Retour au menu Ann. Inst. Nat. Agro. El-Harrach, Vol. 12, no spécial, A LA CONNAISSANCE:DE CERTAINS CXlNTRIBUTION 1988 pp. 275-293 ASPECTS DE L’ALIMENTATION ET DES ENZYMESDES LARVES ET DES ADULTES DE PHORACANTHA bycidae F.(Col. SEMIPUNCTATA Ceram- , xylophage). par A. MOWEN Institut National de la Protection des Végétaux EL-HARRACH - ALGER -. Résumé Apres dans une brève le monde et sur l'extension de P. semipunctata particulièrement en Algérie, nous présentons introduction plus dans le premier chapitre les té alimentaire et la nutrition Pour cette nutritifs ditions suivantes - obscurité - humidité l'étude sance, le milieu sur les indices le coefficient aliments ingérés trer si certaines différents et holidiques) mis au point, types de mJ.lieux dans les con- : totale - température fois larves méridiques olipidiques, d'élevage Une des recherches sur l’activide P. semipunctata F?. de nos nous avons expérimenté étude, (milieux résultats F. de 20°C + 1 ambiante nutritif 40 à 50% définitif de consommation journalière, le nous exposons taux de crois- d’utilisation digestive et la transformation des en substance corporelle. Par ailleurs et afin de démonsubstances secondaires interviennent dans le stimulus -275- Retour au menu gustatif , nous Nous étudions procédons ensuite la larve et de l’imago cryptes, intestin entre autre, du tube tions des : pÔche la de l’adulte, différentes, d’un jabot la présence morphologiques comparée sur tube , intestin de Malpighi. de et d’un cryptes moyen notons et Nous zone portions du La troisième ques des larves tube digestif enfin digestif des la la longueur au niveau présence d’un des Ce travail larves zone le du larves et et bol des adultes. des activités F. grandes des adultes. Cette tubulaire, cryp- de l’existence partie est consacrée à l’étude et des adultes de P. semipunctata sur le tube digestif (poche gastrique, des larves L4, des adultes mais aussi des relevé avons Parallélement à ses études anatomiques et morphologiques, exposerons briévement les résultats de l’étude histochimique cipales de gésier possédant deux fwcsur toute la longueur de la egalement du tube digestif moyen, sensibles du rapport entre de la larve ; l’existence taille portion tubulaire de l’intestiiq tonéphridisme primitif. Nous différences flavoniques. gastrique et tubes différences et composés à une Etude postérieur digestif stomodeium divers zone nous des prin- osidasiétude porte des cryptes) alimentaire. a permis de préciser les caractéristiques physiques et chimiques du milieu trophique artificiel assurant les meilleures croissances et la meilleure survie des insectes , d’une part. D’autre tions part, elle nous de P. semipunctata longue son nous évolution comportement de l’insecte F. a permis de comprendre qui aux particularités des adapta- être que les conséquences d’une permettant ainsi d’ajuster étroitement ne peuvent lui l’ensemble de la -276- plante-hôte. Retour au menu 1 . - INTRODUCTION La famille rares mais des sont Cerambycidae ceux Le cas que cet de Phoracantha insecte tout osmotique accuse s’attaquer également voire des dommages nombre d'insectes considérables d'un normale aux nuelles dans Par suite important es- meilleures veloppement et constant et En effet, région (I.N.P.V.) triks du Nord-Est M~uMEN, lié peut légère, à la fois du biotope, pour présence longue rapidement de dedx aux avec une nutrition simple- générations an- , du nombre tri% sur survie de bonnes de la climatiques la par les des -277- des Eucapour conditions le matériel d'un géographique de la trois 1978). --P. semi- ’ dé- vegé- favorables. services et adultes, redoutable présence distribution de localiser de l'Algérie bivoltine un ennemi offre qui de conditions a permis étroitement en espèce en raison en 1977 1969) physiologique nutritives la pression la conditions; très l'enquête geur , effectuée et de la de l'insecte (CHARARAS, de 15-16OC comportement devenu en Algérie, (HUSSEIN~, thermique dont puis- de surpopulation. en cas propriétk aux Eucalyptus en défiscience est non optimale oeufs est F. wilayate et de son des punctata lyptus les sujets remarquable donc profondes de l'insecte seuil mais à des vigoureux sujets évolutif l'existence ment à des est F. modifications thermiques conditions semipunctata en s'attaquant des même à des Le cycle taux causent un grand forestières. sences ta1 qui englobe un foyer de ce rava- protection foyers dans regroupant la région des végé- trois d’Alger 1 Retour au menu r Avec trois une ans, l'enquête lui=ci d'extension-foudroyante l'insecte. s'est renouvelée partout l'alimentation où il alimentaire ,part, différents le Nord en moins du pays présence la de ; de ce- sommes la mise et intéressés au point ceci part d'une d'un afin milieu à d'éle- de préciser le comment les de l'insecte. avons nous ce, Eucalyptus. nous par tout et confirmer au préalable semi-synthétique D’autre des larves dans devait existe nous des préférendum propagé en 1980 ce travail, Dans vage vitesse composés instructif jugé glucidiques d’étudier être- peuvent digérés par l'in- secte. II.- ETUDEDE L'ACTIVITE ALIMENTAIRE ET DE LA NUTRITION LARVES DE P. SEHIPUNCTATA Z.l.- Matériel 11 milieux comparée des liques F. et méthodes nutritifs de la larves * du milieu * Composition et agissant DES nutritif (cf croissance, du rôle : nous . Tableau des 1) pour variations de certaines comme phagostimulant. -278- avons substances utilisé une étude pondérales phéno- Retour au menu Tableau Constitw-ks Poids eft Y* pour1 chs? l.- Composition 3 différents milieux l?mporticnscksconstitu&s Ier Elevage - Milia oligic w E.A. Eau des Mil.ieux I I I kîilieuk holidi~ méridiv E.B.fl %m E.B.- i méridiques i larveA L 1 E.B.B! Zèmu élevage Milieux Sues1 E.B.l 1 en pourcentage E.C.1 L2 A B' Larves T A' L3 B' 133,24 75,6t 75,61 75,61 75,47 75,61 ?5,47 2,s 2,52 2,51 2,51 2;52 2<51 13,87 12,61 12,61 12,58 12,a 0,ll 0,lO 12,60 0,lO 0,lO 0,lO 0,lO 12,58 0,lO O,M 0,~ O,M 09% 09% Agarcgar la Sciure Eucalyptw 5PJ Nipqine 0904 C&ire 0,Ol w VQ O@ O,M 07% 09% 09% 4% 1,26 1,26 1,26 1,26 1,26 1,26 19% 3,78 3777 3777 3777 3777 3377 Germede bl6 1940 3,53 3,52 3,52 3,52 3,52 3,52 Citrcwl101 0,Ol Flavct-re 0,03 E 0907 0,07 0,25 0,07 0,25 2977 IM ATT. ascorbiqe k.benzoique Lewre bière de 0,19 0,lO Eucalyptol 0,19 0,Ol cellulose 0,19 2,oJ * Conditions suivantes d'élevage : l'élevage a été conduit : - obscurité - température totale constante -279- à 20°C dans les conditions 1 Retour au menu - hygrom&rie 2.2.- Techniques de l’air pour l'&u& ambiant de la prise . 40 à 50% alimentaire ses larves de alimentaire : Nous avons choisi nous avons apprécié le degré de déve2é et 3è stade sur lesquelles : détermination du poids frais loppement par la méthode pondérale L’utide chaque larve au sein de quatre lots de 50 larves chacun. * Etude pour lisation la des vimétrique prise nutritives substances est mesurée par la méthode gra- classique. * Etude qualitative utilisé des de la nutrition méthodes permettant - le poids - le poids : Pour cette de déterminer : étude nous avons de la nourriture ingérée des feces correspondant à la nourriture ingérée - le poids gagné par l’insecte au cours de l’expérimen- tation Ces trois mesures étaient d’alimentation servation sultats , de la des miner les grai.ns 2.3.L’étude digestibilité substances obtenus sont et nutritives rapportés ou pertes Résultats nécessaires pour le calcul de l’efficacité en substance en poids sec au taux de la corporelle. de l’insecte con- ré- Les afin d’éli- en eau. et comnentaire expérimentale montre que les milieux ticulier les milieux EB7 et EBB) à base de sciure richis en éléments nutritifs et vitaminiques sont les autres milieux. -ZBO- méridiques (en par- d’Eucalyptus et enplus favorables que Retour au menu En ce qui concerne ces derniers, deux part, les caractéristiques important dans le comportement remarques du - d’une expérimentaux milieux nant d’agar pas Ihigmotactiques agar) semblent substrat jouent nutritionnel de structure meuble ne pas à faire sont (milieux répondre un.rÔle larves. des aux : Les ne conteexigences larves. des q* part - d’autre , les milieux contenant des essences (tel que citronetlol et eucalyptol ) aux doses utilisées semblent démontrer que les stimulusgustatifs tiennent une place considerable Poids dans en du X poidr la sélection du,milieu iaitial f , -281_ ~... par l’insecte. Retour au menu L'étude I qualitative mation dont (I.C.) la et est relativement et larves âgées des jeunes On note par stades aussi contre montre le l'indice de consom- digestive (C.U.D.A.) ne correspondent semblable, pas C.R. les (L3) résultats montrent obtenus nette- un taux d'utilisation supérieur le C.U.D.A. croissent du 2è au 3è ont (L2). et que 1'I.C. 1'E.A.I. que d'utilisation comparative, l'étude ment que les nutrition coefficient 1'E.G.A.D. Dans stade le croissance à l'E.A.I., à celui de la décroissent. et 1'E.A.D. L Tableau 3. Valeur des divers choisis (* les de poids coefficients valeurs et nutritionnels représentent négatives de l'insecte indices les pertes >. I.C. C.R. E.A.I. C.U.D.A. E.A.D. Milieu AL2 1,732 0,0017 0,99 70 42,07% 2,35 76 Milieu AIL3 2,475 0,013 0,56 70 64,737; 0,87 “Io Milieu BL Milieu B' 1,3541 L3 III.- 0* 0,9233 2 ETWE COWAREE ET DE L'IMAGO 3.1.- Matériel * Matériel * 0,15% 0,002o DU TUBE DIGESTIF 18,07% 0” 39,627; 0,38:X DE LA LARVE et Méthodes .- II Technique.- Les été réalisées ont 0" est issu de techniques selon -282- nos élevages d’histologie les modes et opératoires d’histochimie exposés par Retour au menu les traités de LISON (1960), de PE:ARSE (1960) de MARTOJA (1967) et de GABE (1968). l Résultats ‘.2.- l"- et commentaire Anatomie et morphologie biométrique comparée des variations de longueur L'étude noter tube digestif de 2,2 et larve chez,la fications la taille (le digestif rapport de l'insecte qui est 4.- Tableau digestif auxquelles larves des (L3) et LARVE ong. cryptes Reg. Instestin rieur . Iléon-colon s'associent avec les qualités du l'image et des modi- de l'a- * c 70 par rapport au tube diaestif 9,5 10 2l,5 17 17 0.5 3Cl 15 de l'appareil digestif 7 IMAGO Long. 1 ?h par rapport en mm. au tube digestif 895 35 2,5 2,5 10,5 495 19 435 4 19 16,5 35 48,5 29,5 posté Rectum Tube chez de adultes 7 . entre . des longueurs récapitulatif k- Parties . a permis la longueur nous de 1,09 rapport sont-en digestif naturelle. limentation Tableau du tube du 3ème stade) de diamètre de l'appareil I 56 45 100 2.2 292 _ -283- 24 22 35,5 100 1,ns 1.n9 Retour au menu Il est de la à noter longueur utilisation que du tube du bois mentation le de mésentéron digestif de la permettant cours du transit au la durée d’action des larve représente ainsi une meilleure 49% par une aug- intestinal sur les particules enzymes alimentaires. Tableau 5.- Dimensions l’appareil de TlkE digestif Larve sier avoir pouvant ve l’absence rieur qui au niveau deux de ces se retrouve - la présence partie 14 du stomodéum fonctions deux antérieure poche imagina1 diminue à un simple gastrique de l’intestin d’un jabot et Par contre différentes. organes réduit d’une par parties Deso- 23 1 57,5 L’existence digestif la taille organe d’un chez la de l’intestin de gé- lar- anté- transit. formée par la dilatation de la moyen. - la présence de cryptes de cellules de régénération sur toute la longueur de la partie tubulaire du mkentéron imaginal. Cette présence se réduit veloppée chez la en nombre mais devient larve. -284- simultanément plus dé- . Retour au menu - la différenciation - Un cryptonéphridisme de POLL Fig. 6.- d'un cryptosolénique "primitif à six ' suivant tubes de klpi$i la classification (1931). Anatomie de p. du tube semipunctata digestif de la larve et de l'image F. l -285- 2mm Retour au menu par 2O- Histochimie Les propriétés cette sectes aux de l’appareil histochimiques étude sont stades du tube semblables Même si phytophages. deux digestif à celles les biologiques digestif décrites différents chez en lumière in- d’autres se retrouvent présentent des teneurs composés certains étudiés, mises variables. C’est les ainsi que épithéliales trouve parfois le glycogène, de l’intestin abondamment moyen complètement absent de la des stocké larve cellules dans les cellu- du 3ème stade, imaginales se du mesen- téron. A cette formation protéines très connu. variation de du glycogène s’associe la présence de ribonucléique dont le rôle dans la synthèse des différentes à partir d’éléments fournis par les particules de bois est La localisation des phosphatases glycogene incite à priori ments fonctionnels,clairement sectes teneur dans les zones d’accumulation de , à séparer le me3entéron en plusieurs segdifférenciés chez un certain nombre d’in- (WATERI-I~OSE, 1957 1. -286 Retour au menu Tableau Caractéristiques 7.- histochimiques B6Actiow a&tlAau Clucidar * ++ .APs Lamin de Bart dipstioa a 1a Ptfrliar l pu 3.5 l tcial .Bleu + Lipide .Noir + Soudan .pyridina + Hoir $OU&~ .Blw do Ri1 1% (ch. .Blou da Ri1 0,02% .Blou do Ilil 1947) 2 + -.. + + (bk?mobik‘1933) l xtrution A la ppddirw . - .ctlavr-t w et rr.6. + M«Uy + d-y-s.. t E l!0 ++ + + + ++ ,* + + l + l ++ + + - Protsimr .T6trmor6ution -t Ii++ ++ -+ + + + + + - du mésentéron It sE au ++ + + + * + ?olyaaccharider ;lyco#ru Lutra8 rimpl + galacto# que ~lyco@nt *Icopolyracc&ridas I :ompomlr + lipidiques btructurw Ptructurrr oon 1ipidJ Lfpidar aautrw et !ac Lipidor neutre et Phorpholipidoa nutrw ;ir . rtructurer ’ 4 - 1 + cyatiino b hirtidinm + arginic l + ++ ++ l + lyrorinr + + + + cyltailm + + 2 2 Cyrtine B-w Acidea mul6iqu.m .Pmllpo .Vart bSnab0r.k dt + de dthytrplrodne + l A.D.P. A.D.3. ,A.R.N. et aut1 rmrtionr “pyroninophi’ *titrer forutionr “r philm” --a -.-, Pholphat8ma . Gomri-Takawtmu .‘Cachn4u de bori (1950) + + + + + +_ + + - -. +++ ++ + + fort0 tkction r6actia vyeun faible r&ctiaI trb ML10 rdution -287- + Phospbtarar + PhmphatuoBmides alcaline 4 Retour au menu IV.- ETW DESACTIVITES OSIDASIQUESW TUBEDIGESTIF DE LA LARVEET DE L'IWW c 4.1.t Matériel et nu5thodes * Matériel Il est issu l’élevage de semi-artificiel que nous conduisons au laboratoire. * Technique utilisée a été réalisée L’étude en détail par C. CHARARAS, * Les substrats utilisés - les substrats le pr’otocole suivant opératoire J.E. COURTOIS et COL (1961,1965,1983). sont “naturels de deux II qui types : se rencontrent chez se nourrissent les insectes (oligosaccharides rides > préparés à la concentration de M/ZO. dont ‘- les substrats colorent chromogènes synthétisés immédiatement en présence (hétérosides) 4.2.- à la concentration Résultats et commentaire Tableau décrit 8. -288- les végétaux et artificiellement de l’enzyme de M/50. qui les polysaccha- et qui se hydrolyse Retour au menu Tableau -8.- Activités I_ - - _-_ _- -- __ __l______________._____ ) y;;;;:;:* 1 v.nrym. I, i j.-..---------t------------------r----- osidasiques i i i différents substrats OLIGOSACCHARIDES .__________-----_____-_-----_____________-_______---_________ ,-- ___---. -- --U”“t3 1,. AmJLTxS ---_______--------_-----------,-----------------.------ .____. 1 ______ _.____ I.., II.,. lhj sur ; 13 cc :: .I . ‘i me-. j -- .----. --A ,wlm r!?ISh! !Ha “pk ‘., 6 7.4 w Id b 4.5 z.1 1.4 6 0.8 0.4 0.1 0.2 6 086 0. I 0.7 OI> 6 2.2 I 1.9 6 0.5 0.1 0.1 0 1.0 0.6 IA W 0,l 0.01 ‘I ,s 0.b 6 24 1.3 1.5 6.2 5.2 1.0 72 0.6 0.2 0.6 0.2 72 0.4 0.2 ,* 0.5 0.1 72 72 -w-e- 10, I 1.6 0.4 0.6 .____-_- -- -289- ,L Retour au menu Çes résultats ont - les permis larves L4 et susceptibles existe chacun et cependant des deux * grâce ces stades et tion tiques. Dès de plusieurs la poche hydrolyses, d’énergie pénètre peuvent par les chez hemicelen partie utiliser presence gastrique d’une pour le importantes l’intestin à l’insecte grâce vol appré- prolongé. constitue il enzyma- subit l’action comme le saccharose de disposer d’une et au glucose por- la hydrolyses moyen, simples activité fraction larve de la plus substrats assimilable une importante nécessaire dans permettant directement de marquée sur agissant la les osidasiques;les rapidement d’oligosaccharides très larves démontre de réserve bois osidasiques : se caractérise qui le étudiés les s’effectuent que : ; contre laquelle dans un arsenal nombre enzymatique complexes générale, suivantes nutritionnelle celluloses, de glucides De façon un grand adaptation -glucosidasique conclusions possèdent biologiques les par * l’adulte, ciable adultes équipement composés les d’hétérosides. une à leur luloses les d’hydrolyse polysaccharides IL de tirer sont source au fructose ainsi formés. Par portante partie contre, chez la principales larve du m& entéron, du cellobiose lulose les par qui les activités que chez facilitant apparait lors B -glucosidasiques , se l’image de cette de la cellulases. -290- localisent façon transformation , plus dans l’utilisation préalable la im- deuxième efficace de la cel- Retour au menu V.- CUNCtUSIUN En résumé GENERALE nous l’existence d’un enzymatique du tube ques dire exemple que les d’adaptation digestif résultats obtenus anatomique morphologique, de l’insecte montrent aux deux stades termination biologi- des variations ponderales des coefficients différents de connaitre rôle le des larves en. vue de la d’alimentation phagostimulant nous des composés Il est équipement gestif évident que l’équipement adapté à la xylophagie d’enzymes breux olygosaccharides importante pour du Zème stade que lorsque dans les dans ainsi les hydrocarboré au métabolisme -291- le est un tube utilisent une source se trouvant constituent dans adultes, leur nutrition elles utilisent saccharose) assimilables indispensables . Notons et la di- polyssacharides. comme les qui constituent effectuent cose, fructose, ques tout l’insecte de i'alimentation) directement sur certains agissants les larves, Cependant par la/présence a per- du mi- de la larve osidasique dé- flavoroiques et de préciser les caractéristiques,physiques et chimiques lieu trophique artificiel assurant la meilleure croissance meilleure survie des insectes. phase et étudiés. L’étude mis pouvons de nom- énergétique les larves très du Ier glucides (première libres (glu- la Ces glucides le phloème sève. énergétide la larve. éléments et Retour au menu BIBLIOGRAPHIE BRADFOR CHARARAS M.M., A rapid and sensitive of microgram quantitaties principale of protein Analytical Blochemistry, 1976.- C., COURTOIS J.E. dases divers ges parasites Bull. CHARARAS C., 1969 CHARARAS C., 1979.- CHARARAS .- des Chim. Biol., Soc. comparées Activités stades de deux conifères. des oxyxylopha- insectes 45,n014, pp. the 383-395. 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