my secret garden - theatre de narbonne

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DOSSIER D’ACCOMPAGNEMENT AU SPECTACLE
/ MY SECRET GARDEN /
Falk Richter / Stéphane Laudier
Copyright Marc Ginot
Direction Marion Fouilland-Bousquet – www.letheatre-narbonne.com
MY SECRET GARDEN
De Falk Richter – mise en scène Stéphane Laudier
Discipline
Théâtre
À partir de 15 ans
Mardi 12 et mercredi 13 avril à 19h30
Théâtre / Scène Nationale de Narbonne
Durée : 1h55
SOMMAIRE
 DISTRIBUTION
 LE TEXTE
 NOTE D’INTENTION
 BIOGRAPHIE DE FALK RICHTER
 BIOGRAPHIE DE STÉPHANE LAUDIER
 BIOGRAPHIE DE EMMANUELLE VO-DINH
 PRESSE / ON EN PARLE
 ATELIER DU REGARD
 LES ACTIONS CULTURELLES AU THÉÂTRE
 LE PETIT LEXIQUE
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DISTRIBUTION
MY SECRET GARDEN
De Falk Richter
Traduit de l’allemand par Anne Monfort
Mise en scène Stéphane Laudier
Chorégraphie Emmanuelle Vo-Dinh
Dispositif scénique Stéphane Laudier
Costumes Marie Delphin
Création lumières Christophe Mazet
avec
Jean-Marc Bourg
Fanny Rudelle
Vanessa Liautey
L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté / www.arche-editeur.com.
Production Compagnie V-2 Schneider
Production : Compagnie V-2 Schneider ; Théâtre Jean Vilar - Ville de Montpellier ; Théâtre de la Mauvaise Tête Marvejols ; Scène nationale de Narbonne/Le Théâtre
Aide à la réalisation des costumes Humain Trop Humain - CDN Montpellier
Avec le soutien de la DRAC Languedoc-Roussillon et de la région Languedoc-Roussillon
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LE TEXTE
Un jeune auteur allemand passe à l’introspection. Mais s’agit-il d’un journal intime ?
D’une autofiction ? Ou d’une charge épique contre son propre pays ? Avec une
fulgurance rare, de la pensée et de la langue, Falk Richter livre une vision de
l’Allemagne où tout vient se heurter au passé nazi et où l’invasion du capitalisme se
substitue à toute forme de pensée. S’y mêlent ses souvenirs d’enfance chargés de
peurs, ses dégoûts d’adolescent et ses indignations d’adulte.
Pièce à trois personnages sur le souvenir, la mémoire et l’histoire, My secret Garden
est une charge à la fois poétique et politique, actuelle et universelle.
Dans cette pièce, l’auteur pose un regard féroce et fiévreux sur le monde. Une
parole urgente, avançant par fragments successifs et prenant en compte l’Histoire,
le passé littéraire et cinématographique allemand. Sur un fond de mélodie
wagnérienne, la pièce dérive vers une partition à trois où l’auteur se subdivise pour
chercher un titre à son drame et analyser son rapport au Théâtre sans se dissimuler, il
est le sujet de sa propre pièce.
De cet univers hétéroclite où se mêlent différentes voix et influences résulte un
questionnement sur les dérives du néolibéralisme et les crises successives qu’il a
engendrées. Mais de manière provocante, Falk Richter établit également un
parallèle entre le passé national-socialiste de son pays et le libéralisme galopant.
Avant de se questionner sur le devenir de nos sociétés en se demandant si ce
système pourra perdurer très longtemps.
Cette pièce a été créée lors du festival d’Avignon 2010 par Stanilsas Nordey et Falk
Richter.
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NOTE D’INTENTION
My secret Garden ou Mon histoire Allemande ?
De mon enfance et adolescence passées en Allemagne dans les années 1980 et du
souvenir qu’il m’en reste, la chute du mur de Berlin en a, sans doute, été
l’événement majeur.
C’est ce souvenir et le souvenir de mon existence là-bas qui a motivé le choix de ce
texte.
Un choix intime reposant sur la croyance qu’à partir d’un « drame » personnel, celui
de l’auteur Falk Richter, il m’était devenu possible de « raconter » le mien, ayant
désormais le recul et la distance nécessaires pour le faire. Ce « drame » est celui de
tous les hommes de 40 ans au prise avec leur passé, quel qu’il soit, se tournant vers
un avenir politique problématique, au cœur d’une crise financière sans précédent
et qui, avec « une vitalité désespérée » selon l’expression de Pier Paolo Pasolini,
cherchent à comprendre le monde dans lequel ils vivent.
Existe t’il l’ailleurs ? L’autre possibilité ? L’autre vie ? comme il est dit dans la pièce.
Nous restons toujours en droit de nous poser ces éternelles questions…
Pour cette pièce, j’imagine un espace vide où seule la lumière viendrait définir
l’espace du jeu.
Un espace où les acteurs viendraient frontalement s’adresser au public afin de faire
entendre cette parole urgente et nécessaire.
Stéphane Laudier
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BIOGRAPHIE DE FALK RICHTER
À seize ans, dans la bibliothèque de ses parents, le Berlinois Falk Richter découvre les
oeuvres complètes de Georg Büchner. S’en empare. Dévore tout. En 1834, Büchner
écrit : Paix aux chaumières, guerre au palais. Éveil violent chez Richter de la
conscience politique. Il lit Camus, Schiller, voit Godard, Fassbinder, Lynch. Un monde
se construit. Le sexe, les amitiés, la famille et ses secrets, les influences assumées, et
l’Histoire coupable d’une Allemagne monstrueuse. L’auteur associé à la
Schaubühne de Berlin, bastion international du spectacle vivant, compose ici un
matériau-texte où il mêle souvenirs, indignations, peurs d’enfance et dégoûts d’ado.
On visite avec lui les hôtels sinistres et le sexe sans joie, le poids du nazisme hérité, et
la fuite en France.
Né en 1969 à Hambourg. Il est à la fois auteur et metteur en scène. Il fait partie de
cette génération d’auteurs d’après 89, d’après la chute du mur. Une génération
imprégnée des échecs et des compromissions de la génération précédente et qui,
à travers une écriture subjective tente de décortiquer les données d’un monde où le
vrai est de plus en plus difficile à distinguer du faux. Après des études de mise en
scène auprès de Jürgen Flimm, Jutta Hoffmann et Peter Sellars à l’université de
Hambourg, Il travaille, depuis 1994, pour de nombreux théâtres nationaux et
internationaux renommés, comme entre autres le Deutsches Schauspielhaus à
Hamburg, le Schauspielhaus de Zürich, le Schauspiel de Frankfurt, la Schaubühne à
Berlin, le Maxim Gorki Theater à Berlin, l’Opéra de Hambourg, l’Opéra national
d’Oslo, le Toneelgroep à Amsterdam, le Théâtre national de Bruxelles, la
Ruhrtriennale, le festival de Salzbourg et le festival d’Avignon.
Parmi ses textes les plus célèbres et les plus reconnus, on compte Dieu est un DJ,
Electronic City, Sous la glace et Trust. Ses pièces, qui se font les témoins d’une
brûlante actualité, sont traduites dans plus de 30 langues et sont jouées dans le
monde entier.
Ces dernières années, il a développé de plus en plus de projets indépendants,
s’appuyant sur ses propres textes, en collaboration avec une troupe d’acteurs, de
musiciens et de danseurs. Avec la chorégraphe Anouk van Dijk, il a créé plusieurs
projets qui mêlent la danse et le théâtre, et qui fondent une nouvelle esthétique en
reliant texte, danse et musique de façon particulière. Nothing hurts, Trust, Protect me,
Ivresse et Complexity of belonging, leurs créations communes, tournent dans le
monde entier et rencontrent un grand succès.
En 2013, il a remporté le prix Friedrich-Luft pour son spectacle For the disconnected
child qui mêle musique, danse et théâtre et s’est créé à la Schaubühne de Berlin en
coopération avec le Staatsoper im Schillertheater. En 2014, sa pièce Small Town Boy
a été créée au Maxim Gorki Theater. Il a amorcé une collaboration avec le
chorégraphe Nir de Volff pour le spectacle Never forever, créé à la Schaubühne, et
qu’on a pu voir en 2015 à la Biennale de Venise. En 2015 il crée Fear à la
Schaubühne à Berlin.
Falk Richter enseigne la mise en scène comme professeur invité à l’École Ernst Busch
de Berlin.
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BIOGRAPHIE DE STÉPHANE LAUDIER
Après une formation à l'Ecole Régionale d'Acteurs de Cannes (1991-1993) avec
Simone Amouyal, Béatrice Houplain, Pascal Rambert, Robert Cantarella, Claude
Régy, il collabore au théâtre avec Henri Ronse, Simone Amouyal, Christian Benedetti,
René Loyon, Christophe Galland, Julien Bouffier, Jean-Claude Fall.
Il met en scène et joue au Nouveau Théâtre de Belgique De mes propres mains de
Pascal Rambert. Il participe à la création chorégraphique d'Emmanuelle Vo-Dinh,
Croisées, sur un livret de Frédéric-Yves Jeannet. De ce dernier, il met en espace
Brouillons d'Océan, sous la forme d'une lecture-spectacle au Théâtre de La Cité
Internationale.
Pour le Théâtre des 13 vents, il coréalise avec Fanny Rudelle le spectacle Enfance,
adapté du roman de Nathalie Sarraute et est assistant de Julien Bouffier sur sa
création Les Vivants et les Morts adapté du roman de Gérard Mordillat. Il est assistant
de Jean-Claude Fall sur Richard III et Le Roi Lear de Shakespeare. Il a mis en scène le
spectacle CamusNobelPinter.
Il a mis en espace Car tu es poussière au Festival Nava en juillet 2012, qu’il mettra en
scène au CDN de Montpellier en 2013 / 2014. Il est aussi collaborateur artistique de
l’association la maison Théâtre, école de théâtre de Montpellier.
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BIOGRAPHIE DE EMMANUELLE VO-DINH
Chorégraphe et directrice du Phare, Centre Chorégraphique National du Havre
Normandie
Formée à la danse classique et initiée à l’héritage américain, Emmanuelle Vo-Dinh
enrichit son apprentissage à la Merce Cunningham School à New York. De retour en
France, elle est interprète de François Raffinot de 1991 à 1996. En 1997, elle fonde la
compagnie Sui Generis. La singularité de son écriture est rapidement remarquée. En
1999, elle est lauréate d’une bourse Villa Médicis Hors les murs pour ses recherches
liées à la création Texture/Composite, pour laquelle elle reçoit le Prix d’Auteur aux
Rencontres chorégraphiques internationales de Bagnolet en 2000 et qui sera
présentée à Danspace Project à New York en 2002. Les créations de la chorégraphe
sont régulièrement accueillies en France et à l’étranger. En janvier 2012, Emmanuelle
Vo-Dinh prend la direction du Phare, Centre chorégraphique national du Havre
Haute-Normandie, avec un projet artistique ouvert à la pluralité des écritures
chorégraphiques.
L’œuvre chorégraphique d’Emmanuelle Vo-Dinh est composite et s’est façonnée au
fil des créations. Si, dans un premier temps, la chorégraphe est attachée à l’écriture
de la danse, sa méthodologie a progressivement évolué vers la conception de
processus ouverts offrant une place conséquente à l’improvisation en studio.
Entourée de fidèles collaborateurs, Emmanuelle Vo-Dinh travaille avec ses
interprètes sur le long terme. Plusieurs créations ancrent des relations étroites avec
des recherches scientifiques ou anthropologiques sur l’être humain, la relation
amoureuse, l’absence ou encore l’absence d’émotion ou la schizophrénie. Le
monde de l’art lui suggère aussi des appuis de travail : entre figuration et abstraction
depuis les arts visuels, mais aussi les relations à la musique lorsque le corps dansant se
confronte aux partitions de Beethoven, de Dusapin, de Zeena Parkins ou de Gérard
Grisey par exemple. Si les structures chorégraphiques font souvent appel au
minimalisme, allant jusqu’à la répétition et la déclinaison d’un seul et même motif
(Sprint), Emmanuelle Vo-Dinh s’intéresse avant tout au temps, à sa perception et à
sa relation à la mémoire et au souvenir. Longtemps absente, la narration parcellaire
fait son apparition dans les dernières créations (-insight-, Tombouctou déjà-vu) : une
nouvelle approche du corps, de sa relation à l’autre, du temps et du point de vue.
Emmanuelle Vo-Dinh répond aussi volontiers à des invitations : création pour
danseurs amateurs avec Rainbow en collaboration avec David Monceau,
collaboration avec l’écrivain Jérôme Mauche pour Concordanse… A partir de 2011,
avec Histoires Exquises, elle invite des chorégraphes à créer un solo à partir d’un
témoignage oral, point de départ pour partager avec le public la question des
processus de création. Cette volonté de partage et une curiosité pour toutes les
approches de la danse vont animer son projet pour le CCN du Havre. Depuis 2012,
Emmanuelle Vo-Dinh œuvre à ce que Le Phare soit une plateforme plurichorégraphique aussi bien dans ses temps forts comme le festival Pharenheit que
tout au long de l’année : un CCN vivant qui expose la vitalité de la danse. Depuis
2014, elle préside l’Association des Centres chorégraphiques nationaux, mise en
réseau des 19 CCN du territoire. Emmanuelle Vo-Dinh a été nommée Chevalier de
l’ordre des Arts et des Lettres en juillet 2014.
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PRESSE / ON EN PARLE
« Encastré derrière un magnifique mur de lumière (nous sommes à Berlin, suivez mon
regard), le personnage principal (…) nous raconte son incapacité à. Incapacité à
être, incapacité à agir, incapacité à se révolter, incapacité à voir la vie du côté
béat. Stéphane Laudier immobilise son personnage handicapé de la vie pour qu’il
balance à la face du monde tout ce qu’il a sur le cœur pendant près d’une heure,
sans un geste. Sans un geste, mais ça bouge ! (…)
(…) A l’exigence et l’austérité de la mise en scène répondent la magnificence et
l’aération des lumières de Christophe Mazet. Enrobante et précise, peut-être des
adjectifs qui conviendraient aussi à la performance de Jean-Marc Bourg, performeur
du verbe, véritable maître de la parole. Il versifie la prose, la chante, la psalmodie,
tout en réussissant l’exploit incroyable de rester concret, quotidien, réaliste. Quel
plaisir de voir sur scène un trio de comédiens au plus fort de leur travail, de leur art.
Vanessa Liautey, qui incarne la figure féminine, la figure de la jeunesse (voire la
figure de la jeunesse féminine) est d’une justesse impeccable dans son humour
involontaire.
Chez Richter, les situations sont tellement poussées qu’elles en deviennent
pathétiques et donc drôles. Encore faut-il trouver la sincérité et la justesse du
pathétique, ce qui n’est pas toujours aisé et que la comédienne choppe pile au bon
moment. De son côté, Fanny Rudelle incarne la Colère avec toute le stentor que
nécessite cette allégorie. Elle aussi contient et maintient, fait le liant parfait entre la
précision de Jean-Marc Bourg et la simplicité de Vanessa Liautey. Pendant deux
heures, le thermostat monte, la soupape fume et le texte sort, par logorrhées
incontrôlées et impuissantes.
(…) Quand ils se déplacent, les acteurs vont d’un point A à un point B et prennent la
place les uns des autres dans une grande écriture des déplacements, signé de la
chorégraphe Emmanuelle Vo-Dinh. Chacun sa place de petit pion sur le jeu
d’échec. Si je te mange, c’est à cause des déplacements du fou ou de la reine, pas
de mon fait. « Tout cela n’est pas de ma faute » pourrait être le titre de la pièce.
Cela, c’est nous, c’est moi, c’est aujourd’hui. Le théâtre contemporain nous parle
d’aujourd’hui (…) »
Critique par Bruno Paternot - Lagrandeparade.fr
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ATELIER DU REGARD
J’aime, j’aime pas
Objectif : Amener le groupe à forger son jugement par un retour détaillé et collectif
sur le spectacle vu.
Méthode : Il s’agit dans un premier temps de faire un état des lieux de tous les
éléments de la représentation afin de raviver la mémoire de chacun et permettre de
faire des liens entre le jeu et les différents langages de la scène.
Ce travail « d’étiquetage » du réel apportant une clarification et une classification
des signes de la mise en scène qui pourront nourrir et étayer le jugement personnel ;
le fameux « j’aime, j’aime pas ».
On commencera donc par tenter de nommer précisément et concrètement ce qui
s’est passé sous nos yeux et nos oreilles de spectateur, puis on essayera de classer
nos observations en catégories (le texte, le jeu des acteurs, le décor, le costume, la
musique, l’éclairage…) pour parler enfin de ce que tous ces choix ont provoqué en
nous.
Préférer, par exemple, dans un premier temps « J’ai entendu un long son aigu » à
« j’ai eu peur », ou « J’ai vu des lumières bleues » à « ça se passerait la nuit », ou
encore « à un moment il dit : « Tout le monde est comme tout le monde, personne
n’est comme tout le monde. » à « j’ai aimé ce texte ».
Le degré d’interprétation des signes par chacun ne doit pas nous empêcher, même
si notre intelligence transforme les signes en sens souvent très vite, de (re)partir
volontairement de la perception des manifestations réelles du plateau de théâtre.
Démarches :
Premièrement, faire la liste aux yeux de tous, de ce que chacun veut et peut se
rappeler, de la représentation.
Deuxièmement, regrouper dans cette liste les choses vues ou entendues qui utilisent
le même langage artistique. Toutes les observations liées à la lumière, par exemple,
peuvent être soulignées d’une même couleur ou réécrites pour être regroupées. On
s’apercevra très vite que ces regroupements sont parfois difficiles à faire.
Troisièmement, s’assurer d’une part qu’on a pas d’observations complémentaires à
ajouter dans une catégories et d’autres part s’il ne manque pas une catégorie
entière dans nos observations. (Nous n’avons rien dit, peut-être, sur les mots ou
phrases du texte, sur les actions des acteurs, les costumes ou les éclairages…).
Quatrièmement, constater si une catégorie l’emporte sur les autres par la quantité
d’observations et se demander si cela a un sens.
Si une catégorie est absente de la représentation est ce que cela signifie également
quelque chose ?
A cette étape de mise à plat collective, chacun arrive à une meilleure
compréhension de ses souvenirs et sensations de la représentation et peut
interpréter plus complètement la mise en signes opérée par la mise en scène.
On est entré alors dans une phase d’analyse plus pointue qui mène au jugement
plus personnel. Pendant ce moment seulement chacun pourra, en s’appuyant sur la
valeur qu’il accorde à chaque catégorie, à son usage, à son absence ou à son
imbrication avec les autres langages, émettre un jugement plus étayé de sa
sensation globale à la sortie du spectacle.
Boîte à outils
Compagnie l’Artifice
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LES ACTIONS CULTURELLES AU THÉÂTRE
Saison 2015-2016
A NOTER / sur ce spectacle / Les Rencontres en bord de scène / mercredi 13 avril
L'éducation artistique et culturelle : une priorité pour la jeunesse
Les projets mis en œuvre s’élaborent et s’adaptent avec les partenaires selon les objectifs. Nous
travaillons avec les collectivités, établissements scolaires, structures culturelles et socioculturelles,
médiathèques, associations, comités d'entreprise, compagnies de théâtre…
Accompagnement à la venue au théâtre, ateliers de pratique artistique, échanges avec les artistes de
la saison, visites spécifiques des coulisses du théâtre, formations des enseignants, stages et ateliers,
Conseils et outils pour vous accompagner dans la découverte de notre programmation… sont les
nombreuses actions que nous mettons à disposition de nos publics

ACTIONS EN DIRECTION DU TOUT PUBLIC
LES STAGES-ATELIERS
Le Théâtre vous propose des ateliers sur une journée, afin de permettre une immersion rapide, par la
pratique, dans l’univers d’un artiste ou d’une compagnie. Cette saison encore, les artistes qui animeront
les ateliers viennent de la France entière, enrichissant ainsi cet outil pédagogique et artistique par leur
générosité, leur motivation et leur approche singulière.
- Stages à destination des adultes : stage de danse (Cie Pourquoi le chat ? avec Camille Cau,
Cie Vilcanota, Cie Julien Lestel), stage de clown (Cie Galapiat).
- Stages à destination des enfants, stages de théâtre (Cie de la Loue).
LES RENCONTRES APRÈS SPECTACLE (bord de scène)
ACCÉS AUX REPÉTITIONS
Le Théâtre offre la possibilité aux groupes d’organiser une visite gratuite des coulisses du Théâtre et fait
bénéficier au-delà de 10 personnes d’une offre tarifaire préférentielle.
Informations « Tout public » / Déborah Ung-Pak – 04 68 90 90 13 / [email protected]

ACTIONS SCOLAIRES – ÉCOLE DU SPECTATEUR
Le « parcours d'éducation artistique et culturel » de l'élève, instauré par la loi de refondation de l'école
permet chaque jour à plus de jeunes d'accéder à la culture sous toutes ses formes et de développer
une pratique artistique.
Les établissements écoles maternelles et primaires bénéficient
- de nombreuses séances scolaires (avec le soutien du Grand Narbonne).
- du dispositif mis en place en partenariat avec la médiathèque du Grand Narbonne et
l’Inspection Académique de l’Aude avec l’action « Lire, Dire, Ecrire du théâtre ».
- des « Mercredis chorégraphiques » pour 1er dégré (liaison CM2-6ÈME) financé par le Rectorat de
l’Académie de Montpellier.
- du dispositif « Écoles au cinéma » (avec le soutien des Mairies des établissements participants à
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ce dispositif).
Les établissements collèges bénéficient
- d’un parcours culturel et artistique de l’élève décomposé en deux actes : Acte I « Collège au
Théâtre » pour les classes de 5ème (financé par le Conseil Départemental) et Acte II « Spectacle et
Histoire des Arts » pour les élèves de 3ème.
- des « Mercredis chorégraphiques » (financés par le Rectorat de l’Académie de Montpellier).
- de nombreuses séances scolaires proposées pour les classes de 6ème et 4ème et les spectacles
programmés en soirée.
- du dispositif « Collèges au cinéma » (avec le soutien du Conseil Départemental).
Les établissements lycées bénéficient
- d’un partenariat spécifique pour les lycées ayant des options artistiques (théâtre, danse, cinéma)
proposés pour la saison 2015-2016 à deux établissements audois : interventions artistiques, stages,
masterclass, présentation travaux d’élèves…
- des « Mercredis chorégraphiques » financé par le Rectorat de l’Académie de Montpellier.
- du dispositif « Lycées au cinéma » (avec le soutien de la Région).
Deux enseignantes sont missionnées par l’Éducation Nationale pour créer le lien entre les
établissements scolaires et Le Théâtre Scène nationale de Narbonne. Sarah Beyly (Service
Éducatif Théâtre) et Caroline Penneron (Service Éducatif Danse) se rendent disponibles pour
aider
les
équipes
pédagogiques
dans
l’élaboration
des
projets
culturels.
[email protected]
Des "rªfªrents culture" sont ªgalement nommªs dans chaque ªtablissement afin de coordonner la
vie culturelle de l'ªtablissement et faciliter l'ªmergence de projets culturels.
Le Théâtre offre la possibilité aux groupes scolaires d’organiser une visite gratuite des coulisses du
Théâtre.
Informations « Public scolaire » / Audrey Tallieu (absente jusqu’en avril 2016) – [email protected] / Juliette Kerjean - 04 68 90 90 05 – [email protected]
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LE PETIT LEXIQUE
Pour que les mots du théâtre et du spectacle ne soient plus un secret !
Les mots du spectacle
-
La création : Se dit d’une œuvre qui n’a pas encore été jouée et qui vient tout
juste d’être inventée par le metteur en scène ou le chorégraphe.
-
Le filage : répétition dans les conditions de la représentation.
-
La première : on appelle « première », la toute première représentation d’un
spectacle.
-
Le répertoire : ensemble de pièces de danse, de théâtre ou de musique qu’une
compagnie est en mesure de jouer.
Les mots des métiers
-
L’artiste : on appelle artiste les comédiens, danseurs, musiciens. Tous ceux qui
nous font vivre une émotion sur scène.
-
Le chorégraphe : en danse, personne qui invente des danses ou recrée des
pièces du répertoire.
-
Le scénographe : c’est une personne qui invente et imagine tous les décors et
lieux d’un spectacle.
-
Le metteur en scène : au théâtre, nom donné à la personne qui dirige les
comédiens et les prépare à jouer une pièce.
Les mots de la scène
-
-
Le plateau : c’est le terme technique qui désigne la scène.
-
Côté cour : le côté cour est le côté droit du plateau pour le spectateur.
-
Côté jardin : le côté jardin est le côté gauche du plateau pour le spectateur.
-
Le lointain : c’est la partie la plus éloignée du plateau pour le spectateur.
-
Le bord de scène : c’est la partie la plus proche du plateau pour le spectateur.
Les coulisses : parties du théâtre se trouvant de part et d’autre et derrière le
décor planté. Les artistes s’y cachent avant d’entrer en scène.
1. Les coulisses du théâtre
Se repérer sur un plateau
Comment nomme t-on les éléments scéniques suivants ?
1) CÔTÉ DROIT POUR LE SPECTATEUR
2) CÔTÉ GAUCHE POUR LE SPECTATEUR
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3) ENDROIT Où LES COMEDIENS
JOUENT LEURS PIÈCES
4) PARTIE LA PLUS ÉLOIGNÉE DU
PLATEAU
5) PARTIE LA PLUS PROCHE DU
PLATEAU
Réponses : 1) Cours, 2) Jardin, 3) Plateau, 4) Avant-scène, 5) Lointain
2. Autour de l’affiche du spectacle
Activité à proposer aux élèves avant la sensibilisation au spectacle
1. Laisser les élèves face à l’affiche
 Trouver 5 mots à l’oral, individuellement, qui vous viennent à l’esprit
 Mise en commun
2. Imaginer ce que raconte le spectacle
 À l’oral imaginer quelques exemples et émettre des hypothèses sur le
contenu du spectacle.
 Justifier : quels éléments constitutifs de l’affiche a permis à l’élève de
construire du sens.
 Débat : confronter son interprétation, prendre conscience de la
polysémie de l’affiche
3. Après le spectacle
 Relecture de l’affiche : comment la comprenez- vous ?
 Construire une nouvelle affiche.
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/ Informations /
Des annexes complémentaires
(Histoire de la danse, histoire de la marionnette...)
vous sont envoyées en complément des ces dossiers.
Elles sont aussi à télécharger sur le site du Théâtre ainsi que
les dossiers d’accompagnement aux spectacles
et des outils complémentaires (La visite du Théâtre,
Abécédaire du Jeune Spectateur)
www.letheatre-narbonne.com
CONTACTS JEUNE PUBLIC
Développement des publics : 04 68 90 90 05
Audrey Tallieu et Juliette Kerjean
[email protected]
j.kerjean@letheâtre-narbonne.com
Développement des publics: 04 68 90 90 05
[email protected]
Direction : Marion Fouilland-Bousquet
2, av. Maître Hubert Mouly – 11100 Narbonne
tél : 04 68 90 90 00 / fax : 04 68 90 90 09
mail : [email protected]
site : www.letheatre-narbonne.com
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