La_pression_artérielle Retour à Physiologie de la circulation La pression sanguine est la force hydrostatique exercée par le sang contre la paroi d?un vaisseau sanguin. Elle est déterminée par le débit cardiaque et par la résistance périphérique due au frottement. La pression sanguine à la sortie du c?ur est pulsative, mais non intermittente. Ce phénomène est dû à la compliance des artères élastiques, qui absorbent la pression de la systole ventriculaire, et à leur élasticité qui maintien une pression sur le sang même lorsque le c?ur est complètement au repos. La pression artérielle oscille donc entre la pression systolique et la pression diastolique, phénomène percevable par le pouls. Le débit sanguin est le volume de sang qui s?écoule en un temps donné. Il varie directement en fonction de la différence de pression entre deux points et indirectement en fonction de la résistance périphérique. La résistance est la force qui s?oppose à l?écoulement du sang sur la paroi des vaisseaux sanguins. Elle dépend de la viscosité du sang (qui elle-même dépend du contenu en cellules et en protéines), de la longueur des vaisseaux sanguins et de leur diamètre. La surface totale en coupe transverse des vaisseaux sanguins augmente progressivement dans le réseau artériel et devient maximale au niveau des capillaires. En effet, le sang progresse vers des conduits plus petits, mais qui, collectivement, possèdent un diamètre total plus important. Comme le débit sanguin (en volume par minute) est constant dans tout le système circulatoire, la vitesse (en cm/s) d?écoulement du sang diminue. Parallèlement, la pression diminue alors parce que, les vaisseaux étant plus petits, la résistance augmente et entraîne une dissipation de l?énergie cinétique du sang. La pression demeure faible dans le réseau veineux, parce que le sang n?y subit plus l?influence du travail cardiaque. La pompe musculaire désigne le mécanisme par lequel la compression transitoire des vaisseaux sanguins musculaires entraîne un gradient de pression local favorisant le retour du sang vers le c?ur. En effet, les valvules veineuses empêchant le reflux sanguin, une augmentation de pression locale déplace forcément le sang vers le c?ur. La pompe respiratoire est un mécanisme semblable. Lors de l?inspiration, l?abaissement du diaphragme comprime la cavité abdominale et y augmente la pression. Cette augmentation de pression est passivement transmise aux veines intra-abdominales. Simultanément, l?inspiration entraîne une diminution de pression thoracique transmise aux veines intra-thoraciques et à l?oreillette droite. Un gradient de pression est donc mis en place entre les veines systémiques et le c?ur, favorisant le retour veineux. Les valvules empêchent évidemment le phénomène inverse de se produire lors de l?expiration. 1