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Un ballon stratosphérique Document : M.Moppert – CPF - Beyrouth
B. Deuxième partie : Calcul de la vitesse instantanée
1. Déduire de l’expression de l’équation différentielle la relation de récurrence : v
n+1
= v
n
.(1– 0,070.v
n
) + 1,0 (unités S.I)
Soit δt un intervalle de temps suffisamment petit pour pouvoir écrire :
t
dv
dt t
=+ δ −
δ
=> 2
t
+ δ −
δ.
En posant : v(t + δt) = vn+1 et v(t) = vn, on obtient la relation de récurrence : vn+1 = vn – A.
.δt + B.δt
Numériquement, et avec un pas de calcul δt = 0,25 s, on obtient : vn+1 = vn.(1– 0,070.vn) + 1,0 (unités S.I)
2. Calculer la vitesse du ballon aux dates t
n
égales à : 1,0 s, 1,75 s et 3,0 s.
En utilisant la relation de récurrence précédente, il vient :
v4 = v3 (1 – 0,070.v3) + 1,0, soit avec v3 = 2,6 m.s-1 : v4 = 3,1 m.s-1
v7 = v6 (1 – 0,070.v6) + 1,0, soit avec v6 = 3,6 m.s-1 : v7 = 3,7 m.s-1
v12 = v11 (1 – 0,070.v11) + 1,0, soit avec v11 = 3,7 m.s-1 : v12 = 3,7 m.s-1
3. La valeur de la vitesse limite est-elle en accord avec la valeur trouvée en première partie ?
La vitesse limite est ici égale à 3,7 m.s-1, valeur à comparer à 3,8 m.s-1 trouvée précédemment. Les deux valeurs
sont très proches, les deux méthodes (analytique et itérative) conduisent au même résultat.
C. Troisième partie : Profil du vol réel
1. a) Comment évolue la vitesse ascensionnelle ? Justifier graphiquement.
La pente de la tangente à la courbe augmente au cours du temps : la vitesse augmente.
b) Expliquer brièvement quelles sont les forces responsables de cette évolution.
Seule la poussée d’Archimède est orientée dans le sens du mouvement. Elle seule permet d’expliquer cette
évolution. La densité de l’air diminue, le volume du ballon augmente. La poussée d’Archimède n’est à priori plus
constante comme en première partie. L’augmentation de la vitesse nous permet d’affirmer que la valeur de la
poussée d’Archimède est, tout au long de la montée, supérieure à la norme du poids et de la résultante des
forces de frottements réunies.
c) En considérant l’échelle des temps, dire si l’observation est en accord avec l’évolution donnée en parties 1 et 2.
En deuxième partie, la vitesse limite était atteinte au bout de 1,75 s. C’est-à-dire qu’il était légitime d’affirmer
que la quasi-totalité du mouvement s’effectuait à vitesse constante. La courbe donnée du vol réel nous amène au
contraire à affirmer qu’aucune vitesse limite n’est atteinte ; la vitesse augmente jusqu’au sommet de la
trajectoire.
Cependant, ces deux affirmations n’entrent pas en contradiction puisque le modèle descriptif du système n’est
pas le même dans les deux cas : en première partie, le ballon est considéré de volume constant et l’air, de
densité constante, alors que ce n’est plus le cas dans cette troisième partie.
2. En appuyant le raisonnement sur le dispositif de chute, proposer une explication à l’évolution de la vitesse lors de la descente
vers le sol.
Au cours de la descente, on constate que la vitesse diminue (la pente de la tangente à la courbe diminue). En
effet, le parachute se trouve de plus en plus freiné à mesure qu’il descend puisqu’il rencontre des couches d’air
de plus en plus denses.
3. Évaluer la valeur de la vitesse de la nacelle lors de son impact sur le sol.
La valeur de la vitesse recherchée est égale à la valeur absolue du
coefficient directeur de la tangente à la courbe au moment de
l’impact. On utilise les points A et B de coordonnées respectives
(tA ; zA) et (tB ; zB) pour calculer cette vitesse, notée vimpact :
vimpact = B A
B A
z z
−−
=
− − = 24 km.h-1 ou 6,7 m.s-1
A
B