«Покори Воробьевы Горы»
Олимпиада по французскому языку для учащихся 11 класса
Очный этап, г. Архангельск
2010-2011 учебный год
стр. 5 из 10
Блок 2
Конкурс понимания письменных текстов (В2+)
Note sur 30
Document 1 18 points
Consigne : Lisez le texte ci-dessous. Ensuite vous cocherez la réponse exacte et formulerez
l’information demandée.
Astrologues et voyants : différents à quelques euros près !
D’après un sondage SOFRES, 58 % des Français croient que l’astrologie est une
science et près de deux millions de Français consultent chaque année un voyant. Mais entre
ces arts divinatoires1 existe-t-il vraiment une différence ?
« L’astrologie c’est une science. Ça n’a rien à voir avec la voyance qui est un don ! »
affirme Lucette T., astrologue et professeur à l’école d’astrologie de Montpellier. Si, dans les deux
cas, il s’agit de prédire l’avenir, l’astrologie, à l’instar des mathématiques, s’apprend. Moyennant
250 euros environ pour 8 séances pendant 5 à 6 ans, il est possible de suivre la voie astrale
d’Elisabeth Tessier2. Certainement plus coûteux qu’un DEA de mathématiques appliquées mais
nettement moins rentable ! C’est sur l’étude des astres et de leurs cycles, censés influer sur les
événements terrestres et la destinée de l’homme, que chaque année, des astrologues élaborent leurs
prédictions scientifiques! Sur la canicule3 d’août 2003, Elisabeth Tessier avait prévu que l’été allait
être marqué par un événement dont elle aurait « eu du mal à se remettre ». Et de rajouter « ça ne
peut être plus précis ». Toujours selon l’astrologue, « si son état de santé s’améliore, François
Mitterrand sera président de la République en 2002 ».
La conscience sans science n’est que ruine de l’âme ! Mais ce qui ruine surtout ce sont les
tarifs que pratiquent ces professionnels de la prédiction. Dans ce domaine, pas de différence entre
astrologues et voyants : selon Youssef Sissaoui, président de l’Institut national des arts divinatoires,
il y aurait 70 à 75% de charlatans profitant de la crédibilité des gens. Sur les 20000 astrologues
répertoriés en France, une centaine serait considérée comme « sérieux ». Quant aux voyants, ils sont
40000 à 50000 à prétendre disposer de capacités à prédire l’avenir et à « voir » des événements du
passé. Au début du vingtième siècle, le bilogiste et chirurgien Alexis Carrel avait déjà défini ce don
de double vue : « Les voyants saisissent, sans l’intervention des organes des sens, les pensées des
autres personnes. Ils perçoivent aussi des événements plus ou moins éloignés dans l’espace et dans
le temps. Elle s’exerce sans effort, et de façon spontanée. » Pierre Josse, un voyant non-
professionnel, c’est-à-dire qui n’en fait pas un métier, confirme le côté intangible de cette faculté :
« Je ne peux ni recevoir des flashs à volonté, ni m’empêcher d’en avoir aux moments les plus
inattendus ». Pourtant ils sont de plus en plus nombreux à faire des consultations à la demande par