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Quel est le moyen prévu par la législation italienne pour éviter cette double imposition ? Il faut
remplir une demande de remboursement conformément aux provisions dont à l’ article no. 38 du
DPR no. 602 du 19735
Troisième cas : le dernier cas est le seul qui permet d’ appliquer sur toutes les actions optées la
taxation de faveur à la place de la taxation comme salarié . Le bénéficiaire tout d’ abord vend les
actions cessibles et il attend cinq ans avant de vendre les autres :
- la première vente origine une plus value (différence entre le prix de vente et le montant
correspondu par le bénéficiaire) taxée par un impôt substitutif au taux de 12,50%, ce régime
étant moins lourde de l’ IRPEF selon les barèmes officiels
- la deuxième suit le même traitement (taxée par un impôt substitutif au taux de 12,50%)
Du point de vue pratique , au moment de l’ exercice des actions offertes en option , on pourrait
constater les comportements suivants :
- le bénéficiaire exerce son option et il correspond le montant fixé au moment de l’ octroi du
plan : il possède toutes les actions optées
- ou , plus fréquemment , la société émettrice se limite à compenser l’ opération et seulement
les actions incessibles sont physiquement attribuées au bénéficiaire
LA LIASION DANGEREUSE ENTRE L'EMPLOYEUR ET LE BÉNÉFICIAIRE
Le délai de cinq ans origine un lien très étroit, assez long et dangereux, entre l ‘ employeur et le
bénéficiaire du plan actionnaire : le moment de la cession des actions devient redevable pour l ‘
assujettissement soit à la fiscalité soit aux cotisations sociales (patronales et salariales).
Au moment de la cession des actions incessibles , celle – ci intervenant dans le délai de cinq ans , le
bénéficiaire pourrait se trouver dans une des situations suivantes:
- il est encore salarié de l’ employeur par moyen du quel il a obtenu l’ octroi du plan
- il est salarié auprès d’ un autre employeur ,ou à la retraite
- il n’ est plus salarié ni à la retraite
Première situation : il est encore salarié de l’ employeur par moyen du quel il a obtenu l’ octroi du
plan
Cette hypothèse représente la situation la plus claire : la vente détermine la taxation selon les règles
du travail salarié . Par conséquence , les cotisations sociales soit à la charge de l’ employeur soit du
salarié seront dues , comme l’ IRPEF
Deuxième situation : il est salarié auprès d’un autre employeur ou à la retraite
L’ ancien employeur doit communiquer au nouvel employeur (ou à l’ institut de la prévoyance
sociale) la valeur du « fringe benefit » qui doit être assujetti à la taxation , pour permettre la correcte
application des règles : l’ assujettissement soit à la taxation soit à la contribution sociale sont à la
charge de nouvel employeur , qui pourra soutenir les charges d’une offre d’ actions faite par un
autre employeur
Troisième situation : il n’ est ni salarié ni à la retraite
Dans ce cas les retenues fiscales et les cotisations sociales (patronales et salariales ) doivent être
opérées par l ‘ ancien (en tous cas par le dernier) employeur, une fois que le bénéficiaire aura
communiqué la cession des actions. Le bénéficiaire est obligé de garantir à l'employeur la
couverture financière nécessaire pour permettre au substitut d’ impôt 6de verser soit les retenues
fiscales soit les charges sociales salariales . Il pourrait arriver que l’ ancien employeur , presque à la
fin du délai de cinq ans , soit obligé à verser les cotisations sociales à sa charge , n’ ayant plus
aucun lien avec le bénéficiaire et donc devoir enregistrer une perte exceptionnelle.
Est – ce que la société par moyen de laquelle le salarié est bénéficiaire d’ un plan de stock options
devrait provisionner à bilan le risque de devoir payer les cotisations sociales patronales dans les
5 Circulaire du Ministère des Finances n. 1/E du 19 Janvier 2007
6 L’ employeur opère en tant que substitut soit pour les cotisations salariales soit pour les impôts qui sont à la charge du
salarié