• « Quand on sera grand, on saura bien écrire comme notre papa et notre maman. » 
• « Savoir  écrire,  c’est  après  écrire  des  histoires,  des  poèmes,  des  livres  et  des 
phrases. » 
• « Ca sert à nous inventer des histoires et peut-être à devenir auteur ou écrivain. » 
Au  cycle  3,  l’apprentissage  de  l’écrit,  s’il  est  perçu  comme  un  moyen  de 
communication, est surtout appréhendé comme le vecteur de la réussite scolaire et 
sociale. 
Conclusion 
 
Il  s’agit  de  donner  un  sens  à  l’écriture  et  à  la  lecture,  en  passant  par  le  plaisir  à 
travers le «   faire »,  montrer  aux  élèves  qu’il  s’avère  nécessaire  d’  appréhender  la 
structure des écrits et travailler le fond afin de pouvoir se faire lire.  
Il  importe  de  travailler  sur  des  supports  diversifiés  afin  de  développer  des 
compétences qui pourront être réinvesties dans le monde de l’écrit.  
Enfin, le plaisir de l’acte de lire et d’écrire, dans sa dimension pragmatique, ne peut 
être évacué.  
Dès la maternelle, l’implication dans le langage oral, qui conduit au langage écrit par 
la dictée par l’adulte, est indispensable et peut donner envie par la suite, de travailler 
sur la structuration de ces écrits et / ou sur des récits inventés. 
La trace écrite, qu’elle soit réalisée par la dictée  faite par l’adulte ou  par l’élève lui-
même, est irremplaçable.  
Elle  place  l’élève  en  situation  d’apprenant  et  l’encourage  à  progresser  dans  sa 
démarche d’apprentissage. 
 Adultes 
 • « J´aime bien lire et j´essaie d´écrire des histoires que j´ai toujours voulu lire. C´est 
une excellente psychothérapie... » 
 • « J´adore jouer avec les mots. » 
 •  « Moi  c´est  simplement  des  choses  que  j´ai  pas  toujours  osé  dire  ou  alors  pour 
simplement rêver (naïf je sais!) » 
• « Nous vivons dans une société ou presque tout est  contraint  contrôler.  L´écriture 
est également un moyen d´user et d´élargir notre liberté en créant des mondes bien 
à nous. » 
• « Pour moi, j´écris pour, disons « m´extérioriser ».  Je n´écris pas pour les autres, ni 
pour leur demander ce qu´ils en pensent.  Moi, j´écris pour moi-même.  Je prends un 
cahier, un crayon, et j´écris, j´écris...  Ensuite, de temps en temps, je relis ce que j´ai 
écrit  et  je  m´étonne  parfois  moi-même  de  ce  que  j´ai  marqué,  car  je  laissais  mon 
imagination divaguer  (je  sais, ça peut paraître stupide).   Et, pendant que je relis, je 
corrige d´éventuelles fautes d´orthographes. » 
•  « En  bref,  j´écris  pour  moi,  laissant  mon  imagination  et  mon  crayon  courir  sur  le 
papier.  Essayez, c´est assez étonnant de voir ce qu´on a en tête et ça change tout 
le temps suivant notre humeur 
L’écriture  a  sa  vie  propre.  Son  rôle  de  communication  n’est  qu’une  conséquence 
formidable,  parce  qu’elle  permet,  en  la  jalonnant,  l’évolution,  elle  permet  aussi  la 
transmission de l’expérience et de la connaissance. » 
 
 
Les  enfants  ayant  des  troubles  d'apprentissage,  sont  souvent  amenés  à    travailler