Pré-diagnostic Énergétique Communal 1ère partie – Suivi Énergétique Ville de Isol s/ Meurthe Contact : Référent Nom Technique Administratif Téléphone Mail Chiffre clés pour l’année 2013 6 500 habitants, c’est la population de Isol s/ Meurthe en 2013. 25 bâtiments ou locaux divers pour une surface totale de 15 000 m² de SHON 15 Compteurs gaz 20 19 15 Compteurs électriques Compteurs d’eau Véhicules 150 000 €TTC /an, c’est la facture fluide communale en 2013 (gaz, électricité, eau). Sur la période 2010-2013 elle est en augmentation de 6 %. 4,2 %, c’est le poids de la facture énergétique du patrimoine 2013 dans les charges de fonctionnement 2012 qui s’élevaient à 5,346 Millions d’Euros. 23 €TTC/habitant, c’est le ratio du coût énergétique des installations communales par habitant en 2013. 2 032 MWh d’énergie finale, c’est la consommation énergétique totale 2013 communale corrigée du climat (patrimoine bâti et déplacement) Cette consommation est en baisse de 30 % sur la période 2010-2013. 415,8 Tonnes eqCO2/an, c’est les émissions de Gaz à Effet de Serre générées par les consommations énergétiques communales 2013 (corrigées du climat). 312,6 kWh/habitant, c’est le ratio des consommations énergétiques communales corrigées du climat et hors déplacements par habitant en 2012. 135,5 kWh/m², c’est le ratio des consommations énergétiques communales corrigées du climat (hors déplacements) par unité de surface en 2013. Sommaire A/ Préambule Des prises de conscience internationales aux actions locales 1 Le Plan Climat Énergie Territorial du Grand Nancy 2 L’énergie dans les communes 3 Le Conseiller en Énergie Partagé 4 B/ Bilan fluide Suivi fluide 2009, 2010, 2011 5 Les consommations fluides 2011 du patrimoine 7 Première analyse 10 C/ Horizon et objectif 13 D/ Annexes 14 Préambule DES PRISES DE CONSCIENCE INTERNATIONALES AUX ACTIONS LOCALES 1992 1997 1ère Convention Cadre sur les Changements Climatiques Au terme du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro, la communauté internationale reconnait l’impact des activités humaines sur l’évolution du climat et la nécessité de limiter les émissions de gaz à effet de serre anthropiques (non contraignant). Protocole de Kyoto 38 pays les plus industrialisés s’engagent à réduire de 5,2 %, par rapport à 1990, leurs émissions de six gaz à effet de serre sur la période 2008-2012. Cet objectif est décliné au niveau européen par une réduction de 8 % des émissions des gaz à effet de serre des 15 pays membres. Il se traduit pour la France par une stabilisation de ses émissions par rapport à 1990, du fait de son faible niveau d'émissions de gaz à effet de serre par habitant. En 2009, l’Objectif est dépassé par la France (– 8,1%) et l'Europe à 27 (-17,4 %) 2000 Programme National de Lutte Contre le Changement Climatique (PNLCC) 2004 Plan Climat National 2004-2012 2005 2006 2007 à 2009 2006 2011 Programme mis en place pour permettre à la France d’honorer ses engagements internationaux. Programme adapté pour renforcer le PNLCC (EIE, DPE, etc…) Loi Programme des Orientations de la Politique Énergétiques (loi « POPE ») La loi POPE renforce la stratégie énergétique du Plan Climat. Le « facteur 4 » y est fixé réglementairement (Division par quatre de nos émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050). Agenda 21 du Grand Nancy : Adoption du 1er programme d’actions La Déclaration de Rio a mis en avant le rôle essentiel des territoires et des collectivités locales en matière de développement durable (Article 28). L’Agenda 21 doit conduire à la mise en place d’un programme d’actions pour le 21ème siècle orienté vers le développement durable. Paquet Énergie Climat et Grenelle de l’Environnement : « le 3 x 20 % » Afin de s’inscrire dans le post-Kyoto, l’UE s’est fixé pour objectif les 3x20% à l’horizon 2020 : + 20% d’efficacité énergétique, - 20% d’émissions de GES, 20% d’énergies renouvelables dans la consommation énergétique. Agenda 21 du Grand Nancy : Adoption du 2ème programme d’actions L’Agenda 21 du Grand Nancy intègre le Plan Climat, le Plan biodiversité, le Programme local de l’Habitat durable et le Plan de Déplacements Urbains. 14 janvier 2011 : Lancement du PCET du Grand Nancy http://www.grand-nancy.org/le-grand-nancy/missions/developpement-durable.html 1 Préambule LE PLAN CLIMAT ÉNERGIE TERRITORIAL DU GRAND NANCY LE GRAND NANCY PCET OBJECTIFS GENERAUX Un PCET dans la continuité des projets déjà engagés De l’adoption de l’Agenda 21 à la mise en place d’une Agence Locale de l’Énergie, le Grand Nancy affirme l’ancrage sur son territoire des outils nationaux pour favoriser le développement durable. En élaborant dès 2003 son projet PlanETE, Plan d’Efficacité Territoriale de l’Énergie, le Grand Nancy s’est engagé dans une démarche de maîtrise de l’énergie qui s’inscrit dans le plan d’actions de l’Agenda 21. Dans ce cadre, le Grand Nancy a impulsé une véritable dynamique collective de lutte contre le changement climatique en lançant en 2011 un Plan Climat Energie Territorial. Plan Climat-Énergie Territorial Projet territorial de Développement Durable ayant pour objectif la lutte contre le changement climatique. C’est un outil stratégique qui constitue le cadre d’engagement d’un territoire. Il structure et rend visible l’action d’une collectivité et des acteurs associés face au défi du changement climatique. Il fixe les objectifs du territoire et définit un programme d’actions pour les atteindre. Atténuation & Adaptation L’atténuation vise à limiter l’impact d’un territoire sur le climat en réduisant ses émissions de gaz à effet de serre dans la perspective du facteur 4. L’adaptation vise à réduire la vulnérabilité d’un territoire aux impacts du changement climatique. Elle passe par la prise en compte du changement climatique dans les décisions de long terme comme l’urbanisme et par l’acceptation de conditions de vie différentes. Elle relève également de la gestion des risques (naturels, sanitaires et économiques). ACTEURS Les collectivités Les collectivités, par leur niveau d’autorité publique ont un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique. Elles contribuent de manière directe à près de 12 % des émissions nationales de gaz à effet de serre et peuvent agir de manière indirecte sur plus de 50% de celles-ci. Zoom sur les communes du Grand Nancy Les communes ont un rôle important à jouer car elles peuvent agir de manière directe et indirecte sur leurs émissions de gaz à effet de serre. Par exemple, ce sont elles qui réalisent les investissements à long terme que sont les bâtiments. Elles sont également le relai de la politique de développement durable du Grand Nancy auprès des habitants et sont en première ligne pour les inciter à se mobiliser. 2 Préambule L’ENERGIE DANS LES COMMUNES EN CHIFFRE Énergie et patrimoine communal1 En 2012, le poste énergie, pour les communes de moins de 10 000 habitants c’est : 2,5 % à 6 % du budget de fonctionnement des communes (moyenne nationale : 3,8%), 38 à 56,6 €TTC par habitant par an, 76 % des consommations liées au patrimoine bâti, 18 % des consommations liées à l’éclairage public, 6 % des consommations liées aux véhicules communaux CONSTAT La nécessité d’agir Les communes de moins de 10 000 habitants sont les communes dont le poids de l’énergie dans le budget communal est le plus important. Ces communes sont également celles consacrant le moins de temps à la gestion de l’énergie (pas de service dédié). Elles sont donc particulièrement exposées à l’augmentation du cours des énergies. Entre 2005 et 2012, le prix du gaz naturel a augmenté en moyenne de 60 à 85%, celui du fioul domestique de 65% et celui de l’électricité dédiée à l’éclairage public de 40%. La facture énergétique des communes a augmenté elle de 35,5%. Aujourd’hui, diminuer les consommations d’énergie communales c’est : Réduire sa facture énergétique et se prémunir contre la hausse du prix des énergies Contribuer de manière concrète à la lutte contre le réchauffement climatique par la réduction des émissions de gaz à effet de serre liées aux consommations Plusieurs retours d’expérience ont démontré que des adaptations simples permettent de réaliser une économie financière de 10 à 15% sur la dépense énergétique, soit de l’ordre de 1 à 2 euros € par habitants. 1 Données issues de l’enquête ADEME « Énergie et patrimoine communal » (2012) 3 Préambule LE CONSEILLER EN ÉNERGIE PARTAGÉ Un facilitateur des démarches d’économie d’énergie Le service de Conseil en Énergie Partagé proposé par l’ALE du Grand Nancy est le fruit de la réflexion de l’ALE dans le domaine de la sensibilisation et de l’information des collectivités afin de mener à bien, avec elles, des actions de maitrise de l’énergie. Son action se décline en deux types de missions : les missions de base et les missions à la carte. Missions préalables et indispensables aux actions de maitrise de l’énergie : Mise en place du suivi fluide (énergie et eau) afin de visualiser l’évolution des consommations des trois dernières années. Réalisation du bilan énergétique annuel (synthèse du suivi fluide, analyse des contrats, mise en place d’indicateurs…) et présentation au Conseil Municipal pour présenter les évolutions des consommations communales en faisant ressortir les points critiques. Communication autour des réalisations exemplaires. Sensibilisation et formation des usagers des bâtiments. Mise en place d’une culture « énergie » commune (information, veille, réglementation…) Missions de base Missions définies en fonction des projets et des priorités de la commune : Missions à la carte Pré-diagnostic bâtiment : Etat des caractéristiques thermiques, hiérarchisation des actions de maîtrise de l’énergie en fonction de leur rentabilité. Recherche des faiblesses thermiques d’un bâtiment à l’aide d’une caméra thermique Réalisation d’études d’opportunités : évaluation technique, économique, environnementale. Elle permet d’appuyer les initiatives des maîtres d’ouvrages publics et leur procurer les éléments indispensables à leur choix. Aide au montage de projets : Accompagnement de la commune dans le cadre d’un projet de bâtiment (relecture du programme, participation à la phase APS, participation à la phase APD,.. Sensibilisation et formation des usagers des bâtiments, 4 Bilan fluide SUIVI FLUIDE 2009, 2010, 2011 – SYNTHESE Evolution des consommations kWh Electricité(kWh) Gaz(kWh) GazDJU2900(kWh) Eau(m3) 2 500 000 14 000 Evolution des dépenses fluides Eau (€TTC) Electricité (€TTC) Gaz (€TTC) €TTC 3 m 10 000 1 500 000 8 000 1 000 000 6 000 4 000 500 000 2 000 0 0 0 3 500 Evolution des prix des fluides 2014 Consommations Gaz (kWh) Gaz DJU 2900 (kWh) Electricité (kWh) Electricité EP (kWh) Tot. Energie finale (kWh) Tot. Energie Primaire (kWh) Eau (m3) 2010 1 900 000 1 906 574 370 000 954 600 2 276 574 2011 2 000 000 1 784 066 330 000 851 400 2 114 066 2012 1 500 000 1 672 434 360 000 928 800 2 032 434 2013 2014 2 861 174 12 000 2 635 466 8 000 2 601 234 9 000 0 2 010 100 000 45 000 20 000 165 000 2 011 90 000 42 000 17 000 149 000 2 012 75 000 55 000 20 000 150 000 2 013 c€TTC/kWh 2010 2 890 15 000 43,8 291 2011 3 251 15 000 41,0 265 2012 2 601 15 000 38,4 271 2013 5,3 34,6 12,2 1,7 1,5% 446,1 66,6 512,7 34 4,5 27,7 12,7 2,1 1,5% 417,5 59,4 476,9 32 5,0 28,8 15,3 2,2 1,7% 391,3 64,8 456,1 30 Total (€TTC) Gaz(c€TTC/kWh) Electricité(c€TTC/kWh) Eau(€TTC/m3) 20 20,0 16 16,0 12 12,0 Indicateurs DJU 18°C Surface chauffée (m²) Wh/m².dju Gaz kWhep/m² Gaz (c€TTC/kWh ) Gaz (c€TTC/DJU) Electricité (c€TTC/kWh ) Eau (€TTC/m3) 300 8,0 100 4 4,0 0 0 0,0 % EnR TeqCO2 (gaz DJU 2900) TeqCO2 (électricité) Total TeqCO2 kgeqCO2/m² 5 0 0 2 014 0 2014 0 1 203 #DIV/0! 0 #DIV/0! #DIV/0! #DIV/0! 0,0 0 ENVIRONNEMENT 8 200 2013 COFELY EDF CUGN FINANCIER 400 Gaz 2012 COFELY EDF CUGN PERFORMANCE teqCO2 600 Electricité 2011 COFELY EDF CUGN Dépenses Gaz (€TTC) Electricité (€TTC) Eau (€TTC) €TTC/m Evolution des émissions de CO2 2010 COFELY EDF CUGN 200 000 12 000 2 000 000 Fournisseur Gaz Electricité Eau Bilan fluide SUIVI FLUIDE 2009, 2010, 2011 – FOCUS PAR FLUIDE GAZ CONSOMMATIONS DE GAZ Année Conso (kWh) Coût (€€TTC) c€€TTC /kWh 2009 2010 2011 1 950 000 2 000 000 1 500 000 100 000 90 000 75 000 5,1 4,5 5,0 ELECTRICITE CONSOMMATIONS D’ELECTRICITE Année Conso (kWh) Coût (€€TTC) c€€TTC /kWh 2009 2010 2011 370 000 330 000 360 000 45 000 42 000 55 000 12,1 12,8 15,2 CARBURANT Année 2009 2010 2011 CONSOMMATIONS DE CARBURANT Conso (kWh) Coût (€€TTC) €€TTC /kWh NR NR NR NR NR NR NR NR NR EAU CONSOMMATIONS D’EAU Année Conso (m3) Coût (€€TTC) €€TTC /m3 2009 2010 2011 12 000 8 000 9 000 20 000 17 000 20 000 1,7 2,1 2,2 6 Bilan fluide LES CONSOMMATIONS FLUIDES 2011 DU PATRIMOINE ENERGIE L’énergie dans les bâtiments Comparaison des consommations de chauffage non corrigées et corrigées du climat (DJU = 2900) (kWh PCS) Consommations énergétiques des bâtiments (kWh PCS) Les données brutes permettent d’avoir un premier aperçu des consommations énergétiques. Elles doivent ensuite être corrélées avec les Degrés Jours Unifiés (DJU) afin que ces consommations énergétiques puissent être comparées d’une année à l’autre indépendamment de la rigueur climatique pour ainsi évaluer la performance énergétique du patrimoine de Isol-sur-Meurthe. Répartition par services Consommations énergétiques Dépenses énergétiques Les établissements scolaires avec 37 % des consommations d’énergie, sont les établissements les plus consommateurs en énergie. Ils sont suivis des établissements socio-culturels (25 %), des bâtiments administratifs et techniques (20 %) et des établissements sportifs (17%). Les dépenses énergétiques et les émissions de CO2 liées aux consommations se répartissent de manière identique les deux fluides énergétiques consommés dans ces bâtiments étant le gaz et l’électricité. 7 Bilan fluide LES CONSOMMATIONS FLUIDES 2011 DU PATRIMOINE CO2 Impacts environnementaux Émissions de CO2 liées aux consommations énergétiques (téqCO2) EAU Répartition des émissions de CO2 par services Répartition par services Consommations d’eau Dépenses d’eau 8 Bilan fluide PREMIERE ANALYSE ENERGIE Gaz En 2011, la consommation de gaz de Isol s/ Meurthe a été de 1 500 000 MWh pour une dépense de 75 000 €TTC soit 5c €TTC /MWh. En données brutes, les consommations de gaz ont baissé de 21 % sur la période 20092011. En données corrigées du climat la baisse est ramenée à 12 %. Cette baisse s’explique en partie par les travaux de maitrise de l’énergie entrepris par la ville de Isol s/ Meurthe mais également à une rationalisation de l’utilisation des bâtiments. Les dépenses liées aux consommations de gaz ont quant à elle baissé de 25 %. La baisse des dépenses énergétiques est plus importante que celle des consommations. Cette différence s’explique par la diminution des prix de la fourniture de gaz (-5 %) sur la période 2009–2011. Des adaptations tarifaires ont permis d’ajuster le rapport abonnement/consommation à son plus juste prix. Électricité En 2011, les consommations d’électricité de Isol s/ Meurthe ont été de 370 000 MWh pour une dépense de 55 000 €TTC soit 15,2 c€TTC/MWh. Les consommations d’électricité ont diminué de 3 % sur la période 2009-2011. Cependant, les dépenses liées à ces consommations ont augmenté de 22 % due à une augmentation des prix de fourniture de l’électricité de près de 26 % et une rigueur climatique plus clémente en 2011 (plusieurs bâtiments sont chauffés au chauffage électrique). La baisse constatée de 7 % entre les années 2009-2010 est uniquement due à une rigueur climatique exceptionnellement faible. On remarque que ce fluide est de loin le plus cher pour la commune (15,2 €TTC/MWh contre 5,2 c €TTC/MWh pour le gaz). Il conviendra dans un premier temps de vérifier l’adaptation tarifaire des contrats de fourniture d’électricité souscrits. Cette vérification interviendra dans la deuxième partie du pré-diagnostic communal. Carburant Données manquantes 9 Bilan fluide Caractérisation énergétique du patrimoine immobilier communal Le graphique ci-dessous repère les différents bâtiments communaux d’Isol-surMeurthe suivant deux axes qui symbolisent deux grilles de lecture. L’axe vertical représente la facture énergétique de chaque bâtiment et l’axe horizontal représente la consommation du bâtiment ramené au mètre carré. € Plus un bâtiment est haut placé dans ce graphique, plus son coût énergétique pour la ville est important. Plus un bâtiment est placé sur la droite, plus sa consommation en énergie primaire ramenée à la surface est importante. Ce graphique permet de cerner les priorités d’action de la ville en matière d’économie d’énergie en ciblant les bâtiments impactant le plus le budget de la commune, ainsi que les « passoires énergétiques » ou des économies importantes sont probablement réalisables. Du fait du coefficient de conversion d’énergie finale à énergie primaire (2,58) l’électricité est de fait pénalisée. Un tableau récapitulatif des données patrimoniales est donné en annexe. On peut ainsi constater que le Gymnase est le bâtiment dont la facture énergétique est la plus importante. Il est suivi des vestiaires du stade, de l’Ecole Maternelle 1, Primaire 1 et du centre socio-culturel. Le Centre Technique Municipal est le bâtiment consommant le plus d’énergie primaire au mètre carré. 10 Bilan fluide PREMIERE ANALYSE ENERGIE ANALYSE GENERALE En 2011, les consommations d’énergie finale du patrimoine de Isol s/ Meurthe s’élevaient à près 2 032 000 MWh pour une facture d’énergie de près de 130 000€€TTC et des émissions de CO2 de 416 téqCO2. Les consommations d’énergie du patrimoine de Isol s/ Meurthe ont diminué de près de 11 % sur la période 2009-2011. Cette baisse est le résultat des travaux d’économie d’énergie au cours de cette période (isolation du centre socio culturel, changement des fenêtres de la mairie). Cependant, certains bâtiments présentent des variations de consommations d’énergie importantes. Il conviendra de déterminer la cause de ces variations. Une analyse des consommations énergétiques et des dépenses associées révèlent que si l’électricité compte pour 24 % des consommations, elle compte pour 42 % dans la facture énergétique de Isol s/ Meurthe. C’est donc une priorité d’économie d’énergie très rentable. Les émissions de CO2 liées aux consommations d’énergie ont diminué de 19 % dans la période 2009-2011. En prenant en compte la rigueur climatique, cette baisse se limite à 17 %. Comparaison nationale RATIOS BRUTS RATIOS CORRIGÉS DU CLIMAT RATIOS MOYENS FRANÇAIS 2005 DJU = 2 900 DJU = 2 900 312 363 524 23 27 35,2 4,2 % 4,4 % 4,6 % 2011 Consommation (en kWh EF / habitant) Coût (en € TTC / habitants) Poids du budget énergie (en % des charges de fonctionnement) La ville de Isol s/ Meurthe possède un ratio de consommation énergétique de 363 kWh/hab et de dépense d’énergie de 27 €/hab, ratios qui sont inférieurs aux ratios moyens nationaux de 2005 pour les villes de même taille. Les ratios nationaux sont de 524 kWh/hab et 35,2 €/hab. La comparaison n’est pas rigoureuse et n’a pour utilité de donner un ordre de grandeur. Premièrement les chiffres nationaux utilisés datent de 2005 et ne reflètent pas le prix des énergies actuelles. Par ailleurs, rappelons que la ville de Isol s/ Meurthe a délégué sa compétence éclairage public au Grand Nancy. Les chiffres de l’enquête utilisée intègre les consommations liées à l’éclairage public. Ces consommations sont déduites des données de l’enquête (Ratios utilisés pour l’éclairage public : 100 kWh/hab et 8 €TTC/hab) 11 Bilan fluide PREMIERE ANALYSE EAU Eau En 2011, les consommations d’eau ont été de 9000 m3 pour une dépense liée de 20 000 €TTC. Sur la période 2009-2011, les consommations d’eau ont diminué de 11 % sur la période 2009-2010 tandis que la dépense est restée stable, ce qui traduit une augmentation des prix du m3 consommé (+32 % entre 2009-2011). La baisse des consommations constatée sur la période 2009-2011 est en partie liée aux actions de paillage réalisées sur les espaces verts de la commune qui ont réduit le besoin en arrosage. Les établissements les plus consommateurs sont les établissements sportifs avec 36 % des consommations. Ils sont suivis par le poste arrosage (30 %), les établissements socioculturels (14%) et les établissements scolaires (10 %). La répartition des dépenses est sensiblement la même. 12 Horizons et objectifs fluide Objectifs du Grenelle de l’environnement Nous vous proposons au minimum de décliner les objectifs du Grenelle de l’environnement pour les bâtiments publics à l’échelle de la ville, à savoir : Une réduction de 40 % des consommations énergétiques par rapport aux consommations de 2009. Une réduction de 50% des émissions de gaz à effet de serre. 20 % d’énergie renouvelable Il est important de garder en tête que ces objectifs sont des objectifs intermédiaires. Ils doivent être perçus comme une étape pour préparer le facteur 4 (division par 4 des émissions de gaz à effet de serre). A ce stade, nous vous proposons de dégager les premières lignes d’action pour votre patrimoine : La vérification des adaptations tarifaires pour l’électricité, La mise en place d’action à faible temps de retour sur investissement (isolation des conduites d’eau chaude, mise en place de réducteur de pression pour les robinets et chasse d’eau basse consommation) La sensibilisation des usagers de votre patrimoine afin d’encourager les éco-gestes sur tous les fluides avec une priorité à l’électricité et à l’eau pour les bâtiments sportifs. Dans la deuxième partie du pré-diagnostic communal, nous analyseront plus finement les consommations par bâtiment afin de prioriser les interventions. En parallèle, un pré-diagnostic bâtiment sera réalisé sur le foyer culturel et le groupe scolaire Les 4 Saisons ainsi que sur le centre socio culturel. Nous adopteront pour ces bâtiments des approches plus précises qui permettront d’élaborer un Plan Pluriannuel d’Investissement (PPI). 13 Annexe DONNEES ÉNÉRGETIQUES DU PATRIMOINE IMMOBILIER COMMUNAL 2011 Nom du bâtiment Surface (m²) Hotel de Ville Mairie Annexe Centre technique Municipal Ecole Primaire 1 Ecole Maternelle 1 Ecole Primaire 2 Ecole Maternelle 2 Crèche Halte Garderie Centre socio-culturel Maison de l'amitié MJC Maison pour tous Salle polyvalente Bâtiment association 1 Bâtiment association 2 Bâtiment association 3 Bâtiment association 4 457 1237 357 725 860 525 655 380 700 355 450 370 330 55 70 110 50 Gymnase Vestiaires Vestiaires Stade 1050 470 170 GAZ Conso (kWh) Conso DJU 2900 (kWh) ELECTRICITE Coût (€TTC) Prix du kWh (€TTC/kWh) Conso (kWh) Conso en kWhEP Coût (€TTC) Prix du kWh (€TTC/kWh) Ratio kWhEP/m² Cout total 77 614 86 537 4 191 0,054 8 257 0,150 6 403 3 428 3 241 0,055 0,053 0,054 14 450 26 836 47 055 2 312 3 542 6 635 0,160 0,132 0,141 236 135 396 260 5 430 129 805 72 114 66 921 21303 37281 69236 121401 1 239 116 421 64 679 60 021 90 031 100 381 4 862 0,054 57 511 148379 8 339 0,145 289 13 201 31 511 35 133 1 796 0,057 26 141 0,120 4 191 2 926 4 520 2 533 1 366 3 415 2 086 0,057 0,065 0,052 0,068 0,055 0,055 0,056 17 428 26 141 31 662 30 395 12 665 7 599 18 997 5 066 7 599 10 132 2 091 3 451 5 383 3 799 1 570 957 2 660 861 2 736 1 418 0,120 0,132 0,170 0,125 0,124 0,126 0,140 0,170 0,360 0,140 195 194 310 255 338 134 240 274 238 280 238 4 933 81 978 50 191 96 916 41 535 27 690 69 225 41 535 - 67445 44963 67445 81688 78420 32675 19605 49013 13070 19605 26140 3 137 73 526 45 016 86 923 37 253 24 835 62 088 37 253 - 2 533 6535 382 0,151 131 382 75897 34498 27599 4 295 0,146 15 378 1 805 1 284 0,135 0,120 233 193 162 - - 201 514 168 509 11 083 0,055 29 417 201 514 - 56 170 - 11 083 0,055 13 371 10 697 14 8 715 6 970 9 876 6 282 6 377 9 903 6 333 2 936 4 372 4 746 861 2 736 1 418 12 888 1 284 154, rue Jeanne d’Arc, 54000 NANCY Tel. 09 61 44 71 77 www.ale-grandnancy.fr Mission : Contact ALE : Pierre BROUILLARD et Guillaume LAVIER Tel. 09 61 44 71 77 Contact Isol s/ Meurthe : 15