AIH - Herpesvirinae
Cependant, avec les nouvelles pratiques sexuelles oro-génitales, la transmission de l'HSV-1 peut également être
génitale. Lors de la recherche des AC de l’HSV-1 dans le cas où il n’y a pas de lésions, on ne peut pas savoir si
le virus est d’origine buccale ou génitale.
Donc pour la transmission génitale, 75% se fait par l’HSV-2 et 25% par l’HSV-1.
La durée d’incubation est courte (2 à 4 jours) car on attrape le virus, il se réplique localement et on est malade.
Pour certains virus, il y a un passage sanguin, la durée d’incubation sera donc plus longue. Une fois que le
virus est dans le ganglion et qu’il se réactive il peut prendre n’importe quelle synapse et se retrouver au niveau
de la bouche, de l’œil, de l’encéphale, du poumon…
Définitions : La prof ne pense pas qu’on puisse non interroger là-dessus.
Primo-infection herpétique : 1er contact infectant avec HSV1 ou 2.
Infection initiale non primaire : 1er contact infectant avec HVS1 ou 2 chez un sujet préalablement infecté par
l’un ou l’autre type.
Récurrence : forme clinique de la réactivation virale par un stimulus.
Réactivation : réplication virale.
a) Tropisme : cible du virus
HSV-1 : Il donne des atteintes neurologiques au niveau de l’encéphale, pulmonaires avec des
pneumopathies : des bronchites (sphère ORL profonde), oculaires, génitales, ORL avec des gingivites, des
laryngites, des œsophagites et des panaris herpétiques (inflammation autour de l’ongle).
HSV-2 : Il donne des atteintes neurologiques à type de méningite, des atteintes orales, pharyngées,
génitales et anales, et des panaris herpétiques. Les atteintes pulmonaires sont rares.
Il y a également des risques d’atteintes néonatales, l’enfant contaminé aura alors les mêmes risques que
l’adulte.
b) Pathologie des infections bénignes
HSV-1 : dans 85% des cas les personnes sont infectées mais asymptomatiques. Elles ne savent donc
pas qu’elles sont porteuses et qu’elles peuvent le transmettre : c’est ce qui explique la prévalence dans la
population.
Quand on fait une primo–infection symptomatique, elle se manifeste le plus souvent par une gingivo-
stomatite douloureuse : lésions vésiculaires sur les gencives, les joues, le palais… C’est une cause
d’hospitalisation lorsqu’on ne peut plus s’alimenter.
Quand on réactive l’HSV-1 il peut y avoir une récurrence clinique (chez 50% des personnes
porteuses) : le « bouton de fièvre ».
/!\ Le virus n’est pas que dans le bouton de fièvre, il est également dans la salive. De même que le virus
peut être présent dans la salive sans qu’il y ait de bouton, il peut donc être transmis à tout âge. En
général, quand un parent est porteur sans le savoir les enfants et le conjoint sont aussi porteurs (à cause
des baisers).
HSV-2 : c’est une MST et dans 2/3 des cas il n’y a pas de symptômes, les personnes ne savent pas
qu'elles sont porteuses et transmettent inconsciemment le virus.
Dans 1/3 des cas on retrouve les symptômes suivants : des vésicules très douloureuses au niveau de la
vulve et du vagin (plus rare), au niveau du pénis. Il peut y avoir en plus de la fièvre, des adénopathies
inguinales, des urétrites (si le virus rentre dans le canal urinaire). Il existe des traitements pour les
phases aiguës, mais quand on réactive il y a toujours moins de lésions.
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