CINQUIÈME LEÇON
Conclusion de l’examen critique des religions anciennes. - Du polythéisme vulgaire,
Clément passe à l’enseignement des écoles philosophiques. - Trois classes de
philosophes. - Les matérialistes ; les semi-matérialistes et les spiritualistes. - Jugement
de Clément sur Platon et sur sa philosophie. - Mérite et défaut de cette appréciation. -
Comment une thèse extrême en appelle une autre. - Clément soutient que les
philosophes grecs ont pillé les livres saints. - Il prétend retrouver des emprunts
analogues chez les principaux poètes de l’antiquité païenne. - Discussion des textes sur
lesquels il appuie son sentiment. - L’école juive d’Alexandrie l’a induit en erreur sur ce
point, par la fabrication d’écrits apocryphes sous le nom des poètes grecs. - Le
monothéisme dans l’antiquité païenne
SIXIÈME LEÇON
Théorie de Clément sur les emprunts faits par la philosophie grecque aux livres de
l’Ancien Testament, - Raisons qu’il allègue pour motiver son opinion. - L’antériorité des
livres saints. - Les communications des philosophes grecs avec l’Orient. - Les emprunts
qu’ils se sont faits réciproquement. - Les ressemblances qu’on observe entre leurs écrits
et ceux des prophètes. - Examen de ces divers ordres de preuves. - Limites dans
lesquelles Clément aurait dei se renfermer pour déterminer l’influence de l’enseignement
traditionnel sur la philosophie grecque. - Tout en faisant la part trop large à l’élément
traditionnel dans la philosophie grecque Clément n’en reconnaît pas moins à la raison le
pouvoir de s’élever par elle même à certaines vérités de l’ordre naturel. - Analyse des
textes qui prouvent qu’il a tenu compte du travail de la réflexion en indiquant les sources
des connaissances religieuses et morales de l’antiquité païenne. - Comme saint Justin,
son devancier, Clément d’Alexandrie, n’est ni rationaliste ni traditionaliste
SEPTIÈME LEÇON
Rôle de la philosophie grecque par rapport au christianisme. - Répulsion excessive de
quelques esprits pour les spéculations helléniques. - Clément combat vivement cette
tendance. - Il distingue entre la sophistique et la philosophie, pour condamner l’une et
défendre l’autre. - Dans le plan de la Providence, la philosophie grecque devait servir
d’introduction au christianisme et préparer les gentils au règne universel de la vérité sur
la terre. - Développements que l’auteur donne à cette belle pensée. - Ses vues sur
l’histoire religieuse du genre humain avant le Christ. - Comment il envisage la question
du salut des païens. - Théorie singulière de Clément sur le but et les conséquences de la
descente de Jésus-Christ aux enfers - Dans quel sens on doit interpréter la maxime : en
dehors de l’Église il n’y a pas de salut
HUITIÈME LEÇON
Le traité du Pédagogue. - Après avoir détaché les païens des erreurs de leur passé,
Clément veut les initier à la vie de la foi par l’action salutaire de la discipline évangélique.
- La catéchèse ou l’instruction morale succédait, dans l’enseignement du Didascalée, à la
critique des religions et des systèmes philosophiques du monde païen.- Le Verbe,
précepteur de l’humanité. - Comment l’éducation du chrétien se fait dans l’Église, qui est
la famille spirituelle du Verbe incarné. - Belle poésie de langage dans le premier livre du
Pédagogue. - L’Église mère et vierge tout ensemble. - Elle nourrit les chrétiens du lait de
la doctrine, et développe en eux la vie surnaturelle par le moyen des sacrements - Le
premier livre du Pédagogue est l’une des productions les plus originales de l’éloquence
chrétienne