PARTIE A ETUDE COMPARATIVE DES CHAINES CINEMATIQUES DE L’AGV ET DU TGV Le transport passager, en dehors des critères de confort de voyage ou d’agréments, doit se plier à des contraintes techniques, commerciales, économiques et écologiques notamment en terme d’énergie consommée. Le transport ferroviaire à grande vitesse, à travers le T.G.V., se pose comme un moyen de satisfaire le marché du transport passager sur de longues distances. Une alternative au T.G.V. est désormais possible, il s’agit de l’A.G.V. (Automotrice à Grande Vitesse) Problématique : Concernant ces contraintes, en quoi la rame A.G.V. s’inscrit-elle dans cette démarche et améliore-t-elle l’offre T.G.V.? Ce dossier est constitué de : - 16 pages numérotées A1 à A16 Temps maximum conseillé : 2 heures A1 A1 : ETUDE DES OBJECTIFS DE L’AGV Objectifs : Vérifier si les objectifs de l’AGV en termes de consommation d’énergie et de respect de l’environnement sont remplis et calculer la vitesse moyenne à laquelle le train devra rouler pour concurrencer l’avion. À l’aide du dossier présentation page PG2, A.1.1. Donner succinctement les avantages de l’AGV sur le TGV (trois critères suffisent). + De passagers par trajets donc plus rentable + Rapide donc concurrentiel par rapport à l’avion - De maintenance - De consommation donc plus rentable Travaillons maintenant avec un exemple simple : vous êtes parisien et souhaitez vous rendre à Marseille. Le trajet Paris-Marseille nécessite trois heures et la production d’énergie électrique engage 50 grammes de CO2/kWh produit. Comparons l’impact carbone d’un TGV et d’une AGV roulant à la même vitesse de 320 km/h A.1.2. Calculer la consommation en kWh d’un TGV sur ce trajet. E = 8800 kW x 3 heures = 26400 kWh A.1.3. Calculer la consommation en kWh d’une AGV sur ce trajet. E = 7300 kW x 3 heures = 21900 kWh A.1.4. Calculer pour le TGV l’équivalent carbone de ce trajet. M = 26400 x 50 = 1320000 grammes de CO2 soit 1320 kg de CO2 A2 A.1.5. Calculer pour l’AGV l’équivalent carbone de ce trajet. M = 21900 x 50 = 1095000 grammes de CO2 soit 1095 kg de CO2 A.1.6. Comparer les valeurs obtenues et expliquez si les objectifs de l’AGV en termes de consommation d’énergie et de respect de l’environnement sont remplis vis à vis du TGV. 21900 kWh < 26400 kWh donc l’AGV est moins énergivore que le TGV 1095 kg de CO2 < 1320 kg de CO2 donc l’AGV respecte plus l’environement que le TGV Poussons la comparaison plus loin. Une voiture compacte moderne rejette 140 grammes de CO2/ km. Pour elle l’équivalent carbone de ce trajet est de l’ordre de 130000 grammes de CO2. Si elle transporte 5 personnes à son bord, A.1.7. Calculer pour l’automobile l’équivalent carbone/passager de ce trajet. 130000 / 5 = 26000 grammes de CO2 / passager A.1.8. Calculer pour l’AGV (avec le maximum de passagers) l’équivalent carbone/passager de ce trajet. 1095000 / 466 = 2350 grammes de CO2 / passager A.1.9. Comparer les valeurs obtenues et expliquer si les objectifs de l’AGV en termes de consommation d’énergie et de respect de l’environnement sont-ils remplis vis-à-vis de l’automobile. 26000 / 2350 = 11, l’AGV rejette 11 fois moins de CO2 par passager donc l’AGV respecte plus l’environement que l’automobile A3 Laissons de côté l’impact carbone et intéressons nous maintenant à la durée du trajet. Dans cette partie l’auto n’est plus concurrentielle… Ce trajet en avion vous prendra 1h15 d’aéroport à aéroport. Ceux-ci étant généralement à l’extérieur des villes, il vous faudra en plus 35 minutes de navette pour aller de Paris gare de Lyon à Orly et 25 minutes de navette pour aller de l’aéroport de Marseille à la gare Saint-Charles. A ceci s’ajoute une petite marche intra aéroport voire un éventuel enregistrement de bagage : 10 min. La ligne Paris-Marseille est longue de 863 kilomètres. A.1.10. Calculer la vitesse moyenne à laquelle devra rouler un train de gare à gare pour concurrencer l’avion. Temps Total du trajet en {avion + navette} : t = 1h15 +0h35+0h25+0h10 = 2h25 soit 2,42 heures Vitesse moyenne du train pour concurrencer : Vmoy = d/t = 863/2,42 = 357 km/h A2 : ETUDE DE LA CINEMATIQUE DE L’AGV, OBJECTIF 360 km/h Objectifs : Vérifier si les temps et les distances pour sortir de gare de 0 à 360 km/h sont raisonnables et compatibles avec les infrastructures. On admet que la sortie de gare s’effectue en 3 phases. Le mouvement retenu pour l’AGV est un mouvement de translation rectiligne caractérisé par l’allure du graphe d’accélération ci-dessous. a (m/s²) 0,5 0,35 0,2 0 0 t1 t2 t3 A4 t (s) On précise également les vitesses atteintes aux différents instants : V(0) = 0 ; V(t1) = 36 km/h ; V(t2) = 144 km/h ; V(t3) = 360 km/h La phase 1 est caractérisée plus précisément par les équations horaires de mouvement : x(t ) 0,25.t ² en m V (t ) 0,5.t en m/s et pour : 0 t t1 a (t ) 0,5 en m/s² La phase 2 est caractérisée par des équations horaires de mouvement de la forme: 1 x(t ) .a 2.t ² V 02.t x 02 en m 2 V (t ) a 2.t V 02 en m/s et pour : t1 t t 2 a (t ) a 2 constante en m/s² La phase 3 dure 5 min et la distance parcourue pendant cette phase est de 21 km. A.2.1 Déterminer la durée et la distance parcourue pendant la phase 1 : t1 et x(t1). 36km/h => 10m/s ; V (t1) 0,5.t1 10 x(20) 0,25.20² => t1 = 20 s => x(20) = 100 m A.2.2 Déterminer pour la phase 2,les constantes V02,x02 et t2. 144km/h => 40m/s Si origine des temps inchangé: x(20) 1.0,35.20² V02.20 x02 100 2 V(20) 0,35.20 V02 10 V 02 3 m/s => t 2 105,7 s x 02 - 30 m V(t 2) 0,35.t2 V02 40 Si origine des temps ramené en début de phase 2: V 02 10 m/s x(0) x02 100 => V(20) V02 10 t 2 85,7 s x 02 100 m V(t2 t1) V(t2 0) 0,35.t2 10 40 A5 A.2.3 Ecrire les équations horaires de mouvement pour cette phase 2. Si origine des temps inchangé: x(t ) 0,175.t ² 3.t 30 en m V (t ) 0,35.t 3 en m/s a(t ) 0,35 pour : 20s t 105,7s en m/s² Si origine des temps ramené en début de phase 2: x(t) 0,175.t² 10.t 100 en m V(t) 0,35.t 10 a(t) 0,35 en m/s pour : 0s t 85,7s en m/s² A.2.4 Déterminer le temps total en heure/minute/seconde pour atteindre la vitesse maximale désirée ainsi que la distance totale nécessaire en km, soient : t 3 et x(t3). Si origine des temps inchangé: t 3 105,7 300 405,7 s t 3 405,7 s => x(t 3) x(t 2) 21000m x(t 3) 2242 21000 m Si origine des temps ramené en début de phase 2: t 3 20 85,7 300 405,7 s t 3 405,7 s => x(t 3) x(85.7) 21000 m x(t 3) 2242 21000 m => t 3 6 min 45 s x(t 3) 23,2 km => t 3 6 min 45 s x(t 3) 23,2 km A3 : RESISTANCE A L’AVANCEMENT Objectifs : Comparer AGV et TGV en terme de résistance à l'avancement. L’efficacité d’un train se mesure aussi par une faible résistance à l’avancement. Plus celle-ci est petite, moins sa consommation d’énergie est grande. Cet effort résistant, FRAV, s’oppose à l’avancement du train et s’exprime en fonction de la vitesse V du train par une équation du type : FRAV = A + B.V + C.V2 avec FRAV en N et V en km/h Et pour une AGV : A : frottements dans les paliers et résistance au roulement et A = 2500 B.V : frottements des roues sur les faces latérales des rails et B = 29 2 C.V : résistance aérodynamique du train, pénétration dans l’air et C = 0,45 A.3.1. Tracer le graphe FRAV =f(V) pour V allant de 0 km/h à 360 km/h sur le fond quadrillé prévu à cet effet sur la feuille suivante. A6 Ci-dessous la courbe obtenue pour une rame TGV (attention à l’échelle). FRAV en daN A.3.2. Comparer votre FRAV d’AGV à 320 km/h avec celui donné ci-dessus par la SNCF pour un TGV. L’objectif de réduction de la FRAV du TGV de 15 % est-il atteint ? (justifier) FRAV AGV à 320 km / h = 57860 N soit 5786 daN et FRAV TGV à 320 km / h = 6750 daN. Donc FRAV = 964 daN soit 14,28 % de 6750 daN donc objectif quasi atteint suivant précision de lecture du graphe du TGV A7 A4 : ETUDE DYNAMIQUE DE L’AGV Objectifs : S'approprier la relation effort de traction / accélération. En traction ferroviaire, l’équation fondamentale de la dynamique en projection sur l’axe de la voie appliquée à un train de masse M et d’accélération a, sur une voie inclinée d’un angle (montée ou descente) s ‘écrit : FT M.g.sin - FRAV = M.a avec FT la force de traction (cf. illustration ci-dessous) y x Hypothèse : on néglige l’inertie des masses tournantes rapportées à leurs axes de rotation car elles sont très inférieures à l’inertie de la caisse. A.4.1. Définir le terme " M.g.sin " ? Expliquer son influence sur le mouvement (montée, descente, plat…) du train ? M.g.sin est la projection du poids du train sur l’axe des X. En montée - M.g.sin donc le poids freine le train comme FRAV En descente + M.g.sin donc le poids aide le train A plat, pas d’influence En admettant que le train sorte de gare (cf. graphe partie A2) et se trouve sur une voie ferrée horizontale, A.4.2. Calculer la force de traction FT nécessaire pour faire avancer le train à 36 km/h (utiliser la phase 1). FT - FRAV = M.a donc FT = FRAV + M.a = (2500+29x36+0,45x36x36) + 416000x0,5 FT = 212127 N A8 A.4.3. Calculer la force de traction FT nécessaire pour faire avancer le train à 360 km/h (utiliser la phase 3). FT - FRAV = M.a donc FT = FRAV + M.a = (2500+29x360+0,45x360x360) + 416000x0,2 FT = 154460 N A.4.4. Comparer les deux résultats précédents et conclure. Le démarrage nécessite une force motrice plus importante car il faut « lancer » le train, après l’inertie acquise par la rame fait le travail et la force nécessaire pour maintenir une vitesse élevée peut être plus faible A5 : ETUDE DE L’ADHERENCE ROUE-RAIL Objectif : Calculer le coefficient d'adhérence nécessaire pour assurer l'effort de traction étudié précédemment et comparer AGV et TGV. Pour chacun des cas : TGV et AGV on retient les indices du même nom. Hypothèses : TGV actuel un niveau (200m) 13 bogies - 8800 kW à 320 km/h - 430 tonnes – 370 places Transformateur Traction AGV 11 Compresseur un niveau (200m) Essieu moteur 12 bogies - 7300 kW à 320 km/h - 416 tonnes – 466 places Un bogie comporte 2 essieux et 1 essieu comporte 2 roues. A9 L’étude se fait au démarrage, en fin de phase1 de l’étude cinématique. L’effort de traction FT nécessaire retenu est de : FT.TGV = 220000 N pour le TGV FT.AGV = 212200 N pour l’AGV. Accélération de la pesanteur retenue : g = 9,81 m/s² Roue motrice B Pour une roue motrice, on modélise ci-contre Le contact roue motrice / rail. Liaison essieu-bogie : pivot (B, z ). Problème plan ( x, y) . Poids propre de la roue négligé. - I.1.a. B A Bilan des actions mécaniques appliquées à une roue motrice : Au point A : Frail/roue = FTr - Pr : action du rail Au point B : Cerm : couple d’entraînement roue motrice Fpivot/roue = - FTr + Pr : action à travers la liaison pivot (B, z ) Avec : Pr : action du poids supportée par roue (motrice ou non) FTr : effort de traction par roue motrice A.5.1. Calculer le poids supporté par roue : Pr.AGV. Pr.AGV = 416000x9,81/(12x2x2) => Pr.AGV = 85000 N A.5.2. Donner le nombre de roues motrices : Nbrm.AGV. Nbrm.AGV = 10x 2 => Nb.AGV = 20 L’effort de traction FT est assuré par l’ensemble des roues motrices. A.5.3. Calculer l’effort de traction maximum par roue motrice : FTr .AGV. FTr.AGV = 212200 / 20 => FTr.AGV = 10610 N A10 Sens du mouvement Rail Coefficient d'adhérence pour assurer la motricité : ( tan ) A.5.4. Déterminer le coefficient d’adhérence roue-rail nécessaire tan .AGV = .AGV. FTR/Pr : 10610 / 85000 => .AGV = 0,125 A.5.5. Inscrire vos résultats concernant l'AGV dans le tableau récapitulatif suivant. Poids / roue (en N) Nombre de roues motrices Effort de traction maxi par roue motrice (en N) Coefficient d’adhérence motricité TGV Pr.TGV = 81100 N Nb.TGV = 16 AGV Pr.AGV = 85000 N Nb.AGV.= 20 FTr TGV = 13750 N FTr AGV = 10610 N .TGV = 0,17 .AGV = 0,125 Les constructeurs de matériel moteur fournissent un coefficient d’adhérence pour les conditions normales du rail : propre et sec. On considère généralement le coefficient d’adhérence maximal utilisable au démarrage du train, phase la plus difficile à réaliser. Il apparaît cependant que l’adhérence maximum sollicitable diminue avec la vitesse et l’état du rail (sec ou humide). Des formulations expérimentales sont proposées pour estimer cette adhérence, on peut les caractériser par le graphe cidessous. 0,5 Rail Humide Rail Sec 0,4 0,3 0,2 0,1 V (km/h) 0 0 50 100 150 200 250 350 300 A.5.6. Interpréter vos résultats. Rail sec ou humide: La motricité des roues est assurée dans les deux cas TGV et AGV , en effet, les coefficients d’adhérence restent inférieures à la limite jusqu’à la vitesse désirée de 36 km/h. TGV :0,17 AGV : 0,125 36 A11 V (km/h) A6 : ETUDE DE LA CHAINE DE TRANSMISSION DE PUISSANCE Objectif : Effort de traction (N) A partir de l'effort de traction et en remontant la chaîne de transmission de puissance, valider les caractéristiques moteur de l'AGV et comparer les rapports puissance/place de l'AGV et du TGV. Limitation adhérence Le graphe ci-contre caractérise l’allure de l’effort de traction des roues en fonction de la vitesse du train, en équipuissance pour : V1 < V <360 km/h . A vitesse réduite, V < V1, c’est l’adhérence disponible qui limite la puissance nécessaire en raison de l’effort de traction limite aux roues. Concernant l’interprétation du graphe : Equipuissance RAV V1 360 Vitesse d’avancement (km/h) A.6.1. Interpréter le terme : équipuissance. L’équipuissance caractérise la loi d’évolution de l’effort de traction en fonction de la vitesse à puissance constante : FT=f(V) tel que PT=FTxV=constante Pour le reste de l’étude, le mouvement retenu pour l’AGV est un mouvement de translation rectiligne sur voie horizontale. La puissance de traction PT nécessaire est définie dans l’objectif de vaincre uniquement la résistance à l’avancement (RAV) et ce à vitesse maximale constante (360 km/h), dans ce cas un 6ème bogie motorisé est nécessaire. Concernant l’AGV : A.6.2. Calculer grâce à la formule donnée en A3 l’effort de traction FT nécessaire pour vaincre uniquement la résistance à l’avancement. FT =FRAV = A + B.V + C.V2 = 2500 + 29.360 + 0,45.3602 FT = 71260 N Pour se ménager une réserve d’accélération à 360 km/h, la puissance de traction est augmentée de 1%. A.6.3. Déterminer la puissance de traction totale AGV : PT. PT= (FT x V) + (1% x FT x V) = (71260x360x1000/3600) + (1% x 71260x360x1000/3600) PT= 7200 kW A12 A.6.4. Déterminer la puissance de traction par essieu moteur AGV : PTEm. PTEM = PT/12 => PTEm = 600 kW La transmission de puissance à travers un essieu moteur est caractérisée par le schéma-bloc suivant : Energie électrique Moteur m = 0,97 Nm Cm Réducteur r R = 0,92 Em R CR Essieu roue PTEm V E = 0,83 Recherche du rapport de réduction du réducteur à partir du record de vitesse du 3 avril 2007 (574,8 km/h) Ce jour là une rame expérimentale nommée V150 battait le record de vitesse des trains sur roues sur la Ligne à Grande Vitesse Est Européenne : LGVEE. Cette rame comprenait entre autres 4 bogies moteurs TGV POS et 2 bogies moteurs type AGV. Différentes mesures ont été effectuées lors de ce record notamment les vitesses de rotation des organes de transmission. Moteur Tripode vitesses de rotation en tr/min TGV POS 320 500 574,8 320 km/h km/h km/h km/h 2802 4378 5033 Moteur 2741 1643 2567 2951 Essieu 1555 Essieu 1555 2429 2792 TGV POS AGV A partir de ces résultats : A.6.5. Calculer la valeur du rapport de réduction du réducteur de l’AGV : r. r = N essieu / N moteur = 1555 / 2741 => A13 r = 0,567 AGV 500 km/h 4283 2429 574,8 km/h 4924 2792 En considérant l’usure des roues, le diamètre de celles-ci varie de 920 mm à 850 mm, en dessous de ce diamètre la roue est changée. L’étude se fera à mi usure des roues. A.6.6. Déterminer la vitesse de rotation des roues : R R en rad/s. = V / Rmoy = ( 360x1000/3600 ) / ((( 0.920 + 0.850 ) / 2 ) / 2) => = 226 rad/s R (2160 tr/min) A.6.7. Déterminer le couple d’entraînement réducteur nécessaire: CR. = Em / ( m x E = PTEm./ (CR x ) = 0,83 / ( 0,97 X 0,92 ) = 0,93 => CR = PTEm./ ( E x R) = 600000 / ( 0,93 x 226 ) R) E => R CR = 2855 N.m A.6.8. Déterminer le couple, la vitesse de rotation et la puissance moteur qui doivent être assurés : Cm (N.m), Nm (tr/min) et Pm (kW). Cm = (CERx r) / Nm = ( R/ Pm = Cm x R = (2855 x 0,567) / 0,92 => r) x 60 / 2 = (226/ 0,567) x 60 / 2 m = 1760 x (3800x2 /60) Cm = 1760 Nm => => Nm = 3800 tr/min Pm = 700 kW Moteur type 12 LCS 3550 B -12 pôles – autoventilé - masse 775 kg+/- 1% - encombrement 680 mm x 690 mm x 735 mm (H x l x L) - Puissance continue 730 kW de 3000 à 4570 tr/min - Vitesse maximale 4570 tr/min A partir des caractéristiques du moteur synchrone à aimants permanents utilisé par essieu, A.6.9. Conclure quant au choix du moteur. Pm < 730 kW pour 3000 < Nm < 4570 tr/min A14 => caractéristiques moteur OK Calculer la puissance motrice totale nécessaire pour l’AGV : Pm.AGV. A.6.10. Pm.AGV.= 12 x Pm = 12 x 700 => Pm.AGV.= 8400 kW Exprimer cette puissance motrice par tonne déplacée ou par place passager sont des critères d’appréciation et de comparaison intéressants. Ces critères sont, pour le TGV 200m de notre étude, de l’ordre de : Pm.TGV./ tonne = 20 kW / t Pm.TGV./ place = 23,5 kW / p Déterminer pour l’AGV : Pm.AGV./ tonne et Pm.AGV./ place. A.6.11. Pm.AGV./ tonne = 8400 / 416 Pm.AGV./ tonne = 20 kW / t Pm.AGV./ place = 8400 / 466 Pm.AGV./ place = 18 kW / p A7 : ETUDE DE PRINCIPE DU FREIN RHEOSTATIQUE Objectifs : Etudier la récupération d'énergie au freinage. La mise en situation pour cette partie sera la suivante : L'AGV aborde le sommet d'une descente à 360 km/h, La pente est de 4 %, La longueur de la descente est de 5 km (cf. illustration ci-dessous). Sens du mouvement A.7.1. Calculer l'angle de la pente. Tan = 4 / 100 d’où = 2,29° idem si sin utilisé donc ok Considérant que l'on veut conserver une vitesse constante de 360 km/h, A.7.2. Calculer FT dans ces conditions (cf. partie A4). FT M.g.sin - FRAV = M.a donc FT + 416000.9,81.sin2,29° - 71260 = 0 et FT = -91804,5 N A15 A.7.3. Commenter votre résultat. FT négatif donc nécessité de freiner A.7.4. Calculer la puissance dissipée en freinage à l'essieu. Ptotale dissipée = - 91804,5 N x 100 m/s = - 9180450 W soit - 9180,45 kW Pdissipée à l’essieu = - 9180450 W / 24 essieux = - 382518,75 W soit - 382,5 kW A.7.5. Calculer la puissance dissipée en freinage au moteur. On parcourt la chaine énergétique en sens inverse mais pour les rendements c’est idem donc E x R = Pmoteur / Pdissipée à l’essieu Pmoteur = - 382518,75 W x 0,93 x 0,92 = - 327283 W soit 327,3 kW A.7.6. Calculer le couple sur l'arbre moteur. CM = PM / M = - 327283 W / 398,6 = - 821 N.m C'est le principe du frein rhéostatique. Le moteur fonctionne en génératrice donc la mise en rotation de son arbre (depuis les roues du train) se heurte à un couple résistant et c'est ce couple résistant qui freine les roues. Les moteurs de tractions débitent donc dans le rhéostat qui est un banc de résistances. Lorsque l'énergie est renvoyée à la caténaire on parle de freinage par récupération mais les sous-stations actuelles et les lignes ne permettent pas cette utilisation avec TGV et AGV, ce serait néfaste pour le moteur de toute autre motrice se trouvant trop près de la zone de freinage. A.7.7. Proposer une utilisation locale (au niveau du train) de cette énergie disponible autre que la dissipation sous forme de chaleur. Si le moteur tourne et qu’on l’excite, il fabrique du courant. Ce courant est envoyé dans un rhéostat de freinage. Le moteur doit débiter du courant, il doit donc fournir un effort. Cet effort entraîne le ralentissement de la locomotive, donc du train. Ce système pose un problème : l’échauffement du rhéostat (RH). On peut récupérer ce courant pour alimenter lumières, clim et autres éléments de confort, et l’utiliser pour les ventilos qui refroidissent le rhéostat !! A16 Partie B ETUDE DE LA CHAINE D’ALIMENTATION DES MOTEURS SYNCHRONES Convertisseur ONIXTM haute tension 3600 V (IGBT Power module) Etude des différents convertisseurs Etude d’un redresseur double alternance monophasé Etude d’un redresseur MLI (absorption sinusoïdale) Ce dossier est constitué de : - 8 pages numérotées de B2 à B9 [Questionnement et Réponse] - 2 pages numérotées de DRB1 à DRB2 [Documents réponse] - 3 pages numérotées de DTB1 à DTB3 [Documents techniques] Durée conseillée : 1 H30. B1 PROBLEMATIQUE : Montrer que le besoin d’interopérabilité (alimentation sous diverses tensions) nécessite l’adaptation de la tension et du courant d’alimentation en utilisant des structures de convertisseur plus ou moins complexes. B.1 ETUDE DES DIFFERENTS CONVERTISSEURS NECESSAIRE POUR ALIMENTER LES MOTEURS: L’énergie électrique est prélevée par un pantographe (PT) de la caténaire PT et acheminée vers le coffret AGV 11 transformateur DC à travers des i dispositifs de protection et de contrôle12 bogies - 7300 kW à 320 km/h - 416 tonnes – 466 places commande. Transformateur (DC) Bogie moteur L’énergie est convertie puis Traction (MC) Bogie non moteur acheminée aux coffrets de traction MC Compresseur qui alimentent les moteurs de chaque bogie motorisé. La chaîne de traction de chacun des essieux moteurs est constituée, d’un « bus » de tension continue alimentant un onduleur (OND) associé à son moteur de traction. Dans le cas des alimentations à courant monophasé, chacun des « bus » est alimenté respectivement par un enroulement du transformateur principal (TFP) associé à un convertisseur 4 quadrants appelé « Pont Monophasé à Commutation Forcée » (P.M.C.F.). Le rôle essentiel du convertisseur d’entrée (P.M.C.F.) est de contrôler le déphasage entre la tension caténaire et le courant de traction afin de régler le facteur de puissance au voisinage de l’unité. Ce convertisseur possède la topologie d’un onduleur monophasé avec une commande MLI. Pour l'AGV, les réseaux d'alimentation prévus par le constructeur ALSTOM sont : • 25 KV 50Hz • 15 KV 16,7 Hz • 3000V continu Chaque bogie est équipé de moteurs synchrones à aimants permanents triphasés autopilotés. Les caractéristiques nominales de chaque moteur (Moteur type 12 LCS 3550 B) sont données ci-dessous : P= 800 kW - Cmax : 4200 Nm - 4570 tr/min - 768 kg - Imax= 280 A tension = 1600/2800 V - 12 pôles - Puissance continue 730 kW de 3000 à 4500 tr/min. Les convertisseurs de traction à IGBT type ONIX 233 haute tension 3600 V avec IGBT 6,5 kV – 400 A. B.1.1. D’après les documents techniques DTB1 et DTB2, donner le domaine de tension des alimentations monophasées possibles sur AGV. Préciser les limites de ce domaine. Tensions 3kV et 25 kV donc domaine HTA de 1000 V à 50 000 V alternatif. B.1.2. Rappeler l’habilitation nécessaire pour un exécutant électricien qui intervient sur cette installation. H1 ou H1V B2 B.1.3. A partir du document technique DTB2, compléter sur le schéma bloc les noms et les symboles proposés ci dessous. Le coffret de traction est alimenté sous caténaire alternative. Propositions : Transformateur - Onduleur de courant - Redresseur - Hacheur - Module freinage - 25 kV/50 Hz - 3 kV DC – DJ(C) –DJ(M). Symboles : ∼ ∼ ∼ ∼ Tous les symboles ne sont pas à utiliser ! 25 kV/50 Hz DJ(M) ∼ Transformateur Rh ∼ Rh Redresseur Module freinage ∼ ∼ MS 3∼ MS 3∼ Onduleur de courant B.1.4. Sur le schéma bloc ci-dessus, flécher en rouge le sens du transfert d’énergie réseau/machine synchrone en traction. B.1.5. Sur le schéma bloc ci-dessus, flécherer en vert le sens du transfert d’énergie réseau/machine synchrone en freinage. B.1.6. En observant le pont d’entrée du PMCF sur le document technique DTB2, montrer que l’énergie peut être renvoyée sur le réseau. Oui le pont d’entrée est bidirectionnel IGBT tête bêche avec diode donc réversible en courant. B.1.7. En cas de coupure réseau ( ouverture du disjoncteur DJ(M) par exemple), l’énergie ne peut plus être renvoyée sur le réseau. Expliquer alors comment sera traitée l’énergie restituée par la machine synchrone en phase de freinage. Lors des phase de freinage la machine synchrone devient générateur. Si coupure réseau : Il faut pouvoir récupèrer cette énergie de freinage qui est stockée dans un premier temps dans le condensateur de filtrage puis dissipé sous forme de chaleur dans la résistance Rh. B.1.8. A partir des documents techniques DTB1et DTB2, trouver le repère du composant permettant la protection contre les surintensités des circuits en alimentation continue. DJ(C) Donner le nom du repère. B3 B.1.9. A partir des documents techniques DTB1 et DTB2, trouver le repère du composant permettant la protection contre les surintensités des circuits en alimentation alternative. DJ(M) Donner le nom du repère. B.1.10. Sur le schéma simplifié d’alimentation de la machine, tracer en rouge le chemin de l'alimentation 25KV 50Hz depuis les pantographes jusqu'au moteur. 25 kV 50 Hz 3kV DC DJ(C) (C) DJ(M) (C) (M) (M) B.1.11. Sur le schéma simplifié d’alimentation de la machine, tracer en vert le chemin de l'alimentation 3KV DC depuis les pantographes jusqu'au moteur. 25 kV 50 Hz 3kV DC DJ(C) DJ(M) (C) (C) (M) (M) B.1.12. La tension délivrée entre phases aux bornes du moteur étant de 2800 volts, définir le couplage du moteur synchrone. Réseau 2800 v moteur 1600/2800 v: COUPLAGE ETOILE B.1.13. Représenter les barrettes de couplage permettant de coupler correctement le stator de la machine. Ph1 Ph2 Ph3 B.1.14. La vitesse de rotation de la machine synchrone (n) dépend de deux paramètres, la fréquence (f) du courant d’alimentation et nombre de paire de pôle (p) de la machine. Exprimer n ( en tr/s) en fonction de f ( en Hz) et de p. n= f p B4 B.1.15. D’après la structure mise en place sur l’AGV, citer la grandeur physique sur laquelle l’on agit pour faire varier la vitesse de rotation du moteur. f : la fréquence B.1.16. Calculer la fréquence des courants d’alimentation pour que ce moteur tourne à sa vitesse nominale. f = p x n = 6 x (4570/60) = 457 Hz B.1.17. A l’aide du schéma bloc de la question B1.3, Citer le convertisseur permettant d’agir sur cette grandeur physique ? Il s’agit de l’onduleur de courant B.2 ETUDE D’UN REDRESSEUR DOUBLE ALTERNANCE : PROBLEMATIQUE : L’alimentation des machines synchrones est composée de plusieurs étages de conversion. Le mode de fonctionnement du premier étage de conversion (PMCF) possède un fort régime discontinu qui engendre des perturbations sur le réseau. En France, le train est un consommateur comme un autre sur le réseau EDF. Contrairement à l’Allemagne, par exemple, ou le réseau 15 kV est dédié au ferroviaire. Dans le domaine ferroviaire la minimisation de ces perturbations générées par la caténaire sur l’environnement (signalisations, communications…) est particulièrement recherchée. Dans un premier temps, nous allons montrer qu’un simple redresseur pollue fortement le réseau électrique. Dans un deuxième temps, nous allons montrer qu’un redresseur commandé avec une loi de commande adaptée permettra de réduire grandement ces perturbations. Simplifions la représentation du pont d’entrée du convertisseur ONIXTM de la manière suivante : i0 D1 Réseau I0 D2 ir C0 Lr V0 Vr D3 D4 B5 RL Redresseur PD2 B.2.1. Connaissant l’allure de la charge et de la décharge du condensateur CO en régime établi. Tracer sur le document réponse N°1 l’allure de la tension Vo . B.2.2. Sur une période, délimiter par des traits pointillés verticaux les différents intervalles de conduction et préciser les diodes qui conduisent. B.2.3. Sachant que le courant Ir à pour valeur maximale 700 A, tracer l’allure du courant ir. B.2.4. A l’aide des documents techniques DTB3 et DTB4, comparer l’allure du courant ir aux exemples donnés. A quelle type de charge pourrait ce rapprocher notre étude. Un ordinateur portable ou ampoule à économie d’énergie B.2.5. D’après l’étude spectrale de ce type de charge, le courant est-il pollueur du réseau ? Justifier. Le courant pollue fortement le réseau, le régime discontinu crée de nombreux harmoniques. Ou THD différent de 0. B.2.6. En ferroviaire les courants moteur circulent avec les signaux de signalisation et de commande dans les mêmes supports. Expliquer pourquoi l’allure du courant ir n’est-elle pas acceptable. Elle entraine la perturbation possible des signaux de communication transmis par cette même voie par la présence de fréquences multiples du signal. A compter aussi juste si précise : Il génère de nombreux harmoniques qui sont néfaste à la chaine d’alimentation en énergie de notre AGV (échauffement de la caténaire, vieillissement prématuré et perturbation de l’appareillage). B.3 ETUDE DU REDRESSEUR MLI : En réalité le pont d’entrée du convertisseur (PMCF) est composé d’interrupteurs commandés (K1, K2, K3 et K4). Simplifions la représentation du redresseur MLI de la i0 I0 manière suivante : Filtre Réseau ir Lr R Vr L K1 ie K3 A ic C0 V0 Ve RL B K4 K2 Redresseur MLI monophasé(PMCF) L’intérêt connu du découpage est de réduire considérablement la taille des éléments de filtrage. PROBLEMATIQUE : Nous allons montrer ici, qu’il est aussi possible par l’utilisation d’une loi de commande appropriée, de corriger le facteur de puissance entre la tension caténaire et le courant de traction et d’obtenir un courant ir sinusoïdal et en phase avec la tension Vr. B6 Hypothèses de fonctionnement : - La tension de sortie est supposée constante et déjà régulée à Vo (3.6 kV). - Vr efficace à vide = 1700 volts. - Les interrupteurs électroniques sont supposés parfaits. B.3.1. On donne l’allure des tensions VA et VB. En déduire le tracé de Ve(t) sur le document réponse N°2. B.3.2. D’après l’allure de la tension Ve(t) obtenue, expliquer ce qu’est une tension de type MLI. Tension alternative composée d’impulsions (créneaux) de largeur variable. B.3.3. . A partir de votre tracé question B3.1, tracer en couleur bleu l’allure du fondamental de Ve (noté VeBF) sur le document réponse N°2 . Pour effectuer correctement le tracé, calculer l’amplitude du fondamental de Ve. On précise que la valeur VeBF = 0,6xVo avec VeBF : représentant la valeur efficace du fondamental de Ve. Calcul : L’amplitude du fondamental peut être déduite : VeBF . Vemax = 0,85 Vo B.3.4. Donner la valeur ( en fondamental de Ve et Vr. degré) 2 = r . Vo du déphasage δ (angle de calage) entre le δ ≈ 17 ° B.3.5. On ne considére maintenant que les grandeurs fondamentales de pulsation ω, on les notera : - irBF pour le fondamental de ir. VeBF pour le fondamental de Ve. On considère la maille d’entrée du redresseur : ir Réseau VR VL R L ie Ve Vr Vo PMCF Exprimer la loi des mailles dans la maille d’entrée : r r r r Vr = VR + VL + Ve B.3.6. Compléter le diagramme de Fresnel relatif à la maille d’entrée. On notera ϕ et δ les retards angulaires respectifs de irBF et de VeBF par rapport à VrBF. VrBF ϕ IrBF δ VeBF VLBF=j LωIr VRBF = RIr B7 Sur le diagramme de Fresnel ci-dessus, le cos ϕ est inférieur à 1. En agissant sur l’angle de calage δ, on peut ramener Ir en phase avec Vr et atteindre le cos ϕ unitaire. B.3.7. On a relevé les tensions Vr, Ve et le courant Ir en entrée du PMCF. A l’aide de ces courbes, mesurer l’angle ϕ et calculer le cosϕ. Détails calculs : Si l’on observe Vr et Ir l’on constate un déphasage d’environ 10 ° soit un cos ϕ ∼ 0,98 2000.0 (A) :t(s) 1750.0 Ir 1500.0 1250.0 (V) :t(s) Ve 1000.0 Vr 750.0 500.0 I(A) 250.0 0.0 -250.0 -500.0 -750.0 -1000.0 -1250.0 -1500.0 -1750.0 -2000.0 0.34 0.345 0.35 0.355 0.36 0.365 0.37 t(s) 0.375 0.38 0.385 0.39 0.395 0.4 B.3.8. Vu du réseau, si le cosinus ϕ est égal à 1, que peut on dire de la puissance réactive Q absorbée par le PMCF ? La puissance réactive Q est nulle. B.3.9. On considère ici que Vr et ir sont parfaitement sinusoïdaux. Le fait de pouvoir ‘corriger’ l’énergie réactive consommée apporte de nombreux avantage sur la distribution d’énergie électrique. Nous allons montrer ici son influence sur le dimensionnement du transformateur TFP en tête de la chaine d’alimentation. On considére que l’ensemble de la chaine de traction et des auxiliaires consomme une puissance de 2800 kW et que le transformateur TFP peut fournir une puissance apparente de 3500 kVA. Calculer la puissance appelée par l’installation (S) si le cosϕ est mal reglé et égal à 0,75. S = P / cosϕ = 3733 kVA Montrer alors que le transformateur est sous dimensionné en exprimant son taux de surcharge en pourcent. Transfo en surcharge : 3733 − 3500 x100 = 6,65 % 3500 B8 Maintenant corrigeons le cosϕ en le ramenant proche de 1. Prenons un cosϕ = 0,928. Calculer alors, en pourcent, la charge du transformateur. S = P / cosϕ = 3017 kVA 3017 − 3500 x100 = -13 % Transfo en surcharge : 3500 Le transformateur est-il alors en surcharge ou possède t-il encore de la puissance disponible ? Il reste encore 13 % de puissance disponible. B.3.10. D’après l’allure du courant en B3.7 et de son analyse spectrale donnée cidessous : Spectre du courant source Is (A/Hz) 2000.0 THDi = 7.37 % 1500.0 1000.0 500.0 1 ère famille de raies autour de 900 Hz 0.0 0.0 100.0 0.2k 0.3k 0.4k 0.5k 0.6k 0.7k 0.8k 0.9k 1.0k 1.1k 1.2k 1.3k 1.4k 1.5k 1.6k 1.7k 1.8k 1.9k 2.0k 2.1k 2.2k 2.3k 2.4k 2.5k 2.6k f(Hz) Repérer son fondamental, et donner sa fréquence : 50 Hz B.3.11. Résumer l’ensemble des caractéristiques qui permettent de dire que le PMCF vu par le réseau, se rapproche d’une charge résistive qui ne crée pas de ‘pollution’ sur le réseau. Le courant absorbé est en phase avec la tension ( 1 ére série de raie autour de 900 hz) cos ϕ proche de 1 et de plus il est sinusoïdal (pas de production d’harmoniques). B9 Document réponse N°1 Vr A.2 ETUDE DU REDRESSEUR DOUBLE ALTERNANCE: t Charge de Co Décharge de Co Vo B2.1 t B2.2 Diodes en conduction D1 D4 - D2 D3 - ir 800 A 700 A B2.3 Considérer juste le tracé rectangulaire du courant -800 A DRB 1 Document réponse N°2 B.3 Vr Ir ETUDE DU REDRESSEUR MLI: Vr Ir ωt B3.1 B3.3 DRB 2 Document technique N°1 SCHEMA DE PRINCIPE PUISSANCE AGV NTV 11 voitures: PT2(3 kV) PT1 (25 kV) PT1(25 kV) PT2 (3 kV) PRISE 3 kV Secours (Diesel) H(O‐C) E1 E2 DJ(M) H(O‐C) PALPAGE PALPAGE DJ(C) H(O‐M) DJ(M) H(O‐M) COFFRE HT (TC3) RESEAU AUXILIAIRE M M M M RH RH RESEAU AUXILIAIRE RESEAU AUXILIAIRE DTB 1 COFFRET TRANSFORMATEUR (DC2) RH (MC21) RH (MC22) RH M COFFRET TRACTION M M COFFRET TRACTION M COFFRET COFFRET TRACTION TRACTION (MC31) M COFFRET TRANSFORMATEUR (TC3) COFFRET TRACTION (MC12) COFFRET TRACTION (MC11) RESEAU AUXILIAIRE M E2 E1 DJ(C) H‐HT (AC2) H‐HT (MC31) COFFRE HT (AC1) COFFRET TRANSFORMATEUR (DC1) A.1 Document technique N°2 A.2 ALIMENTATION SOUS CATENAIRE 3 kV CONTINUE et 25 kV ALTERNATIVE (Coffret traction): 25 kV 3kV Caténaire PT1 PT2 DJ(M) DJ(C) (C) 2800 volts (C) C2F (M) TFP Cbus TFP MS1 (M) RH L2F (M) Ponts moteur deuxième essieu (M) MS2 Bogie moteur Autres essieux - DTB 2 (C) : fermé sous continu, (M) : fermé sous alternatif Document technique N°3 La pollution harmonique : i(t) V(t) La pollution est la dégradation d’une ressource. Charge non linéaire Dans le cas de la pollution harmonique la ressource est l’énergie tps électrique fournie par le réseau. Cette énergie est idéalement de forme sinusoïdale. (TDH = 0) Lorsque l’allure du courant se déforme, on parle de pollution harmonique. Un POLLUEUR est une charge non linéaire (C’est-à dire une charge qui, alimentée par une tension sinusoïdale v(t), appelle sur le réseau un courant déformé). L’étude spectrale du courant permet de mettre en évidence les raies d’harmonique, leur amplitude et leur fréquence d’action. Par exemple, sur le spectre du courant appelé par un ordinateur sur le réseau donné ci dessous, on constate que le courant appelé est loin d’être sinusoïdal ! Il y a de nombreux harmoniques aux fréquences 150 Hz, 250 Hz, 350 Hz, 450 Hz … tps Effets des harmoniques : Effets instantanés : Perturbations dans le fonctionnement des appareils de protection et de commutation. Effets à moyen et long terme : Echauffement des matériels électriques et par conséquent vieillissement prématuré. Exemple de charge non linéaire : - Ampoule à économie d’énergie : Nombreux harmoniques impaires. THD de 107 % : La valeur efficace des harmoniques de courant est aussi importante que la valeur efficace du fondamental. - Transformateur à vide : Présence des harmoniques de rang 3 et 5 THD = 37 % DTB 3 Document technique N°4 - Ordinateur portable : Nombreux harmoniques de rang impair THD = 161 % - Téléphone portable : Pollution harmonique importante ( Rang pair et impair présents) THD = 235 % DTB 4 C Performance Economie Confort Sécurité ETUDE DE LA DISTRIBUTION D'UNE RAME AGV Ce dossier est constitué de : - 2 pages numérotées C1 à C2 [ données et notations utilisées ] - 10 pages numérotées C3 à C12 [ questionnement ] - 8 pages numérotées DTC1 à DTC8 [ Documents techniques DT1 à DT4 ] Cette partie C est décomposée en : • C1 : Dimensionnement du Transformateur, • C2 : Etude des auxiliaires motrices, • C3 : Section des câbles du ventilateur CT2 et du ventilateur RH2, • C4 : Etude du pantographe. Les sous parties C1 C2 C3 et C4 peuvent être traitées de manière indépendante. Durée maximum conseillée :1 heure 30 I. Alimentation des rames de l'AGV. Le réseau électrique ferroviaire d'alimentation n'est pas le même partout en France et cela est encore plus vrai en Europe où le TGV circule ( Ligne ParisAmsterdam , Paris- Francfort ...) et le sera pour la future AGV .C'est pourquoi l'alimentation des trains doit prévoir ses changements d'alimentation. La pénétration sur les réseaux allemand et suisse oblige de concevoir des rames tri tension (voir quadri tension ) comportant en plus des tensions 25kV 50Hz, la tension spécifique de l’Allemagne et de la Suisse : le 15kV 16,7Hz. Il faut noter aussi que du 3kV continu est utilisé sur le réseau italien . II. Répartition des coffrets électriques . Le nouveau concept de l'AGV est basé sur la modularité. Une rame AGV 11 voitures est composée de modules comprenant chacun : – une voiture (pilote ou intermédiaire) avec un coffret transformateur, – deux voitures intermédiaires, – deux bogies moteurs, A ces modules peuvent être – deux coffrets de traction. rajouté des voitures clefs détail d'un module avec l'emplacement des différents coffrets : Module 3 wagons PT1 et PT2 RH1 RH2 RH : Résistance freinage DC coffret transformateur Compresseur MC :coffret traction DC1 MC11 MC12 bogie non motorisé bogie motorisé L' énergie électrique est récupérée par un pantographe PT1 ou PT2 de la caténaire et est acheminée vers le coffret transformateur DC1 à travers des dispositifs de protection et de contrôle-commande. L'énergie est convertie puis acheminée aux coffrets de traction MC qui alimentent les 2 moteurs de chaque bogie motorisé. Un coffret de résistance de freinage permet d'évacuer l'énergie pendant cette phase. Les autres modules constituant la rame sont alimentés par la ligne de toiture . C1 Dessus du train ligne de toiture III. Captage de l'énergie CX : PANTOGRAPHE PILOTÉ POUR UN CAPTAGE DE COURANT OPTIMAL Grâce aux plus récentes innovations technologiques, le système à pantographe piloté, mis au point par la société Faiveley est désormais utilisable sur une plus large gamme de matériel roulant comprenant : • les trains interurbains pouvant atteindre une vitesse de 250 km/h, • les trains circulant sur différents réseaux • les trains à très grande vitesse capables de rouler à plus de 350 km/h. Le captage de courant est extrêmement complexe dans la mesure où il est nécessaire d’adapter la position du pantographe aux nombreuses variations des conditions de fonctionnement (vitesse du train, type de caténaire, position du pantographe sur la rame, direction du véhicule, etc.). Actuellement, la plupart des pantographes sont équipés d’un aileron permettant un réglage aérodynamique : les résultats obtenus sont loin d’être parfaits. Grâce à l’électronique, le système mis au point par Faiveley assure un réglage dynamique précis de la force de contact entre le pantographe et la caténaire . IV. Conversion de l'énergie Pour tous les systèmes d’alimentation, la chaîne de traction de chacun des essieux moteurs est constituée, d’un « bus » de tension continue alimentant un onduleur associé à son moteur de traction. Dans le cas des alimentations à courant monophasé, chacun des « bus » est alimenté respectivement par un enroulement du transformateur principal TFP associé à un convertisseur 4 quadrants appelé « Pont Monophasé à Commutation Forcée » (P.M.C.F.). Chacun des convertisseurs d’entrée P.M.C.F. est associé à un filtre destiné à limiter l’ondulation de tension sur le bus continu engendrée par le redressement. En alimentation 25kV 50Hz le filtre est accordé à 100Hz (2 fois 50Hz), en alimentation 15kV 16,7Hz le filtre est accordé à 33Hz. Le convertisseur d’entrée P.M.C.F., dont l’un des rôles essentiels consiste à contrôler le déphasage (grâce à une commande MLI appropriée) entre la tension caténaire et le courant de traction afin de régler le facteur de puissance au voisinage de l’unité, possède la topologie d’un onduleur monophasé. C2 C1 : Dimensionnement du Transformateur Le transformateur permet d'abaisser la tension en fonctionnement monophasé 25kV ou 15kV afin d'alimenter le bus continu 3.6kV . Les pont PMCF commandé permettent de moduler la tension quasi continue de sortie . Ce pont à commande MLI abordé en partie B permet d'élever la tension du bus continu par rapport à la tension secondaire du transformateur . Relation : 1 2 2 avec : V0 : tension bus continue V2m : tension maximale au secondaire monophasée K : coefficient de commande MLI du PMCF C.1.1. Calculer la tension efficace V2 au secondaire du transformateur pour obtenir dans les conditions maximales (K=0.833) une tension Vcont =3600V : 2 K V2m = 2*3600/(0.833-0.5)=2400 V V2= V2m / √2 =1697 V C.1.2. En déduire le rapport de transformation ma pour l'alimentation en V1a = 25KV : ma= V1a /V2 = 25000 / 1700 = 14.7 OU ma= V2/ V1a = 1700 /25000 = 0.068 C.1.3. La puissance nominale du transformateur vous étant fournie dans le document technique DT1 , Calculer le courant I1a au primaire du transformateur : S = V1a * I1a ==> I1a = S/ V1a = 3500000/25000 = 140 A C.1.4. On considère les 4 secondaires du transformateur uniformément chargés , Calculer le courant I2a au secondaire du transformateur : S = 4* V2 * I2a ==> I2a = S/4*V = 3500000/4*1700 = 514.7 A C.1.5. Calculer le rapport de transformation mb pour l'alimentation en V1b = 15KV : mb= V1b /V2 = 15000 / 1700 = 8.82 OU mb= V2/V1b = 1700 / 15000 = 0.11 C3 C.1.6. Calculer le nouveau courant I1b au primaire du transformateur : S = V1b * I1b ==> I1b = S/ V1b = 3500000/15000 = 233.3 A C.1.7. Déduire des questions C.1.3 et C.1.6 le calibre du disjoncteur DJ(M) voir fin du document DT3: calibre 250 A C.1.8. A partir des caractéristiques du transformateur données ci dessous calculer : • la tension de court circuit en V (couplage 25kV), • La résistance des enroulements Re1 au primaire en Ω (cf C.1.3), En déduire les pertes en charges couplage 15kV. U1CC = Ucc% * V1a = 4*25000 /100 = 1000 V Pertes ch= Re1 *I1a2 ==> Re1= Pch /I1a2 = 26500 / 140 2 = 1.35 Ω Ppertes= Re1 *I1b2=1.35*233 2=73290 W Puissance assignée Tension primaire Tension secondaire à vide Pertes à vide Pertes en charge Tension de court circuit % Courant à vide % Résistance RTR (mΩ) Réactance XTR (mΩ) Couplage 25kV 50Hz 3500 kVA 25 kV 1700V 3200W 26500W 4 Couplage notes 15kV16.7Hz 3500 kVA ( pour les 4 secondaires) 15 kV 1700 V ( identique pour les 4 secondaires) 2900W ? 4 1.05 1.11 5.12 1.05 0.57 3.84 (pour un enroulement, ramené au secondaire) photo du transformateur Ventilateur de refroidissement Pompe de refroidissement C4 Le transformateur de traction et son système de refroidissement forment un ensemble intégré complet. Cette double utilisation des enroulements fut mise en œuvre pour la première fois sur la locomotive italienne E412, en 1996. Elle a, depuis, été adoptée par d’autres types de train, notamment l’ETR 500, l’AGV, le train à grande vitesse de la NTV et la locomotive Traxx MS. Toujours par souci de légèreté, l’enveloppe du transformateur est en aluminium, les conservateurs d’huile sont intégrés à l’ensemble et des moteurs 60 Hz remplacent les habituels moteurs 50 Hz du système de refroidissement avec les mêmes performances. Des filtres à condensateurs ont été ajoutés pour atténuer les harmoniques. Les applications ferroviaires sont extrêmement sensibles à la pollution harmonique, susceptible de perturber les systèmes de signalisation. Sur ce plan, les exigences sont très contraignantes et les problèmes potentiels doivent être examinés à la loupe. Le transformateur de traction et son système de refroidissement forment un ensemble intégré complet dont l’installation et la maintenance sont simplifiées. Il s’agit là d’un concept inédit pour Siemens qui achète normalement les deux éléments séparément. L’ensemble ne nécessite ni dégazage, ni remplissage d’huile et peut fonctionner sur de longues périodes avec un minimum d’entretien C.1.9. Pourquoi les pertes à vide sont différentes suivant le couplage ?(indiquer le paramètre qui pourrait justifier cette différence) : Pertes à vides = pertes par hystérésis et par courants de foucault dépendant de la fréquence et de la tension D'après l'extrait de l'article ci dessus et la photo du transformateur Répondre aux questions suivantes : C.1.10. Donner le fluide de refroidissement utilisé ? Huile C.1.11. D'après vos connaissances, indiquer de quelle sécurité peut se passer ce transformateur ?(justifier votre réponse) Relais DGPT2 car pas de dégazage C.1.12. En déduire le type de mode de refroidissement ? ( cf tableau ci dessous). Justifier chaque lettre dans le cadre page suivante. O L G A S 1ère lettre Nature du diélectrique Huile minérale Diélectrique chloré Gaz Air Isolant solide 2ème lettre Mode de circulation du diélectrique Naturel N Forcé F Forcé et dirigé D dans les enroulements C5 O L G A S 3ème lettre Fluide de refroidissement Huile minérale Diélectrique chloré Gaz Air Isolant solide N F 4ème lettre Mode de circulation du fluide Naturel Forcé OFAF : O : diélectrique huile (cf texte) F : circulation forcée par pompe ( cf schéma) A : air (cf schéma) F : ventilation forcée (cf schéma) C2 : Etude des auxiliaires motrices Les auxiliaires motrices de chaque module sont la ventilation coffrets, les pompes de refroidissement, le compresseur,..., Le schéma simplifié d'alimentation des auxiliaires est donné dans les documents DT2 . C.2.1. Compléter le tableau des puissances actives ,réactives et apparentes des auxiliaires modules suivants en vous aidant des données fournies sur les plans DT2 . Puissance utile (KW) Puissance active absorbée( P) en KW Puissance réactive absorbée (Q) en KVAR 7.62 3.715 Puissance apparente absorbée (S) en KVA Type référence Compresseur Pompe Eau CT1 Pompe Eau CT2 Pompe Huile TFP Ventilateur TFP TOTAL onduleur A1 CP1 PE1 9.5 4.7 10.92 5.53 PE2 4.7 Idem CT1 Idem CT1 Idem CT1 PH1 4 4.82 5.94 7.65 VT1 11 12.5 7.42 14.54 39.3 28.41 48.49 ONDA1 13.31 6.66 C.2.2. Faire le bilan de puissance des onduleurs ONDA1. Remplir la case "TOTAL Onduleur .A1. " dans le tableau ci dessus, et préciser ci dessous votre méthode et les formules utilisées . Puissance active = Puissance utile / rendement Puissance apparente = Puissance active / cos ϕ Puissance réactive = Puissance apparente * sin ϕ C6 C.2.3. Déduire le coefficient de sécurité en % prévu par le constructeur pour l'onduleur ONDA1 . coefficient de sécurité Ks = 100* (Pnominale -Pcalculé) / Pnominale Ks1 = ..(60-48.5)/60=...19 % C.2.4. A partir des courbes de couple résistant des machines ci dessous, indiquer sous chaque courbe le type de machines correspondantes parmi les 3 choix suivants : ventilateur, pompe levage, manutention malaxeur, machine outil T(Nm) T(Nm) T(Nm) Tr = f(n) Tr = f(n) n(tr/s) n(tr/s) Machine 1: Machine 2: levage _________________ malaxeurs _______________ Tr = f(n) n(tr/s) Machine 3; ventilateurs ______________ C.2.5. On remarque que l'onduleur ONDA2 (voir plans DT2 ) est prévu de fonctionner à fréquence variable. En remarquant le type de machines alimentées par celui-ci : Préciser ce qui va se passer pour les machines si la fréquence augmente. En déduire le rapport de la puissance entre la fréquence de 50 Hz et la fréquence de 70 Hz. L'onduleur ONDA2 est à fréquence variable .Les équipements sont des ventilateurs donc si on augmente la fréquence de ONDA2 on augmente la vitesse des ventilateurs fréquence 70Hz Couple au carré donc (70/50)2 et Puissance au cube donc (70/50)3 =2.74 C3 : Section des câbles du ventilateur CT2 et du ventilateur RH2 Les câbles alimentant les ventilateurs du coffret de traction CT2 et du rhéostat de freinage RH2 sont acheminés en chemins de câbles perforés posés en extérieur • câble CT2 : 2 autres circuits sont acheminés par le même chemin de câbles sur une couche ,ce câble est mono conducteur en cuivre et isolant PVC longueur 35 mètres, • câble RH2 : 4 autres circuits sont acheminés par le même chemin de câbles sur 2 couches ,ce câble est multiconducteur en cuivre et isolant PR longueur 55 mètres. Ces câbles sont soumis aux températures extérieures variant de -15 °C à +45°C . C7 C.3.1. Déterminer la température ambiante la plus contraignante pour les câbles. Expliquer pourquoi. 45°C car température la plus élevée qui détermine la contrainte la plus dure pour évacuer les pertes par effet joules C.3.2. Calculer le courant d'emploi IbCT2 circulant dans ce câble (Prendre les données du ventilateur CT2 dans les plans électriques en considérant que la puissance utile est demandée à la fréquence de 50Hz). En déduire le courant nominal du disjoncteur protégeant le ventilateur voir fin document DT3. IbCT2 =Pa CT2 / √3 * U *cos ϕ IbCT2 =12500 / √3 * 400 *0.86 = 20.98 A INCT2 = 25 A C.3.3. Compléter le tableau suivant en utilisant les documents ressources DT3 pour choisir le câble de CT2 . Ame CU Enveloppe Lettre de isolante sélection PVC F K1 K2 K3 IZ I’Z 1 0.82 0.79 25 38.59 Section de l’âme d’un conducteur 6 mm2 C.3.4. Calculer le courant d'emploi IbRH2 circulant dans ce câble (Prendre les données du ventilateur RH2 dans les plans électriques en considérant que la puissance utile est demandée à la fréquence de 50Hz) En déduire le courant nominal du disjoncteur protégeant le ventilateur voir fin document DT3 . IbRH2 =Pa RH2 / √3 * U *cos ϕ IbRH2 =10840 / √3 * 400 *0.86 = 19.31 A INRH2 = 20 A C.3.5. Compléter le tableau suivant en utilisant les documents ressources DT3 pour choisir le câble de RH2 . Ame CU Enveloppe Lettre de isolante sélection PR F K1 K2 K3 IZ I’Z 1 0.6 0.87 20 38.31 C8 Section de l’âme d’un conducteur 4 mm2 C4 : Etude E du pantogrraphe La régulation de e pression du panto ographe su ur la caté énaire, asssurant le captage c optimal du coura ant quelque e soit les conditions s, est assu urée par le e boitier IP PCU (cf ations page es C2 et DT4) D . informa s e ses interrfaces : et Synoptique du système Boitier IP PCU 1 alimentation pn neumatique e alimentation éle ectrique ordre e / sens marcche vitessse états/ défauts Cab bine 1 de contrô ôle du train n co ommandess / consignes c capteurs/ messures Pa antographe e 1 Pantographe 2 nt est décrrit dans le document d technique DT4. Le foncctionnemen C9 Cabine e 2 de contrôle du d train C.4.1. Déterminer la grandeur pneumatique qui va nous permettre de régler l'effort du pantographe sur la caténaire. Rappeler l'expression de l'effort par rapport à cette grandeur ainsi que les unités légales. La pression P, effort F = P * S (section du vérin (coussin) F en N , S en m2 P en Pa C.4.2. D'après le document sur la pneumatique proportionnelle et la description du système (document DT4), déterminer la grandeur régulée choisie par le constructeur( Choisir et justifier votre réponse). Régulation en pression Régulation en débit régulation en pression du coussin ( car régulation de l'effort) C.4.3. En déduire le type de version de vanne proportionnelle SERVOTRONIC ( document DT4) pour le mode de défaillance du système. Vanne centre ouvert Vanne centre fermée C.4.4. D'après les mêmes documents choisir la plage de régulation de la vanne ainsi que sa référence ( diamètre de tuyau 1 pouces : G1) . plage de régulation système 1.5 à 5.5 bars donc plage choisie de 0 à 6 bars référence vanne en G1 : 601 00 035 C.4.5. Le type de commande choisie est une entrée 4-20 mA. Rappeler l'intérêt de ce type de signal par rapport à un signal 0-10V ou 0-20mA. détection en cas de fil coupé C.4.6. En déduire la valeur du courant pour les pressions minimales et maximales de régulation prévu par le système. 1.5 bar : 8 mA 5.5 bar : 18.66 mA C 10 C.4.7. Préciser en fonction du boitier IPCU et du schéma de la boucle de régulation, les options à prévoir pour le choix de la vanne proportionnelle SERVOTRONIC ( document DT4).Donner les références des options. consigne analogique 4-20 mA réf 910 507 sortie capteur 4-20 mA réf 010 616 C.4.8. Compléter le schéma de la boucle de régulation ci dessous en rajoutant les types de convertisseur manquant, les grandeurs et leurs unités échangées entre les blocs. écart _________ : Consigne : volt ________ Automate en + consigne vanne ___________ : volt ________ en correcteur en mA ________ vanne proportionnelle U ? ? capteur pression IPCU mesure : ___________ pression : ___________ mA ________ en en choix convertisseur possible : U P U I I I P Exemple de réponse : énergie___ : en Joule_ C 11 U bars ________ C.4.9. Vérifier si les caractéristiques de la vanne proportionnelle sont conformes à la précision du système IPCU.( voir document DT4) précision vanne <0.5% PMR = 0.5*6/100 = 0.03 bar précision attendue système = 0.075 Le constructeur de la vanne proportionnelle fournit la courbe de réponse ci dessous à une demande de pression (type échelon) de 0 à 6 bars pour différentes contenances de coussins ( 0.2 à 10 litres) : 95% =5.7bars 0.46s C.4.10. Déterminer graphiquement le temps de réponse de la vanne pour une contenance de 2 litres. Représenter sur la courbe votre ou vos tracés . temps de réponse à 95% détermination graphique pour courbe 2L = 0.46 s C.4.11. Décrire la qualité de la régulation dans ce cas Stabilité : Précision : OUI OUI NON NON C.4.12. Indiquer le type de régulation utilisée dans ce système Proportionnelle seul Intégrale seul Proportionnelle Intégrale Proportionnelle Dérivée C 12 Document technique DT1 : Schéma d'alimentation SIMPLIFIE rame AGV 11 DTC 1 Document technique DT2 : Schéma d'alimentation SIMPLIFIE auxiliaire 400V 60 KVA 50 Hz 9.5 kW 1240 tr/mn cos ϕ=0.82 η=0.87 1240 tr/mn cos ϕ=0.83 η=0.85 4.7 kW 1240 tr/mn cos ϕ=0.83 η=0.85 4.7 kW 4 kW 360 tr/mn cos ϕ=0.63 η=0.83 11 kW 1470 tr/mn cos ϕ=0.86 η=0.88 DTC 2 Document technique DT2 : Schéma d'alimentation SIMPLIFIE auxiliaire (suite ) 11 kW 2910 tr/mn (50 Hz) cos ϕ=0.86 η=0.88 11 kW 2910 tr/mn (50 Hz) cos ϕ=0.86 η=0.88 400V 75 KVA Fréq var 9 kW 2880 tr/mn (50 Hz) cos ϕ=0.81 η=0.83 9 kW 2880 tr/mn (50 Hz) cos ϕ=0.81 η=0.83 DTC 3 Document technique DT3 : Détermination des sections de phase Les tableaux figurant ci-dessous et ci-contre permettent de déterminer la section des conducteurs de phase d'un circuit. Cette section dépend : des conditions d’installation des câbles à savoir le mode de pose, la température ambiante etc. de l’intensité véhiculée par le circuit ou plus précisément du calibre du disjoncteur protégeant la canalisation. Ces tableaux ne sont utilisables que pour des canalisations non enterrées et protégées par disjoncteur. Pour obtenir la section des conducteurs de phase, il faut Déterminer une lettre de sélection qui dépend du conducteur utilisé et de son mode de pose ; Déterminer un coefficient K qui caractérise l’influence des différentes conditions d’installation. Ce coefficient K s’obtient en multipliant les trois facteurs de correction. KI K2 et K3: le facteur de correction K1 prend en compte le mode de pose. le facteur de correction K2 prend en compte l’influence mutuelle des circuits placés côte a côte, le facteur de correction K3 prend en compte la température ambiante et la nature de l’isolant Exemple : Un câble PR triphasé est tiré sur un chemin de câbles perforé. jointivement avec 3 Figure 1 autres circuits constitués Figure 1 : • d’un câble triphasé (1er circuit); • de 3 câbles unipolaires (2ième circuit); • de 6 câbles unipolaires (3ième circuit) : ce circuit est constitué de 2 conducteurs par 1 3 phase. PR 2 Il y aura donc 5 groupements triphasés. La température ambiante est de 40 °C. Le câble PR véhicule 23 ampères par phase. La lettre de sélection donnée par le tableau correspondant est E Le facteur de correction K1, donné par le tableau correspondant est 1. Le facteur de correction K2, donné par le tableau correspondant est 0.75. Le facteur de correction K3, donné par le tableau correspondant est 0.91. Température: 40 °C Le coefficient K, qui est K1 x K2 x K3 est donc 1 x 0.75 x 0.91 soit 0.68. Détermination de la section On choisira une valeur normalisée de ln juste supérieure à 23 A. Le courant admissible dans la canalisation est lz = 25A. L’intensité fictive I’z prenant en compte le coefficient K est I’z = 25 / 0,68 = 36,8 A En se plaçant sur la ligne correspondant à la lettre de sélection E. dans la colonne PR3, on choisit la valeur immédiatement supérieure à 36,8 A. soit. ici 42 A dans le cas du cuivre qui correspond à une section de 4 mm² cuivre ou. dans le cas de l’aluminium 43 A. qui correspond à une section de 6 mm² Lettre de sélection Types d’éléments Conducteurs conducteurs et câbles multiconducteurs câbles multiconducteurs câbles monoconducteurs mode de pose sous conduit, profilé ou goulotte. en apparent ou encastré sous vide de construction, faux plafond sous caniveau. moulures plinthes chambranles en apparent contre mur ou plafond sur chemin de câbles ou tablettes non perforées Sur échelles, corbeaux chemin de câbles perforé fixés en apparent, espacés de la paroi cibles suspendus sur échelles, corbeaux. chemin de câbles perforé fixés en apparent, espacés de la paroi cibles suspendus lettre de sélection B C E F facteur de correction K1 Lettre de sélection cas d’installation câbles dans des produits encastres directement dans des matériaux thermiquement isolants conduits encastrés dans des matériaux thermiquement isolants B câbles multiconducteurs vides de construction et caniveaux C B, C, E, F pose sous plafond autrescas K1 0,70 0,77 0.90 0.95 0.95 1 facteur de correction K2 lettre disposition des câbles jointifs B, C C encastrés ou noyés dans les parois E, F simple couche sur des tablettes horizontales perforées ou tablettes verticales sur des tablettes simple couche sur des échelles à câbles. corbeaux. etc simple couche sur les murs ou les planchers ou tablettes non perforées simple couche au plafond facteur de correction K2 nombre de circuits ou de câbles multîconducteurs 1 2 3 4 5 6 7 1,00 0,80 0,70 0,65 0,60 0,57 0,54 8 0,52 9 0,50 12 0,45 1,00 0,85 0,79 0,75 0,73 0,72 0,72 0,71 0,70 0,70 1,00 0,81 0,72 0,68 0,66 0,64 0,63 0,62 0,61 0,61 1.00 0.88 0.82 0.77 0.75 0.73 0.73 0.72 0.72 0.72 1.00 0.87 0.82 0.80 0.80 0.79 0.79 0.78 0,78 0,78 DTC 4 16 0,41 20 0,38 Document technique DT3 : Détermination des sections de phase(suite) Lorsque les câbles sont disposés en plusieurs couches, appliquer en plus un coefficient de correction de : • 0,80 pour 2 couches, • 0,73 pour 3 couches, Exemple • 0,70 pour 4 ou 5 couches de câbles disposés en 2 couches facteur de correction K3 Températures ; 0 ambiantes ( C) Isolation élastomère (caoutchouc) polychlorure de vinyle (PVC) 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 1,29 1,22 1,15 1,07 1,00 0,93 0,82 0,71 0,58 − − 1,22 1,17 1,12 1,07 1,00 0,93 0,87 0,79 0,71 0,61 0,50 polyéthylène réticulé (PR) butyle, éthylène, propylène (EPR) 1,15 1,12 1,08 1,04 1,00 0,96 0,91 0,87 0,82 0,76 0,71 isolant et nombre de conducteurs chargés (3ou 2) Butyle ou PR ou éthylène PR : PR caoutchouc ou PVC : PVC lettre de sélection section cuivre (mm²) section aluminium (rnm2) B C E F PVC3 PVC2 PVC3 PR3 PR2 PVC2 PR3 PR2 PVC3 PVC2 PR3 PR2 PVC3 PVC2 PR3 PR2 1,5 2,5 4 6 10 16 25 35 50 70 95 120 150 185 240 300 400 500 630 2,5 4 6 10 16 25 35 50 70 95 120 150 185 240 300 400 15,5 21 28 36 50 68 89 110 134 171 207 239 17,5 24 32 41 57 76 96 119 144 184 223 259 299 341 403 464 18,5 25 34 43 60 80 101 126 153 196 238 276 319 364 430 497 19,5 27 36 48 63 85 112 138 168 213 258 299 344 392 461 530 16.5 22 28 39 53 70 86 104 133 161 186 18.5 25 32 44 59 73 90 110 140 170 197 227 259 305 351 19.5 26 33 46 61 78 96 117 150 183 212 245 280 330 381 21 28 36 49 66 83 103 125 160 195 226 261 298 352 406 22 30 40 51 70 94 119 147 179 229 278 322 371 424 500 576 656 749 855 23 31 39 54 73 90 112 136 174 211 245 283 323 382 440 526 23 31 42 54 75 100 127 158 192 246 298 346 395 450 538 621 754 868 1005 25 33 43 59 79 98 122 149 192 235 273 316 363 430 497 600 24 33 45 58 80 107 138 169 207 268 328 382 441 506 599 693 825 946 1088 26 35 45 62 84 101 126 154 198 241 280 324 371 439 508 663 Calibres courants nominales pour : - disjoncteurs (non réglables). :10 – 16 –20 – 25 – 32 – 40 – 50 – 63 – 80 100A - disjoncteurs (réglables). :125 – 160 – 250 – 400 – 630 – 800 – 1 000 – 1 250A DTC 5 26 36 49 63 86 115 149 185 225 289 352 410 473 542 641 741 28 38 49 67 91 108 135 164 211 257 300 346 397 470 543 161 200 242 310 377 437 504 575 679 783 940 1083 1254 121 150 184 237 289 337 389 447 530 613 740 Document technique DT4 : Dossier Pantographe CX Description du système Le système Faiveley comprend le pantographe CX ultraléger et compact. Une conception simple mais non moins perfectionnée fait du pantographe CX un dispositif extrêmement fiable faisant preuve d’un excellent comportement aérodynamique. Le coussin ( vérin) pneumatique du pantographe est relié à l'unité de commande de pantographe intégrée (IPCU) logée dans un boîtier modulaire située sous la toiture à proximité des pantographes à piloter. La conception du système IPCU lui permet de piloter, de manière non simultanée, jusqu’à deux pantographes :il comporte un module de régulation numérique principal, un module de régulation analogique secondaire ainsi qu’un module de commutation d’un pantographe à l’autre. Fonctionnement du système L’ordre ‘Monter pantographe’ entraîne la mise sous pression du circuit pneumatique qui déclenche à son tour la montée du pantographe sélectionné par l’intermédiaire du régulateur de pression actif. L’interruption de l’ordre ‘Monter pantographe’ entraîne son abaissement automatique. Le système de pilotage numérique breveté de Faiveley assure un réglage précis de l’effort de contact sur la caténaire selon un réseau de courbes dont les paramètres peuvent être réglés via la liaison série de maintenance. En cas de défaillance du système de régulation principal, le système de régulation secondaire (mode secours), assuré par le ressort du système, prend le relais pour permettre au train de poursuivre son parcours jusqu’à son terme, comme dans le cas d’un pantographe classique à commande monostatique. Le système de régulation prévoit que lorsque aucune commande n'est envoyée ou en cas de perte d'énergie, le système se replie en position basse. DTC 6 Document technique DT4 : Dossier Pantographe(suite) Caractéristiques techniques Pantographe CX et boitier IPCU • Pantographe CX : Extension : 2 000 mm ou 2 600 mm Capacité de courant : 2 500 A Plage de température (de fonctionnement) : -25°C à + 70°C Normes de référence : EN 50206-1, NF F 21001 • Unité de commande de pantographe intégrée (IPCU) : Plage de régulation : 1,5 à 5,5 bars Précision de régulation : 0,075 bar Consigne de pression coussin signal 0-10V Capteur pression signal 4-20mA MTBF > 38 000 h (> 180 000 h avec module secondaire) Interfaces électriques : alimentation batterie, entrées de données logiques, sorties logiques, liaison série de maintenance et/ou entrée ou sortie de données analogiques Protection IP31 Normes de référence : EN 50155 et 50121-3-2 (classe A), CEI 60077 et 61373 ; NF F 16101 et 16102 (classe A2) LA PNEUMATIQUE PROPORTIONNELLE SERVOTRONIC La souplesse de la pneumatique alliée à l'intelligence de l'électronique pour une plus grande flexibilité d'utilisation des composants électropneumatiques INTRODUCTION L'évolution du processus d'automatisation tend vers le besoin de disposer d'une plus grande flexibilité et une précision accrue des équipements mus par l'air comprimé. Ceci nécessite d'obtenir la proportionnalité de l'élément de puissance en fonction d'un signal de régulation électrique. L'association d'une technologie pneumatique et d'une mécanique de haute précision permet de réguler avec précision et rapidité les valeurs de DEBIT ou PRESSION d'un circuit pneumatique de puissance en fonction d'un signal issu d'électronique de commande. La SERVOTRONIC G 1/4 fonctionne dans les échelles de valeurs suivantes : • En régulation de débit : 0 - 1400 l/mn (ANR) avec signal de consigne ± 10V. • En régulation de pression : 7 plages de régulation au choix, 0 - 0,1 à 0 - 16 bar. avec signal de consigne 0 - 10V, 0 - 20mA ou 4 - 20mA. AVANTAGES DE LA GAMME SERVOTRONIC • Ensemble compact et monobloc avec électronique et capteur intégrés • Temps de réponse très courts • Très faible hystérésis • Excellentes performances de débit • 2 versions proposées : pour régulation de débit ou de pression • • ● Raccordement électrique par connecteur débrochable Grande fiabilité et longue durée de vie grâce à une mécanique de haute précision alliée à une cinématique simple Différentes possibilités de consignes d'entrée (tension -courant), en version régulation de pression La SERVOTRONIC est proposée en 2 versions, suivant l’état souhaité du composant en cas de défaut ou de coupure de courant (position "Failsafe") : Mise à l’échappement (centre ouvert) . Maintien de la pression (centre fermé). . DTC 7 Document technique DT4 : Dossier Pantographe(suite) VANNE PROPORTIONNELLE ELECTROPNEUMATIQUE A 3 ORIFICES (Série 601- avec alimentation pneumatique externe du capteur de pression) SPECIFICATIONS FLUIDES CONTROLES : Air ou gaz neutre filtré 50 μm, sans condensat, lubrifié ou non RACCORDEMENT : G1/4 - G1/2 - G1 PRESSION MAXI ADMISSIBLE (PMA) : (voir tableau page suivante) TEMPERATURE DU FLUIDE : 0° C, + 60°C TEMPERATURE AMBIANTE : 0° C, + 40°C CONSIGNE - ANALOGIQUE : 0 - 10 Volts (sensibilité < 50 mV - impédance 100 KΩ) (En option : 0 - 20 mA ou 4 - 20 mA) HYSTERESIS : < 1% du maxi de la plage de régulation (PMR) LINEARITE : < 0,5% de PMR PRECISION : < 0,5% de PMR MINIMUM DE CONSIGNE : 50 ± 20 mV (0,1 mA) avec fonction de fermeture SCHEMA SELECTION DU MATERIEL OPTIONS : Consigne analogique 0 - 20 mA (sensibilité < 0,1 mA - impédance 500 Ω) ___ code : 010 713 Consigne analogique 4 - 20 mA (sensibilité < 0,1 mA - impédance 500 Ω) ___ code : 910 507 Option rampe ___________________________________________________ code : 010 610 Consigne digitale (8 bits + fonction mémoire) __________________________ code : 010 537 Consigne digitale (8 bits + R a Z pression) ____________________________ code : 010 606 Sortie capteur 0 - 20 mA (0 - 10 V en standard) ________________________ code : 010 538 Sortie capteur 4 - 20 mA (0 - 10 V en standard) ________________________ code : 010 616 Pressostat / Sentronic : (PNP) référence 24 V = si consigne atteinte ________ code : 010 579 Pressostat / Sentronic : (NPN) référence de masse si consigne atteinte _____ code : 010 539 Pressostat / Sentronic : (PNP) référence 24 V = si consigne non atteinte ____ code : 010 612 Pressostat / Sentronic : (NPN) référence de masse si consigne non atteinte _ code : 010 613 DTC 8 PARTIE D ETUDE DE LA TRANSMISSION VOIE-MACHINE. Problématique : Dans cette partie, on vous demande d’étudier la transmission d’informations à la motrice de l’AGV et de proposer une solution technologique pour le traitement et l’affichage des données. Ce dossier est constitué de : - 11 pages numérotées D1 à D11 [questionnement et espace réponse.] - 4 pages numérotées DT D1 à DT D4 [Documents techniques] Durée maximum conseillée : 1 heure Corrigé D 1 I. Mise en situation. La circulation routière est régie par un certains nombre de règles, afin que chaque usager puisse circuler avec un maximum de sécurité, dans le respect des autres utilisateurs. Ainsi, le passage à un carrefour est régi par une signalisation lumineuse (feux tricolores) ou fixe (panneaux). Les lignes ferroviaires classiques sont également équipées d’une signalisation lumineuse. D.1.1. En supposant qu’un signal fixe soit visible à 50 m et une vitesse de train de 360 km/h, calculer le temps dont dispose le conducteur pour voir un signal. 360 km/h => 100 m/s = 0,50 s D.1.2. Conclure sur la nécessité d’une signalisation embarquée dans la cabine des Trains à Grande Vitesse. Le conducteur n’a pas le temps de lire une information au bord de la voie. L’affichage en cabine est indépendant des conditions météo. Le système retenu pour effectuer la signalisation sur la Ligne Grande Vitesse est un affichage permanent des informations en cabine. Ce système, Transmission VoieMachine (TVM), transmet à la cabine, en temps réel et de manière continue, les informations provenant du circuit de voie. Ces informations, relatives aux limitations de vitesse à respecter en fonction de l'état de la signalisation, sont transmises à des fréquences particulières, qui viennent s’ajouter au courant de circuit de voie. La vitesse limite qu'il ne doit pas dépasser ainsi qu'une annonce de la vitesse qu'il devra respecter à l'entrée du prochain canton sont directement reportées sur un afficheur lumineux au centre du tableau de bord. II. Principaux risques liés à la circulation ferroviaire. Les principaux risques liés à la circulation ferroviaire sont : - Le déraillement - Le nez à nez (quand 2 trains se retrouvent face à face sur une même voie) - La prise en écharpe (quand un train arrive sur un aiguillage déjà occupé par un train venant d’une autre direction) - Le rattrapage (quand le train suiveur rattrape celui qui le précède) - La rencontre d’obstacle. Le risque de déraillement est géré par la limitation de vitesse de la rame. Le risque de nez à nez est limité par une bonne gestion des voies. Les risques de rencontre d’obstacle, de rattrapage et de prise en écharpe seront l’objet de notre étude. Corrigé D 2 III. Le circuit de voie. Chaque canton (voir page DT D1) est surveillé par un circuit de voie dont le principe est donné ci-dessous : ≈ 1,5 km Les voie A et B, sont 2 rails isolés entre eux et par rapport à la terre. Sur la partie droite du schéma, on trouve un générateur de courant. Sur la partie gauche, un relais alimenté par ce générateur. D.3.1. Etude de la surveillance d’un canton. D.3.1.1. Indiquer quels sont les états (excité ou désexcité) du relais dans le cas où il n’y a pas de train sur le canton et dans le cas où il y a un train sur le canton (les essieux des trains étant conducteurs). Justifiez votre réponse. Lorsqu’il n’y a pas de train, le relais est excité. Lorsqu’il y a un train, le relais est désexcité car le générateur est courtcircuité. D.3.1.2. Expliquer pourquoi le générateur alimentant le relais doit être un générateur de courant et non un générateur de tension. Un générateur de tension ne supporte pas d’être mis en court-circuit ( présence d’un train) D.3.1.3. Indiquer quel est l’état du relais dans le cas où il y a une rupture de rail. Justifier votre réponse. En cas de rupture de rail, le relais n’est plus alimenté, il est désexcité Corrigé D 3 D.3.1.4. En cas de panne du générateur, l’état du relais correspondrait-il à une présence ou à une absence de train ? Justifier votre réponse. En cas de panne d’un élément, le signal donné correspond à une présence de danger (relais désexcité). D.3.2. Etude de la séparation électrique entre 2 cantons. L’alimentation électrique d’une AGV se fait par 2 bornes : - L’une des bornes est la caténaire - L’autre borne est constituée par les rails. Le courant de retour doit rejoindre le poste d’alimentation en traversant tous les cantons qui le séparent de celui-ci. Par contre, le signal de surveillance du canton ne doit pas quitter celui-ci. La solution retenue est l’utilisation d’une connexion inductive dont on vous demande d’étudier le fonctionnement. Canton c Canton c+1 Une connexion inductive est constituée d’un bobinage de grosse section dont le point milieu est sorti et relié au canton précédent afin de permettre le passage du courant de retour. On suppose que le courant de retour est uniformément réparti entre les 2 rails. Sur le dessin ci-dessus figurent le courant de retour (en rouge) et le courant de surveillance (en vert), pour une alternance de ces courants. Corrigé D 4 Sur les dessins ci-dessous, la connexion inductive est représentée dans l’espace. Le trait bleu représente le passage des lignes de champ. D.3.2.1. Représenter en rouge, sur le dessin ci-dessous, le passage du courant de retour, du canton {c+1} au canton {c}. Canton c Canton c+1 D.3.2.2. Représenter en vert, sur le dessin ci-dessus, le sens des champs magnétiques créés par le courant de retour dans les 2 bobines. D.3.2.3. La présence de la bobine a-t-elle une influence sur le courant de retour ? Justifier votre réponse. Pas d’effet car les champs s’annulent. Le courant ne « voit » pas la bobine. D.3.2.4. Représenter en rouge, sur le dessin ci-dessous, le passage du courant de surveillance du canton {c+1}. Canton c Canton c+1 D.3.2.5. Représenter en vert, sur le dessin ci-dessus, le sens des champs magnétiques créés par le courant de surveillance dans les 2 bobines. D.3.2.6. La présence de la bobine a-t-elle une influence sur le courant de surveillance ? Justifier votre réponse. Les champs se cumulent, le courant « voit » une forte impédance. Corrigé D 5 IV. Transmission d’informations vitesses et nature de voie. La prévention des déraillements passe par l’adaptation de la vitesse aux conditions de voie (nature, pente…) Le système TVM 430 (Transmission Voie-machine) est une transmission continue permettant d’informer le conducteur de ces informations. Le support de transmission au sol est constitué par les rails. Le signal est détecté par des antennes montées sous la rame du TGV, à environ 2 m en avant du premier essieu. Constitution du signal : voir à partir de la page DT D3. D.4.1. Interprétation du signal. D.4.1.1. La transmission dont il est question ici est-elle de type série ou de type parallèle ? Justifier votre réponse. Il s’agit d’une transmission parallèle, car tous les bits sont transmis simultanément. Chaque fréquence de signal est définie par le rang n du bit qu’il représente, suivant la formule : fn = 0,88 + (n – 1) X 0,64 fn en Hertz. D.4.1.2. Calculer la fréquence des signaux des bits de rang 1 , 16 et 27. f1 = 0,8 Hz f16 = 10,48 Hz f27 = 17,52 Hz D.4.1.3. Quel serait le rang d’un bit dont la fréquence de signal serait de 50 Hz ? n = (50-0,88)/0,64 = 77,75 D.4.1.4. 77 ou 78 sont considérés comme justes. Pourquoi cette fréquence n’est-elle pas utilisée dans les codages ? car le courant de traction,qui circule aussi dans les rails, a une fréquence de 50 Hz D.4.1.5. Une sinusoïde supplémentaire de 25,68Hz est émise en permanence sur la voie. Quel est son rôle ? Une absence du signal 25,68 Hz indiquerait une défaillance de l’émetteur. Corrigé D 6 On donne ci-dessous l’analyse spectrale 1 d’un signal reçu par une AGV. Répondre aux questions suivantes à l’aide des documents ressources D.4.1.6. Sur quel type de réseau se trouve cette AGV ? TGV Est D.4.1.7. Quelle est la vitesse maximale autorisée sur cette portion de voie ? 300 km/h D.4.1.8. Quelle sera la vitesse autorisée en sortie ? 270 km/h D.4.1.9. Quelle est la longueur de ce tronçon ? 1 600 m D.4.1.10. Quelle est la valeur de la déclivité de la voie (précisez s’il s’agit d’une montée ou d’une descente) ? Pente descendante à 0,2 % D.4.1.11. La vitesse autorisée en sortie étant inférieure à celle du tronçon présent, quelle est la décélération à appliquer afin d’avoir une réduction de vitesse la plus « douce » possible ? (on considèrera une décélération uniforme). Vitesse moyenne sur le canton : 285 km/h, soit 79,2 m/s Pour parcourir 1600 m, il faut 20,2 s La différence de vitesse est de 30 km/h soit 8,3 m/s Soit une décélération de 0,41 m/s². 1 Une analyse spectrale donne la valeur des composantes d’un signal en fonction de leur fréquence. Corrigé D 7 D.4.2. Gestion de l’affichage. On demande, dans cette partie, d’établir partiellement les éléments de logique permettant de commander l’éclairage du fond de l’afficheur. Cet éclairage peut prendre 4 couleurs : rouge, noir, blanc et vert. D.4.2.1. A partir des données des documents ressources, compléter le tableau de Karnaugh page 10 correspondant à l’éclairage blanc. (ne compléter que les « 1 » et laisser les autres cases vides) D.4.2.2. A partir du tableau de Karnaugh donné page D9, établir l’équation logique simplifiée de l’éclairage Noir. D.4.2.3. On donne l’équation de l’affichage de l’éclairage vert. Etablir, ci-dessous, le logigramme de cet affichage. Utiliser des fonctions NON, ET et OU à 2 entrées. B24 B23 B22 B21 B20 B19 B18 B17 1 & & & 1 & 1 ≥1 & Corrigé D 8 Corrigé D 9 B24 B23 B22 B21 1000 1001 1011 1010 1110 1111 1101 1100 0100 0101 0111 0110 0010 0011 0001 0000 1 1 1 0000 1 1 1 0001 B20 B19 B18 B17 1 1 1 0011 0010 0110 1 0111 1 0101 1 0100 1100 1101 1111 1110 1010 1011 1001 1000 Corrigé D 10 B24 B23 B22 B21 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0001 0011 0010 0110 0111 0101 0100 1100 1101 1111 1110 1010 1011 1001 1000 0000 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0001 B20 B19 B18 B17 0000 Coulu 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0011 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0010 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 X X 0 0 0 0110 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0111 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0101 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0100 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 1 0 0 0 1100 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 1 0 0 0 1101 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1 1 0 0 0 1111 0 0 0 0 0 0 0 0 X 0 0 X X 0 0 0 1110 0 0 0 0 0 0 0 0 X 0 0 0 0 0 0 0 1010 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 1011 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 1001 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 1000 D.4.3. Surveillance de la vitesse. Nous traiterons, dans cette partie, l’exemple de la consigne de vitesse « 270 km/h ». Tant que la consigne « 270 km/h » n’est pas parvenue au train, le système est en veille. La transmission par la TVM de l’ordre « 270 km/h » met le système en surveillance, jusqu’à que ce que la consigne de vitesse soit différente de 270 km/h. Si la vitesse est dépassée, un voyant orange s’allume. - Si la vitesse repasse sous 270 km/h, le système se remet en surveillance. - Si la vitesse est encore supérieure à 270 km/h au bout de 2 s, une alarme retentit dans la cabine. Dans ce cas : - Si la vitesse repasse sous 270 km/h, le système se remet en surveillance. - Si la vitesse reste au dessus de 270 km/h pendant 3 s, le TGV est arrêté en urgence (« mise en sécurité »). Dans ce cas, une validation « contrôle sécurité » est nécessaire pour pouvoir redémarrer le train. Le système se remet alors en veille (étape initiale). D.4.3.1. Proposer, page suivante, un grafcet point de vue commande permettant de répondre à la description ci-dessus. On donne la syntaxe des différentes variables : Consigne vitesse = 270 : la consigne de 270 km/h est donnée Consigne vitesse ≠ 270 : la consigne de vitesse est différente de 270 km/h Validation sécurité : l’alarme a été validée. Orange : allumage du voyant orange Alarme : l’alarme retentit Mise en sécurité : la rame est arrêtée en urgence Vitesse : valeur décimale de la vitesse mesurée Corrigé D 11 Espace Grafcet : 0 consigne vitesse = 270 1 consigne vitesse<>170 270 vitesse >270 2 orange vitesse<=270 (vitesse>270).(2s/x2) 3 alarme vitesse<=270 (vitesse>270).(3s/x3) 4 Mise en sécurité Validation sécurité . Corrigé D 12