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Floridienne Group - Rapport annuel 2012
Quel regard
portez-vous sur les
résultats de 2012?
Les résultats du groupe
Floridienne ont été pénalisés
par les pertes financières
générées sur notre participation
dans la société canadienne
5NPlus. La moins value sur nos
5 millions d’actions représente
la moitié de notre perte quote-
part groupe.
Concernant les résultats
opérationnels du groupe, il faut
distinguer les résultats individuels
des activités qui sont très
variables, certains étant mauvais,
d’autres meilleurs.
Dans les grandes lignes,
• le pôle Chimie a souffert
de la crise économique
en Europe. Outre la crise
du secteur européen de
la construction dont la
performance nous influence
assez fortement, le pôle a
vu disparaître le marché des
panneaux photovoltaïques et
a dû faire face à la poursuite
de la baisse des cours du
cadmium et du nickel. Par
contre, nos filiales IKA et
KIMFLOR actives dans l’est
de l’Europe et en Turquie
ont montré une très bonne
résistance à la crise et
devraient, dans les années à
venir, améliorer encore leur
performance;
• le pôle Alimentaire a
stabilisé ses résultats
grâce au bon rapport
«haute qualité/prix» de ses
produits et à son approche
commerciale multicanaux et
multimarques. Des résultats
rendus possibles grâce aux
efforts de réorganisation
et aux investissements de
modernisation des sites
de production menés les
dernières années;
• et le pôle Sciences du Vivant
a connu une évolution très
satisfaisante, avec de bonnes
progressions pour les insectes
utiles et les enzymes d’origine
végétale, marchés dans
lesquels nous figurons parmi
les leaders mondiaux.
Au final, le résultat opérationnel
est négatif de €3,2 millions
alors qu’il était à l’équilibre l’an
dernier. Cependant, grâce aux
pôles Alimentaire et Sciences du
Vivant, nous nous attendons à
une amélioration de la situation
dès l’année 2013.
La diversication
du groupe a-t-elle
joué un rôle positif
ou négatif face aux
difcultés?
La stratégie de diversification que
nous appliquons est assurément
un atout pour résister aux
turbulences de la conjoncture et
autres événements exceptionnels.
Imaginons par exemple que nous
n’ayons eu que le pôle Chimie en
2012, nous serions aujourd’hui en
grande difficulté.
De même, sans les bonnes
performances passées du pôle
Chimie, nous n’aurions jamais pu
financer pendant de nombreuses
années le développement
du pôle Sciences du Vivant,
aujourd’hui promis à un bel avenir.
Notre diversification est l’assise
de notre groupe.