Sommet de Copenhague : lutte contre le réchauffement climatique ou lutte contre les peuples ?
La gestion du climat est présentée comme le domaine où la mise en oeuvre de la gouvernance
mondiale ne serait plus discutable. Nous aurions tous le même intérêt, le même devoir :
sauver la planète. Le consensus serait de mise, il abolirait les classes sociales et les barrières
idéologiques.
Les média, certains écologistes, les politiques [1] et les grands patrons de l'industrie [2] tendent à accréditer l'idée
que l'affaire est entendue : Le réchauffement global proviendrait de l'effet de serre engendré par le CO2 que nous
envoyons à profusion dans l'atmosphère et nous serions tous coupables à quelques degrés prés et que pour éviter «
l'apocalypse », il faudrait se serrer les coudes, tous ensembles, exploités comme exploitants. Pour ce faire, les
leçons de civisme vert couvrent les pages et les écrans pour mettre sur le même plan celui qui jette son papier
mouchoir sur le trottoir et celui qui fait pousser des roses en Afrique avec une main d'oeuvre bon marché en privant
d'eau potable les autochtones africains (roses qui sont ensuite transportées par avions en Amérique du nord et en
Europe pour les proposer en grandes surfaces en toutes saisons.)
Le discours est maintenant au point. Il faut dépasser les égoïsmes, il faut réduire la production, il faudrait éradiquer la
paysannerie. Il faudrait même diminuer drastiquement la population. Un vert, Yves Cochet, s'en est fait le chantre en
proposant de réduire les allocations familiales. Une version maoïste à la sauce verte. A quand le sommet de la
dépopulation ?
Pour l'instant, constatons que l'instrumentalisation de cette question par toutes les institutions nationales, le FMI, la
Banque mondiale, l'Union européenne, L'OCDE, l'ONU et par la plupart des gouvernement sert à justifier la mise en
oeuvre de politiques dévastatrices qu'on nous présente sous le label de « développement durable », un terme à la
mode [3]. En France, sous ce prétexte sera créée une taxe carbone que paieront les classes pauvres et moyennes
et dont seront exclus les riches.
Certains scientifiques [4], souvent liés aux industriels eux même liés aux politiques forment un triumvirat sociologique
qui cherche par une nouvelle croisade à convaincre que l'avenir est incertain, sauf de nous serrer la ceinture toujours
plus.
En matière de science le scepticisme est un devoir et d'autres scientifiques qui ne considèrent, au contraire des
précédents, rien comme acquis (cela ne se résume pas à Claude Allègre), mettent en doute cette idée de
réchauffement et plus encore certains prévoient au contraire un refroidissement climatique. Bien entendu, ces
derniers ne rentrent pas dans la « bonne » case de la pensée unique et n'ont donc pas droit aux grands moyens
d'information.
En France, pour les grands moyens d'information, tout se passe comme si les débats sur « le Mur de Berlin », sur «
l'identité française » ou sur « le réchauffement climatique » avaient été conçus comme des points de fixation, afin de
détourner l'attention des sujets fâcheux comme la crise, le renflouement des banques, les privatisation des services
publics, les délocalisations, le chômage, la fermeture des hôpitaux, l'attaque contre la laïcité, les droits des migrants
ignorés, les syndicalistes victimes de violences, etc....
Les avancées technologiques et scientifiques qui ont fait un bond en avant au vingtième siècle, plus qu'aux dix
siècles précédents et les choix politiques de production ont influé et influent sur les conditions environnementales,
quelquefois pour les améliorer, quelquefois pour les détériorer.
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