Corrigés des exercices Savoir s’autoévaluer 1. 1. Calculons l’énergie de masse d’une unité de zerrouki.free .fr masse atomique : E = m . c² = 1,660 54 × 10–27 × (2,997 9 × 108)2 = 1,492 39 × 10–10 J ; 1 eV = 1,602 177 × 10–19 J ; –10 donc : E = 1,492 39 × 10 –19 = 931,476 × 106 eV 1,602 177 × 10 = 931,476 MeV. 2. L’énergie de masse d’une particule α de masse 4,001 50 u est de 4,001 50 × 931,5 = 3 727 MeV, soit une énergie en joule de : 4,001 50 × 1,660 54 × 10–27 × (2,997 9 × 108)2 = 5,971 8 × 10–10 J. 2. 1. L’isotope 226 du radium a un noyau constitué de 88 protons et A – Z = 226 – 88 = 138 neutrons. 2. Masse des nucléons séparés : (A – Z ) . mn + Z . mp = 138 × 1,008 66 + 88 × 1,007 28 = 227,835 72 u = 3,783 30 × 10–25 kg. 3. Le défaut de masse : Dm = [(A – Z ) . mn + Z . mp] – m(226 Ra) 88 = 227,835 72 – 225,977 01 = 1,858 71 u. 4. a. L’énergie de liaison de ce noyau a pour valeur : Eᐉ = 931,5 . Dm = 1 731 MeV. Eᐉ 1 731 b. = = 7,66 MeV par nucléon. A 226 Plus l’énergie de liaison par nucléon d’un noyau est grande, plus il est stable. 3. 1. La courbe d’Aston représente l’opposé de l’énergie de liaison par nucléon de noyaux en fonction de leurs nombres de nucléons. 2. a. Une réaction de fission est une réaction nucléaire provoquée au cours de laquelle un noyau lourd, sous l’impact d’un neutron, se scinde en deux noyaux plus légers. b. Dans une réaction de fusion, deux noyaux légers s’associent pour donner un noyau plus lourd. Cette réaction nucléaire doit être amorcée. 3. Voir le document 7, page 113 du manuel : on constate que les produits de fission ou de fusion nucléaires sont plus stables que les produits de départ. La fission et la fusion libèrent de l’énergie. 4. 1. Cette réaction de fission est amorcée par l’impact d’un neutron sur le noyau fissile. D’après l’équation de la réaction, il se forme, en plus des deux noyaux légers, trois neutrons qui, à leur tour, peuvent provoquer la fission de noyaux d’uranium. On parle alors de réaction en chaîne. 2. L’énergie libérée est : Q = [[m(235 U) + m(10n)] 92 – [m(139 I) + m(94 Y) + 3 m(10n)]] . 931,5 53 39 = [234,993 32 + 1,008 66 – (138,896 95 + 93,890 14 + 3 × 1,008 66)] × 931,5 = 1 76,0 MeV. La fission d’un noyau d’uranium 235 libère 176 MeV. 3. Dans un kilogramme d’uranium 235, il y a m .N A M noyaux. L’énergie libérée par 1 kg d’uranium 235 est de : m . N . Q = 1 000 × 6,02 × 1023 × 176 A M 235 = 4,51 × 1026 MeV = 7,22 × 1013 J. Exercices 1. 1. On appelle défaut de masse la différence entre la somme des masses des nucléons constituant le noyau, séparés et au repos, et la masse m du noyau : Dm = [(A – Z )mn + Z . mp] – m(ZA X). 2. Dm = [2 × 1,008 66 + 1 × 1,007 28] – 3,015 50 = 0,009 10 u = 1,511 09 × 10–29 kg. 2. 1. Unités d’énergie : le joule et l’électronvolt. Unités de masse : le kilogramme, l’unité de masse atomique. 2. a. 2,88 × 10–11 J = 1,80 × 108 eV ; b. 1,248 × 10–9 J = 7 790 MeV ; c. 4,78 × 102 eV = 7,66 × 10–17 J ; d. 45 MeV = 7,2 × 10–12 J ; e. 2,3 × 10–26 kg = 14 u ; f. 3,02 u = 5,01 × 10–27 kg. 3. E = m(11p) . c² = 1,672 62 × 10–27 × (2,997 9 × 108)2 = 1,503 3 × 10–10 J ; 2 E = m(1H) . c² = 2,013 55 × 1,660 54 × 10-27 × (2,997 9 × 108)2 = 3,005 0 × 10-10 J. 4. 1. Il faut fournir une énergie égale à l’énergie de liaison Eᐉ à un noyau ZA X au repos pour le dissocier en nucléons isolés et au repos. 2. Eᐉ = [Z . mp + (A – Z ) . mn] . c² – m(ZA X) . c² avec mp et mn respectivement les masses d’un proton et d’un neutron, m(ZA X) la masse du noyau ZA X en kg et c la vitesse de la lumière dans le vide en m . s–1. On peut également écrire que Eᐉ = Dm . c² avec Dm = [Z . mp + (A – Z ) . mn] – m(ZA X) le défaut de masse. 3. Eᐉ = [ 3 mp+(6 – 3) mn] . c² – m(63Li) . c² = [3 × 1,672 62 × 10–27 + 3 × 1,674 93 × 10–27 ] × (2,997 9 × 108)2 – 9,985 67 × 10–27 × (2,997 9 × 108)2 = 5,121 0 × 10–12 J. 5. 1. Sur la courbe d’Aston, on a porté en ordonnée l’opposé de l’énergie de liaison par nucléon E – ᐉ de noyaux ZA X et en abscisse le nombre de A nucléons A de ces noyaux. 2. Les noyaux les plus stables sont ceux ayant l’énergie de liaison par nucléon la plus élevée (en valeur absolue), c’est-à-dire les noyaux situés dans la ( ) 1 partie basse de la courbe d’Aston. Ils correspondent E à – ᐉ < – 8 MeV environ, soit 20 < A < 190. A 3. Les noyaux tels que le nombre de masse A est inférieur à 10 peuvent donner des réactions de fusion : les noyaux formés de nombre A plus important sont plus stables. Les noyaux, dont le nombre de masse est tel que A > 190, peuvent subir des réactions de fission pour donner des noyaux de nombre A plus petit et donc plus stables. 4. L’ordre de grandeur de l’énergie de liaison par nucléon du nickel 60 est de 9 MeV par nucléon. 5. Son énergie de liaison est de l’ordre de 540 MeV. 6. 1. Dm = [ 3 mp +(6-3) mn] – m(63Li) zerrouki.free .fr ( ) = 3 × 1,007 28 + 3 × 1,008 66 – 6,013 50 = 0,034 32 u. Le défaut de masse du lithium 6 est de 0,034 32 u. 2. a. Eᐉ = 931,5 . Dm avec Dm le défaut de masse exprimé en unité de masse atomique. Noyau Li Be Ni Pb U E艎 (en MeV) 31,97 64,93 526,8 1 636 1 801 Les énergies que l’on pourrait récupérer lors de la formation des noyaux à partir des nucléons isolés sont égales aux énergies de liaison Eᐉ . b. Noyau Li Be Ni Pb U E艎 (en MeV par A nucléon) 5,33 6,49 8,78 7,87 7,57 3. Plus l’énergie de liaison par nucléon d’un noyau est grande, plus il est stable. Du plus stable au moins stable, on trouve le nickel, le plomb, l’uranium, le béryllium et le lithium. 7. 1. 10n + 235 U → 90 Kr + 143 Ba + 3 10n 92 36 56 2. a. La perte de masse est égale à : Dm = m(10n) + m(235 U) – m(90 Kr) – m(143 Ba) – 3m(10n) 92 36 56 = 1,008 66 + 234,993 32 – 89,899 72 – 142,889 82 – 3 × 1,008 66 = 0,186 46 u. b. L’énergie libérée Q par cette réaction est égale à : Q = 931,5 . Dm avec Dm exprimé en unité de masse atomique ; Q = 173,7 MeV = 2,782 × 10–11 J. 8. a. Les lois de conservation permettent de trouver une valeur de x égale à 3. La proposition est donc fausse. b. Le noyau d’uranium 235, pour donner deux noyaux plus légers, doit être percuté par un neutron. Cette décomposition n’est donc pas spontanée. La proposition est fausse. c. Pour qu’il y ait libération d’énergie, il faut une diminution de la masse au cours de cette réaction. 2 mavant – maprès = [m(10n) + m(235 U)] 92 Zr) + m(134 Te) + 3 m(10n)] – [m(99 42 52 = 0,199 79 u > 0 . La proposition est exacte. Eᐉ (m(235 U)) = – 7,589 8 MeV par nucléon d. – 92 A E Te)) = – 8,382 8 MeV par nucléon > – ᐉ (m(134 52 A E Zr)) = – 8,540 4 MeV par nucléon. > – ᐉ (m(99 42 A La proposition est exacte. 9. 1. Première étape : 1H + 11H + → 21H + 01e (1). La particule émise est un positon. Deuxième étape : 11H + 21H → 32He (2) Troisième étape : 32He + 32He → 42He + 211H (3) 2. 2 × (1) + 2 × (2) + (3) : 4 11H → 42He + 2 01e. Il faut 4 noyaux d’hydrogène pour former un noyau d’hélium 4. 10. 1. Le noyau d’hydrogène 1, 11H n’est formé que d’un proton. On le note simplement p ou 11p. 2. 11H + 21H → 32He 3. a. La perte de masse est égale à : Dm = m(11H) + m(21H) – m(32He) = 1,672 62 × 10–27 + 3,343 59 × 10–27 – 5,006 42 × 10–27 = 9,79 × 10–30 kg. b. L’énergie libérée Q au cours de cette réaction est égale à : Q = Dm . c² = 9,79 × 10-30 × (2,997 9 × 108)² = 8,80 × 10-13 J = 5,49 MeV. 11. 1. La perte de masse est égale à : 95 U) + m(01n) – m(40 Zr) – m(138 Te) – 3 m(01n) Dm = m(235 92 52 = 234,993 32 +1,008 66 – 94,888 04 – 137,900 67 – 3 × 1,008 66 = 0,187 29 u. 2. a. L’énergie libérée Q par cette réaction est égale à Q = 931,5 . Dm avec Dm exprimée en unité de masse atomique, soit : Q = 931,5 × 0,187 29 = 174,5 MeV = 2,795 × 10–11 J. L’énergie libérée apparaît sous forme de rayonnement électromagnétique, ainsi que sous forme d’énergie cinétique des particules formées. b. En 30 jours, l’énergie consommée E par le réacteur est égale à : E = ᏼ . ⌬t = 25 × 106 × 30 × 24 × 3 600 = 6,48 × 1013 J. Le nombre de noyaux N d’uranium nécessaires à la libération de cette énergie est : 13 N = 6,48 × 10 –11 = 2,32 × 1024 noyaux. 2,795 × 10 N . M (235U) mU = NA 24 = 2,32 × 1023 × 235 = 906 g. 6,02 × 10 12. zerrouki.free .fr En 30 jours, le réacteur consomme une masse de 0,9 kg d’uranium 235. 3. a. 95 Zr → 95 Nb + –10e et 138 Te → 138 I + –10e 40 41 52 53 b. Pour le zirconium, l’énergie libérée E1 est égale à : E1 = 931,5 . Dm = 931,5 . [m(95 Zr) – m(95 Nb) – m(–10e)] 40 41 = 931,5 × [94,888 04 – 94,884 29 – 0,000 55] = 2,98 MeV. Pour le tellure, l’énergie libérée E2 est égale à : E2 = 931,5 . Dm Te) – m(138 I) – m(–10e)] = 931,5 . [m(138 52 53 = 931,5 × [137,900 67 – 137,893 24 – 0,000 55] = 6,41 MeV. Q Q = 59 et = 27. Ces énergies sont très faibles E2 E1 devant l’énergie libérée par la fission d’un noyau d’uranium 235. n + 235 U → 90 Kr + 144 Ba + 2 10n. C’est une 92 36 56 réaction de fission. b. 223 Ra → 219 Rn + 42He. C’est une émission α. 88 86 222 222 c. 86Rn* → 86Rn + γ. C’est une émission γ. d. 32 P → 32 S + –10e. C’est une émission β–. 15 16 e. 2 42He → 84Be. C’est une réaction de fusion. f. 56 Co → 56 Fe + 01e. C’est une émission β+. 27 26 13. a. 1 0 1. a. W = U . I . t s’exprime en joule (J) ou en V . A . s ; i = dq donc l’ampère (A) équivaut à des C . s–1. dt W peut donc s’exprimer en V . C . s-1 . s, soit en V . C. b. 1 eV correspond au produit d’une charge par une tension. Il s’exprime donc en C . V, c’est-à-dire en joule (J). L’électronvolt, produit d’une charge électrique par une tension, peut donc s’exprimer en J, unité d’énergie. 2. 1 eV = q . U avec q = 1,602 × 10–19 C et U = 1 V ; 1 eV = 1,602 × 10–19 × 1 = 1,602 × 10–19 J. 14. 1. Le nombre de protons est Z = 86 et le nombre de neutrons N = A – Z = 136. 2. m(nucléons) = Z . mP + N . mn = 86 × 1,007 28 + 136 × 1,008 66 = 223,803 8 u. 3. Dm = [86 mp + 136 mn] – m(222 Rn) 86 = 86 × 1,007 28 + 136 × 1,008 66 – 221,970 28 = 1,833 56 u = 3,044 70 × 10–27 kg. 4. a. Eᐉ = Dm . c²= 3,044 70 × 10–27 × (2,997 9 × 108)² = 2,736 4 × 10–10 J = 1 708 MeV. b. Pour dissocier le noyau de radon 222 en nucléons isolés et immobiles, il faut lui fournir une énergie égale à son énergie de liaison Eᐉ , soit 1 708 MeV. c. L’énergie de liaison par nucléons du noyau de E radon 222 est : ᐉ = 7,694 MeV par nucléons. A 15. 1. a. L’énergie de liaison du noyau d’iode 127 est égale à : Eᐉ = Dm . c² = [[53 mp + (127 – 53) mn] – m(127 I)] . c² 53 Eᐉ = [53 × 1,007 28 × 1,660 54 × 10–27 + 74 × 1,008 66 × 1,660 54 × 10–27 – 2,106 831 × 10–25] × (2,997 9 × 108)2 = 1,716 9 × 10–10 J = 1 072 MeV. L’énergie de liaison du noyau d’iode 131 est égale à : Eᐉ = Dm . c² = [[ 53 mp + (131 – 53) mn] – m(131 I)] . c² 53 –27 Eᐉ = [53 × 1,007 28 × 1,660 54 × 10 + 78 × 1,008 66 × 1,660 54 × 10–27 – 2,173 279 × 10–25] × (2,997 9 × 108)2 = 1,766 2 × 10–10 J = 1 103 MeV. b. Les énergies qu’il faut fournir sont égales aux énergies de liaison. 2. a. L’énergie de liaison par nucléon de l’iode 127 est égale à 8,44 MeV par nucléon. L’énergie de liaison par nucléon de l’iode 131 est égale à 8,42 MeV par nucléon. b. L’énergie de liaison par nucléon est la plus importante pour l’iode 127, c’est-à-dire le noyau est stable. L’iode 131 est donc radioactif. 16. 1. L’énergie libérée Q par cette réaction est égale à : 94 U) + m(01n) – m(139 I) – m(39 Y) – 3m(01n)] Q = 931,5 [m(235 92 53 = 931,5 × [ 234,993 32 + 1,008 66 – 138,896 95 – 93,890 15 – 3 × 1,008 66] = 176,0 MeV = 2,819 × 10–11 J. 2. L’énergie libérée est transférée sous forme d’énergie cinétique, essentiellement aux neutrons, et sous forme de rayonnement γ. 3. Cette réaction peut engendrer une réaction en chaîne, puisqu’elle produit 3 neutrons qui vont engendrer de nouvelles fissions. 4. a. Dans 1 kg d’uranium, le nombre de noyau est égal à : N = NA . m M 1 000 = 2,56 × 1024 noyaux ; = 6,02 × 1023 × 235 l’énergie transférée est donc égale à : Q . N = 2,819 × 10-11 × 2,56 × 1024 = 7,22 × 1013 J = 4,51 × 1026 MeV. b. La masse de pétrole dégageant la même énergie par combustion serait égale à 1,72 × 106 kg. Pour produire la même énergie, il faut une masse de pétrole environ 106 fois plus grande que celle d’uranium. 17. 1. L’énergie libérée Q par cette réaction est égale à : Q = 931,5 . [m(21H) + m(31H) – m(42He) – m(10n)] = 931,5 × [ 2,013 55 + 3,015 50 – 4,001 50 – 1,008 66] = 17,60 MeV. 3 2. a. Dans 1 kg d’hélium 4, il y a N noyaux d’hélium 18. 1. 19. 1. zerrouki.free .fr avec : 1 000 N = NA . m = 6,02 × 1023 × 4 M = 1,505 × 1026 noyaux. La production de ces noyaux libère une énergie égale à : N . Q = 1,505 × 1026 × 17,60 = 2,649 × 1027 MeV = 4,243 × 1014 J. b. La masse de pétrole dégageant la même énergie par combustion serait égale à 1,01 × 107 kg. Pour produire la même énergie, il faut une masse de pétrole environ 107 fois plus grande que celle d’hélium formé. Co → 60 Ni* + –10e 28 60 Ni* → Ni + γ 28 2. a. L’énergie Q libérée lors de la désintégration du noyau de cobalt 60 est égale à : Q = 931,5 . [m(60 Co) – m(60 Ni) – m(–10e)] 27 28 = 931,5 × [59,918 97 – 59,915 39 – 0,000 55] = 2,82 MeV. b. L’énergie est transférée sous forme d’énergie cinétique, essentiellement à l’électron, et sous forme d’énergie rayonnante (rayonnement γ). c. La conservation de l’énergie nous permet d’écrire : Q = EC + Eγ avec Eγ = 1,25 MeV ; donc : EC = 1,57 MeV. L’énergie cinétique maximale de l’électron est de 1,57 MeV. 60 27 60 28 Yb → 165 Tm + 01e 69 + 2. L’émission β est une réaction nucléaire spontanée au cours de laquelle de l’énergie est libérée. Le noyau fils formé est donc plus stable que le noyau père. 3. a. La perte de masse a pour expression : m(165 Yb) – [m(165 Tm) + m(01e)] 70 69 Chaque masse est exprimée en unité de masse atomique. b. Une perte de masse au cours d’une réaction nucléaire est synonyme d’une libération d’énergie. Eᐉ 165 ( Yb) = 8,103 MeV par nucléon ; 4. a. A 70 Eᐉ 165 ( Tm) = 8,127 MeV. A 69 b. Lors d’une réaction nucléaire spontanée, l’énergie de liaison par nucléon du noyau fils est plus élevée que celle du noyau père. Le noyau fils est plus stable que le noyau père ; cela confirme la réponse de la question 2. 20. 165 70 1. Li + p → 2 He 2. La perte de masse a pour expression : 7 3 1 1 4 2 m(73Li) + m(11p) – 2 m(42He) = 7,014 35 + 1,007 28 – 2 × 4,001 50 = 0,018 63 u. 3. La somme des énergies cinétiques des deux particules α est égale à l’énergie libérée au cours de cette 4 réaction à laquelle on ajoute l’énergie cinétique du proton incident. EC(α) = 0,018 63 × 931,5 + 0,6 = 17,95 MeV. 21. N + 21H → 158O + 10n 2. a. La variation d’énergie de masse est égale à Q : Q = EC(n) –EC(2H). b. L’énergie libérée se retrouve sous forme d’énergie cinétique. L’énergie libérée Q est égale à : Q = 931,5 . [m(147N) + m(21H) – m(158O) – m(10n)] = 931,5 × [13,999 22 + 2,013 55 – 14,998 67 – 1,008 66] = 5,067 MeV. D’où : EC(n) = Q + EC(2H) = 7,067 MeV. Le neutron produit a une énergie cinétique de 7,067 MeV. m .N 22. 1. N = M A 11 000 × 6,02 × 1023 N(237 Np) = 93 237 = 2,79 × 1025 noyaux ; 241 N( 94Pu) = 7,97 × 1025 ; N(241 Am) = 6,00 × 1024 ; 95 135 N( 55Cs) = 6,69 × 1023. ln2 . N, avec t la demi-vie exprimée 2. A = λ . N = 1/2 t1/2 en seconde. ln2 A(237 Np) = 93 2,1 × 106 × 365 × 24 × 3 600 = 2,79 × 1025 = 2,92 × 1011 Bq ; Pu) = 1,25 × 1017 Bq ; A(231 94 Am) = 3,05 × 1014 Bq ; A(241 95 135 A( 55Cs) = 6,39 × 109 Bq. 3. a. 237 Np → 233 Pa + 42He 93 91 241 Pu → 241 Am + –10e 94 95 241 Am → 237 Np + 42He 95 93 135 Cs → 135 Ba + –10e 55 56 b. Soit Q l’énergie libérée lors de la désintégration d’un noyau de neptunium : Q = 931,5 Dm = 931,5 [m(237 Np) – m(233 Pa) – m(42He) 93 91 = 931,5 × [236,997 02 – 232,990 19 – 4,001 50] = 4,965 MeV. L’activité du neptunium 237 est de 2,92 × 1011 Bq. En une seconde, il y a 2,92 × 1011 noyaux de neptunium 237 qui se désintègrent, soit une énergie libérée en une seconde de : 2,92 × 1011 × 4,965 = 1,45 × 1012 MeV. 1. 14 7 Énergie libérée par la désintégration de 1 noyau en MeV Énergie libérée par seconde en MeV Np 4,965 1,45 × 1012 Pu 1,863 × 10–2 2,33 × 1015 Am 5,636 1,72 × 1015 Cs 2,701 × 10–1 1,73 × 109 Déchets 237 93 231 94 241 95 135 55 L’énergie libérée par seconde par le conteneur est de 4,05 × 1015 MeV = 649 J. 23. a. s’écrit : L’équation de combustion de carbone zerrouki.free .fr C + O2 = CO2 Dans 1 g de carbone, il y a : N = m . NA = 1 × 6,02 × 1023 12 M = 5,02 × 1022 noyaux de carbone. La combustion d’un gramme de carbone conduit à la formation de 5,02 × 1022 molécules de CO2 , soit une production d’énergie de : 5,02 × 1022 × 6,0 = 3,0 × 1023 eV = 48 kJ. b. La fission d’un noyau d’uranium conduit à une énergie de : Q = 931,5 . Dm = 931,5 . [m(235 U) + m(10n) – m(139 I) – m(94 Y) 92 53 39 1 – 3m(0n)] = 931,5 × [234,993 32 + 1,008 66 – 138,896 95 – 93,890 14 – 3 × 1,008 66] = 176,0 MeV = 2,819 × 10–11 J. Dans 1 g d’uranium, il y a : N = m . NA = 1 × 6,02 × 1023 235 M = 2,56 × 1021 noyaux d’uranium 235. La désintégration de 1 g d’uranium 235 conduit à la production d’énergie égale à : Q . N = 2,56 × 1021 × 176,0 = 4,51 × 1023MeV = 7,22 × 1010 J. c. L’énergie produite par la fusion de deux noyaux de deutérium est égale à : Q = 931,5 . Dm = 931,5 . [2m(21H) + m(10n) – m(32He)] = 931,5 × [2 × 2,013 55 – 1,008 66 – 3,014 93] = 3,270 MeV. Dans 1 g de deutérium, il y a : N = m . NA = 1 × 6,02 × 1023 2 M = 3,01 × 1023 noyaux. Il faut deux noyaux de deutérium pour libérer une énergie de 3,270 MeV. L’énergie produite par la fusion de 1 g de deutérium est égale à : 23 Q = 3,01 × 10 × 3,270 = 4,92 × 1023 MeV, 2 soit 7,88 × 1010 J. À masse égale, c’est la fusion du deutérium qui libère le plus d’énergie. Viennent ensuite, et dans l’ordre, la fission de l’uranium 235 et très loin la combustion du carbone. 24. 1. L’équation bilan s’écrit : 2 × (1) + 2 × (2) + (3) ; soit : 4 11H → 42He + 2 01e + 2 γ 2. L’énergie libérée lors de la formation d’un noyau d’hélium est égale à : Q = 931,5 . Dm = 931,5 . [4 m(11H) – m(42He) – 2m(01e)] = 931,5 × [4 × 1,007 28 – 4,001 50 – 2 × 0,000 55] = 24,70 MeV. Dans 1 g d’hélium, il y a : N = m . NA = 1 × 6,02 × 1023 = 1,5 × 1023 noyaux. 4 M Donc l’énergie libérée par la formation de 1 g d’hélium est égale à : Q . N = 24,70 × 1,5×1023 = 3,7 × 1024 MeV = 5,9 × 1011 J. 3. a. En une seconde, le Soleil libère une énergie de 3,9 × 1026 J. Il se forme donc : 26 m = 3,9 × 1011 = 6,6 × 1014 g 5,9 × 10 m = 6,6 × 1011 kg d’hélium. 26 Elibérée = 3,9 × 10 8 2 = 4,34 × 109 kg. b. m = 2 c (2,997 9 × 10 ) Le Soleil perd par seconde une masse de 4,34 × 109 kg. c. En 4,6 × 109 années, le Soleil a perdu une masse égale à : 4,34 × 109 × 4,6 × 109 × 365 × 24 × 3 600 = 6,3 × 1026 kg. Cela représente : 6,3 × 1026 = 3,15 × 10–4 = 3,15 × 10–2 % de sa masse 2 × 1030 actuelle. 25. 1. Le fer 56 est dans la partie basse de la courbe d’Aston. C’est un des noyaux les plus stables, il ne fusionnera donc pas spontanément pour former un noyau qui serait moins stable. 2. 4 11H → 42He + 2 01e 3. 3 42He → 126C 4. 2 126C → 20 Ne + 42He 10 28 56 5. 2 14Si → 26Fe + 2 01e 26. Pu → 234 U + 42He 92 2. L’énergie libérée Q lors de la désintégration d’un noyau de plutonium est égale à : Q = Dm . c² = [m(238 Pu) – m(234 U) – m(42He)] . c² 94 92 = [3,952 073 × 10–25 – 3,885 528 × 10–25 – 6,644 691 × 10–27] × (2,997 9 × 108)² = 8,815 7 × 10–13 J. 3. a. La pile doit libérer 5,6 × 10–2 J par seconde. 5,6 × 10–2 = 6,35 × 1010 Cela correspond à 8,815 7 × 10–13 désintégrations par seconde, soit une activité : A = 6,35 × 1010 Bq. A 6,35 × 1010 = 2,54 × 1020 noyaux de = b. N = λ 2,5 × 10–10 plutonium, soit une masse de : 20 N . m = 2,54 × 1023 = 238 = 0,10 g. NA 6,02 × 10 c. A(10 ans) = A0 . e–λt = 6,35 × 1010 × e–2,5×10 ×10×365×24×3 600 = 5,87 × 1010 Bq. L’activité n’a baissé que de : 6,35 × 1010 – 5,87 × 1010 = 7,6 % au bout de 10 ans. 6,35 × 1010 1. 238 94 –10 5 27. 1. L’énergie d’origine nucléaire consommée en une journée est égale à : 6 E = 920 × 10 × 24 × 3 600 = 2,27 × 1014 J. 0,35 Un noyau d’uranium 235 libère une énergie : Q = 200 MeV = 3,2 × 10–11 J. Le nombre de noyaux d’isotopes 235 subissant quotidiennement une fission est égal à : E N = = 7,1 × 1024 noyaux. Q 2. La quantité de matière correspondant à ces N N = 11,8 mol. noyaux : n = NA La masse molaire de l’uranium 235 est d’environ 235 g . mol–1 . La masse m de cet isotope subissant la fission est donc : m = n . M = 2,77 × 103 g, soit 2,77 kg. Si m´ est la masse d’uranium enrichi à 3 % : m = 0,03. m´ Il vient m´ = 92,3 kg. Il faut 92,3 kg d’uranium enrichi par jour pour assurer cette puissance moyenne. 3. Avec une centrale thermique, il faudrait une masse de pétrole égale à : 14 m" = 2,27 × 106 = 5,4 × 106 kg de pétrole par jour. 42 × 10 28. ) zerrouki.free .fr ( 1. Les réactions de fusion de certains noyaux se passent à très haute température, d’où le terme thermonucléaire. 2. La demi-vie du tritium est courte : 12 ans. Une source radioactive de tritium disparaît vite ; au bout de 5 demi-vies, il ne reste plus que 1/32 de la source initiale. 3. a. 21H + 31H → 42He + 10n . La particule émise est un neutron. b. Une réaction nucléaire libère de l’énergie s’il y a perte de masse au cours de la transformation. Dm = [m(42He) + m(10n)] – [m(21H) + m(31H)] = – 0,018 89 u < 0. c. D : deutérium ; T : tritium ; He : hélium ; n : neutron. 17,6 MeV représente l’énergie libérée au cours de la fusion. Q = 931,5 . Dm = 931,5 × 0,018 89 = 17,6 MeV. 29. 1. On appelle dose létale la quantité d’un produit toxique pouvant provoquer la mort. 2. 226 Ra → 222 Rn + 42He 88 86 228 228 Ra → 89Ac + –10e 88 A A . t1/2 3. N = = λ ln 2 3,7 × 104 × 1,6 × 103 × 365 × 24 × 3 600 = ln2 = 2,69 × 1015 ; N = 4,47 × 10–9 mol ; nRa = NA mRa = nRa . MRa = 1,0 µg. 4. La masse de radium est divisée par deux au bout d’une demi-vie, c’est-à-dire 1 600 ans. 6 5. Q = 931,5 . Dm = 931,5 . [m(226 Ra) – m(222 Rn) – m(42He)] 88 86 = 931,5 × [225,977 01 – 221,970 29 – 4,001 50] = 4,862 MeV, soit 7,790 × 10–13 J. 6. L’énergie libérée par un flacon est de : 2,69 × 1015 × 4,862 = 1,31 × 1016 MeV, soit 2,10 × 103 J. 30. 1. 95 Y → 95 Zr + 0e + ν– . 39 40 –1 2. L’énergie libérée est due à la perte de masse au cours de la réaction. Q = 931,5 . Dm = 931,5 . [m(95 Y) – m(95 Zr) – m(–10e)] 39 40 = 931,5 × [94,891 37 – 94,886 04 – 0,000 55] = 4,453 MeV, soit 7,133 × 10-13 J. 3. C’est l’antineutrino qui emporte de l’énergie sous forme d’énergie cinétique ayant une valeur de 7,133 × 10–13 – 5,2 × 10–13 = 1,9 × 10–13 J. Sujet BAC Radioactivité dans la famille de l’uranium 1.1. C’est une radioactivité α, car il y a émission d’un noyau d’hélium 4. 1.2.a. ⌬m = [Z . mp + (A – Z ) . mn] – mX . 1.2.b. ⌬m(Ra) = [88 × 1,007 + 138 × 1,009] –225,977 = 1,881 u. 1.3. E = m . c² où m est la masse de la particule exprimée en kg et c la célérité de la lumière dans le vide exprimée en m . s–1. 1.4.a. L’énergie de liaison d’un noyau est l’énergie qu’il faut fournir à ce noyau au repos pour le dissocier en nucléons, isolés et au repos. 1.4.b. E Rn = ⌬m(Rn) . c2 = 3,04 × 10–27 × (3,00 × 108)2 ᐉ = 2,74 × 10–10 J. 2,74 × 10–10 = 1,71 × 109 eV 1.4.c. 2,74 × 10–10 J = 1,60 × 10–19 = 1,71 × 103 MeV. Eᐉ 1.4.d. = 7,70 MeV . nucléon–1 . A 1.5.a. ⌬E = [mRa – (mRn + mHe)] . c² . 1.5.b. ⌬E = [225,977 – (221,970 + 4,001)] × 1,660 54 × 10-27 × (3,00 × 108)² –13 = 8,97 × 10 J. 2.1. Deux noyaux isotopes ont un nombre de protons identique et des nombres de nucléons différents. 2.2.a. Lors d’une fission, un noyau lourd bombardé par des neutrons se scinde en deux pour donner deux noyaux plus légers. 2.2.b. 235 U + 10n → 99 Zr + 134 Te + 3 10n 92 40 52 2.2.c. Les deux noyaux formés sont plus stables que celui d’uranium. Par le calcul, on montrerait qu’il y a une perte de masse au cours de cette réaction, donc libération d’énergie. 3.1. Un noyau radioactif β– émet un électron lorsqu’il se désintègre. 3.2. 99 Zr → 99 Nb + –10e 40 41