Les théorèmes à noms en PTSI
Avec une * : les théorèmes hors-programme que vous n’êtes pas censés savoir, et qu’on
ne peut donc pas utiliser lors de la résolution d’un problème (écrit ou oral).
Théorème d’Apollonius (300 av. J.-C.) (ou
de la médiane, ou du parallélogramme). Dans un
triangle ABC, si Mest le milieu de [BC], alors
AB2+AC2= 2(BM2+MA2).
Propriété d’Archimède (300 av. J.-C.). Soient a, b deux réels stricte-
ment positifs, avec a < b. Il existe un entier ntel que na > b.
Inégalité de Bernoulli (1689). Pour tout réel x > 1et tout entier nN
avec n>2,(1 + x)n>1+ nx. (Conséquence : si q > 1alors lim
n+qn= +).
Théorème* de Bachet-Bézout (1624). Deux entiers aet bsont premiers entre eux
(i.e. pgcd(a, b) = 1) si et seulement s’il existe des entiers pet qtel que ap +bq = 1.
TVI de Bolzano (1817). Si fest continue sur [a, b]et que
f(a)f(b)<0alors fs’annule sur [a, b].
Variante. L’image d’un intervalle par une fonction continue
est un intervalle.
Théorème* de Bolzano-Weierstrass (1830). De toute suite réelle bornée on peut ex-
traire une sous-suite convergente.
Théorème* de Cantor (1891). Il n’existe pas de surjection d’un ensemble Edans P(E)
(conséquence : il n’y a pas d’ensemble de tous les ensembles).
Théorème* de Cauchy-Lipschitz (1820) (version linéaire). Les solutions d’une EDL
homogène d’ordre nest un espace vectoriel de dimension n. Il n’y a qu’une seule solution
ϕtelle que ϕ(t0), ϕ(t0),...,ϕn1(t0)soient fixés à l’avance (pour un t0donné).
Inégalité de Cauchy-Schwarz (1821).
Pour tous x, y dans un espace euclidien :
|(x|y)|6kxk.kyk, avec égalité si et seule-
ment si xet ysont colinéaires.
1
Théorème* de Cayley. Tout groupe possédant néléments est isomorphe à un sous-
groupe du groupe symétrique Sn.
Théorème de d’Alembert-Gauss. Dans
C, tous les polynômes sont scindés.
Autrement dit, tout polynôme PC[X]
non constant admet une racine dans C.
Théorème* de Darboux (1875). Si fest dérivable sur un intervalle I, alors f(I)est
un intervalle (en conséquence, une fonction dérivée ne peut pas avoir de «sauts»).
Théorème de Dedekind (ou de la convergence mono-
tone) Toute suite réelle croissante majorée converge.
En conséquence, toute suite réelle décroissante minorée
converge.
Théorème d’Euclide (300 av. J.-C.) Il existe une infinité de nombres
premiers.
Formules d’Euler (1748). cos(x) = eix +eix
2et sin(x) = eix eix
2i.
Formules de Frenet (1852). d~
T
ds=γ~
Net d~
N
ds=γ~
T.
Théorème de Fubini (1907). Si fest continue sur
AR2alors :
ZZA
f(x, y)dxdy=Zb
aÇZψ(x)
ϕ(x)
f(x, y)dyådx
A={(x, y)R2;a6x6b et ϕ(x)6y6ψ(x)}.
Théorème* de Abel-Ruffini-Galois (début du XIXème). A partir du degré 5, il n’y
a pas de formules générales exprimant les racines d’une équation polynomiale à l’aide de
radicaux.
Lemme* de Gauss. Si aet bsont premiers entre eux et si adivise bc alors adivise c.
Procédé de Gram-Schmidt (1883). Toute famille libre d’un espace eu-
clidien peut être orthonormalisée.
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Formule de Grassmann (milieu du XIXème). Si
Fet Gsont deux sous-espaces vectoriels d’un espace
vectoriel de dimension finie alors :
dim(F+G) = dim(F) + dim(G)dim(FG)
Formule de Green-Riemann (1828). IA+
~
V·
d=ZZAÇQ
x (x, y)P
y (x, y)ådxdy.
Formule de Green-Ostrogradski. Z
ZΣ+
~
V·
dσ=ZZZV
div~
Vdxdydz.
Théorème* de Hermite (1873). eest transcendent.
Théorème* de Hermite-Lindemann (1882). πest transcendent.
Identité de Jacobi. ~u (~v ~w) + ~v (~w ~u) + ~w (~u ~v) = ~
0.
Théorème d’Al-Kashi. Dans un triangle ABC quelconque, AC2=AB2+
BC22.AB.AC. cos( ˆ
B).
Identité de Lagrange. k~u ~vk2+ (~u|~v)2=k~uk2.k~vk2.
Formule de Leibniz. dn(f g)
dxn=
n
X
k=0 n
k!dkf
dxk
dnkg
dxnk.
Inégalité de Minkowski (ou triangulaire). k~u +~vk6k~uk+k~vk.
Formule de De Moivre. si nZ, et θR:(cos θ+isin θ)n= cos() +
isin().
Formule du binôme de Newton. Dans tout anneau où ab =ba,(a+b)n=
n
X
k=0 n
k!akbnk, pour tout nN.
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Relation de Pascal. Än
pä+Än
p+1ä=Än+1
p+1ä.
Crible de Poincaré. Card(AB) = Card(A) + Card(B)Card(AB).
Lemme de Poincaré. Soit ~
V= (P, Q)un champ de vecteurs de classe C1
sur un ouvert étoilé UR2. Si P
y =Q
x alors ~
Vdérive d’un potentiel sca-
laire, i.e. il existe f:URde classe C1tel que ~
V=
gradf.
Théorème de Pythagore. Dans un espace euclidien, uet vsont orthogo-
naux si et seulement si ku+vk2=kuk2+kvk2.
Théorème des sommes de Riemann. Si f: [a, b]Rest continue par
morceau alors 1
nPn1
k=0 f(a+ba
nk)tend vers R[a,b]fquand ntend vers +.
Théorème de représentation de Riesz. Si Eest un espace euclidien,
toute forme linéaire ϕs’écrit ϕ= (·|v)pour un vEunique.
Théorème de Rolle (1691). Si fest continue sur [a, b]et dérivable sur
]a, b[telle que f(a) = f(b), il existe c]a, b[tel que f(c) = 0.
Théorème de Schwarz (1873). Si f:URest de classe C2sur un
ouvert Ude R2alors 2f
x∂y =2f
yx .
Formule de Stokes-Ampère. IΣ+
~
V·
d=ZZΣ+rot~
V·
dσ.
Formule de Taylor. Si PKn[X]et aK,P=
n
X
k=0
˜
P(k)(a)
k!(Xa)k.
Formule de Taylor-Young. Si fest nfois dérivable au voisinage de aR,
f(x) =
n
X
k=0
f(k)(a)
k!(xa)k+oa((xa)n).
Formule de Taylor-reste intégral. Si fest Cn+1 sur [a, b], et x[a, b]
alors f(x) =
n
X
k=0
f(k)(a)
k!(xa)k+Zx
a
f(n+1)(t)
n!(xt)ndt.
Inégalité de Taylor-Lagrange. Si fest Cn+1 sur [a, b], et x[a, b]alors
f(x)
n
X
k=0
f(k)(a)
k!(xa)k
6M|xa|n+1
(n+1)! M= sup
[a,b]
|f(n+1)|.
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