Epreuve d`expression écrite

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Epreuve d’expression écrite
© ENSA-Nancy 2007
Dans l’épreuve qui suit, vous êtes invité(e) :
- à exclure toute forme de paraphrase ;
- à rédiger lisiblement ;
- à porter une attention soutenue à l’orthographe et à la manière
de rédiger vos réponses ;
- à respecter strictement les consignes (nombre de mots, …).
Question 1 : Résumez le texte ci-contre, dans une expression personnelle, en 75 mots
maximum.
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Extrait de : Pierre Von Meiss : « De la cave au toit, Témoignage d’un enseignant
d’architecture ».- Lausanne : Presses Polytechniques et Universitaires Romandes, 1991.
L’étudiant en architecture ne doit pas attendre que tout lui soit livré par l’institution. Il doit
s’efforcer de devenir autodidacte. L’université n’est en réalité qu’un milieu, qu’un sol fertile
propre à nourrir son sens critique, son savoir et un peu de son savoir-faire. De même que
l’architecte diplômé doit savoir rester étudiant toute sa vie pour ne pas être condamné à une
production misérablement commerciale.
L’architecture de qualité, qu’elle soit ordinaire ou représentative, revendique un engagement
personnel considérable. Elle ne se pratique pas à raison de quarante heures par semaine.
Devenue vocation, elle remplit une vie et lui donne sens.
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Question 2 : L’idée que vous vous faites de vos futures études rejoint-elle celle de
l’auteur ? Quelle que soit votre réponse, argumentez-la en 150 mots maximum.
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Faisons découvrir à l’étudiant que la théorie critique et l’aptitude à maîtriser les éléments du
projet constituent le préalable pour développer une éthique qui sollicite et interroge la
société, sa technologie, son territoire et son histoire. C’est sa seule chance d’acquérir
suffisamment de force pour être en mesure plus tard de faire face aux aléas de la pratique
professionnelle.
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[…]
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L’art de l’architecture transforme les moyens de la technique en œuvre utile et signifiante.
Pour cela, il se sert de la pensée conceptuelle. Apprendre à voir, à aimer, à concevoir et à
faire des projets d’architecture, c’est pénétrer une culture, l’interroger, étendre nos
références et parfaire nos ressources de projeteur. […] Il faut développer chez l’étudiant des
premières années une attention et une aptitude toutes particulières pour le projet de la
structure, le projet de l’espace, le projet de la lumière ; il faut stimuler sa recherche critique,
conceptuelle et poétique ; il faut encourager sa recherche de cohérence, car l’incohérence,
même mesurée et voulue, doit rester l’apanage des architectes ayant atteint une certaine
maturité. L’étudiant doit d’abord expérimenter la règle s’il veut en maîtriser les
détournements.
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