Le projet est porté par 23 actionnaires, dont la Fondation de Coopération Scientifique
Rovaltain, la Caisse des Dépôts, opérateur de l’action Plateformes Mutualisées d’innovation
(PFMI) du programme d’Investissements d’Avenir et 21 autres actionnaires privés dont de
nombreux industriels futurs utilisateurs qui détiennent la majorité du capital. La contribution
du PIA s’élève à 6,8 M€. La plateforme a commencé son activité dans des locaux provisoires
à Rovaltain, à proximité de la gare TGV de Valence et propose déjà à ses clients des premiers
essais sur des équipements pilotes. Elle intégrera ses locaux définitifs fin 2016 pour déployer
pleinement son offre dès 2017.
2- Nicolas, je peux aussi vous proposer une 2ème version un peu différente :
Rovaltain Research Company parie pour l’avenir.
Quelles sont les conséquences de la pollution atmosphérique sur la santé des personnes
fragiles ? Comment évaluer l’impact des traitements agricoles sur les abeilles ou prolifération
du moustique tigre ? Quels sont les effets des médicaments sur l’environnement ? Autant de
questions auxquelles le pôle écotoxicologique de Rovaltain devrait bientôt être en mesure de
répondre grâce aux travaux de la Société Rovaltain Research Company.
Deux ans et demi après sa création officielle, RRCo mène déjà, dans des locaux provisoires
une trentaine d’études commanditées par les laboratoires, des universités ou des groupes
industriels nationaux et internationaux soucieux de l’empreinte écologique de leur activité sur
la planète.
Dans quelques mois à partir de janvier 2017, la société chargée de la gestion et de l’exploitation
de la plateforme Ecotox investira un nouvel ensemble bâti de 13 500 m2 (parmi lesquels 6 700
m2 de laboratoires, 2 500 m2 de bureaux et 1 amphithéâtre de 300 places), dont la
construction a été confiée à Drôme Aménagement Habitat (DAH) et mobilise 18 entreprises
drome-ardéchoises du BTP. Un équipement à la pointe de la technologie qui permettra à
l’équipe de chercheurs et d’ingénieurs – 25 personnes à fin 2016- de bénéficier de 4 halles
expérimentales autonomes susceptibles d’abriter des colonnes de sédiments ou de sols
contaminés, voire des rivières artificielles. Une trentaine de laboratoires sur soixante pourront
également héberger des espèces animales ou végétales dans des environnements contrôlés.
Le projet, en maturation depuis 8 ans, est issu de la volonté de rapprocher les mondes
académique et industriel pour favoriser la recherche appliquée sur la toxicologie et
l’écotoxicologie. Même si l’idée a rapidement séduit et convaincu la sphère politique, RRCo
reste une SAS prestataire de services majoritairement détenue par 21 entreprises privées
(50,1%), La Fondation Rovaltain (31,8 %) et la Caisse des Dépôts et Consignations (18,1 %),
pour un capital total de 5 180 K€. «
La société n’aurait pas pu se fixer de tels objectifs sans le
soutien des pouvoirs publics mais tous les partenaires ont à cœur de soutenir ce projet