Tendances dans le comportement des consommateurs
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La mutation sociale a une influence considérable sur le comportement des consommateurs
de denrées alimentaires. Il s’est modifié de manière généralisée dans les années du « miracle
économique » qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, avec l’émergence d’une importante
classe moyenne. Lorsqu’il a fallu acheter des marques alimentaires dès la fin de la Seconde
Guerre mondiale, la société s’est progressivement transformée en une société d’abondance.
La société n’a cessé de changer au cours des dernières décennies. Aujourd’hui, le thème de
l’évolution démographique est sur toutes les lèvres. Ce concept regroupe une multitude de
petits changements.
Le vieillissement continu de la société joue ici un rôle prépondérant. Au cours du siècle dernier,
le progrès médical a été tel que l’espérance de vie moyenne est aujourd’hui de 77 ans pour
les hommes et de 82 ans pour les femmes. Il y a à peine 30 ans, elle était beaucoup plus
courte : 70 et 76 ans respectivement. Pour cette raison, l’âge de départ à la retraite a déjà
été repoussé à 67 ans en Allemagne, car il faut pouvoir payer la retraite de la population qui
vit de plus en plus longtemps. De plus, la part croissante de personnes plus âgées entraîne
d’autres problèmes comme les soins aux personnes qui ne sont plus mobiles et requièrent
une assistance. En Allemagne, le financement doit être assuré par un pacte intergénérationnel,
mais celui-ci s’avère également problématique au vu de ces changements. En effet, le taux de
natalité est en baisse.
En 1900, on parlait encore d’une pyramide sociale, qui était apte à supporter le contrat
intergénérationnel, et la population active pouvait assumer la prise en charge des personnes
plus âgées. Au cours des dernières années, il a d’ores et déjà été constaté que la société évolue
plutôt dans le sens d’une pyramide inversée, et les pronostics semblent annoncer que cette
tendance se maintiendra à l’avenir.
Mais pourquoi le taux de natalité baisse-t-il ?
Il y a plusieurs explications. L’une des raisons est certainement la part croissante de femmes
actives, qui ont leur propre carrière et ne veulent pas se conformer à la répartition classique des
rôles.
Mutation sociale
Évolutions sociales