AMBASSADE DE FRANCE AU MEXIQUE
SERVICE ECONOMIQUE REGIONAL
Le stock d’IDE s’élevait à 2,2 Md € en 2012 selon la Banque de France, essentiellement dans l’industrie
manufacturière (60%) et les services (27%). Se distinguent particulièrement l’industrie pharmaceutique
(326 M €), le secteur des équipements automobiles (393 M €), et les machines (195 M €). D’après le FMI, la
France détenait en 2012 1,6% des stocks d’IDE au Mexique, et se situait au 9ème rang des investisseurs
étrangers (après les Etats-Unis, le Canada, le Japon et 5 pays européens: les Pays-Bas, l’Espagne, le
Royaume-Uni, l’Allemagne et la Suisse).
Environ 400 entreprises françaises sont établies au Mexique, majoritairement des grands groupes. Certaines
de ces entreprises occupent des positions fortes sur le marché intérieur ou sur celui de l’exportation vers les
Etats-Unis. Dans les services, les grands groupes sont bien placés dans les services aux entreprises
(Sodexo Alliance, Accor) et l’assurance (Axa), mais pas dans le domaine bancaire (Société Générale,
BNPP, Calyon et CIC ne sont actifs que sur le segment de la banque d’investissement). Le nombre de PME
françaises implantées au Mexique est relativement faible (environ 100). Il existe en revanche un important
tissu et relais de PME locales créés par des ressortissants français.
Les IDE d’origine mexicaine en France sont peu nombreux
Le seul investissement d’envergure en France est celui du cimentier CEMEX, qui emploie 2000 personnes.
Deux autres entreprises mexicaines sont désormais présentes en France, à la suite à d’acquisitions :
Mexichem (pétrochimie) a récupéré un site de production de tuyaux PVC suite au rachat du néerlandais
Wavin ; Sigma Alimentos (agroalimentaire) avec le rachat de l’espagnol Campo Frio, en partenariat avec un
groupe chinois (6 sites et quelques centaines d’emplois en France). D’après les statistiques de la Banque de
France, les flux d'IDE mexicains en France s’élevaient à 190 M€ en 2012, les stocks d’IDE étant de 1 034 M
€
, principalement dans l’industrie manufacturière.
Malgré d’importants problèmes de sécurité, le cadre des affaires est favorable et les investissements sont
dans l’ensemble bien protégés. Les investissements croisés sont notamment encadrés par un accord
bilatéral de promotion et de protection réciproque depuis 2000. De plus, d’importantes réformes structurelles
adoptées en 2013, devraient conduire à une ouverture accrue à l’investissement étranger dans les secteurs
de l’énergie et des télécommunications, une fois que les lois secondaires seront votées.
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Ils sont de 685 M € en prenant en compte le pays d’origine immédiate de l’investissement.