Chronologie
Amérindiens du Québec
1534
Jacques Cartier est considéré comme le « découvreur officiel » de la
Nouvelle France, mandaté qu’il était par le Roi de France François 1er
pour trouver une route maritime vers l’Asie et ses richesses (or, pierres
précieuses, épices…).
1535
Deuxième voyage de Jacques Cartier en Nouvelle-France avec les deux
Iroquoiens qui parlent maintenant le français. Ils le guident pour
remonter le fleuve St.Laurent jusqu’à leur établissement de Stadacona,
Jacques Cartier décide de construire un fort.
1610
Avec l’assassinat d’Henri IV, la fragile paix religieuse qu’il avait instaurée
va donner lieu en France et dans plusieurs pays voisins, à une reprise des
antagonismes religieux qui se répercuteront en Amérique du Nord. Le
monopole du commerce des fourrures est aboli et la traite devient libre
1615
Champlain, à l’occasion d’un voyage en France, ramène avec lui quatre
missionnaires appartenant aux Récollets (des Franciscains) ; ils créeront
les premières missions catholiques en pays huron s’établissent
également des Français venus faire le commerce des fourrures.
1625
À la demande des Récollets arrivent les premiers Jésuites qui peu à peu
les remplaceront en Huronie.
1629
Alors que la France est en guerre avec l’Angleterre depuis 1627, une flotte
anglaise dirigée par David Kirke vient assiéger Québec en 1628,
Confronté à la résistance de Champlain Kirke lève l’ancre et rentre en
Angleterre. L’année suivante, il repart en mars avec comme mission de
prendre Québec et la Nouvelle-France, il assiège à nouveau Québec et
Champlain privé de ravitaillement et de renforts capitule le 19 juillet.
1633
Richelieu renvoie Champlain reprendre possession de la Nouvelle-
France, après le traité de St.Germain-en-Laye qui en établit les modalités.
Il emmène avec lui 400 colons, avec lesquels la colonie va pouvoir se
développer.
1637
La première « réduction » indienne est établie par les Jésuites à Sillery
près de Québec.
Elle préfigure les futures réserves indiennes, et s’inspire du modèle que les Jésuites ont développé au
Paraguay depuis quelques dizaines d’années. Les premières réductions de Nouvelle-France sont créées sur des
terres seigneuriales attribuées par décret royal aux néophytes amérindiens, sous la tutelle des missionnaires.
C’est que viendront se faire baptiser et s’installer de façon plus ou moins épisodique des Innus, Algonkins,
Malécites, Abénaquis puis Hurons…
1639
Une série d’épidémie dont la variole, la grippe et la rougeole, a réduit de
moitié la population huronne des Grands Lacs.
À cela s’ajoutent les méfaits de l’alcool fourni par les commerçants et l’opposition des traditionalistes et des
chamanes, mécontents de la condamnation par les missionnaires catholiques de leurs rites et croyances. Les
Jésuites sont hostiles à la remise d’armes à feu aux Hurons, si ce n’est à quelques convertis.
1640
Installation de la première mission permanente des Jésuites à Tadoussac,
chez les Innus-Montagnais. Auparavant les Récollets y avaient fait des
visites saisonnières, entre 1615 et 1629.
1648-1649
Armés de plusieurs centaines de mousquets, obtenus des commerçants
hollandais, un millier d’Agniers-Mohawks et de Sénécas (leurs alliés)
détruisent quatre importants villages hurons se trouvaient des
missions.
Ils font des milliers de prisonniers qui seront tués ou adoptés par leurs vainqueurs ; ceux qui parviennent à
s’échapper sont contraints à la dispersion ; une partie s’enfuit vers l’Ouest, l’autre, constituée d’environ 300
Hurons catholiques, vers la région de Québec pour se fixer d’abord à Sillery. Six prêtres missionnairessuites
et deux « donnés » (auxiliaires) français sont faits prisonniers puis, comme c’est la coutume lors des guerres
locales, ils sont torturés et exécutés par les Iroquois et des Hurons-Wendats traditionalistes, hostiles à l’action
des missionnaires dans leurs communautés. Poussant leur avantage, les vainqueurs poursuivront les fuyards
et leurs alliés innus et algonquins jusqu’à Tadoussac et au Lac Mistassini.
1657
Arrivée des Sulpiciens sur l’île de Montréal dont les seigneuries seront
données au Séminaire des Sulpiciens de Paris en 1663.
1664
Les Anglais s’emparent de la Nouvelle-Hollande, colonie hollandaise, et
Fort Orange au cœur du pays mohawk prend le nom d’Albany.
1665
Confronté à la suprématie iroquoise dans la région des grands lacs et à la
nouvelle menace des Anglais aux confins de ce territoire, par passe la
plus grande partie du trafic des fourrures, Louis XIV décide d’envoyer en
Nouvelle-France le régiment de Carignan, fort de 1100 hommes.
1667
Ce régiment pénètre en pays iroquois, brûle plusieurs importants villages
et détruit leurs provisions et plantations.
La confédération iroquoise accepte alors de signer un traité de paix, mettant fin aux hostilités avec les Français.
Cela va permettre aux missionnaires et aux commerçants de reprendre leurs activités dans la région des
grands lacs et même de s’implanter chez les Agniers-Mohawks et autres Iroquois comme le font, en 1668,
Claude Trouvé et François de Fénelon, prêtres de Saint-Sulpice, chez les Iroquois Goyogouins (Cayugas).
1673
Les Jésuites installent à proximité de Montréal une quarantaine de
Mohawks convertis au catholicisme, en provenance du village de
Kaghnuwage, sur la rivière Mohawk, dans l’État actuel de New York.
Il s’agit pour la plupart de prisonniers hurons (ou membres de leur confédération), « adoptés » par les
Mohawks. Ils les installent sur des terres seigneuriales accordées par le Roi Louis XIV aux « sauvages »
néophytes, sous la tutelle des Jésuites. Après plusieurs déménagements, ils se fixeront à l’emplacement de
l’actuel Kanawage (connu jusqu’à cemment sous le nom de Caugnawaga). C’est parmi eux notamment que
d’Iberville recruta des auxiliaires pour ses expéditions en Baie d’Hudson, à Terre-Neuve ou au Fort Albany.
La même année, le R.P. Chaumonot, jésuite, fonde la mission huronne
de Notre-Dame-de-Lorette, sur la seigneurie de Saint-Gabriel, concédée
aux Jésuites par le Roi de France pour la conversion et l’instruction des
« Sauvages » (1651). Les premières familles huronnes viennent s’y
installer. C’est le début du village, puis de la réserve de Lorette.
1687
Le marquis de Denonville, gouverneur de la Nouvelle-France, mène une
campagne très dure contre les Iroquois des grands lacs s. Au Fort
Frontenac (Cataracoui) il fait prisonniers par traîtrise les 35 ambassadeurs
de leur confédération venus négocier avec lui et les expédie en France
pour servir sur les galères du Roi.
1689
Guerre de la Ligue d’Augsbourg la France affronte à nouveau à
l’Angleterre.
Les Anglais en informent leurs alliés iroquois avant que la nouvelle ne parvienne en Nouvelle-France. Désireux
de venger leurs ambassadeurs, 1500 Iroquois assaillent par surprise les habitants de Lachine, petit village non
fortifié, dans les environs de Montréal. Ils en tuent 24 et en enlèvent 90 dont une partie sera torturée et même
rituellement consommés, d’après le témoignage de quelques survivants.
1690
Le comte de Frontenac nouveau gouverneur général organise une riposte
avec l’aide de ses alliés amérindiens chrétiens, Agniers-Mohawks,
Hurons, et Abénaquis sous la forme de trois raids contre les colonies
anglaises de la côte atlantique : dans le Maine, le Massachusset et la
colonie de New York. Trois établissements anglais sont détruits.
1697
Installation définitive des Hurons-Wendat à Lorette ou Wendake, car ils
n’étaient pas à l’abri des raids iroquois à Sillery ou à l’Île d’Orléans.
Paix de Ryswick avec statu quo dans la baie d’Hudson Français et
Anglais reprennent les postes qu’ils possédaient avant la guerre ; la région
des grands lacs restant sous la juridiction de la France.
1701
Décimés par les épidémies, impressionnés par la présence militaire
française, par l’action conjuguée des « truchements » (interprètes) et des
missionnaires au sein de leurs communautés, ainsi que par la diplomatie
active des autorités politiques françaises, la Confédération iroquoise
accepte de venir négocier à Montréal la signature d’une paix entre L.H. de
Callières, Gouverneur de la Nouvelle-France, et plus de mille
Amérindiens représentant 35 nations, anciens adversaires ou fidèles alliés
des Français. Elle sera connue sous le nom de « Grande paix de
Montréal ».
Cet accord va entraîner une période de près de cinquante ans de paix
relative, de prospérité et de développement de la Nouvelle-France avec
une extension vers l’ouest et le sud-ouest se fera la liaison avec la
Louisiane. Mais la guerre de succession d’Espagne affaiblit la France, à
nouveau confrontée à l’Angleterre.
1713
Le traité d’Utrecht met fin à cette guerre.
La France renonce à la Baie d’Hudson, à Terre-Neuve et à l’Acadie, au profit de l’Angleterre. L’ordre des
Jésuites, fer de lance de l’exploration et de l’expansion française en Amérique du Nord est en perte d’influence
et subit la jalousie et les critiques des autres ordres catholiques qui obtiennent sa condamnation par Rome dans
ce qu’on a appelé la Querelle des rites chinois. Les Jésuites français, auparavant très actifs à la Cour de France,
avaient veillé aux intérêts de leur Ordre, de leurs missions et de la France lors de tous les grands traités de
paix entre la France et l’Angleterre au sujet de la Nouvelle-France.
1717
Concession de la seigneurie du Lac-des-deux-Montagnes (Oka) aux
Sulpiciens de Paris pour y déménager la mission du Sault-au-Récollet et
installer les amérindiens dans deux villages, l’un pour les Iroquois et
l’autre pour les Algonquins et les Nipissings.
1759
Défaite française et prise de Québec par les Anglais. Les Hurons-Wendats,
fidèles alliés des Français abandonnent leur village (Lorette) et suivent les
troupes françaises qui se replient vers Montréal. Il en va de même pour
les Abénaquis dont le village d’Odanak sera saccagé par les troupes
anglaises.
1760
Un document daté du 5 septembre 1760, et signé de la main du Général
anglais Murray, accorde protection aux Hurons-Wendats pour qu’ils
puissent retourner dans leur village pour y vivre selon leurs coutumes et
leurs croyances. Ce document donnera lieu en 1990 à une décision célèbre
de la Cour Suprême du Canada, en faveur des Hurons-Wendats.
1763
Traité de Paris par lequel la France cède à l’Angleterre sa colonie du
Canada. Le Québec compte soixante mille Indiens et soixante mille Euro-
Canadiens.
L’expulsion des Jésuites du Portugal puis de France (1763) coïncide avec
l’abandon du Canada par la France.
Le Roi d’Angleterre proclame sa volonté d’assurer la protection des
« nations et tribus sauvages qui sont en relation avec nous ».
Il reconnaît aux Amérindiens le droit de jouir librement de leurs terres ancestrales désignées comme « terres
indiennes » et rend illégale toute acquisition des terres indiennes, sauf par la Couronne britannique, après la
signature de traités (D.Bouchard, E.Cardinal, G.Picard 2008). Les Amérindiens de la vallée du Saint-Laurent,
pour la plupart « domiciliés », c’est-à-dire convertis au catholicisme et installés dans des villages vont
bénéficier d’une protection spéciale en échange de leur alliance militaire avec les Britanniques. Mais pendant
trois ans encore plusieurs nations amérindiennes, auparavant alliées des Français au Sud et sud-ouest des
grands lacs vont tenir en échec les troupes britanniques sous la conduite du chef outaouais Pontiac.
1773
L’ordre des Jésuites est dissout par Rome. Les autorités britanniques
confisquent leurs biens, mais autorisent les anciens Jésuites à finir leur vie
au Canada.
Début de la guerre d’indépendance des 13 colonies américaines qui
veulent se séparer de l’Angleterre. La confédération iroquoise est divisée ;
une partie de ses membres comme les Agniers-Mohawks restent fidèles
aux Britanniques, les autres se mettent au service des « rebelles
américains ».
1774
L’Acte de Québec instaure une nouvelle constitution pour la Province de
Québec.
Il rétablit la liberté religieuse et les privilèges de l’Église catholique et de la langue française, ainsi que le droit
civil français ; le droit criminel restant britannique. Il cède à la Province une partie importante de la région des
Grands Lacs et reconnaît un territoire indien (ou des Premières Nations) qui fait tampon entre la Louisiane, les
13 colonies américaines et le Québec. Il s’agit des plus importantes concessions faites aux Canadiens français et
à certaines Premières Nations, en vue de s’assurer leur appui, face à la rébellion des 13 colonies américaines.
1783
Le Traité de Versailles reconnaît l’indépendance des Etats-Unis et trace la
frontière entre le nouvel État et le Canada.
Les Agniers-Mohawks qui ont pris fait et cause pour l’Angleterre sont chassés de leur territoire traditionnel, la
rivière Mohawk, dans l’État de New York. La Confédération des Six nations décide en 1788 de transférer son
siège à Akwesasne sur un territoire chevauchant la frontière des Etats-Unis, du Québec et de l’Ontario. La
Province de Québec perd tout le territoire au sud des Grands-Lacs, et les Amérindiens le Territoire des Indiens.
1790
Sous la pression des réfugiés loyalistes américains, la colonie britannique
du Canada est divisée en deux.
D’une part le Bas-Canada dont une partie de la population se compose des Premières Nations et l’autre des
colons français en forte expansion démographique. Il correspond à la Province de Québec délimitée 7 ans plus
tôt, mais amputée de la région au nord des Grands lacs. Cette colonie s’étend jusqu’à la rivière Ottawa qui va
constituer le Haut-Canada avec ses Premières Nations et ses immigrés anglophones, les « loyalistes » venus des
Etats-Unis et les nouveaux immigrants du Royaume Uni.
1814
Le Traité de Gand met fin à la deuxième guerre anglo-américaine à propos
du tracé de la frontière ;
Il confirme la division du territoire d’Akwesasne entre l’État de New York, le Québec et l’Ontario tout en
accordant un droit de passage aux Iroquois. Les Amérindiens sont les grands perdants de ces deux guerres, car
ils en sortent avec des droits et des territoires très amoindris par rapports à ceux qui leur avaient été reconnus
après la conquête de la Nouvelle-France par les Britanniques. Comme les Iroquois, les Abénaquis en sortent
divisés eux aussi, ceux de l’ouest ayant soutenu les forces britanniques et ceux de l’est les forces américaines.
Les colons loyalistes à la Couronne britannique s’intéressent aux territoires de chasse des Amérindiens et les
pouvoirs publics vont les aider à s’installer sur ces nouvelles terres. L’intérêt de la Grande-Bretagne pour une
alliance militaire avec les Amérindiens perd de son actualité et une politique de sédentarisation et
d’assimilation va bientôt prévaloir à leur encontre.
1825
Confronté aux empiétements des nouveaux colons, agriculteurs ou
exploitants forestiers, Nicolas Vincent Isawanhonhi, grand chef des
Hurons-Wendats de Lorette, se rend avec une délégation de chefs en
Angleterre pour demander au Roi George IV que les ententes passées avec
les Français et les droits reconnus à son peuple par les Britanniques après
la conquête soient respectés ; notamment ceux sur la seigneurie de Sillery.
Il lui présente un collier de Wampum symbolisant l’alliance des Hurons-Wendats avec l’Angleterre. Mais
l’heure n’est plus à la guerre. La moitié des seigneuries françaises ont été acquises par des Britanniques qui
dominent la vie politique, économique et sociale des deux Canada, en dépit des lois proposées par les
assemblées élues, lois souvent refusées par le Gouverneur britannique.
1837-38
Dans un contexte de récession économique surviennent des révoltes
armées de « patriotes » dans le Bas-Canada puis dans le Haut-Canada.
Dans la première de ces colonies, il s’agit d’une rébellion de Canadiens-français contre le régime colonial
britannique avec l’appui d’intellectuels aux idées républicaines. L’Église (dont les Sulpiciens de Montréal) se
désolidarise du mouvement et de nombreux affrontements ont lieu. Les Amérindiens restent à l’écart du
mouvement, sauf lorsqu’un groupe de 80 patriotes se rend à Kanawake dans l’espoir de s’y procurer des armes.
Les Mohawks avertis, leur tendent une embuscade et font 60 prisonniers qu’ils livrent aux autorités de
Montréal. La révolte est réprimée, plusieurs centaines de patriotes sont tués ou blessés lors des combats, 800
sont arrêtés, 12 sont pendus et 40 seront exilés en Australie. Dans le Haut-Canada, le mouvement inspiré des
idées républicaines américaines, proteste contre la gestion des terres de la Couronne par le pouvoir colonial ; il
sera rapidement primé. Le Grande-Bretagne nomme alors un nouveau gouverneur, Lord Durham, chargé
d’enquêter sur la situation des deux colonies. Son rapport très critique à l’encontre des Canadiens francophones
préconise l’union des deux Canada dans un Canada-Uni et l’assimilation progressive des francophones.
1841
L’acte d’Union des deux Canada entre en vigueur. L’anglais devient seule
langue officielle.
1851
Le Parlement canadien adopte l’Acte pour mettre à part certaines étendues de
terre pour l’usage de certaines tribus de Sauvages dans le Bas-Canada [le
Québec]
Cet Acte vise à sédentariser progressivement les Amérindiens dans des « réserves » bien circonscrites des
services pourront leur être offerts et ils seront à l’abri des colons qui s’approprient de grandes portions de
leurs anciens territoires de chasse. Autour des postes de traite et des missions se fixe un certain nombre de
familles, notamment celles des convertis, qui constitueront le noyau des futurs villages. Une dizaine de réserves
vont être ainsi créées comme la réserve algonquine de la rivière Maniwaki, Kitigan zibi anishinabeg (1853) et la
réserve innu de Betsiamite (1853). Un poste de traite y avait opéré sous le régime français. La Compagnie de la
Baie d’Hudson y installera en 1855 son principal poste régional, après la fermeture de celui de Tadoussac et de
deux autres postes ; une mission des res Oblats de Marie Immaculée, qui ont remplacé les Jésuites, y sera
installée en 1861. En 1856 sera aussi établie la Réserve innu de Ouiatchouan (connue également sous le nom de
Pointe Bleue) ; elle adoptera en 1985 le nom de Mashteuiatsh. En 1860 enfin sera arpentée la réserve micmaque
de Maria, verra le jour la première école micmaque au Québec (1864). Maria prendra le nom de
Gesgapegiaq, en 1988.
1854
Abolition du régime seigneurial.
Les relations entre les Amérindiens du Lac-des-Deux-Montagnes (Oka) et les Sulpiciens se détériorent à propos
de la propriété et de l’exploitation des terres qu’ils occupent, notamment la coupe du bois. De grandes et
1 / 7 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !