Fiche 1.2
MON AVIS
MON AVIS
Selon vous, quelles sont les déclarations tout à fait exactes, partiellement exactes ou inexactes?
Mettez une croix là vous pensez que cela correspond. Pour chaque déclaration, justi ez
votre opinion.
Tout à fait exact
Partiellement exact
Inexact
Je ne sais pas
1. Le changement climatique est causé par les activités humaines.
Justi cation :
2. Tous les pays devraient se préoccuper de ce que le climat ne se
réchauffe pas signifi cativement dans le futur.
Justi cation :
3. Les pays industrialisés contribuent plus au réchauffement climatique
que les pays en développement ou les pays émergents.
Justi cation :
4. La coopération au développement peut contribuer à une meilleure
gestion du changement climatique.
Justi cation :
5. Dans le monde entier, un nombre suffi sant d’actions sont menées
pour éviter que le changement climatique ne provoque de trop grands
dommages pour l’humanité.
Justi cation :
6. A titre personnel, je peux lutter contre les causes et/ou les consé-
quences du changement climatique.
Justi cation :
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Tout à fait exact
Partiellement exact
Fiche 2.1.1 1
Contexte
Aujourd’hui, 98 % de la population mondiale
touchée par le changement climatique vit dans
les pays les plus pauvres. Ces derniers ne sont
cependant responsables que de 8 % des émis-
sions mondiales de gaz à effet de serre. Par
leur consommation et leur production élevées,
les pays industrialisés ont jusqu’à présent
bien plus contribué aux émissions globales.
Les pays émergents font néanmoins de plus en
plus partie des plus grands consommateurs
d’énergie en raison de leur croissance fou-
droyante.
En tant que nation hautement industria-
lisée, la Suisse ainsi que tous les autres
pays industrialis assume une responsa-
bilité particulière dans la protection du cli-
mat. Elle se doit d’être un modèle pour les
pays en développement et de montrer, par la
mise en œuvre de mesures au niveau natio-
nal, qu’une croissance économique saine ne
se traduit pas nécessairement par une aug-
mentation des émissions de gaz à effet de
serre. En rati ant la Convention-cadre des
Nations Unies sur les changements climatiques
et le Protocole de Kyoto, la Suisse s’est enga-
gée à contribuer, dans la mesure de ses capa-
cités et de ses moyens économiques, à la
réduction de la concentration de ces gaz dans
latmosphère, tout en soutenant les pays en
développement dans lapplication de mesures
climatiques. En outre, des adaptations aux
conséquences déjà existantes du chauffe-
ment global doivent être entreprises, aussi
bien au niveau national qu’international. C’est
pour ces raisons que la coopération au déve-
loppement fait par tie de la politique climatique
de la Suisse.
La coopération au développement suisse
et le changement climatique
Le dérèglement climatique est de plus en plus
considéré comme un problème de développe-
ment clé, car il mine les efforts entrepris dans
le domaine de la lutte contre la pauvre. La
coopération au développement est ainsi toujours
plus liée à la résolution des défi s mondiaux. Les
problèmes climatiques pouvant aggraver la
situation économique des pays concernés et
ralentir leur développement, la question
concerne aussi les Ministères de l’économie,
des nances et de la planifi cation. Par consé-
quent, en plus de l’objectif principal de réduc-
tion de la pauvreté, la mise en place d’une mon-
dialisation propice au développement est
également une priorité stratégique de la Direc-
tion du développement et de la coopération (DDC).
Pour faire face à ces défi s mondiaux, la
DDC a mis en place une coopération qui se
focalise sur le développement de solutions
innovatrices, le dialogue politique multilatéral
et le transfert des connaissances. On parle
alors de coopération globale: laccent est mis
sur des problématiques particulièrement com-
plexes ayant des implications au niveau mon-
dial, et les interventions se concentrent dans
les régions où l’on peut atteindre les meilleurs
résultats, sans devoir se limiter à un pays spé-
ci que. Elle complète la coopération régionale,
qui met l’accent sur certains pays et y inter vient
dans différents domaines.
Dans le domaine du changement clima-
tique, la coopération globale agit à trois
niveaux: le dialogue politique, la mise en place
de mesures de réduction des émissions (miti-
gation) et des mesures d’adaptation aux effets
du changement climatique (adaptation).
COOP
E
E
VELOPPEMENT
SUISSE ET CHANGEMENT CLIMATIQUE
Sécheresse en Somalie (en haut) ; zone industrielle près de Mumbai, en Inde (au milieu) ;
champs d’éoliennes au Rajasthan, en Inde (en bas).
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Fiche 2.1.1 2
Stratégie de la DDC dans le domaine du changement climatique
Stratégie de la DDC dans le domaine du changement climatique
Stratégie de la DDC dans le domaine du changement climatique
Stratégie de la DDC dans le domaine du changement climatique
Stratégie de la DDC dans le domaine du changement climatique
Objectif Contexte Mesures concrètes
Dialogue politique et
processus de négociation :
La communauté internationale
dispose d’une réglementation
climatique contraignante équi-
table et propice au développe-
ment.
Le changement climatique touche tous les pays,
dont la Suisse. Ses conséquences se font néanmoins
ressentir plus fortement dans les pays en velop-
pement. Le phénomène est aujourd’hui considéré
comme l’un des dé s mondiaux les plus impor tants.
Pour y faire face, des solutions internationales sont
cessaires, qui tiennent également compte des
intérêts des populations les plus pauvres.
La DDC met à disposition un repré-
sentant dans les délégations suisses
lors des différentes négociations
internationales (comme à Copen-
hague), se réunit avec d’autres
of ces déraux ou repsente la
Suisse dans différentes instances
(p. ex. Fonds d’adaptation au change-
ment climatique de Kyoto).
Mitigation :
Les pays en veloppement, les
pays émergents et les pays indus-
trialisés poursuivent un dévelop-
pement durable et pauvre en
émissions de gaz à effet de serre,
qui réduit leur dépendance à
légard des énergies fossiles.
Le développement continu de lapprovisionnement
en énergie est crucial pour les pays en veloppe-
ment, tout comme il lest pour la lutte contre la
pauvreté. 1,6 milliard d’habitants sur la Terre conti-
nuent à ne pas avoir accès à des formes modernes
d’énergie (p. ex. lélectricité), dont 500 millions de
personnes en Inde. La concrétisation des Objectifs
du Millénaire pour le développement appelle une
amélioration rapide dans ce domaine. Le recours
accru aux technologies énergétiques dégageant peu
de CO2 favorise un développement qui n’implique
pas une augmentation des émissions. Il est pour
cela vital de dissocier la croissance économique de
la hausse des émissions.
Il est crucial de développer les éner-
gies renouvelables et les nouvelles
technologies liées à ces énergies. Il
convient en outre d’améliorer les
capacités et les conditions-cadre
pour les investissements dans les
pays en développement. Le dialogue
avec les autorités et les investis-
seurs est donc recherché, le trans-
fert de technologie et de savoirs
entre les pays du Nord et du Sud,
mais aussi entre les pays du Sud est
organisé.
Partenaires importants: Chine, Inde,
Afrique du Sud.
Adaptation :
Les pays en développement et
les pays émergents réduisent
leur vulnérabilité aux change-
ments climatiques inévitables
et parviennent à endiguer les
coûts sociaux et économiques
qui en résultent.
Le changement climatique induit des cts consi-
dérables à l’échelle mondiale. Laugmentation des
catastrophes naturelles (lélévation du niveau des
océans, la fonte des calottes glaciaires, l’intensi-
cation croissante des catastrophes climatiques
et des sécheresses), ainsi que la hausse du nombre
de réfugiés climatiques sont des conséquences
possibles.
Ces phénomènes ont aussi des incidences directes
sur lacurité alimentaire, p. ex. en Afrique subsa-
harienne. D’ici à 2020, 350 à 600 millions de per-
sonnes en plus devraient être touchées par la
rare des ressources en eau dans cette région, ce
qui engendrera des per tes de récoltes allant jusquà
50 % et une diminution critique des terres arables.
Lexploitation durable des sols, de
leau et des forêts est un élément
central de l’adaptation au change-
ment climatique, qui permet de
duire les conséquences d’événe-
ments extrêmes tels que les séche-
resses et les inondations. Il est
important de renforcer les capaci-
tés des autorités nationales et
locales à prévoir une plani cation
systématique des mesures d’adap-
tation, d’alerte et de surveillance.
Une attention particulière est por-
tée à la duction des risques natu-
rels. Partenaires importants: Pérou,
Bangladesh.
Source : www.ddc.admin.ch > Thèmes > Changement climatique et environnement (Extraits du document de la conférence de presse annuelle de 2008
et du Programme global Changement climatique de la DDC) (7.11.2011).
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Fiche 2.1.2
5. Pourquoi est-il essentiel, dans le cas d’une problématique telle que le changement climatique, de tra-
vailler en commun avec des pays en développement et des pays émergents ? Quel autre défi mondial con-
naissez-vous ?
4. En quoi consiste la coopération globale dans le domaine du changement climatique ? Quelles sont les
stratégies principales de la DDC ?
3. Pourquoi la Direction du développement et de la coopération (DDC) s’engage-t-elle dans le domaine de la
protection du climat?
2. A quoi s’est engagée la Suisse dans le domaine de la protection du climat ?
1. Le climat est-il un bien public mondial ? Pourquoi ?
QUESTIONS SUR LA COOP
QUESTIONS SUR LA COOP
E
RATION AU D
RATION AU D
E
VELOPPEMENT SUISSE ET LE CHANGEMENT
CLIMATIQUE
Pourquoi est-il essentiel, dans le cas d’une problématique telle que le changement climatique, de tra-
pays en développement
et des
pays émergents
? Quel autre défi mondial con-
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?
?
« Low-Carbon City » en Chine (en haut) ; formation continue sur les effets du changement
climatique dans un village péruvien (au milieu) ; abris anticycloniques au Bangladesh (en bas).
Fiche 1
2.1.3
EXEMPLES DE PROJETS CONCRETS
Projet A : Chine
A l’échelle mondiale, les villes produisent entre 70 et 80 % des émis-
sions de gaz à effet de serre et ne consomment pas moins de 70 %
de l’énergie globale. En Chine, l’urbanisation atteint des records de
vitesse. Pour atteindre l’objectif que s’est fi xé la communauté inter-
nationale, à savoir rester en deçà de deux degrés de réchauffement
planétaire, les villes doivent apprendre à gérer leurs émissions.
Le projet A soutient les villes dans leur transition vers un déve-
loppement n’occasionnant que peu d’émissions de CO2. Il promeut
des mesures d’économie d’énergie, les énergies renouvelables, un
mode de construction respectueux de lenvironnement, et une
mobilité douce émettant peu de carbone.
Projet B : Pérou
Le Pérou compte parmi les pays les plus vulnérables au changement
climatique. Les catastrophes naturelles inondations, glissements
de terrain, sécheresses et vagues de froid, en particulier – y sont en
effet fréquentes. Les catastrophes dues au changement climatique
frappent surtout la côte et les hauts plateaux.
Le projet B soutient dans les Andes péruviennes un projet
d’adaptation aux effets du changement climatique, qui a pour objec-
tif d’améliorer les conditions de vie des populations pauvres dans
les régions touchées et de réduire leur vulnérabilité f ace à l évolution
du climat. Par une récolte de données systématique et des travaux
scienti ques permettant de modéliser le climat, de meilleures pré-
visions sont possibles, facilitant le travail de pvention. Le projet
collabore étroitement avec la population locale, et intègre son savoir
dans les analyses effectuées.
Projet C : Bangladesh
La côte sud du Bangladesh est une région densément peuplée, mais
régulièrement inondée et souvent balayée par des cyclones saison-
niers. Ces phénomènes naturels, renforcés par le changement cli-
matique, menacent la vie, les habitations, les récoltes et les moyens
de subsistance de deux millions de ménages (soit neuf millions de
personnes).
Le projet C est un projet communautaire qui vise la réduction des
risques de catastrophes afi n d’éviter de telles pertes à l’avenir. Des
groupes de population rurale de gions particulièrement vulnéra-
bles sont soutenus dans les effor ts entrepris pour réduire les risques
liés aux cyclones (construction d’abris anticycloniques, cartes de
risques, comités de gestion des catastrophes, systèmes d’alarmes
et de communication, accès à de nouvelles terres agricoles, …).
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