1.000 coureurs aux couleurs de Partenamut pour la santé mentale

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Partenamut une mutualité libre, indépendante d’organisations politiques. Avec plus de 1.000.000 membres, principalement active en
Wallonie et à Bruxelles.
[Note de l'éditeur/Non destiné à la publication : pour obtenir des informations complémentaire de Partenamut rendez-vous dans la
section presse du site Internet de Partenamut www.partenamut.be]
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Communiqué de Presse
20 km de Bruxelles 2017
1.000 coureurs aux couleurs de Partenamut pour la santé mentale
Partenamut s’engage plus que jamais pour la santé mentale à l’occasion des 20 km de Bruxelles
2017. Pour soutenir la cause, pas moins de 1.000 coureurs porteront nos couleurs dans les rues de
la capitale, tout simplement l’un des plus grands « groupes » de cette édition.
Cette année, Partenamut, en collaboration avec le PFCSM (plateforme de concertation pour la santé
mentale en région de Bruxelles-Capitale), a offert l’inscription et le dossard aux 1.000 premiers
inscrits. Parmi les « dossards Partenamut » : des collaborateurs du secteur bruxellois de la santé
mentale, des soignants, des aidants proches… Et dans les rangs de notre mutualité également, René
Pairon, membre de Partenamut et inconditionnel des 20 km. À 88 ans, il n’a pas manqué une seule
des 37 éditions et fait partie des VIP de l’épreuve.
Stigmatisation, préjugés ou méconnaissance à propos de la santé mentale, nombreuses sont les
raisons qui poussent Partenamut à sensibiliser et informer le public, mais aussi à soutenir les
patients et leurs familles qui ne bénéficient pas toujours de soins adaptés.
Les 20 km de Bruxelles, une occasion idéale pour soutenir la pratique du sport, l’une préoccupation
majeure de Partenamut tout au long de l’année, car au-delà de la santé mentale, l’activité physique
reste l’une des clés pour se maintenir en bonne santé.
Que vous chaussiez vos basket ou pas, rejoignez Partenamut le 28 mai 2017 de 9h à 16h30 au
village « santé mentale, santé physique : un lien essentiel ! » dans le parc du Cinquantenaire (lieu
de départ et d’arrivée).
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René Pairon, 38ème participation…en 38 éditions
René Pairon, 88 ans, véritable amoureux des 20 km de Bruxelles n’a jamais manqué une édition. Il
s’alignera pour la 38ème fois au départ de l’épreuve et fait d’ailleurs partie des VIP. Cette année,
René courra pour Partenamut et la santé mentale à Bruxelles.
« Pour moi, les 20 km représentent quelque chose de particulier et je tiens absolument à continuer à
participer malgré mon âge. C’est également
l’occasion de soutenir une bonne cause qui
me tient à cœur et dont je suis fier de faire
partie. Cette année ce sera l’occasion de
soutenir la santé mentale, parfois trop peu
mise en avant. »
René Pairon aux couleurs de Partenamut est parmi les invités de prestiges des 20km.
« Il reste une quarantaine de VIP et je pense que je suis dans les plus âgés. Je ne pourrais pas m’en
passer. Courir c’est important pour la forme, le jogging est la base de tous les sports. »
Habitué des courses longues distances, René Pairon s’est également aligné sur des marathons dont
ceux de New York, Hawaï et Bruxelles (son meilleur temps : 3h37). Ancien pilote à la force aérienne
belge et ex-professeur de gymnastique, il a toujours eu le sport dans la peau : tennis de table,
football... Mais c’est de loin la course à pied et les 20 km qu’il préfère. Sous la pluie, le vent, ou sous
une chaleur accablante, René est toujours au départ. Son rêve : participer aux 20 km de Bruxelles
2019 et ainsi fêter un double anniversaire : sa 40ème participation à 90 ans.
Si René Pairon a signé son meilleur temps (1h30) à l’âge de 58 ans, aujourd’hui son seul objectif est
bien entendu de participer, néanmoins il souhaite franchir la ligne en moins de 4h. « Je ne suis pas
un professionnel dit-il, mais grâce à la course, je garde la forme ! »
Même s’il ne peut pas se passer de courir, René Pairon sait qu’il faut rester modéré. Son
programme : deux entraînements par semaine, trois à l’approche des 20 km. L’un des plus fidèles
participants en profite d’ailleurs pour nous prodiguer quelques précieux conseils.
« Il faut courir pour la forme, se dépasser, mais ne pas aller au-delà de ses limites et surtout en
garder sous la semelle pour ne pas s’étouffer. Le départ doit être modéré. Avant cela, la
préparation est primordiale, tant sur le plan de la nutrition que de l’entraînement. Celui qui n’est pas
entrainé risque des blessures. Enfin le mental joue un rôle très important. C’est une course difficile,
mais vous verrez, passer la ligne représente une énorme satisfaction. Vous êtes au 7e ciel. »
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Le sport, au cœur des traitements
Cette année, Partenamut s’engage donc pour la santé mentale à l’occasion des 20 km de Bruxelles.
Pol Thomas, jeune médecin généraliste de 31 ans travaille en cabinet et hôpital psychiatrique. Cette
année cela fera 10 ans qu’il participe aux 20 km. Pol Thomas pointe l’intérêt indéniable du sport sur
la santé mentale et la santé en générale. Il souligne également l’importance de sensibiliser le public
et les patients.
« L'activité sportive peut faire baisser le taux de cholestérol ainsi que la pression artérielle. Cela peut
également permettre de perdre du poids. Et selon moi, le sport fait partie intégrante de nombreux
traitements. »
Le docteur Pol Thomas compte énormément de fumeurs parmi ses
patients. Une situation qui l’inquiète, voilà pourquoi il tente plus que
jamais de considérer l’activité sportive comme partie intégrante du
traitement. « Le tabac est omniprésent en psychiatrie. Comme
généraliste je suis assez inquiet, car ils fument presque tous poursuit-
il. Ils reçoivent quasi tous des neuroleptiques, ce qui peut amener une
toxicité cardiaque et faire prendre beaucoup de poids. Résultat : le
risque cardio-vasculaire augmente. Mais les bienfaits du sport
contrebalancent un peu les dégâts du tabac et des médicaments. En
plus de cela, l’activité sportive booste l'estime de soi, et nos patients
manquent beaucoup de confiance en eux, donc cela joue de façon très
positive sur leur moral.»
L’expérience et le suivi de ses patients donne raison au docteur Thomas. « Je me rappelle d'un
patient qui était hospitalisé pour un problème de boisson. Il avait pris du poids avec les
neuroleptiques et cela l'inquiétait. Il n'était pas motivé pour entamer un régime. Il a donc commencé
à faire de la course à pied en groupe avec l'infirmière qui a lancé le projet. Ensuite, il a vu la
diététicienne pour apprendre à manger plus équilibré. Enfin, pour améliorer son souffle, il s'est décidé
à arrêter de fumer. J'ai de temps à autre de ses nouvelles. Il n'a plus jamais retouché à l'alcool. Les
études nous montrent qu'un sevrage d'alcool, s'il est accompagné d'un sevrage de tabac a plus de
chances de tenir sans qu'il n’y ait de rechutes, mais je suis également persuaque c'est grâce au
sport qu'il y est parvenu. »
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