Notes de cours, série d’exercices et module sur les biocarburants Chimie générale Automne -2016 Professeur : Stéphane Roberge 1 2 Tables des matières Module 1 – Introduction et stœchiométrie de base - Tro (Chapitres 1, 2 et 8).........................................................8 Chapitre 1 – Introduction ......................................................................................................................................8 Chapitre 2 – Atomes, éléments et composés ..................................................................................................... 16 Chapitre 8 – Stœchiométrie I : les substances.................................................................................................... 32 Module 2 – Structure de l’atome et propriétés périodiques des éléments - Tro (Chapitres 3 et 4) ....................... 50 Chapitre 3 – Conception moderne de l’atome et mécanique quantique ............................................................. 50 Chapitre 4 – Propriétés de l’atome et modèle atomique moderne ..................................................................... 70 Module 3 – Liaisons chimiques, structures moléculaires et forces intermoléculaires - Tro (Chapitres 5-6-7) ...... 83 Chapitre 5 : Liaisons chimiques......................................................................................................................... 83 Chapitre 6 : Molécules et forces intermoléculaires ........................................................................................... 96 Chapitre 7 : Gaz, liquides et solides : forces intermoléculaires et substances ................................................. 116 Module 4 – Stoechiométrie des réactions chimiques – Tro (Chapitre 9) ............................................................ 130 Chapitre 9 : Stoechiométrie II : les réactions chimiques ................................................................................. 130 3 Introduction à la chimie Qu’est-ce que la chimie ? Étude de la composition, des propriétés et de variations de la matière. Nommer des champs d’activités de la vie de tous les jours où la chimie est impliquée. • • • • • • • • • • • Pâtes et papiers Plastique/ polymères Médicaments (industrie pharmaceutique) Énergie (pétrochimie, pile hydrogène) Métallurgie Électrochimie (Aluminium, magnésium) Industrie minière Analyses environnementales (air/eau/sols) Cosmétiques Agroalimentaires (agents de conservation, pesticides) Contrôle de la qualité (tous les secteurs, suivi du procédé) Nommer une utilité comme citoyen d’une compréhension des notions de base en chimie. • Consommateur averti (alimentation, etc.) • Compréhension des enjeux environnementaux • Base de plusieurs disciplines (université) • Biologie • Géologie • Sciences de matériaux • Médecine • Physique • Génie chimique, civil, etc. • Risque produits ménagers • Alcootest • Expériences au labo « fun » 4 Tâches d’un chimiste : * analyser, synthétiser, purifier, modifier et caractériser des composés chimiques ou biochimiques; * préparer et exécuter des programmes d'analyse afin de contrôler la qualité des substances brutes, des produits chimiques intermédiaires et des produits finis; * exécuter les programmes d'échantillonnage, de collecte et d'analyse des données afin d'identifier des substances toxiques dans le milieu et de les dénombrer; * faire de la recherche visant à développer de nouvelles formules et de nouveaux procédés et concevoir de nouvelles applications pour les produits chimiques industriels et leurs composés; * faire de la recherche fondamentale et appliquée sur les synthèses et propriétés des composés chimiques et des mécanismes des réactions chimiques; * étudier l'aspect chimique de l'action des médicaments, du diagnostic et du traitement des maladies, du fonctionnement des organes et de l'examen de santé; * participer à des programmes interdisciplinaires de recherche et développement avec des ingénieurs chimistes, des biologistes, des microbiologistes, des agronomes, des géologues ou autres professionnels; * agir à titre de conseiller technique dans certains domaines précis; * superviser, au besoin, d'autres chimistes, technologues et techniciens en chimie. Tâches d’un technicien en chimie : * préparer et faire des expériences, des essais et des analyses chimiques en appliquant diverses techniques comme la chromatographie, la spectroscopie, la séparation physique et chimique et la microscopie; * utiliser et entretenir l'équipement et l'appareillage de laboratoire et préparer des solutions liquides ou gazeuses, des réactifs et des échantillons de formule définie; * compiler des données et interpréter les résultats des analyses ou des expériences; * élaborer et mettre en oeuvre des programmes d'échantillonnage et d'analyse afin d'assurer la conformité aux normes de qualité des substances brutes, des produits intermédiaires et des produits finis; * participer à l'élaboration de procédés liés au génie chimique et à la préparation d'études sur l'approvisionnement en génie chimique, en construction, en inspection et en entretien, et participer également à l'élaboration de normes, de marches à suivre et de mesures de santé et de sécurité; * mener des projets pilotes en usines chimiques ou pétrochimiques; * effectuer ou participer à l'exécution de tests et d'évaluations de la qualité de l'air et de l'eau, à des contrôles environnementaux ou à des mesures de protection ainsi qu'à l'élaboration et la mise en oeuvre de normes; * participer à la conception et à la fabrication d'appareils d'expérimentation. * aider à la préparation et à la réalisation des expériences, des essais et des analyses chimiques; * utiliser et entretenir l'équipement et l'appareillage de laboratoire et préparer des solutions liquides ou gazeuses, des réactifs et des échantillons de formule définie; * compiler les données à des fins d'étude analytique; * aider au développement et à la mise en oeuvre des programmes d'échantillonnage et d'analyse afin d'assurer la conformité aux normes de qualité; * exercer une gamme restreinte d'autres fonctions techniques pour appuyer les recherches, les essais et les analyses chimiques ainsi que les activités environnementales de contrôle de la qualité et de protection de l'air et de l'eau; 5 Cours à l’université et au Collège (Techniques) • • • • • • • • • • • • Chimie organique Chimie inorganique (minérale) Chimie-physique • Chimie théorique (quantique) • Thermodynamique Chimie des polymères Électrochimie Analyses instrumentales (techniques de séparation + identification) • Spectroscopie • Chromatographie Cinétique Chimie de l’environnement Assurance qualité, statistique et échantillonnage Pétrochimie Biochimie Chimie des médicaments GRANDS SECTEURS EN CHIMIE (6) Générale Organique Inorganique Chimiephysique Analytique Polymères Secteurs de l’industrie chimique : Ils travaillent dans des laboratoires de recherche, de développement (R & D) et de contrôle de la qualité, (CQ) pétrochimiques et pharmaceutiques ainsi que dans les industries de l'extraction minière, de la métallurgie, et des pâtes et papiers, dans divers d'établissements manufacturiers, de services d'utilité publique, de services de santé et de maisons d'enseignement ainsi que des établissements gouvernementaux. Autres secteurs : (Industrie chimique : agroalimentaire, etc.) abrasifs (ex. : carbure de silicium) additifs alimentaires additifs pour béton additifs pour métaux additifs pour pétrochimie et plastiques adhésifs et scellants (ex. : colle, scellants, enduits et mastic) agents tensioactifs alumines et dérivés ammoniac et dérivés benzène, toluène, xylène et dérivés carbone et dérivés (ex. : charbon activé, anodes de carbone) catalyseurs ciment (ex. : ciment à maçonnerie) colorants et pigments organiques encres d'imprimerie engrais explosifs extraits animaux et végétaux (ex. : huiles essentielles) gaz industriels (ex. : hydrogène, azote et oxygène) halogénés (ex. : chlore, soude caustique, fluor et brome) 6 ingrédients actifs pour soins de santé intermédiaires lubrifiants (ex. : huiles et graisses) oléfines et dérivés (ex. : éthylène, propylène et butadiène) oxydes et carbonates (ex. : chaux, oxyde de zinc) peintures (ex. : teintures, laques, vernis et latex) peroxydes (ex. : peroxyde d'hydrogène et perborates) pesticides phosphore et dérivés (ex. : acide phosphorique) pigments inorganiques (ex. : pigments de bioxyde de titane) polymères (ex. : résines phénoliques, polystyrène) produits de nettoyage (ex. : détergents) produits de synthèse organique produits de toilette (ex. : savons, shampoings et crèmes) produits divers saveurs et fragrances silicates et dérivés (ex. : silice et polysilicium) solvants et diluants soufre et dérivés (ex. : acide sulfurique et sulfates) spécialités pour textiles, eau et pâtes et papiers traitement de surface Laboratoire médico-légale (Mtl) 7 Module 1 – Introduction et stœchiométrie de base - Tro (Chapitres 1, 2 et 8) A mémoriser : Préfixes : milli = m = ×10-3 micro = µ = × 10-6 nano = n = × 10-9 pico = p = × 10-12 Chapitre 1 – Introduction 1.1 1.2 1.3 1.4 1.5 1.6 1.7 Atomes et molécules Approche scientifique de la connaissance Classification de la matière Changements physiques et chimiques et propriétés physiques et chimiques Unités de mesure Fiabilité d’une mesure Résolution de problèmes en chimie Numéros suggérés – Exercices de fin de chapitre Sections 1.2 – 1.3-1.4 Numéros suggérés # 1-2-4-6-8-9-10-11 1.5 # 12-14-15-16-21-22-24-50 1.6 # 27-28-30-35 1.7 – récapitulatifs # 37-40-44-45-46-47-54-55-58-59-60-63-64-69 8 Questionnaire (Vidéo – Historique de la chimie) #1 On a pensé jusqu’au 17e siècle que toute la matière était constituée d’un assemblage de quatre éléments fondamentaux. Lesquels ? Terre, air, feu et l’eau. #2 Qui fut le premier savant à réaliser des expériences quantitatives en laboratoire ? Robert Boyle #3 Qu’est-ce qui permet à Lavoisier d’associer la respiration à une combustion sans flamme ? Les mêmes produits sont formés. Le lapin a besoin d’oxygène et la chandelle également. #4 Par quelle expérience décisive Lavoisier prouve-t-il que l’eau n’est pas un élément ? L’hydrogène (H2) va réagir avec l’oxygène (O2) de l’air pour former de l’eau (H2O). #5 A qui doit-on la théorie atomique à la base de la chimie moderne ? Dalton #6 En 1871, le tableau des éléments de Mendeleïev comporte des trous. Pourquoi ? Mendeleïev a prédit les propriétés des éléments non découverts afin de respecter la périodicité du tableau des éléments. 9 Atomes et molécules La chimie : La « grammaire » de l’univers L’atome est la plus petite unité d’un élément qui peut se combiner chimiquement. L’atome est composé de protons (charges positives), d’électrons (charges négatives), et de neutrons (particules neutres). Les atomes sont les briques qui constituent la matière à partir desquels tout ce qui nous entoure est construit. Arrangement d’atomes = MOLÉCULE Exemples : CO => Molécule CO2 => Molécule => Un atome de carbone et un atome d’oxygène => Un atome de carbone et deux atomes d’oxygène Approche scientifique de la connaissance Hypothèse : Tentative d’interprétation ou d’explication des observations qu’un scientifique est en train d’effectuer. Loi scientifique : Énoncé concis ou équation qui résume les observations passées et prédit les futures. Ex : Loi de la conservation de la masse Théorie scientifique : Explication proposée pour les observations et les lois basée sur des hypothèses bien établies et vérifiées; une théorie présente un modèle pour la compréhension de ce que fait la nature et de la façon dont elle le fait, et prédit un comportement qui dépasse largement les observations ou les lois à partir desquelles elle a été créée. Ex : Théorie atomique SCHÉMA – MÉTHODE SCIENTIFIQUE 10 Classification de la matière Matière : Tout ce qui a une masse et qui occupe de l’espace Substance : type de matière États de la matière : solide, liquide et gaz (s), (l), (g) 4e état : Plasma (Nécessite une transformation chimique) – Gaz ionisé Gaz soumis à un puissant champ électrique ou électromagnétique. Présence de cations et d’électrons libres en grande quantité. Grande cohésion entre les particules. Conducteur. Ex : Écran plasma, tubes fluorescents, éclairs, etc. - Solide Molécules très proches Positions fixes Vibrations très faibles Volume fixe et forme plus ou moins rigide CRISTALLINE (Structure répétitive étendue) Ex : Diamant, NaCl, etc. Liquide - Molécules presque aussi rapprochées que solide Molécules sont libres de se déplacer Volume fixe avec forme indéterminée. Prend la forme du contenant Gaz - Beaucoup d’espace entre les atomes et molécules Molécules sont libres de se déplacer Gaz compressibles Gaz prennent toujours la forme de leur contenant AMORPHE (Atomes ou molécules qui ne sont pas réunis par un assemblage régulier étendu) Ex : Verre, plastiques, etc. États condensés Présence de forces d’attraction entre les molécules Forces intermoléculaires importantes Très peu d’interactions Classification de la matière selon sa composition. (Éléments, composés et mélanges) 11 Élément: Substance qui ne contient qu’un seul type d’atomes. Substance qui ne peut se décomposer davantage Ex : He, O2, N2, Al, etc. Substance pure : Substance composée d’un seul type d’atomes ou de molécules Composé : Substance constituée de deux ou plusieurs types d’atomes présents dans des proportions définies. (2 éléments ou plus) Ex : Eau (H2O), CO2, etc. Ex : Éthanol FORMULE CHIMIQUE => C2H6O H H H C C H H O H Mélange homogène : Mélange dont la composition est constante en tout point. Ex : Thé sucré, Air (N2, O2, CO2), Eau avec pesticides et métaux lourds, etc. Mélange hétérogène : Mélange dont la composition varie d’un point à l’autre. Ex : Eau trouble, Eau-huile, etc. 12 Changements physiques et chimiques Changements physiques : • Les atomes ou les molécules qui composent une substance ne changent pas leur identité. • Mêmes propriétés physiques (Avant- Après) Changements chimiques : • Les atomes ou les molécules qui composent une substance subissent un réarrangement des atomes et se transforment en substances différentes. • Changement de la substance (rx chimique). • La composition change. Les propriétés physiques sont différentes par la suite. Changements de phases ? sublimation FUSION ⇌ liquide Solide SOLIDIFICATION ⇌ VAPORISATION gaz TRANSFORMATIONS PHYSIQUES LIQUÉFACTION Autres changements physiques : • Dissolution du sucre dans l’eau. H2O C12 H22O11 (s) →C12 H22O11 (aq) Changements chimiques (Exemples) • Formation de la rouille (Fe → Fe2O3 (substance orangée)) • Combustion de l’essence, propane. Résultat → CO2(g) + H2O(g) Propriété physique : Indépendante de tout changement de composition. Ne modifie que l’état et non la nature de la substance. - Odeur Goût Apparence Point de fusion Point d’ébullition Masse volumique Propriété chimique : Se manifeste lorsque la composition change entraînant la formation d’une nouvelle substance. - Inflammabilité Corrosivité Acidité Toxicité 13 Unités de mesure Deux systèmes • métrique (Système international d’unités) SI • anglo-saxon Préfixes multiplicateurs (Tableau 1.2 page 17) Conversion entre les deux systèmes Consulter également l’avant dernière page de votre volume de référence => FACTEURS DE CONVERSION ET RELATIONS TK = tC + 273,15 t F = tC × tC = 1,8 ° F + 32 ° F °C ( t F − 32 ° F ) 1,8 ° F / °C 14 Volume : 1 mL = 1 cm3 1 L = 1 dm3 Masse volumique masse m g =ρ= = Volume V mL Fiabilité d’une mesure Chiffres significatifs : Dans toute mesure exprimée, les chiffres connus avec certitude ainsi que le dernier chiffre, qui lui, est incertain. Expression d’une mesure en notation scientifique => ANNEXE I A. Notation scientifique Partie décimale = mantisse = Nombre ≥ 1 et < 10. Chiffres significatifs dans les calculs • Les nombres exacts ne limitent pas le nombre de chiffres significatifs dans aucun calcul • Dans une multiplication ou une division, le résultat comporte le même nombre de chiffres significatifs que le facteur qui en a le moins • Dans une addition ou une soustraction, le résultat comporte le même nombre de décimales que la quantité Résolution de problèmes en chimie Analyse dimensionnelle. (On garde les unités) Exemple : Facteur de conversion STRATÉGIE GÉNÉRALE DE RÉSOLUTION DE PROBLÈME TRIER - Données Information recherchée ÉTABLIR UNE STRATÉGIE - Plan conceptuel Relations utilisées RÉSOUDRE - Solution VÉRIFIER 15 Chapitre 2 – Atomes, éléments et composés 2.1 2.2 2.3 2.4 2.5 2.6 2.7 2.8 2.9 Voir les atomes Atomes et éléments Classer les éléments : le tableau périodique Masse atomique Combiner les atomes : les liaisons chimiques Éléments et composés Représenter les composés : formules chimiques et modèles moléculaires Formules et nomenclature des composés ioniques Formules et nomenclature des composés moléculaires Numéros suggérés – Exercices de fin de chapitre Sections 2.1 -2.2 Numéros suggérés # 2-4-5-6-8-9-10-12-11-49-52-57 2.3 # 14-15-16-18 2.4 # 22-23-55-61 2.5-2.6 # 25-26-29-30 2.7 # 32 2.8 # 33-35-37-39-40-41 2.9 # 42-43-44 16 Atome « indivisible » Écriture atomique : 29 millions de livres tiendraient sur une surface de 5 mm2. Microscope à effet tunnel Construction de minuscules structures ne comptant que quelques douzaines d’atomes. (Nanotechnologie) HYPERLIENS INTÉRESSANTS : • • • http://www.maxisciences.com/film/ibm-realise-le-plus-petit-film-d-039-animation-au-monde-grace-ades-molecules_art29413.html http://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/01/10/lesnanovoitures-entrent-en- piste_1815112_1650684.html http://www.quebecscience.qc.ca/actualites/Auto-moleculaire Atome : la plus petite unité identifiable d’un élément. 91 éléments naturels différents 20 éléments de synthèse Atomes et éléments Particules subatomiques Protons, neutrons et électrons. Proton Neutron Électron Masse (u) 1,007 1,009 5,486 × 10-4 Masse (kg) 1,675 × 10-27 1,675 × 10-27 9,109 × 10-31 Unité de masse atomique (u) : Unité utilisée pour exprimer les masses des atomes et de particules subatomiques, définie comme le 1/12 de la masse d’un atome de carbone contenant six protons et six neutrons. 1u = 1 masse d’un atome de C 12 1 atome de 12 C = 12 u Plus tard, on a découvert que 1 u = 1,661 × 10-27 kg 1 mole 12C = ________grammes 6, 022 ×1023 atomes 12C 12u 1,661×10−24 g 12 g × × = 12 12 mole C atome C u mole 12C 17 Charge d’un électron : 1,602 ×10-19 Coulomb Expérience de Millikan (p-44) Proton Neutron Électron Masse Charge 1 1 infime +1 Neutre (0) -1 L’identité d’un atome est définie par le nombre de protons dans son noyau. (Z) Numéro atomique = Nombre de protons Z vraie de 1 à 117 = 117 éléments Pour chaque numéro atomique => symbole chimique (Une ou deux lettres) Si 2 =>1ère majuscule 2e minuscule - Symbole selon le nom de l’élément - Nom latin, mythologie grecque, propriétés, scientifiques, etc. A Z X charge (A) Nombre de masse = nombre de protons + nombre de neutrons (Chiffre le plus gros) A = Z + nbr de neutrons Charge (si nécessaire) Théorie atomique de Dalton : tous les atomes d’un élément donné ont la même masse. FAUX ISOTOPE Atomes avec le même numéro atomique (Z) mais un nombre de masse (A) différent. DIFFÉRENCE => nbr de neutrons. Exemple : Néon : toujours 10 protons Isotopes avec 10, 11 et 12 neutrons. Néon-20, Néon-21, Néon-22 Ions => Particules chargées (Charge dans le coin supérieur droit) Cations : Particules chargées positivement Anions : Particules chargées négativement Ex : Na+ avec Cl- (NaCl) Exemples de charges (Nombre et signe ensuite) Mg2+, Al3+, O2- , F18 L’organisation des atomes en molécules Les atomes sont « contents » s’ils respectent la RÈGLE DE L’OCTET 8e 2e Nbr d’e2 8 8 Période 1 2 3 2e- - Total 2 10 18 Configuration des gaz rares Noyau Dernière couche (Électrons de valence) Si la dernière couche est pleine => STABILITÉ dons l’atome est « CONTENT » Mg veut se débarrasser de 2 eNbr d’oxydation Mg(s) perte d ' e− → Mg2+(aq) + 2 e- CATION Décompte des particules subatomiques : Protons : 12 Neutrons : 12 Électrons : 10 Charge : (+12)+(-10)= +2 9 F 1ère=> 2e- 2e => 7 e− F2(g) + 2 e - gain d ' e → 2 F-(aq) ANIONS Décompte des particules subatomiques : 9p, 10n et 10e- Charge (+9)+(-10)=-1 19 Le tableau périodique Loi de la périodicité. Lorsque les éléments sont disposés dans l’ordre croissant de leur masse, certains ensembles de propriétés se répètent périodiquement. Métaux => Beige Non-métaux => Vert Métalloïdes => Mauve Solides, conduisent bien l’électricité, ductile, malléable, alliages Ne conduisent pas l’électricité (s) cassant - (l) - (g) Mélange de propriétés Tableau périodique (Verso de la page couverture : Vert= métalloïdes et Mauve = Non-métaux) Éléments des groupes principaux Éléments de transition (Lettre A) Propriétés largement prévisibles (Lettre B) Propriétés plus difficile à prévoir 1A => Alcalins 2A => Alcalino-terreux 7A => Halogènes 8A => Gaz rares (nobles, inertes) Identification des groupes (UICPA) Groupes 1 à 18 - Groupes principaux 1-2-13-14-15-16-17-18 - Métaux de transitions 3-4-5-6-7-8-9-10-11-12 20 Groupes (Colonnes) Périodes (Rangées) Familles 1 à 18 Éléments représentatifs (principaux) Éléments de transition Propriétés physiques et chimiques similaires. 7 périodes La première n’a que deux éléments (H et He) Observe une périodicité des propriétés Tableau périodique (SARGENT-WELCH) Noir – solide Rouge – gaz Bleu – liquide (Br et Hg) Synthétique Abondance dans le corps humain : (O-65) (C-18) (H-10) (N-3) Abondance dans la croûte terrestre : O-Si-Al-Fe-Ca-Na-Mg 75%(p/p)= H2O Éléments formant des ions de charges prévisibles Groupes principaux - Métal a tendance à céder des électrons pour former un cation avec un nombre d’électrons identique à celui du gaz noble qui le précède. - Non-métal a tendance à accepter des électrons pour former un anion avec un nombre d’électrons identique à celui du gaz noble qui le suit. 21 Masse atomique Masse atomique = masse atomique moyenne Masse atomique = masse moyenne des isotopes qui composent un élément pondérée selon l’abondance naturelle de chaque isotope. 6 C 12 => 6 protons, 6 neutrons et 6 électrons. Charge neutre : (+6) + (-6) = 0 Pourquoi la masse est de 12,011? 12 C = 98,892% m12C = 12, 00000 u 13 C = 1,108% m13C = 13, 00335 u Masse atomique = ∑ (fraction de l'isotope n) × (masse de l'isotope n) n Démarche : ( 0,98892 ×12 ) + ( 0, 01108 ×13, 00335) = 12, 011 Masse atomique Mg (Pourquoi 24,305 dans le tableau périodique?) 24 Mg Abondance isotopique (%) 78,99 Masse atomique de l’isotope (u) 23,9850 25 18,94575 Mg 10,00 24,9858 2,49858 26 Mg 11,01 25,9826 2,86068 TOTAL : 24,305 mproton = 1,007276 u mneutron = 1,008665 u Masse isotope 24 Mg 12 protons et 12 neutrons (12•1,007276) + (12•1,008665) = 24,1913 u Différent??? Masse => conversion en énergie nécessaire au maintien de la structure 22 Spectromètre de masse et isotopes Liaisons chimiques Composé : Proportion fixe des différents éléments. Liaisons entre les atomes - Liaison ionique - Liaison covalente - Liaison métallique Liaison ionique : Liaison chimique formée entre deux ions de charges opposées, généralement un cation d’un métal et un anion d’un non-métal, qui sont attirés l’un vers l’autre par des forces électrostatiques. Formation d’un réseau. Arrangement régulier tridimensionnel – indéfini de cations et d’anions en alternance. Liaison covalente : Liaison chimique dans laquelle deux atomes partagent des électrons qui interagissent avec les noyaux des deux atomes, ce qui abaisse l’énergie potentielle de chacun grâce à des interactions électrostatiques. Liaison métallique : Type de liaison qui s’établit dans les cristaux métalliques, dans lesquels des atomes de métaux cèdent leurs électrons dans une mer d’électrons délocalisés dans tout le métal. - Explique les propriétés suivantes : malléabilité, ductilité, conductivité thermique et électrique, etc. 23 Éléments et composés Éléments atomiques : He, Fe, Al, Fe Éléments moléculaires : - Diatomiques : H2, N2, O2, F2, Cl2, Br2, I2 - Polyatomiques : P4, S8 Composés moléculaires : Composé constitué de deux ou plusieurs non-métaux liés par covalence qui forment une structure finie. Composés ionique : Composé constitué de cations (habituellement un métal) et d’anions (habituellement un ou plusieurs non-métaux) retenus par des forces électrostatiques. Exemples : CaCO3, Na2CO3, Al(OH)3, NaCl, KCl, NaClO, NaHCO3, NaNO2, 24 Formules chimiques et modèles moléculaires Formule chimique. (CO2, H2O, etc.) - Par ordre du caractère métallique (ou de charge positive plus élevée) - On omet généralement les indices de 1 Formule empirique (HO) - Nombre relatif d’atomes de chaque élément dans un composé. Plus petit entier. Formule moléculaire (H2O2) - Nombre réel d’atomes de chaque élément dans un composé. - Multiple entier de la formule empirique. Formule structurale (développée ou semi-développée) Différentes formules Caractéristiques Moléculaire ou chimique Nbr d’atomes (indice) (ordre alphabétique) Chaque atome est représenté Chaque liaison est indiquée La géométrie est ignorée Développée Semi-développée On n’indique pas les liaisons C-H Semi-développée condensée On abrège les chaînes répétitives Stylisée Intersections (Atomes de carbone) Tient compte de la géométrie Exemple : octanol Moléculaire ou chimique Développée Semi-développée Semi-développée condensée Stylisée C8H18O H H3C H H H H H H H OH C C C C C C C C H H H H H H H H CH2 CH2 CH2 H3C CH2 CH2 CH2 CH2 H OH CH2 OH 7 OH 25 Modèles moléculaires • Modélisation informatique (Chemsketch) • Wireframe (Filiforme) • Sticks (Bâtonnets) • Balls & Sticks (Boules et bâtonnets) • Dots only (Nuage de points) Disks (Disques) • Spacefills (compacts) Ex : Vitamine C (Acide ascorbique) Hydrosolubles OK (Pauling) Formule semi-développée Modélisation moléculaire (3D) HO O HO CH2 C HC CH O C C OH HO HO O HO O HO OH Formule stylisée Rouge : Oxygène Gris : Carbone Blanc : Hydrogène Molecular Formula = C6H8O6 Formula Weight = 176.12412 Composition = C(40.92%) H(4.58%) O(54.50%) 26 Règles pour l’écriture des représentations des molécules 1) 2) 3) 4) Il y a généralement 4 lignes qui partent d’un C Il y a généralement 2 lignes qui partent de O, S (2 doublets d’électrons) Il y a généralement 3 lignes qui partent de N (1 doublet d’électrons) Pour H et (X) Halogènes, il n’y a qu’une ligne. Soit, l’eugénol, quelle est sa formule chimique ? Dessiner cette molécule sous forme développée à droite. Formule stylisée Formule semi-développée C10H12O2 OH C O CH C HC CH3 CH C H2C CH CH2 Formule développée H O C H H O C C C H H C C H H C H H C H C H C H 27 Formules et nomenclature des composés ioniques Composés ioniques : Métal + Non-métal F= Transfert d’électrons Métal : donneur d’eNon-métal : accepteur d’e- 1 q1q2 4πε 0 r NaF (+1) (-1) MgO (+2)(-2) Noms communs : Sel de table (NaCl), bicarbonate de soude (NaHCO3) Nomenclature systématique (Vieille) Étape 1 : Déterminer s’il s’agit d’un composé ionique (2.8) ou d’un composé moléculaire (2.9) Composé ionique : Habituellement formés de l’union de métaux et de non-métaux Composé moléculaire : Formées par l’union de non-métaux. COMPOSÉS IONIQUES : Catégorie 1 : Métaux dont la charge ne varie pas d’un composé à l’autre. - Groupes principaux - Exceptions (Charge varie) : Pb et Sn NaCl Chlorure de sodium Exceptions : O2- (oxyde) N3- (nitrure), S2- (sulfure) Catégorie 2 : Composés ioniques binaires avec métaux dont les charges varient selon les composés. - Il faut alors spécifier la charge associée à un composé donné - Généralement métaux de transition - Exceptions (Charge fixe) : Zn2+, Ag+ Fe2O3 Oxyde de fer(III) 28 Composés ioniques contenant des ions polyatomiques *Par coeur Oxyanions Série - Plus d’atomes d’oxygène (-ate) Sulfate (SO42-) - Moins d’atomes d’oxygène (-ite) Sulfite (SO32-) Composés ioniques hydratés Exemples : CuSO4 •5H2O Sulfate de cuivre(II) pentahydraté BaCl2•2H2O Chlorure de baryum dihydraté 29 Formules et nomenclature des composés moléculaires Composés moléculaires : Partage d’e- NO2 CO N2O PCl5 Deux non-métaux Dioxyde d’azote. Monoxyde de carbone Monoxyde de diazote Pentachlorure de phosphore Le préfixe mono est normalement omis pour le second élément nommé. Nomenclature des acides Définition : Composés moléculaires qui libèrent des ions hydrogènes (H+) lorsqu’ils sont dissous dans l’eau. HYDRACIDES : Composé d’hydrogène et d’un non-métal ou d’un anion non-oxygéné. Ex : HBr(aq) Acide bromhydrique OXACIDES : Composé d’hydrogène et d’un oxyanion. H2SO4 Acide sulfurique H2SO3 Acide sulfureux 30 31 Chapitre 8 – Stœchiométrie I : les substances Intro (3.1 D’Aristote à Rutherford : un rappel de l’évolution du modèle atomique classique) 8.1 8.2 8.3 8.4 8.5 8.6 Chimie quantitative : de Lavoisier au rover martien Curiosity Masse atomique et concept de mole pour les éléments Masse formulaire et concept de mole pour les composés Rapport de masse et de quantité de substance Détermination d’une formule chimique à partir de données expérimentales Calculs en milieu gazeux Numéros suggérés – Exercices de fin de chapitre Sections Numéros suggérés 3.1 # 1-3-5-6-10 8.1-8.2 # 1-2-6-9-12 8.3 # 13-16-20-21-78-88 8.4 # 23-24-25-27-28-29-34 8.5 # 38-40-42-44-46-47-84-86 8.5 # 38-40-42-44-46-47-84-86 8.6 # 48-52-54-56-58-59-66-67-69-67-70-71-97 32 Introduction Tableau périodique : éléments à l’état atomique Éléments atomiques. Plutôt rare. Gaz rare (Ne), métaux purs (Al), Solides covalents (graphite C), etc. Composés. Éléments moléculaires Rover « Curiosity » sur mars. MSL => Mars Science Laboratory - Composition chimique des roches o Laser vaporise l’échantillon et excite les atomes o Émission de la lumière UV ou visible (captée par la caméra) Section 3.1 Lavoisier => Loi de la conservation de la masse Dans une réaction chimique, la matière n’est ni créée, ni détruite. Proust => Loi des proportions définies Tous les échantillons d’un composé donné, quels que soit leur origine ou leur mode de préparation, renferment leurs éléments constitutifs dans les mêmes proportions. Décomposition de l’eau. 18,0 g d’eau génère toujours 16,0 g d’oxygène et 2,0 g d’hydrogène rapport de masse = 16, 0 gO = 8, 0 2, 0 gH Même rapport de masse peu importe l’échantillon utilisé. 33 Dalton => Loi des proportions multiples Quand deux éléments (appelés A et B) forment deux composés différents, les masses de l’élément B qui se combinent avec 1 g de l’élément A peuvent être exprimées sous forme de rapport de petits nombres entiers. Exemples (CO et CO2) Possibilité #1 mO 32 gO mC composé 1 12 gC 2, 67 = = = 2, 00 entier = mO 16 gO 1,33 mC composé 2 12 gC Possibilité #2 mC 12 gC mO composé 1 32 gO 0,375 entier = = = = 0,5 mC 12 gC 0, 750 mO composé 2 16 gO Ok car 1/0,5 = 2 Théorie atomique de Dalton 1) Chaque élément est constitué de minuscule particules indestructibles appelées atomes. 2) Tous les atomes d’un élément donné ont la même masse et possèdent d’autres propriétés qui les distinguent des atomes des autres éléments. 3) Les atomes se combinent dans des rapports simples de nombres entiers pour former des composés. 34 Masse atomique et concept de mole pour les éléments Masse formulaire et concept de moles pour les composés Atomes => Trop petit. One ne peut les compter. Il faut donc utiliser une masse donnée. La mole (mol) : « douzaine » du chimiste Système anglo-saxon (12) mol : Quantité de matière que contient 6,022 × 1023 entités élémentaires (atomes, molécules, ions, protons, etc.) Nombre d’Avogadro= N A = 6, 022 ×1023 La valeur de la mole est égale au nombre d’atomes dans exactement 12 g de carbone 12 pur. 12 g C = 1 mol d’atomes de C = 6,022 × 1023 atomes de C DÉMONSTRATION (une mole) - Eau (18 mL) M H 2O = 18, 02 g - Craie de tableau (100g) M CaCO3 mol = 100, 09 g mol Quantité d’une substance : (mol) A) Conversion entre la quantité de substance (n) et le nombre d’atomes (N) Facteurs de conversion : 1 mol d ' atomes 6, 022 × 1023 atomes ou 6, 022 × 1023 atomes 1 mol d ' atomes Exercice pratique 8.1 Une bague en argent pur contient 2,80 × 1022 atomes d’argent. Combien de moles d’atomes d’argent renferme-telle? Démarche 2,80 × 1022 atomes Ag × 1 mol Ag = 0, 0465mol Ag = 4, 65 × 10−2 mol Ag 23 6, 022 × 10 atomes Ag 35 B) Conversion entre la masse (m) et la quantité de substance en moles (n) Masse molaire (M) = Masse atomique de l’élément La masse molaire (M) d’un élément en grammes par moles (g/mol) est numériquement égale à la masse atomique de l’élément en unité de masse atomique (u/atome) 20 Ca 40,08 Donc 40, 08u 40, 08 g = atome Ca mol Ca 40,08 g de calcium = 1 mol de calcium = 6,022×1023 atomes de calcium. Facteurs de conversion : mol Ca 40, 08 g ou 40, 08 g mol Ca Masse formulaire = Masse moyenne d’une molécule (ou d’une entité formulaire) d’un composé SYNONYME : Masse moléculaire Composés moléculaires : Molécule Composés ioniques : Entité formulaire (molécule Réseau cristallin avec plus petit ensemble d’ions neutres = entité formulaire. Ex : NaCl) Exemple : Glucose C6H12O6 Exemple : Sel NaCl Masse moléculaire = 180, 18 u/molécule Masse molaire = 180,18 g/mol Masse formulaire = 58,44u/entité formulaire Masse molaire = 58,44 g/mol Autre façon de faire : n = m g = = mol g M mol ( ) 36 Exercice #1 Soit 10,0 g d’eau, déterminer A) Nombre de mol B) Nombre de molécules d’eau C) Nombre d’atome d’hydrogène Relation A B C MASSE → MOLES → NBR MOLÉCULES → NBR ATOMES Relation Démarche à suivre Utiliser M (Masse molaire en g/mol) M H 2O = 18, 02 g mol Relation A Masse à mole Grammes → moles n= m 10, 0 g = = 0,5549mol M 18, 02 g mol n = 10, 0 g H 2O × mol H 2O = 0,5549 mol H 2O g 18, 02 mol Réponse: 0,555 mol d’eau Utiliser le Nbr d’avogadro = 6,022 X 1023 atomes ou molécules pour 1 mole Relation B Mole à molécules Moles → Nbr de molécules 0,5549 mol H 2O × 6, 022 ×1023 molécules H 2O = 3,342 ×1023 molécules H 2O mol H 2O Réponse: 3,34 ×1023 molécules d’eau Quel est le nbr d’atomes d’hydrogène (H) ? Relation C Nbr de molécules à Nbr d’atomes 3, 342 × 1023 molécules H 2O × 2 atomes H = 6, 68 × 1023 atomes H molécule H 2O Réponse: 6,68 × 1023 atomes H 37 Exercice : Soit la molécule suivante, déterminer: A) Nbr de moles B) Nbr de molécules C) Nbr d’atomes de C MOLÉCULE A : 10,0 grammes de caféine O CH3 C H 3C N C N C H Formule chimique : C8H10N4O2 Masse molaire : 194,22 g/mole C C N N O CH 3 Relation Démarche à suivre Relation A Masse à mole Grammes moles 10, 0 g caféine = 0, 0515 moles = 51,5 mmoles de caféine 194, 22 g mole Relation B Mole à molécules Moles Nbr de molécules 6, 022 X 1023 molécules 51,5 mmoles • = 3,10 X 1022 molécules de caféine mole Relation C Nbr de molécules à Nbr d’atomes 1 molécule de caféine = 8 atomes de C 8 atomes de C 3,10 X 1022 molécules • = 2, 48 X 1023 atomes deC 1 molécule 38 Rapports de masse et de quantité de substance Composition en pourcentage massique = % massique = %(m/m) %m/ m ( X ) = masse de l ' élément X dans 1 mol du composé × 100 M composé Exemple : Déterminez la composition en % massique des différents éléments pour la vitamine C. M C6 H8O6 = 176,14 g Formule moléculaire : C6H8O6 mol Réponse : %m / m (C ) = %C = 40,91% 6× MC mC 6 ×12, 01g = ×100 = ×100 = 40,91% M C6 H8O6 M C6 H8O6 176,14 g %H = 4,59% %O = 54,50% Total = 100% Formules chimiques (Empirique ou moléculaire) Relation entre les nombres d’atomes ou les nombre de molécules => RAPPORTS STOECHIOMÉTRIQUES Vitamine C (C6H8O6) Rapports stœchiométriques 1 mol C6H8O6 : 6 mol C 1 mol C6H8O6 : 8 mol H 1 mol C6H8O6 : 6 mol O Facteurs de conversion 6 mol C 1 mol C6 H 8O6 8 mol H 1 mol C6 H 8O6 6 mol O 1 mol C6 H 8O6 Exemple : Déterminez la masse d’oxygène dans un comprimé de 300 mg de vitamine C (C6H8O6). Option 1 M MO rapport stoechiométrique Vitamine C mVitamine C → nVitamineC → nO → mO Masse vitamine C: 300 mg Nombre de mol de vitamine C : 1,703 mmol Nombre de mol de O : 10,22 mmol Masse O : 164mg d’oxygène dans un comprimé de 300 mg Option 2 % m/ m ( O ) mVitamine C → mO 300mg Vitamine C × 54,50 g O = 164 mg O 100 g Vit C 39 Détermination d’une formule chimique à partir de données expérimentales Analyses au laboratoire (Détermination de la composition en % massique) => déduction de la formule chimique Méthode pour obtenir une formule empirique à partir de données expérimentales 1. Écrivez les données masses de chaque élément présent dans un échantillon du composé. a. Si % massique. Supposez une masse de l’échantillon de 100 g. 2. Convertissez chaque masse en mol. 3. Écrivez une pseudoformule du composé avec en indice les nombres de mol calculés à l’étape précédente. 4. Divisez tous les indices par l’indice le plus petit 5. Multipliez au besoin tous les indices pour un petit nombre entier afin d’obtenir des entiers pour tous les indices. 6. Déterminez la formule moléculaire si on connaît la masse molaire du composé. Formule moléculaire = Formule empirique × n n= M expérimentale M formuleempirique Exemple : a) Déterminez la formule empirique de l’ibuprofène, un substitut de l’aspirine. Ce composé contient du carbone, de l’hydrogène et de l’oxygène. Un échantillon est décomposé au laboratoire et génère 1,775 g de carbone, 0,206 g d’hydrogène et 0,364 g d’oxygène. ÉTAPE #1 Données : 1,775 g C - 0,206 g H - 0,364 g O ÉTAPE #3 (Conversion en mol) mol C nC = 1, 775 gC × = 0,1478mol C 12, 01g mol H = 0, 2040mol H 1, 01g mol O nO = 0,364 gO × = 0, 02275mol O 16, 00 g nH = 0, 206 gH × ( Information recherchée. - Formule empirique C0,1478 H 0,2040O0,02275 ÉTAPE # 4 C 0,1478 H 0,2040 O0,02275 = C6,50 H 8,97O1 0,02275 0,02275 0,02275 ) ÉTAPE #5 C6,5 H 8,97 O1 × 2 = C13 H18O2 b) Soit une masse molaire expérimentale de 206,2 g/mol. Quelle est la formule moléculaire? n= M expérimentale M formule empirique = 206, 2 =1 206,31 n=1 Donc la formule moléculaire = formule empirique = C13H18O2 40 Détermination de la masse molaire expérimentale 1) Donnée du problème 2) Spectre de masse (dernier pic à doite) 3) Détermination avec la loi des gaz parfait • PV = nRT • ρ= PM RT Principe de fonctionnement de la spectrométrie de masse 22 20 Ne = Ginette Renaud Ne = Petite personne Détecteur % d’abondance isotopique Intensité signal détecteur 20 21 22 Intensité champ magnétique 41 Formule empirique : Formule dont les nombres relatifs d’atomes dans le composé sont les plus petits entiers possible Spectre de masse du l’éthanol CH2OH+ (31) CH3CH2O+ (45) CH3CH2OH+ (46) Dernier pic= M masse molaire Formule moléculaire??? Propriétés de l’éthanol Molecular Formula = Formula Weight = Composition = C(52.14%) H(13.13%) O(34.73%) Molar Refractivity = 12.84 ± 0.3 cm3 Molar Volume = 59.0 ± 3.0 cm3 Parachor = 128.4 ± 4.0 cm3 Index of Refraction = 1.354 ± 0.02 Surface Tension = 22.3 ± 3.0 dyne/cm Density = 0.780 ± 0.06 g/cm3 Dielectric Constant = Not available Polarizability = 5.09 ± 0.5 10-24cm3 Monoisotopic Mass = 46.041865 Da Nominal Mass = 46 Da Average Mass = 46.069235 D Comment arrive-t-on à obtenir la formule empirique et moléculaire? CHO On a besoin du % massique ou la fraction massique de chaque atome. %massique = g atome 100 g composé Atomes %massique = masse molaire atome Nbr moles/ plus petit nbr FORMULE EMPIRIQUE C 52,14 g / 12,01g/mole 4,341 moles / 2,171 moles 2 H 13,13 g / 1,01 g/mole 13,00 moles / 2,171 moles 6 O 34,74 g/ 16,00 g/mole 2,171 moles / 2,171 moles 1 Possibilités : C2H6O (46,07) – C4H12O2 (92,14) – C6H18O3 (138,21) 42 Analyse par combustion - Analyse élémentaire C, H et O - Détermination de la formule empirique - Si masse molaire expérimentale => Formule moléculaire (Analyse #1) mH 2O = 0, 675 g Mg(ClO4)2 CxHyOz méch=1,125g M H 2O = 18, 02 g mole mCO2 = 1, 649 g NaOH M CO2 = 44, 01 g mole (Analyse #2) Spectre de masse avec un dernier pic à 180 g/mole. Déterminer la formule moléculaire. Méthode pour obtenir une formule empirique à partir de données expérimentales 1. Écrivez les masses de chaque produit de combustion 2. Convertissez la masse de CO2 en C et la masse de H2O en H avec les compositions en pourcentage massique respectives. 3. Si le composé contient un élément autre que C et H, trouvez la masse de l’autre élément en soustrayant la somme des masses de C et de H de la masse de l’échantillon. 4. Convertissez chaque masse en mol. 5. Écrivez une pseudoformule du composé avec en indice les nombres de mol calculés à l’étape précédente. 6. Divisez tous les indices par l’indice le plus petit 7. Multipliez au besoin tous les indices pour un petit nombre entier afin d’obtenir des entiers pour tous les indices. 8. Déterminez la formule moléculaire si on connaît la masse molaire du composé. 43 ÉTAPES 1-2-3 Déterminer la masse de chaque élément dans l’échantillon. m asse C m asse C = m asse C O 2 × M CO 2 12, 01 = 1, 649 • = 0, 450 gC 44, 01 m a sse 2 H 2, 02 m a sse H = m a sse H 2 O × = 0, 675 × = 0, 0757 gH M 1 8, 0 2 H 2O m a sse O = 1,1 2 5 g − 0 , 4 5 0 − 0 , 0 7 5 7 = 0 , 5 9 9 g ÉTAPE #4 (Conversion en mol) mol C = 0, 03747 mol C 12, 01g mol H nH = 0, 0757 g H × = 0, 07495mol H 1, 01g mol O nO = 0, 599 g O × = 0, 03744mol O 16, 00 g nC = 0, 450 g C × ÉTAPE #5 C0,03747 H 0,07495O0,03744 ÉTAPE #6 C1 H 2O1 ÉTAPE #7 Coefficients entiers. Ne pas faire. ÉTAPE #8 n= M expérimentale M formuleempirique = 180 =6 30, 03 n=6 Donc la formule moléculaire = formule empirique ×6 = C6H12O6 Aide %m / m (C ) = mC 12, 01g = × 100 = 27, 29% M CO2 44, 01g / mol %m / m ( H ) = m2 H 2, 02 g = × 100 = 11, 21% M H 2O 18, 02 g / mol 44 Calculs en milieux gazeux La pression 1 Pascal = Newton force = 2 m surface Pa = kPa (kilopascals) Ex : Baromètre Calcul de conversion 757,2 ± 0,1 mmHg 757, 2 mmHg ×101,325kPa = 100,95 kPa 760 mmHg Conversion I.A. 0,1 757, 2 ×100,95 = ±0, 01 DONC 100,95 ± 0,01 kPa Conditions TPN ? Température et Pression Normale Température = 0°C ou 273,15 K et une pression de 101,325 kPa TPAN (Température et pression ambiante normale) Température = 25°C ou 298,15 K et une pression de 101,325 kPa 45 La loi des gaz parfaits R = constante des gaz R= 8,314kPai L 0, 08206 Liatm = K imol K imol RÉARRANGEMENTS POSSIBLES PV = Impacts sur volume d’un gaz (Variation d’une variable) V= m RT M m = masse du gaz (g) M = masse molaire (g/mole) nRT directemen t proportion nel = P inversemen t proportion nel mRT ρ RT = PV P PM 2) ρ = = masse volumique RT 1) M = Loi de Boyle-Mariotte (VP) Loi de Charles (VT) Loi d’Avogadro (Vn) P1V1 = P2V2 V1 V2 = T1 T2 V1 V2 = n1 n2 A une pression constante et pour une qté donnée de gaz, le volume est proportionnel à sa température Des volumes égaux de gaz différents à la même température et pression ont le même nombre de moles A température constante et pour une qté donnée de gaz, le produit P•V est constant P↑ V ↓ 46 Exercices où conditions 1 ≠ conditions 2 (Si n = constant) PV PV PV PV 1 1 = 2 2 devient 1 1 = 2 2 n1 RT1 n2 RT2 T1 T2 Évolution de la pression avec l’altitude. Pourquoi a-t-on de la difficulté à respirer en altitude? Pourtant, la [O2] est toujours de 21% et celle de [N2] de 78% Moins de pression, moins de molécules de O2(g) Pression Altitude (atm) Avion 0,6 Mont Bellevue 0,9 Niveau du sol 1,0 Plongeur à 10 mètre de 2,0 profondeur Loi de Dalton (Loi des pressions partielles) Ptotale = Somme des Ppartielles de chacun des gaz Ptotale = PA + PB + PC + PD + …………… Ex : 756,3 mmHg Composition de l’atmosphère Pressions partielles 78% N2 PA = PN 2 = Patm × proportionN 2 = 756, 3 × 0, 78 = 589, 91 mmHg 21% O2 PB = PO2 = 756, 3 × 0, 21 = 158,82 mmHg 1% Ar PC = PO2 = 756, 3 × 0, 01 = 7, 56 mmH Ptot = PA + PB + PC = 589,91 + 158,82 + 7, 56 = 756, 3 47 Problèmes sur les gaz Problème #1 Plongée sous-marine Danger #1 : Poumons Conditions #2 : (A LA SURFACE = 0 mètre) PV PV 1 1 = 2 2 T1 T2 12,5L V2=_________ P2 = 100 kPa Température constante. Donc PV 1 1 = PV 2 2 V2 = et 250kPa • 5 L PV 1 1 = = 12,5 L P2 100kPa risque d’«éclatement» des poumons ☺ Conditions #1 : (45 mètres de profondeur) V1 (poumons) = 5 litres P1=250 kPa Danger #2 : « Ivresse des profondeurs » Pgaz=kc c = [N2]sang α P k Donc la concentration dans le sang est proportionnelle à la pression Plus le temps de plongée est ↑ et plus la pression est ↑, plus la [N2]sang ↑. Donc, sensation d’euphorie, état d’ébriété. Danger #3 : Embolie gazeuse « Effet Pepsi » En ouvrant une canette de boisson gazeuse, la pression à l’intérieur chute rapidement pour devenir égale à la Patm et il y a formation de bulles. CO2(aq) → CO2(g) ↑ dégagement de bulles Lors d’une plongée, il y a accumulation des gaz de l’atmosphère (N2, O2, Ar, CO2, etc) dans le sang. Suite à une remontée rapide (sans paliers de décompression), la pression augmente rapidement et des bulles se formeront. Cerveau (Pas bon). Surtout les articulations. Accident => Chambre hyperbare Expliquer comment effectuer une remontée par palier de décompression. Prendre l’avion après une plongée, quels sont les risques ? 48 Problème #2 a) Une personne consomme environ 400 grammes d’oxygène (O2(g)) pour les différentes réactions biochimiques du corps humain par jour. Quel volume de O2(g) cette personne doit-elle consommer à TPAN par jour? (Température Pression Ambiante Normale). T= 25°C M O2 = 32, 00 g VO2 = nRT = P nbr moles = mole 400 g = 12,50moles O2 où T= 298,15K 32, 00 g mole 8,314kPai L × 298,15K K imole = 305,8 litres jour 101,325kPa 12,50moles × b) Cette personne passe 24 heures à 1500 mètres d’altitude où la pression atmosphérique est de 425 mmHg et la température moyenne de 5°C. La consommation (Litres O2(g) / journée) va-t-elle changer à la hausse ou à la baisse? Calculer la nouvelle consommation. A la hausse. PV 1 1 = PV 2 2 P1= 101,325 kPa P2= 56,662 kPa V1= 305,8 L V2=______L T1=298,15 K T2= 278,15 K 425 × 101,325 = 56, 662kPa 760 P2= V2 = PVT 101,325kPa × 305,8L × 278,15K 1 1 2 = = 510,2 L jour T1P2 298,15K × 56,662kPa La consommation a augmenté. 49 Module 2 – Structure de l’atome et propriétés périodiques des éléments - Tro (Chapitres 3 et 4) Chapitre 3 – Conception moderne de l’atome et mécanique quantique 3.2 3.3 3.4 3.5 3.6 Nature de la lumière et modèle de Bohr Mécanique quantique et atome : au-delà du modèle de Bohr Équation de Schrödinger : une vision quantique de l’atome Niveaux et sous-niveaux d’énergie Nombres quantiques Numéros suggérés – Exercices de fin de chapitre Sections Numéros suggérés 3.2 # 15-16-18-19-21-23-26-31-35-36 3.3 # 39-41 3.4 et 3.5 3.6 Récapitulatifs, défis et conceptuels # 47-48-49 # 51-52-53-54-57-58 # 59-60-61-64-68-72-83 50 Questionnaire (vidéo Chimie quantique) #1 Quelle technique d’identification chimique puissante a été découverte vers 1860 ? Analyse spectrale (spectroscopie) #2 Qui a découvert la radioactivité ? Henri Becquerel et le couple Pierre & Marie Curie #3 Quelle hypothèse a émise Planck afin de résoudre la nature du rayonnement émis par un corps chauffé ? Que la chaleur est émise par petits paquets d’énergie (quantas) #4 Donner un synonyme de la physique de l’infiniment petit. Physique Quantique / chimie quantique #5 Quel modèle de la structure atomique était privilégié avant l’expérience de Rutherford ? Modèle du Plum-pudding de Thompson. Pâte positive et raisins négatifs. #6 Pourquoi les électrons ne s’écrasent-ils pas sur le noyau ? La double nature de l’électron (onde et particule) lui permet de rester en orbite et confère à l’atome sa stabilité. #7 Pourquoi Einstein n’a pas participé au développement de chimie quantique ? Il n’aimait pas l’aspect non déterministe / approximatif de la chimie quantique. Dieu ne joue pas aux dés. 51 Aperçu historique : Année Scientifique Découvertes / travaux Rydberg Équation définissant les raies spectrales de l’hydrogène Planck Émission des corps noirs (Catastrophe dans l’UV) Naissance de la théorie quantique 1905 Einstein L’effet photoélectrique 1911 Rutherford Modèle nucléaire de l’atome 1913 Bohr Modèle atomique 1924 De Broglie Aspect ondulatoire des particules 1926 Schrödinger Fonctions d’onde de l’électron 1927 Heisenberg Principe d’incertitude 1900 Thomson et la découverte de l’électron (Fin des années 1800) - Rayons cathodiques => électrons Émission à l’électrode chargée négativement (Cathode) Déplacement vers l’électrode chargée positivement (Anode) Rayons deviennent visibles lorsque collision avec matériau fluorescent – émission de lumière 52 Rutherford et le modèle nucléaire de l’atome Radioactivité – Becquerel et Curie (Particules α, β et γ) Rutherford a utilisé des particules α (alpha – les plus massives et chargées positivement) - Feuille d’or - 1 particule sur 20 000 revenait vers la source Conclusions : - La majeure partie de la masse de l’atome et toute sa charge positive sont contenues dans un noyau de petite dimension. - La majeure partie du volume de l’atome est un espace vide, dans lequel gravitent de minuscules électrons chargés négativement. - L’atome est électriquement neutre. Il y a autant d’électrons de charge négative que de protons de charge positive. James Chadwick – Démonstration de la présence de neutrons (Particules neutres) au sein du noyau. 53 Nature ondulatoire de la lumière Lumière => rayonnement électromagnétique => champs électrique et magnétique oscillants Vitesse dans le vide : 2,998 × 108 m/s Comparatif : Vitesse du son : 340 m/s Description d’une onde électromagnétique - Amplitude - Longueur d’onde (λ) Lambda minuscule - Fréquence (ν) nu A λ λ 2 = Amplitude = Longueur d’onde = Distance entre deux (2) sommets (2 creux) = Distance entre deux (2) nœuds nbr d ' événements nbr d ' ondes complètes = sec sec ν(nu) = fréquence = Hertz (Hz) = sec-1 = c = Vitesse de toute radiation dans le vide = 2,998 × 108 m/s c = λ •ν 54 Spectre électromagnétique (p-100) Règles générales (Énergie des radiations) Plus ν (fréquence) ↑, plus les radiations sont énergétiques Plus λ (longueur d’onde) ↓, plus les radiations sont énergétiques Ordre croissant de longueur d’onde (et d’énergie) Bleu-violet(430nm) Jaune (600 nm) orangé (670 nm) 55 Exercice : Calculer λ pour la station 102,7 Mégahertz. λ FM (1-100 m) AM (100-1000m) ν=102,7 X106 sec-1 λ= c ν = 2,998 ×108 m s = 2,92m 1, 027 ×10 sec −1 8 Perception de la couleur par l’œil humain. - Cellules photosensibles permettant de détecter trois couleurs BLEU, VERT et ROUGE. Lumière blanche => émission par le soleil ou une ampoule électrique => spectre continu dans le visible (750 nm) ROUGE – ORANGÉ – JAUNE – VERT- BLEU – INDIGO – VIOLET (400 nm) La lumière est DISPERSÉE par un prisme (arc en ciel) La vitesse de propagation des radiations dans un milieu autre que le vide dépend : 1. Milieu traversé (eau, verre, etc.) 2. Longueur d’onde de la radiation (λ) Chandail rouge • Absorption vert et bleu (cyan) • Lumière réfléchie (rouge) 56 Nature corpusculaire de la lumière Mécanique classique Mécanique quantique / chimie quantique Albert Einstein et Max Planck Dualité « onde-particule » de la lumière Nature ondulatoire – interférence et diffraction de la lumière Nature ondulatoire – interférence et diffraction de la lumière ET Nature corpusculaire – effet photoélectrique Effet photoélectrique (Einstein 1905) => démonstration de la nature corpusculaire de la lumière Définition : L’éjection d’électrons de nombreux métaux lorsqu’ils sont frappés par la lumière Principe de fonctionnement : On éclaire un métal. L’énergie est suffisante pour éjecter un électron. L’ampèremètre enregistre un courant (I) On constate que la lumière utilisée pour éjecter des électrons présente une fréquence seuil, au-dessous de laquelle aucun électron n’est éjecté, peu importe la durée ou l’intensité de l’éclairage. Notion de seuil de fréquence : (Ex : seuil de 400 nm) Radiation de 500 nm => Aucun effet peu importe l’intensité Radiation de 200 nm => Intensité du courant α Intensité de la radiation L’émission des électrons par le métal dépend du fait qu’un photon possède ou non l’énergie suffisante pour le déloger. 57 Rayonnement des corps noirs (1900 – Planck) Mécanique classique : Spectres continus et peut produire des longueurs d’onde illimitées Simple feu => Émission de rayonnement gamma mortel Hypothèse de Planck : Les corps noirs n’émettent pas leur énergie de manière continue mais plutôt sous forme de paquets et que la taille de ces paquets influe sur la longueur d’onde de la lumière émise. On chauffe un métal de 4 000K à 10 000K. Que se passe-t-il ? 4000K Rouge terne → Jaune → 10 000K Lumière blanche très brillante (Bleutée) Que prévoit la PHYSIQUE CLASSIQUE ? L’intensité des radiations ↑ lorsque les longueurs d’onde (λ) ↓ Expérimentalement, quelles sont les observations ? L’intensité des radiations chute jusqu’à un maximum dans l’UV. λmax ≈ 300 nm 58 Einstein propose que l’énergie lumineuse doit être émise par paquets. MODÈLE ONDE-CORPUSCULE La lumière est à la fois une onde qui se propage dans l’espace et une pluie de particules (photons). Nature « granuleuse » de la lumière. Paquet d’énergie => photon = quantum = ∆E =hν Théorie des quantas = pluriel de quantum. h = 6,626 × 10-34J•s (Constante de Planck) E photon = hc λ Si Iradiation ↑ Nbr de photons ↑ Exercice : Calculer l’énergie d’une mole de photons pour les deux radiations suivantes : a) UVB à 300 nm b) Visible rouge à 700 nm a) E photon = 6, 621×10 hc λ −19 = 6, 626 × 10−34 J i s × 2,998 × 108 m −9 300 × 10 m s = 6, 621× 10 −19 J photon J 6, 022 ×1023 photons × = 398, 7 kJ mol photons photon mol photons b) E photon = hcN A λ m photons • 6, 022 × 10 23 s mol photons = 170, 9 kJ −9 mol photons 700 × 10 m 6, 626 × 10 −34 J i s • 2, 998 × 108 = UVB est plus énergétique que le visible rouge 59 Modèle de Bohr Spectroscopie atomique : Étude du rayonnement électromagnétique absorbé et émis par les éléments Spectres d’émission : • Continue (Lumière blanche) • Discontinue (Série de lignes brillantes aux mêmes longueurs d’onde caractéristiques) Spectres d’absorption Équation de Rydberg 1 1 =R − 2 2 λ n n f i 1 où R (cte Rydberg) = 1,097 X 107 m-1 Ex : Calculer la longueur d’onde d’un électron quand un e- passe de n=3 à n=2. nf=2 et ni =3 Valeurs de référence =>TRO p-104 n=3 n=2 n=1 1 hν 1 1 =1,097 X107 m−1 2 − 2 λ 2 3 1 1 1 =1,097 X107 m−1 − = 1,5236 X106 λ 4 9 λ = 656,3nm 60 Modèle de Bohr • Les électrons se déplacent autour du noyau sur des orbites circulaires. • Ces orbites n’existent qu’à certaines distances fixes du noyau et l’énergie de chaque orbite est fixe ou quantifiée. H2(g) La molécule la plus simple à étudier 1 H 1,00794 1 p, 0 n, 1 e- n=1 état fondamental n>1 états excités Absorption d’énergie 1 à 4 (∆E positif) Relaxation de 4 à 2 (∆E négatif)=> Émission d’un rayonnement (Libération d’un photon) Énergie pour un électron 1 1 En (un e − ) = − RH 2 = −2,18 × 10−18 J 2 n n Énergie pour une mole d’électrons − RH N A n2 −2,179 × 10−18 J × 6, 022 × 1023 e − −1,312 × 106 J −1312kJ − En ( mol d ' e ) = = = 12 × mol d ' e − mol d ' e − mol d ' e − En ( mol d ' e − ) = Signe négatif : Énergie due à la force d’attraction noyau (+) et l’électron (-). Variation d’énergie associée à une absorption d’énergie ou une relaxation. ∆E = E finale − Einitiale 1 1 ∆E = RH 2 − 2 ni n f RH = 2,18 × 10-18 J ∆Eatome = −∆E photon Transitions d’énergie et rayonnement de l’hydrogène (p-106) 61 Exercice : Quelle est l’énergie dégagée par une transition d’une mole d’électrons du niveau 3 au niveau 1. Quelle est la longueur d’onde (λ) de la radiation? + ÉNERGÉTIQUE a) Option(1) ∆E = E f − Ei = En =1 − En =3 En =1 = −1312 kj mol d ' e − −1312 kj En =3 = Etransition mol d ' e − = −146 kj mol d ' e − 32 = (−1312) − (−146) = −1166 kj mol d ' e − Option(2) 1 1 1 1 ∆E = RH N A 2 − 2 = 1312 2 − 2 = kJ ni ni n f mol d ' e− n f 1 1 1 1 ∆E = 1312 2 − 2 = 1312 − = −1166 kJ mol d ' e− 3 1 9 1 - ÉNERGÉTIQUE Barreaux d’une échelle b) Radiation (λ)? E= hcN A λ donc −34 8m 23 hcN A 6, 626 ×10 J i s • 2,998 × 10 s × 6, 022 × 10 λ= = = 102, 6nm E 1166000 J Dans l’UV 62 Mécanique quantique (1924) • • Concept d’orbitales atomiques (OA) Notions de couches et de sous-couches électroniques Nature ondulatoire de l’électron => cœur de la mécanique/chimie quantique Diffraction électronique (1927) Relation de De Broglie : h λ= mv Nature ondulatoire Interférences Diffraction Patron d’interférence (p-110) • Série de lignes claires et foncées Diffraction des électrons 63 La nature ondulatoire des électrons explique que les électrons ne s’écrasent pas sur leur noyau comme le prédit la physique classique. ( ) L’électron se déplace comme une onde décrivant un cercle. Celui-ci possède une longueur d’onde définie λe− ( ) où la circonférence du cercle ne peut prendre que certaines valeurs multiples de λe− . Exercice : Calculer la longueur d’onde (en nm) associée à un électron se déplaçant à 40% de la vitesse de la lumière. me− = 0, 9109 X 10 −30 kg vitesse = 0, 4 × 2, 998 X 108 m = 1,1992 X 108 m s s kg im 2 h s λ= = = 6, 06 × 10−3 nm −30 8m mv 0, 9109 × 10 kg × 1,1992 × 10 s 6, 626 × 10−34 Principe d’incertitude d’Heisenberg Aucune expérience ne peut révéler simultanément le comportement ondulatoire et corpusculaire de l’électron. Dualité ONDE-PARTICULE ∆xm∆v ≥ h 4π Énoncé du principe => Il est impossible de connaître simultanément avec précision la position d’un électron et l’énergie qu’il possède s’il est décrit par une onde. La nature ondulatoire et la nature corpusculaire de l’électron sont des propriétés complémentaires. CONSÉQUENCES : • • Déterminer avec précision la position d’un électron => o Implique une grande incertitude sur sa vitesse (niveau énergétique). Évaluer avec une certaine précision l’énergie d’un électron => o Implique une probabilité de trouver l’électron dans un espace donné. Voir exemple (p-114) Monde en 2 D. Cercle/carré 64 Équation de Schrödinger r (position) p (moment cinétique) ψ (fonction d’onde) - S’inspire des idées de De Broglie (Nature ondulatoire de l’électron) Théorie actuellement acceptée puisqu’elle explique plusieurs faits expérimentaux. (Beaucoup plus que Bohr) Modèle non-déterministe Diagramme de distribution des probabilités Orbitale : diagramme de distribution ou fonction d’onde au carré ψ2 montrant où il est probable de trouver l’électron. Forme géométrique qui délimite le volume dans lequel il est le plus probable de trouver l’électron dans 90% du temps. Position de l’électron connu avec précision => L’énergie de l’électron connue avec moins de précision ET vice-versa Orbitales s Densité de probabilité = ψ2 = probabilité unité de volume Fonction de disctribution radiale probabilité ×volume de la couche r =fct dist radiale unité de volume Exemple : Orbitale 1s 65 Orbitales 2s-3s Orbitales p Orbitales d 66 Niveaux d’énergie Les électrons sont installés sur des couches électroniques de niveaux énergétiques (n). n=1, n=2, n=3, n=4, etc. n=1 n=2 n=3 (2 électrons) (8 électrons) (8 électrons) Électron de cœur : Électron qui occupe un niveau d’énergie principal complet. Électron de valence : Électron qui réagit quand une liaison chimique se forme. Chez les éléments des groupes principaux, les électrons de valence sont ceux du niveau d’énergie principal le plus élevé. Exemple : Cl avec Z=17 n=1 (2 électrons) n=2 (8 électrons) => Total 10 électrons de cœur n=3 (7 électrons de valence) Sous-niveaux d’énergie n=1 (Orbite 1s uniquement dégénérée= même énergie) n=2 (sous-couches de niveaux d’énergie différents) n= 3 (même phénomène) 67 Répartition des électrons par niveaux et sous niveaux d’énergie Nombres quantiques La fonction d’onde (Ψ) est caractérisée par quatre (4) nombres quantiques. Ce sont des entiers et ils sont la conséquence logique de la résolution des équations mathématiques. La distribution des probabilités de présence des électrons dans l’espace génère la forme d’une orbitale (90% de probabilité de présence des électrons dans une aire donnée). Les quatre (4) nombres quantiques : (caractéristiques aux fonctions d’ondes «orbitales» qui décrivent les électrons) Symbole Noms Significations Valeurs permises n principal Énergie des électrons (taille des orbitales) 1,2, 3,….. l secondaire Forme de l’orbitale 0, 1, 2, … (n-1) m magnétique Orientation de l’orbitale -l, …..-1,0,+1,…+l Sens de rotation des électrons s spin +1/2, -1/2 L’énergie associée à un électron dépend de n, l et m Analogie : n => Couche l => Sous-couche m => Nbr d’orbitale n= étage l= appartement m= pièce 68 Signification (nbr quantique secondaire) => (l) l Lettre (sous-couche) Définition Truc Valeurs de m possibles m=-l…0…+l Nbr d’e- 0 s sharp sphère 0 2 1 p principal poire -1,0,+1 6 2 d diffuse donut -2,-1,0,1,2 10 3 f fundamental fuckée -3,-2,-1,0,1,2,3 14 Signification (nbr quantique magnétique) => (m) L’orientation de l’orbitale dans l’espace 2p => 3d => l=1 l=2 (6e-) (10e-) m = -1,0,+1 m = -2. -1, 0, +1, +2 Bohr n=2 Schrödinger 2p n=2 2s donne 1s, 2s et 2p n=1 1s 69 Chapitre 4 – Propriétés de l’atome et modèle atomique moderne 4.1 4.2 4.3 4.4 4.5 Transmission du signal nerveux Configurations électroniques : placer les électrons dans les orbitales du modèle quantique Pouvoir de prédiction du modèle de la mécanique quantique Propriétés chimiques des éléments Propriétés physiques des éléments 4.6 Caractère métallique Numéros suggérés – Exercices de fin de chapitre Sections Numéros suggérés 4.2 # 2-3-6-9-10 4.3 # 12-14 4.4 # 17-18 4.5 # 20-21-22-26-27-28-30-31-33-35-38-39 Récapitulatifs, défis et conceptuels # 47-48-49-51 70 Introduction Les propriétés des éléments (atomes et leurs électrons) influencent les propriétés des substances macroscopiques. Configuration électronique des éléments On va installer les électrons dans les orbitales atomiques (OA) du modèle quantique. Résolution de l’équation de Schrödinger pour les atomes polyélectroniques. Plus complexe que l’hydrogène car interaction entre les électrons. Principe d’Aufbau : Ensemble de règles qui indiquent comment les électrons occupent les orbitales d’un atome. 1) Minimisation de l’énergie potentielle 2) Règle de Hund 3) Effets du spin de l’électron (Pauli) 1) Principe de minimisation de l’énergie potentielle Placer les électrons d’un atome polyélectronique sur les différents niveaux et sous-niveaux d’énergie => du plus stable au moins stable. Pour l’hydrogène (1 e-) Atomes polyélectroniques 4s, 4p, 4d, 4f => Orbitales dégénérées = même énergie 4s < 4p < 4p <4f => Orbitales avec des sous-niveaux d’énergie différents. 71 Pour déterminer l’ordre de remplissage des atomes, vous devez vous servir du tableau périodique. Le nombre de colonne dans un bloc correspond au nombre maximal d’électrons susceptibles d’occuper un sousniveau donné de ce bloc. Orbitales d : Nombre quantique principal = Numéro de la période moins 1. Orbitales f : Nombre quantique principal = Numéro de la période moins 2 Bloc s : 2 colonnes = 2 électrons Bloc p : 6 colonnes = 6 électrons Bloc d : 10 colonnes = 10 électrons Bloc f : 14 colonnes = 14 électrons Chlore (VIIA) donc 7 électrons de valence. Configuration électronique abrégée (périphérique) du chlore Configuration électronique complète du chlore [Ne] 3s23p5 2 2 6 2 5 1s 2s 2p 3s 3p 10 électrons de cœur et 7 électrons de valence 72 Configuration électroniques des éléments de transition (bloc d) Période 4 = 3d Période 5 = 4d Z=7 à Z=22 Z ≥ 23 L’orbitale 4s est de plus faible énergie que les orbitales 3d L’orbitale 4s et 3d sont très voisines Exemple : Palladium (Pd) Prévu : [Kr] 5s24d8 Réel : [Kr]4d10 IRRÉGULARITÉS (Groupe VIB et IB) Il y a une stabilisation additionnelle associée à un sous-niveau complètement ou à demi occupé. (d5 ou d10) Groupe 6B Exemple : Chrome (Cr) Prévu : [Ar] 4s23d4 Réel : [Ar] 4s13d5 Groupe 1B Exemple : Cuivre (Cu) Prévu : [Ar] 4s23d9 Réel : [Ar] 4s13d10 Lanthanides et actinides Beaucoup d’irrégularités - Orbitales 5d et 4f ont des niveaux d’énergie très similaires. - Absence de 5d1 ou 6d1 pour plusieurs éléments. 73 Période 1ère 2e 3e 4e 5e 6e 7e Configuration électronique 1s 2s 2p 3s 3p 4s 3d 4p 5s 4d 5p 6s 4f 5d 6 p 7s 5f 6d 7p Nbr d’e- 2 e- 8 e- 8 e- 18 e- 18 e- 32 e- 32 e- 2s 2p 3s 3p 4s 3d 4p 5s 4d 5p 6s 4f 5d 6p 7s 5f 6d 7p Période 1ère 2e 3e 4e 5e 6e 7e 2s 3s 4s 5s 6s 7s 4f 5f 3d 4d 5d 6d 2p 3p 4p 5p 6p 7p Nbr d’eHe Ne Ar Kr Xe Rn 2 e8 e8 e18 e18 e32 e32 e- Quelle est la configuration électronique du Rutherfordium [Rf] ?_______[Rn]5f146d27s2 (Configuration électronique abrégée) 74 2) Règle et Hund 3) Principe d’exclusion de Pauli Règle de Hund : Principe qui stipule que lorsqu’on remplit les orbitales dégénérées d’un même sous-niveau, les électrons les occupent d’abord seuls, avec des spins parallèles. Principe d’exclusion de Pauli : Principe selon lequel deux électrons dans une même orbitale doivent être de spins opposés. Exercice. a) Déterminez la configuration électronique abrégée des éléments suivants. b) Écrivez les cases quantiques c) Déterminez le nombre d’électrons non appariés. Configurations électroniques des ions ANIONS => On ajoute le nombre d’électrons selon la séquence habituelle de remplissage. Configuration électronique F : [He] 2s22p5 Configuration électronique F- : [He] 2s22p6 CATIONS => On enlève le nombre d’électrons … - Cations des groupes principaux (selon l’ordre inverse de remplissage) - Métaux de transition (des orbitales dont la valeur de n est la plus élevée en premier) Preuve expérimentale pour les métaux de transition. Étude des propriétés magnétiques. PARAMAGNÉTIQUE : État d’un atome ou d’un ion qui contient des électrons non appariés et qui, par conséquent, sont attirés par un champ magnétique externe. DIAMAGNÉTIQUE : État d’un atome ou d’un ion qui ne contient que des électrons appariés et qui, par conséquent, sont légèrement repoussé par un champ magnétique externe. Exemple : Zinc (Zn) IONISATION à Zn2+ [Ar] 4s23d10 Deux options : Option (1) Ordre inverse Option (2) Enlever e- OA avec n↑ [Ar] 4s23d8 => Paramagnétique [Ar] 3d10 => Diamagnétique Expérimentalement : Zn2+ = Diamagnétique 75 Pouvoir de prédiction du modèle de la mécanique quantique États d’oxydation des métaux de transition de la 4e et la 5e période. Électrons de valence : Électron qui réagit quand une liaison chimique se forme. - Groupes principaux : ceux du niveau d’énergie principal le plus élevé présent dans la dernière couche. Éléments de transition : électrons du niveau d’énergie principal le plus élevée et des électrons de la couche inférieure d selon l’état d’oxydation le plus élevé de l’élément. Électrons de cœur : Électron qui occupe un niveau principal complet ou un sous-niveau complet d ou f et qui ne réagissent pas lors de la formation d’une liaison chimique. Exemple : Germanium (Ge)= 32 électrons Exemple : Cobalt (Co) = 27 électrons avec état d’oxydation maximal de +3 Effet d’écran : Effet de répulsion d’un électron par les autres électrons dans les orbitales internes (effet d’écran total) ou dans les orbitales périphériques d’un sous-niveau inférieur (effet d’écran partiel) qui affaiblissent la charge nucléaire totale qui s’exerce sur un électron périphérique Zeff = Charge nucléaire effective = Z - σ Z= Charge nucléaire réelle σ= Effet d’écran exercé par les autres électrons 76 Attraction et répulsion entre des particules chargées => Force électrostatique (F) q1 et q2 => Charge (proportionnelle) et r => distance (Inversement proportionnelle) Loi de Coulomb : Propriétés chimiques des éléments Variation périodique selon le nombre d’électrons de valence. • Stabilité des gaz rares/inertes => Niveau quantique complétement rempli = Niveau d’énergie plus faible. • Éléments formant des ions avec des charges prédictibles. 77 Propriétés physiques des éléments A) B) C) D) E) Rayon atomique Énergie d’ionisation (I) Affinité électronique (Ae) Électronégativité Caractère métallique Définition des expressions suivantes : • Dans un groupe (de haut en bas) • Dans une période (gauche à droite) Rayon atomique - Non liant - Liant Ex : Kr(s) Ex : Br2 Rayon atomique : Terme désignant un ensemble de rayons liants moyens déterminés à partir de mesures effectuées sur un grand nombre d’éléments et de composés. Dans un groupe, le rayon atomique augmente dû à la variation de la taille des orbitales. Dans une période, le rayon atomique diminue à l’augmentation de la charge nucléaire effective (Zeff). Loi de Coulomb. Plus Zeff est importante, plus la force d’attraction entre un noyau et un électron est forte. Li (Zeff = +1) Be (Zeff = +2) Rayon atomique des ions. - Les cations sont beaucoup plus petits que leurs atomes correspondants. - Les anions sont beaucoup plus volumineux que leurs atomes correspondants. 78 B) Énergie d’ionisation (I) Énergie d’ionisation (I) : Énergie requise pour enlever un électron d’un atome ou d’un cation à l’état gazeux. I1 = Énergie de première ionisation. OXYDATION = Ionisation (perte d’e-) Mg(s) Mg+(g) [Ne]3s2 [Ne]3s1 Mg+(g) Mg2+(g) [Ne]3s1 [Ne] + 1 e- I1 = + 738 kJ/mole + 1 e- I2 = + 1451 kJ/mole Le 2e électron est plus difficile à enlever. (Charge de l’atome +1). Plus d’attraction du noyau. Mg2+(g) Mg3+(g) 1s22s22p6 1s22s22p5 + 1 e- I3 = + 7733 kJ/mole Arracher un électron de coeur est possible mais très coûteux. 79 Dans un groupe, l’énergie d’ionisation diminue puisque les électrons périphériques sont plus loin du noyau et moins bien retenus. Dans une période, l’énergie d’ionisation augmente puisque les électrons périphériques subissent une charge nucléaire plus forte et sont donc mieux retenus. À lire (Exceptions concernant les variations de l’énergie de première ionisation p-164 à 167) - Effet d’écran partiel - Apparition d’un doublet C) Affinité électronique (Ae) RÉDUCTION (gain d’électrons) Déf: Variation d’énergie accompagnant l’ajout d’un e- à un atome à l’état gazeux. F(g) + 1 e- F-(g) [He]2s22p5 [He]2s22p6 donc [Ne] Ceci est très favorisé. Donc très exothermique. Ae =-328 kJ/mole En général, l’énergie d’ionisation d’un élément est proportionnelle à son affinité électronique. (I) élevée (Difficulté à donner ses e-) Donc (Ae) élevée (très négative) (Accepte facilement des e-) Énergie d’affinité électronique (Eae) = Processus endothermique. F-(g) → F(g) + 1 e- Eae = +328 kJ/mol Dans un groupe, l’affinité électronique diminue de haut en bas. Dans une période, l’affinité électronique augmente. 80 D) L’électronégativité (χ) Électronégativité : Capacité d’un atome à attirer vers lui des électrons dans une liaison chimique. χ est proportionnelle à la charge nucléaire effective (Zeff) χ est inversement proportionnelle au volume atomique, 81 E) Caractère métallique Dans un groupe, le caractère métallique augmente. Dans une période, le caractère métallique diminue. 82 Module 3 – Liaisons chimiques, structures moléculaires et forces intermoléculaires - Tro (Chapitres 5-6-7) Chapitre 5 : Liaisons chimiques 5.1 5.2 5.3 5.4 5.5 5.6 Molécules contre le sida Former des liaisons Modèle de Lewis Liaison métallique et modèle de la mer d’électrons Liaison ionique et modèle du réseau Liaison covalente et modèle de Lewis 5.7 Liaison covalente et modèle quantique (Après les sections 6.1 à 6.3) Numéros suggérés – Exercices de fin de chapitre Sections Numéros suggérés 5.3 # 1-2-3 5.4 # 5-7-8 5.5 # 10-12-13-14-17 5.6 # 18-21-22-24-25-26-27-29 Récapitulatifs, défis et conceptuels # 45-48-49 83 Liaisons intramoléculaires et intermoléculaires intra (chapitre 5 => Liaisons chimiques) inter (chapitres 6 et 7 => Molécules et forces intermoléculaires) Dans la molécule Entre des molécules H H Ex : Na-Cl O H Entre 150 et 1100 kJ/mole H - + - + Max de 40-50 kJ/mole Les liaisons chimiques Substances métalliques - Métaux uniquement Mer d’électrons Substances ioniques - Métal + non-métal Réseau ionique Liaison de valence (Lewis) Substances covalentes - Non-métaux Orbitales moléculaire (Mécanique quantique) Types de liaisons => géométrie des molécules => propriétés physiques et chimiques des substances (MACRO) 94 éléments présents naturellement => diversité des substances possibles. Analogie : 26 lettres => une infinité de mots… Les liaisons chimiques se forment parce qu’elles abaissent l’énergie potentielle des atomes. Plus stable. - Les électrons de chaque atome exercent une répulsion sur les électrons de l’autre. Les électrons de l’un sont attirés par le noyau de l’autre. 84 Trois (3) catégories de liaisons Liaisons métalliques (Métaux) Délocalisation d’électrons Liaisons ioniques (Métal + nonmétal) Transfert d’électrons Liaisons covalentes (Non-métaux) Partage d’électrons Liaison métallique : Type de liaison qui s’établit dans les cristaux métalliques, dans lesquels des atomes de métaux cèdent leurs électrons dans une mer d’électrons délocalisés. - Métaux ont de faibles indices d’électronégativité Tous les atomes d’un réseau métallique partagent leurs électrons de valence Liaison ionique : Liaison chimique formée entre deux ions de charges opposées, généralement un cation d’un métal et un anion d’un non-métal, qui sont attirés l’un vers l’autre par des forces électrostatiques (Loi de Coulomb). Liaison covalente : Liaison chimique dans laquelle deux atomes partagent des électrons qui interagissent avec les noyaux des deux atomes, ce qui abaisse l’énergie potentielle de chacun grâce à des interactions électrostatiques. - Les non-métaux ont des indices d’électronégativité trop élevés. Les électrons sont partagés entre les deux noyaux. Ces électrons mis en commun maintiennent ensemble les atomes via cette liaison. 85 Modèle de Lewis (Notation): Modèle simple de la liaison chimique utilisant des diagrammes représentant les liaisons entre les atomes par des lignes ou des points. Dans cette théorie, les atomes se lient ensemble pour obtenir des octets stables (8 électrons de valence) à l’exception des atomes H et He qui ne peuvent contenir qu’un doublet. Le nombre d’électrons de valence est égal au numéro du groupe de l’élément. Sauf Hélium. Selon le modèle de Lewis (approche simple et pratique), on cherche à donner une configuration stable de 8 électrons de valence aux atomes via une liaison ionique ou covalente (Règle de l’octet). Attention (H et He) => Règle du doublet. Modèle de la mer d’électrons (LIAISON MÉTALLIQUE) Les métaux ont tendance à perdre leurs électrons dû à leur faible électronégativité. Dans une liaison métallique, les électrons de valence forment une mer d’électrons dans laquelle les atomes (sous forme de cations) baignent. Les cations sont maintenus ensemble par la force électrostatique exercée par la mer d’électrons. - Conducteurs d’électricité (Les électrons sont mobiles sous l’effet d’un potentiel électrique.) Conducteurs de chaleur Malléables (Martelés en feuilles) Ductiles (Étirés en fils) On peut modifier la forme des métaux sans rupture des liaisons puisque les cations peuvent glisser les uns sur les autres. Métaux des groupes principaux : - Métal du groupe 1 (un cation pour un électron) Métal du groupe 2 (un cation pour deux électrons) 86 Métaux de transition : - Les électrons de valence du dernier niveau (nsx) et un certain nombre d’électron de niveau (n-1)d selon le nombre d’oxydation maximal du métal. Exemple : (Aide-mémoire ou tableau p-148) - Titane (Ti) = 4 électrons de valence - Chrome (Cr) = 6 électrons de valence - Zinc (Zn) = 2 électrons de valence Température de fusion des métaux : - Plus les charges des cations sont élevées, plus leur cohésion est forte. - Pour les cations de charges similaires, plus le cation est gros, moins il attire fortement sa mer d’électrons. - Loi de Coulomb : Cation +1 Cation +2 Dans un groupe, le rayon atomique augmente ↑. Période 4 : Potassium (K+) Très mou Calcium (Ca2+) Un peu plus dur Chrome (Cr6+) Très dur Manganèse (Mn6+) Très dur Zinc (Zn2+) Relativement mou 87 Modèle du réseau ionique (LIAISON IONIQUE) Déplacement d’électrons de valence du métal au non-métal permettant aux ions résultants de former un réseau cristallin composé de cations et d’anions en alternance. Exercice : Réponse : Prédisez la formule du composé qui se forme entre le calcium et le chlore avec le modèle de Lewis. Propriétés des composés ioniques avec des liaisons ioniques (Transfert d’électrons) - Température de fusion et d’ébullition élevée. Tendance à ne pas conduire l’électricité sous forme solide. Tendance à conduire l’électricité quand ils sont dissous dans l’eau. H 2O NaCl(s) → NaCl(aq) →Na+(aq) + Cl-(aq) 88 0 Énergie de réseau ( ∆H réseau ) : Énergie associée à la formation d’un réseau cristallin à partir d’ions gazeux. réseau Processus exothermique. 0 Variation de ∆H réseau : Taille des ions 0 : Charge des ions Variation de ∆H réseau Plus les charges des ions ↑ , plus Eréseau ↑ . Enthalpie standard de formation ∆H 0f : Énergie associée à la formation d’une mole de composé à partir des éléments dans leur état le plus stable, dans les conditions normales. Exemple : Na(s) + ½ Cl2(g) → NaCl(s) ∆H f =-411 kJ/mol 89 Liaison covalente et modèle de Lewis Formation de la molécule d’eau (H2O) Doublet liant = un tiret ou lien = 2 électrons Doublet libre = électrons non liants Énergie de liaison (∆Hliaison) = Énergie de dissociation : Énergie requise pour rompre 1 mole de la liaison en phase gazeuse. - Plus la longueur de la liaison est courte, plus l’énergie de liaison est élevée - Plus le nombre d’électrons impliqués dans la liaison est important, plus l’énergie de la liaison est élevée. Le tableau 5.1 donne une énergie de liaison moyenne des énergies pour une liaison donnée dans un grand nombre de composé. 90 On peut estimer la variation d’enthalpie d’une réaction. ( ∆H rx ) Calcul du ∆HRn (Bris et formation des liaisons chimiques) Évaluer le ∆H de la réaction suivante : (Combustion du propane) CH3CH2CH3(g) H H H H C C C H H H + 5 O 5 O2(g) 3 CO2(g) O 3 + 4 H2O(g) O O C O H ∑ liens brisés ∑ liens formés (exo) 8 C − H => 8 • 414 = 3312kJ 2 C − C => 2 • 347 = 694kJ 6 C = 0 => 6 • 799 = 4794kJ 8 O − H => 8 • 464 = 3712kJ 5O = O => 5 • 498 = 2490kJ Total = 6496 kJ Total = 8506 kJ ∆Hréaction = 4 H H -8506 kJ ∑ liens brisés ∆H rx = 6496 − 8506 = −2010 kJ + ∑ liens formés mole Rx exothermique 91 Polarité des liaisons Le degré de polarité dans une liaison chimique dépend de la différence d’électronégativité ∆χ . Plus ∆χ ↑, plus la liaison est polaire. Dans HCl et HF, il y a un partage inégal significatif au niveau des électrons du doublet liant. On observe alors un moment dipolaire avec des charges partielles positive (δ+) et négative(δ-). NB. Les liaisons covalentes peu polaires se comportent comme des liaisons covalentes non polaires lorsqu’on analyse les propriétés des substances (Chapitre 6). 92 Moment dipolaire et % caractère ionique µ = qr µ = moment dipolaire : Mesure de la séparation des charges positive et négative dans une molécule q = moment dipolaire qui résulte de la séparation d’un proton et d’un électron = 1,6 × 10-19 C r = distance 1 Debye = 3,34×10-30 C•m % caractère ionique : rapport entre le moment dipolaire réel d’une liaison et le moment dipolaire qu’elle aurait si l’électron était complètement transféré d’un atome à l’eau, multiplié par 100%. 93 Cycle de Born-Haber (formation d’un composé ionique) PROBLÈME TYPE : Soit la réaction globale suivante : Li(s) + ½ F2(g) → LiF(s) Calculer ∆H associé à cette réaction. De plus, indiquer par des équations chimiques toutes les étapes impliquées lors de la formation du solide LiF(s). L'énergie de sublimation du lithium L’énergie de 1ère ionisation du lithium L’énergie de la 1ère affinité électronique du fluor L'énergie de la liaison F-F L’énergie de réseau (Li+(g) + F-(g) → LiF(s)) Étape 1 (ENDO) (+) + 159 kJ/mole + 520 kJ/mole - 328 kJ/mole + 159 kJ/mole - 1047 kJ/mole Étape 2 = Eréseau (EXO) (-) LiF(s) 94 Description des différentes étapes Nom de la réaction / transition Équations chimiques ∆H (kJ/mole) Endo / Exo Sublimation Li(s) → Li(g) + 159 ENDO I1 Li(g) → Li+(g) + 1e- +520 ENDO ∆Hétape ∆Hétape 1 (ENDO) = +430 kJ/mole Bris lien F-F Ae1 Eréseau ½ F2(g) → F(g) (1/2 • 159 kJ/mole) F(g) + 1e- → F-(g) + - Li (g) + F (g) → LiF(s) +79,5 ENDO -328 EXO -1047 EXO ∆Hétape 2 (EXO) = Eréseau =_-1047 kJ/mole Li(s) + ½ F2(g) → LiF(s) ∆Hrx = 430,5-1047 = -616,5 kJ/mole RX Exothermique 95 Chapitre 6 : Molécules et forces intermoléculaires 6.1 6.2 6.3 Agents édulcorants : le goût trompé par la forme moléculaire Structures de Lewis-Pauling Théorie RPEV : déterminer la géométrie des molécules 5.7 Liaison covalente et modèle quantique 6.4 6.5 Forme des molécules et polarité Forces intermoléculaires Numéros suggérés – Exercices de fin de chapitre Section Numéros suggérés 6.2 # 2-3-5-7-9-13 6.3 # 16-17-19-20-23-25-27-29 5.7 et problèmes récapitulatifs chapitre 5 # 31-33-34-35-37-38-39-41-42-52-53-55-56 6.4 # 30-31-33-35 6.5 # 36-38-39-40-42-45-46 Problèmes récapitulatifs chapitre 6 # 48-52-55-61-63-64-65-66-70-71 96 Questionnaire Chimie organique (2 et 3) Vidéo #2 Question #1 Qu’est-ce qu’une orbitale dans la théorie atomique des quantas (mécanique quantique)? Exemple 1s Une région en 3D où il y a 90% de probabilité de trouver une paire d’électrons. Chaque orbitale a un niveau d’énergie bien définie. L’orbitale 1s est sphérique et peut loger 2 électrons. Question #2 Soit le carbone (6 électrons), indiquer où les électrons devraient se retrouver selon la théorie des quantas. (1s,2s, 2p) 1s22s22p2 Question #3 Définir l’hybridation sp3. Quelles sont ces caractéristiques? Un mélange des orbitales 2s – 2px – 2py – 2pz. Un électron dans la 2s saute dans la 2p vide ce qui génère l’hybridation sp3. La géométrie associée à l’hybridation sp3 est un tétraèdre où l’angle entre chaque liaison est de 109,5° afin de minimiser la répulsion. Vidéo #3 Question #1 Définir l’hybridation sp2. Quelles sont ces caractéristiques? Un mélange des orbitales 2s – 2px – 2py Un électron dans la 2s saute dans la 2p vide ce qui génère l’hybridation sp2. L’autre électron dans la 2pz est disponible pour faire une liaisonπ. La géométrie associée à l’hybridation sp2 est triangulaire plane où l’angle entre chaque liaison est de 120° afin de minimiser la répulsion. Question #2 Définir les caractéristiques d’une liaison π. Quels électrons sont impliqués? Les électrons d’une liaison π se retrouve en haut et en bas d’un lien σ. Ils sont plus éloignés des noyaux et sont donc plus susceptibles de participer à une réaction que les électrons d’une liaison σ. Question #3 Pourquoi le benzène est-il si toxique (résistant à la dégradation dans l’environnement)? La mésomérie (alternance de liens simples-doubles) permet aux électrons π de se déplacer dans le cycle à 6 carbones. Ce déplacement d’électrons stabilise la structure du benzène en rendant ceux-ci moins réactifs, donc plus stables. 97 Structure de Lewis-Pauling (6.2) Charge formelle : Charge qu’aurait un atome dans une structure de Lewis si les atomes liés se partageaient tous les électrons liants. Un atome dans une structure de Lewis-Pauling « possède » tous les électrons des doublets libres et la moitié des électrons des doublets liants. La charge formelle permet de déterminer parmi plusieurs structures de Lewis acceptables (ex : deux structures avec tous les atomes qui respectent la règle de l’octet) laquelle est la plus stable. Exemple #1: H-F CF (H) = 0 CF (F) = 0 Structure de Lewis la plus stable : 1. Les charges formelles petites (ou nulles) sur des atomes individuels sont préférables à des grandes. 2. Lorsqu’on doit faire appel à une charge formelle, on attribue une charge formelle négative à l’atome le plus électronégatif. Exemple #2 : 1 •8 = 4 − 4 = 0 2 C = 4−0+ O1 = 6 − 2 + 1 • 4 = 6 − 6 = 0 2 O2 = 6 − 6 + O2 = 6 − 4 + 1 •8 = 4 − 4 = 0 2 1 • 4 = 6 − 6 = 0 2 O1 = 6 − 4 + C = 4−0+ 1 • 6 = 6 − 5 = +1 2 1 • 2 = 6 − 7 = −1 2 Quelle structure de Lewis est la plus stable? __A______ Pourquoi? Toutes les charges formelles sont égales à zéro. 98 Exemple #3 Ion cyanate (OCN-) Les structures A, B et C respectent l’octet. Structure la plus stable : A (moins et CF et CF (-1) sur l’atome le plus électronégatif) Écriture de la structure de Lewis-Pauling de composés moléculaires (6.3) - En général, les atomes du centre d’une molécule sont moins électronégatifs puisqu’ils ont tendance à s’entourer de plus de doublets d’électrons liants que les atomes terminaux. Les hydrogènes (H) sont toujours terminaux. (un doublet liant = 2 électrons = règle du doublet) Plusieurs atomes d’un même élément. Répartir de la façon la plus uniforme. 1. Écrivez la structure squelettique. 2. Déterminez le nombre total d’électrons de valence pour la structure. 3. Placez au moins un doublet liant entre chaque atome. Distribuez les électrons aux atomes terminaux pour attribuer l’octet et ensuite passer aux atomes du centre. 4. Si l’atome du centre n’a pas son octet, formez des liaisons multiples. Vérification - La somme des charges formelles doit être égale à la charge globale réelle de la molécule - Vous hésitez entre deux structures. Les charges formelles impliquées vous dicteront la structure à privilégier. RÉSUMÉ (Élaboration des structures de Lewis) - Sélectionner l’atome central. Souvent, il s’agit de l’atome le moins électronégatif. Déterminer le nombre total d’électrons périphériques. Tracer un lien simple entre chaque atome et l’atome central. Rendre « heureux » les atomes terminaux avec des doublets libres. Ajouter les e- restants (advenant le cas) sur l’atome central. Si l’atome central n’est pas « heureux », utiliser des liens multiples. Exemple 6.4 : NH4+ 99 EXCEPTIONS au modèle de Lewis-Pauling - Octets étendus - Octets incomplets - Espèces à nombre impair d’électrons OCTETS ÉTENDUS A partir de la 3e période, les atomes peuvent accepter plus de 8 électrons de valence. L’orbitale 3d est très près au niveau énergétique et il est possible de loger 2, 4 et même 6 électrons. Ces atomes peuvent donc accepter 10, 12 et même 14 électrons. Pour les éléments de la 4e période, on va utiliser l’orbitale 4d. Pour les éléments de la 2e période. Le nombre d’électrons est fixe à 8. (Exemples : N, O, F) AsF5 = 40 e- - 10 = 30- 30 =0 SF6 = 48-12=36 -36 = 0 As = 4e période avec 10 électrons de valence S = 3e période avec 12 électrons de valence Exemple concret de la stabilisation en utilisant l’octet étendu (Moins de charges formelles) H2SO4 = Acide sulfurique S avec 8 électrons de valence S avec 12 électrons de valence OCTETS INCOMPLETS (Bore et Aluminium) B et Al stable avec 6 électrons de valence plutôt que l’octet (8). Pourquoi? B avec 6 électrons de valence = CF à zéro B avec 8 électrons de valences = CF (+1) et (-1) 100 Extra… BF3 est un acide de Lewis. C’est un accepteur de doublet d’électrons. Flèche bleue : Formation d’une liaison covalente de coordinence. ESPÈCES À NOMBRE IMPAIR D’ÉLECTRONS - Radicaux libres Modèle de Lewis-Pauling n’est pas approprié pour ces situations (Théorie de OM = Orbitales Moléculaires) Peu de molécules de ce genre et très réactives Exemple : NO = monoxyde d’azote Ne respecte pas l’octet car N a 7 électrons de valence. RÉSONANCE Structures de résonance : Deux ou plusieurs structures de Lewis-Pauling séparées par une flèche bidirectionnelle pour indiquer que la structure réelle de la molécule est un intermédiaire entre elles. Hybride de résonance : Structure réelle d’une molécule qui est intermédiaire entre deux ou plusieurs structures de résonance. MOYENNE des structures. Exemple avec l’ozone (O3) Structures Hybride de résonance 101 Théorie RPEV (Répulsion des Paires d’Électrons de Valence) (6.3) La géométrie valide est celle dans laquelle les groupes d’électrons sont aussi éloignés que possible. A = Atome central X = Doublets liants E = Doublets d’e- libres Formule générale => A XaEb a+b = Nbr de voisins = Nbr de paires d’e- (liants et libres) GÉOMÉTRIE DES PAIRES D’ÉLECTRONS (Doublets liants et doublets d’e- libres) Nbr de paires Possibilités Géométrie Angles d’eFormule Structure en 3D électroniques impliqués (a + b) générale Nbr de voisins AXaEb 2 AX2 Linéaire 180° 3 AX3 AX2E Triangulaire 120° 4 AX4 AX3E AX2E2 Tétraèdre 109,5° 5 AX5 AX4E AX3E2 AX2E3 Bipyramide à base triangulaire 120° et 90° 6 AX6 AX5E AX4E2 Octaèdre 90° 102 Géométrie moléculaire : Disposition géométrique des atomes dans un molécule Nbr de voisins (a+b) Formule générale AXaEb 3 (sp2) 2 (sp) AX2 AX3 4 (sp3) AX2E AX4 AX3E AX2E2 Géométrie moléculair e ou coudée ou coudée Nbr de voisins (a+b) Formule générale AXaEb 5 (sp3d) AX5 AX4E 6 (sp3d2) AX3E2 AX2E3 AX6 AX5E AX4E2 Géométrie moléculair e ou balançoire 103 Exemples : GE : Géométrie électronique GM : Géométrie moléculaire - CH4 CO2 SO3 PCl5 SF6 GE et GM : tétraédrique GE et GM : linéaire GE et GM : Triangulaire plane GE et GM : Bipyramide à base triangulaire GE et GM : Bipyramide à base carrée Influence des doublets libres (p-242) Les doublets d’électrons libres prennent plus de place et affectent les angles impliqués dans la géométrie moléculaire (GM) GE et GM = tétraédrique GE = tétraédrique GM = pyramide à base triangulaire GE= tétraédrique GM= Coudée SF4 avec un doublet d’électrons libre. Le placer en position équatoriale. (p-244) Tableau résumé (p-247) EXEMPLES 6.8 et 6.9 (Prédire les géométries moléculaires) à la page 248 104 Prédire la forme des molécules plus volumineuses Exemple : Glycine 105 Liaison covalente et modèle quantique (5.7) Liaison de valence = Recouvrement d’orbitale Une liaison se forme par le recouvrement de deux orbitales à demi remplis et renferme alors deux électrons de valence avec des spins de signes opposés. Formation H2 - Orbitale 1s1 va réagir avec l’autre orbitale 1s1 et former une liaison d’une distance à laquelle l’énergie est le plus faible. Formation de H2S avec la théorie de la liaison de valence. Angle prévu : 90° Angle réel : 92° 106 HYBRIDATION DES OA- Orbitales Atomiques (p-206 à 218) Les orbitales dans une molécule ne sont pas nécessairement les mêmes que les orbitales dans un atome. Orbitale hybride : La densité de probabilité de présence est plus concentrée dans un lobe unidirectionnel = recouvrement plus grand. L’hybridation est « rentable » uniquement pour les atomes centraux puisqu’ils forment le plus de liaisons. Les atomes terminaux ne sont pas hybridés. Hybridation sp3 Géométrie tétraédrique à 109,5° Hybridation sp2 Géométrie triangulaire plane à 120° Hybridation sp Géométrie linéaire à 180° 107 Également : Hybridation sp3d Géométrie hexaédrique = bipyramide à base triangulaire Ex: AsF5 Hybridation sp3d2 Géométrie octaédrique – bipyramide à base carrée Ex : SF6 Nous déterminons le type d’hybridation avec le nombre de « groupes d’électrons ». Groupes d’électrons = une liaison (simple, double ou triple) ou des doublets d’électrons libres RÉSUMÉ (p-216) Nombre de voisins ou groupes d’électrons 2 3 4 5 6 Hybridation sp sp2 sp3 sp3d sp3d2 Types de liaisons (Recouvrement des Orbitales Atomiques OA) Liaison σ (sigma) Liaison formée par le recouvrement axial des orbitales de deux (2) atomes. Caractérisée par une plus grande densité électronique le long de l’axe reliant les deux (2) atomes. Liaison π (pi) Liaison formée par le recouvrement latéral (au-dessus et en bas de l’axe) des orbitales p de deux (2) atomes. Caractérisée par une plus grande densité électronique de part et d’autre de l’axe reliant les atomes. 108 Nbr d’e- Nbr de doublets liants Nbr de liens σ (sigma) Nbr de liens π (pi) simple 2 1 1 0 une sigma (σ) et une double PI (π) 4 2 1 1 une sigma (σ) et deux PI (π) 6 3 1 2 Nom une sigma (σ) triple Évolution de la longueur des liens (pm) Évolution de l’énergie des liens kJ mole Dans une liaison, TOUJOURS une (σ) sigma. Le reste sont des (π) pi. (Ex : Liaison triple =>1σ + 2 π) Représenter un schéma d’hybridation et de liaison (EXEMPLES 5.5 et 5.6 à la page 217) Exemple : Formaldéhyde H2CO (Liaison double) Exemple : Acétylène C2H2 (Liaison triple) Attention. La rotation est restreinte autour d’une liaison double. Voir exemple p-212 (cis/trans) 1,2dichloroéthane 109 Forme des molécules et polarité (6.4) HCl est une molécule polaire puisqu’elle a un moment dipolaire net δ+ = Charge partielle positive = densité électronique faible δ- = Charge partielle négative = densité électronique élevée (δ= delta minuscule) Molécule polyatomique : présence d’un moment dipolaire ne signifie pas nécessairement que la molécule est polaire. Si la géométrie moléculaire est telle que les moments dipolaires s’annulent, alors la molécule est non-polaire Exemple : CO2 (Molécule non-polaire) Exemple : H2O (Molécule polaire) La somme vectorielle des moments dipolaires donne le vecteur global. Attention… Les moments dipolaires où la ∆χ < 0,4 comme la liaison C-H sont considérés pour négligeable donc non-polaire dans l’évaluation de la polarité globale d’une molécule. H H C H H C C Exemple : propane (CH3CH2CH3) est une molécule non-polaire H H H H 110 Exercices : NH3 (Molécule polaire ou non-polaire) - Établir la structure de Lewis-Pauling Présence de liaisons polaire où ∆χ ≥ 0,4 Vecteur global Réponse : Molécule polaire Les molécules polaires sont attirées l’une à l’autres puisque les charges partielles s’attirent. Les molécules nonpolaires comme l’huile ne se mélangent pas avec les molécules polaires comme l’eau. ` MISCIBILITÉ : Capacité de se mélanger sans se séparer en deux phases. L’eau et le pentane ne sont pas miscibles puisque les forces de cohésion impliquées sont différentes. L’eau est très polaire et fait des interactions de dipôle-dipôle. Quant au pentane (non-polaire), il fait des interactions de dispersion. 111 Les forces intermoléculaires (6.5) Les propriétés des substances moléculaires s’expliquent par l’intensité des interactions entre les molécules (Interactions intermoléculaires). La liaison hydrogène est une force intermoléculaire particulièrement intense de type dipôle-dipôle. Loi de Coulomb et interactions intermoléculaires Les charges partielles (δ+ et δ-) (permanentes ou temporaires) présentes à la surface des molécules permettent aux molécules de s’accrocher les unes aux autres. Cette attraction est régie par la loi de Coulomb. Étant donné que les charges impliquées sont très faibles, les forces intermoléculaires sont beaucoup plus faibles que les autres types de liaison (métallique, covalente, ionique) De plus la distance entre chaque molécule est plus grande. Exemple : H2O Lien intramoléculaire O-H de 96 pm et liaisons intermoléculaires (ponts H) d’environ 200 pm 112 Forces de dispersion (London) (dipôle induit-dipôle induit) Force électrostatique qui s’exerce entre toutes les molécules et les atomes d’une substance à l’état condensé (s et l) et qui résulte des fluctuations dans la distribution électronique qui créent des charges partielles instantanées. Séparation éphémère des charges = dipôle instantanée génère dipôle induit. L’intensité des forces de dispersion dépend : - Taille du nuage électronique… Nombre d’électrons - Pour un nombre d’électrons égal, la forme linéaire ↑ les interactions de dispersion en ↑ les surfaces de contact Dans les molécules non-polaires, les interactions de dispersion sont le seul type d’interaction présent. Plus dispersion ↑, plus la température d’ébullition sera importante ↑. Taille du nuage électronique Forme pour la même masse molaire 113 Forces dipôle-dipôle (Keesom) Force électrostatique qui s’exerce entre des molécules possédant un dipôle permanent qui résulte d’une distribution inégale des électrons à l’intérieur des liaisons et d’une géométrie 3D asymétrique de la molécule Impliquées avec des molécules polaires. Les tfusion et tébullition des molécules polaires sont plus élevées que ceux des molécules de masse similaire. Formaldéhyde CH2O Forces de dipôle-dipôle ET dispersion Éthane CH3CH3 Forces de dispersion uniquement Moment dipolaire et point d’ébullition de différents composés de masse molaire similaire. Figure 6.12 Plus la polarité augmente (Debye), plus la température d’ébullition augmente. Liaison hydrogène (pont hydrogène) Force d’attraction dipôle-dipôle particulièrement efficace entre un hydrogène lié à F, O ou N et un de ces atomes très électronégatifs sur une molécule voisine. Pont H => Super force de dipôle-dipôle mais force inter… (2 à 5% de la force d’une liaison intramoléculaire) L’hydrogène lié à FON acquiert une charge partielle positive très importante (δ+). FON = présence d’une δ- avec des doublets d’e- libres. Éthanol (CH3CH2OH) LIQUIDE Forces de dipôle-dipôle (avec ponts H) ET dispersion Éther méthylique (CH3-O-CH3) GAZ Forces de dipôle-dipôle ET dispersion 114 L’eau a une température d’ébullition anormalement élevée de 100°C par un 10 électrons (peu de dispersion) puisque qu’elle peut faire un maximum de ponts H. Elle est donc liquide à la température normale. Exemple : CH4 – Méthane = gaz CH3OH = méthanol = liquide Force ion-dipôle Dissolution d’un composé ionique dans solvant polaire 2O Exemple : NaCl(s) H → Na+(aq) + Cl-(aq) 115 Chapitre 7 : Gaz, liquides et solides : forces intermoléculaires et substances 7.1 7.2 7.3 7.4 7.5 7.6 7.7 7.8 7.9 Gecko grimpeur et forces intermoléculaires Solides, liquides et gaz : une comparaison à l’échelle moléculaires Gaz Liquides : tension superficielle, viscosité et capillarité Liquides : vaporisation et pression de vapeur Solides L’eau, une substance extraordinaire Changements d’état Diagramme de phases Numéros suggérés – Exercices de fin de chapitre Section 7.3 7.4 et 7.5 Numéros suggérés # 3-4-6-7 # 9-10-11-12-13-14-16 7.6 # 20-21-24-25-26 7.7 # 27-28-30 7.8 et 7.9 Problèmes récapitulatifs et défis # 32-35-36-37-39 # 43-48-51-53 116 Introduction Liaisons intramoléculaires Liaisons intermoléculaires Chapitres 5 et 6 Forces importantes - Métallique (forces électrostatiques = attraction + et -) - Ionique (forces électrostatiques) - Covalente (partage d’orbitales) Section 6.5 Beaucoup plus faibles Assurent la cohésion des substances moléculaires - Dipôle-dipôle o Ponts H - Dispersion - Ion-dipôle L’intensité des forces intermoléculaires explique l’état (s, l, g) des substances aux conditions normales. Plus la température augmente, plus l’énergie thermique est importante. Plus les atomes et molécules sont animés d’un mouvement aléatoire. L’augmentation de la température diminue l’intensité des forces intermoléculaires et la matière à tendance à passer de l’état solide → liquide → gaz. La diminution de la température augmente l’intensité des forces intermoléculaires et la matière à tendance à passer de l’état gaz → liquide → solide. Solide et liquide (États condensés) - Présence de forces de cohésion (intermoléculaires) 1000 fois plus dense que les gaz (≈ 1g/mL) Difficilement compressibles car contact étroit entre les molécules Gaz - Forces de cohésion pratiquement inexistantes Masse volumique ≈ 1g/L Très compressibles car molécules très distantes 117 Changements d’états Processus endothermiques A + Chaleur → B fusion vaporisation / ébullition Solide → Liquide → Gaz ou diminution de la pression (↓ ↓P) Processus exothermiques A → B + Chaleur condensation congélation Gaz → Liquide → Solide ou augmentation de la pression (↑ ↑P) Vapeur d’eau (gaz) à 100°C Masse volumique : 0,59 g/L = 0,00059 g/mL Volume molaire : 30,5 L Eau (liquide) à 20°C Masse volumique : 0,998 g/mL Volume molaire : 18,0 mL Liberté de mouvement des molécules => adopte la forme de leurs contenants Glace (solide) à 0°C Masse volumique : 0,917 g/mL Volume molaire : 19,6 mL Positions fixes avec vibrations 118 Plupart des substances La masse volumique ↑ avec une ↓ de la température Exception (Eau) La masse volumique est maximale à 4°C. La glace à 0° est moins dense que l’eau à 4°C. L’eau, une substance extraordinaire (7.7) L’eau est indispensable à la vie - Transpiration (Refroidissement du corps) H2O(l) + ∆ → H2O(g) - Élimination des déchets corporels qui sont dissous dans l’eau Propriétés particulières - Température d’ébullition anormalement élevée (liquide aux conditions ambiantes) - Dissolution de nombreux composés polaires et ioniques. Même gaz non-polaires (O2, CO2 avec atomes électronégatifs) o Vie aquatique (Dioxygène dissous et CO2 pour la photosynthèse des algues) - Capacité calorifique massique exceptionnelle o Effet régulateur sur le climat. Condensation de l’eau le soir = libération d’énergie H2O(g)→ H2O(l)+ ∆ Géométrie moléculaire angulaire avec deux doublets d’électrons libres. FORTE POLARITÉ : ∆χ= O-H= 3,5-2,2 = 1,3 Forces intermoléculaires : (INTENSES) - Beaucoup de ponts H - Peu de dispersion car seulement 10 électrons En gelant, l’eau prend de l’expansion. Les liaisons hydrogène s’orientent avec des angles de 109,5° tétraédrique. La masse volumique diminue entre 4 et 0°C. - La glace (moins dense) flotte sur l’eau des lacs l’hiver. La glace provoque la rupture des membranes cellulaires des aliments dont le contenu en eau est élevé. 119 Les liquides : Tension surperficielle (γγ), viscosité (η η) et capillarité PLUS L’INTENSITÉ DES FORCES INTERMOLÉCULAIRES EST IMPORTANTE POUR UN LIQUIDE DONNÉE, plus la tension de surface et la viscosité sont importantes. 1) Tension de surface (γγ) : Énergie requise pour augmenter la surface d’un liquide d’une quantité unitaire. Forces de cohésion entre les molécules responsable de la tendance des liquides à rendre leur surface minimale. Sorte de pellicule : patineurs (insectes) sur l’eau. Mouche à la pêche. γ eau = 72,8 mJ m2 Il faut fournir 72,8 mJ de travail pour augmenter la surface d’un m2. Molécules à la surface : Moins stables puisque moins d’interactions. Molécules à l’intérieur : Plus stables car plus d’interactions. RÉSULTAT : Tendance à minimiser la surface. γ eau = 72,8 mJ m2 Intensité des forces intermoléculaires élevée => Tension ↑ • • Ponts H Dispersion (très faibles car 10 e-) γ benzène (C H ) = 28 6 6 mJ m2 Intensité des forces intermoléculaires faibles => Tension ↓ • Dispersion faible (42 e-) 120 2) Viscosité (η η) : Mesure de la résistance d’un liquide à l’écoulement Unité : cPoise - Impact de la température Ex : eau La viscosité varie énormément avec la température. Plus la température est élevée, plus l’agitation est importante et alors l’intensité des interactions intermoléculaires diminue. La viscosité diminue donc avec une ↑ de la température. A l’inverse, une diminution de la température est associée à une augmentation des forces intermoléculaires et de la viscosité. - Impact de la longueur de la chaîne Plus d’électrons si même groupements fonctionnels, donc plus de dispersion, donc plus de forces intermoléculaires = ↑ viscosité. - Impact de la forme moléculaire La viscosité augmente dans les molécules plus longues qui peuvent interagir sur une plus grande surface et possiblement s’entremêler. 3) Capillarité : Capacité d’un liquide à s’élever contre la gravité dans un tube mince sous l’effet des forces d’adhésion et de cohésion. COHÉSION : Attraction entre les molécules dans un liquide. Incite le liquide à s’étendre, à monter. ADHÉSION : Attraction entre les molécules du liquide et la surface du tube. Limite la surface du liquide. Lorsqu’on a un ménisque concave, la hauteur d’ascension (Force de gravité = ρgh) est égale aux forces de cohésion = TENSION SUPERFICIELLE. Eau ou sang (CONCAVE) Plupart des liquides Mercure (CONVEXE) Liaisons métalliques très fortes Très rare Adhésion > Cohésion Cohésion > Adhésion 121 Vaporisation et pression de vapeur Vaporisation : Transformation endothermique de l’état liquide à gazeux. Il faut rompre les interactions intermoléculaires qui retiennent les molécules à l’état liquide. Condensation : Transformation exothermique de l’état gazeux à liquide. De la chaleur est libérée puisqu’il y a formation d’interactions intermoléculaires. début ÉQUILIBRE Lien avec l’intensité des forces intermoléculaires A l’équilibre (DYNAMIQUE), la pression => Pvapeur Liquide ⇌ vapeur Vvaporisation = Vcondensation Plus la Pvap ↑ les forces inter sont faibles ↓ Plus la Pvap ↓ les forces inter sont élevées ↑ La vitesse de vaporisation s’accroît : - avec l’augmentation de la température - avec l’augmentation de l’aire de surface. 122 Liquides peu ou non volatils Ex : Eau, huile à moteur Liquides volatils Exemple : Acétone CH3COCH3 - Forces intermoléculaires faibles Pression vapeur élevée Se vaporise facilement - Forces intermoléculaires élevées Pression vapeur faible Se vaporise difficilement Température d’ébullition : température à laquelle la pression d’un liquide est égale à la pression externe. Tébullition de l’eau = de 100°C à 101,3 kPa. Température d’ébullition : (Ordre croissant des P.É.) = Ordre croissant de l’intensité des forces intermoléculaires Éther diéthylique = 35°C CH3CH2OCH2CH3 • Dipôle-dipôle faible • Dispersion 42 eÉthanol = 78°C CH3CH2OH • Dipôle-dipôle faible o Ponts H • Dispersion 34 eEau = 100°C H2O • Ponts H (beaucoup) 123 Les solides • Cristallins (Organisés selon un arrangement ordonné d’atomes ou de molécules) o Moléculaires (H2O) o Ioniques (NaCl) o Atomiques Gaz nobles (Xe) Métalliques (Au) Macromoléculaires (Quartz) P.F. Point de fusion P.F. faibles Liaisons faibles Forces intermoléculaires - - Solides moléculaires (DD, dispersion, ponts H) Solides atomiques du groupe des gaz nobles (dispersion) PF (eau) = 0°C PF (CO2) = -78°C PF (CS2) = -110°C PF (Ar) = -112°C PF. Variables Liaisons métalliques - Solides métalliques - PF (Fer) = 1809°C - PF (Hg) = -39°C Réseau cubique, hexagonal PF dépendent de la grosseur des cations, structure cristalline, densité mer d’électrons P.F. élevés Liaisons fortes Liaisons ioniques ou covalentes - Solides ioniques Macromoléculaires - PF( NaCl) = 801°C PF (Diamant)=3550°C PF(Quartz) = 1600°C 124 Quartz (SiO2) Macromoléculaires • Verre (SiO2 amorphe) Amorphes (Sans structure ordonnée importantes) - Fibres naturels o Cellulose, collagène, kératine Matières plastiques Caoutchoucs Colles Peintures Résines Changements d’états (7.8) GAZ A F B SOLIDE E C LIQUIDE D A : Sublimation B : Déposition C : Fusion D : Congélation E : Vaporisation F : Condensation 125 Ébullition et condensation En chauffante de l’eau, la température est constante à 100°C tant que de l’eau liquide est présente. La chaleur sert à briser les forces de cohésion. Fusion et congélation Fusion : fonte des solides et alors les cristaux du solide fusionnent en un liquide. La température est constante à 0°C lorsqu’on refroidit de l’eau puisque l’énergie thermique ↓ et les forces intermoléculaires ↑ et on transforme l’eau en glace. En chauffante de la glace, la température est constante à 0°C et l’énergie sert à transformer la glace en eau Sublimation et déposition Sublimation : Transition de l’état solide à gazeux. Déposition : Transition de l’état gazeux à solide. Bloc de glace à -10°C. La sublimation est possible. La masse du bloc de glace dans un congélateur diminue avec le temps. Plus de sublimation que de déposition. Courbe de chauffage de l’eau (p-300) 126 Diagrammes de phases : Représentation graphique de l’état d’une substance en fonction de la pression (sur l’axe des y) et de la température (sur l’axe des x). Courbe de sublimation = Transition solide-gaz Courbe de fusion = Transition solide-liquide Courbe de vaporisation = Transition liquide-gaz Point triple : Les trois états sont stables et en équilibre. 1/3 (s), 1/3 (l) et 1/3 (g) Point critique : La température et la pression au-dessus desquelles un fluide supercritique existe (Hybride entre l’état liquide et gazeux… Propriétés spéciales donc la dissolution de plusieurs composés organiques. Ex : CO2 supercritique pour l’extraction de la caféine) Diagramme de phases de l’eau Diagramme de phases du CO2 Transition A = Sublimation Transition B = Condensation Augmentation de la pression ↑ et diminution de la température↓ favorisent la phase la plus dense (SOLIDE). 127 Les gaz parfaits – Comportement idéal R = 8,314 L•kPa/mol•K R = 0,08206 L•atm/mol•K PV= nRT Théorie cinétique moléculaire 1- La taille des particules est négligeable. 2- L’énergie cinétique moyenne d’une particule est proportionnelle à la température. 3- La collision d’une particule avec un autre est complètement élastique (sans perte d’énergie). Gaz réels – Comportement non idéal Équation de Van der Waals 2 n P + a (V − nb ) = nRT V A) Influence du volume fini des particules à haute pression B) Influence des forces intermoléculaires ou des liaisons à faible température A) Volume des particules à haute pression. Le volume réel est plus élevé que prévu par PV=nRT. 128 Équation corrigée avec le volume des particules de gaz : V = nRT + nb P devient V − nb = nRT P B) Influence des forces intermoléculaires et des liaisons à faible température A faible température, les collisions se produisent avec moins d’énergie et des attractions sont possibles. La pression résultante est donc moins importante. nRT n P= − a V V 2 2 n nRT devient P − a = V V Exemple 7.2 Volume de 5,00 mol de H2(g) à 500 atm et 500K Volume avec la loi de gaz parfait : 0,410 L Volume avec l’équation de Van der Waals : 0,526 L À pression ↑, le volume des particules a un impact significatif sur le volume. 129 Module 4 – Stoechiométrie des réactions chimiques – Tro (Chapitre 9) Chapitre 9 : Stoechiométrie II : les réactions chimiques 9.1 9.2 9.3 9.4 9.5 9.6 Changements climatiques et combustion des combustibles fossiles Écrire et équilibrer des équations chimiques Stoechiométrie des réactions : quelle quantité de dioxyde de carbone? Réactif limitant, rendement théorique et pourcentage de rendement Stoechiométrie des réactions qui mettent en jeu des gaz Stoechiométrie de réactions particulières a) Réactions de dissociation en milieu aqueux b) Réactions de précipitation c) Réactions acide-base d) Réactions de dégagement gazeux e) Réactions d’oxydoréduction f) Réactions de combustion Numéros suggérés – Exercices de fin de chapitre Section Numéros suggérés 9.2 # 1-2-3-5-7-10 9.3 # 11-12-16-17 9.4 # 20-22-24-26 9.5 # 27-28-30-31-33 9.6 # 37-39-40-42-43-44-45-47-48 Récapitulatifs, défis # 50-51-52-55-59-60-63-69 130 Stoechiométrie de la réaction : Relation numérique entre la quantité de réactifs et de produits dans une équation équilibrée. Introduction Figure 9.2 [CO2] dans l’atmosphère au fil des années Figure 9.3 Température moyenne de la planète au fil des années 90% ↑ CO2 = Combustion des combustibles fossiles (Gaz nature, pétrole, charbon) Volcan 2,0 × 1011 kg de CO2 pour 1,8% (p-358) Réaction de combustion : Type de réaction dans laquelle une substance se combine avec l’oxygène pour former un ou plusieurs composés contenant de l’oxygène. - Analyse par combustion (Section 8.5 p-331) Réaction exothermique. Libère de la chaleur. Moteur automobile, chauffage édifices. Règles d’écriture des équations chimiques - - Souvent on indiquer l’état • (s) solide • (l) liquide • (aq) en solution aqueuse • (g) gaz Indiquer les coefficients stœchiométriques (Nbr entiers uniquement) Respecter la loi de la conservation de la matière (Même nbr d’atomes à gauche et à droite) Calculs stoechio A + B 100% → C Réactifs + D Produits ⇌ (Équilibre) Précipitation↓ (produit(s)) Dégagement (produit(g)) gazeux AgNO3(aq) + HCl(aq) → AgCl(s)↓ + H+(aq) + NO3-(aq) ↑ Mg(s) + 2 HCl(aq) → MgCl2(aq) + H2(g)↑ 131 Équilibrage d’équations ÉTAPES À SUIVRE (Méthode par tâtonnement) 1) Repérer formule la plus complexe + élément qui n’apparaît que dans un seul réactif ou un seul produit. 2) Assigner un coefficient pour la formule plus complexe. 3) Compléter. Méthode à la page 353 (Équilibrage d’équations) 1. Écrivez une équation non équilibrée en inscrivant les formules chimiques de chaque réactif et produits 2. Équilibrez les atomes présents dans les substances plus complexes en premier. 3. Équilibrez les atomes présents comme éléments libres de chaque côté de l’équation en dernier. 4. Si l’équation contient des coefficients fractionnaires, éliminez-les en multipliant toute l’équation par le dénominateur de la fraction. 5. Vérification __1_CH4(g) + __2_ O2(g) → _1_CO2(g) + __2_ H2O(g) Vérification: Réactifs - 1C 4H 4O Produits - 1C 4H 4O Exemple : (9.2) Écrivez l’équation équilibrée de la combustion du butane gazeux (C4H10), un combustible utilisé dans les réchauds portatifs et les grils, dans laquelle il se combine avec du dioxygène gazeux pour former du dioxyde de carbone gazeux et de l’eau à l’état gazeux. __2_ C4H10(g) + _13__ O2(g) → _8__ CO2(g) + _10__ H2O(g) Réactifs 8C 20 H 26 O Produits 8C 20 H 26 O Méthode à la page 355 (Équilibrage d’équations comportant des composés ioniques avec des ions polyatomiques) 1. Écrivez une équation non équilibrée en inscrivant les formules chimiques de chaque réactif et produit. 2. Équilibrez les ions métalliques (cations) en premier. 3. Équilibrez les ions non métalliques (anions). 4. Vérification Exemple : (9.3) Écrivez l’équation équilibrée de la réaction entre le chlorure de strontium aqueux et le phosphate de lithium aqueux pour former le phosphate de strontium solide et le chlorure de lithium aqueux. _3_SrCl2(aq) + _2_Li3PO4(aq) → _1_Sr3(PO4)2(s) + _6_LiCl(aq) Réactifs 3 Sr2+ 6 Li+ 2 PO436 Cl- Produits 3 Sr2+ 6 Li+ 2 PO436 Cl132 Stoechiométrie des réactions (9.3) Coefficients stœchiométriques : Quantités relatives en moles de chacune des substances qui prennent part à la réaction. Analogie (Faire une pizza) ___1__ croûte + ___0,5 tasse____ sauce tomate + __2 tasses____ fromage → __1_ pizza Relations stœchiométriques 1 croûte = 1 pizza 0,5 tasse sauce tomate = 1 pizza 2 tasses fromage = 1 pizza Exercice #1 Combien de pizzas peut-on faire avec 2,5 tasses de sauce tomate? Quantité sauce tomate × facteur stœchiométrique (Conversion) Facteur = Réponse : 2,5 tasses saucetomate × 1 pizza 0,5 tasse saucetomate 1 pizza = 5 pizzas 0,5 tasse saucetomate Exercice #2 Vous avez 4 croûtes, 12 tasses de fromages et 1,5 tasse de sauce tomate. Combien de pizzas peut-on préparer? Calcul avec croûte Calcul avec fromage Calcul avec sauce tomate 4 croûtes × 1 pizza = 4 pizzas 1croûte 12 tasses fromage × 1 pizza = 6 pizzas 2 tasses fromage 1,5 tasses saucetomate × 1 pizza = 3 pizzas 0,5 tasse saucetomate Réactif en excès Réactif en excès Réactif limitant Réactif limitant (Définition): Le réactif qui a la plus petite quantité stœchiométrique dans un mélange réactionnel et qui limite la quantité de produits formées dans une réaction chimique Réponse : 3 pizzas (Rendement théorique) SURPLUS. Il restera 1 croûte et 6 tasses de fromages Rendement théorique (Définition) : La plus grande quantité de produits qui peut être formée dans une réaction chimique basée sur la quantité de réactif limitant. Si on brûle une pizza, on obtient alors un rendement expérimental de 2 pizzas sur un rendement théorique de 3 pizzas. % rendement = rendement réel 2 pizzas × 100 = × 100 = 67% rendement théorique 3 pizzas 133 Calculs de stœchiométriques (SANS RÉACTIF LIMITANT) Exemples : Combustion de l’octane __2_C8H18(l) + ___25__O2(g) → __16__ CO2(g) + __18_H2O(g) Calculez la masse (en kg) de CO2 ajoutée à l’atmosphère par la combustion de 700 g d’essence (supposez de l’octane pur C8H18). Démarche : Exemples 9.4 et 9.5 TRIER Données : 700 g C8H18 Information recherchée : ____kg CO2 ÉTABLIER UNE STRATÉGIE FS C8H18 CO2 mC8 H18 → nC8 H18 → nCO2 → mCO2 M M *FS= Facteur stœchiométrique MCO2 = 44,01 g MC8H18 mol = 114,26 g mol 2 mol C8H18 = 16 mol CO2 1 kg = 1000 g RÉSOUDRE Une seule étape : 700g C8 H18 × 1mol C8 H18 16 mol CO2 44,01g 1kg × × × = 2,16kg 114,26 g 2 mol C8 H18 mol CO2 1000 g Plusieurs étapes : (Ne pas arrondir en cours de calculs) a) Calcul du nbr de mol d’octane C8H18 700 g C8 H18 × 1mol C8 H18 = 6,126 mol C8 H18 114, 26 g b) Calcul du nbr de mol de CO2 6,126 mol C8 H18 × 16 mol CO2 = 49,01mol CO2 2 mol C8 H18 c) Calcul de la masse de CO2 49,01mol CO2 × 44,01g 1kg × = 2,16kg mol CO2 1000 g VÉRIFICATION Logique. CO2 (Ajout O) 134 IDENTIFICATION DU RÉACTIF LIMITANT (p-362) Combustion du gaz naturel (Méthane CH4(g)) Réactif limitant (Définition): Le réactif qui a la plus petite quantité stœchiométrique dans un mélange réactionnel et qui limite la quantité de produits formées dans une réaction chimique __1_CH4(g) + __2_ O2(g) → _1_CO2(g) + __2_ H2O(g) Exercice: Mélange réactionnel avec 5 mol de CH4 et 8 mol de O2. On va calculer le rendement théorique de CO2 avec chaque réactif. Calcul CH4 Calcul O2 5 mol CH 4 • 8 mol O2 • 1mol CO2 = 5 mol CO2 1mol CH 4 Réactif en excès 1mol CO2 = 4 mol CO2 2 mol O2 Réactif limitant Réactif limitant : Dioxygène (O2) Autre façon de déterminer le réactif limitant Exemple : RATIO (Nbr de mol/coefficient) LE PLUS PETIT. Comparaison sur un même dénominateur. Quel est le réactif limitant si on a une (1) mole de C7H6O2 et 7 moles de O2 dans la réaction suivante ? __2__C7H6O2(s) + __15_O2(g) 1mole Ratio C7H6O2 = 1 = 0,5 2 _14_ CO2(g) + __6___H2O(g) 7 moles Ratio O2 = 7 = 0, 46 Donc Réactif Limitant (R.L.) 15 135 Calculs de stœchiométriques (AVEC RÉACTIF LIMITANT) et % de rendement Soit la réaction suivante : Fe2O3(s) + 3 CO(g) → 2 Fe(s) + 3 CO2(g) La réaction de 167 g de Fe2O3 avec 85,8 g de CO produit 72,3 g de Fe. Quel est le pourcentage de rendement? Démarche : Exemples 9.6 et 9.7 TRIER Données : 167 g Fe2O3, 85,8 g de CO et 72,3 g de Fe ÉTABLIER UNE STRATÉGIE - Déterminer le Réactif Limitant (RL) Déterminer le rendement théorique Déterminer le % rendement M Fe nRL × FS = nFe → mFe MFe2O3 = 159,70g / mol MCO = 28,01g / mol MFe = 55,85g / mol 1 mol Fe2O3 = 2 mol Fe 3 mol CO = 2 mol Fe RÉSOUDRE Identification du RL Nombre de mol de Fe généré avec Fe2O3 167 g Fe2O3 × 1mol Fe2O3 2 molFe × = 2,091mol Fe 159,70 g 1mol Fe2O3 Nombre de mol de Fe généré avec CO 85,8g CO × 1mol CO 2 molFe × = 2,042 mol Fe (RÉACTIF LIMITANT) 28,01 g 3 mol CO Calcul de la masse de Fe (Rendement théorique) 2,042 mol Fe × 55,85g = 114,1g Fe 1mol Fe % rendement = rendement réel 72, 3 g Fe × 100 = × 100 = 63, 4% rendement théorique 114,1g Fe VÉRIFICATION Logique. Même ordre de grandeur. 136 Calculs de stœchiométriques (SANS RÉACTIF LIMITANT) avec des gaz PV = nRT ou Volume molaire à TPN de 22,41 L/mol Autre façon de faire le calcul stœchiométrique. Calculs stœchiométriques (Étapes à suivre) Étape 1 : Écrire les formules et équilibrer l’équation Étape 2 : Convertir les quantités en moles ou millimoles Étape 3 : Déterminer le R.L. et calculer le nbr de moles de la substance recherchée Nbr moles réactif Réactif limitant (R.L.) = Ratio le plus petit Facteur stoechio Réactif totalement consommé au cours de la réaction => RÉACTIF LIMITANT => Limite la réaction Coefficient substance recherchée Mole X = mole R.L. X Coefficient substance de départ Étape 4 : Convertir dans les unités demandées. 137 Exercice-type : (Stoechio) L’alcool éthylique, C2H5OH (utilisé dans les boissons alcooliques), est obtenu par la fermentation du glucose (sucre) suivant la réaction : __1__C6H12O6(s) → _2__C2H5OH(l) + __2__CO2(g) A B C a) Combien de grammes d’alcool peut-on préparer à partir de 1000 grammes de glucose ? Étape 1 Étape 2 Moles glucose? MC6 H12O6( s ) = 180,18 g 1000g = 5,550moles glu cos e g 180,18 mole mole Étape 3 Glucose = R.L. Coefficientsubs tan ce recherchée Facteur = Coefficientsubs tan cededépart B 2 = = = 2 A 1 Moles éthanol = mole R.L. • facteur = 5,550 moles • 2 = 11,10 moles d’éthanol Étape 4 Méthanol = MC2H6O = 46,08 g 46, 08 g = 511, 49 g éthanol mole b) Vous obtenez expérimentalement 425 grammes. Quel est le % de rendement de votre production? 11,10 moles • mole exp 425 g %rendement = • 100 = • 100 = 83,1% théorique 511, 49 g c) Lors de cette fermentation de 1000 g de glucose, il y a dégagement de CO2(g). Quel volume de CO2(g) est libéré dans l’atmosphère à TPN? Étape 3 C 2 = 5,550 • = 11,10moles A 1 Moles CO2(g) = moles R.L. • Étape 4 Volume (L) 11,10 moles • 22,41 L/mole = 248,8 litres d) Compléter le tableau suivant : (A) C6H12O6(s) → (B) C2H5OH(l) + (C) 2 CO2(g) Masse (g) 1000 g __511,49 g Volume:_248,8 L Moles 5,550 11,10 11,10 138 Stoechiométrie de réactions particulières (p-370 section 9.6) a) Réactions de dissociation en milieu aqueux b) Réactions de précipitation c) Réactions acide-base d) Réactions de dégagement gazeux e) Réactions d’oxydoréduction f) Réactions de combustion Introduction au cours de chimie des solutions A) Réaction de dissociation en milieu aqueux Exemple : Dissolution de NaCl dans l’eau 2O NaCl(s) H → Na+(aq) + Cl-(aq) Formation d’interactions ion-dipôle en solution Équation moléculaire Équation qui montre les formules neutres complètes de chaque composé dans une réaction. Équation ionique complète Équation qui décrit individuellement tous les ions présents dans une réaction. Montre les espèces telles qu’elles sont présentes en solution. Équation ionique nette Équation qui montre seulement les espèces qui changent réellement dans une réaction. On n’indique pas les ions spectateurs EXEMPLE Équation moléculaire Équation ionique complète Équation ionique nette Pb(NO3)2(aq) + 2 KCl(aq) → PbCl2(s) + 2 KNO3(aq) Pb2+(aq) + 2 NO3-(aq) + 2 K+(aq) + 2 Cl-(aq) → PbCl2(s) + 2 K+(aq) + 2 NO3-(aq) Ions spectateurs: (ROUGE) - NO3- K+ Pb2+(aq) + 2 Cl-(aq) → PbCl2(s)↓ 139 B) Réaction de précipitation Réaction de précipitation (Définition) : Réaction au cours de laquelle un produit insoluble se forme quand on mélange deux solutions. Exemple : Eau dure (présence Ca2+ et Mg2+). Ceux-ci vont réagir avec le savon pour former un dépôt gris. Ces ions vont diminuer l’efficacité du savon. On va donc faire précipiter ces ions (Ca2+ et Mg2+) en ajoutant de carbonate de sodium (Na2CO3) Réaction de dissolution Na2CO3(s) → 2 Na+(aq) + CO32-(aq) Réactions de précipitation CO32-(aq) + Ca2+(aq) → CaCO3(s) CO32-(aq) + Mg2+(aq) → MgCO3(s) ÉTAPE #1. Il faut déterminer si les composés sont solubles ou insolubles dans l’eau. Règles de solubilité des composés ioniques dans l’eau (T9.1) Solubilité Composés comportant les dans l’eau ions suivants Solubles Li+, Na+, K+ et NH4+ Aucune NO3- et CH3COO- Aucune Cl-, Br- et I- Insolubles lorsque ces ions s’associent avec Ag+, Hg22+ ou Pb2+. Insolubles lorsque cet ion s’associe avec Ca2+, Sr2+, Ba2+, Ag+ ou Pb2+. Solubles lorsque ces ions s’associent avec Li+, Na+, K+, NH4+, Ca2+, Sr2+ ou Ba2+. SO42Insolubles Exceptions OH- et S2CO32- et PO43- Solubles lorsque ces ions s’associent avec Li+, Na+, K+ ou NH4+. Prédisez si chaque composé est soluble ou insoluble. a) NiS b) Mg3(PO4)2 c) Li2CO3 Insoluble (Sulfures solubles uniquement avec certains cations) Insoluble (Phosphates solubles uniquement avec certains cations) Soluble (Carbonates solubles avec lithium) 140 Réactions de précipitations (Oui ou Non) Exercice #1 KI(aq) + NaCl(aq) → Produits possibles : KCl (Soluble) NaI (Soluble) Pas de réaction KI(aq) + NaCl(aq) → AUCUNE RÉACTION Exercice #2 2 KI(aq) + Pb(NO3)2(aq) → Produits possibles : PbI2 (Insoluble) KNO3 (Soluble) PRÉCIPITATION (a-moléculaire b-ionique complète c-ionique nette) a) 2 KI(aq) + Pb(NO3)2(aq) → PbI2(s) + 2 KNO3(aq) b) 2 K+(aq) + 2 I-(aq) + Pb2+(aq) + 2 NO3-(aq) → PbI2(s) + 2 K+(aq) + 2 NO3-(aq) c) 2 I-(aq) + Pb2+(aq) → PbI2(s) 141 C) Réactions acide-base Réaction acide-base ou neutralisation: Réaction dans laquelle un acide réagit avec une base et les deux se neutralisent mutuellement. Acide : Substance qui produit des ions H+ en solution aqueuse Base : Substance qui produit des ions OH- en solution aqueuse Quelques acides et bases communs (T9.2) Nom de l’acide Formule Nom de la base Formule Acide chlorhydrique HCl Hydroxyde de sodium NaOH Acide bromhydrique HBr Hydroxyde de lithium LiOH Acide iodhydrique HI Hydroxyde de potassium KOH Acide nitrique HNO3 Hydroxyde de magnésium Mg(OH)2 Acide sulfurique H2SO4 Hydroxyde de calcium Ca(OH)2 Acide perchlorique HClO4 Hydroxyde de baryum Ba(OH)2 Acide acétique (faible) CH3COOH Ammoniac (faible) NH3 Acide fluorhydrique (faible) HF Acide + Base → Eau + Sel Exemple : (Rx entre l’acide iodhydrique et l’hydroxyde de baryum) a- Moléculaire b- Ionique complète c- Ionique nette a) 2HI(aq) + Acide Ba(OH)2(aq) → 2 H2O(l) + BaI2(aq) Base Eau Sel b) 2 H+(aq)+ 2 I-(aq) + Ba2+(aq) + 2 OH-(aq) → 2 H2O(l) + Ba2+(aq) + 2 I-(aq) c) 2 H+(aq)+ 2 OH-(aq) → 2 H2O(l) Les réactions acidobasiques ont la même équation ionique nette. 142 D) Réactions de dégagement gazeux Définition : Réaction qui forme un gaz quand on mélange deux solutions et qui s’accompagne d’effervescence. Composés qui subissent des réactions de dégagement gazeux (T9.3) Composés Sulfures (S2-) Carbonates (CO32-) Bicarbonates (HCO3-) Sulfites (SO32-) Bisulfites (HSO3-) Ammonium (NH4+) Produit intermédiaire Gaz dégagé Aucun H2S H2CO3 CO2 H2SO3 SO2 NH4OH NH3 Exemples Production d’un gaz directement (Sulfures) Sulfures 2 HCl(aq) + 2 K2S(aq) → H2S(g) + 2 KCl(aq) Production d’un gaz en passant par un produit intermédaire (Les autres) Carbonates et bicarbonates 2 HCl(aq) + 2 K2CO3(aq) → H2CO3(aq) + 2 KCl(aq) • H2CO3(aq) → H2O(l) + CO2(g) Sulfites et bisulfites 2 HCl(aq) + K2SO3(aq) → H2SO3(aq) + 2 KCl(aq) • H2SO3(aq) → H2O(l) + SO2(g) Ammonium NH4Cl(aq) + KOH(aq) → NH4OH(aq) + KCl(aq) • NH4OH(aq) → H2O(l) + NH3(g) Bicarbonate de sodium + vinaigre → FORMATION DE CO2 (Réaction du volcan) NaHCO3(aq) + CH3COOH(aq) → H2CO3(aq) → H2O(l) + CO2(g)↑ Base Acide Réaction acidobasique et de dégagement gazeux. 143 E) Réactions d’oxydoréduction Réactions d’oxydoréduction : Réaction au cours de laquelle des électrons sont transférés d’un réactif à l’autre et les états d’oxydation de certains atomes sont changés. Exemple de réactions rédox (réduction-oxydation) Rouille du fer Combustion - Deux ½ réactions simultanées. (TRANSFERT D’ÉLECTRONS) Oxydation - Réduction Perte d’électrons Nombre d’oxydation augmente Agent réducteur - Gain d’électrons Nombre d’oxydation diminue Agent oxydant Exercice #1 : Attribuez un état d’oxydation à chaque atome dans chaque espèce. Consulter : Règles d’attribution des états d’oxydations (T9.4) (Dernière page du document) SO42- O = -2 S = +6 Cl2 Cl = 0 Somme = +6 + (4-2)=2- Exercice #2 Déterminez si chaque réaction est une réaction d’oxydoréduction. Si la réaction est une réaction d’oxydoréduction, identifiez quel élément est oxydé et lequel est réduit. a) 4 Al(s) + 3 O2(g) → 2 Al2O3(s) Avant - Al0 - O0 Après - Al+3 O-2 Oui, il s’agit d’une réaction d’oxydoréduction puisque les états d’oxydation de certains ou de tous les atomes varient en passant des réactifs aux produits. C’est également une réaction de combustion. Al est oxydé. Il est un agent réducteur O2 est réduit. Il est un agent oxydant b) CaO(s) + CO2(g) → CaCO3(s) Avant +2 - Ca - O-2 - C+4 Il ne s’agit pas d’une réaction d’oxydoréduction Après - +2 Ca O-2 C+4 144 F) Réactions de combustion Définition : Type de réaction dans laquelle une substance se combine avec l’oxygène pour former un ou plusieurs composés contenant de l’oxygène. Les réactions de combustion sont des réactions d’oxydoréduction. Exemples : a) Électrolyse de l’eau 2 H2(g) + O2(g) → 2 H2O(g) Avant - 0 H O0 Après - + H O-2 b) Combustion du gaz naturel (CH4) CH4(g) + 2 O2(g) → CO2(g) + 2 H2O(g) Avant - C+4 - C-4 + - H - H+ - O0 - O-2 Après Le CH4 est oxydé. C’est l’agent réducteur. Le carbone passe de -4 à +4. Le nbr d’oxydation augmente. Le O2 est réduit. C’est l’agent oxydant. L’oxygène passe de 0 à -2. Le nbr d’oxydation diminue. 145 Chapitre 9 : Stoechiométrie II : les réactions chimiques Aide-mémoire pour les exercices MonLab XL de chimie générale Règles de solubilité des composés ioniques dans l’eau (T9.1) Solubilité dans l’eau Solubles Composés comportant les ions suivants Li+, Na+, K+ et NH4+ Aucune NO3- et CH3COO- Aucune Cl-, Br- et I- Insolubles lorsque ces ions s’associent avec Ag+, Hg22+ ou Pb2+. Insolubles lorsque cet ion s’associe avec Ca2+, Sr2+, Ba2+, Ag+ ou Pb2+. Solubles lorsque ces ions s’associent avec Li+, Na+, K+, NH4+, Ca2+, Sr2+ ou Ba2+. SO42Insolubles Exceptions OH- et S2CO32- et PO43- Solubles lorsque ces ions s’associent avec Li+, Na+, K+ ou NH4+. Quelques acides et bases communs (T9.2) Nom de l’acide Formule Nom de la base Formule Acide chlorhydrique HCl Hydroxyde de sodium NaOH Acide bromhydrique HBr Hydroxyde de lithium LiOH Acide iodhydrique HI Hydroxyde de potassium KOH Acide nitrique HNO3 Hydroxyde de magnésium Mg(OH)2 Acide sulfurique H2SO4 Hydroxyde de calcium Ca(OH)2 Acide perchlorique HClO4 Hydroxyde de baryum Ba(OH)2 Acide acétique (faible) CH3COOH Ammoniac (faible) NH3 Acide fluorhydrique (faible) HF Composés qui subissent des réactions de dégagement gazeux (T9.3) Composés Sulfures (S2-) 2- Carbonates (CO3 ) Bicarbonates (HCO3-) Sulfites (SO32-) Bisulfites (HSO3-) Ammonium (NH4+) Produit intermédiaire Gaz dégagé Aucun H2S H2CO3 CO2 H2SO3 SO2 NH4OH NH3 146 Règles d’attribution des états d’oxydations (T9.4) Règles Énoncés 1 L’état d’oxydation d’un atome dans un élément pur est de 0. 2 L’état d’oxydation d’un ion monoatomique est égal à sa charge. 3 La somme des états d’oxydation pour tous les atomes : - dans une molécule neutre ou une unité formulaire est de 0. - dans un ion est égal à la charge de l’ion. 4 Dans leurs composés, les métaux ont des états d’oxydation positifs. - Les métaux du groupe 1A ont toujours un état d’oxydation de +1 - Les métaux du groupe 2A ont toujours un état d’oxydation de +2. 5 Dans leurs composés, on attribue aux non-métaux des états d’oxydation selon l’ordre de priorité suivant. - Fluor (-1) - Hydrogène (+1) - Oxygène (-2) - Groupe 7A (-1) - Groupe 6A (-2) - Groupe 5A (-3) 147