Sommaire
Introduction p. 7
I. Les obstacles cognitifs à la construction de la catégorie du réfugié
environnemental, ou le manque de sentiment d’urgence. p. 20
1. Décalage entre prévisions scientifiques et actions à Tuvalu : quelles
explications ? p. 20
a. L’emprise de la religion comme frein à la prise de conscience
b. Entre prise de conscience et attrait de la modernité
c. Une société qui vit au jour le jour de l’aide internationale
2. Manque d’urgence aux niveaux régional et international : une catégorie
dont on ne discute pas encore p. 28
a. Les organisations et accords régionaux : silence sur le refuge
environnemental
b. Ambassadeur de Tuvalu à l’ONU et AOSIS : peser sur les
négociations climat
c. Une catégorie hors de la Convention de Genève et du mandat du Haut
Commissariat aux Réfugiés
3. Comment dépasser cet attentisme ? Les voies de l’anticipation p. 37
a. Des programmes de sensibilisation et d’éducation à Tuvalu
b. Un travail régional de prise de conscience et de pression déjà en
place, qui doit intégrer cette nouvelle bataille juridique
c. Pour une nouvelle approche du temps
II. Les obstacles juridiques : un droit international non contraignant fondé sur la
souveraineté qui ne répond pas au problème de perte physique d’un Etat.
p. 45
1. La perte d’un Etat, l’impossible aveu politique. p. 46
a. La noyade annoncée de Tuvalu et ses signes avant-coureurs.
b. Implications possibles d’un tel aveu
c. Quelle nationalité pour des réfugiés sans Etat ?
2. Un principe de souveraineté omnipotent qui freine l’accueil des réfugiés
p. 51
a. Convention de Genève et politiques migratoires nationales : un droit
des réfugiés qui dépend du bon-vouloir de l’Etat souverain
b. Un nécessaire « saut qualitatif » de souveraineté
c. Quelle conception de la justice internationale ?