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La pédagogie de la conduite sûre
Etape 3 : évaluer les distances d’arrêt
BEPECASER
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Distance d’arrêt =
Distance
parcourue
pendant le temps
de réaction
+ Distance de
freinage
Exemple
à 90 km/h
(route sèche) = 9 x 9 = 81 mètres
27 mètres + 54 mètres
Exemple
à 40 km/h
(route sèche) = 4 x 4 = 16 mètres
12 mètres + 4 mètres
Ce dernier exemple justifie les limitations de vitesse en agglo. En effet, la distance parcourue durant le
temps de réaction est largement supérieure à la distance de freinage. Le Code de la Route tient
compte de nos capacités physiologiques.
Pour obtenir, simplement, la distance d’arrêt sur route sèche, il faut mettre au carré (multiplier par lui-
même) le chiffre des dizaines de la vitesse (9 x 9 = 81 mètres). Sur route mouillée, il faut ajouter 50 %
à la distance de freinage sur route sèche (81 + 50 % = 120 mètres)
Il est possible de faire le « jeu de la pince ».
Par ailleurs, nous devons toujours être capable de nous arrêter dans notre zone de visibilité, d’où
certaines limitations de vitesse (dans les virages, par exemple).
Il est évident que le calcul des distances d’arrêt doit être vu en salle (lors d’un cours de code, par
exemple) ; pas en voiture : l’élève vient pour conduire
70 50
Cette limitation vise à laisser traverser
l’autocar (ramassage scolaire par exemple).
En effet, à 50, on ne parcours plus que 15
m/s, contre 27 m/s à 90 km/h.
Le radar vise à faire respecter la limitation
jusqu’après l’obstacle.
70 90 110
50
DIEPPE
Ces limitations visent à fluidifier le trafic
et donc éviter les embouteillages.

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Exercices
 Hors agglomération
Faire descendre les élèves de la voiture et les placer à côté du plot.
Dans un premier temps, ils devront essayer de déterminer à quelle vitesse roule la voiture. Ensuite, ils
devront estimer à quelle distance elle s’arrêtera. Il est possible de faire un premier passage à 30 / 40
km/h et un second en doublant la vitesse initiale.
Il est également possible de simuler un freinage d’urgence. Lors de cet exercice, il faudra effectuer le
freinage d’urgence suffisamment tôt pour ne pas percuter les cônes, mais pas trop, pour ne pas
s’arrêter trop loin.