EP Centre Beaulieu mai 2013 COMPTE RENDU DE LAVISITE DES

2
Sommaire
1) cadre général 4
11) objet de l’enquête 4
12) présentation générale du projet 5
121) historique du centre Beaulieu 5
122) le projet 7
13) cadre juridique 9
14) déroulement de la procédure 11
2) Organisation et déroulement de l’enquête 12
21) désignation du commissaire enquêteur 12
22) déroulement de l’enquête 15
221) Auditions Contacts et Entretiens 24
2211) Entretien avec Madame Branche Directrice 24
du Centre Beaulieu
2212) Entretien avec le Cardinal Ricard 25
222) Publicité et information du public 29
223) Publicité propre à la CUB et à la mairie de Bordeaux 32
224) Permanences 34
225) Visites des lieux 34

3
23) composition du dossier d’enquête 46
24) clôture du dossier d’enquête 46
25) procès verbal des observations 47
26) réponses au procès verbal des observations 49
3) Analyse des observations 53
Annexes :
1 : Publicité dans les journaux 54
2 : Compte rendu des réunions UNESCO 56
3 : Compte rendu de réunions du 17 janvier et 14 février 2012 58
avec la CUB
4 : Plaquette d’information sur la transformation du Centre Beaulieu 62
5 : Publicités Internet de la CUB 65
6 : certificat d’affichage des 27 mairies de la CUB 66
4) conclusions 97

4
RAPPORT D’ENQUETE PUBLIQUE
1) cadre général
11) objet de l’enquête publique
Révision simplifiée du PLU dans le cadre du projet d'opération de la
restructuration du centre Louis Beaulieu à Bordeaux.
Caractéristiques les plus importantes du projet :
Le centre Louis Beaulieu implanté dans le quartier Saint Genès à
Bordeaux, outre le séminaire, abrite des espaces de formation, des services
diocésains, des services d'accueil pour les familles des malades de l'hôpital
Bergonié. L'objectif de l'Archevêché est d'améliorer le fonctionnement de
l'ensemble des activités.
Il est apparu nécessaire de repenser la distribution et la répartition des
fonctions sur le site : l’accès sur la rue Saint Genès doit être modifié et de
nouvelles liaisons fonctionnelles entre les différents corps de bâtiments établies,
la construction d'une extension et la réalisation de nouvelles places de
stationnement sont également nécessaires.
La demande de révision du PLU porte sur le projet d’extension (le Pole
Culturel) et de restructuration du Centre Louis Beaulieu situé au 145, rue Saint
Genès à Bordeaux.
En effet, différents points du règlement du PLU entravent à la réalisation
du projet validé par le Comité Local Unesco Bordelais (CLUB).
1. La restructuration des bâtiments du Centre Louis Beaulieu
porterait sur la création d’une entrée visible depuis la rue Saint Genès. Le projet
consisterait également à créer des liaisons entre les différents corps de bâtiment
dans le plus grand respect du bâti de ce site remarquable. Le droit à construire
tel que défini aujourd’hui (emprise 0) ne permet pas ces modifications.
2. La construction du Pôle Culturel serait un véritable outil au service
de la ville et du quartier.
Il regrouperait un auditorium de 228 places et une bibliothèque de 100
000 ouvrages. Cette extension se situerait sur la zone constructible de la parcelle
de 1300m² (emprise 50). L’emprise au sol du projet serait conforme au
règlement du PLU (650m²). La demande concerne le besoin d’une hauteur
constructible au moins identique à celle du voisin, la maison de retraite de la

5
Villa Pia construite récemment, soit environ 9m. La hauteur maximale autorisée
par le PLU est actuellement fixée à 3.00m.
3. Le parc de 7000m², classé en Espace Boisé Classé (EBC), fait l’objet
lui aussi d’une demande particulière. Il est proposé de le conserver, le replanter,
l’améliorer et l’ouvrir davantage sur le parc municipal mitoyen. La proposition
de modification du contour de l’EBC induit la conservation d’une surface
identique. Il est proposé ainsi une « compensation de surface ».
12) présentation générale du projet
121) historique de Centre Beaulieu
Après la révolution, les deux carmels de Bordeaux furent réunis dans le Couvent
de l’assomption, rue Permentade, ancien monastère que l’on avait pu racheter.
Au milieu du XIXe siècle, une usine construite dans le voisinage déversait une
épaisse nuée et troublait le quartier par des secousses répétées. On songea donc à
déménager.
On signale à la prieure, Mère Catherine du St Cœur de Marie, un grand terrain,
bien situé, rue St Genès. Elle l’achète en 1864, et entreprit la construction. La
pose de la première pierre eut lieu le 28 août 1865. La maison qu’il y avait sur
cette propriété ne fût pas détruite, mais servit pour héberger les sœurs pendant la
période de construction. Elles surveillaient les travaux, et le soir, quand les
ouvriers étaient partis, continuaient à charreter, nettoyer et s’activaient à
l’ouvrage. On comptait sur la Providence pour payer les ouvriers. On ne fit rien
de luxueux : le bâtiment était solide mais sans ornementation.
Le 21 avril 1867, on put s’y installer, et le 12 juin 1867, la chapelle fut bénite.
Lors de cette cérémonie, l’orateur, dans un long discours, énumère les
décorations : stations de chemin de Croix, sculptures, vitraux en rosace.
En outre, il faisait un appel pour que beaucoup de bienfaiteurs aident les
carmélites à étancher les dettes.
On arrive peu à peu à combler le gouffre et faire des améliorations, notamment,
on fit percer quatre fenêtres supplémentaires dans les murs de la Chapelle, car
étant trop sombre et humide, tous se gâtait à l’intérieur. On ferme le cloître par
des vitres. Un bienfaiteur fit construire l’ermitage du St Sépulcre dans le jardin,
avec une sculpture représentant le Christ au tombeau, un ange et Ste Madeleine
de chaque côté, et l’inscription : « il m’a aimée, et s’est livré pour moi ».
Une famille offrit la grande croix du préau.
La Providence pourvoyait au jour le jour et St Joseph veillait sur les filles de Ste
Thérèse, elle qui avait une si grande dévotion pour ce saint.