Calédonien
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N° 50 - Mars 2008
12 ème année
trimestriel
Prix au numéro : gratuit
1ÈRE PARTIE : MÉDECINE D’URGENCE CHEZ L’ENFANT
La problèmatique
du Cannabis en
Nouvelle-Calédonie
AGENCE SANITAIRE ET SOCIALE
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La problématique cannabis en Nouvelle-Calédonie
Ch Michel
La consommation de cannabis a fortement augmenté dans le monde depuis 10 ans,
particulièrement chez les jeunes. La France est l’un des pays d’Europe où les niveaux de
consommation sont les plus élevés. La proportion d’élèves qui déclarent en avoir déjà
consommé au moins une fois est d’environ deux fois supérieure à la moyenne de
lensemble des pays européens.
Chez les garçons de 17 ans, l’expéri-
mentation a doublé en 10 ans, et la consom-
mation répétée a triplé, pour concerner près
d’un jeune de 17 ans sur 5 en 2003. En 2005,
près de la moitié des jeunes de 17 ans disent
avoir déjà fumé du cannabis au cours de leur vie.
Qu’en est-il en Nouvelle-Calédonie?
A 14 ans environ un jeune sur six déclare
avoir déjà fumé du cannabis au cours de sa
vie (Enquête faite en milieu scolaire en 2005
par le service de prévention en addictologie,
auprès de 2517 élèves de classes de 4ème des
collèges des trois provinces).
A 16 ans le pourcentage de jeunes qui a
déjà consommé du cannabis passe de 17% à
42,6% (Même enquête faite en milieu scolaire
en 2005 auprès de 2516 élèves de classes de
secondes des lycées des trois provinces).
Entre 17 et 18 ans, 47% de jeunes
calédoniens déclarent avoir déjà consommé
du cannabis (Enquête ESCAPAD 2005 faite
auprès de 701 jeunes de 17-18 ans : 366 garçons
et 335 filles dans le cadre des journées
d’appel à lafense).
Le cannabis est un produit facilement
accessible en Nouvelle-Calédonie, et son
usage soulève des controverses et des débats
dans lesquels chacun a son explication, ses
solutions, ses certitudes et le débat oscille
souvent entre banalisation pour certains et
dramatisation pour d’autres.
Comment se situe la Nouvelle-Calédonie
par rapport aux D.O.M. / T.O.M/ C.O.M.?
ȷTabac – Usage quotidien : 37% 1er sur 6
ȷAlcool – Usage régulier : 8% 2ème sur 6
ȷIvresses – Répétées : 22% 2ème sur 6
ȷCannabis – Usage régulier : 8% 1er sur 6
Qu’a fait la Calédonie face à l’ampleur du phénomène?
2001 : Mise en place par le Gouvernement du programme alcool avec extension à
l’addictologie en 2005 prenant en compte la problématique cannabis ainsi que le tabagisme,
sous la tutelle de l’agence sanitaire et sociale.
2005 : congrès international alcool / addictologie financé par le Gouvernement. Présence
d’experts australiens, métropolitains, néo-zélandais, suisses, belges ainsi que les professionnels
locaux. Réunion grand public sur le thème du cannabis devant une centaine de personnes
animée par le docteur Morel, secrétaire général de la Fédération française d’addictologie.
2005 : enquête concernant les usages de produits psycho actifs faite en milieu scolaire
auprès de 5000 jeunes (collégiens, lycéens et apprentis) et enquête ESCAPAD effectuée
dans le cadre des journées d’appel à la défense auprès de 701 jeunes.
2006 : Ouverture du centre de soins addictologiques accueillant toute personne en diffi-
culté directement ou indirectement avec l’alcool, le cannabis ou le tabac. Gratuité des
consultations addictologiques. Mise en place des activités de liaison au C.H.T. permettant une
prise en charge précoce. Conférence grand public à l’université sur le thème du cannabis.
Depuis 2004 : en partenariat avec le vice rectorat : séances d’éducation pour la santé
auprès des élèves de 4ème ou de 3ème des collèges publics ou privés de Nouvelle-
Calédonie dans la cadre du plan addictions (recommandations du ministère de l’éducation)
ainsi qu’auprès des élèves de secondes des lycées en collaboration avec les services de
préventions provinciaux. Sensibilisation des adultes (enseignants et parents d’élèves). Création
d’outils pédagogiques adaptés et théâtre forum.
2006 : Formation « cannabis » pour les professionnels de santé et les enseignants animés
par le docteur A. MOREL pendant quatre jours.
2007 : Ouverture de la consultation cannabis « DECLIC » destinée aux jeunes 12/25 ans
et à leur famille. Formation à l’utilisation de tests de repérage de consommation de cannabis
pour les infirmières scolaires et les assistantes sociales scolaires.
Depuis 2002 : Actions de sensibilisation et d’éducation pour la santé coordonnées par
l’Agence Sanitaire et Sociale auprès du public scolaire, en milieu du travail, en tribu, auprès
des associations de femmes… Action communautaire en santé animée par la population de
Ponérihouen avec les acteurs locaux. Développement du dispositif « cannabis » financé par
la province nord permettant l’accompagnement et la réinsertion des jeunes en difficulté avec
le cannabis.
2008 : Le cannabis est une priorité de santé publique pour le Gouvernement.
Quels sont les effets produits par la
consommation de cannabis?
Les effets varient d’une personne à une autre,
en fonction de la quantité fumée, de la concen-
tration en THC, du contexte de consommation,
de l’état physique et psychique du jeune au
moment où il fume, et enfin de la fréquence
de consommation (occasionnelle ou régulière).
Immédiatement après consommations,
peuvent apparaître des douleurs à l’estomac,
une augmentation du rythme cardiaque,
une irritation des bronches associée à celle
produite par le tabac, un état de détente,
de bien être voire d’euphorie, cet état peut
s’accompagner d’une modification des
sens (sensation de mieux entendre la
musique par exemple).
(Source : Escapad 2005, exploitation Nouvelle-Calédonie, OFDT)
Principales caractéristiques des types de
consommation de cannabis à l ’adolescence
Consommation
Festive/conviviale Autothérapeutique
Toxicomaniaque
Effet recherché Euphorisant Anxiolytique Anesthésiant
Mode social de
consommation
En groupe Surtout solitaire,
parfois en groupe
Solitaire et groupe
Scolarité Cursus scolaire habituel Décrochage scolaire
Rupture
Exclusion scolaire
Activités sociales Conservées Limitées Marginalisation
Facteurs de risque
familiaux
Absents Absents Présents
Facteurs de risque
individuels
Absents Présents Présents
(Document du service universitaire de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent de
POITIERS, Daniel MARCELLI/Yves GERVAIS, 2000)
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Quels sont les risques liés à la
consommation de cannabis?
La consommation aigue
Ralentissement psychique avec difficultés
de concentration et diminution de la vigilance,
ralentissement physique,
Ivresse cannabique,
Troubles de l’humeur, anxiété, agressivité,
attaque de panique,
« Bad trip » ou mauvais voyage : expérience
désagréable, une sensation de malaise ou de
mort imminente pouvant survenir chez un
jeune en mauvaise condition physique ou
psychologique qui a associé le cannabis à de
l’alcool ou qui a consommé un cannabis
fortement dosé en T.H.C..
Dans de rares cas : Psychose cannabique
(sentiment de persécution, hallucinations
visuelles survenant chez un sujet n’ayant pas
d’antécédents psychiatriques).
Accidents de circulation et / ou du travail.
La consommation régulière
ȷ Les risques somatiques : surtout cardio-
vasculaire et pulmonaires après des années de
consommation régulière.
ȷ Les risques psychiques :
ż Induits par le cannabis
- Les troubles cognitifs : Diminution de la
mémoire immédiate et de la capacité d’appren-
tissage, modification du temps vécu
- Le syndrome amotivationnel : Indifférence
affective, absence ou pauvreté des projets de vie,
déficit de l’activité, perte de l’intérêt.
ż Les comorbidités psychiatriques : dans
70% des cas ces troubles précèdent de l’usage
nocif de cannabis:
- Les troubles de l’humeur (dépression,
trouble bipolaire…),
- Les troubles anxieux pouvant conduire à
l’usage auto thérapeutique de cannabis,
- Les troubles du comportement alimentaire.
ż Le cas particulier de la schizophrénie :
- Aggravation d’une schizophrénie connue,
- Moins bonne observance thérapeu-
tique avec hospitalisations plus fréquentes,
- Augmentation du risque suicidaire,
- Risque de désocialisation plus
important.
- Apparition d’une schizophrénie chez le
consommateur sans antécédents psychiatriques :
- Risque d’apparition d’une schizo-
phrénie lors des consommations intenses et
répétées chez les très jeunes consommateurs
(15 ans ou < à 15 ans),
- Le risque est âge – dépendant et
dose dépendant.
ƒ Conséquences sur la vie sociale :
- Accidents de circulation en vélo, en
booster ou en automobile,
- Désintérêt scolaire et professionnel
conduisant à l’échec,
- Isolement,
- Organisation de la vie du jeune autour
du cannabis,
- Problèmes avec la police, la gendarmerie
ou la justice.
Les différents usages
de consommation de cannabis
On peut distinguer plusieurs stades
de consommation qui se réfèrent à des
motivations différentes.
L’expérimentation
ȷCuriosité, besoin de nouvelles expé-
riences et sensations. Recherche de plaisir et
de détente. Pression du groupe.
L’usage récréatif
et occasionnel
ȷRecherche de plaisir, de convivialité,
d’appartenance au groupe, recherche de
sensations d’ivresse (« s’éclater »).
ȷL’accessibilité favorise la consommation
sans la déterminer (plus le cannabis est
banalisé et présent plus le jeune risque d’en
consommer).
L’usage intensif et nocif
ȷL’inhibition, la dépression, les conflits
ou des carences affectives, l’oisiveté sont des
facteurs de vulnérabilité pour passer d’un
usage récréatif à un usage nocif posant des
problèmes. Les problèmes apparaissent (conflits
familiaux, difficultés scolaires, ennuis avec
les forces de l’ordre) et renforcent le besoin
de consommer pour « oublier » les problèmes
engendrés par la consommation.
Cette dépendance est surtout psychique :
perte de maîtrise de la consommation (impossibilité
de diminuer ou d’arrêter sa consommation malgré
les promesses faites à l’entourage ou à soi même
ce qui diminue encore l’estime de soi), isolement,
perte des copains, des activités sportives ou
professionnelles habituelles. Toute la vie
s’articule autour du cannabis.
Usage avec dépendance (10% des cas environ)
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Consommation de cannabis
chez les jeunes en Nouvelle-Calédonie
Évolution de la consommation en fonction de l’âge
Ch Michel
Cette synthèse est réalisée à partir des enquêtes calédoniennes
faites en 2005 :
1) Une enquête mise en oeuvre par le service de prévention en
addictologie de l’agence sanitaire et sociale, avec la collaboration
de la DASS/NC et le concours du Vice-rectorat et des chambres
consulaires de Nouvelle-Calédonie.
Elle repose sur un auto questionnaire anonyme proposé à
l'ensemble des jeunes collégiens des classes de 4ème (2517 élèves)
et des lycéens des classes de seconde (2116 élèves) de l’enseignement
public ainsi que 687 apprentis des C.F.A. (des trois chambres
consulaires : C.C.I., Chambre d’agriculture et chambre des métiers).
2) L’enquête ESCAPAD mise en oeuvre par l'O.F.D.T., en
partenariat avec la Direction du service national (DSN). Elle
consiste en un auto questionnaire proposé à l'ensemble des jeunes
présents lors des journées d'appel de préparation à la défense
(JAPD) soit 701 jeunes calédoniens (366 garçons et 335 filles).
Les indicateurs utilisés
Les indicateurs retenus pour ces deux enquêtes sont des
indicateurs de niveau et de fréquence d’usage habituellement
utilisés dans les enquêtes internationales :
ŶExpérimentation qui désigne le fait de déclarer avoir déjà pris
un produit au cours de sa vie, quel que soit le nombre de
consommations (au moins une fois) ;
ŶUsage actuel qui désigne l’usage au cours des douze derniers
mois ;
ŶUsage régulier, qui désigne le fait de déclarer avoir pris au
moins dix fois un produit au cours des trente derniers jours, à
l’exception du tabac, pour lequel il s’agit de l’usage quotidien ;
ŶUsage quotidien, qui désigne le fait d’avoir pris un produit
quotidiennement au cours des trente derniers jours.
Les résultats
Ces enquêtes nous permettent de dire qu’en 2005 :
ŶA 14 ans (classe de 4ème) environ un jeune sur 6 a déclaré
avoir fumé du cannabis au moins une fois au cours de sa vie et que
3,4% déclarent être consommateurs réguliers (au moins 10 fois /
mois) ;
ŶA 16 ans (classe de seconde) 42,6% de jeunes déclarent
avoir déjà consommé du cannabis au cours de leur vie et 7,9%
déclarent être des consommateurs réguliers ;
ŶA 17/18 ans, (enquête ESCAPAD 2005) 47%. des jeunes
calédoniens déclarent avoir déjà consommé du cannabis au cours
de leur vie est et 8% déclarent être des consommateurs réguliers
(au moins 10 fois / mois);
ŶChez les apprentis (moyenne d’âge 19 ans) 62%. déclarent
avoir déjà consommé du cannabis au cours de leur vie et 14,1%
déclarent être des consommateurs réguliers (au moins 10 fois / mois).
16,3%17,1%
42,5% 42% 46% 47%
62,8% 61,5%
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
14 ans 16 ans 17-18 ans
(escapad)
19 ans
(cfa)
Consommation de cannabis au cours de la vie par
âge et par sexe
Fille s Garçons
2,6%
4,1% 7%
8,7%
6%
10,0% 9,2%
17,9%
0%
2%
4%
6%
8%
10%
12%
14%
16%
18%
14 ans 16 ans 17-18 ans
(escapad)
19 ans
(cfa)
Usage régulier de cannabis
par âge et par sexe
Fille s Garçons
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Bien entendu le groupe « apprentis » n’est pas représentatif
d’une classe d’âge mais d’un groupe de jeunes en parcours de
formation (une semaine de cours et deux semaines de stages en
entreprises) ayant un âge moyen de 19 ans et présentant un
parcours scolaire souvent plus difficile que les jeunes scolarisés à
temps plein en structure scolaire classique.
En moyenne l’expérimentation a lieu entre 12 et 15 ans selon
les groupes (entre 13 et 14 ans pour le groupe collège, dans l’année
des 14 ans pour le groupe lycée et dans l’année des 15 ans pour les
apprentis) avec peu de différences entre garçons et filles.
Concernant l’usage au cours de la vie il n’y a pas de différence
significative entre garçons et filles, en revanche les d’usages
réguliers sont plus fréquents chez les garçons que chez les filles
quel que soit l’âge.
L’analyse des questions concernant l’intensité des consom-
mations et leur contexte (en particulier contexte de la dernière
consommation), nous montre que les fumeurs réguliers consomment
nettement plus que les autres (27% des fumeurs réguliers déclarent
avoir fumé 5 joints ou plus lors de la dernière occasion alors qu’ils
ne sont que 6,3% à déclarer avoir fumé 5 joints ou plus la dernière
fois en ce qui concerne les fumeurs occasionnels.
Parmi les consommateurs de 5 joints ou plus, il y a significati-
vement plus de garçons que de filles.
Le week-end est un moment pendant lequel on fume plus que
pendant les jours de semaine.
-A 14 ans,4% des jeunes déclarent consommer de l’alcool au moins 10 fois par mois.
-A 16 ans,5,3% des jeunes déclarent en consommer au moins 10 fois par mois.
-A 17 / 18 ans (ESCAPAD) plus de 6 jeunes sur 10 ont eu au moins une crise d’ivresse aigue dans leur vie et 22% déclarent des
ivresses répétées.
En ce qui concerne les consommations d’alcool
En ce qui concerne le tabac
(qui est expérimenté plus tôt que le cannabis) on note :
-A 14 ans : 5,5% de fumeurs quotidiens de tabac.
- A 16 ans : 17,9% de fumeurs quotidiens de tabac, les filles étant plus nombreuses que les garçons (20,6% pour les filles et 14,9%
pour les garçons).
-A 17 / 18 ans (ESCAPAD): 37,2% de fumeurs réguliers de tabac, ce qui est très voisin de la consommation de la population adulte
(38% en 2007).
Il parait souhaitable également de suivre l’évolution des usages de kava dans les années à venir puisqu’à 16 ans, 18,4% des jeunes déclarent
avoir déjà consommé du kava au cours de leur vie et 0,5% déclarent une consommation régulière.
Certaines consommations apparaissent plus à risque que
d’autres, notamment lorsqu’elles sont suivies de la conduite d’un
véhicule (bicyclette, booster, moto ou voiture). En effet plus de 4
fumeurs réguliers sur 10 déclarent conduire très souvent ou souvent
après avoir fumé du cannabis. Les garçons sont plus nombreux que les
filles à déclarer conduire après avoir fumé.
D’autres modes de consommations sont révélateurs de consom-
mations problématiques :
- un consommateur régulier sur deux déclare consommer assez
souvent ou très souvent le matin,
- et également un consommateur régulier sur deux déclare
consommer assez souvent ou très souvent seul.
La perception de la consommation et de ses conséquences vues
par le consommateur a permis de constater que plus la consommation
est régulière plus le jeune consommateur a l’impression qu’il fume
trop (35,3% des fumeurs réguliers pensent qu’ils fument trop contre
15,2% pour l’ensemble des consommateurs).
De même 32,4% des fumeurs réguliers déclarent avoir très
souvent ou assez souvent envie de diminuer leur consommation,
contre 23,5% pour l’ensemble des consommateurs.
Ceci se confirme également concernant les reproches de
l’entourage, les problèmes de mémoire perçus par le fumeur ainsi
que pour tous les autres dommages (bagarres, disputes, mauvais
résultats scolaires, difficultés professionnelles).
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