Vue latérale - AlmaTeamwork

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ANATOMIE
REGIONALE
MED12
2011-2012
PREMIER QUADRI
Cours donné par B.LENGELE
Rédigé par Maëlle SERRANO
Avec l'aide de: C.G, I.D, H.C, M.O.
1
Décrivez, à l’aide de schémas
les régions suivantes:
TETE + SNC
1. la fosse temporale, ses plans et son contenu
2. les plans et espaces du scalp et de la voûte du
crâne
3. la loge hypophysaire, ses parois et son contenu
4. les lobes et circonvolutions du cerveau
5. le 3ème ventricule cérébral, ses parois et ses
rapports
6. les ventricules latéraux du cerveau et leurs
rapports
7. le thalamus et les projections thalamo-corticales
8. le corps strié, ses rapports et ses connexions
principales
9. les parois et le contenu général de la fosse
crânienne postérieure
10. la face antérieure du tronc cérébral
11. la face postérieure du tronc cérébral
12. le 4e ventricule cérébral, ses parois et ses
rapports
13. la configuration extérieure et les rapports du
cervelet
FACE + ORGANES DES SENS
14. la loge parotidienne, ses parois et son contenu
15. l’articulation temporo-mandibulaire et ses
rapports
16. la fosse infratemporale, ses parois et son
contenu
17. la paroi médiale et le plafond des cavités
nasales
18. la paroi latérale des cavités nasales et les ostia
sinusiens
19. les voies lacrymales et leurs rapports cardinaux
20. les voies visuelles et leurs projections corticales
21. le segment rétrobulbaire de l’orbite et son
contenu général
22. les voies de la motricité ciliaire
23. le conduit auditif externe et ses rapports
24. le tympan et sa caisse (oreille moyenne)
25. le labyrinthe et le nerf vestibulo-cochléaire
26. les voies cochléaires et vestibulaires centrales
27. les plans des lèvres et des joues
28. la langue, ses muscles et les voies gustatives
29. le voile du palais et la loge amygdalienne
34. les loges et espaces de la région cervicale
35. le paquet vasculo-nerveux du cou, son contenu
et ses rapports
36. les limites et le contenu général du triangle
cervical antérieur
37. la configuration intérieure du larynx
38. la glande thyroïde et ses rapports
39. le creux supraclaviculaire et son contenu
40. la région prévertébrale et son contenu
41. les étages et les parois du pharynx
THORAX
42. la paroi thoracique antérieure et ses plans
43. la glande mammaire et ses rapports cardinaux
44. la région costale et ses plans
45. le diaphragme et ses rapports
46. la région pleuropulmonaire gauche
47. la région pleuropulmonaire droite
48. la configuration extérieure et la segmentation du
poumon gauche
49. la configuration extérieure et la segmentation du
poumon droit
50. le péricarde et ses rapports
51. la projection et les rapports des valvules cardiaques
52. les artères coronaires et leurs territoires
53. le médiastin postérieur et son contenu général
ABDOMEN
54. la paroi antéro-latérale de l’abdomen et ses plans
55. le canal inguinal, ses orifices et ses parois
56. la disposition générale du péritoine et les étages
abdominaux
57. les rapports généraux et le péritoine de l’estomac
58. disposition générale et contenu de l’étage susmésocolique de l’abdomen
59. la rate, son péritoine et la loge splénique
60. le foie, son hile, son péritoine et ses rapports
généraux
61. les voies biliaires extra hépatiques
62. la configuration générale et les rapports du bloc
duodéno-pancréatique
63. la bourse omentale, ses orifices et ses parois
64. le grand omentum, sa constitution et ses rapports
65. le mésentère et son contenu
66. la fosse iliaque droite, ses parois et son contenu
67. la fosse iliaque gauche, ses parois et son contenu
68. la disposition générale + contenu du retropéritoine
69. les rapports généraux du rein gauche
70. les rapports généraux du rein droit
71. les parois et la segmentation générale du pelvis
72. la loge pelvienne postérieure, ses parois + contenu
73. la loge prostatique, ses parois et son contenu
74. le pénis et ses enveloppes
75. le testicule et ses enveloppes
76. l’utérus, son péritoine, sa statique et ses rapports
généraux
MEMBRE SUPERIEUR
77. le creux axillaire et son contenu
78. l’articulation de l’épaule et ses rapports généraux
79. la région brachiale et son contenu
80. le pli du coude
81. le canal carpien et son contenu
82. la paume de la main et son contenu
83. les doigts longs et leurs pédicules vasculo-nerveux
MEMBRE INFERIEUR
84. la région fessière et ses plans successifs
85. l’articulation de la hanche et ses rapports généraux
86. le triangle fémoral de Scarpa, ses limites + contenu
87. la région patellaire et l’articulation du genou
88. le creux poplité, ses limites et son contenu
89. la région malléolaire médiale et son contenu
2
90. la région malléolaire latérale et son contenu
Dessinez une coupe transversale (CT), sagittale (CS),
frontale (CF) passant par :
1. CF fosse temporale
2. CF voûte du crâne
3. CF lobe orbitaire du cerveau
4. CF lobe frontal du cerveau
5. CF centrale du cerveau selon Charcot
6. CF lobe occipital du cerveau
7. CT horizontale du cerveau selon
Flechsig
8. CT moelle allongée et V4 (origine n X,
XII)
9. CT pont et V4 (origine n VI, VII)
10. CT pont et valvule de Vieussens
(origine n V)
11. CT mésencéphale (origine n III)
12. CT fosse crânienne postérieure
13. CF loge parotidienne
14. CF fosse infratemporale
15. CF massif facial (fosses nasales et
orbite)
16. CS paupière supérieure et chambre
antérieure de l’œil
17. CF globe oculaire
18. CF orbite (segment rétrobulbaire)
19. CT plancher de la bouche et loges
salivaires
20. CF plancher de la bouche
21. CF langue
22. CT massif facial et région cervicale haute
(C1 - C2)
23. CT région cervicale moyenne (C5)
24. CT région cervicale basse (C7)
25. CS creux supraclaviculaire
26. CT paroi thoracique et creux axillaire
27. CS sein
28. CSPM gauche médiastin
31. CT étage supérieur du thorax (T3 T4)
29. CT étage inférieur du thorax (T7 -T8)
30. CT étage moyen du thorax (T6)
Les coupes en italique ne sont
pas des coupes demandées à
l'examen.
32. C Obl canal inguinal
33. CF abdomen et racine des mésos
34. CSLG étage sus-mésocolique de l’abdomen (bourse
omentale)
35. CSLD étage sus-mésocolique de l’abdomen (hiatus de
Winslow)
36. CT abdomen supérieur, région oesogastrique (T11)
37. CT étage supérieur de l’abdomen, région cœliaque (T12)
38. CT étage intermédiaire de l’abdomen, région pylorique
(L1)
39. CT étage moyen de l’abdomen, région duodénopancréatique (L2)
40. CT étage sous-mésocolique de l’abdomen (L4)
41. CT étage inférieur de l’abdomen, fosses iliaques (L5)
42. CSL hémiabdomen gauche (rein G)
43. CSL hémiabdomen droit (rein D)
44. CT générale pelvis féminin
45. CT générale pelvis masculin
46. CF canal anal
47. CF loge rectale
48. CT loge prostatique et canal anal
49. CSM pelvis masculin
50. CF loge pelvienne antérieure chez l’homme (prostate,
bulbe du pénis)
51. CF scrotum masculin
52. CSM pelvis féminin
53. CF loge pelvienne moyenne chez la femme (utérus,
vagin)
54. CS creux axillaire
55. CS épaule et région deltoïdienne (tête humérale)
56. CT portion moyenne du bras (corps humérus)
57. CT pli du coude (palette humérale)
58. CT ¼ supérieur de l’avant-bras (articulation radioulanaire proximale)
59. CT partie moyenne de l’avant-bras (corps radius et ulna)
60. CT poignet et canal carpien (carpe)
61. CT paume de la main (métacarpe)
62. CT doigt long (P1)
63. CT hanche et triangle de Scarpa (tête fémorale)
64. CT portion moyenne de la cuisse (corps fémur)
65. CT genou et creux poplité (condyles fémoraux)
66. CT partie moyenne de la jambe (corps tibia et fibula)
67. CT cheville (articulation tibio-talienne)
68. CF avant-pied (métatarsiens)
3
Décrivez l’os en main :
1. l’os frontal
2. l’os sphénoïde
3. l’os occipital
4. l’os temporal
5. la base du crâne et ses orifices
6. l’os maxillaire
7. l’os zygomatique
8. la mandibule
10. l’orbite
11. la fosse temporale
12. la fosse infratemporale
13. la fosse ptérygopalatine
14. l’atlas
15. l’axis
16. une vertèbre cervicale, thoracique ou
lombaire
17. le sacrum
18. le sternum
19. une côte
20. la clavicule
21. la scapula
22. l’humérus
23. l’ulna
24. le radius
25. le squelette de la main en général
26. l’os coxal
27. le bassin en général
28. le fémur
29. le tibia
30. la patella
31. le squelette du pied en général
32. le talus
33. la calcaneus
Explication des Codes Couleur
= schéma correspondant à une coupe d'examen
= schéma correspondant à une région d'examen
= schéma correspondant à une région osseuse d'examen
= schéma important du point de vue médical
4
Conseils et déroulement de l'examen.
Examen, 3 questions
 1, ostéo. On aura un syllabus d’ostéo. On retrouve en détail tout cours.
 Décrivez a l’aide de schémas une région.
 Dessinez une coupe passant par…
Décrivez a l’aide de schéma la fosse temporale :
 Limites,
 contenu, contient le muscle temporal et ses pédicules vasculaires.
 Rapports, on donne les plans.
Tout d'abord, il ne demande pas de réciter l'intégralité de son cours, ce qui est impossible, dit luimême. Il faut connaitre assez d'anatomie pour pouvoir faire un examen clinique correcte et poser le
bon diagnostic, à partir de ce qu'il nous a enseigné. Ne pas mettre la vie du patient en danger! Si on
sait faire ça, la note est 11/12.
En ostéo:
Souvent, il demande: la base du crane, la fosse temporale, le sphénoïde, le maxillaire, la mandibule, le
frontal, l'occipital, le temporal. Si non, on peut avoir un crâne, et on le décrit.
Jamais: ethmoïde, os propres du nez, cornet nasal inférieur, vomer, palatin.
MAIS, il faut savoir reconnaitre le palatin et la FT (par ex) sur un crane articulé.
Il ne demande pas de décrire la FIT, mais il faut savoir la localiser sur le crane. Si en plus, on donne
son contenu (ptérygoïde latéral, terminal du nerf V3, artère maxillaire) on a 12/20.
Si, en plus, on donne les branches de l'artère maxillaire: 14/20
ET si en plus, on donne les branches du V3 et l'origine du NAT profond: 16/20
Le but: BIEN SOIGNER LE PATIENT!
En topo:
ex: glande parotide, triangle de Scarpa, le pli du coude.
Rappel: d'abord, dire les limites: c'est le premier dessin
Puis: limites de la loge (aponévroses, muscles, fascias....): Cours de Med11
Ensuite, le contenu: ACI et ses branches, le NAT, les nœuds lymphatiques parotidiens, le système
ortho/parasympathique....
Pour chaque contenu, il faut faire un dessin
ATTENTION!!!!!!!! Les nœuds lymphatiques sont le siège de tumeurs: il faut savoir localiser les NL
pour ne pas faire d'erreurs de diagnostic. Par exemple, pour la glande parotide, il faut connaitre le lien
entre le nerf VII et les tumeurs. Sion ne parle pas du plexus sympathique, ni du NAT, ni des
ramifications du NAT, alors on a 12/20.
Pour avoir 19/20: dire, par ex, citer tout le paquet nerveux de la parotide et les problèmes neuro.
Pour le nerf VII, il faut indiquer quelle est son origine, quels sont ses noyaux?
Attention: ne surtout pas dire que l'ACI passe dans la glande parotide, ni que le VII est sensible.
Pour la coupe:
L’intérêt est de pouvoir identifier les structures au scanner, en IRM...
Le but de ses questions est de maitriser l'anatomie de Med11 et Med12 sur ces structures.
Ex: le canal carpien. Il faut connaître ses limites, ce qui y est antérieur et postérieur, ses divisions, son
contenu, ses gaines, les nerfs, la distribution du nerf médian... Là, on peut avoir 11/20.
Attention: si on omet de parler du nerf médian, que l'on ne parle pas du syndrome du canal carpien
(impossibilité d'abduction et insensibilité des 7 premiers demi doigts), la note peut baisser.
Pour la cotation:
Chaque question est sur 20 le total est donc sur 60. Les deux notes de TP valent 20 points. La note
totale est sur 80 points.
5
Si on réussit 2 questions sur 3: ça passe, le prof fait une moyenne mathématique.
Si on fait un "mauvais "examen: le prof ne fait une moyenne, les notes de TP ne rattrapent pas la note
d'examen.
La liste de questions sur icampus est fiable à 95%.
N'est pas à l'examen: les voies de la motricité volontaire et non volontaires (mais il faut savoir ce qui
en a été dit en Med11) , ni la voie "dorsale"(?).
Sous le genou: pas de question à l'examen. Ni la cheville, ni le pied. Idem en ostéo: le pied n'est pas à
savoir. (note perso: je pense qu'il vaut mieux connaitre deux trois choses dessus).
Il faut aussi savoir montrer sur soi certaines structures. Ex: le tubercules de Lister.
Il faut aussi citer dans l'ordre les os du carpe.
Pour gagner du temps: n'apprendre que les os et les coupes, pas la topo. La coupe peut servir pour
parler de la région. Si on la connait bien (exacte et complète), le prof considère que l'on a le minimum
requis (donc, ça va).
Anatomie régionale
L’anatomie des régions comprend la description de toute une série de structures.
Chaque région a des limites, qui sont fixées par
 la peau en surface,
 le squelette en profondeur,
 et les fascias tendus entre les éléments squelettiques et recouvrent les masses
musculaires.
Le premier dessin de chaque cours montrera la mise en place des éléments cutanés et des
éléments squelettiques avec les attaches faciales que l’on perçoit en profondeur.
Ceci donne les bases pour l’examen clinique
On décrit ensuite le contenu de la région, analysé de manière systématique :
 Muscles
 Vaisseaux
 Nerfs
 Viscères quand il s’agit d’une loge viscérale
 Tissu adipeux qui dans certaines régions possèdent des caractéristiques
spécifiques.
Ceci permet la compréhension des symptômes sont syndromes qu’évoquent le patient
On insiste ensuite sur leurs rapports et l’anatomie 3D, c'est-à-dire la manière dont les
structures se mélangent en décrivant les plans de la région, c'est-à-dire les différentes feuilles
comme dans un livre de la région.
Ceci permet d’avoir des bases chirurgicales de la région
On termine le cours par une ou plusieurs coupes, ce qui donne les bases de
l’interprétation de l’imagerie médicale, RX, IRM…
6
Le Crâne et
le Système
Nerveux Central
Régions TETE + SNC
1. la fosse temporale, ses plans et son contenu
2. les plans et espaces du scalp et de la voûte du crâne
3. la loge hypophysaire, ses parois et son contenu
4. les lobes et circonvolutions du cerveau
ème
5. le 3
ventricule cérébral, ses parois et ses rapports
6. les ventricules latéraux du cerveau et leurs rapports
7. le thalamus et les projections thalamo-corticales
8. le corps strié, ses rapports et ses connexions principales
9. les parois et le contenu général de la fosse crânienne postérieure
10. la face antérieure du tronc cérébral
11. la face postérieure du tronc cérébral
12. le 4e ventricule cérébral, ses parois et ses rapports
13. la configuration extérieure et les rapports du cervelet
Coupes TETE + SNC
1. CF fosse temporale
2. CF voûte du crâne
3. CF lobe orbitaire du cerveau
4. CF lobe frontal du cerveau
5. CF centrale du cerveau selon Charcot
6. CF lobe occipital du cerveau
7. CT horizontale du cerveau selon Flechsig
8. CT moelle allongée et V4 (origine n X, XII)
9. CT pont et V4 (origine n VI, VII)
10. CT pont et valvule de Vieussens (origine n V)
11. CT mésencéphale (origine n III)
12. CT fosse crânienne postérieure
Os TETE + SNC
1. l’os frontal
2. l’os sphénoïde
3. l’os occipital
4. l’os temporal
5. la base du crâne et ses orifices
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Cours 1: La Fosse Temporale
Vue latérale, de la région céphalique orientée coté
supérieur et antérieur.
La région céphalique est marquée par le
relief du crâne qui vient soulever les
téguments.
La voute du crâne est soulevée en arrière par
la POE. Quand on se déplace en avant, on
atteint le processus mastoïde, l’oreille
externe se met en place autour du conduit
auditif externe.
La Cavité orbitaire est au même niveau. Elle
se projette dans un plan horizontal de
référence, qui est appelé le plan de
Francfort, c’est le plan qu’utilisent les
radiologues pour mettre la tête a
l’horizontale. Il passe par la POE, par le
CAE, et par le plancher orbitaire.
Région cervicale soulevée par le relief du
SCM en avant et du trapèze en arrière.
L’arcade zygomatique est aisément
palpable sous la peau, elle est tendue entre
le CAE et la cavité orbitaire. Latéralement
au dessus de l’oreille, se trouve une zone convexe, qui en réalité correspond à une loge osseuse
concave, c’est la loge temporale. Elle est remplie par le muscle temporal qui se dilate lors de la
mastication. Devant la mandibule se met en place le relief du muscle masséter, constitue la région
massétérique.
La Tête se continue avec le cou, en suivant ligne grisée qui court le long de l’os occipital, qui ricoche
contre processus mastoïde, et qui descend le long du bord de la mandibule, c’est la Jonction cervicocéphalique. Elle a un Trajet en baillonnette. C’est ici que l’on examine les ganglions lymphatiques,
devant l’oreille, périauriculaires, dans la région de la parotide, parotidiens, sous le muscle
digastrique, sous digastriques, sous la mandibule, sous mandibulaires, sous le menton, sous
mentale.
Les ganglions sont augmentés de volume dans les
infections inflammatoires et tumorales de la
région céphalique.
On trouve la fin du cercle ganglionnaire péri
cervical en arrière de l’oreille, avec les nœuds
lymphatiques mastoïdiens et occipitaux.
Les régions a décrire sont :
 la région supérieure, ou Calvaria, en dessous du
cuir chevelu.
 En dessous d’elle se trouve la fosse temporale,
 la région frontale en avant, région occipitale en
arrière.
 La Région auriculaire au dessous de la fosse
temporale autour de l’oreille.
 Région parotidienne qui est la région
massétérique qui cache l’appareil masticateur.
 Région orbitaire,
 Région nasale, en regard du nez
 Région labiale,
 Région mentonnière,
 Région zygomatique, en regard du zygoma
 Région jugale, qui est celle de la joue. 8
Coupe frontale de la tête, Orientation supérieur↑ médial→.
Si on effectue une Coupe
frontale a travers le massif
facial, on trouve sur l’IRM
l’ensemble de ces régions.
On voit la fosse temporale, FT,
la région du processus
ptérygoïde, on voit une coupe de
la mandibule.
Les parties molles se mettent à
la surface de la région. On a
représenté ici le pavillon de
l’oreille. On retrouve le plan de
Francfort, qui sépare les
régions du crâne en 2 entités
fondamentales.
 Au dessus, la Cavité
crânienne contient le
cerveau, avec une
partie supérieure qui
recouvre le cerveau,
voute du crâne
 Au dessous, on a la
base du crâne.
Latéralement, on trouve les muscles masticateurs qui prennent appui sur
l’arcade zygomatique. A l’intérieur il y aura également des muscles
masticateurs.
Cavités viscérales qui contiennent de l’air au dessous.
Région cérébrale a l’intérieur du crâne possède 2 régions pariétales. Le cuir
chevelu jusqu'à la corticale externe du crâne, appelé la paroi externe du
crâne. La partie interne, jusqu'à la méninge.
Latéralement on à la fosse temporale, et la région massétérique la Fosse
infra temporale, qui contient les éléments de l’appareil masticateur, et en
profondeur, on a les régions profondes de la face.
9
Les muscles peauciers superficiels
La partie la plus élevée du
crâne prend le nom de
vertex. On respecte le plan
de Francfort, plan dans
lequel la tête est horizontale
par rapport à la gravité.
Dans le plan superficiel, on a
les muscles peauciers. Ce
sont des muscles superficiels
innervés par le nerf facial.
Ils sont responsables des
mécanismes de l’expression.
Muscle occipital, appuyé
sur la ligne occipitale
suprême. Ce muscle occipital
répond à un muscle antérieur, muscle frontal, situé sous la peau du front. Il s’insère sous la peau en
regard du sourcil qu’il soulève quand on plisse le front. Ce muscle fonctionne de concert avec le
muscle occipital, car ils sont reliés par un tendon intermédiaire épais, c’est la Galéa aponévrotique.
C’est le casque en cuir que portaient les légionnaires. Ces 2 muscles forment ainsi un muscle
digastrique appelé le muscle occipito-frontal.
Latéralement la Galéa se prolonge par un fascia qui va venir recouvrir la fosse temporale, c’est le
fascia temporal superficiel. C’est un tissu celluleux mince, qui est un tissu de glissement. La Galéa
glisse sur le crâne. Si on met la main sur le crâne, on peut faire bouger la peau du crâne, on la fait
bouger sur le plan sous Galéal. Le FTS est la prolongation de la Galéa aponévrotique
En profondeur on trouve inséré sur la ligne temporale supérieure, un autre fascia blanc nacré,
beaucoup plus épais, c’est le fascia temporal profond. C'est l’Aponévrose d’enveloppe du muscle
temporal qui appartient aux muscles masticateurs.
Sortant de la base du crâne, on a le processus styloïde.
Les muscles qui font bouger l’oreille Muscles auriculaires supérieurs, postérieurs, et antérieur sont
situés dans le plan du fascia temporal superficiel. Tous ces muscles peauciers sont innervés par le
Nerf facial, qui est un nerf moteur, dont le rameau frontal croise le tiers moyen de l’arcade
zygomatique en profondeur pour remonter sur le muscle frontal. Le VIIe nerf crânien ou nerf
facial détache aussi une branche postérieure qui innerve les muscles auriculaires, et le ventre
occipital du muscle occipito-frontal.
Il existe une paralysie faciale, et donc il existe une paralysie du muscle frontal.
Trajet du nerf est un trajet oblique. Il part 1cm au dessous du CAE et se termine 1cm au dessus du
sourcil, c’est la Ligne de Pitanguy.
Si un malade à une lésion coupante du scalp a ce niveau, le rameau frontal du nerf facial est
susceptible d’être coupé, paralysie du muscle frontal, avec chute du sourcil. C’est une
complication fréquente de la chirurgie temporale.
10
Plan profond, appareil masticateur.
On met ici en place la mandibule avec le condyle mandibulaire,
le processus coronoïde, et les dents. On dessine la fosse
temporale.
Elle est limitée par les lignes temporales
supérieures et inferieures qui vont être les points
d’insertion du fascia temporal profond et du
muscle temporal. On voit le Ventre occipital et
frontal du muscle occipito-frontal. Dans la
région de la glabelle, on a le procérus et le
corrugateur, ainsi que le muscle occipitofrontal.
Ces éléments glissent en profondeur par
l’intermédiaire d’un Espace de glissement
qu’on retrouvera plus tard, c’est le Cavum
avasculaire de Merkel, car il ne contient
pas de vaisseaux. C’est le plan qui facilite
le glissement du cuir chevelu. Entre la
Galéa et le fascia temporal profond.
Le fascia temporal profond s’insère sur la
ligne temporale supérieure. Il ferme la fosse
temporale. Il se dédouble a sa partie
Inferieure, pour former 2 lames fibreuses qui se divisent en Y et qui interceptent les 2 lèvres du
bord supérieur de l’arcade zygomatique.
En dessous de la ligne temporale supérieure se trouve la ligne temporale inférieure. Elle donne
insertion au muscle temporal. Il s’insère dans toute la fosse temporale. Ses fibres postérieures sont
obliques vers l’avant, ses fibres moyennes sont verticales, ses fibres antérieures sont obliques vers
l’arrière. Il se termine par un Tendon étoilé qui croise la face médiale de l’arcade zygomatique et se
termine sur le processus coronoïde de la mandibule, et dans l’incisure mandibulaire. On sait que
c’est un muscle masticateur, car quand il se contracte il tire la mandibule vers le haut. Les fibres
antérieures peuvent la tirer vers l’avant, et les fibres postérieurs la tirent vers l’arrière. Il intervient
donc dans les mouvements de la mastication. C’est lui qui se gonfle dans la fosse temporale.
Il est innervé par les branches du nerf V3, 3 nerfs moteurs. Ces nerfs moteurs sont situés dans la
fosse infra temporale et abordent le muscle par sa face profonde.
Le muscle temporal possède une annexe graisseuse qui vient se mettre dans la partie antérieure de la
fosse temporale, qui passe au coté médial, sous l’arcade zygomatique déborde largement dans la joue,
c’est un paquet adipeux de glissement, boule graisseuse de BICHAT. Cette boule graisseuse ne fond
jamais, même chez les sujets extrêmement amaigris, elle glisse entre le muscle temporal et le
muscle masséter.
La fosse temporale communique donc avec la région de la joue. Cet élément est très important
car il permet de comprendre qu’un abcès de la fosse temporale va automatiquement s’ouvrir
dans la joue. L’abcès ne peut pas s’ouvrir dans la fosse temporale car le fascia temporal
profond est trop épais, et ceci fait de la fosse temporale un espace clos. Un malade qui
présente une tuméfaction jugale peut présenter une pathologie à l' origine initialement située
dans le fosse temporale.
11
Vaisseaux sanguins de la fosse temporale
La fosse temporale est essentiellement
vascularisée par l’artère temporale
superficielle.
La carotide externe passe dans la loge
parotidienne se divise, donne naissance a
l’artère maxillaire, et l’artère temporale
superficielle. Cette dernière passe devant
l’oreille a l’endroit ou on peut la palper, au
dessus de l’arcade zygomatique, c’est le
pouls temporal superficiel.
L’artère temporale superficielle se divise
en Y quand elle arrive dans la région
temporale, donne naissance a 2 branches
sinueuses, branche postérieure, ou artère
pariétale, et une branche antérieure
sinueuse, qui glisse le long de la ligne
antérieure du cuir chevelu, c’est l’artère
frontale. On peut palper les oscillations de
l’artère frontale, le long de la ligne du cuir
chevelu, sur la tempe. Elle est sélectivement
atteinte dans la maladie de Horton, ou arthérite temporale superficielle, qu’on appelle aussi PPR (pseudo polyarthrite
rhizo myélique). C'est une maladie rhumatismale et un syndrome inflammatoire qui affecte l'articulation de la racine des
membres. Les malades qui ont ça ont une extinction caractéristique du pouls ici. En faisant une petite incision à la muqueuse
du cuir chevelu, On peut prélever cette artère pour faire le diagnostic de cette maladie. Il y a une infiltration de cellules
géantes dans cette artère.
 L’artère frontale détache vers le haut 3 branches ascendantes qui vont s’anastomoser entre elles. Ceci explique le
caractère extrêmement hémorragique des plaies du cuir chevelu.
 L’artère pariétale va détacher une branche horizontale et une branche verticale qui elles aussi vont s’anastomoser
entre elles et donner des naissance au réseau anastomotique du cuir chevelu.
L’artère temporale superficielle vascularise un territoire triangulaire qui recouvre la fosse temporale.
Ce territoire est anastomosé avec des branches antérieures qui viennent de la carotide interne, via l’artère
ophtalmique, ce sont les Artère supra trochléaire, supra orbitaire, et artère lacrymale. Le front est donc
vascularisé par la carotide interne /!\. Il existe de nombreuses anastomoses entre ces réseaux et l’artère frontale.
La région transitionnelle est vascularisée par un petit vaisseau qui court le long de l’arcade
zygomatique, c’est l’artère zygomatico-orbitaire.
Le cuir chevelu Postérieur est vascularisé par une branche postérieure de la carotide externe, artère auriculaire
postérieure. Elle passe derrière l’oreille, au coté externe du processus mastoïde, et vient s’anastomoser avec
l’artère pariétale et l’artère temporale superficielle. L’autre artère est l’Artère occipitale, passe au coté
médial du processus mastoïde. Elle vient se répartir dans le cuir chevelu occipital en venant s’anastomoser avec
l’artère auriculaire postérieure et les branches de l’artère pariétale.
La profondeur de la fosse temporale est vascularisée par 2 artères, les artères temporales profondes, qui
viennent de l’artère maxillaire. Elles passent au coté médial du zygoma, et vascularisent le muscle temporal
par sa profondeur. Elles courent avec les nerfs temporaux profonds. Les artères temporales profondes sont dans
le muscle temporal.
Le cuir chevelu est très vascularisé par ses multiples anastomoses entre le réseau carotidien interne et
externe. Tous les vaisseaux se répartissent au dessus de la Galéa aponévrotique, et s’anastomosent entre eux de
façon très généreuse, ce qui explique le saignement des plaies du crâne.
Il existe parfois une petite artère qui vient se mettre entre les 2 feuillets du fascia temporal profond (voir
schéma d'avant): c’est l’artère temporale moyenne, elle est donc dans le fascia.
Les veines courent avec les artères. La veine venant se mettre derrière l’artère, la Veine temporale superficielle
court sur la mastoïde. En avant, le réseau va rejoindre le réseau de a veine faciale.
/!\ La VTS est toujours DEVANT
le CAE et DERRIERE l'ATS.
12
Les Nerfs
On met en place les muscles SCM
avec ses 2 chefs, et le trapèze.
Les nerfs de la sensibilité sont
représentés essentiellement dans la
partie moyenne par un nerf qui est une
branche du nerf V3, la plus grosse
branche du nerf trijumeau (nerf
mandibulaire).
Trijumeau
V1
Ophtalmique
NST, NSO,
NLAC
V2 maxillaire
NZT, NZO
V3,
Mandibulaire
NAT, NTP
Trajet: Le Nerf auriculo-temporal contourne le col de la
mandibule, passe devant le conduit auditif externe et se
retrouve coincé entre l’artère et veine temporale
superficielle.
V3
Territoire sensitif: Le Nerf auriculo-temporal suit les
arborisations artérielles, il Innerve la face antérieure du
pavillon de l’oreille et innerve largement la région de la
tempe. Il vient de la profondeur. Le territoire de ce nerf est
un territoire triangulaire qui recouvre la fosse temporale.
En avant, le cuir chevelu antérieur est innervé par
des nerfs qui courent avec les vaisseaux venant de la
carotide interne, ce sont le nerf supra trochléaire,
supra orbitaire, et lacrymal. Ce sont des branches
du nerf V1, ou nerf ophtalmique, courent avec les
vaisseaux du même nom. Innerve le triangle
V1
antérieur du cuir chevelu.
La partie inférieure de la fosse temporale est innervée par des petits nerfs qui traversent le zygoma,
ce sont les Nerfs zygomatico orbitaires, et zygomatico temporal, branches du nerf V2
V2
qui est le nerf maxillaire.
En arrière, on trouve les branches superficielles du plexus cervical, qui sont enroulés autour du bord
postérieur du SCM au niveau du point d’ERB, ce sont le nerf petit occipital, et nerf grand
auriculaire. Tout à fait en arrière, traversant les arcades musculaires du splénius et du semi épineux
de la tête qui sont situés plus en profondeur, nerf qui glisse contre la POE, nerf grand occipital.
Ces nerfs ne sont pas crâniens, ils sont rachidiens. Ils viennent de la partie antérieure et postérieure de
C2. Le nerf grand occipital vient de la branche postérieure de C2, et le nerf petit auriculaire ainsi
que le petit occipital, et branche antérieur de C2, ce sont des rameaux du plexus cervical.
On peut faire l’anesthésie
 du nerf auriculo temporal, qui innerve tout le territoire du nerf auriculo temporal
si on met du produit anesthésique contre le CAE, en venant infiltrer la région antérieure.
 du muscle frontal: on infiltre la région supraorbitaire,
 le cuir chevelu postérieur: on anesthésie le nerf grand occipital contre la POE,
 et on anesthésie le grand auriculaire et petit occipital au bord postérieur du SCM en regard
du point d’ERB.
13
Vue supérieure du
cuir chevelu.
Dessin :


Pole postérieur est soulevé par
la POE.
Pole antérieur avec le nez et les
sourcils.
Partie Gauche, plan superficiel du
crâne.
Sous la graisse sous cutanée on a le muscle
occipito-frontal, avec le Muscle frontal en
avant, muscle occipital en arrière qui sont
réunis par la Galéa aponévrotique qui glisse
sous le cuir chevelu. Elle s’enfonce en avant et
en arrière entre les 2 chefs, et se continue
latéralement par le fascia temporal
superficiel qui amplifie la Galéa en éventail,
et glisse devant l’oreille.
La graisse sous cutanée se place sous ces
éléments. Au dessus du plan du fascia,
contre la Galéa aponévrotique courent
les vaisseaux décrits. Artère temporale superficielle est située en avant avec sa branche frontale détache
3 branches ascendantes, avec une branche pariétale qui se dirige vers l’arrière.
En avant, les vaisseaux viennent s’anastomoser avec les artères supra trochléaires médialement, supra
orbitaires, au milieu, et lacrymales latéralement.
En arrière, on trouve l’artère auriculaire postérieure, et branches de l’artère occipitale.
Avec ces éléments on retrouve aussi les éléments de la veine temporale superficielle.
On voit aussi les nerfs supra orbitaires, supra trochléaires et lacrymal, le Nerf auriculo temporal dans la
partie moyenne entre l’artère et la veine. En arrière, on retrouve le Nerf petit occipital et grand occipital, contre
la région de l’occiput.
On observera les éléments tels quels à la dissection.
Partie Droite, Plan profond
Si on incise le crâne, et qu’on passe la Galéa, on tombe dans le plan osseux recouvert par le périoste crânien
(vert) avec les sutures. Suture coronale relie l’os frontal a l’os pariétal, en avant, la suture lambdoïde qui relie
l’os pariétal a l’os occipital, et on voit aussi la ligne temporale supérieure.
Les os sont recouverts par le périoste crânien, ou le péricrâne qui est adhérent aux différentes structures osseuses.
Il se met dans les lignes suturantes, et va ricocher sur la ligne temporale supérieure, ou il s’épaissit et devient
considérablement plus gros, devient le fascia temporal profond. Il recouvre le muscle temporal qui est alors
situé a sa profondeur.
On voit le Muscle frontal coupé, et le muscle occipital coupé, et entre les 2, on voit le le fascia temporal
superficiel.
Entre ces éléments, on a un Trait noir qui est le plan de glissement du Cavum avasculaire de Merkel. Dans ce
Cavum, on va trouver le rameau qui va innerver le muscle frontal, le nerf VII frontal.
On trouve dans le plan de Merkel, parfois des petites veines profondes qui sont les veines émissaires (une
frontale, une occipitale, une pariétale, et une mastoïdienne). Ce sont des Veines qui vont rejoindre le crâne et
les cavités de la diploé.
14
Comment se constitue l’image radiologique de la région ?
CF qui passe a travers les différents plans décrits de la fosse temporale
Voute du crâne, lignes
temporales supérieures
et inferieures, fosse
temporale. Processus
ptérygoïde, base du
crâne en bas. On voit
l’Epaisseur de la voute
du crâne.
Boule de Bichat
Latéralement on coupe
l’arcade zygomatique
et en dessous, le
Ramus mandibulaire.
Le péricrâne adhère à
la face externe du crâne,
ricoche sur la ligne
temporale supérieure,
colle ensuite à la surface
supérieure du muscle
temporal, en se divisant
en 2 lames qui viennent
intercepter les 2 bords de
l’arcade zygomatique.
La lame superficielle
glisse ensuite à la surface
du muscle masséter.
Le muscle temporal
remplit la fosse
temporale, s’insère sur la
ligne temporale
inferieure, sur la face
profonde du fascia
temporal, sur le bord
médial de l’arcade zygomatique. Il possède un petit chef infra temporal, et se
termine par son tendon blanc nacré sur le bord supérieur du processus coronoïde
de la mandibule.
15
Sous le Fascia massétérique, on trouve les 2 chefs du muscle masséter.
Le Fascia temporal profond est dans la continuité du péricrâne, et se continue ensuite
par le Fascia massétérique.
A l’intérieur, on est dans la cavité crânienne, et on peut dessiner le cortex cérébral.
A l’extérieur, on à la Galéa aponévrotique qui glisse sur le péricrâne, et qui se
continue par le fascia temporal superficiel, et qui se termine par le Système musculo
aponévrotique superficiel de la face, ou SMAS, dans lequel on va trouver le muscle
zygomatique et les muscles de l’expression faciale.
Entre les 2 fascias temporaux se trouve le plan du Cavum avasculaire de Merkel.
A la surface de ces éléments on à la peau, et l’oreille. A sa profondeur se trouve une
couche de graisse superficielle sous cutanée, lobulée qui est différente de la graisse
profonde qui recouvre le muscle temporal, et qui se continue dans la profondeur de
l’appareil masticateur, qui constitue la Graisse lacunaire la boule de Bichat.
Artère temporale superficielle court à la surface du fascia temporal superficiel
accompagné par la veine temporale superficielle, accompagné par le Nerf auriculo
temporal au dessus du fascia.
En dessous du fascia le long de l’arcade zygomatique, rameau frontal du nerf VII, qui
peut être à l’origine d’une paralysie du front.
On peut voir parfois une artère temporale moyenne qui est situé entre les 2 feuillets du
fascia temporal profond.
En dessous, en profondeur, il y a les artères qui vont vasculariser le muscle temporal,
branches de l’artère maxillaire qui vascularise le muscle temporal par sa profondeur,
artère temporales profondes accompagnées par des veines profondes. Ces éléments
sont accompagnés par des nerfs temporaux profonds, rameaux moteurs qui viennent du
nerf V3.
Les Plans de la fosse temporale:
1. La peau
2. Le tissu cellulaire sous cutané, qui contient ATS + VTS + NAT.
3. Le fascia temporal superficiel,
4. Cavum avasculaire de Merkel, avec rameau frontal du nerf facial
5. fascia temporal profond vascularisé par l’artère temporale M.
6. muscle temporal avec les vaisseaux temporaux profonds, (venant
de l'artère maxillaire) et les nerfs temporaux profonds (du nerf V3).
16
CT de la fosse temporale
Parties osseuses:
 En avant, la cavité orbitaire constitue le rapport
antérieur de la fosse temporale.
 On voit le contour de la cavité crânienne, avec les
lignes temporales supérieures et inferieures.
 En avant, os zygomatique,
 la fosse temporale est constituée par la grande aile de
l’os sphénoïde.
 en bas, on à la partie squameuse de l’os temporal.
 On a le Pariétal et occipital. Ces éléments sont en
rapport avec la masse cérébrale.
 En avant on est dans l’orbite, et la fosse temporale est
en rapport avec l’orbite. Ceci est /!\ en clinique.
L’intérieur de la cavité crânienne est protégé par l’interposition
du muscle temporal. Une plaie de la fosse temporale, le muscle
protège le lobe temporal du cerveau.
Dans la fosse temporale, on retrouve le muscle temporal
appuyé sur les éléments osseux, et sur le fascia temporal
profond. Il glisse dans la fosse temporale par l’intermédiaire
de son piston graisseux qui vient se mettre a sa face antérieure,
contourne la face postérieure de l’os zygomatique, donne
naissance à une tranche qui recouvre le muscle à la surface de
celui-ci: C’est le piston masticateur de la boule de Bichat.
Le fascia temporal profond, qui se dédouble en 2 lames entre
lesquels on trouve l’artère temporale moyenne + ses veines.
A la surface du muscle temporal, on trouve le Fascia temporal superficiel qui s’attache sur l’arcade
zygomatique. En arrière, le fascia se continue par le muscle occipito frontal.
En avant, le FTS se continue par les petits muscles zygomatiques. A sa surface se trouve la graisse sous
cutanée. Le pavillon de l’oreille met son cartilage à ce niveau. On peut dessiner la peau faciale à la surface de ces
éléments. Se continue par la peau chevelu occipital.
Les vaisseaux et nerfs:
 L’artère temporale superficielle passe devant le CAE, tout près de l’arcade zygomatique, on trouve
ici l’artère zygomatico-orbitaire.
 La veine TS est située derrière l’artère TS. Entre les 2 se trouve le nerf auriculo temporal.
Chirurgicalement on aborde les structures devant le CAE. Pour aborder le pédicule temporal superficiel,
on fait une incision devant le CAE.
 Derrière se trouve l’artère auriculaire postérieure et artère occipitale, + veines correspondantes.
Avec eux courent les nerfs grand auriculaires et grand occipital.
 Vascularisé en profondeur par 2 artères temporales profondes, et 3 nerfs à la face profonde du muscle
temporal, et des veines satellites qui forment un matelas veineux à la profondeur du muscle temporal.
Il y a des Ganglions lymphatiques préauriculaire, mastoïdiens, et occipitaux, sont situés le long de ces
pédicules vasculaires.
Entre le fascia temporal superficiel et profond, on trouve le plan du Cavum avasculaire de Merkel, et à la
profondeur, on a le rameau frontal du nerf facial.
Pathologie de la fosse temporale.
Si un malade fait un abcès, tout d’abord apparait un gonflement vers l’extérieur de la fosse temporale qui va
devenir bombante. Vers l’intérieur, la tumeur peut éroder la fosse temporale, et venir se propager vers le cerveau.
Développement en profondeur (1) ou en surface (2). Vers le bas (3), la tumeur descendre dans la fosse infra
temporale, ou elle peut descendre dans la loge massétérique. La tumeur peut aussi glisser dans la joue, le long de
la boule de bichât vers l’avant (4). Médialement (5), elle peut venir envahir la cavité orbitaire.
17
Cours 2: Paroi interne du crâne.
CSM passant par le massif céphalique, orienté coté supérieur en haut, et coté
antérieur G
Voute du crâne:
 Os frontal a G, le vertex en haut, c'est la
partie la plus élevée du crâne,
 Pole occipital a droite, arrière. La POE
soulève le relief en arrière.
 glabelle a gauche, entre les 2 yeux, entre la
racine du nez et l’os frontal.
Base du crâne:
 L’écaille de l’os occipital en arrière vient
fermer la base du crâne.
 En avant, la base du crâne est constitué par
la partie fragile de la lame criblée de l’Os
ethmoïde avec la Crista Galli.
 derrière, sphénoïde avec la selle turcique.
 La base du crâne reste ouverte en arrière
d’un large orifice, le foramen occipital, ou
foramen magnum.
Sous le foramen magnum, il y a les éléments
vertébraux. On peut voir en avant la dent de l’axis,
arc antérieur de l’atlas devant elle, l’arc postérieur de l’atlas, le processus épineux de l’axis, puis
vertèbres cervicales avec la concavité postérieure de la colonne cervicale.
La Cavité du crâne est bordée par un périoste interne, qu’on appelle l’endocrâne, et par le feuillet de
la dure-mère ou méninge dure, épaisse blanche nacrée adhérent aux parois internes du crane. Elle:
 tapisse la base du crâne en arrière en glissant sur l’écaille de l’os occipital,
 et en avant, elle s’attache sur la Crista Galli, sur la lame criblée de l’os ethmoïde, descend
dans la selle turcique et donne le diaphragme méningé de la selle turcique.
 Elle s’attache fermement sur le bords, puis se détache des parois osseuses pour descendre
dans la Colonne Vertébrale pour donner la dure mère spinale.
La différence fondamentale
entre la dure-mère spinale et la
dure-mère crânienne, est que
la dure mère crânienne adhère
aux parois du crâne, alors
qu’il existe un espace
péridural autour de la dure
mère spinale.
La dure-mère envoie une série de prolongements qui vont segmenter la cavité crânienne.
 Prolongement sagittal, avec un bord supérieur convexe adhèrent à la face interne du crâne, et un bord inferieur
libre, qui Sépare incomplètement en 2 moitiés Gauche et Droite la cavité crânienne, la Faux du cerveau.
 La faux du cerveau se continue en bas par 2 plans de la dure-mère qui s’attachent dans la région de la selle turcique.
Ils viennent reposer sur le contenu de la partie inferieure de la région, et forme la tente du cervelet. Elle a pour
effet de diviser la cavité crânienne en 2 parties, partie supérieure et inférieure. On distingue donc 2 étages qui
étages communiquent entre eux par une vaste ouverture entre les 2 plans da la fente du cervelet, espace ovalaire,
incisure tentorielle de Pacchioni.
 Etage Supratentoriel, au dessus de la tente du cervelet, et divisé incomplètement en 2 par la faux du
cerveau. L’étage supratentoriel est situé au dessus de la ligne horizontale qui relie la Glabelle en avant et
POE en arrière, et contient le cerveau.
 Etage Infra-tentoriel, situé en dessous de la tente du cervelet contient le cervelet et le tronc cérébral.
En pratique, ceci veut dire que quand un projectile entre dans la cavité crânienne, au dessus de la glabelle et la POE, il entre
dans le cerveau. Un projectile qui entre en dessous entre dans le cervelet et le tronc cérébral. La symptomatologie et les
conséquences seront très différentes.
Les replis de la dure mère sont soulevés par des vaisseaux qui sont en réalité des veines. Haut, la silhouette qui court dans le
bord adhérent de la faux du cerveau est le Sinus Sagittal Supérieur. La silhouette veineuse qui court dans le bord libre non
adhérent de la faux du cerveau, est le sinus sagittal inferieur. Le long des sinus se développent des granulations qui
permettent la résorption du liquide céphalo rachidien. Elles sont situées à la face interne de la voute du crâne, ce sont les
granulations arachnoïdiennes de Pacchioni. Les sinus veineux intracrâniens drainent le sang veineux qui vient du cerveau,
et s’ouvrent a plusieurs endroits par des veines qui traversent la voute du crâne, ce sont les veines émissaires. Elles s’ouvrent
en avant a travers l’os frontal, a travers l’os pariétal, et a travers l’os occipital.
S'il y à une obstruction des gros troncs de sang veineux à la sortie du crâne, ces veines vont permettre au sang de sortir de la
cavité crânienne et vont aboutir a un réseau veineux collatéral visible sous le cuir chevelu, qui permet au sang de quitter le
cerveau. Si on voit des veines hyper développées, obstruction du réseau veineux intracrânien.
18
CF qui passe par la cavité crânienne, et le canal vertébral.
En haut, le vertex, en bas, les 2 processus mastoïdes,
l’ouverture du foramen occipital. En dessous du trou
occipital, on a les masses latérales de l’atlas, C1, articulé
avec l’axis, C2. On voit le canal rachidien qui se ferme
ensuite, il y a les lames vertébrales, et les processus
épineux. On tient compte de la courbure de la Colonne
Vertébrale. Les os du crâne sont représentés par les os
pariétaux, temporaux, et occipital en bas.
On peut redessiner les différents pans de la méninge qui
segmente la cavité crânienne. Le sinus sagittal
supérieur est au milieu, sous la voute du crâne
médialement, le sinus sagittal inferieur est en dessous
de lui. Le sinus latéral sur les cotés.
A la surface on trace la peau, sans reprendre le détail des
parois externes du crâne. On remet en place les pavillons
auriculaires. La ligne de Francfort qui passe par la
glabelle et la POE, sépare la partie supérieure limitée par
la voute du crâne, et la partie inferieure qui correspond à
la base du crâne. Le plan passe par les CAE.
Ce plan correspond aussi à peu près à l’endroit des
insertions de la tente du cervelet.
La dure mère tapisse la face profonde des os pariétaux,
et temporaux, se réfléchit sur le sinus latéral, donne
naissance à la tente du cervelet, glisse dur la base du
crâne, vient ensuite s’attacher au foramen magnum. Elle
se détache ensuite des parois rachidiennes, forme le sac
dural qui descend dans la paroi rachidienne. En haut la
dure mère glisse sur le sinus sagittal supérieur, et autour du sinus sagittal inferieur, constituant ainsi la faux
du cerveau.
On retrouve alors les 2 étages, avec entre les 2, l’incisure tentorielle de Pacchioni.
 Etage supérieur, supratentoriel, situé au dessus des 2 paons de la a tente du cervelet. Etage
supratentoriel. Divisé en 2 moitiés par la faux du cerveau. Cet étage contient le cerveau, avec sa
surface corticale plissée, faux du cerveau descend dans la fissure longitudinale du cerveau, qui
sépare latéralement les 2 hémisphères cérébraux. La partie centrale commune aux 2 moitiés se
nomme le limen cérébri, ou Cerveau inter-hémisphérique.
 En dessous, étage infra-tentoriel, se continue par la méninge spinale qui descend dans le canal
rachidien, la méninge spinale.
En dessous, dans l’étage infra-tentoriel on voit le tronc cérébral,
 avec le premier étage, mésencéphale au dessus de l’incisure de Pacchioni,
 ensuite flanqué des 2 hémisphères cérébelleux. Projette dans sa partie inferieure, les 2 reliefs des
amygdales cérébelleuses. Ces 2 reliefs se projettent au dessus du foramen magnum. Entre les
hémisphères, le pont,
 puis en dessous on voit la moelle allongée, ou bulbe rachidien, et la moelle épinière en bas.
La base du crâne est en rapport avec des masses musculaires.
 Haut, appuyé sur les processus mastoïdes, on a le SCM, et en bas, dans le même plan, le muscle
trapèze. Ils sont réunis par une même lame aponévrotique, aponévrose cervicale superficielle.
 Plus profondément, ventre postérieur du digastrique en haut, et le musclé élévateur de la
Scapula en bas.
 En profondeur, on trouve les masses musculaires des muscles splénius de la tête et du cou.
19
CF de la voute du crane: éléments à la surface du cerveau.
Image /!\ très importante, régulièrement objet de questions.
Plans à la surface du cerveau
Peau  loupe du cuir chevelu
Graisse + artères du cuir chevelu + veines
Galéa aponévrotique  hématome sous galéal
Cavum avasculaire de Merkel
Péricrane  Saigmenent sous épicranien (veine)
table externe
6. Os
diploé
+ veine diploïque + veine émissaire
table interne
7. endocrane
8. Espace décollable de Gérard Marchand (épidural) + Artères méningées + veines
méningées  hématome extradural
9. Dure mère  hématome sous dural
10. arachnoïde
11. espace sous arachnoïdien  hémorragie sous arachnoïdienne (veines pont)
12. Pie mère
13. Espace sous pial + Artères cérébrales + veines cérébrales  hémorragie
cérébrale (artères)
14. Cortex cérébral
1.
2.
3.
4.
5.
20
Représentation du contour de la voute du crâne. Elle possède 2 tables osseuses qui sont
réunies a l’endroit ou les os viennent s rencontrer par des sutures qui ont une forme sinueuse.
Elles sont fusionnées à l’âge adulte, et elles sont représentées par des éléments fibreux qui
permettent la croissance chez l’enfant. Il y a des espaces suturaires qui permettent le
glissement des pièces osseuses chez l’enfant, qui sont fermées chez l’adulte. Les os du crâne
chez l’adulte ne bougent plus.
Les os du crâne comprennent un Spongieux central, la diploé, et autour, 2 lames d’os compact
dense, qu’on appelle la table externe et interne de la voute du crâne. Il existe aussi
fréquemment des carêmes, qui contiennent des lacunes de sang veineux, qui peuvent saigner,
ce sont des lacunes diploïques. Parfois il existe des profondes indentations de la corticale
interne, avec des lacunes veineuses qui s’ouvrent à la face interne du crâne, ce sont les
fossettes granulaires.
Les os du crâne sont recouverts d’un périoste. Il adhère aux espaces suturaux. Le périoste
externe vient adhérer fortement à la corticale externe en formant le péricrâne. Il y a un
périoste interne, qui entre dans les fossettes granulaires, qui forme l’endocrâne. Ces 2
éléments sont intimement adhérents au crâne et se décollent très difficilement.
Extérieur du crâne
A la surface du péricrâne ou périoste externe vient se disposer le feuillet Galéal. La Galéa
aponévrotique du crâne est le tendon intermédiaire du muscle occipito frontal. Entre la
Galéa et le péricrâne se trouve l’espace de glissement du Cavum avasculaire de Merkel. Ce
plan est un plan de glissement qui assure la mobilité du cuir chevelu.
Quand une Tumeur se développe au niveau du cuir chevelu, et qu’elle reste située au dessus
de la Galéa, on peut faire bouger la tumeur sur le crâne. Si elle envahit la Galéa, elle s’accole
au péricrâne et devient immobile sur la voute du crâne. Si le cuir chevelu est fixé, le Cavum a
été interrompu, et qu’il est obturé par la tumeur il ne bouge donc plus.
Ce plan est aussi le plan de clivage naturel utilisé en chirurgie pour décoller le cuir chevelu,
c’est le plan scalpant. Une fois dans le plan sous Galéal, on peut arracher le cuir chevelu. Les
accidents d’adduction du cuir chevelu sont fréquents, en particulier chez la femme. Exemple,
une jeune fermière avec une longue tresse arrachée par la machine agricole. La traction sur les
cheveux est énorme et en quelques secondes la machine arrache le cuir chevelu, et la personne
est scalpée car ça se décolle dans le Cavum.
A la surface du Cavum avasculaire de Merkel, le plan suivant est le plan de la graisse sous
cutanée, avec ses lobules. Ce plan adhère à la surface de la Galéa.
Les vaisseaux du cuir chevelu (ceux qui saignent dans les hémorragies du cuir chevelu)
courent immédiatement au dessus de la Galéa, à la fasse profonde de la graisse. Tous ces
vaisseaux sont anastomosés entre eux, une plaie saignent abondamment. Pour effectuer
l’hémostase du cuir chevelu, il ne faut pas chercher les vaisseaux qui saignent en dessous de
la peau, mais aller voir en profondeur de la plaie, contre la Galéa.
Au dessus, on trouve la peau, et follicules pileux dont les bulbes viennent se mettre sous la
peau, et débordent dans la graisse.
Les 3 derniers plans décrits (peau, tissu graisseux sous cutané et la Galéa) forment un plan
cohésif entre eux.
21
A l’intérieur du crâne
En premier, on trouve une veine sans paroi, triangulaire à la section, sinus sagittal supérieur.
Ses parois sont formées par la dure mère dont le feuillet ricoche sur le Sinus Sagittal
Supérieur, et descend pour rejoindre le Sinus Sagittal Inferieur, en formant un double
feuillet fibreux, qui est la faux du cerveau.
Il y a un espace entre l’endocrâne et la dure mère. Cet espace de façon cardinale contient les
artères méningées. La dure mère s’accole à l’endocrâne, pour faire disparaitre l’espace et
faire apparaitre les parois veineuses. Par contre, cet espace est capable de se décoller. En
clinique, on parle de l’Espace décollable de Gérard marchand, espace épidural, ou
extradural. Normalement, cet espace est clos mais à la faveur d’une hémorragie d’une
artère méningée, peut se décoller, et peut donner naissance à des collections extradurales.
A l’intérieur de la dure-mère vient se mettre en place le feuillet de l’arachnoïde. Elle vient
d’accoler à la dure mère, donne naissance a des petits prolongements dans les fossettes
granulaires, et à l’intérieur du Sinus Sagittal Supérieur. Ces prolongements sont les
granulations arachnoïdiennes de Pacchioni. C’est ici que va se faire la résorption du liquide
céphalo rachidien.
Il persiste un espace accolé étroitement entre l’arachnoïde et la dure mère, c'est l’espace
sous dural.
Surface cérébrale est en dessous avec son aspect cironvolué. Le Cortex cérébral vient le
recouvrir, vaste noyau gris. Il est recouvert par les artères cérébrales qui viennent souvent se
cacher dans la profondeur des scissures. Elles sont accompagnées par des veines, de même
qu’il y a des veines avec les artères méningées. Elles sont appliquées à la surface du cerveau
par le dernier feuillet méningé qui est la pie mère.
Entre la pie mère et la face profonde de l’arachnoïde, celle-ci envoie des prolongements
grêles qu’on a comparé au tressage des toiles d’araignées (fibres venant se croiser). A la
surface du cerveau se met en place un matelas hydropneumatique. C’est ici qu’il y a le
liquide céphalo rachidien qui amortit les chocs à la surface du cerveau, et qui est résorbé au
niveau des granulations arachnoïdiennes de Pacchioni. C’est l’espace sous arachnoïdien.
L’espace sous la pie père est l’espace sous pial. Contient les artères cérébrales appliquées à
la surface du cerveau.
Il y a des veines qui sont tendues entre la surface du cerveau et les sinus. Elles viennent
s'ouvrir dans les Sinus Sagittal Supérieur. Ces veines peuvent se rompre en particulier chez
l’enfant, si l’enfant se déshydrate, et que le cerveau se rétracte dans la cavité crânienne. Ce
sont les veines pont, et elles vont saigner dans l’espace sous arachnoïdien.
Autres veines sont des veines qui viennent des fossettes granulaires, et s’ouvrent en dessous
du péricrâne, veines diploïques. Veines qui viennent du Cavum diploïque, et traversent le
péricrâne, et le Cavum avasculaire de Merkel, et s’ouvrent dans le cuir chevelu sous le réseau
graisseux, les veines émissaires.
22
Comment se développent les collections extra
crâniennes et intracrâniennes ?
Collections extra crâniennes
Voute du crâne, et le malade présente une fracture
du crâne qui interrompt une lacune diploïque.
Provoque un saignement qui se collecte à la surface
du crâne, qui généralement est un saignement
veineux alimenté par la diploé. Ce saignement va
soulever le péricrâne, et donne naissance a un
hématome que l’on va appeler saignement sous
épicrânien, car on est en dessous de l’espace
épicrânien ou hématome sous épicrânien. Au fur et
a mesure, le périoste se met sous tension, et le
saignement va décoller l’épicrâne pour permettre a l’hématome de s’étendre progressivement à la
surface du cuir chevelu. Quand le périoste va être totalement étiré, l’hématome va arrêter de se
collecter.
Si on reçoit un coup de l’extérieur sur le cuir chevelu, celui-ci, sans interrompre la continuité du cuir
chevelu fait saigner les artères de la Galéa, on va développer un hématome sous Galéal. C’est une
blessure ou la Galéa se décolle, dans le plan du Cavum avasculaire de Merkel. Ça se produit très vite :
ce qui saigne est une des artères du cuir chevelu, qui a travers la Galéa interrompue entraine la
collection d’une quantité très importante de sang, ça continue à saigner, car c’est le plan scalpant, et
rien ne s’oppose a ce que le sang décolle progressivement le cuir chevelu, et c’est une surface très
importante, et il faut nécessairement drainer cet hématome, sans quoi tout le cuir chevelu peut se
décoller par Epanchement d’un hématome sous Galéal.
Autre Tuméfaction, bénigne qui n’a rien a voir avec une tuméfaction traumatique, c’est une
tuméfaction qui se forme en dessous de la peau, a partir d’une glande sébacée, qui va produire un
excès de sébum autour du follicule pileux, et va former une petite boule qui glisse sur le cuir chevelu
et qui continue a grandir, c’est la loupe du cuir chevelu. Petite tumeur sébacée.
Collections intracrâniennes
Fracture qui par son bord tranchant, rompt une artère
méningée. L’artère va saigner a l’intérieur du crâne, et
soulever la dure-mère, pour donner naissance à un
hématome extradural. La dure-mère va se décoller de
façon importante dans l’espace décollable de Gérard
marchand, comme pour l’hématome sous Galéal.
L’artère continue à saigner sans aucune contrainte, car
l’espace décollable se laisse progressivement décoller.
Cet hématome extradural est d’une gravité absolue.
Quand il se développe, il va augmenter le volume qui
est dévolu à la cavité crânienne, et va progressivement
comprimer le cerveau.
Comme les parois du crâne sont inextensibles, les
conséquences seront très graves :
 Cerveau quitte sa loge et cherche à sortir
en passant sous la faux du cerveau, engagement sous la faux.
 Le lobe temporal va venir comprimer le mésencéphale et s’engager sous la tente du
cervelet, dans l’incisure tentorielle de Pacchioni, on parle d’engagement tentoral.
23
Ceci aura 2 conséquences : Dans le mésencéphale se trouve le noyau moteur du 3e nerf
crânien, et le noyau du 4e nerf crânien , qui contourne le tronc cérébral, et glisse contre la
tente du cervelet.
Engagement tentoral donne 2 symptômes :
 Paralysie nerf 3 avec dilatation aréactive de la pupille
 Atteinte du nerf 4 donne une paralysie de l’oculomotricité.
S'il continue a saigner dans sa tête, il va faire un engagement amygdalien dans le foramen
magnum : tout le névraxe est poussé hors de la cavité crânienne. Ceci aura 2 conséquences
symptomatiques importantes :
 Compression du noyau du nerf vague, situé dans la moelle allongée. Les fibres du
nerf vague va traverser la base du crâne, et se retrouver dans la région cervicale. Le
nerf vague va assurer la commande cardiovasculaire. S'il fait un engagement
tentoral, il est menacé d’arrêt cardiorespiratoire.
 Dans le tronc cérébral se trouve également le noyau du nerf accessoire, dont les
fibres vont croiser le nerf vague, et aller innerver le SCM et le trapèze. Par
conséquent, par atteinte du nerf accessoire, le malade va présenter une rigidité
buccale.
Si qqn s’est pris un arbre, et qui est en mauvais état général, parce qu’il a pris un coup sur la
tête, on doit faire 2 choses,
 regarder ses yeux, si on se rend compte qu’il a les pupilles dilatées qui ne
répondent pas, il à une Mydriase aréactive, on sait que son cerveau descend dans
incisure tentorielle de Pacchioni. Si en plus il a un regard en soleil couchant, il a
déjà une paralysie du nerf 4.
 Et on doit prendre son pouls. S'il devient bradycarde, il a déjà engagé son
amygdale dans le foramen magnum, ses jours sont en danger.
Pour le soulager, il faut le conduire rapidement a l’hôpital, faire une trépanation qui ouvre la
cavité crânienne, et permet d’évacuer l’hématome extradural vers l’extérieur. Le cerveau va
alors reprendre sa place.
S'i la personne a bu, il peu faire un 2e hématome, généralement alimenté par du sang
veineux, qui soulève l’arachnoïde, c’est l’hématome sous dural. Nettement moins dangereux
que hématome extradural parce que la pression d’arrivée est faible. La collection est lente, et
généralement de manière chronique. Observé chez les vieillards et les alcooliques.
Autre Hémorragie alimentée par les artères cérébrale, hémorragie cérébrale, elle se fait a la
surface du cerveau, elle est cloisonnée en dehors par la pie mère qui colle contre le cerveau.
Dernière hémorragie se fait par la rupture d’une veine pont, a l’intérieure de l’espace sous
arachnoïdien. C’est le cas fréquent du jeune enfant déshydraté, ou se forme une Hémorragie
sous arachnoïdienne. Il y a alors dans cette condition du Sang dans le liquide céphalo
rachidien, et si on fait une ponction lombaire pour prélever du liquide céphalo rachidien, on
trouve des globules rouges.
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Représentation 3D des
éléments sur une vue
supérieure, coté antérieure haut, et
gauche à gauche sur le dessin
Contour de la voute du crâne, ligne médiane passant
par la POE, épaisseur des os du crâne. En arrière, l’os
occipital, latéralement le pariétal, et en avant l’os
frontal, et les os propres du nez en haut.
Le sinus frontal rend fragile la paroi antérieure du
crâne fragile.
Extérieur, la peau, oreilles et cuir chevelu. Quand on
enlève la calotte crânienne, dans le plan de l’espace
décollable de Gérard marchand, on voit la dure mère
qui entoure le cerveau. C’ est blanc, très épais, et nacré.
Elle est Séparé de l’endocrâne par le plan décollable
de Gérard marchand marqué par un trait noir.
Ligne médiane, la dure-mère laisse voir l’ombre du Sinus Sagittal Supérieur. Ici elle est épaissie de manière
considérable à l’ endroit ou vient s’insérer la faux du cerveau. Les épaississements lui donnent un aspect
rugueux. C’est a travers ces épaississements sur la ligne médiane que viennent se constituer les granulations
arachnoïdiennes de Pacchioni, bourgeons qui viennent faire hernie a travers la dure mère. Les autres font
hernie à travers la lumière du Sinus Sagittal Supérieur. Permettent la résorption du liquide céphalo rachidien.
Ici, la dure-mère colle fortement à la face interne du crâne. A l’intérieur de cet espace, on trouve les artères
méningées. Il y a les artères méningées moyennes qui se partagent en 2 branches, une antérieure, et une
postérieure. Elles s’arborisent pour donner une image en arbre mort. Ce sont ces artères qui se rompent dans les
hémorragies méningées, et elles donnent alors naissance a l’hématome sous dural.
En avant, on trouve les branches du système de la carotide interne, artères méningées antérieures, viennent de
l’artère ophtalmique.
En arrière, artères méningées postérieures venant de l’artère pharyngienne ascendante, et de l’artère
vertébrale.
Coté droit, la Dure-mère est ouverte.
On remet les artères méningées dans l’espace de Gérard marchand, comme si elles avaient été coupées sur le
coté. On peut alors voir le cerveau dans la loge cérébrale. Il est représenté avec une surface cironvoluée qui le
caractérise.
Le cerveau est intimement emballé par la pie mère qui vient le recouvrir, représentée dans la partie postérieure.
Accolée au cerveau, il faut la décoller pour aborder cet organe. Elle y applique les artères cérébrales, branches
de l’artère carotide interne, et forme un réseau à la surface du cerveau, beaucoup plus dense que les artères
méningées, les vaisseaux sont largement anastomosés entre eux, et forment à la surface du cerveau un réseau qui
est tellement dense qu’on voit battre le cerveau comme bat le cœur. C’est le Rete Mirable ou réseau admirable
des artères cérébrales.
A la face profonde de la dure mère se trouve le feuillet arachnoïdien avec les cloisonnements de l’espace sous
arachnoïdien. C’est ici que l’on trouve le liquide céphalo rachidien, qui est un coussinet hydropneumatique
d’amortissement qui protège le cerveau qui vient se cogner contre les parois du crâne.
On retrouve aussi les veines Pont, dans la région Rolandique, et qui sont tendues entre la surface convexe du
cerveau, et le sinus sagittal supérieur dans lesquelles elles se vident. Elles peuvent se rompre, et donnent
naissance a des hémorragies dans le liquide céphalo rachidien chez le jeune enfant déshydraté.
25
Vue supérieure de la base du crane:
/!\ question fréquemment posée a l’examen
VJI
Rameau méningé
postérieur de l'artère
pharyngienne
ascendante
Rameau méningé de
l'artère vertébrale
On voit 2 plans différents du coté G et D. Gauche, crâne sec, droite, crâne frais. On retrouve
la POE en arrière, et les os propres du nez en avant, ainsi que l’arcade zygomatique.
Quand on a enlevé la voute du crâne et le cerveau, on voit la base du crâne, divisée en 3 tiers :
En avant, os frontal
 1/3 antérieur  fosse cérébrale antérieure
A la jonction, on a le bord postérieur des petites ailes du sphénoïde.
 1/3 moyen  fosse cérébrale moyenne
Bord supérieur du rocher de l’os temporal.
 1/3 postérieure.  fosse cérébrale postérieure.
En arrière, os occipital.
26
La fosse cérébrale crânienne antérieure
Les strucutres osseuses:
 Os frontal en avant.
 La suture qui rejoint l’os frontal et le sphénoïde est visible.
 Encastré en avant se trouve la lame criblée de l’os ethmoïde avec la Crista Galli (qui
donne insertion à la faux du cerveau),
 devant lequel vient se mettre en place le Foramen caecum , ou trou borgne.
 autour, on trouve la Lame criblée de l’os ethmoïde est perforé de multiples orifices.
 La partie orbitaire de l’os frontal qui est soulevé généralement par des empruntes qui
correspondent aux empruntes du lobe antérieur du cerveau.
Limites de la fosse cérébrale antérieure:
 en arrière, le bord postérieur de la petite aile de l’os sphénoïde,
 limitée en avant par l’os frontal,
 en bas par la partie orbitaire de l’os frontal, la petite aile du sphénoïde, et sur la
ligne médiane, par la lame criblée de l’os ethmoïde soulevé par la Crista Galli.
La méninge vient s’appliquer sur ces structures. En avant, il y à la constitution de la faux du
cerveau, qui s’arc boute sur la Crista Galli.
Les artères méningées antérieures traversent la lame criblée de l’ethmoïde, en venant des
artères ethmoïdales, et passent sous la méninge. Elles se dirigent vers le cerveau, et
vascularisent la fosse cérébrale antérieure.
Sur la lame criblée de l’os ethmoïde contre la faux du cerveau, vient reposer ici le premier
nerf crânien, le nerf olfactif, c’est le seul nerf dans la fosse cérébrale antérieure.
La fosse crânienne moyenne
Elle est marquée dans la partie centrale par la selle turcique, qui contient l’hypophyse,
glande endocrine reliée au cerveau par la tige pituitaire. Elle est cachée par un repli de la
méninge qui vient entourer sa tige, donnant naissance au diaphragme de la selle turcique.
A la partie antérieure, entre les 2 racines de la petite aile du sphénoïde vient se mettre en place
un orifice arrondi, qui est le trou optique, ou foramen optique, qui contient le nerf optique,
qui est le 2e nerf crânien. Le chiasma optique se trouve sur la selle turcique.
Latéralement, la fosse cérébrale moyenne est délimitée par le rocher de l’os temporal. Il
vient s’enfoncer comme un coin dans la fosse temporale, et son bord supérieur donne la limite
postérieure de la fosse crânienne moyenne. Le rocher a plusieurs caractéristiques:
 Le sommet du rocher est marqué par une dépression qui va contenir le ganglion
trigéminal, c’est la fossette trigéminale.
 Sa face antérieure est soulevé par un relief qui correspond à une structure de l’oreille,
l’Eminence arquée.
 La Partie latérale recouvre le tympan, et prend le nom de Tegmen Tympani.
 En avant, on voit les orifices de canaux, ce sont les Canaux pétreux.
 A la face postérieure du rocher, on va trouver le CAI avec les nerfs VII, VIII et l'artère
auditive interne.
27
La fosse cérébrale moyenne laisse voir une fissure ouverte, entre la grande aile de l’os
sphénoïde qui vient la limiter en bas, et la petite aile qui la limite en haut: la fissure orbitaire
supérieure.
La Grande aile sphénoïde est perforée par 3 orifices, le foramen rond, foramen ovale, et
foramen épineux. Les branches V1, V2, et V3 du nerf trijumeau se mettront en place ici.
 Le foramen ovale laisse encore sortir une petite artère méningée, et une artère
méningée accessoire.
 Du foramen épineux sort l’artère méningée moyenne. En dessous de la dure mère,
on voit les arborisations antérieures et postérieures.
La Méninge recouvre l’ensemble de ces structures. Elle remplit la fosse cérébrale moyenne et
s’attache à la face supérieure du rocher, on peut voir le relief de l’éminence arquée, pour
constituer les 2 pans de la fosse cérébrale moyenne, dans laquelle descend le lobe temporal du
cerveau.
Les vaisseaux:
 En regardant la méninge, on voit courir le long du bord libre de la petite aile une
veine, sinus sphéno-pariétal.
 On voit courir le long de la selle turcique, une grosse veine dans le dédoublement de
la dure mère, sinus caverneux.
 Il contient l’artère carotide interne qui s’ouvre à la face inferieure du cerveau, en
sortant du plafond du sinus caverneux. Cette artère détache contre le nerf optique et
le processus sphénoïde antérieur, l’artère ophtalmique, qui va vers l’œil.
Dans la fissure orbitaire supérieure, passe le nerf III, le nerf IV, et le nerf VI. Ces 3 nerfs
entrent tous dans le sinus caverneux, et se retrouvent ensuite dans la fissure orbitaire
supérieure. Les nerfs III et VI passent dans un anneau tendineux qui donne insertion aux
muscles de l’œil, l’anneau tendineux de Zinne, et le IV passe en dehors de cet anneau.
La fosse crânienne postérieure
Limites:
 L’os occipital forme la paroi postérieure de la fosse crânienne postérieure, ainsi que la
paroi inférieure, avec sa partie antérieure qui correspond à la partie basilaire, ou basi
occipitale, et sa partie postérieure qui correspond à l’écaille occipitale.
 Limité en avant par la partie postérieure du rocher de l’os temporal
Le Cervelet va venir reposer ici, sous la tente du cervelet.
Les foramens:
 Au milieu de la fosse postérieure, un vaste orifice étranglé dans sa partie moyenne, le
foramen magnum traversé par la moelle allongée, et plus bas par la moelle épinière.
 La fosse crânienne postérieure montre dans sa partie antérieure le conduit auditif
interne,
 en arrière, le vaste orifice du foramen jugulaire. Celui-ci est divisé en 2 parties, une
antérieure et une postérieure séparés par une épine.
 Sur la partie basilaire, sous les condyles, on voit l’orifice du nerf XII, le nerf
hypoglosse.
28
On a représenté la Partie initiale de la tente du cervelet, comme si elle avait été coupée, et
tirée vers le haut. On va voir le Contenu de la fosse postérieure.
Les nerfs crâniens.
 Nerf trijumeau. Il a au départ, une racine motrice située en dessous de lui, et une
grosse racine sensitive. Il se situe en dessous de la partie initiale de la tente du
cervelet dans l’Espace du Cavum trigéminal de Meckel ou il se dilate, en regard
de cette dépression trigéminale pour donner naissance à ses 3 racines terminales.
o V1 qui se termine dans la fissure orbitaire supérieure,
o V2 dans qui entre dans le foramen rond,
o V3 dans qui entre dans le foramen ovale.
 Le nerf suivant est le nerf VII. Il est a proprement parler dans la fosse postérieure,
et il entre dans le conduit auditif interne, avec le Nerf VIII vestibulo-cochléaire.
Les 2 éléments forment le paquet acoustico-facial, il entre dans le conduit auditif
interne, ou corps acoustique interne. Il a au départ, une racine motrice située en
dessous de lui, et une grosse racine sensitive.
 Dans le foramen jugulaire rentre les nerfs mixtes, le Glossopharyngien, vague et
le nerf accessoire qui comprend 2 racines (une médullaire et une spinale).
 Le nerf XII entre lui dans le canal du nerf hypoglosse perforé dans le condyle de
l’os occipital.
Eléments veineux qui entourent la fosse postérieure.
 Dans insertion de la tente du cervelet, court une grosse veine qui forme un trajet
sigmoïde contre la mastoïde, c’est le sinus sigmoïde latéralement, et le sinus
latéral ou Sinus transverse en arrière. En dessous de la méninge, il donne
naissance à la partie initiale de la veine jugulaire interne.
 Le sinus sagittal supérieur et Sinus Sagittal Inferieur sont dans la faux du
cerveau.
 Il y a 2 sinus courent au dessus du bord supérieur du rocher derrière le bord
inférieur, le premier vient se jeter dans le sinus sigmoïde, l’autre entre
indépendamment dans le foramen jugulaire, ce sont les sinus pétreux supérieurs
et inferieurs.
 Veines qui viennent couler sur la partie basi-occipitale pour se continuer dans le
foramen magnum, Sinus basilaire en avant, et sinus occipital en arrière.
Les artères:
 L’Artère vertébrale entre dans la cavité crânienne en contournant le tronc
cérébral, rejoint l’artère vertébrale du coté opposé, et devient l’artère basilaire, et
qui va ensuite se diviser en arrière de la selle turcique pour donner les 2 artère
cérébrale postérieures.
o Elle détache des artères méningées postérieures qui passent également par
un autre contingent dans la partie postérieure de la fosse.
 Artère carotide interne entre dans la région, devant la fossette trigéminale, va
dans le sinus caverneux, et ressort ensuite à la base du cerveau.
29
Cours 3: La Loge hypophysaire
Vue supérieure de la base du crâne.
Cette coupe permet de
décrire la loge hypophysaire,
ses rapports, et le sinus
caverneux qui est situé au
coté latéral de la loge
hypophysaire, qui contient
les nerfs de l’oculomotricité,
c’est un carrefour de la
pathologie intracrânienne très
important.
Limites de la loge
hypophysaire:
 La partie antérieure
de la loge est
délimitée par le bord
postérieur des petites
ailes du sphénoïde.
Ce bord se termine à
ses extrémités par
des prolongements osseux : les processus clinoïdes antérieurs. On retrouve ici le Foramen
optique entre la racine supérieure et inferieure de la petite aile du sphénoïde, en dessous du
processus clinoïde.
 Derrière la petite aile se trouve la selle turcique, qui est limitée en arrière par
o le dos de la selle turcique qui se termine à ses extrémités par des tubercules osseux, les
processus clinoïdes postérieurs.
o Le dos de la selle turcique s’incline en arrière, et rencontre partie supérieure de la partie
pétreuse de l’os temporal, dont le sommet est encoché en avant par l’emprunte
trigéminale des 2 cotés,
o et sur la ligne médiane, derrière, le grand trou occipital, ou foramen magnum.
 Latéralement, la Grande aile de l’os sphénoïde est perforée par les foramen rond, et le foramen
ovale, et le foramen épineux.
 La loge hypophysaire est fermée en haut par la méninge qui part du tubercule de la selle turcique
en avant jusqu’au dos de la selle turcique en arrière, formant le diaphragme de la selle turcique.
Il est perforé en son centre par un petit orifice, là ou passe la tige pituitaire, qui relie l’hypophyse
à la face inferieure du cerveau. La tige pituitaire est étranglée par le diaphragme de la selle
turcique.
o A l’intérieur du diaphragme courent 2 veines, ce sont les sinus coronaires antérieurs et
postérieurs. Il entoure l’orifice du diaphragme.
o Sur le diaphragme, en avant, vient reposer le chiasma optique, avec le nerf optique, et la
bandelette optique. C’est un rapport extrêmement important de l’hypophyse, car la
tumeur de l’hypophyse aura pour symptôme une atteinte du champ visuel.
La méninge qui tapisse la fosse cérébrale antérieure se réfléchit à la face supérieure de la petite aile de l’os
sphénoïde, puis donne naissance au ligament interclinoïdien, tendu entre le processus clinoïde antérieur,
et postérieur. Il se prolonge par l’insertion de la grande circonférence de la tente du cervelet, qui vient
s’appuyer sur le bord supérieur du rocher de l’os temporal. Elle part donc du processus clinoïde
postérieur, et semble continuer le ligament.
La petite circonférence part du processus clinoïde antérieur, croise la grande circonférence. Le début de
la tente du cervelet est donc tendue entre la petite et la grande circonférence.
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La méninge saute entre le ligament interclinoïdien, et la petite circonférence de la tente du cervelet,
pour constituer le plafond du sinus caverneux. Ensuite, elle tombe latéralement, emballe la veine du
sinus caverneux. On voit la méninge de la fosse cérébrale moyenne, région concave dans laquelle vient
tomber le lobe temporal du cerveau. On a ainsi délimité la paroi du sinus caverneux, grosse veine
lacunaire. On voit du sang veineux en regardant la basse du crâne à travers la méninge, en continuité avec
le sinus sphéno-pariétal, qui part du pariétal, et qui longe le bord de la petite aile du sphénoïde.
La méninge qui tapisse le dos de la selle turcique a
l’endroit ou se constitue la circonférence de la tente
du cervelet, donne naissance a un dédoublement, on
trouve à la profondeur, un cul de sac qui glisse sous
le sinus caverneux, et contient le nerf trijumeau, c’est
le Cavum trigéminal, ou Cavum de Meckel.
Le Sinus caverneux est donc une vaste lacune veineuse dont
 la paroi latérale est constitué par la méninge de la
fosse cérébrale moyenne,
 et dont plafond tendu entre les 2 circonférences de la
tente du cervelet.
L'Artère carotide interne traverse le rocher de l’os temporal, fait une boucle a l’intérieur du sinus
caverneux, et sort du plafond du sinus caverneux pour se retrouver à la face inferieure du crâne. Elle
détache là, contre le sphénoïde antérieur, l’artère ophtalmique qui vascularise la cavité orbitaire.
Le sinus caverneux est suspendu par les 2 circonférences de la tente du cervelet, et est perforé
 dans le plafond par
o la terminaison de l’artère carotide interne.
o Il est Egalement perforé par le nerf III, se divise ensuite en 2 branches supérieur et
inferieur.
 dans la paroi postérieure du sinus caverneux
o Le IV nerf crânien entre, Vient se glisser entre la grande et la petite circonférence de
la tente du cervelet. Il se dirige dans la partie latérale de la fissure orbitaire
supérieure.
 dans le plancher du sinus caverneux dans la partie initiale du Cavum trigéminal de Meckel.
o Le nerf VI entre Il passe entre les 2 faisceaux du ligament sphéno-pétreux tendu
entre le sommet du rocher de l’os temporal, et l’os sphénoïde. Il se dirige ensuite vers
la partie médiale de la fissure orbitaire supérieure.
Le nerf V trijumeau s’engage dans le Cavum trigéminal de Meckel, avec une racine sensitive très
importante qui va dans ce Cavum, accompagné a son coté médial par une petite racine motrice, qui est
inféro-médiale. On le voit disparaitre sous la grande circonférence de la tente du cervelet. Il se termine
par le ganglion trigéminal, ou ganglion de Gasser, qui possède un bord antérieur convexe, et bord
postérieur concave. Il se met dans la fossette trigéminale qui est située au sommet du rocher de l’os
temporal.
Le Plexus triangulaire du nerf trijumeau, est situé sur le bord concave. La petite racine motrice est
toujours située au coté inféro-médial du nez. Le nerf trijumeau se termine en donnant naissance à une
série de 3 racines, par le bord antérieur du ganglion :
 Nerf ophtalmique VI qui envoie ses branches vers l’œil,
o avec une branche qui se dirige médialement, c’est le Nerf nasociliaire,
o et 2 branches dirigent latéralement vers la fissure orbitaire supérieure, qui sont le
nerf frontal, et nerf lacrymal.
 Nerf maxillaire V2, il se dirige vers le foramen rond.
 Nerf mandibulaire V3, il se divise vers le foramen ovale. Il est rejoint par la racine
motrice qui passe au dessous du plexus triangulaire du nerf trijumeau.
On voit aussi des veines, on voit le sinus pétreux supérieur, qui passe au dessus du ganglion en longeant
le bord supérieur du rocher de l’os temporal, et le sinus pétreux inferieur qui longe le bord inferieur du
rocher.
Cette image est nécessaire pour comprendre les rapports des différents éléments.
31
/!\
CS Med de la loge hypophysaire, orientation coté supérieur haut, et
antérieur gauche
On coupe l’os sphénoïde avec
la cavité de la selle turcique,
limité en arrière par le dos de
la selle turcique, on voit le
corps du sphénoïde. La selle
turcique ressemble à la selle
du cavalier.
On voit la partie basale du
sphénoïde, ou basi-sphénoïde,
et derrière on trouve la partie
basilaire de l’os occipital, ou
basi-occipital, entre les 2, une
suture fusionnée a l’âge de 1820 ans, la synchondrose
sphéno-occipitale, site de
croissance de la base du crane.
La corde est située dans le
basi occipital, et se termine
toujours par son extrémité
antérieure renflée, au niveau
de la synchondrose. La corde est l’axe de condensation du squelette axial. Elle peut être le
siège de tumeurs, dans le basi-occipital, ce sont les chordomes.
La cavité du sinus sphénoïde correspond à la paroi antérieure de la selle turcique. L’os
sphénoïde est creusé par un sinus, tapissé par la muqueuse des cavités nasales. Les cavités
nasales sont situées en avant. La paroi antérieure de la loge hypophysaire est en rapport
avec cet orifice qui fait communiquer les fosses nasales avec la cavité du sinus du
sphénoïde.
L’épithélium des fosses nasales se continue a l’intérieur du sinus sphénoïde, en présentant un
bourgeonnement significatif sous le basi-sphénoïde, soulevé par du tissu lymphoïde, ce sont
les végétations. Elles obstrue cette partie supérieure du pharynx, qu’on appelle le Cavum, et
on peut la gratter avec une curette quand elle empêche l’enfant de respirer. La paroi inferieur
de la selle turcique est donc en rapport avec le Cavum.
En haut on représente les 2 branches du sinus coronaires, et la méninge de la base du crâne,
qui donne naissance au diaphragme de la selle turcique, et qui descend dans la selle turcique.
La paroi postérieure de la selle turcique est constituée par le dos de la selle turcique. La
méninge qui tapisse la face postérieure du basi occipital, et basi sphénoïde. Sous la méninge
court une veine, qui est le sinus basilaire qui s’ouvrent en bas dans le foramen magnum, et
rencontrent latéralement le sinus pétreux inferieur.
32
Paroi supérieure est constituée par le diaphragme méningé de larsen, qui est suspendu
par les deux branches du sinus coronaire, et qui est perforé par le petit orifice qui laisse
passer la tige pituitaire qui se continue par l'hypophyse.
L’hypophyse possède un lobe antérieur qui est d’origine pharyngienne, et c’est un dérivé
endodermique, c’est l’antéhypophyse. La partie postérieure de l’hypophyse, ou
posthypophyse est d’origine neurale, en continuité avec la tuber cinéreum, qui relie
l’hypophyse au cerveau.
On a ensuite les corps mamillaires, et le relief du tronc cérébral, et le cerveau. Courant à
la face antérieure du tronc cérébral, on trouve l’artère basilaire, qui vascularise le
cerveau postérieur, qui provient des 2 artères vertébrales rentrant dans la base du crâne
par le foramen magnum.
Le rapport de la paroi supérieure est représenté par le chiasma optique, avec le nerf II.
La Tumeur de l’hypophyse engendre des symptômes par compression du chiasma optique.
La loge hypophysaire est remplie d’un plexus veineux intense qui entoure la glande.
Exérèse de la glande engendre des hémorragies veineuses particulièrement fréquentes.
Le revêtement arachnoïdien recouvre la dure mère, et l’Arachnoïde forme une cloison,
qui forme un obstacle à la diffusion du liquide céphalo rachidien, la membrane de
Liliquist.
La loge est osseuse dans sa plus grande partie.
Autrefois, la tumeur était diagnostiquée car quand l’hypophyse augmente de volume, elle
érode la loge et l’élargit. Quand on avait que la radiographie du crâne, pour faire le
diagnostic, il fallait faire une radiographie du crâne simple, et regarder la taille de la selle
turcique, qui était le signe de la tumeur hypophysaire.
Sur le plan symptomatique, le malade se plaignait souvent d’une modification du champ
visuel, car la tumeur de l’hypophyse comprime le chiasma optique, et engendre un
rétrécissement du champ visuel dans les régions latérales, c’est une hémialopsie temporale
…………… ( … ?).
Pour enlever la tumeur de l’hypophyse, plusieurs accès sont possibles :
 on entre dans la cavité crânienne, on voit le chiasma optique on va chercher la
tumeur, en passant a travers l’espace sub arachnoïdien.
 Si non, on décolle la fosse crânienne antérieure pour entrer dans la selle
turcique, sans passer dans l’espace sub arachnoïdien, on soulève le chiasma
optique, sans risquer de la couper ou de le traumatiser dans l’abord chirurgical.
 Quand la tumeur est très petite et très antérieure, la voie d’abord la plus simple,
on passe par le sinus sphénoïde, et les cavités nasales, on effondre la paroi
osseuse de la loge, et on va la chercher.
33
CS Lat: le trajet de l'artère carotide interne /!\
On voit la partie pétreuse de l’os temporal,
coupé en bas, creusé par un canal qui contient
l’artère carotide interne.
On représente la région de la selle turcique,
on peut voir en arrière le dos, et la petite aile
de l’os sphénoïde, et le trou optique en avant.
En bas, on voit la grande aile perforé par le
foramen rond en avant, et le foramen ovale.
Le rapport essentiel latéral de l'hypophyse est
représenté par le sinus caverneux, qui est
occupé par l’artère carotide interne.
 Elle vient de la région cervicale
ou elle présente son premier
segment cervical, représenté ici
en pointillés,
 puis elle se retrouve a l’intérieur du rocher de l’os temporal ou elle présente son 2 e
segment, segment pétreux.
 Elle sort du sommet du rocher, entre les 2 ligaments clinoïdiens, et effectue un trajet
caractéristique en forme de siphon, c’est le siphon carotidien, ou segment
caverneux. Il longe le corps de l’os sphénoïde, et la paroi latérale de la loge
hypophysaire avec 3 segments. 1 segment ascendant, un segment transversal, et un
nouveau segment ascendant.
 La carotide interne se dégage du plafond de la selle turcique, segment intracrânien et
envoie vers l’avant l’artère ophtalmique, qui vascularise l’œil, et qui accompagnent
le nerf optique.
Dans le siphon carotidien, l’artère détache des artères qui vont vasculariser l’hypophyse,
 2 artères hypophysaires inferieures, naissant de la 2e portion,
 une artère hypophysaire moyenne naissant de la 3e portion du siphon,
 et 3 artères hypophysaires supérieures qui naissent de la partie intracrânienne.
L’artère carotide interne a pour compagnon de trajet les nerfs de l’oculomotricité.
 Le nerf III entre dans le plafond du sinus caverneux et se divise en 2 branches
supérieure et inférieure au terme d’un trajet descendant.
 Ce nerf est Croisé par le nerf IV, qui entre dans la paroi postérieure du sinus
caverneux, si bien que les rapports des 2 nerfs sont inversés a l’entrée et à la sortie du
sinus caverneux. Ils se croisent dans la paroi latérale. Le nerf VI entre dans le plancher
du sinus caverneux, se met sous les nerfs précédents. Il longe dans le sinus caverneux la
partie transversale de la carotide interne. Il est attaché a cette artère par un ligament.
Le nerf V trijumeau par son plexus triangulaire passe au dessus du rocher de l’os temporal, il
présente ensuite son ganglion, le ganglion trigéminal de Gasser, qui donne naissance au nerf
mandibulaire V3, maxillaire V2 et ophtalmique V1, qui se divise en 2 branches supérieures
(frontal, et lacrymal), et une branche moyenne nasociliaire, qui se trouve ensuite entre les 2
branches (supérieures et inferieures) du nerf III.
Le nerf V3 reçoit les fibres motrices, et se destine a l’innervation des muscles masticateurs.
34
Coupe sagittale latérale, mais avec la méninge, sur une vue
similaire.
On a de nouveau la partie pétreuse de
l’os temporal, avec la grande aile du
sphénoïde.
On voit les Sinus pétreux inferieur
situé derrière le bord postérieur du
rocher, et sinus pétreux supérieur qui
passe au dessus du rocher.
La méninge va venir tapisser le SPI et
la face supérieure du rocher, et
s’engage dans le trou rond et le trou
ovale, et va être soulevée par le SPS,
et constitue ainsi le cul de sac du
Cavum trigéminal de Meckel. Avec
les 2 petits prolongements de la duremère qui s’engagent dans le foramen
rond et le foramen ovale.
Puis la méninge va venir former la paroi latérale du sinus caverneux. La paroi supérieure du sinus
caverneux est soulevé par les 2 cordes des grandes et petites circonférences de la tente du cervelet.
La méninge tombe sur la paroi latérale du sinus caverneux, puis constitue le plafond du Cavum
trigéminal de Meckel.
Eléments contenus dans le sinus caverneux. C’est une veine qui contient des lacunes de sang
veineux. Il contient l’artère carotide interne dont le segment pétreux est représenté dans le
rocher de l’os temporal, elle chemine a l’intérieur du sinus, pour donner naissance a son siphon.
Elle ressort ensuite à la partie antérieure par le plafond du sinus caverneux Elle est donc entourée
par des lacunes veineuses, ce qui est une disposition unique dans le corps humain.
Le nerf III entre dans le plafond du sinus caverneux.
Le nerf VI entre dans la paroi postérieure et se dispose au dessus du précédent,
Le nerf VI entre dans le plancher du sinus caverneux, il longe la carotide interne.
Les trajets nerveux se croisent a l'intérieur du sinus, et sont situés dans la paroi latérale.
Dans le Cavum de Meckel se trouve le plexus triangulaire du nerf V, le ganglion trigéminal, V2,
V3, et le nerf V1 entre dans la paroi latérale du sinus caverneux.
Le nerf trijumeau est d’accès neurochirurgical très compliqué. Il est situé sous le cerveau, caché
dans le Cavum trigéminal de Meckel. Il arrive souvent qu’il soit comprimé par une boucle
vasculaire, et ceci occasionne la Névralgie du trijumeau. Pour la guérir, il faut aborder le nerf
trijumeau et le ganglion de Gasser, en passant en dessous de la tente, soulevé par le SPS, et
aborder le nerf et le coaguler. Cette chirurgie est délicate, car si son entre dans la paroi du sinus
caverneux, on aura des troubles de la motricité oculaire, et des hémorragies potentiellement
importantes et graves.
35
Coupe frontale qui passe par la région ; permet de faire la
synthèse. Coté supérieur en haut sur le dessin.
Le corps du processus
sphénoïde se prolonge en
bas par les processus
ptérygoïdes, et est creusé par
les cavités du sinus
sphénoïde, avec une cloison
généralement déviée qui
sépare les 2 cavités
sphénoïdales.
La muqueuse des sinus est
en continuité avec les fosses
nasales en dessous. Elle peut
s’enflammer dans la sinusite
sphénoïdale, qui peut avoir
des complications au niveau
du sinus caverneux.
On voit le feuillet de la
méninge qui tapisse la face
latérale du corps du
sphénoïde, et délimite les
bords de la loge hypophysaire, avec le diaphragme de la selle turcique en haut, et qui constitue
latéralement la paroi latérale du sinus caverneux.
En bas, on a l’extrémité antérieure du Cavum trigéminal de Meckel, et le foramen ovale.
La paroi du sinus caverneux est soutenue par les 2 circonférences de la tente du cervelet, le
plafond du sinus caverneux est tendu entre ces 2 circonférences.
Dans la selle turcique, on a l’hypophyse, qui est reliée à la face inférieure du cerveau, reliée par
le tuber cinéreum et la tige pituitaire. Elle est entourée dans sa loge par un lassis veineux très
important. Elle est vascularisée par des artères hypophysaires supérieures, qui descendent le
long du tuber cinéreum.
A l’intérieur du sinus caverneux se trouve le siphon carotidien. Il vient buter littéralement
contre le sinus sphénoïde, et la carotide interne est donc très proche de sa paroi latérale.
Autre coté, on voit la carotide interne en coupe, avec sa lumière. Elle est entourée par les
lacunes veineuses du sinus caverneux qui sont séparés par des cloisons fibreuses incomplètes.
C’est donc une veine sans paroi propre qui entoure la carotide interne dans le sinus caverneux.
Les cloisons se détachent de la face profonde de la paroi du sinus caverneux, et viennent
suspendre comme une toile fibreuse grêle la carotide. Il y à une cloison beaucoup plus épaisse au
coté latéral de la carotide interne qui va la suspendre dans le sinus, c’est le ligament de Trolard.
La paroi latérale du sinus est dédoublée, et elle contient Nerf III, IV, et le nerf V1, est aussi dans
le dédoublement de la paroi latérale. Le nerf VI, lui, se trouve dans le ligament de Trolard.
Les nerfs V2, et V3 sont dans l’extrémité antérieure du Cavum trigéminal de Meckel.
On peut voir les lobes temporaux du cerveau, de part d’autre de cette région.
On remet en place les 2 nerfs optiques, nerf II, et la terminaison de la carotide interne, après avoir
traversé le sinus caverneux, donne naissance à l’artère cérébrale moyenne.
36
Ce dessin permet de décrire le sinus caverneux et la selle turcique : Résumé
La loge hypophysaire contient l’hypophyse et ses pédicules vasculaires. Elle possède une
paroi supérieure ou plafond, qui est constitué par le diaphragme méningé de la selle turcique,
et une paroi inferieure, qui correspond à la partie basale du sphénoïde, et éventuellement au
prolongement du sinus sphénoïde. Elle à une paroi latérale qui est constituée par le sinus
caverneux ,et une paroi postérieure qui est constitué par le dos de la selle turcique, et une
paroi inferieure qui répond au Cavum et aux végétations. Le Sinus caverneux est une veine
lacunaire qui contient le siphon carotidien, et le nerf VI, suspendu dans la cavité du sinus
caverneux par le ligament de Trolard. La paroi supérieure, ou plafond du sinus caverneux est
tendu entre les 2 circonférences de la tente du cervelet, il est perforé par la carotide interne,
et le nerf III. La paroi médiale du sinus caverneux correspond a la loge hypophysaire, et au
corps du sphénoïde, la paroi latérale tombe sous la circonférence de la tente du cervelet et
contient le nerf III, IV et le nerf VI. Le plancher du sinus caverneux correspond au Cavum
trigéminal de Meckel, et contient le V2, et V3.
Sur le plan médical, l’hypophyse quand elle devient tumorale élargit et érode la loge.
L’élargissement de la selle turcique est le signe radiologique de la tumeur hypophysaire. La
tumeur comprime le chiasma optique, et engendre un rétrécissement du champ visuel.
C’est l’explication de la victoire de David contre Goliath, qui était un géant et devait avoir une
tumeur hypophysaire produisant de l’hormone de croissance, et qui a limité sa vision
périphérique.
La paroi latérale du sinus caverneux, contient les nerfs de l’oculomotricité. Une tumeur
hypophysaire qui se développe latéralement engendre pour symptôme supplémentaire, une
paralysie de l’oculomotricité. Le malade aura une vision double.
Le siphon carotidien est extrêmement proche de la paroi latérale du sinus sphénoïde. Quand on
rentre dans le sinus sphénoïde, le danger de provoquer une plaie de la carotide interne est majeur.
L’ORL qui gratte la muqueuse du sinus sphénoïde fait toujours attention de ne pas entrer dans la
carotide interne. Sil entre, ça se passe très mal. La carotide saigne dans le sinus caverneux, et
engendre alors une fistule artério veineuse, tout le sang artériel passe dans le sang veineux, ce
qui engendre une décompensation cardiaque.
Le sinus sphénoïde est également proche des veines du sinus caverneux, ce qui peut provoquer
dans une sinusite sphénoïdale non soignée, un abcès du sinus caverneux, une thrombose, c'està-dire que le sang s’y coagule, et éventuellement une évolution vers un abcès de la base du crâne
qui va se développer sous le lobe temporal.
Le lobe temporal est proche des nerfs de l’oculomotricité, donc une Tumeur du lobe temporal
peut engendrer un syndrome de compression du nerf III IV et VI, et atteinte du V2, et V3 si c’est
plus important.
Il a eu l’occasion d’opérer un malade qu’il avait opéré d’un cancer il y a 5 ans dans la région
orbitaire, qui est arrivé avec l’œil gonflé, un œdème palpébral, en disant qu’il avait perdu la
sensibilité au niveau de la joue, et il voyait double, et quand on examinait son regard, on pouvait
voir qu’il avait une paralysie des yeux. Il avait une métastase dans le sinus caverneux. La
thrombose du sinus caverneux expliquait l’œdème de la région de la paupière, et la tumeur
s’était développée dans le sinus caverneux expliquait la vision double par la Paralysie des nerfs de
l’oculomotricité, et l’anesthésie de la pommette était expliquée par l’envahissement de la tumeur
du sinus caverneux, et écrasait le nerf V2.
37
Coupe sagittale schématique, coté supérieur  antérieur 
On a redessiné le Crâne, on voit la lame
criblée, région de la selle turcique, la paroi
crânienne antérieure, l’os frontal, le vertex,
la partie postérieure du crâne, avec la POE.
L’axis, l’atlas et leurs arcs postérieurs.
Vertèbres cervicales et leurs processus
épineux en arrière. On voit le contour des
cavités orbitaires, le Plateau maxilo-palatin,
le contour dans parties molles, avec le nez.
La cavité crânienne est doublée par la duremère, avec ses différents replis, elle colle sur
le basi-sphénoïde, et le basi occipital, et elle
se décroche en bas des parois osseuses pour
descendre dans la moelle épinière. On voit
donc le sac dural qui entoure le cerveau et le
tronc cérébral.
L’étage supratentoriel est occupé par le
Cerveau en haut, et l’étage infra-tentoriel contient le tronc cérébral (mésencéphale, pont, moelle
allongée), et derrière le cervelet, le tout étant relié à la moelle épinière. L’amygdale du cervelet vient
se mettre en regard du foramen magnum.
Le cerveau est entouré de toute part par le liquide céphalo rachidien. Chaque jour, il est produit a
quantité d’≈ 120-150 cl de liquide céphalo rachidien, qui à une Fonction double. Il à une fonction de
Liquide d’amortissement qui amortit les chocs du cerveau contre les parois du crâne, car pour ne pas
être projeté en permanence, il est isolé par un coussinet hydropneumatique de liquide céphalo
rachidien. L’imbibition brutale du LCR par le cerveau se produit, lors d’une percussion
importante du cerveau contre les parois de la cavité crânienne, comme dans la commotion
cérébrale.
Les 150cc de LCR sont produits par les ventricules cérébraux qui sont situés a l’intérieur du cerveau.
 les ventricules latéraux,
 le 3e ventricule, cérébral, central,
 et se continue par l’aqueduc de Sylvius,
 qui va se dilater derrière le tronc cérébral pour donner naissance au 4e ventricule
 lequel s’ouvre vers l’arrière par le foramen de Magendie au niveau de la moelle allongée.
La circulation de LCR se fait a l’intérieur des ventricules, qui produisent le liquide par les plexus
choroïdes. Le liquide passe par le foramen interventriculaire de Monro, descend le long de
l’aqueduc de Sylvius, passe dans le 4e ventricule, et vient se répartir autour du cerveau en sortant par
le trou de Magendie. Il va circuler à la périphérie du cerveau, pour venir être résorbé par les
granulations arachnoïdiennes de Pacchioni, situés sur la voute du crane. Il doit y avoir un équilibre
entre la production et la résorption du liquide céphalo rachidien.
Il règne une Pression intracrânienne est de l’ordre de 120 mmHg. On peut mesurer cette
pression en particulier chez les traumatisés crâniens ou la PIC s’élève, et on fait une mesure.
Quand la pression augmente, il y a trop de LCR dans le cerveau, on parle d’hydrocéphalie
(dilatation des cavités, et augmentation de LCR) hyperpréssive, si la pression est . Si la
pression est normale, mais trop de LCR, on parle d’hydrocéphalie normopressive.
38
En se déplaçant autour du cerveau, le LCR donne naissance à une série de culs de sac.
 Prolongement qui entre en dessous du cerveau, c’est la citerne ambiante, situé sous le
corps calleux, derrière le tronc cérébral
 Lac de liquide céphalo rachidien, lac cérébelleux supérieur au dessus du cervelet,
 Lac cérébelleux inférieur, situé sous le cervelet.
 En regard du foramen magnum, grande citerne, qui peut être ponctionnée, mais c’est
dangereux, parce que l’aiguille arrive tout près de la moelle allongée, et s'il y a un
engagement, tout prés de l’amygdale cérébelleuse.
 Il présente un Lac Sylvien, dans la scissure de Sylvius.
En principe rien ne s’oppose au flux du liquide céphalo rachidien sauf la membrane de Liliquist,
qui segmenté la partie antérieure et postérieure du compartiment intracrânien. Autrefois (on ne le
fait plus car on a le scanner et IRM), encéphalographies gazeuses, on injectait de l’air a l’intérieur
du liquide céphalo rachidien pour distinguer des tumeurs, quand on injectait dans la grande
citerne, il butait contre la membrane de Liliquist. On ne le fait plus.
Normalement, cet espace très clos. Il présente un endroit de fragilité, qui est la lame criblée de
l’ethmoïde. Lors d’un traumatisme crânien, elle se fracture, le LCR peut s’écouler dans les cavités
nasales, et donc par la narine. Un traumatisé crânien qui présente un écoulement de liquide clair
au niveau de la narine est suspect d’une fracture qui laisse s’écouler du LCR. C’est une situation
qu’il faut absolument diagnostiquer, car si non, et si non traité, le contenu sceptique de la cavité
nasale peut monter dans le LCR, et occasionner une méningite bactérienne. Le malade doit être
placé sous AB.
L’écoulement du LCR à la périphérie du cerveau, se fait à la manière de rivières, et forme des
flumen, rivi, rivuli qui courent à la surface des circonvolutions, et des lacs.
Vue latérale de l’encéphale
Encéphale, tronc cérébral et le cervelet, on peut voir
l’enveloppe méningée autour. On remet en place la couche
périphérique de LCR.
On a en avant le lac Sylvien, dans la scissure de Sylvius, le
lac cérébelleux sup, et le lac cérébelleux inférieur, et en bas
la grande citerne. Dans la scissure de Sylvius, court le
flumen ou fleuve Sylvien, dans la scissure centrale de
Rolando court le flumen central, qui draine en avant les rivi
frontaux, et en arrière, les rivi pariétaux. En bas en arrière il
y a les rivi occipitales, et en avant, les rivi temporaux.
Sur la vue inferieure du cerveau
On peut voir le lobe frontal, lobe temporal, et le lobe occipital, et au centre, tronc cérébral.
On voit la couche de LCR qui entoure le cerveau. Il y a le Lac Sylvien drainant les rivières
temporales et les rivières frontales inferieures.
Derrière le cerveau, en regard des rivières occipitales se trouve la
citerne ambiante qui est située à l’intérieur de la masse cérébrale, et
devant le mésencéphale, citerne prémesencéphalique, qui se
continue par une citerne pré pontique, et une citerne pré bulbaire.
39
Embryologie cérébrale schématique du cerveau
Nécessaire à la compréhension de l’anatomie du cerveau.
Vue latérale, coté supérieur en haut, antérieure a
gauche.
Chez l’embryon, le tube neural antérieur donne naissance
à une série de vésicules, vésicule diencéphalique centrale
du cerveau. Ensuite, derrière cette vésicule se trouve la
vésicule mésencéphalique, suivie par vésicule
rhombencéphalique, qui prolifère en arrière les lèvres
rhombiques. Cette vésicule est partagée en
rhombencéphale antérieur et postérieur.
les lèvres rhombencéphalique sont en arrière de cette
structure, et donnent naissance au cervelet. La vésicule
mésencéphalique donne naissance an mésencéphalique. La
vésicule rhombencéphalique donnera naissance au rhombencéphale antérieur, c'est-à-dire au pont, et au
rhombencéphale postérieur, c'est-à-dire à la Moelle allongée.
En avant, le cerveau nait des petites vésicules télencéphaliques. Ce sont les 2 seuls éléments pairs. Ils se
développent à la partie antérieure de la vésicule diencéphalique.
C’est l’ébauche de l’encéphale embryonnaire.
Les vésicules télencéphaliques se développent au départ de la partie antérieure du diencéphale. Celles-ci
grandissent très rapidement et butent sur les ébauches membraneuses des os qui se mettent en place. En
grandissant, la vésicule télencéphalique bute sur l’os frontal, et vont vers le haut. Elles butent alors à la face
inferieure du pariétal, ce qui provoquent une croissance réfléchie vers l’arrière. Elles butent ensuite sur
l’écaille de l’occipital qui l’envoie la poursuite du développement vers l’avant.
Le développement de la vésicule télencéphalique se fait dans un grand mouvement circulaire, on appelle ce
phénomène le phénomène de l’enroulement télencéphalique.
Quand ce phénomène est terminé, le cerveau va prendre sa forme définitive. A ce moment, il n’est pas
encore plissé, mais il est enroulé sur lui-même, et s’est enroulé autour du tronc cérébral, qui a disparu a sa
profondeur. On voit par transparence, le noyau diencéphalique qui reste situé au centre du cerveau, et qui a
constitué le point pivot de l’enroulement.
En dessous, on trouve le mésencéphale, le pont, et la moelle allongée, et Les lèvres rhombiques ont donné
naissance au cervelet. Ici on voit que le cerveau est enroulé autour de lui même, et le stigmate de cet
enroulement est la scissure de Sylvius.
Entre les 2 vésicules télencéphaliques, il y avait un espace
sagittal, qui donne naissance à la fissure longitudinale du
cerveau, qui continue à séparer les hémisphères gauches et
droits. On peut y glisser une pince profondément. En venant
s’enrouler sur lui même, le cerveau a recouvert, le tronc
cérébral, et fait apparaitre une 2e fissure dans le
prolongement de la fissure longitudinale du cerveau, et vient
entourer le diencéphale, et mésencéphale latéralement, c’est
la fissure transversale du cerveau, ou fente de bichât. Elle a
un Prolongement supérieur qui passe au dessus du
diencéphale, et elle a 2 bras gauche et droit qui entoure le
diencéphale et le mésencéphale.
40
CF oblique passant par les 2 hémisphères, dans sa partie antérieure.
Quand l’embryogénèse est terminée, le cerveau est constitué dans sa partie antérieure, de 2
hémisphères.
Chaque hémisphère possède 3 faces et 3 bords. Les 2 hémisphères restent séparés par la
fissure longitudinale du cerveau, et possèdent une face médiale, une face latérale, ou face
convexe du cerveau, et une face inferieure, avec un bord supéro-médial, un bord
inférolatéral, et un bord inféro médial.
2e CF oblique, dans la partie moyenne du cerveau : organisation du cerveau.
Il y a 2 hémisphères, un gauche et un droit, séparés au milieu
par la fissure longitudinale du cerveau. Il y a une scissure
latérale, stigmate de l’enroulement télencéphalique, c’est la
scissure de Sylvius, avec un lobe frontal en haut, et temporal en
bas. Les 2 hémisphères se réunissent, et se continuent par le
Tronc cérébral situé dans la partie centrale, en bas.
Au dessus du tronc cérébral, il y à la partie
interhémisphérique, ou limen cérébri. Il n’a pas bougé lors
de la croissance cérébrale. Il comprend de part et d’autre un
noyau central qui n’a pas bougé, noyau diencéphalique, situé
au centre du cerveau, existant en 2 exemplaires. Cette partie
interhémisphérique contient une cavité ventriculaire unique, le
3e ventricule cérébral. Tout ce qui est situé au centre ne subit
pas l’enroulement télencéphalique, et reste coincé en un seul et
unique exemplaire.
Tout ce qui est latéral présente l’enroulement télencéphalique, avec les séquelles de l’enroulement. On a ici
des structures dédoublées, comme le ventricule latéral existe en 2 exemplaires dans chacun des 2 hémisphères.
Il apparaitra toujours coupé 2 fois du à ce phénomène.
Latéralement les noyaux gris situés dans l’hémisphère vont eux aussi être coupés 2 fois, on verra que c’est le cas
du noyau caudé, car elles ont aussi subi l’enroulement télencéphalique.
Autour du cerveau sont apparues des condensations squelettiques qui sont devenus des fragments osseux. On a
les os pariétaux, partie squameuse de l’os temporal, en dessous la selle turcique avec les processus ptérygoïdes,
la grande aile du sphénoïde. Ces éléments restent séparés par des parties fibreuses qui restent ouvertes et
permettent la croissance du crâne, elles prennent le nom de fontanelle.
Vue de profil du crâne d’un fœtus
Le crâne fœtal s’est développé atour du cerveau. Il présente en avant
l’os frontal, puis l’ébauche de la grande aile du sphénoïde, puis
l’ébauche de l’os temporal Squamosal, l’occipital en arrière, et l’os
pariétal. Toutes les pièces osseuses croissent par leur centre.
La partie la plus saillante prend le nom de vertex. En avant se trouve
la grande fontanelle ou le bregma, Quadrangulaire. Fontanelles sont
importantes en pathologie obstétricale, car elles permettent de
reconnaitre la position du pole fœtal.
En arrière se trouve la petite fontanelle ou lambda, car quand on la
touche, elle à la forme d’un λ, au dessus du ptérygoïde se trouve un
endroit appelé en clinique le ptérion, et à la jonction entre le pariétal, l’occipital, et le Squamosal, un endroit en
forme d’étoile, l’astérion.
La glabelle est située en avant, le Gonion et le gnathion sont situés sur l’angle de la mandibule, et au niveau de
la symphyse mandibulaire. Ce sont les repères osseux qui sont situés à la surface du cerveau fœtal.
41
Cours 4: Anatomie externe du cerveau
Le cerveau est situé dans la loge cérébrale, dans l’étage supratentoriel de la cavité crânienne,
divisée en 2 par la faux du cerveau, en 2 hémisphères, et une partie centrale,
interhémisphériques, le limen cérébri.
Le cerveau fait
 17 cm de longueur,
 14 cm de largeur,
 et 13 cm de hauteur.
 Il pèse 1 Kg à ,2 Kg, Il est un peu plus volumineux chez l'Homme que chez la
femme, sans que ceci soit indicatif de l’intelligence.
 Sa surface est grise
 Le cerveau possède également 2 pôles, antérieur et postérieur.
On trouve une série de 6 scissures, ou sillons primaires, qui délimitent à la surface, les lobes.
Il s’y ajoutent de nombreux sillons qui plissent les lobes et font apparaitre les circonvolutions.
La plicature de la surface corticale et les fonctions qui sont associées aux différentes régions
cardinales du cerveau que l’on va analyser en détail, avec déduction des conséquences
anatomo-fonctionnelles et cliniques.
La surface est toujours plissée, sauf en cas de maladies, lissencéphalie, caractérisée par un
cortex lisse, et entrainant des troubles cognitifs majeurs. Ou a l’opposé, des maladies
caractérisé par un cortex trop plissé, c’est la micropolygirie (trop plissé), de nombreuses
petites circonvolutions.
Vue latérale, hémisphère gauche, coté supérieur en haut, et
antérieur a gauche.
Le cerveau a :
 une extrémité antérieure quadrangulaire, volumineuse,
 un bord supérieur régulièrement convexe, Sa moitié est située en regard du vertex
crânien.
 et un bord inferieur est marqué par une succession de 3 segments :
o le 1/3 antérieur est pratiquement horizontal, et repose dans la fosse crânienne
antérieure,
o un 2e segment qui est un segment ascendant, dans la fosse cérébrale moyenne,
o et dernier tiers qui est descendant, et se met sur la tente du cervelet, dans la
fosse cérébrale postérieure.
Il existe sur le Bord inferieur, il y à une profonde encoche, (zone noire sur le dessin), c’est la
fosse latérale du cerveau, ou vallée de Sylvius.
La Scissure de Sylvius ou Scissure latérale du cerveau court latéralement à la face latérale
de l’hémisphère cérébrale, se recourbe dans sa partie supérieure en crochet, et généralement,
se bifurque. Elle commence à l’extrémité antérieure de la vallée se Sylvius. Cette scissure
résulte de l’enroulement télencéphalique.
42
Quand le cerveau se plicature chez l’embryon, il apparait un second sillon, un peu derrière le
milieu du bord supérieur, et fait apparaitre une profonde encoche, qu’on appelle le crochet.
Cette scissure se dirige ensuite vers le bas, et vers l’avant, a un trajet en forme de S étiré. Elle
présente 2 inflexions, qu’on appelle le genou supérieur, et le genou inferieur. C’est le sillon
central, ou le sillon de Rolando. La région du cerveau autour de ce sillon est donc appelée la
région Rolandique.
La dernière scissure qui apparait sur la surface du cerveau encoche le pole postérieur, à
l’union du 1/3 moyen et postérieur, c’est le sillon occipital transverse. Elle Isole le pole
postérieur du cerveau, ou pole occipital, pole plus effilé que le pole antérieur.
Chez l’embryon, on trouve ces 3 scissures principales. Les grands lobes sont alors délimités,
les lobes frontal, pariétal, occipital, et temporal. Les sillons secondaires vont ensuite
soulever la surface de chacun des lobes.
Le pole frontal
Parallèlement au sillon central, on a un sillon précentral, situé devant le sillon central, et
se détachement vers l’avant parallèlement au Bord supérieur et au bord inferieur, 2 sillons :
 sillon frontal supérieur, et
 le sillon frontal inferieur.
4 circonvolutions frontales sont alors délimitées. Circonvolution frontale supérieure (F1),
frontale moyenne (F2), frontale antérieure (F3), et frontale ascendante (F4), ou
circonvolution précentrale.
43
Il y a ensuite des plicatures supplémentaires qui subdivisent les différentes circonvolutions.
Il reste à représenter 2 sillons de refent, qui partent de l’extrémité antérieure de la vallée
de Sylvius, et qui viennent isoler une série de 3 surfaces corticales, appelées la tête, en
avant, le cap, dans la partie moyenne, et le pied de la 3e circonvolution frontale.
Cette région est sur le plan fonctionnel très important. C’est ici que se trouve la région de
Broca, le centre du langage.
Le cerveau frontal est le cerveau motivationnel.
Le lobe pariétal
Il présente 1 sillon secondaire qui descend derrière le sillon central, le sillon post-central.
Il y a un autre sillon qui se trouve dans le prolongement du sillon frontal supérieur, et qui
descend parallèlement au Bord supérieur, c’est le sillon intrapariétal, dans le lobe
pariétal. C’est à la proximité de ce sillon, que se trouve le centre du calcul.
De ce sillon se dégage un petit sillon qui vient descendre en forme de lettre J, derrière la
scissure latérale de Sylvius, c’est le sillon de Jensen.
Il y a de plus des élévations supplémentaires inconstantes.
A la surface du lobe pariétal, on peut délimiter les circonvolutions pariétales P1, la
circonvolution pariétale supérieure, au dessus du sillon intrapariétal, P2, divisée
verticalement par le sillon de Sylvius, et P3, la circonvolution post centrale, ou pariétale
ascendante, derrière le sillon centrale de Rolando. Cette partie correspond à la fonction
sensible, c’est le cerveau sensible et associatif.
Le lobe temporal
Il présente 2 sillons visibles, un sillon temporal supérieur, et un sillon temporal moyen,
ainsi qu'un sillon temporal inferieur seulement visible sur la face inferieur du cerveau.
On a aussi un sillon supplémentaire, le sillon lunaire situé a l’extrémité antérieure du lobe
temporal, et toutes une série de plicatures en plus.
Il y a donc une série de 3 circonvolutions temporales sur la face latérale de l’hémisphère
cérébral: Première circonvolution temporale T1, puis T2, et T3.
Le pole occipital du cerveau
Dans le prolongement du sillon intrapariétal, on trouve un Sillon occipital supérieur, dans
le prolongement du temporal moyen, on trouve un sillon occipital inferieur, et très
souvent, un petit sillon supplémentaire, le sillon lunaire, en croissant de lune.
On voit aussi la surface cironvoluée du cerveau, avec la première circonvolution
occipitale, O1, occipitale supérieure, O2, moyenne, et O3, inferieure.
44
Vue latérale scissure Sylvius ouverte
Quand on regarde la face externe du cerveau, on peut enfoncer
le doigt dans les sillons primaires ou scissures, profondément,
sur une distance de 1 à 2 cm. On peut le faire au niveau de la
vallée latérale de Sylvius, écarter les lèvres, pour faire
apparaitre un lobe complémentaire, le lobe de l’insula.
le lobe de l’insula à la face interne de la vallée de Sylvius a la
forme triangulaire, avec un bord supérieur, un bord antérieur
et un bord postérieur.
Le profond sillon encaissé qui entoure cette ile cérébrale est le
sillon circonférentiel de Reil, car il entour l’insula en
circonférence. L’insula subit la même plicature que la surface
corticale, et elle est divisée en 2 parties par le sillon central de
l’insula, profond, en un lobe insulaire antérieur et
postérieur.
Des petits sillons secondaires viennent faire apparaitre une
série de 3 circonvolutions verticales en avant séparé par 2 gyri
courts verticaux, et 2 circonvolutions horizontales en arrière,
séparé par un gyrus long horizontal derrière le sillon central
de l’insula. On a donc 5 circonvolutions insulaires.
L’extrémité antérieure de l’insula prend le nom de Limen insulaire. Elle se met en regard de l’extrémité
postérieur de la vallée de Sylvius. A la profondeur de celle-ci, il y à une surface avec beaucoup petits orifices,
espace perforé antérieur du cerveau. C’est dans cet espace que passe l’artère cérébrale moyenne, ou l’artère
Sylvienne. Elle vient donner l’ensemble de ses branches pour la face latérale de l’hémisphère cérébral à la
surface de l’insula de Reil. Pour aborder chirurgicalement cette artère Sylvienne, le neurochirurgien doit ouvrir
avec l’écarteur, la scissure de Sylvius.
A la surface du cerveau, tout ce qui est devant le sillon central de Rolando est le lobe frontal, soulevé par ses
circonvolutions, avec a l’extrémité antérieure, les 2 replis qui isolent la tête, le cap, et le pied de la 3e
circonvolution frontale. Ce cerveau est essentiellement à vocation motrice.
Derrière le sillon central, et devant le sillon occipital transverse, on retrouve la plicature du lobe pariétal, en
regard de l’os pariétal. Ce cerveau à une vocation essentiellement sensitive.
Ce lobe descend pour rejoindre le lobe temporal situé sous la scissure de Rolando, en avant du sillon occipital
transverse. De manière caractéristique, sur la partie supérieure de la scissure de Sylvius apparaissent des Sillons
transversaux de la scissure de Sylvius, ou gyri transverses. Ils donnent naissance à une surface plane sur le
lobe temporal. C’est ici que se terminent les voies auditives, planum temporal, ou le planum de Heschel. Ici,
c’est le cerveau de la compréhension et de la relation. C’est ici qu’il y a un peu plus de surface corticale chez les
sujets gauchers que chez les sujets droitiers.
En arrière, on a le pole postérieur du cerveau, sillon du nerf, et les 2 sillons occipitaux. Il a essentiellement une
vocation visuelle.
Le sillon occipital transverse sépare incomplètement le lobe temporal, pariétal, et occipital. Les lobes
communiquent entre eux par des circonvolutions communicantes,
 Le premier pli de passage vient faire communiquer le lobe frontal et le lobe pariétal, De part
et d’autre de l’extrémité antérieure du sillon central de Rolando. Pli de passage fronto
pariétal, est aussi appelé l’Opercule Rolandique.
 Le 2e pli de passage fait communiquer le lobe temporal et le lobe pariétal, au dessus de la
scissure de Sylvius, devant le sillon de Jensen, c’est le gyrus supra marginalis, ou GSM.
Ici se situe l’aire du langage (pratique, c’est ici qu’on met le GSM)
 Le dernier Pli de passage fait communiquer les 3 lobes entre eux (temporal, pariétal et
occipital) entre la première et la 2e circonvolution latérale, derrière le sillon de Jensen, gyrus
supra angularis, ou GSA.
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Cerveau en vue sup
On voit la ligne médiane au centre, les 2 hémisphères
cérébraux sont accolés au centre. Le pole antérieur du
cerveau est quadrangulaire, 2 pôles sont séparés par la
fissure longitudinale du cerveau, qui existe à la fois en
avant et en arrière. Elle est 2 × plus longue en arrière
qu'en avant. En avant, elle a 3 cm de profondeur, et en
arrière, elle a 6 cm. Quand on à une coupe longitudinale
du cerveau, on peut donc orienter la coupe, car le coté
court donne toujours le coté antérieur.
La fissure longitudinale est interrompue par un bras de
substance blanche, le corps calleux, dont les fibres
transversales entrent dans chacun des 2 hémisphères.
Sur la moitié gauche du dessin, on fait réapparaitre les
fissures et les sillons du cerveau. Sur le 1/3 antérieur, on
a l’encoche de la fosse latérale du cerveau, qui est le
point de départ de la scissure de Sylvius. Sur le tiers
postérieur encoche du sillon occipital transverse, qui
isole le lobe occipital du cerveau.
On remet ensuite toutes les scissures : le Sillon central de Rolando, le sillon précentral, les circonvolutions
frontales, le sillon post central, le sillon intrapariétal, le sillon de Jensen, les sillons temporaux, et les sillons
occipitaux, et les 2 petits traits de refent qui isolent la tête le pied et le cap de la 3 circonvolution
Sur la moitié droite, les connections de substance blanche, et le Ventricule latéral. A l’intérieur du cerveau
se trouve un prolongement des cavités centrales du névraxe, c'est le ventricule latéral, télencéphalique. Il à la
forme d’un fer a cheval avec un prolongement postérieur qui vient affleurer la surface du lobe occipital.
On représente le cerveau comme si on voyait la surface corticale par transparence, avec en regard du 1/3
antérieur et moyen, à la profondeur de la surface corticale, la scissure de Sylvius, et en dessous d’elle, le lobe de
l’insula.
Le corps calleux est un bras de substance blanche qui relie les 2 hémisphères, et qui s’enfonce dans la
substance blanche cérébrale.
 On trouve un Eventail antérieur ou les fibres viennent passer au dessus du ventricule latéral, c’est le
forceps mineur du corps calleux, car les 2 bras antérieurs forment une pince. Les fibres du corps
calleux entrent dans la substance cérébrale, et constitue le toit vu ventricule latéral.
 La partie postérieure du corps calleux enfonce ses fibres au dessus de l’extrémité postérieur du
ventricule latéral, et ceci se partage en 2 contingents qui forment le forceps majeur du corps
calleux.
 Premier contingent, qui se met au coté médial du ventricule latéral, la corne,
 et un compartiment latéral qui passe au dessus du ventricule latéral, qui s’étale à sa
surface et le fait disparaitre a sa profondeur, c’est le tapetum.
Dans la substance blanche cérébrale, on va voir les fibres en relation avec les lobes.
 Fibres motrices viennent du lobe frontal, descendent en se tordant sur elles mêmes, pour donner
naissance au faisceau pyramidal, les fibres entrent dans la substance blanche au coté latéral du
ventricule latéral. Ce faisceau pyramidal est en rapport avec la partie motrice du cerveau.
 Fibres venant du diencéphale et du thalamus se terminent sur le lobe pariétal, ce sont des fibres
sensitives. On a ici la radiation thalamique supérieure, ou radiation somestésique, ou sensitive.
 Fibres qui vont Rejoindre le lobe temporal, sont des fibres a vocation auditive, ce sont celles de la
radiation auditive. Elles se terminent dans le planum temporal de Heschel avec ses gyri
transverses.
 En arrière, venant contourner le tapetum, et la corne postérieure du ventricule latéral se trouvent
des fibres qui se terminent sur le lobe occipital formant la radiation visuelle.
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Vue inferieure, coté antérieur orienté vers le haut.
On voit le Pole antérieur du cerveau quadrangulaire, et lobes temporaux, et partie
postérieure, lobe occipital, plus effilé. On voit ici les 3 tiers antérieur, moyen et
postérieur, correspondant aux 3 fosses de la base du crâne, avec en arrière, le sillon
occipital transverse, et en avant, le départ de la fosse latérale de Sylvius, encochée.
La fissure longitudinale du cerveau est 2 × plus profonde en arrière qu’en avant.
C’est ici que descend la faux du cerveau.
On voit les 2 pôles antérieurs des lobes temporaux qui se replient en avant, et qui
contiennent à leur extrémité antérieure, une petite saillie, repliée sur elle même à la
manière d’un crochet, qu’on appelle le crochet ou uncus temporal. Il possède le
cerveau olfactif et le cerveau émotionnel.
La circonvolution frontale 1 est à la face inferieure du cerveau. On à la prolongation
du sillon frontal inferieur, la bifurcation qui isole la tête, le pied, et le cap, séparé par
la trifurcation antérieure de la scissure de Sylvius. La première circonvolution frontale
est étroite, et elle porte souvent le nom de GR, gyrus rectus, ou gyrus droit.
La 2e circonvolution frontale est généralement soulevée par un sillon supplémentaire
qui à la forme d’un K Y X ou H, c’est le sillon de Hervé. Cette partie du cerveau
repose sur la cavité orbitaire du crâne, on a appelle donc cette partie le Lobe
orbitaire du cerveau.
A l’extrémité antérieure du lobe temporal se trouve son petit sillon lunaire. On a le
Sillon temporal inferieur, qui se continue avec le sillon occipital correspondant. Le
sillon suivant se termine à l’extrémité antérieure de l’uncus, c’est le sillon collatéral.
Le sillon le plus médial prend le nom de sillon de l’hippocampe.
On a donc délimité 5 circonvolutions temporales : T1, et T2 sur la face latérale, T3
sur la face latérale déborde ici, T4, et T5, dont l’extrémité antérieure se termine par le
relief du crochet.
Cette région du lobe temporal est une région qui vient se mouler dans la grande aile
du sphénoïde en avant, et sur la tente du cervelet en arrière, est globalement une
région déprimée, qui est plus concave que les autres circonvolutions décrites.
Pole postérieure du cerveau est marqué par une circonvolution complémentaire, qui
forme un coin, c’est le cunéus. Dans le prolongement du sillon occipital transverse, on
a un sillon pariéto occipital, et la scissure calcarine.
Il y a donc 6 circonvolutions occipitales, dont la 6e se confond avec le cunéus, coin de cortex
cérébral, entre le sillon PO et le sillon C. C’est ici que vient se terminer la radiation visuelle.
47
Maintenant, nous représentons les formations interhémisphériques.
Ces éléments constituent ensemble la région du limen cérébri, c'est-à-dire la partie commune
aux deux hémisphères. On les décrit de l’avant vers l’arrière.
1. Extrémité antérieure du corps calleux, ou le bec du corps calleux, qui se replie
et qui apparait sur la face inferieure.
2. Il se prolonge par une mince lame de substance blanche fine, qui est l’endroit
ou se trouvait le neuropore antérieur, l’endroit ou le tube neural s’est fermé,
c’est la lame terminale.
3. Il y a ensuite un bras de substance blanche tendu entre les 2 hémisphères
cérébraux, et est en continuité avec le 1er nerf crânien ou nerf olfactif. Ce
nerf repose son extrémité antérieure dilatée en forme de pointe d’allumette, en
regard du sillon frontal supérieur et se prolonge sur la face inferieur du cerveau.
Il se partage ensuite en 2 racines, une latérale qui se dirige vers l’uncus, et une
médiale qui va croiser la ligne médiane, et rejoindre l’autre nerf olfactif. Ainsi
se constitue la commissure blanche antérieure, ou chiasma olfactif.
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4. Derrière le chiasma olfactif se trouve le chiasma du nerf optique, (coupé au
dessus de l’espace perforé antérieur). En arrière, le 2e nerf crânien contourne le
mésencéphale, rase l’uncus en passant dans la fissure transversale du cerveau,
localisé sur le diaphragme de la selle turcique. Il est donc affecté par la tumeur
hypophysaire qui va comprimer le chiasma optique, et effectuer une réduction
du champ visuel.
5. La lame terminale, derrière le chiasma optique se dilate en entonnoir, et
supporte l’hypophyse, c’est le tuber cinéreum. C’est en dessous du tuber
cinéreum, que se trouve appendue la tige pituitaire derrière le chiasma optique
avec l'hypophyse.
6. Derrière, on voit 2 tubercules tassés l’un contre l’autre sur la ligne médiane,
séparés par un petit sillon. Ce sont les corps mamillaires.
7. Entre les corps mamillaires et le tronc cérébral entre les pédoncules cérébraux
on a l’espace perforé postérieur, ou EPP. Quand on coupe le tronc cérébral,
on a immédiatement a l’intérieur une trainée noire, la substance noire, et devant
un noyau arrondi, le noyau rouge et en arrière, l’aqueduc de Sylvius qui
appartient aux cavités ventriculaires.
8. Ensuite, il y a le tronc cérébral qui a du être coupé pour sortir le cerveau de la
cavité crânienne, et la partie restante est le mésencéphale. On peut voir les 2
bras qui font communiquer le cerveau avec le cervelet, ce sont les pédoncules
cérébraux.
9. On à la glande pinéale, ou épiphyse, qui vient se mettre à la face postérieure du
tronc cérébral.
10. C’est l’extrémité postérieure du corps calleux, le bourrelet du corps calleux
qui relie transversalement les 2 hémisphères cérébraux.
Sous le chiasma olfactif, entre cette bifurcation de ces éléments vient se mettre en place une
région perforée de multiples petits orifices, c’est l’espace perforé antérieur. Il se continue vers
la vallée de Sylvius.
On peut voir une Fissure longitudinale et transversale arquée vers l’avant (flèche verte) dans
laquelle passe le chiasma optique, qui contourne le tronc cérébral, passe entre les pédoncules
cérébraux, et l’uncus temporal, c’est la fissure transversale du cerveau.
L’Artère cérébrale moyenne, ou Sylvienne passe dans la scissure de Sylvius.
L’Artère cérébrale antérieure passe dans la fissure longitudinale du cerveau.
Dans la fissure transversale, contournant le mésencéphale, et venant ensuite se diviser en 2
branches, l’artère cérébrale postérieure.
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La face médiale de l’hémisphère D
Le corps calleux est arc bouté au dessus du limen cérébri, avec son extrémité antérieure
amincie, le bec (1), et l’extrémité postérieure renflée, le bourrelet (10). Le bec se prolonge
par la lame terminale (2), qui saute sur le chiasma optique (4) qui se continue par les nerfs
optiques, et derrière, se prolonge par l’entonnoir du tuber cinéreum (5), derrière lequel
viennent se mettre les corps mamillaires (6), puis l’espace perforé postérieur (7) devant le
mésencéphale (8), et au dessus, l’épiphyse (9), ou glande pinéale.
Toutes ces formations interhémisphériques constituent le plancher du limen cérébri.
La commissure blanche antérieure (3) se met sur la lame terminale, et (en bleu ciel sur le
dessin), sous l’épiphyse, on à la commissure blanche postérieure. Elle n’est pas visible sur
la vue inferieure, car elle est au dessus du mésencéphale.
A l’intérieur de ces éléments se trouve un ventricule cérébral, et le fornix cérébri. Recouvert
par l’épithélium choroïdien, cette cavité est baignée de liquide céphalo rachidien, et
communique avec les ventricules latéraux par l’intermédiaire du foramen inter ventriculaire
de Monro, c’est le 3e ventricule cérébral.
On peut prolonger la commissure blanche antérieure avec le nerf 1 avec ses 2 racines dont
l’une se continue dans la commissure blanche antérieure, et l’autre se termine sur l’uncus, et
entre les 2 racines, on retrouve l’espace perforé antérieur, espace pair.
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On retrouve les traces de cet enroulement marqué dans le dessin des circonvolutions
cérébrales.
En haut, on retrouve le profond crochet de Rolando. Derrière, il y a l’encoche du sillon
postcentral, et devant, l’encoche du sillon précentral, et le relief cironvolué du lobe frontal.
Le sillon post central à sa face médiale va se continuer par un sillon supplémentaire, se replie
en avant au dessus du chiasma optique. C’est le sillon cingulaire, ou sillon du cingulum. A
la face médiale de l’hémisphère, il y a donc une circonvolution supplémentaire, qui est la
circonvolution cingulaire.
Ce sillon du cingulum se poursuit en arrière par le sillon sub pariétal, car il se dispose en
dessous du lobe pariétal, et on a alors une circonvolution supplémentaire du lobe pariétale, la
4e circonvolution pariétale, ou P4.
En arrière on retrouve l’encoche du sillon occipital transverse. Dans son prolongement,
descendant pratiquement verticalement, le sillon pariéto-occipital vient rejoindre un sillon
qui part du pole postérieur du cerveau, et qui se dirige verticalement vers l’avant se divisant,
c’est le sillon Clacarin, ou scissure calcarine.
On a ainsi sur le pole postérieur du cerveau, la 6e circonvolution occipitale, qu’on appelle le
coin ou cunéus, car il est enfoncé à la face médiale, sur le pole postérieur du cerveau.
Devant cette circonvolution occipitale, la 4e circonvolution pariétale est appelée le
précunéus, ou, comme elle à une forme de rectangle, le lobule quadrangulaire.
Encoches des sillons sont visibles, et délimitent les circonvolutions, O5, O4, O3.
La même chose sur le lobe temporal, après avoir dessiné le prolongement replié sur lui même
en forme de crochet. Le sillon collatéral se termine devant le crochet, et le sillon de
l’hippocampe se termine derrière le crochet, sillon supérieur. Le sillon temporal inferieur
est situé en dessous des précédents. Ces sillons délimitent les circonvolutions, T3, T4, T5.
Les circonvolutions sont situées en continuité les unes avec les autre. Elles sont réunies par
des plis de passage.
 On appelle la 5e circonvolution temporale T5 qui se continue par la 5e
circonvolution occipitale O5 le Lobule lingual,
 Le Lobule fusiforme est formé par la réunion de T4 et O4.
 Lobule paracentral, ou pli courbe est situé de part et d’autre de l’encoche du
crochet de Rolando, fait communiquer F4 avec P3.
 Le pli de passage antérieur est appelé Pli fronto-limbique, fait communiquer
le lobe frontal avec la circonvolution du cingulum, ou circonvolution
limbique ou 5e circonvolution temporale, située au dessus du limbe cérébral.
 Le pli de passage postérieur fait communiquer la circonvolution du
cingulum ou 5e circonvolution temporale avec la 5e circonvolution
occipitale, c'est le pli de passage temporo-limbique. Il se bifurque en arrière
de part et d’autre de l’extrémité antérieure de la scissure calcarine.
51
Il y a enfin l’endroit de la scissure de la fissure transverse du cerveau, qui entoure le
mésencéphale, en forme de lettre U, ouverte en avant, et elle est donc en rapport en avant avec
les 2 lobes temporaux, et se prolonge en haut au dessus du 3e ventricule, et en dessous du
corps calleux du cerveau.
Les artères:
 En Rouge foncé, passant dans la scissure de Sylvius, le trajet de l’artère cérébrale
moyenne ou Sylvienne qui va s’enfoncer à la profondeur de la scissure de Sylvius,
et se diviser à la surface du lobe de l’insula.
 Autour du corps calleux, dans la fissure longitudinale du cerveau, le point de
passage de l’artère cérébrale antérieure,
 et dans la fissure transversale du cerveau, ventant contourner le mésencéphale,
on a le trajet de l’artère cérébrale postérieure.
CF schématique a travers
l’hémisphère cérébral,
supérieur en haut
Il faut maintenant comprendre les
Fonctions spécifiques associés à la
cartographie cérébrale complexe.
Lobe temporal, limen cérébri,
Circonvolution du cingulum,
circonvolution frontale, scissure de
Sylvius, et à sa profondeur, l’insula de
Reil, la zone aplatie du planum
temporal.
Le cortex cérébral étalé à la surface du cerveau est un noyau gris qui vient épouser les
différentes circonvolutions (pour étendre la surface corticale).
Il y a 3 types de cortex cérébral.
 Cortex jonctionnel en regard de la circonvolution du cingulum, et en bas en regard
de la circonvolution temporale 5, c’est l’Allocortex. C’est un cortex qui Possède
3 types de cellules. Il est en rapport avec le comportement olfactif. C’est un ancien
cortex.
 Archécortex est le cortex le plus ancien, enroulé autour du limen cérébri. Il ne
comprend qu'une seule couche cellulaire.
 Tout le reste est recouvert par un Nouveau cortex, néocortex ou isocortex.
Comme il est plus évolué, il contient 6 couches cellulaires (grains, cellules
pyramidales internes, externes, couche moléculaire, couche polymorphe…)
52
En étudiant la répartition de ces couches, on voit que dans certaines zones, il y a plus de
cellules pyramidales, motrices , dans d’autres, plus de grains qui sont des cellules réceptives.
Les zones spécialisées du cortex cérébral en vue latérale.
 Devant le sillon frontal, on à la Circonvolution frontale ascendante, c’est l’aire
motrice qui contrôle la motricité volontaire. C’est la zone 4. C’est celle d’où part le
faisceau pyramidal.
 Devant cette circonvolution vient déborder, le cortex prémoteur, ou cortex
supplémentaire, aire prémotrice, c’est l’aire de la motricité involontaire.
 Zone spécialisée de ce cortex, aire de Bucci, qui contrôle les mouvements des
yeux involontaires (dans les 2 hémisphères)
 Dans l’hémisphère gauche, dans le pied de la 3e circonvolution frontale, on trouve
l’aire de Broca, c’est l’aire de l’émission du langage.
 En avant, cortex préfrontal, intervient dans la motivation, la volonté, l’effort.
L’aire motrice et
prémotrice
débordent à la face
médiale de
l’hémisphère sur
l’aire médiale, ainsi
que le cortex
préfrontal.
L’ensemble du
corps est représenté
sous la forme de
l’Homuncule de
Penfield, représenté
avec le membre
inferieur sur la face
médiale du cerveau, et
sur le bord supérieur on
à le tronc, puis le
membre supérieur, puis
une représentation
corticale considérable
pour la main, puis la
face qui à eux 2 sont les
mieux représenté car ce
sont les lieux de la
communication verbale
et non verbale. Le lieu
de l’émission du
langage est donc près
du lieu de la face.
53
 On retrouve la zone du Cortex sensible, ou somestésique, aires 1, 2 et 3. Tout le
corps sensible y est représenté. 3 tête, 2 main, 1 membre supérieur, et à la face
médiale, on retrouve le membre inférieur.
Le sujet qui développe une Tumeur ou méningiome de la faux du cerveau, qui passe donc
entre les 2 hémisphères. Si ce méningiome est situé en regard du lobule paracentral, la tumeur
va comprimer le cortex cérébral, et le malade va être paralysé, et présenter une insensibilité
des 2 membres inférieurs.
Si le sujet présente une tumeur, ou fait un AVC dans la région antérieure, il présente une
paralysie du visage, et un trouble du langage si la lésion est localisée dans l’hémisphère
gauche, c’est la moitié droite du corps qui sera alors paralysé, ensemble avec la perte de
langage. S'il y à une paralysie de la moitié gauche du corps, il n’y aura pas de perte de
langage.
AVC du vieillard, se retrouve avec une paralysie faciale, et au fur et à mesure que l’accident
se prolonge, présentera une Paralysie du membre supérieur, et si ça a lieu a gauche, perte du
langage.
 En arrière, on a un cortex associatif, pariétal. L’association, ce sont des fonctions
qui font intervenir de nombreux neurones connectés entre eux, et c’est ici au
niveau di sillon intrapariétal, que se trouve le Centre du calcul. Une lésion dans le
lobe pariétal représente une impossibilité de faire des calculs simples.
 Le lobe temporal localise la fonction auditive, dans les Aires 41 42 43, cortex
auditif, a l’extrémité de la radiation auditive. Une lésion au niveau du cortex
temporal latéral entraine une perte de l’audition.
 Cortex occipital reçoit les projections visuelles sur les aires 17, 18, 19, de part et
d’autre de la scissure calcarine. Une tumeur ou hémorragie sur la partie postérieure
du cerveau en trainant une souffrance corticale occipitale, en particulier au niveau
du cunéus et autour de la scissure calcarine engendre des troubles de nature
visuelle
 Anneau cortical qui entoure le limen cérébri, et descend sur la 5e circonvolution
temporale est l’anneau du cortex limbique, ou système limbique, situé autour du
limbe, c’est l’Allocortex, en rapport avec le cerveau émotionnel.
 Sur le crochet et la partie antérieure du lobe temporal se trouve le Cortex
pyriforme, qui est le cortex olfactif.
Une lésion de l’extrémité antérieure du lobe temporal en regard de l’uncus, va se traduire par
une anosmie, perte corticale de la perception des odeurs, et une atteinte du comportement
émotionnel.
54
Cours 5: Etude du limen cérébri
Dans la région cérébrale centrale, les éléments à décrire sont :
 Les formations interhémisphériques, qui sont le corps calleux,
CC, le fornix, ou trigone, et entre les 2, le septum pellucidum.
Ensuite, il y a les commissures, CBA ou commissure blanche
antérieure, et CBP, commissure blanche postérieure, et la CIH,
commissure inter habénulaire.
 Dans la substance grise, les noyaux gris dans la partie centrale du
cerveau sont représentés par le thalamus, schématisé par la lettre θ,
et les CGL et CLM (corps géniculés latéral et médial) qui sont
appendus au thalamus sur le plan fonctionnel, bien qu’ils
appartiennent topographiquement au tronc cérébral.
 Dans la
, on va décrire les afférences et
efférences thalamiques, qui constituent un ensemble de fibres
rayonnantes qui partent du thalamus, et se terminent sur la surface
corticale, formant la corona radiata, couronne rayonnante de
Reil.
 Au centre du cerveau, une cavité bordée par l’épithélium
épendymaire, le 3e ventricule cérébral.
Vue latérale de la surface corticale
On voit le lobe orbitaire, le lobe temporal, pole occipital, vallée de Sylvius, crochet de la
scissure de Rolando.
Le thalamus est le noyau
diencéphalique mis en place
dans les leçons d’embryologie.
Le noyau thalamique fait 4 × 4
× 2 cm. Il a la forme et la taille
d’un œuf de pigeon perdu au
centre du cerveau. C’est le
pivot de rotation lors du
développement cérébral, il n’a
pas bougé, la croissance
cérébrale s’est fait autour de ce
noyau. Il est orienté comme le
cerveau de l’embryon. Il
regarde donc par son extrémité
antérieure vers le haut.
Les formations
interhémisphériques se
mettent autour du thalamus.
55
Au dessus, on retrouve le corps du corps calleux, dont l’extrémité antérieure se replie sur
elle même, et forme le genou du corps calleux, qui se prolonge par le bec. Derrière,
l’extrémité postérieure plus volumineuse, est le bourrelet ou splénium du corps calleux. Il
est peu éloigné de l’extrémité antérieure (3cm) et plus éloigné de l’arrière du cerveau
(6cm). Il interrompt la fissure longitudinale du cerveau. Il est donc constitué du bec, du
genou, du corps, et du bourrelet.
Les fibres du corps calleux entrent dans la substance blanche cérébrale, forment en avant
un forceps mineur, qu’elle recouvre le ventricule latéral, et un Forceps majeur en
arrière, qui est divisé en une corne et un tapetum.
Le corps calleux assure l’association des zones corticales homologues qui appartiennent au
néocortex. C’est donc le faisceau d’association interhémisphérique des fibres du néocortex.
Le 2e faisceau d’association, est le Fornix ou trigone, qui s’enroule sous le corps
calleux. Il est tendu entre le corps mamillaire situé sous le thalamus, et un 2e noyau situé
sous l’uncus temporal, appelé le noyau amygdalien, ou amygdale cérébrale. Le fornix
s’accole à la face inferieure du corps calleux, présente un pilier antérieur (colonne du
fornix) qui prend appui sur le corps mamillaire (partie postérolatéral), s’enroule autour du
thalamus (enroulement télencéphalique) et se termine en s’aplatissant sur le noyau
amygdalien. Le fornix possède aussi un pilier postérieur, Fimbria de l'hippocampe.
Entre le fornix et le corps calleux, on trouve une mince membrane triangulaire dont
l’extrémité antérieure correspond au genou du corps calleux, et dont l’extrémité postérieure
qui correspond au pilier ant du fornix est le Septum pellucidum, ou septum pellucide.
Entre le fornix et l’extrémité antérieure du thalamus, vient se perforer l’orifice du
foramen inter ventriculaire de Monro.
De part et d’autre, La commissure blanche antérieure se met en place la ou se termine le
bec du corps calleux, et le pilier antérieur du trigone. La CBP se met derrière le pole
postérieur du thalamus. Les 2 commissures sont réunies par une droite horizontale qui
donne le plan de l’horizontalité du cerveau.
La CBA est une commissure rhinencéphalique. Elle est en rapport avec le nerf olfactif, dont
les 2 racines viennent se jeter respectivement dans la CBA et sur le noyau amygdalien. Entre
les 2 racines du nerf olfactif vient se projeter l’Espace perforé antérieur.
Autour du limen cérébri s’enroule le cercle de l’Archécortex, le cortex cérébral le plus
ancien, une seule couche de cellules, qui a subi l’enroulement télencéphalique. Il traverse
en diagonal l’espace perforé antérieur, sous le nom de bandelette diagonale de Fovine. Il
se poursuit ensuite autour de la face supérieure du corps calleux pour donner naissance au
nerf de Lancisi, ou stries longitudinales médiales et latérales. Arrivé au niveau du
splénium du corps calleux, ce cercle devient très mince, donne naissance à l’indusium
gris, puis au Fasciola cinéréa, et enfin au corps dentelé du Gyrus denté, ou gyrus
Dentatus. La dernière partie prend le nom de ruban de l’uncus, ou bandelette de
Giacomini.
56
Le limen cérébri vu en Vue supérieure
On voit la surface corticale vue par
transparence. La région de la Scissure
de Sylvius est vue sur le coté.
A l’avant, on voir le bec du corps
calleux qui se prolonge par la substance
blanche pour donner naissance au
forceps mineur. En arrière, le corps
calleux est beaucoup plus épais, c'est le
splénium, sur la ligne médiane, qui se
continue par le forceps major, partagé
en 2 parties : la corne et le tapetum.
Près de la ligne médiane, on représente
le thalamus en œuf de pigeon.
L’extrémité antérieure est effilée, et
l’extrémité postérieure renflée en forme
de coussin, et prend le nom de
Pulvinar. Devant le thalamus, on
représente les 2 corps mamillaires.
Dans l’extrémité antérieure du lobe
temporal on représente le noyau
amygdalien dans la profondeur de
l’uncus temporal.
Le fornix part de la partie postérolatérale du corps mamillaire, se dirige vers l’avant, et donne la naissance a son pilier antérieur ou colonne du
fornix, passe à la face supérieure du thalamus, contourne le bord postérieur, se déjette latéralement (présente
l’enroulement télencéphalique) et se termine en s’aplatissant pour donner naissance à la Fimbria de
l’hippocampe, ou le pilier postérieur. Les 2 moitiés ont la même disposition, elles contournent le bord
postérieur du thalamus, et retournent ensuite vers l’avant, vers le noyau amygdalien.
Les 2 hémifornix sont accolés dans la partie centrale, pour donner naissance au corps du fornix. Les fibres
transversales sont tendues entre les piliers postérieurs pour donner naissance au psaltérium, ou lyre de David.
Entre le fornix et l’extrémité antérieure du thalamus, on a le trou de
Monro.
Le corps calleux est le faisceau
d’association du néocortex.
Le septum pellucidum est tendu entre le bec et le fornix.
La commissure blanche postérieure (CBP) est tendue entre les 2
pôles postérieurs des thalami.
La Commissure blanche antérieure (CBA) est tendue entre les 2
noyaux amygdaliens, et se met devant les piliers antérieurs des
trigones. Elle contient des fibres qui sont tendus entre les 2 nerfs
olfactifs qui forment le chiasma olfactif par leur racine médiale, plus
des fibres tendus entre les noyaux amygdaliens.
Le fornix lui est le faisceau d’association
de l’Allocortex, qui occupe la 5e
circonvolution latérale. On voit cette
circonvolution située en regard de l’uncus
temporal, c’est la circonvolution de
l’hippocampe, ou corne d’Amon.
On représente le cercle de l’Archécortex, avec le départ de la bandelette de Fovine, croisent l’espace perforé
antérieur, puis les nerfs de Lancisi s’entourent autour du corps calleux, font le tour, font suite a l’indusium
gris, puis au Fasciola cinéréa, puis au gyrus Dentatus, qu’on appelait autre fois le corps godronné,
contournant la face supérieure du pole postérieur du corps calleux. On termine en mettant sur le noyau
amygdalien, le ruban de l’uncus.
La fissure transversale du cerveau est en arrière du thalamus, et est aussi appelée la fente de bichât.
57
Le Septum pellucidum
Dans la partie supérieure de l’hémisphère
cérébral, on voit la fissure longitudinale du
cerveau, la surface corticale et le cortex,
l’incisure du sillon du cingulum.
En haut se trouve le néocortex, et en
dessous, au niveau de la circonvolution
cérébrale se trouve l’Allocortex.
L’Archécortex est représenté par le cercle
décrit, et les nerfs de Lancisi qui courent à
la surface du cerveau, sur la face supérieure
du corps calleux.
On est au niveau de la fissure longitudinale
du cerveau. A la surface, il y a la pie mère
qui recouvre le tout et applique les nerfs de
Lancisi sur le cerveau.
Le corps calleux interrompt la Fissure
longitudinale du cerveau. On voit les fibres transversales qui se dirigent dans l’hémisphère
cérébrale, et qui sont les fibres d’association interhémisphériques du néocortex.
Sous le corps calleux se trouve enroulé le trigone, faisceau d’association de l’Allocortex,
avec ses 2 moitiés accolés par leur bord supérieur reliés par des fibres transversales a leur
partie inferieure.
Le septum pellucidum est coincé entre le corps calleux et le fornix. C’est une partie qui ne
s’est pas développée, et on retrouve donc une continuité des couches dans la fissure
longitudinale du cerveau :
 Dans le prolongement de la pie mère, on trouve la première couche du septum
pellucidum, c’est la couche conjonctivo-vasculaire. Cette couche intercepte une
petite cavité, ou ventricule de la cloison, qui est en fait le prolongement de la FL
du cerveau, qui a été séquestré entre le fornix et le corps calleux quand il s’est
développé dans l’embryogénèse.
 La 2e couche est située dans le prolongement du cortex cérébral, c’est une couche
grise, qu’on appelle Le noyau du septum pellucidum.
 La couche suivante est située dans le prolongement de la substance blanche, et
forme le faisceau médian du télencéphale.
 Dernière couche est l’épithélium épendymaire du ventricule latéral qui prend
appui sur la face inferieure du corps calleux, sur le septum pellucidum, sur le
fornix, et donne naissance au plexus choroïde du Ventricule latéral.
Les cavités latérales sont les cavités qui contient du liquide céphalo rachidien, corne frontale
de chacune des Ventricules latéraux du cerveau. En dessous, on voit l’arachnoïde qui
bourgeonne à la face inferieure du fornix, et donne naissance au plexus choroïde, l’espace
situé dans le prolongement de la citerne ambiante, qui appartient à la fissure transversale
du cerveau.
58
Les noyaux gris
Les noyaux gris, vue supérieure du cerveau
Sur la moitié gauche du dessin, vue
3D, et sur la moitié droite, coupe
transversale, sur un scanner, ou
IRM.
Scissure de Sylvius, surface
corticale, sillon occipital transverse,
sillon Clacarin, sillon du cingulum
en avant.
A droite on voit la profondeur de
Sylvius avec l'insula de Reil en
dessous
On retrouve à la profondeur, au
centre du cerveau, le noyau
thalamique. Effilé regardant vers
avant, et vers le haut.
Leur face supérieure est marquée
par 2 sillons, un sillon central qui
correspond au plexus choroïde du
ventricule latéral, et sillon latéral
qui va correspondre au noyau
caudé.
Les 2 thalami sont réunis par une commissure qui à une forme triangulaire sur la face
supérieure de chacun des 2 thalami, qu'on va appeler la commissure inter habénulaire à
laquelle est appendue l’épiphyse. Cette dernière vient tomber entre les tubercules
quadrijumeaux, qui se prolongent par les corps géniculés repliés sur eux mêmes.
Entre les 2 thalamus, on peut voir la lumière étroite du 3e ventricule cérébral qui contient le
liquide céphalo rachidien. C’est le ventricule central du cerveau.
On voit le forceps mineur du corps calleux en avant, et le forceps majeur en arrière.
La fissure transversale du cerveau, en vert, en arrière, et FLC en orange, interrompue par le
corps calleux.
On voit de nouveau le septum pellucidum, et les piliers antérieurs du fornix. Le pilier
postérieur du fornix croise le pole postérieur du thalamus, on le représente donc coupé.
A droite, on voit le ventricule latéral en coupe, rempli de liquide céphalo rachidien, situé
devant l’extrémité antérieure du thalamus par sa corne frontale, et par sa corne occipitale,
se met derrière le thalamus. Le reste du ventricule latéral est supérieur par rapport au
thalamus. Le ventricule latéral va communiquer avec le 3e ventricule cérébral, par
l’intermédiaire du foramen inter ventriculaire de Monro.
59
Empreintes sur la face supérieure du thalamus
Le Sillon choroïdien correspond au ventricule latéral qui passe entre les thalamus, le sillon
latéral est appelé le sillon thalamostrié.
A gauche, le Ventricule latéral en 3D, avec sa forme caractéristique en fer a cheval. Il
s’enroule autour du thalamus. On voit apparaitre le thalamus par transparence sous le VL, et
on reconnait le sillon choroïdien qui correspond a l’appui du VL sur
sa face supérieure.
Un autre noyau se met au coté latéral du ventricule latéral. Il est enroulé sur lui-même,
comme la queue d’un chat, c’est le noyau caudé. Il longe le ventricule
latéral, se met en regard du 2e sillon, sillon thalamostrié. Sa grosse
extrémité antérieure renflée prend le nom de Tête, suivi par le corps et enfin la queue, qui
s’enroule autour de l’atrium ventriculaire et autour de la corne temporale du ventricule
latéral. Le noyau caudé a subi l’enroulement télencéphalique. Il se termine contre le noyau
amygdalien.
Le fornix s’enroule autour du pole postérieur du thalamus. Situé au coté médial du ventricule
latéral. On voit son pilier postérieur, Fimbria de l’hippocampe, enroulé au coté médial du
ventricule latéral.
En coupe, on peut voir la tête du noyau caudé, volumineuse, se trouve devant le thalamus.
Les rapports du thalamus
la tête du thalamus,
face latérale du thalamus
le pole postérieur du
thalamus
La face médiale du thalamus
La face supérieure du
thalamus
La face inférieure du
thalamus
 foramen inter ventriculaire,
 le pilier antérieur du trigone,
 et la tête du noyau caudé.
noyau en forme de lentille, . le noyau
lenticulaire, avec une partie pale,
médiale, le lobe pale, et une partie dense
latérale, le putamen , par l’intermédiaire
de la capsule interne.
 la queue du noyau caudé,
 et le pilier postérieur du fornix.
le 3e ventricule (+ thalamus autre coté)
 sillon central qui correspond au
plexus choroïde du V latéral,
 et sillon latéral qui va correspondre
au corps du noyau caudé.
Lame tectale du mésencéphale
60
Vue supérieure du thalamus agrandie
On redessine en vue d’un coté,
et en coupe de l'autre, la face
supérieure du thalamus.
En coupe, on y voit des travées
de substances branches qui
partagent ses noyaux,
 lame médullaire
interne,
 et la lame médullaire
externe.
=
infundibulum V3
Entre les 2 lames de substance
blanche, au milieu du
thalamus, on peut représenter
l’ombre du sillon central, ou
choroïdien, et l’ombre du
sillon latéral, le sillon
thalamostrié.
Les 2 thalami sont réunis par la
commissure interhabénulaire
Sur le bord médial de chaque
thalamus, il y a un petit trait de
substance blanche, qui est
allongé comme un petit ver, et
qui forme les ténias
thalamiques. Possède une
partie médiale grêle et
tranchante, appelé la strie
médullaire, et une partie
latérale plus blanche, plus épaisse, appelé la strie habénulaire. Celle-ci s’élargit en arrière de
manière triangulaire pour donner naissance aux 2 habénula.
Entre les 2 se trouve la commissure interhabénulaire. A cette commissure se trouve
appendue l’épiphyse. Elle tombe entre les 2 tubercules quadrijumeaux situés sur la lame
tectale du thalamus, et qui se prolonge par les bras des collicules qui se terminent par un
petit renflement, les corps géniculés.
Par l’intermédiaire de ces éléments, le thalamus vient reposer sur la face supérieure du
mésencéphale.
En avant, les piliers antérieurs du trigone ont été coupés, et descendent sous le thalamus
pour rejoindre les corps mamillaires. Ici nous retrouvons le septum pellucidum, et au
dessus, le corps calleux.
Extrémité antérieure du noyau caudé volumineuse s’enroule devant l’extrémité antérieure du
thalamus.
61
La substance grise du noyau caudé semble striée, et elle repose sur un sillon appelé donc sillon
thalamostrié situé entre le corps strié auquel appartient le noyau caudé, et le thalamus. Dans
ce sillon, court une veine volumineuse, appelée la veine thalamo-striée. Elle se recourbe devant
l’extrémité antérieure du thalamus, en étant rejointe par la veine choroïdienne, qui court en
regard du plexus choroïde dans l’autre sillon, le sillon choroïdien.
La veine thalamo-striée draine toutes les veines qui arrivent à la surface de l’extrémité
supérieure, de la tête du noyau caudé. Cette veine se moule sur la face latérale du ventricule
latéral.
Les veines rejoignent une veine qui vient de la face inferieure du corps calleux, la veine
inferieure du corps calleux. La réunion de ces 3 veines constitue au plafond du 3e ventricule
cérébral une grosse veine, la Veine cérébrale interne qui existe a G comme a D, qui donne
naissance derrière le pole postérieur du thalamus à un gros collecteur appelé l’ampoule de Galien
situé dans la citerne ambiante.
Epithélium ventriculaire
Il vient de la face inferieure du corps calleux, se moule sur les piliers antérieurs du trigone, et
descend ensuite dans le 3e ventricule cérébral en donnant naissance à la formation de
l’infundibulum du 3e ventricule, derrière le foramen inter ventriculaire de Monro = vulve du
3e ventricule cérébral, = Trigone de Schwann. Commissure blanche antérieure vient soulever
les 2 éléments entre les 2 piliers antérieurs du trigone pour donner naissance à une structure qui
fait penser au capuchon du clitoris.
De l’autre coté on représente l’épithélium qui ferme le 3e ventricule, qui est tendu entre les
trigones de l’habénula. Il va emballer et contenir la veine cérébrale interne. Ici se trouve le toit
du 3e ventricule cérébral. En avant on a enlevé le toit, et on voit le plancher. En arrière, le toit.
De l’autre coté il y a l’Epithélium épendymaire du ventricule latéral qui se moule sur le noyau
caudé, puis sur la face supérieur du thalamus, soulevé par la veine choroïdienne pour donner
naissance au plexus choroïde.
Anatomie intérieure du thalamus
A l’intérieur c’est un noyau gris partagé par les 2 lames médullaires internes et externes.
 La lame médullaire interne se plie double, a son extrémité antérieure et donne ainsi
naissance au noyau antérieur du thalamus.
 A son extrémité postérieure, elle s’arrête a distance du pole postérieur, donnant
naissance au noyau postérieur, ou Pulvinar.
 Cette lame se dédouble dans sa partie moyenne donnant naissance au noyau
intralaminaire.
 Au coté médial de la lame, se trouve le noyau dorso médian.
 Au coté latérale de la lame un noyau qui est lui même segmenté en ventral antérieur,
ventro-latéral, et ventro-postérolatéral, et ventro-postéro-médial.
 Le dernier noyau est le noyau réticulé.
Sont associés à ces noyaux le corps géniculé latéral, et le corps géniculé médial. Ils
n’appartiennent pas au thalamus, mais sur le plan fonctionnel, ils y sont liés.
62
CF qui intercepte des thalami.
On va ici représenter les noyaux du thalamus, séparés par des
lames. On voit les ténias thalamiques.
Appendu au thalamus est la strie médullaire, et habénulaire, et
les tænias thalamiques, sur lesquelles prend appui la toile
choroïdienne du 3e ventricule cérébral.
On peut représenter le noyau caudé, appuyé sur le sillon
thalamo-strié. Il est comblé par une petite lame, la lamina
Afixa, qui fixe le thalamus et le noyau caudé. Dans cette
lamina court la veine thalamo-striée. Les Veine choroïdienne,
veine cérébrale interne sont plus médiales.
VPM
e
Le 3 ventricule cérébral est ici, avec un plexus choroïde en
regard de chacune des veines cérébrales internes. La cavité
du 3e ventricule est partagée en 2 étages, (on voit un petit
élément de relief dans cette cavité), avec un toit et un plancher,
présente un petit étranglement.
Parfois les 2 thalami sont tellement accolés l’un à autre qu’ils
forment l’adhésion inter thalamique, c’est un accolement des
épithéliums épendymaires, il n’y a pas de fibres qui passent
d’un hémisphère cérébral a l’autre à ce niveau : c’est une
Fausse commissure.
Le plancher du ventricule latéral glisse sur le fornix, forme
le plexus choroïde, et se réfléchit ensuite sur le noyau caudé.
Les afférences des noyaux du thalamus
Le noyau antérieur reçoit des afférences de nature rhinencéphalique (le rhinencéphale est le cerveau
olfactif). Ces afférences sont représentées en orange, elles viennent des corps mamillaires par l’intermédiaire
d’un petit faisceau, le faisceau mamillo-thalamique de Vicq d’Azir.
Le noyau dorsomédian est en rapport avec l’hypothalamus, situé sous le thalamus. Il reçoit des afférences
en rapport avec la vie végétative.
Le noyau intralaminaire reçoit des afférences ventant du tronc cérébral, et de la formation réticulée et est
en rapport avec le contrôle de l’état d'éveil.
Le noyau ventral antérieur est en rapport avec le système extrapyramidal. Il reçoit des afférences qui
viennent du noyau caudé, et du noyau lenticulaire.
Le noyau ventro-latéral est en rapport avec le système pyramidal. Il reçoit des afférences qui viennent du
noyau rouge, situé dans le tronc cérébral.
Le noyau ventro postéro-latéral reçoit des afférences qui viennent du ruban de Reil médian, voie de la
sensibilité générale.
Le ventro-postéro-médial reçoit des afférences du faisceau quinto-thalamique, qui est en rapport avec la
sensibilité de la face, par l’intermédiaire du noyau sensitif du nerf trijumeau.
Le Pulvinar reçoit des afférences de tous les autres noyaux du thalamus.
Le CGL reçoit des afférences visuelles par l’intermédiaire de la bandelette optique.
Le CGM reçoit la terminaison du ruban de Reil latéral, qui conduit les informations auditives en
provenance du tronc cérébral.
Le thalamus reçoit des afférences de toutes les régions du cerveau, il les trie, et les renvoie ensuite sur la
63
surface corticale. C’est le centre de coordination sensori-motrice du cerveau.
Vue latérale des efférences des noyaux du thalamus sur le cortex
Ici, les efférences se mettent en place
sur la surface corticale, et donne
naissance à la couronne rayonnante de
Reil.
Le noyau dorsomédian reçoit
ses informations au niveau de
l'hypothalamus, et les envoie
sous la forme d’une radiation
thalamique antérieure sur le
cortex préfrontal. Elle est en
rapport avec le cortex frontal,
c’est celle des conduites
motivées.
Quand on effectue un geste de
déconnection du cerveau antérieur, on effectue une lobotomie frontale, a travers la lame
orbitaire de l’os frontal, on coupait cette radiation thalamique antérieure, rendait les personnes
complètement inoffensives, c’est la Lobotomisation. Ceci démontre le rapport avec le
comportement émotionnel primaire engendré dans l’hypothalamus.
Tous ces éléments forment ensemble la radiation thalamique supérieure, ou radiation
supra lenticulaire car elle passe au dessus du noyau lenticulaire.
 Le noyau ventral antérieur envoie ses fibres sur le cortex prémoteur.
 Le noyau ventrolatéral envoie ses fibres sur le cortex moteur, pyramidal.
 Le noyau ventro-postéro-latéral et médian qui envoient ses fibres sur le
cortex somestésique, le cortex sensitif.
Ensemble, la radiation pulvinarienne, et le CGL qui fait suite à la radiation optique
forme la radiation thalamique postérieure.
 On trouve ensuite la radiation pulvinarienne, les fibres qui viennent du Pulvinar,
et se terminent sur le cortex pariétal associatif.
 On a aussi les 2 corps géniculés, le CG latéral, donne naissance à la radiation
visuelle.
La radiation thalamique inferieure comprend les fibres du CGM qui vont se projeter sur
le cortex temporal. Le corps géniculé médian donne naissance à la radiation auditive.
Passe sous le noyau lenticulaire.
Le noyau antérieur se porte sur le cortex de l’uncus, et forme la radiation olfactive.
Si on fait la concordance de ce dessin, avec les divisions fonctionnelles des dessins des cours
précédents, on verra que ces fibres de la corona radiata de Reil, se terminent point pour point
sur les différentes surfaces corticales associées.
64
Coupe sagittale du 3e ventricule
En haut, on voit le corps calleux,
prolongé par la lame terminale, puis
se continue par le tuber cinéreum,
qui se continue en arrière par le corps
mamillaire, puis par le tronc cérébral,
avec les tubercules quadrijumeaux, et
l’épiphyse, ou glande pinéale.
La commissure blanche antérieure
se met dans l’épaisseur de la lame
terminale. Elle bride le thalamus en
avant, et constitue l’extrémité
antérieure du 3e ventricule. Elle est
située sous la vulve du 3e ventricule
cérébral. Elle soulève la structure
comparée au capuchon du clitoris.
La commissure blanche postérieur
se met sous l’épiphyse, elle constitue l’extrémité postérieure du 3e ventricule. Cette commissure est
représentée en arrière, tendue entre les noyaux pulvinariens, et les tubercules quadrijumeaux.
On voit ensuite le fornix ou trigone accolé à la face inférieure du corps calleux. Le pilier antérieur s’accole à
la CBA, et se termine sur le corps mamillaire. Entre le pilier antérieur du fornix et le corps calleux se trouve
tendue la membrane du septum pellucidum.
L’Espace perforé postérieur est devant le pédoncule cérébral, sur lequel on trouve les tubercules
quadrijumeaux. Sur le bord supérieur du thalamus vient circuler la commissure interhabénulaire qui se
continue par l’épiphyse.
En avant, le 3e ventricule cérébral communique avec les ventricules latéraux par le FIV de Monro. En avant,
il vient se mouler sur la lame terminale, le fornix, et la CBA, fait 2 petits ressauts au dessus et en dessous du
chiasma optique.
En arrière, L’épithélium épendymaire s’accroche ensuite sur la commissure interhabénulaire, vient former
2 diverticules postérieurs, et descend dans l’aqueduc de Sylvius.
En bas, il tapisse le tuber cinéreum, le corps mamillaire, l’espace perforé postérieur, et le pédoncule
cérébral.
Un Repli se forme entre le foramen inter ventriculaire de Monro, et l’aqueduc de Sylvius. Il vient se mouler
sur le pole inferieur du thalamus, et partage V3 en 2 étages.
 Un supérieur, qui correspond au relief du thalamus, c’est l’étage thalamique
 et un inferieur, situé sous le sillon hypothalamique de monro, c’est l’étage hypothalamique du
ventricule cérébral.
Il y à une série de 4 récessus qui viennent marquer les culs de sac du 3e ventricule cérébral.
 2 culs de sac postérieur supra et intrapinéal, au dessus et dans la glande pinéale.
 1 récessus antérieur supraoptique, au dessus du trou optique.
 1 infundibulaire, descendant dans l’infundibulum du ventricule cérébral.
Le 3e ventricule communique en arrière avec l’aqueduc de Sylvius et en avant avec le ventricule latéral.
Au dessus de lui se trouve un prolongement de l’espace de la grande citerne du cerveau, prolongement de la
fissure transversale du cerveau. Le feuillet de la pie mère vient proliférer ici, ce qui donne naissance à un
prolongement de la citerne ambiante dans lequel vient se former la veine de Galien.
65
Description du 3e ventricule cérébral
C’est une cavité centrale du cerveau, possède une paroi supérieure appelée plafond, qui
répond à la face inferieure du corps calleux, et face inferieure du fornix, par l’intermédiaire
d’un prolongement de la fissure transversale du Cerveau, en rapport avec la citerne
ambiante, sous le splénium du corps calleux. Au plafond, se trouve les plexus choroïdes qui
sont situés en regard des 2 veines cérébrales internes. La paroi inférieure est appelée
plancher du 3e ventricule cérébral. Elle répond de l’avant vers l’arrière au tuber cinéreum au
corps mamillaire, a l’espace perforé postérieur, et au pédoncule cérébral. La paroi
antérieure du 3e ventricule, est appelée vulve du 3e ventricule, encore connue sous le nom de
triangle de Schwalve ( …?). Elle est en rapport avec la lame terminale, la CBA, et les piliers
antérieurs du trigone. Elle permet la communication avec le VL par l’intermédiaire du FIV de
Monro. La paroi postérieur du 3e ventricule correspond a l’épiphyse, CBP, et lame tectale
soulevée par les tubercules quadrijumeaux.
Le ventricule est séparé en 2 étages par le sillon
hypothalamique de Monro.
 L’Etage supérieur est l’étage thalamique, plus
étendu, il est interrompu par l’adhésion inter
thalamique.
 L’étage inferieur est l’étage hypothalamique, il
présente 2 petits récessus que l’on voit quand on
opacifie le LCR, qu’on le fait raisonner quand on
fait le moulage du 3e ventricule cérébral.
On a le foramen interventriculaire de Monro et la corne frontale du VL. La paroi antérieure
avec les 2 récessus, récessus supraoptique, et le Récessus infundibulaire, et les 2 petits
récessus postérieurs Supra et intrapinéal. La fin communique avec le 4 e ventricule cérébral
par le biais de l’aqueduc de Sylvius. On peut représenter le sillon hypothalamique de Monro,
et parfois le Trou de l’adhésion interthalamique.
Les limites du 3e Ventricule
Supérieur = plafond
Inférieur = plancher
Antérieur = vulve du V3 ou trigone de
Schwalve  FIV Monro communique ac VL
Postérieur
CC inf + fornix inf
Citerne ambiante par FTC
Plexus choroïde + 2 veines Cerebrales
De l'avant vers l'arrière:
 tuber cinéréum
 corps mamillaire
 espace perforé postérieur
 pédoncule cérébral
Lame terminale
CBA
Piliers antérieurs du trigone
Epiphyse
CBP
Lame tectale (soulevé par TQ)
66
Cours 6: La région inferieure
Cette région contient les éléments du péri-thalamus, épi-thalamus méta-thalamus,
hypothalamus et subthalamus. Ce sont des petits noyaux qui entourent le thalamus. Ces
régions sont très importantes car elles interviennent dans le contrôle de la motricité
involontaire et vie végétative.
Vue latérale du complexe thalamique.
Le thalamus est le principal
noyau situé dans le centre du
cerveau, avec une grosse
extrémité postérieure saillante, le
Pulvinar. Il vient reposer sur la
partie supérieure du tronc
cérébral, soulevé par 2 éminences
arrondies appelées les tubercules
quadrijumeaux antérieurs et
postérieurs. Ils sont également
appelés les collicules supérieurs et
inferieurs. CS = TQA CI = TQP.
Ces éléments se prolongement par
un bras de substance blanche,
appelée le bras du collicule,
lequel se termine par un autre
renflement plié sur lui même
comme un petit genou, corps
géniculé latéral, et médial. Ces
éléments reposent sur la lame
tectale du tronc cérébral. On voit
le pédoncule cérébelleux
supérieur, la région du triangle de
Reil, qui se termine sur les CGL et
CGM. Ces éléments sont des
relais sur les voies visuelles
(CGL) et auditives (CGM).
Tous ces éléments (TQA TQP, bras des collicules, CGL, CGM) constituent ensemble le
méta-thalamus.
Au dessus du thalamus, les stries médullaires et habénulaires sont appendues au thalamus. Ils se
dilatent dans leur partie inferieure, pour former une petite zone triangulaire, le trigone de
l’habénula, ou Le trigone habénulaire latéralement, la strie médullaire médialement. Ici est
appendue la toile choroïdienne du 3e ventricule.
Ces éléments sont situés au dessus du thalamus, et constituent l’épi-thalamus, avec la
commissure interhabénulaire dans laquelle est appendue la glande pinéale, ou épiphyse, située
au centre du cerveau. Elle tombe sur le Pulvinar, sur les tubercules quadrijumeaux, et sur la
commissure blanche postérieure tendue entre les 2 Pulvinar et TQ, vient brider le pole postérieur
du thalamus.
67
La glande pinéale produit la mélatonine, utilisée aujourd’hui pour combattre le
vieillissement. La glande pinéale est calcifiée. Ces calcifications sont parfois visibles sur la
radiographie du crâne, sur le scanner ou IRM. Autrefois, très utile, car on recherchait les
calcifications de l’épiphyse sur la radiographie du crâne. Si cette dernière n’était pas située au
centre du cerveau, mais a G ou D, c’était un élément indirect qui permettait de faire le
diagnostic de tumeur cérébrale. Elle était autrefois considérée comme le centre de l’âme.
Le mésencéphale se projette ici, on voit le pédoncule cérébral. On met en place le
subthalamus sous le thalamus.
Il est constitué de noyaux de substance grise, situé entre le thalamus et le pédoncule cérébral.
On y trouve le noyau subthalamique de Luis NL en bas, et en haut, la zone incertaine, ou
zona incerta ZI.
Ils Interviennent dans le contrôle de la motricité involontaire.
Ils sont sélectivement détruits dans certaines maladies neurologiques, notamment
l’hémipalisme, la danse de Saint Guy qui sont des syndromes extrapyramidaux ou le sujet
est secoué de spasme unilatérale de l’hémicorps. Ceci s’accompagne d’une destruction du
noyau subthalamique de Luis.
Les éléments sont séparés par des travées de substance blanche, représentées en pointillés,
champs de FOREL, au dessus de l’espace perforé postérieure. Il y a des connections
importantes qui passent entre ces noyaux du subthalamus, le thalamus, et les noyaux gris
centraux.
En avant se continue la région hypothalamique, avec le corps mamillaire, le tuber
cinéreum, ou est l’hypophyse. On voit le pilier antérieur du trigone, ou colonne du fornix
qui se termine sur le corps mamillaire. Entre le thalamus et le fornix, Foramen inter
ventriculaire de Monro. Devant, on a le chiasma optique qui croise le tuber cinéreum, et
se termine sur le corps géniculé latéral, c’est la bandelette optique qui contourne cette partie
inferieure du cerveau, et délimite le bord latéral, région située sous le fornix et sous le
chiasma optique, c’est la région de l’hypothalamus.
Limites de l'hypothalamus
 Limite postérieure de l’hypothalamus est le corps mamillaire et
l'espace perforé postérieur, et s'arrête avant d'atteindre le pédoncule
cérébral. Il est soulevé par le corps mamillaire, et le tuber cinéreum.
 Sa limite supérieure, est la bandelette optique,
 On trouve aussi la lame terminale, et devant, entre la lame terminale et
la colonne du fornix, on trouve la commissure blanche antérieure
donnant la limite supérieure extrême de la région hypothalamique. Elle
se trouve dans le même plan que la CBP.
 et sa limite antérieure est le chiasma optique.
Fonctions: L’hypothalamus constitue le cerveau végétatif, car c’est ici que se trouvent le
centre de la soif et de la faim, et c’est ici que se trouve le lieu de la régulation des sécrétions
hormonales en fonction de l’activité cérébrale.
68
Vue de l’hypothalamus.
En arrière on à la partie supérieure du
pédoncule cérébral, puis le relief du
corps mamillaire, (le récessus
supraoptique du 3e ventricule) et
enfin le tuber cinéreum sur lequel est
appendue l’hypophyse.
L’hypophyse se développe à partir de 2
ébauches
 D’origine endodermique, vient
s’accoler a un prolongement issu
du cerveau, la partie antérieure
est appelée adénohypophyse, ou
antéhypophyse. Elle sécrète des
hormones qui vont dans la
circulation et contrôle toute une
série se sécrétions glandulaires.
 En arrière, la Posthypophyse, ou
neuro-hypophyse, car elle est située dans le prolongement du cerveau, c’est une ébauche
d’origine neurale.
V3
L’hypothalamus est en rapport fonctionnel, avec ces 2 parties de l’hypophyse.
On redessine le pilier antérieur du fornix, il vient du corps mamillaire et il se termine sur
l’hypothalamus. A sa face antérieure, on retrouve la commissure blanche antérieure. La lame
terminale est située devant, et en dessous, on voit l’épaisseur du Plancher du 3e ventricule cérébral,
et cavité. On voit les récessus supra optique, Récessus infra optique, ou infundibulaire du 3e
ventricule cérébral. On voit donc la cavité du ventricule cérébral.
Devant on voit le nerf optique, et le chiasma optique qui a été coupé.
Hypothalamus est dans la paroi latérale du 3e ventricule, et il comprend 7 groupes de noyaux :
 Noyau latéral, représenté en bleu ciel. C’est un noyau très grand, situé sur toute la paroi
latérale de l’hypothalamus, au coté latéral du fornix. Les autres sont situés du coté médial.
 Le 2e groupe de noyaux comprend : les noyaux pré-optiques, supra-optiques, et paraventriculaires. Leurs noms donnent les localisations. Le noyau préoptique, situé devant le
nerf optique, dans la lame terminale. Le noyau supraoptique se met au dessus du nerf optique,
en vert clair, et le noyau paraventriculaire est situé au dessus de lui, et sous la colonne
antérieure du fornix. Ils sont situés dans la substance cérébrale, sont constitués de neurones.
Ils sont très sensibles à la contraction volumétrique et osmotique, et détectent donc des
modifications de composition du milieu intérieur, en ce qui concerne la composition
hydrique. Constitue le centre de la soif. Ils se contractent et perdent du volume quand on se
déshydrate. A ce moment, on ressent la soif, et ensemble, Ils envoient leurs axones dans la
tige pituitaire, s’ouvrent dans la post-hypophyse, et libèrent des hormones, ADH. Chez la
femme, l’ocytocine, qui déclenche l’accouchement, et chez la femme comme chez l'Homme,
l’hormone prolactine responsable de la sécrétion lactée.
 Le centre de la faim, constitué par le noyau dorsomédian en arrière, et ventromédian en
avant. Ils sont situés dans le plancher du 3e ventricule cérébral. Ils détectent des
modifications humorales du corps. Quand on coagule le noyau dorsomédian, le rat ne
cesse d’avoir faim, et devient obese. Il est probable que les troubles du comportement
alimentaire trouvent leur origine biologique dans la lésion de ces noyaux dorso et ventro
médians.
69
 Le groupe suivant est constitué par les noyaux inferieurs, le noyau arqué, les noyaux
Tubers antérieurs et posterieurs, et le noyau de l’infundibulum. Le noyau Arqué, est
situé dans la partie postérieure du plancher du 3e ventricule, les noyaux du tuber
antérieur et postérieur sont situés a l’extrémité de l’infundibulum, et le noyau
infundibulaire, en forme de lettre U est situé dans l’infundibulum du Tuber Cinéreum. Ils
sont dans le récessus infundibulaire du 3e ventricule cérébral. Ils envoient des
« releasing hormones » ou composés RH qui viennent agir par le système porte
hypophysaire sur l’antéhypophyse, et qui engendre un relargage dans la circulation
générale de TSH, qui régule sécrétion thyroïdienne ACTH, qui régule la sécrétion de la
glande corticosurrénale, la LH, et la FSH, qui régulent le fonctionnement gonadique, et la
GH, l’hormone de croissance. Ce sont les hormones les plus importantes qui régulent le
métabolisme de base.
 En arrière, on trouve Noyau latéral, et noyau médial dans les corps mamillaires,
appartenant a l’hypothalamus. Le fornix part du noyau latéral.
 Le noyau antérieur, coincé entre la CBA, le noyau supra et pré optique.
 Le noyau postérieur, et le noyau dorsal. Le noyau Postérieur en rapport avec le système
parasympathique se met sur le fornix.. Le noyau dorsal est le seul noyau situé derrière le
fornix à proprement parle. Ces éléments sont en relation avec le contrôle de la vie
végétative, et le contrôle des noyaux des nerfs crâniens situés dans le tronc cérébral. Ils
sont à l' origine du faisceau longitudinal dorsal, ou faisceau de schötze. Ils se
terminent sur les noyaux parasympathiques des nerfs crâniens. Ce faisceau postérieur est
Impliqué dans une forme particulière d’épilepsie, l’épilepsie sympathique caractérisé par
un forage organique, c'est-à-dire des convulsions de mouvements incoordonnées qui
n’affectent pas le corps a proprement parler. Ce sont des crises de palpitation,
hyperventilation, hypersécrétion bronchique.
La strie terminale se termine sur le septum pellucidum, et sur le noyau antérieur de l’hypothalamus.
Elle est en rapport avec les noyaux gris centraux, et avec système extrapyramidal.
Tous les noyaux donnent naissance a un Faisceau qui sépare les noyaux médiaux des noyaux latéral,
qui va se diriger dans le tronc cérébral, et être alimenté sans exception par tous les noyaux qu’on vient
de décrire, c’est le faisceau médian du télencéphale. Il se termine sur la substance réticulée du
tronc cérébral. Il contrôle l’état d’éveil. C’est normal que ce qui contrôle l’état d’éveil est
connecté avec le noyau hypothalamique, car ils ont les centres de la faim et de la soif. On doit
être réveillé pour consommer des aliments ou de l’eau.
Les noyaux de l’hypothalamus inférieurs et postérieur, sont connecté avec le système extrapyramidal
du tronc cérébral par le faisceau mamillo-tegmental, qui va se projeter sur le tronc cérébral, et
vient se connecte avec les noyaux extrapyramidaux, qui contrôlent le tonus de posture.
L’hypothalamus est ainsi connecté par 3 faisceaux descendants avec le tronc cérébral, et contrôle ainsi
la vie végétative, l’état d’éveil, et la motricité involontaire, en rapport avec les modifications du
comportement et de la vie végétative associé aux émotions, à la faim, à la soif, à la régulation du
métabolisme de base.
Du noyau latéral du thalamus part le faisceau olfactif ou faisceau mamillo thalamique, ou faisceau
de Vicq d’Azir qui est le relai sur les voies olfactives.
70
La région latérale du cerveau
Contient pour ce qui concerne la substance grise, les noyaux gris centraux qui s’ajoutent au
thalamus, et sont :
 Le Noyau caudé
 Le Noyau lenticulaire
 Le noyau amygdalien
 Le Claustrum
La substance blanche est organisée en une série de 3 capsules, et contient outre les éléments de la
corona radiata, couronne radiaire située autour du thalamus, les faisceaux intra-hémisphériques, et
une masse de substance blanche, le centre ovale du cerveau, ou centre de Vieussens.
Sur le plan des cavités, on trouve le ventricule latéral est dans chacun des 2 hémisphères.
Les noyaux gris centraux
Vue latérale du cerveau.
A l’intérieur du cerveau, on voit le noyau thalamique
diencéphalique, qui est resté au centre du cerveau, il a servi de
pivot fixe de l’enroulement télencéphalique, il n’a pas bougé
lors du développement cérébral.
Au coté latéral, dans la partie latérale de l’hémisphère, juste à la
profondeur de l’insula de Reil, qu’il refoule vers l’extérieur, un
autre noyau s’est mis en place, il a la forme d’une lentille, situé
au coté latéral du thalamus et le fait disparaitre a sa profondeur,
c’est le noyau lenticulaire, en forme de lentille biconvexe. Il
n’a pas présenté le phénomène de l’enroulement
télencéphalique, car il est au centre du cerveau.
 Il a sa partie latérale qui est fortement pigmentée, c’est
le putamen,
 et sa partie moins pigmenté médiale est le glomus
pallidus, ou globe pale.
En avant de lui, on voit le noyau caudé ou le nucleus
caudatus, dont la grosse extrémité antérieure, renflée est devant
le thalamus, et se laisse effiler par le phénomène de l’enroulement télencéphalique, pour se terminer de manière très mince.
Dans sa partie antérieure, il a une origine commune avec le noyau lenticulaire, il reste donc attaché au Putamen par des
travées de substance grise, ce sont les Fibres putaminocaudées, tendues entre le putamen et le noyau caudé. La
substance cérébrale a un aspect strié caractéristique.
Le Noyau caudé constitué d’une série de 3 segments,
 Tête du noyau caudé, antérieure, volumineuse, devant le thalamus, se met en regard de l’espace perforé
antérieur. Les artères striées qui vascularisent la tête, passent a travers les orifices de cet espaces.
 Corps du noyau caudé, se dispose au dessus du thalamus,
 Queue du noyau caudé, effilée, postérieure, et inferieure derrière le Pulvinar.
La face inferieure du noyau lenticulaire est légèrement creusée par une dépression en dessous de laquelle vient se localiser la
CBA. C’est un point de repère du noyau lenticulaire, elle encoche la face inferieure sous le putamen.
La queue du noyau caudé se termine au contact d’un noyau gris, le corps amygdaloïde ou noyau amygdalien, qui se
localise en dessous du crochet du lobe temporal.
Du noyau amygdalien part une fine strie de substance blanche qui s’enroule sous le noyau caudé, se termine sur le septum
pellucidum, et sur le noyau antérieur de l’hypothalamus, c’est la strie terminale. Elle présente le phénomène de
l’enroulement télencéphalique.
Entre ceux-ci se trouve un espace de substance blanche, qui apparait en regard de l’étoile, c’est la capsule interne du
cerveau. Endroit stratégique, car toutes les fibres cardinales du cerveau passent par cet espace rétréci, coincé entre le
thalamus, et le noyau lenticulaire dans lequel descend le faisceau de la motricité volontaire, c’est le faisceau pyramidal qui
part de la région Rolandique, descend dans cet endroit, et termine dans la partie antérieure du tronc cérébral.
71
Les VL
Cerveau en vue supérieure
Gauche en 3D, et a droite en coupe transversale.
On voit le bec du corps calleux en avant, et le bourrelet
ou splénium du corps calleux en arrière. Les fibres du
corps calleux entrent dans la substance cérébrale, pour
former le forceps mineur en avant, et pour former le
bulbe, et le tapetum en arrière.
En avant on voit le septum pellucidum, et les 2 piliers
antérieurs du trigone ou fornix.
Les thalami sont au centre du cerveau, souvent accolés
l’un a l’autre sur la ligne médiane par l’adhésion inter
thalamique, avec un sillon choroïdien, un sillon
thalamostrié.
Le ventricule latéral passe au dessus du thalamus, et
s’enroule autour de celui-ci,
 il se termine dans le pole postérieur du
cerveau par une petite corne occipitale,
 et en avant, il se termine par une Longue corne temporale , un peu moins longue que la corne frontale.
corne temporale fait 4 cm. elles sont séparés de 6 cm l’une de l’autre sur la ligne médiane.
 La Corne frontale fait 6 cm. elles sont séparés de 4 cm l’une de l’autre sur la ligne médiane.
En 3D : Le ventricule latéral est télencéphalique, c’est le seul qui est pair. Il est baigné de LCR est en communication par le
foramen interventriculaire de Monro, avec le 3e ventricule cérébral, qui est le ventricule diencéphalique situé entre les
2 thalami, et se continue par l’aqueduc de Sylvius, et se continue dans le tronc cérébral par le 4e ventricule cérébral, et se
continue ensuite par le canal épendymaire.
En coupe, on voit devant le thalamus la corne frontale du VL, triangulaire et effilée. En arrière, on voit l’atrium
ventriculaire, et la corne occipitale. En RMN, ou sur le scanner, ces éléments apparaissent comme des taches noires, ce qui
permet de se retrouver a l’intérieur du cerveau.
Au coté latéral, du ventricule latéral de trouve le noyau caudé, enroulé autour du coté latéral du VL. Sur une coupe du
cerveau, on voit donc le noyau gris du noyau caudé, contre le ventricule latéral, qui lui est contre le thalamus qui est
contre le 3e ventricule cérébral. En coupe, quand on regarde le cerveau au scanner ou à l’IRM, on voit donc devant le
thalamus, l’extrémité antérieure du noyau caudé, c’est la tête. Le corps au dessus du thalamus repose sur le sillon thalamo
strié. La queue du noyau caudé se met derrière le Pulvinar, contre l’atrium ventriculaire du ventricule latéral. En arrière,
on à la corne postérieure du ventricule latéral, et en avant, la corne frontale. En avant, le noyau caudé se termine sur le
noyau amygdalien.
Le pilier postérieur du trigone se localise au coté médial du ventricule. La partie effilée lamellaire se termine sur
l’amygdale, on l’appelle la Fimbria
La strie terminale part du noyau amygdalien, s’enroule dans le noyau lenticulaire, on la retrouve donc entre le pilier
postérieur du fornix, et le noyau caudé, elle poursuit sa course à la face supérieure du thalamus, pour se terminer sur le
septum pellucidum, et sur le noyau antérieur de l’hypothalamus. Il se localise donc dans le sillon thalamo-strié.
Au coté latéral, on peut voit la silhouette du noyau lenticulaire. Il a la forme d’une lentille biconvexe. Il est bordé
latéralement sous l’insula par le noyau du Claustrum ou avant mur.
La substance blanche est délimitée en 3 capsules.
 Capsule interne, c’est la capsule la plus profonde. Elle est située entre le thalamus, le noyau caudé, et le
noyau lenticulaire, et possède une partie antérieure, le bras antérieur, une partie pliée sur elle même
située à la confluence des 3 noyaux, qu’on appelle le genou, et une partie postérieure située en dessous,
qu’on appelle le bras postérieur de la capsule interne.
 Capsule externe, bras de substance blanche contenu entre le noyau lenticulaire et le Claustrum.
 La Capsule extrême est le dernier bras de substance blanche située entre l’insula de Reil et le Claustrum.
Dans ces capsules passent les éléments évoqués précédemment.
En arrière, on voit la radiation optique, et on comprend bien qu’elle est rétro lenticulaire, car elle passe derrière le noyau
lenticulaire. Passant en dessous du noyau lenticulaire, pour aller se diriger vers le cortex temporal, on à la radiation auditive
qui est dite infra lenticulaire, car elle passe sous le noyau lenticulaire.
72
Les connexions, sur une coupe frontale.
Permet d’analyser la
structure interne des
noyaux gris centraux.
On a de nouveau le noyau
thalamique, segmenté par
les lames de substance
blanche en différents
noyaux : Au centre, noyau
intralaminaire.
Le noyau qui va nous
intéresser ici est le noyau
ventral du thalamus, le
noyau ventral antérieur.
On peut représenter la
strie médullaire et strie
habénulaire, appartenant
à l’épithalamus.
Au dessus des stries, sur
la ligne médiane, on peut
redessiner la section des 2
piliers du fornix accolés
l’un a l’autre, pour
constituer le corps du
fornix.
Le septum pellucidum
est situé sous les fibres du corps calleux, et contient le ventricule de la cloison.
On trouve, au dessus du thalamus, le corps noyau caudé, qui vient reposer dans le sillon
thalamo-strié. Ce dernier est attaché par une lame, la lamina afixa, dans laquelle circule la
strie terminale, ainsi que la veine thalamo-striée. La veine choroïdienne et la veine
cérébrale interne ou veine de Galien sont plus internes.
On voit le contour du 3e ventricule cérébral, avec ces 2 étages, étage thalamique, et
hypothalamique. La cavité du ventricule latéral peut être délimité aussi, le plexus
choroïde en regard de la veine choroïdienne.
On voit aussi la Corne frontale du ventricule latéral ombrée de noir,
 Plafond = corps calleux
 La paroi inferieure = noyau caudé, face supérieure du thalamus, et face
supérieure du fornix,
 Paroi médiale = le septum pellucidum.
73
Latéralement, forme d’un Triangle en coupe frontale, c’est le noyau lenticulaire. Il y a 2 lames de
substance blanche qui divisent ce noyau : la lame médullaire externe, et la lame médullaire interne,
ce qui fait apparaitre 3 secteurs :
 partie latérale, ou putamen beaucoup plus pigmenté et strié. On pensait que le centre de la
pensée était localisé à cet endroit très dense du cerveau.
 Globe pale externe,
 et Globe Pale Interne.
Latéralement on peut remettre en place le Claustrum, et la surface corticale du lobe de l’insula.
En bas, on représente le Tronc cérébral, et l'extrémité antérieure du lobe temporal, en dessous de
laquelle vient de localiser le noyau amygdalien.
Le noyau amygdalien possède un noyau cortico-médullaire, noyau antérieur, et un noyau replié
sur lui même comme amygdale palatine, partie importante du cerveau émotionnel, c’est le noyau
baso-latéral.
En dessous, on a les 2 éléments du subthalamus, la zona incerta, et en dessous d’elle, le noyau
subthalamique de luis. Dans le tronc cérébral, on retrouve 2 derniers noyaux, le Noyau rouge, et
substance noire.
La capsule interne contient le grand faisceau de la motricité volontaire, le Faisceau pyramidal, dont
les fibres se croisent et se tordent sur elles mêmes, en passant dans la capsule interne, et descendent
ensuite dans le tronc cérébral.
Connections des noyaux qui interviennent dans le contrôle de la motricité involontaire.
Le cortex cérébral envoie des influx qui partent du cortex prémoteur le long du faisceau pyramidal, ils
sont extrapyramidaux, fibres de la région prémotrice, ils se projettent sur le putamen. Quand il a
reçu l’influx, il Projette l’influx sur le globe pale externe, qui va lui même projeter l’influx vers le
globe pale interne. Ici c’est le point de départ de 2 faisceaux
 Faisceau qui passe devant faisceau pyramidal, en forme de anse, et se termine sur le
noyau ventral antérieur, et sur l’hypothalamus, c’est l’anse lenticulaire. Après,
l’influx envoyé par le ventral antérieur du thalamus vers la radiation prémotrice, donc
retourne au cortex cérébral, le long du faisceau pyramidal. On a donc une boucle de
cerveau contrôle qui contrôle la motricité involontaire, et qui empêche les mouvements
anormaux, ou incoordonnés du corps.
 Le faisceau lenticulaire passe derrière le faisceau pyramidal connecte sur le noyau
subthalamique de luis, la zona incerta, sur le noyau rouge, et la substance noire. Les
centres sous corticaux, qui sont responsables du contrôle des mouvements involontaires.
Quand ils sont détruits, ça se traduit par des tremblements anormaux qui sont généralement
des tremblements appelés les tremblements extrapyramidaux, ils font partie de l’hémibalisme,
et également partie de la maladie de parkinson. On peut chirurgicalement venir stimuler le
thalamus ou le noyau lentiucliare pour éteindre cette boucle anormale. La maladie de
parkinson est liée au fait que la substance noire est détruite. Celle-ci envoie des neurones
efférents qui viennent alimenter en dopamine (substance clé de la maladie de parkinson) les
noyaux. Le Faisceau nigro-strié part du noyau rouge et se termine dans le corps strié. C’est lui qui
alimente en dopamine (neurotransmetteurs) ce circuit. S'il n’y a plus de dopamine dans ce faisceau
apparait le syndrome parkinsonien.
La Fimbria de l'hippocampe se termine à la face supérieure du noyau amygdalien. La strie
terminale part du noyau cortico-médullaire. Le ruban de l’uncus, ou bandelette de Giacomini se
termine sur le noyau basolatéral.
74
Substance blanche, sur une vue latérale
Les faisceaux de cette substance comprennent
 Le Faisceau unciné,
replié en forme de
crochet autour de
l’extrémité antérieure de
la scissure de Sylvius.
 Il est doublé par le
faisceau du cingulum,
situé dans la partie
médiale de l’hémisphère
cérébral, il connecte le
lobe temporal avec le
lobe frontal, comme dans
le faisceau précédent, il
appartient au circuit
rhinencéphalique.
 Fibres du faisceau
longitudinal supérieur,
largement étalé dans le
pole frontal. Certaines de
ses fibres suivent le
ventricule latéral, et se
terminent dans le cortex
occipital, d’autres se dirigent en avant pour aller se terminer dans le cortex temporal.
Les dernières partent du cortex temporal, et viennent se terminer dans le cortex
occipital.
 Faisceau longitudinal inférieur, situé dans le centre ovale de Vieussens, il court
essentiellement contre la corne temporale du ventricule latéral. Il vient se disposer dans
la partie inférieure de l’hémisphère.
 Le Faisceau occipito-frontal, est tendu entre ces éléments, il court le long du ventricule
latéral, part du pole frontal du cerveau, se dirige transversalement en arrière, pour se
terminer sur le pole occipital, et ses fibres se glissent entre le faisceau cingulaire
médial, et les faisceaux longitudinaux latéraux.
Entre ces éléments, on a le centre ovale de Vieussens, qui est une capsule. Il laisse passer
toutes les fibres décrites précédemment, ainsi que le faisceau pyramidal qui descend dans la
substance blanche pour rejoindre le tronc cérébral.
D’une simple flèche, on représente les radiations thalamiques :
 on à la Radiation thalamique supérieure.
 En avant de dirigeant vers le pole frontal, la radiation thalamique antérieure,
 et la radiation thalamique inferieure, olfactive et auditive.
 La radiation thalamique postérieure, visuelle
 Les fibres pulvinariennes, qui se tressent au dessus des autres radiations, pour
former le lassis de la substance blanche.
Aujourd’hui on peut étudier ces fibres en faisant le tracking des fibres, on les met en couleurs
dans une image qui ressemble un peu à ça, en imagerie cérébrale contemporaine.
75
Le ventricule latéral, en coupe sagittale de l’hémisphère
cérébral.
On remet le système
ventriculaire en vue
latérale. On trouve le
ventricule latéral
avec sa forme
caractéristique en fer à
cheval. La corne
occipitale vient
affleurer le cortex
cérébral du lobe
occipital avec moins
d’1 cm. La corne
temporale arrive a 2
cm de l’extrémité
antérieure du lobe
temporal, et La corne
frontale arrive à 3 cm
de l’extrémité
antérieure du lobe
frontal
Le ventricule est baigné de liquide céphalo rachidien, il possède une corne frontale qui
s’enfonce dans le lobe frontal, une corne occipitale petite et grêle, qui s’enfonce dans le lobe
occipital, et une Corne temporale, allongée et effilée qui s’enfonce dans le lobe temporal.
A la réunion de ces éléments, se trouve un point commun, a partir duquel les cornes se séparent,
que l’on appelle le carrefour, ou atrium ventriculaire.
Il communique avec le 3e ventricule cérébral, avec le foramen interventriculaire de Monro.
Celui-ci laisse passer le plexus choroïde, du ventricule central, qui se prolonge sur le corps du
ventricule, et sur la corne temporale. Il y a donc un plexus choroïde au niveau du corps, de
l’atrium, et dans la corne temporale, Il n’y en a pas dans la corne frontale, et corne occipitale.
Le rapport constant du ventricule a sa face supérieure est représenté par le corps calleux qui
s’enroule avec son bec et son genou, autour de la corne frontale, et le splénium se termine au
dessus de l’atrium ventriculaire. Ces structures ont subi ensemble l’enroulement
télencéphalique, incomplet pour le cops calleux, complet pour le ventricule latéral.
La corne frontale est en rapport avec la tête du noyau caudé, qui vient se mettre en regard de
l’espace perforé antérieur. Le noyau lenticulaire est situé dans la substance cérébrale.
Le noyau caudé accompagne également la corne temporale. Le Noyau amygdalien subdivisé en
3 parties, situé en regard de l’extrémité antérieure de la corne temporale.
La concavité de l’atrium ventriculaire regarde le pole postérieur du thalamus.
Entre ces éléments, on retrouve l’espace de la capsule interne.
La Fimbria de l'hippocampe, court le long du plexus choroïde, et accompagne donc la corne
temporale qui est coincée entre la Fimbria, et la queue du noyau caudé.
76
Coupe oblique passant par la corne temporale
En avant, on a le lobe temporal, le lobe occipital en arrière. L’extrémité antérieure se replie sur elle même, crochet du lobe
temporal. En arrière, on retrouve à la face médiale de l’hémisphère, la profonde encoche de la scissure calcarine. Les
hémisphères sont reliés par le bulbe du corps calleux, ou splénium.
Au niveau du plancher de la corne occipitale, la substance blanche Fait 2 ressauts,
 un premier sur le bulbe du corps calleux
 et le 2e sur la scissure calcarine, formé par l’Ergot de Morand, ou Calcar Avis.
En avant, la 5e circonvolution du lobe temporal, est surmontée par la circonvolution de l'hippocampe, ou corne d’Amon,
dilatée à sa partie antérieure, on parle alors de pied de l’hippocampe.
La substance blanche est donc soulevée en avant
 par le sillon de l’hippocampe pour former la corne d’Amon,
 et ensuite par le sillon collatéral situé en dessous de la 5e circonvolution temporale, pour former un dernier
relief dans le plancher de la corne temporale du ventricule latéral, c’est l’éperon de Merkel, ou éminence
collatérale.
La Fimbria de l’hippocampe est située au dessus de la corne
d’Amon. Le plexus choroïde du ventricule latéral vient s’y
accrocher, et donc il faut savoir que l’Epithélium épendymaire se
moule sur ces différents reliefs.
Dans l’uncus, on peut dessiner les ≠ noyaux du noyau amygdalien :
 noyau corticobasal
 noyau antérieur
 noyau basolatéral
Les fibres :







bulbe du corps calleux doublé en arrière par le tapetum,
qui Forme la première couche de la paroi de la corne
occipitale.
La Radiation auditive,
Et surtout, en arrière, la radiation optique forme la 2e
couche de la corne occipitale
Le FLI forme la dernière couche de la paroi occipitale.
Le FLS
Le faisceau unciné
La radiation olfactive.
Compréhension des Ressauts de la corne temporale, coupe frontale dans la
corne temporale.
Le subthalamus et la corne temporale du ventricule latéral, sont soulevés par 2 reliefs.
 Le premier, soulevé par le sillon de l’hippocampe, c’est la corne d’Amon,
 le 2e est soulevé par le sillon collatéral, c’est l’éminence collatérale, ou éperon de Merkel.
La Fimbria de l’hippocampe, partie terminale du fornix, est située au dessus de la corne d’Amon. Elle sert d’attache a
l’épithélium épendymaire qui se moule sur ces reliefs, et donne naissance le long de la Fimbria, au petit paquet du plexus
choroïde du V latéral.
La paroi médiale du VL est appendue à la Fimbria de l’hippocampe, et
soulevée par la corne d’Amon, et l’éminence collatérale.
La paroi latérale du VL est en rapport avec la queue du noyau caudé, avec
la strie terminale, au dessus d’elle, et le Faisceau longitudinal inferieur.
En dessous, on retrouve la 5e circonvolution temporale.
Le Gyrus Dentatus est situé à la profondeur de ces structures.
On est en rapport avec la fissure transversale du cerveau qui est toujours en
rapport avec le ventricule latéral.
77
Cours 7: Anatomie interne du
cerveau en coupes
Leçon d’aujourd’hui est extrêmement importante : synthèse des cours
précédents.
On va regarder attentivement chacun de ses constituants de la même façon qu’on va le
regarder ultérieurement sur des clichés pathologiques des malades, scanner et résonance
magnétique nucléaire (RMN).
La clef pour se repérer à l’intérieur du cerveau est de regarder les cavités centrales du
névraxe.
Vue latérale schématique du cerveau :
Lobe frontal, partie orbitaire, lobe temporal, lobe occipital. On retrouve le sillon central de
Rolando. Dans l’hémisphère, on voit le le ventricule latéral qui présente l’enroulement
télencéphalique.
 Atrium ventriculaire (A)
 Corne frontale (CF) en avant,
 la corne temporale, en avant (CT)
 Corne occipitale (CO) en arrière et touche pratiquement le pôle occipital du
cerveau
Le ventricule
latéral
communique avec
le 3e ventricule
cérébral (V3) par
le FIV de Monro,
présente une série
de 4 récessus et se
continue dans le
tronc cérébral par
le 4e ventricule
cérébral. On peut
placer le tronc
cérébral et la
masse du cervelet.
En regardant les cavités centrales du névraxe sur le scanner ou sur RMN, on voit qu’elles sont
remplies de liquide céphalo rachidien, et apparaissent comme des taches noires. Parfois taches
blanches en fonction de la pondération de résonance qu’on utilise pour imager le système
nerveux central. Les cavités centrales du névraxe sont un repère constant pour retrouver les
noyaux gris centraux.
78
On va faire une série de 4 coupes verticales, et une coupe horizontale.
 CF1, le lobe orbitaire du cerveau : Passe à travers le lobe frontal du cerveau et ne
passera pas par les cavités centrales du nevraxe.
 CF2, lobe frontal du cerveau : Passe dans la partie antérieure du cerveau. On y verra
la corne frontale (CF) du ventricule latéral, le récessus hypothalamique du V3 et
l’extrémité antérieur de la corne temporale (CT)
 CF3, coupe centrale du cerveau selon CHARCOT : Passe dans la partie centrale du
cerveau. On y verra le ventricule latéral au niveau de son corps, au niveau de la
Corne Temporale et à travers le V3 .
 CF4, le lobe occipital du cerveau : Passe dans la partie postérieur du cerveau. On y
verra l’atrium ventriculaire et la corne occipitale (CO)
 Coupe Horizontale du cerveau selon FLECHSIG: On y verra la CF du ventricule
latéral, FIV de MONRO, le V3, la continuité de l’Atrium et de la CO
Coupe frontale 1 : à travers le lobe orbitaire, orienté coté supérieur en haut,
coté latéral a gauche
On retrouve une orientation systématique.
L’hémisphère cérébral a une forme générale ≈
triangulaire.
On retrouve les circonvolutions frontales :
F1, F2, et F3, se prolongent sur la face
inférieure et sur la face médiale avec la
circonvolution cingulaire (C.C.) au centre,
coupée 2x.
F1 forme le gyrus rectus, le gyrus droit sur
lequel vient reposer le 1er nerf crânien, nerf
olfactif, appendu au lobe orbitaire.
S
La surface corticale se drape sur les plicatures.
Dans la substance blanche, située à la
profondeur du cortex soulevé par les
L
différentes circonvolutions, on retrouve :
 L’extrémité antérieure du corps calleux, le bec,
 Entre les 2 hémisphères, la FLC
 Elle est interrompue par le forceps mineur du corps calleux, dont les fibres
entrent par l’intérieure dans la substance cérébrale, unissent les 2 hémisphères et
réunissent les zones homologues du cortex préfrontal
 La radiation thalamique antérieure (RthalamiqueA), dont les fibres
interviennent dans le comportement motivationnel. En rapport avec les noyaux
hypothalamiques, et le noyau antérieur du thalamus. Ses fibres se mélangent à
la radiation du corps calleux.
 A la profondeur du gyrus cingulaire, on voit les 2 faisceaux qui tournent autour du
forceps mineur du corps calleux = faisceaux du cingulum (FC).
 Les éléments des fibres de la substance blanche qui vont s’arche vouter autour de
la vallée de Sylvius, fibres du faisceau unciné (FU), faisceau longitudinal
supérieur (FLS), et faisceau occipito-frontal (FOF)
79
CF 2 : qui passe dans la partie antérieure du cerveau, lobe frontal.
Coupe la partie antérieure de la partie moyenne du cerveau. On y verra l’extrémité antérieure de la
corne temporale. On représente une seule moitié du cerveau. On retrouve la FLC, avec l’encoche
du sillon du cingulum. Endroit ou le forceps mineur du corps calleux (CC) entre dans la substance
blanche.
On retrouve les 3
circonvolutions
frontales, F1, F2, F3,
puis l’incisure de la
scissure de Sylvius,
et 5 circonvolutions
temporales T1, T2,
T3, T4, et T5. Entre
T4 et T5 on a le sillon
collatéral (C). Le
sillon de
l’hippocampe se met
par-dessus, et le
Diverticule
hypothalamique. On
passe ici dans le tuber
cinéreum.
On arrive en regard
de l’extrémité du
lobe temporal qui
donne naissance au
crochet ou uncus (U).
A la profondeur, on
retrouve le manteau
de substance
grise avecl’insula de Reil et la scissure latérale de Sylvius. Insula de Reil est entourée par le sillon
circonférentiel de Reil qui prolonge la scissure de Sylvius en au et en bas. Cortex temporal sur la
plicature des circonvolutions.
Les formations inter-hémisphériques :
 Le corps calleux
 Le fornix ou trigone est coupé dans sa partie antérieure à l’endroit ou les Piliers
antérieurs sont séparés l’un de l’autre pour se terminer sur les corps mamillaires. Les
piliers postérieurs présentent l’enroulement télencéphalique et se projettent sur la région
de l’uncus temporal, et prend le nom de Fimbria de l’hippocampe.
 Le nerf optique (NC II) encadre le tuber cinéreum de part et d’autre.
 On met en place le septum pellucidum. Entre ses deux parois on a une prolongation de
la FLC, c’est le ventricule de la cloison= faux ventricule car il n’a pas de LCR dedans.
 La FTC de part et d’autre du tuber cinéréum. Elle contient l’artère cérébrale moyenne.
 A partir du noyau basolatéral (BL) et corticomédial (CM), part la strie terminale (ST).
 Formation commissurale tendue entre les 2 noyaux amygdaliens, c’est la CBA. Elle relie
les 2 nerfs olfactifs, et noyaux amygdaliens. Les piliers du trigone s’arcboutent sur
cette Commissure blanche antérieure.
80
Les noyaux gris centraux :
 Les structures situées sous l’uncus temporal, ce sont les différents noyaux du noyau
amygdalien : noyau Antérieur, noyau Cortico Médullaire et noyau Basolatéral. Ils sont
repliés sur eux même avec un aspect foncé caractéristique. Le noyau amygdalien est reconnu
a son caractère plissé.
 On ne voit pas le thalamus, on est trop en avant
 On voit le corps strié, avec le volumineux noyau de la tête du noyau caudé (TNC)
 Noyau plicaturé du Claustrum (CL), ou avant mur, sous l’insula de Reil
 Et le noyau lenticulaire (NL), qui met sa face inférieur en avant, sur de la CBA, qui encoche
ce noyau. Il possède 2 parties, une partie latérale, striée et dense, le putamen, et la partie
médiale, globe pâle (GP) qui se divise en un globe pâle interne et globe pâle externe.
 Strie terminale qui a subi l’enroulement télencéphalique et vient s’enrouler autour du NC et
se termine pour remonter vers le septum pellucidum, et descendre vers l’hypothalamus.
 On retrouve les noyaux de l’hypothalamus : noyau latéral, noyau arqué, noyau du tuber,
et noyau de l’infundibulum. Séparés par le faisceau médian du télencéphale, en pointillés.
 On ne voit pas la queue du noyau caudé (QNC) car elle se termine au contact du noyau
amygdalien (NA). Si on voit le NA on ne voit pas la QNC. Noyau antérieur est en rapport
avec la fimbria de l’hippocampe (F), le noyau corticomédullaire, médial, en rapport avec
la strie terminale (ST) et le noyau basolatéral (BL) en rapport avec le ruban de l’uncus
(RU) qui intervient dans la formation de l’Archécortex = bandelette de Giacomini, la partie
initiale de l’Archécortex est représenté en haut par les nerfs de Lancisi (NL) qui cheminent
au-dessus du corps calleux.
Les cavités centrales du nevraxe :
 la corne frontale du ventricule latéral avec son épithélium épendymaire qui tapisse la face
inférieur du corps calleux, le septum pellucidum, la colonne antérieure du fornix, se
réfléchit sur la tête du noyau caudé, la substance blanche cérébrale.
 Il n’y a pas de plexus choroïde dans cette extrémité antérieur qui est la corne frontale du
ventricule latéral. Le plexus choroïde s’enroule dans le FIV de Monro.  Si on voit la Tete
du Noyau Caudé, pas de plexus choroïde et Bras Antérieur de la Capsule Interne, alors on
est dans la partie antérieure du cerveau.
 La vulve du 3e ventricule cérébral, avec son récessus supraoptique, et infra optique. Les
récessus sont de part et d’autre de la CBA. La vulve ou triangle de schwalve en haut.
Récessus hypophysaire dans le tuber cinéreum (TC).
Il ne reste à remplir que la substance blanche :
 Entre la tête du noyau caudé, et le noyau lenticulaire sont tendues les fibres putaminocaudées, donnant à la substance blanche, coincée entre ces deux noyaux, un aspect strié
caractéristique. C’est la capsule interne avec ici son bras antérieur.
 Capsule interne (CI) avec son bras antérieur (BA) (entre noyau caudé et noyau lenticulaire),
capsule externe (CE) (entre noyau lenticulaire et claustrum), capsule extrême (Cê) (entre
insula et claustrum).
 Le faisceau pyramidal descend dans le BA de la capsule interne, il est tordu sur lui-même.
Ce sont les fibres cortico-pontiques qui partent du cortex et qui se terminent sur le pont.
 Le BA de la capsule interne contient aussi la radiation thalamique antérieure, représentée en
violet, radiation émotionnelle, celles que l’on coupe quand on fait une lobotomie frontale.
 Contre la circonvolution du cingulum, le faisceau du cingulum, qui se retrouve dans la 5e
circonvolution temporale au contact du noyau amygdalien.
 Au coté du ventricule latéral, on retrouve en jaune, le faisceau occipito-frontal (FOF).
 En dessous, segment infra lenticulaire de la capsule interne, représenté par les fibres de la
radation olfactive (Rolf), qui se tordent sur elle même, se terminent sur l’uncus. En rapport
avec le noyau antérieur du thalamus. Se mettent contre la CBA, sous noyau lenticulaire.
 Dans la partie latérale, on met en place les extrémités des faisceaux. Le faisceau unciné (FU)
est coupé 2 ×, le Faisceau longitudinal supérieur (FLS), arc bouté autour de la scissure de
Sylvius. Dans la capsule externe, on retrouve le faisceau longitudinal inferieur (FLI).
81
CF 3 qui passe dans la partie centrale du cerveau = coupe de CHARCOT
Ligne médiane, on redessine hémisphère cérébral : la région de Sylvius, le lobe temporal,
et le contour général de la coupe.
A droite, cette coupe est connue comme la coupe de Charcot, c'est-à-dire qu'elle passe
par la région des corps mamillaires. Sur l’autre moitié de la coupe, c’est orienté de
manière un peu plus oblique, la coupe modifiée de Lazorthes, passe par le pied du
mésencéphale (partie antérieure du tronc cérébral).
On a les fibres du corps calleux entre les 2 hémisphères cérébraux, et on représente alors
les circonvolutions : sillon du cingulum, 3 circonvolutions frontales, l’encoche du sillon
latéral, l’insula de Reil, puis la zone aplatie du planum temporal, sur lequel se terminent
les radiations auditives, et les 5 circonvolutions temporales. On a alors la profonde
incisure temporale, et corne d’Amon, et on retrouve la forme caractéristique du contour de
la corne temporale du Ventricule Latéral.
Sur la partie droite, le pied du mésencéphale, le contour des circonvolutions temporales
avec l’éminence collatérale (EC), et la corne d’Amon située au dessus d’elle.
82
En haut, on voit la circonvolution du cingulum. Les 3 circonvolutions frontales et les 5
circonvolutions temporales, la 5e étant entre le sillon de l’hippocampe et le sillon
collatéral. Le Cortex à la surface de ces éléments et qui s’enfonce en regard des sillons. La
scissure de Sylvius située avec le sillon circonférentiel de Reil et l’insula en profondeur.
La fissure transversale du cerveau (FTC) entoure la région interhémisphérique, et se
prolonge vers les cornes temporales et les ventricules. Elle contient le nerf optique (II)
qui chemine de part et d’autre de l’hypothalamus puis des corps mamillaire et enfin du
tronc cérébral.
Les structures inter-hémisphériques :
 Le fornix (après le corps calleux) est retrouvé au centre, coupé dans sa partie
moyenne : c’est le corps du fornix. Il a subi le phénomène de l’enroulement
télencéphalique. En bas, sur les corne d’Amon on retrouve les piliers
postérieurs du fornix qui ont la forme d’une lame tranchante qu’on appelle la
Fimbria de l’hippocampe. Les piliers antérieurs ne sont pas visibles.
 Le septum pellucidum (plus court que sur le schéma précédent), avec en son
centre le ventricule de la cloison.
 Les noyaux gris centraux :
 Au centre du cerveau, on a les 2 noyaux thalamiques, noyaux diencéphalique
avec leur forme caractéristique en forme d’œuf de pigeon. A l’intérieur, on a les
lames de substance blanche qui divise les noyaux thalamiques, lame médullaire
interne avec le noyau intra laminaire, et lame médullaire externe. Au bord
médial du thalamus se trouve appendue la strie habénulaire formant les 2
tænias du thalamus.
Ensuite, les noyaux extrapyramidaux :
 On voit le corps du noyau caudé (CNC). S’enroule autour du thalamus. Il
présente l’enroulement télencéphalique, donc on voit la queue du noyau caudé
(QNC) au contact avec la corne temporale (CT) du ventricule latéral.
 On trouve la strie terminale enroulée dans la queue du noyau caudé, et dans
le sillon thalamo strié.
 Ces éléments sont accolés par la lamina afixa. Les veines de l’épithalamus se
trouvent là : la veine thalamo-striée, veine du plexus choroïde, et la veine
cérébrale interne. Elles forment une épingle à cheveux. Les veine thalamostriée, veine du plexus choroïde se rejoignent se projettent vers l’arrière et
donnent naissance à la veine cérébrale interne.
 Le noyau lenticulaire triangulaire, partagé en globe pale (partie médiale), et le
putamen (partie latéral plus dense et plus pigmentée), séparés par les lames
médullaires interne, et médullaire externe.
 Le Claustrum, plicaturé sur lui même comme une feuille froissée plus externe.
Entre le thalamus et le noyau lenticulaire : la capsule interne. On représente ici le bras
postérieur (BP) de la capsule interne.
La Capsule externe et la capsule extrême sont situées de part et d’autre du Claustrum.
83
On remet en place le système ventriculaire
 le corps (C) du ventricule latéral, avec le plexus choroïde, qui vient proliférer
le long de la veine. Paroi médiale formée par le septum pellucidum et le
fornix. Le placher formé par le thalamus et le noyau caudé.
 A l’intérieur du corps (C) du ventricule latéral il y a du LCR, noir au scanner,
blanche à la RMN.
 Le ventricule latéral fait suite au troisième ventricule appendu aux tænia
thalamiques avec son récessus hypothalamique. Les parois médiales des 2
thalami et des 2 hypothalami donnent la paroi latérale du 3e ventricule, son
plafond présente les plexus choroïdes en regard de la veine cérébrale interne. Il
existe parfois une adhésion interthalamique entre les 2 thalami. En dessous se
forme le Sillon hypothalamique de Monro.
Sous le thalamus, on a les noyaux des corps mamillaires situés en regard des corps
mamillaires (CM). Le pilier antérieur du fornix ou trigone (T) se termine sur le corps
mamillaire, lequel donne naissance au faisceau mamillo thalamique de Vicq d’Azir qui
va se terminer sur le noyau thalamique antérieur, c’est le relais olfactif.
En arrière, on a le subthalamus, avec la zona incerta (ZI), le noyau subthalamique de Luis
(NL), et dans le tronc cérébral, le noyau rouge (NR) et la substance noire (SN) ou le locus
Niger. Ils sont à l' origine de syndromes extrapyramidaux.
On descend dans le tronc cérébral, on est alors dans le pied du mésencéphale. C’est pour
ces noyaux additionnels qu’on a décalé la coupe.
On met maintenant la substance blanche :
 La capsule interne contient les éléments du faisceau pyramidal (F Pyr) tordu
sur lui-même descendant dans la capsule interne. Ce sont les fibres du faisceau
cortico spinal (F Cort Spin) responsable de la motricité volontaire, se termine
sur la moelle épinière.
 Fibres de la radiation thalamique supérieure (R thalamique S) sortent du
thalamus, en bleu. Ce sont les éléments situés dans le bras postérieur de la
capsule interne.
 Le faisceau du cingulum (C) en haut,
 Le faisceau occipito-frontal, toujours le long du ventricule latéral
 Sous le noyau lenticulaire, on trouve le 2e faisceau de la partie infra lenticulaire
de la capsule interne, les éléments de la radiation auditive, ou radiation
d’Arnold, les fibres sont tordues sur elles-mêmes. Se termine sur les aires 41,
42, 43.
 Faisceaux longitudinaux : faisceau longitudinal supérieur (FLS), arc bouté
sur la périphérie de la scissure de Sylvius. Passant dans la capsule externe, le
faisceau longitudinal inferieur (FLI).
 Corne temporale (CT) du ventricule latéral dont la paroi latérale est formée
par la strie terminale (ST) et la queue du noyau caudé (QNC). Le plexus
choroïde, et les 2 ressauts de la paroi médiale de cette corne, sont sur la corne
d’Amon, et l’éminence collatérale.
 Le cercle de l’Archécortex, constitué par les nerfs de Lancisi, en haut le gyrus
Dentatus, à la profondeur du sillon de l’hippocampe.
84
Coupe frontal 4 dans pôle postérieur du cerveau, le lobe occipital :
On retrouve une structure moins développée, beaucoup moins volumineux.
En bas, le cerveau est concave, car il repose sur la tente du cervelet.
On retrouve les circonvolutions occipitales, O1, O2, O3 sur la face latérale, O4, O5. A la profondeur,
on à la scissure calcarine très profonde, et la 6e circonvolution occipitale, 06, qui est le cunéus.
La FLC est au milieu, interrompue par l’extrémité
postérieure du corps calleux.
A l’intérieur de la substance cérébrale, on va voir
la corne occipitale, et l’atrium ventriculaire du
ventricule latéral. Avec cette forme
caractéristique avec deux ressauts. On représente
l’épithélium épendymaire, avec ses 2 reliefs
 Bulbe du corps calleux
 L’Ergot de Morand, ou calcar avis.
Le corps calleux, quand il rentre dans
l’hémisphère cérébral, se divise en 2
 Partie volumineuse, le bulbe du corps
calleux (B), qui se continue par la corne du
corps calleux.
 Le tapetum (T), beaucoup plus mince, rentre
dans la paroi latérale de l’hémisphère.
Le CC constitue l’enroulement pariétal qui
circonscrit le ventricule latéral. Le Bulbe
constitue sa paroi médiale et supérieure. Le
tapetum constitue sa paroi latérale. La partie
inferieure est constituée par l’ergot de Morand ou
calcar avis qui n’est autre que le refoulement de
la substance blanche par la scissure calcarine.
On n’a plus de noyaux gris centraux car on est trop en arrière. Il ne reste que des parties de la
substance blanche :
 La dernière radiation, la radiation visuelle qui double le tapetum (T) sur la paroi latérale du
ventricule latérale, se dédouble des 2 cotés de la scissure calcarine, radiation optique, ou
radiation de Gratiolet. La radiation optique constitue le 2ème plan de la paroi latérale du
ventricule latéral et est dans la continuation de la radiation pulvinarienne ( RPulv) située
au-dessus d’elle.
 Dans le dernier plan, on retrouve le FLS, le FLI, et la dernière partie du faisceau occipitofrontal (FOF).
Ce dessin permet de décrire la corne occipitale du ventricule latéral. La paroi médiale est constituée
par le bulbe du corps alleux. Paroi inférieur soulevée par la scissure calcarine et constitué par
l’ergot de Morand et qui correspond à la radiation optique
La paroi latérale comprend 3 plans :
 Tapetum
 Radiation optique et en haut la radiation pulvinarienne (RPulv)
 Le FLS, le FOF et le FLI.
85
Coupe horizontale du cerveau = coupe de FLECHSIG, intercepte
la corne frontale, le FIV, la corne occipitale.
Elle est connue
en anatomie,
comme étant la
coupe de
Flechsig.
On représente le
forceps mineur
(Fm) du CC en
avant, et le
forceps majeur
du CC en
arrière avec le
bulbe du CC.
La FLC avec sa
profondeur qui
donne
l’orientation de
la coupe ( 3cm
en avant et 6 cm
en arrière)
On va
représente le
contour général
de la substance
blanche pour
mettre en place
la FTC.
La substance blanche saute sur le bulbe du CC, puis sur l’Ergot de Morand.
On trace ensuite les circonvolutions
 Circonvolution du cingulum
 4 circonvolutions frontales (F1, F2, F3, F4)
 scissure de Sylvius
 circonvolution précentrale
 3 circonvolutions temporales (T1, T2, T3)
 4, 5 circonvolutions occipitales (O4, O5)
 Profonde scissure calcarine
 6e circonvolution coccipitale (O6)
 scissure cingulaire de nouveau.
86
Les formations inter hémisphériques
 Corps calleux est mis en place, forceps mineur, et majeur avec le bulbe (B) et le
tapetum (T) qui s’arc boute au dessus de la corne occipitale (CO) et de l’atrium
ventriculaire (A) .
 Le fornix, le pilier antérieur est en avant, et se sépare vers la partie inferieure du
cerveau, et les piliers postérieurs derrière le thalamus. Le fornix est coupé 2x à cause de
l’enroulement télencéphalique.
 Le septum pellucidum appendu au fornix et au CC.
 Le thalamus, de chaque coté, 2 noyaux, avec un pole postérieur renflé, accolés l’un à
l’autre sur la ligne médiane. Avec l’extrémité antérieur effilée qui vient se mettre en
regard du fornix. Ils ont leurs lames de substance blanche, qui isolent leurs différents
noyaux à l’intérieur du thalamus. Il est coincé entre le pilier antérieur en avant et
postérieur du trigone ou fornix.
 Au thalamus est appendu l’épithalamus, les 2 habénula avec la commissure
interhabénulaire et avec l’épiphyse qui vient se jeter dans la FTC. Stries habénulaires
et médullaire au dessus du thalamus.
 Ces éléments viennent tomber sur les tubercules quadrijumeaux (TQ) antérieurs et
postérieur lesquels se continuent par les bras des collicules et les corps géniculés (CG)
médial et latéral.
 Entre les 2 thalami en arrière, se trouve tendue la CBP.
 La CBA est située en avant, entre les 2 piliers antérieurs du trigone ou du fornix.
soulève la vulve du 3e ventricule cérébral.
 Tubercules quadrijumeaux (TQ), et corps géniculés (CG) qui sont les prolongement des
tubercules, forment le métathalamus.
Les noyaux gris :
 La tête du noyau caudé (TNC) se dispose à la partie antérieure du thalamus. Il a subi
l’enroulement télencéphalique, et sa queue (QNC) se dispose contre l’atrium ventriculaire.
Elle ne va pas sur la corne occipitale
 Latéralement, on trouve le Claustrum ligaturé sur lui-même, et le noyau lenticulaire,
avec sa forme caractéristique de lentille biconvexe. Le NL avec le putamen et le globe
pâle.
 On a la striation du bras antérieur de la capsule interne, pas de striation sur le bras
postérieur. La capsule interne est située entre ces éléments, elle à la forme de lettre V
ouverte vers l’extérieur et possède un bras antérieur (BA) entre le NL et le NC, il est strié
et un bras postérieur (BP) situé entre le thalamus et le noyau lenticulaire et n’est pas strié.
Les bras antérieurs et postérieur sont reliés par le Genou (G) de la capsule interne. La
capsule interne est composée de trois segments : un BA, un BP et un Genou.
 La capsule externe et extrême sont situées latéralement.
 La strie terminale se retrouve 2x car enroulement télencéphalique, dans la concavité du
noyau caudé.
Les formations ventriculaires
 La corne frontale du ventricule latéral
 L’épithélium épendymaire vient se mouler sur les piliers antérieurs du trigone et sur la
CBA pour former la vulve du V3
 Les éléments se continuent vers le 3e ventricule, par les intermédiaires d’orifices de
communication : les 2 FIV de Monro (M). On voit la continuité de la CF du ventricule
latéral, les 2 FIV de Monro, la Vulve du 3e ventricule et le 3ème ventricule lui-même
 3e ventricule très étroits, tassé entre les 2 thalami et parfois interrompu par l’adhésion
interthalamique.
 La corne occipitale (CO) et l’atrium ventriculaire se retrouvent en arrière avec les
parois soulevé par le bulbe du CC et par l’Ergot de Morand.
La grande veine du cerveau se forme dans la fissure transverse = veine de Galien.
87
La substance blanche
Faisceau pyramidal part de ma circonvolution précentrale. Possède des éléments tordus sur eux mêmes.
 Les fibres situées dans le bras antérieur de la capsule interne sont des fibres corticopontiques, intervenant dans le circuit cérébelleux. Elles se terminent sur le pont.
 Dans le genou de la capsule interne, on a le faisceau géniculé (G) responsable de la motricité
volontaire de la face, et de la tête.
 Faisceau cortico-spinal, responsable de la motricité des membres, le membre supérieur
(MS), le tronc (T) et le membre inférieur (MI).
Tout le corps est schématisé sur le point de vue moteur dans le BA, le G et le BP de la capsule interne, et
va être paralysé en cas d’hémorragie ou de tumeur dans cette région.
Les fibres de la radiation thalamique antérieure, radiation émotionnelle que l’on coupe lors de
lobotomie frontale.
Fibres cortico-rubriques en avant, et cortico-médullaires ensuite, et enfin cortico-thalamiques, en
rapport avec la motricité involontaire, et le faisceau extrapyramidal.
Du corps géniculé latéral part la radiation visuelle avec des fibres qui forme en avant l’*** double le
tapetum, et se termine en se tordant sur elle même sur les 2 cotés de la scissure calcarine/
Elle part du CGL, fait une anse dans le lobe temporal et se finit dans le lobe occipital. = radiation
optique ou radiation de Gratiolet.
La radiation auditive (RAud) part du corps géniculé médial, se termine sur les 2 premières
circonvolutions du lobe temporal.
Ces 2 radiations sont croisées, la première est dans le segment rétro lenticulaire, (visuelle) la 2e est
dans le segment infra lenticulaire (auditive).
Faisceau occipito frontal toujours contre le ventricule latéral, il est coupé 2 ×.
Les faisceaux longitudinaux.
 Le FLS de part et d’autre de la région insulaire,
 le FLI qui part de la capsule externe, double la radiation optique et le tapetum, sur la paroi
latérale de la corne occipitale. Le FLS coupé 2 X.
A la surface de ces éléments, on met en place le territoire vasculaire après avoir vu le cours
sur la vascularisation du cerveau:
 Le grand territoire de l’artère cérébrale moyenne, elle s’étend sur la face latéral de
l’hémisphère et les deux premières circonvolutions temporales. Vascularise le noyau
caudé et le noyau lenticulaire par des artères striées médiales et latérales
 Le territoire de l’artère cérébrale antérieure en avant, s’étant à la tête du noyau
caudé par des artères striées antérieures (SA).
 Le territoire de l’artère cérébrale postérieure en arrière déborde sur la queue du
noyau caudé et s’étend sur la partie postérieure du cerveau.
 Territoire intermédiaire, genou de la capsule interne, le globe pale interne, le bras
postérieur de la capsule et une partie de la queue du noyau caudé, vascularisé par
l’artère choroïdienne antérieure.
88
Cours 8 (1): La Vascularisation du cerveau
Cercle artériel de la base, le polygone de Willis, vue
inferieure
Le coté antérieur est situé en haut, droit à gauche. On montre la partie supérieure du pont,
les 2 pédoncules cérébraux qui viennent se terminer dans la substance blanche cérébrale.
Tronc cérébral (TC).
En avant, on dessine la fin de la FLC. On met en place le tuber cinéréum, les 2 corps
mamillaires, l’espace perforé postérieur. On imagine que les 2 uncus temporaux, ou
crochets se mettent de part et d’autre de la région décrite.
Devant le tuber cinéreum, on a le chiasma optique, avec les bandelettes optiques qui
contournent les pédoncules cérébraux et qui entrent dans la FTC.
Partie antérieure du polygone :
Le polygone artériel de la base est alimenté par les artères carotides internes (Ci) qui se
terminent contre le
chiasma optique et
s’enfoncent à la
profondeur l’uncus
temporal pour rentrer
dans la scissure de
Sylvius. Elles se
continuent par les
artères cérébrales
moyennes (ACM) qui
courent dans la scissure
de Sylvius et qui
semblent se continuer
sur l’extrémité latérale
du chiasma optique.
Les Artères cérébrales
antérieures (ACA) se
détachent de artères
cérébrales moyennes et
passe en dessous des
nerfs optiques, entre
dans la FLC, et se
réunissent en avant par
l’artère communicante
antérieure (ACoA).
TC
AB
89
Partie postérieure du polygone :
En arrière, le cerveau est vascularisé par le tronc basilaire (AB), qui chemine à la face
antérieur du tronc cérébral, et se divise en artères cérébrales postérieures (ACP) qui se
séparent en regard des corps mamillaire et qui vont entrer dans la fissure transversale du
cerveau (FTC). Les artères basilaires (AB) sont alimentées par les artères vertébrales.
Les artères cérébrales postérieures (ACP) sont réunies à la partie antérieure du
polygone par les artères communicantes postérieures (AcoP) qui passent au-dessus de
la bandelette optique et rejoignent la carotide interne. Elles sont longées par une petite
artère grêle qu’on représente en violet. Elle court dans la FTC, le long du chiasma
optique, c’est l’artère choroïdienne antérieure, elle a un trajet en épingle a cheveux, et
longe le plexus choroïde du ventricule latéral.
Le cercle n’est pas toujours complet il a l’avantage de permettre une vascularisation
suppléée de la base. Si une artère carotide se bouche, tout le cerveau peut rester
vascularisé parce que le polygone de Willis fonctionne comme un système de
suppléance. Ceci est vrai pour autant que le polygone soit
fermé. Il y a des cas ou le polygone n’est pas complet : il
manque une communicante.
Si on clampe le tronc basilaire, s'il n’y a pas de
communiquante, on peut avoir une ischémie sur le cerveau
postérieur du côté gauche. Le coté droit va être vascularisé
par la communicante.
Quand on fait une chirurgie carotidienne, on clampe la
carotide, et on s’assure que cette suppléance existe pour être
sur qu’il n’y ait pas de conséquence grave de ce clampage,
ce qui est évité si le polygone est complet.
De ces vaisseaux se détachent les artères striées. Les artères striés postérieur (SP) se
détachent de l’artère basilaire (AB), et le la cérébrale postérieure (ACP). Vascularise le
thalamus, et la partie postérieure du noyau caudé.
L’Artère Communicante Antérieure donne les artères striées antérieure (SA) entrent
dans l’espace perforé antérieur. Latéralement l’artère Sylvienne donne les artères striées
médiales (SM) et latérales (SL).
L’artère communicante postérieure vascularise le tuber cinéréum (TC), les corps
mamillaires (CM), le noyau caudé (NC), et la bandelette optique (BO). Elle donne
également des branches pour le thalamus (Ɵ). Elles vont rentrer dans l’espace perforé
postérieur.
L’artère choroïdienne antérieure (A Chor Ant) est très importante car elle vascularise le
noyau amygdalien (NA), une partie de la queue du noyau caudé (NC),la capsule
interne (CI) et le globe pale (GP), tuber cinéréum (TC) et les corps mamillaire (CM),
le pédoncule cérébral (PC), bandelette optique (BO) et le corps géniculé latéral (CGL).
90
Vue latérale et médiale de
l’hémisphère cérébral
Sur la face latérale : On voit la scissure de Sylvius, sillon central
de Rolando, sillon pré-et post-central, les circonvolutions
frontales, le sillon intra pariétal, les sillons temporaux, le sillon
occipital transverse, les circonvolutions occipitales.
Ces dessins permettent de comprendre les conséquences des
AVC.
Sur la face médiale, on voit le Limen cérébri avec le corps calleux, 3e ventricule, le tronc cérébral en arrière, avec
l’épiphyse, encoche du sillon central de Rolando ,sillon du cingulum, sillon subpariétal, sillon pariéto-occipital, scissure
calcarine, l’uncus, le sillon collatéral, le sillon de l’hippocampe et les circonvolutions occipitales.
L’artère cérébrale moyenne (ACM) ou artère Sylvienne rentre dans la scissure de Sylvius et détache toutes les artères qui
vascularisent les noyaux gris centraux, artères striées médiales et latérales, responsables des hémorragies lenticulo-striées.
Elle vascularise la plus grands partie de la face latérale du cerveau, les circonvolutions frontales 2 et 3 et les circonvolutions
temporales 1 et 2. Le territoire s’arrête le long du sillon frontal supérieur, et sillon intra-pariétal et en bas le long du sillon
temporal moyen. Ce territoire se nécrose en cas d’occlusion de l’artère cérébrale moyenne.
A
C
M
Elle détache des branches
 fronto-basale latérale,
 préfrontale
 précentrale
 centrale
 post centrale
 pariétale supérieure
 pariétale inférieure,
 temporales antérieure,
 temporale moyenne
 temporale postérieure.
Ces artères montent en divergence à partir de la scissure de
Sylvius. Elle vascularise la région de l’uncus temporal, et
montre à son point de départ une artère pour l’uncus.
Le 2e territoire est celui de l’artère cérébrale antérieure. Entre dans la FLC. Sur la coupe on peut la voir. Elle vascularise
toute la face médiale du cerveau jusqu’au sillon pariéto occipital ou s’arrête son territoire et déborde en haut du territoire de
l’artère de la cérébrale moyenne sur la face latérale.
A
C
A
Elle commence en avant, et se divise rapidement en 2 branches,
 artère qui longe le corps calleux, artère péricalleuse, qui se termine par l’artère du lobule quadrangulaire
encore appelé précunéus.
 l’artère cingulaire, qui va se situer dans la circonvolution du cingulum. Lors du trajet, elle détache
o les artères striées antérieures (SA),
o artère fronto-basale médiale (AFBM),
o une première artère médio-frontale antérieure (MFA), qui sera préfrontale, une 2e artère précentrale,
médiofrontale intermédiaire (MFI), et une 3e artère médiofrontale postérieure (MFP) qui sera
centrale.
o Se termine par une post-centrale : artère du lobule paracentral (ALPC).
Vascularise la face médiale de l’hémisphère et le débord supérieur. Si l’artère se bouche il y aura une paralysie et une perte
de sensibilité du membre inferieur et sur le tronc. Pas d’atteinte du membre supérieur. Si c’est l’artère Sylvienne qui se
bouche, ça sera le visage et les membre supérieur qui seront paralysés.
A
C
P
L’artère cérébrale postérieure vascularise le reste. Elle contourne le tronc cérébral, et se partage quand elle se termine en 2
branches
 une branche médiale, donnant l’artère pariéto occipitale (APO), l’artère calcarine (ACalc), et l’artère
temporo-occipitale (ATO),
 et une branche latérale qui donne 3 artères temporales (AT) antérieure (ATA), moyenne (ATM), et
postérieure (ATP). Ces artères contournent le coté inferieur du cerveau pour se terminer sur la face latérale.
Accident sur ACP aura des conséquences fonctionnelles essentiellement sur le lobe visuel.
Cette artère donne artère choroïdienne et artères inférieur au corps calleux et les artères striées postérieur (SP).
91
Coupe frontale schématique passant dans la partie antérieure de
l’hémisphère de l’encéphale
On peut donc voir la vallée de Sylvius (VS), avec les lobes temporaux
(LT) à la partie inferieure. On remet très schématiquement en place le
corps calleux, le septum pellucidum, le fornix, et les noyaux gris
centraux : thalamus, noyau lenticulaire, noyau caudé. On voit la corne
du ventricule latéral en haut.
Sur le plan artériel, le cerveau est alimenté par le polygone artériel de
Willis, et de ce polygone partent les artères des circonvolutions, et les
artères centrales ou artères striées car elles entrent dans le cerveau en
faisant des stries vasculaires qui parcourent la substance blanche
cérébrale.
Le polygone artériel de la base est schématisé de manière simple ici, il
assure la vascularisation constante de l’encéphale, alimenté par les
carotides internes, et les artères vertébrales. Du polygone de la base
partent 3 artères :
 artère cérébrale moyenne qui est sinueuse entre dans la vallée
de Sylvius, donne ses branches collatérales à la surface de
l’insula de Reil et vascularise la plus grande partie de la face
latérale du cerveau, les dernières circonvolutions frontales et
les premières circonvolutions temporales.
 artère cérébrale antérieure court dans la FLC, vascularise la
face médiale du cerveau, et la première circonvolution
frontale.
 artère cérébrale postérieure a 2 branches, médiale, et
latérale. Elle vascularise la partie inferieure du lobe temporale, et le pôle postérieur du cerveau.
A l’intérieur du cerveau, les artères se partagent les différents grands territoire par l’intermédiaire des artères striées :
 Artères striées antérieures vascularisent l’intérieur du cerveau dans sa partie supérieure et la tête du noyau
caudé
 Artère cérébrale moyenne vascularise la profondeur du cerveau : avec les artères striées latérales (SL) : le
putamen, une partie complémentaire du noyau caudé et la profondeur du lobe temporal, et avec les artères
striées médiales (SM): le globe pâle externe.
Ces artères SL et SM sont des branches ascendantes relativement nombreuses rentrant dans la substance
cérébrale, de l’artère cérébrale moyenne. Ce sont habituellement ces artères qui sont impliquées dans les
hémorragies intracérébrales lenticulo-striée car elles se produisent à l‘intérieur de la substance cérébrale
dans le noyau lenticulaire et dans le corps strié.
 Le thalamus n’est pas vascularisé par ses SL ou SM, il est vascularisé essentiellement par l’artère cérébrale
postérieure donnant naissance a des artères striées postérieure, qui vascularisent aussi la queue du noyau
caudé.
Territoire opacifié en violet intéresse la capsule interne, et le globe pale interne, c’est le territoire de la petite artère
choroïdienne antérieure. C’est elle qui saigne dans les hémorragies de la capsule interne, ce qui entraine une
hémiplégie proportionnelle. C’est-à-dire une paralysie de la partie du corps proportionnelle à l’importance de
l’hémorragie. Parce que dans la capsule interne passe le faisceau pyramidal. Ces hémorragies sont particulièrement
fréquentes. Ces artères sont très petites, très grêles, il suffit d’une augmentation de pression relativement significative
pour que ces artères éclatent à l’intérieur de la substance blanche. La substance blanche est alors progressivement
disséquée par l'hématome qui se crée sur ces petites branches. L’hématome comprime progressivement le faisceau
pyramidal de façon de plus en plus étendue et au fur et à mesure que l’hémorragie progresse à l’intérieur de la capsule
interne, l’ampleur de la paralysie s’étend : depuis le visage vers le membre supérieur et ensuite vers le membre inférieur.
Comme toutes les fibres du faisceau pyramidal sont concentrées ici, une petite hémorragie dans la capsule interne produit
de grand territoire de paralysie.
Au contraire lorsqu’une hémorragie se produit sur une artère des circonvolutions, une petite hémorragie va engendrer un
petit symptôme déficitaire lié au petit territoire cortical qui est vascularisé par la branche de l’ACM ou l’ACA ou ACP qui
vascularisent le cerveau.
A partir des branches de l’ACM ou l’ACA ou ACP (=des artères des circonvolutions) s’établit le Rete Mirable, le réseau
admirable, tellement important que le cerveau pulse comme le cœur, il capte 10 – 15% du débit sanguin du corps en
permanence.
92
/!\
Vue latérale du cerveau, lobe de l’insula
Agrandissement de la face latérale du cerveau. Vallée de Sylvius ouverte, écartée. L’extrémité
de l’uncus temporal est ici en bas. On a le planum temporal de Heschel. Deux sillons
frontaux qui délimité l’aire de Broca. La fin de la scissure centrale, scissure précentrale, et
post-centrale.
Au fond de ce sillon se trouve l’insula de Reil avec son sillon central et le sillon
circonférentiel de Reil qui entoure l’insula (perdue comme une ile au milieu de l’océan des
circonvolutions cérébrales) A la partie antérieure, le limen de l’insula avec de multiples
petites perforations qui laissent passer les artères striées dans la substance blanche cérébrale.
L’artère cérébrale moyenne ou artère Sylsvienne passe dans la vallée de Sylvius, et entre à
la surface de l’insula de Reil sur la face latérale de l’hémisphère cérébral. Elle a un trajet très
caractéristique : se dirige vers l’extrémité de l’insula, dessinant à sa surface de nombreuses
circonvolutions lui permettant de s’allonger avec le flux sanguin.
A
C
M
Elle détache ses branches collatérales à la manière de branches arboresssante d’un
candélabre ou d’un chandelier» :
 Artère frontobasale latérale
(AFBL), et l’Artère préfrontale
(APF) qui viennent d’un tronc
commun et qui se séparent l’une de
l’autre.
 A la surface du sillon central de
l’insula se séparent comme les trois
branches d’un chandelier les artères
pré centrale (APC), post centrales
(APostC), et centrale (AC).
 A l’extrémité de l’artère Sylvienne,
la division des 2 artères pariétales,
pariétale supérieure et inferieure.
 Vers le bas, une nouvelle division en
candélabre avec les 3 artères temporales qui naissent du même tronc : temporale
antérieure (TA), temporale moyenne (TM), et temporale postérieure (ATP).
 A l’extrémité se détache l’artère de l’uncus (U),
 Et dans l’espace perforé se détachent toutes les petites artères lenticulo-striées, les
artères striées médiales (SM) et latérales (SL).
La localisation de l’artère Sylvienne, à la profondeur de la vallée de Sylvius, tout comme son
arborisation ici évoquée en branche de chandelier explique pourquoi l’abord de cette artère est
difficile, en particulier lorsque s’y développent des anévrismes. L’ACM est celle sur laquelle
se développe fréquemment des anévrismes qui sont des dilatations de l’artère, qui s’amincit
progressivement, et qui menace de s’éclater, en créant des hémorragies extra-cérébrale et
éventuellement la mort du sujet. Vue la disposition en candélabre, ils sont très difficile à
opérer. Si un anévrisme se développe à l’endroit sur le schéma et si on met un clip devant et
derrière l’anévrisme pour l’exclure, tout le territoire de la pariétale supérieure (PS) et
inferieure (PI) ne sera plus vascularisé. Si un anévrisme est situé sur l’artère Sylvienne vers
l’avant, c’est encore plus compliqué parce que c’est tout le territoire des artères en candélabre
supérieur et inférieure qui va être compromis.
93
Vue latérale, vascularisation des noyaux gris centraux.
Le noyau caudé, se terminant par son extrémité sur le noyau amygdalien avec sa forme
caractéristique effilée et l’enroulement télencéphalique. Le noyau caudé s’enroule autour du
thalamus. Au côté latéral du thalamus se retrouve le noyau lenticulaire.
L’ensemble du corps strié est vascularisé par les trois artères ACA, ACM et ACP et par
l’artère choroïdienne antérieure.
A
C
A
La tête du noyau caudé est
vascularisé par l’artère
cérébrale antérieure, par
l’intermédiaire des artère
striées antérieures (ASA).
Ces artères passent par
l’espace perforé antérieur.
Trajet caractéristique en
épingle a cheveu, artère de
Heubner.
Cette artère vascularise la
tête du noyau caudé et va
donner naissance à une
arcade vasculaire qui va être
reprise par les artères striées
latérales.
Les artères striées latérales (ASL) qui elles vascularisent la partie latérale du noyau
lenticulaire, le putamen, et la partie suivante du noyau caudé.
Les artères striées médiales (ASM) vascularisent la partie médiale de cet ensemble : le globe
pâle externe, et la partie suivante du noyau caudé.
L’artère communicante postérieure (ACPo) vascularise le pôle antérieure du thalamus,
et la partie suivante du noyau caudé.
La vascularisation du pole postérieure du thalamus est reprise par l’artère SP et vont
vasculariser la partie supérieure le la queue du noyau caudé.
L’artère choroïdienne antérieure vascularise la fissure transverse de Bichat, vascularise la
capsule interne et le globe pale interne, la partie effilée de la queue du noyau caudé, et
noyau amygdalien.
Toutes les artères sont anastomosées entre elles le long de l’arcade du noyau caudé. Celui-ci
est vascularisé de façon segmentaire par l’ensemble des branches qui vascularise le cerveau et
les circonvolutions.
Toutes les structures intracérébrales possèdent donc ainsi leur vascularisation propre :
 artères des circonvolutions (premier dessin)
 et les artères des noyaux gris centraux ou artères striées (second dessin).
94
Les veines :
Les veines comprennent
 les veines des circonvolutions d’une part, qui rejoignent les sinus
veineux intracrâniens.
 et les veines centrales d’autre part. ou veines striées qui rejoignent la
veine cérébrale interne, ou grande veine de Galien.
Toutes les veines se rejoignent ensuite pour former le polygone de Trolard.
Les veines centrales ruissellent sur le septum pellucidum et le corps calleux,
sur le noyau caudé vont rejoindre la veine choroïdienne et vont former à
l’intérieur du cerveau, au plafond du troisième ventricule cérébral, la veine
cérébrale interne, ou veine de Galien.
Les veines des circonvolutions rejoignent les sinus veineux avec le Sinus
Sagittal Supérieur (SSS), le Sinus latéral (SL). Les veines qui ruissellent à la
surface de l’insula de Reil donnent naissance à la veine Sylvienne, et rejoignent
alors le polygone de Trolard.
Des veines sont jetées en pont entre les veines des circonvolutions et réalisent
des anastomoses :
 la veine supérieure est la veine de Trolard,
 et la veine inferieure est la veine de Labbe.
La veine qui chemine à l’intérieur de la Vallée de Sylvius va également drainer les veines striées médiales,
latérales et antérieures.
La grande veine du cerveau draine les veines venant du thalamus et du noyau caudé.
Les veines des circonvolutions en vue latérale.
A la profondeur du crâne coulent les sinus veineux intracrâniens. Avec le SSS qui court sur la ligne médiale à la
face profonde de la voute. Il se continue par le sinus latéral (SL), qui devient ensuite le sinus sigmoïde (SS), et
se draine dans la veine jugulaire interne (VJI).
Dans le cerveau coule le sinus sagittal inferieure (SSI), qui se continue par le sinus droit (SD) lequel rejoint,
en sortant de la FLC, le confluent des sinus qu’on appelle le Torcular, situé en regard de la POE, on l’appelle
aussi le pressoir d’Hérophile.
Le sinus droit (SD) lorsqu’il rejoint le SSI, draine également l’ampoule veineuse de la veine de Galien, qui
draine également les veines thalamo-striée au plafond du ventricule.
Le Sinus Sagittal Supérieur (SSS) draine les veines des circonvolutions qui s’abouchent dans le sinus toujours
en bec de flute. Veine centrale, précentrale, préfrontale, postcentrale, pariétale et occipitale.
Ces veines situées autour de la région de Rolando, appelées les veines Rolandiques, viennent toutes s’aboucher
avec ce trajet caractéristique en bec de flute dans le SSS. Ce trajet à une fonction de valve qui dirige le flux
veineux vers l’arrière. Si la pression augmente dans le SSS, il va fermer la valvule et obture la veine. C’est un
mécanisme anti reflux qui prévient que le sang veineux ne stagne dans la région Rolandique. Si on n’avait pas le
mécanisme d’abouchement tangentiel des veines Rolandiques dans le SSS, on serait en permanence en surcharge
veineuse dans la région Rolandique.
Lorsque survient la thrombose du SSS, c’est-à-dire lorsqu’il se bouche, parce qu’il y a une tumeur au
contact de ce sinus. Il va y avoir un engorgement de ces veines Rolandiques et les syndromes
déficitaires dans la région centrale, c’est-à-dire paralysie et perte de la sensibilité.
Le dégorgement est possible avec les veines hémiceres qui traversent la voute du crâne, et permettent
une fuite du sang veineux si le sinus est thrombosé par l’intermédiaire du flux extra crânien.
95
A la profondeur de la scissure de Sylvius court la veine
cérébrale moyenne (VCM), qui draine les veines des
circonvolutions. Elle entre dans la scissure de Sylvius
le long de l’artère Sylvienne, et vient constituer une
veine pont, qui fait communiquer les veines des
circonvolutions avec les veines profondes : c’est la
veine basale, ou veine basilaire de Rosental.
Il y a la connexion de la veine de Trolard qui fait
communiquer la veine post centrale avec la partie
distale de la veine Sylvienne et la veine de Labbe qui
fait communiquer la veine temporale postérieure avec
la partie supérieur du sinus latéral (SL).
Ces éléments permettent également le dégorgement du sinus sagittal supérieur quand il est bouché et d’éviter les
conséquences de la stase des veines Rolandiques. S'il y a une thrombose du Sinus Sagittal Supérieur, elle peut
se dégorger vers le haut, peut être prévenu avec le système de valves anti-reflux de l’abouchement tangentielle
des veines Rolandiques, ou le sang peut également ruisseler par la veine de Trolard et puis par la veine de Labbe
de manière à éviter l’obstacle qui se serait formé sur le SSS.
Le sinus pétreux supérieur (SPS), et inférieur (SPI) ces éléments entrent dans le foramen jugulaire. Les
veines des circonvolutions temporales viennent se déjeter dans le SPS et dans le SL par l’intermédiaire de la
veine de Labbe.
Vue inferieure du cerveau, représentation du polygone de Trolard
On représente en arrière, le mésencéphale coupé transversalement, en mettant en place le tuber cinéreum, les
corps mamillaires, les deux uncus temporaux, et la FLC. Le coté antérieur est situé en haut sur le dessin, et on
retrouve les 2 uncus de chaque coté.
La constitution n’est pas identique au polygone artériel. Les veines cérébrales antérieures (qui viennent de la
FLC) vont rejoindre la veine Sylvienne, ou veine cérébrale moyenne (qui court avec l’artère cérébrale
moyenne et se termine contre l’uncus).
La Veine communicante antérieure se met en rapport entre les 2 veines cérébrales antérieures. Ces deux
veines drainent les veines qui courent avec les artères striées médiales latérales et antérieures.
veine cérébrale antérieure + la veine cérébrale moyenne = la veine basale de Rosental (pont entre les veines
superficielle et les veines profonde) chemine dans la FTC avec l’artère cérébrale postérieure, et vient
rejoindre, derrière le mésencéphale, la veine de Galien (réunion des veines cérébrales internes) qui se loge
entre les tubercules quadrijumeaux après s’être constitué au plafond du 3 e ventricule cérébral.
Le polygone veineux de Trolard est donc constitué par l’enchainement de la veine cérébrale antérieure,
moyenne, et de la veine basale de Rosental (ou veine latéro-mésencéphalique car elle contourne le coté latéral
du mésencéphale). Elle draine des veines venant des
pédoncules cérébraux, veines pédonculaires, qui drainent les
veines striées postérieures.
Elle draine également la veine qui vascularise les collicules, les
veines colliculaires.
Remarque :
 Le polygone artériel de Willis se trouve devant le
mésencéphale.
 Le polygone veineux de Trolard se trouve autour du
mésencéphale.
96
Cours 8 (2): L'étage infratentoriel
La fosse postérieure, en vue supérieure.
Jonction entre le cerveau, et la partie inferieure du névraxe, la fosse postérieure occupe l’étage infratentoriel de la base du crâne.
Limites :
- Antérieure : tubercule de la selle turcique
- Postérieure : os occipital, POE
- Latéral : Bord supérieur du rocher (os temporal)
- Inférieure : creusée du foramen magnum
- Supérieure : tente du cervelet
Contenu :
- le tronc cérébral
- la plupart des nerfs crâniens
- le tronc basilaire
- le cervelet
Le contour de la partie postérieure du crâne (la limite postérieure = POE+ os occipitale, la limite
antérieure = os temporaux, limite latérale = bord supérieure du rocher)
Fosse postérieure en rapport avec les masses musculaires de la nuque :
 Superficiel : le trapèze, en rapport avec l’aponévrose cervicale superficielle, et rapport avec le fascia

temporal superficiel, en direction latérale.
Profond : les muscles splénius et semi épineux, isolés par le fascia nucal.
Avant : cette fosse rencontre la région de la selle turcique, les petites ailes du sphénoïde, les processus
clinoïdes antérieurs, et tubercule de la selle turcique (= la limite antérieure de la fosse postérieure).
Le diaphragme méningé de la selle
turcique ferme la loge, situé autour du tuber
cinéreum, et cache l'hypophyse.



Latéralement : les bords supérieurs des
os temporaux. Fossette trigéminale :
La face antérieure du rocher temporal
est marqué par la fossette trigéminale
(on retrouve l’éminence arquée =
structure de l’oreille).
Conduit auditif interne : La face
postérieure du rocher temporal est
perforée dans sa partie moyenne par le
conduit auditif interne (CAI).
Foramen jugulaire : Dans sa partie
postérieure, elle constitue les limites de
l’orifice du foramen jugulaire (sinus
sigmoïde donne naissance de veine
jugulaire interne.)
La tente du cervelet : 2 circonférences
(petite, médiale et grande, latérale entre
lesquelles va se constituer la toile supérieure
du sinus caverneux. Les fibres de la dure
mère sont tendues entre les 2 circonférences
de la tente.
aqueduc du
vestibule
La faux de cerveau : au niveau médial, elle se dégage vers le haut. Se raccorde sur la face supérieure de la tente
du cervelet.
L’incisure tentorielle de Pacchioni : fait communiquer la fosse postérieure avec l’étage sup, encéphalique de la
cavité crânienne.
97
La tente du cervelet contient dans le dédoublement de la méninge
 Sinus Sagittal Inferieur situé dans le bord libre de la faux du cerveau, au dessus du CC.
 Sinus Sagittal Supérieur
 sinus droit entre le Sinus Sagittal Supérieur et le Sinus Sagittal Inferieur.
 Latéralement, le sinus latéral, ou le sinus transverse se termine contre la région mastoïdienne, donne
naissance à la veine jugulaire interne.
 Sinus pétreux supérieur longe le bord supérieur du rocher et donne naissance au sinus sigmoïde en
forme de lettre σ.
 Sinus pétreux inferieur longe le bord postéro-inférieur du rocher, rentre dans la partie antérieure du
foramen jugulaire, et rejoint la veine jugulaire interne.
Limites :
 Paroi antérieure de la fosse postérieure : selle turcique
qui se continue par le diaphragme de la selle turcique
 Paroi latérale : rocher de l’os temporal
 Paroi postérieure : os occipital et matelas des muscles


de la nuque
Paroi sup : tente du cervelet + sinus veineux
Paroi inférieure : écaille de l'os occipital.
Le contenu de la fosse : (6 éléments)
- le tronc cérébral (TC)
- le cervelet,
les nerfs crâniens IV à XII,
l’artère basilaire et ses branches,
les sinus veineux et leurs branches,
l’aqueduc du vestibule.
Aqueduc du vestibule = canal qui vient du système endolymphatique, c'est un sac endolymphatique (une branche
part du saccule, l'autre part de l'utricule, et forment un dilatation sacculaire) Cf, cours sur l'oreille.
TC (mésencéphale) + les bras qui vont vers le cervelet, pédoncules cérébelleux (sup et inf) réunis par la
valvule de Vieussens.
Le cervelet vient mettre le vermis cérébelleux (partie centrale) sur la ligne médiale. Sa partie latérale remplit la
fosse. Avec une partie supérieure et inférieure avec un relief strié.
Les nerfs crâniens partent du tronc cérébral
- Le nerf III part de la région inter pédonculaire.
- Le nerf IV part de la face post du TC contourne le tronc cérébral en transitant dans la FTC ou fissure
transverse de Bichat, rentre entre les deux circonférences de la tente (rameau sensitif pour la fosse post
= rameau méningé du nerf IV) Engagement du lobe temporal, paralysie du nerf IV, dont la
compréhension est ici évidente. Quand le IV contourne le tronc cérébral, il est sujet a être comprimé.
- Le nerf VI se dirige dans le plancher du sinus caverneux.
- Le nerf V trijumeau recouvre le 1er 1/3 du rocher de l’os temporal, avec le ganglion trigéminal de
Meckel (avec ses trois branches terminales), en regard de l’emprunte trigéminale, avec sa racine motrice
d’abord médiale, puis latérale. Le Sinus pétreux supérieur au dessus du ganglion va constituer le
cavum trigéminal de Meckel.
- Le nerf VII (moteur) et le nerf VIII, constituent le paquet acoustico-facial, ils entrent dans le CAI, et
constituent le rapport du 2e tiers du rocher de l’os temporal. Accompagné par une boucle artérielle, qui
entre dans le CAI, c’est l’artère auditive. Elle passe autour de paquet elle peut dans certaines
circonstances le comprimer.
- La veine pétreuse de Dandy sépare le paquet acoustico-facial du nerf V, elle limite l’abord de l’angle
ponto cérébelleux, et donc du paquet acoustico- facial.
- nerf IX glossopharyngien X vague et XI accessoire ( 2 branches, une médullaire, et une spinale) qui
entrent dans le foramen jugulaire (ou foramen déchiré postérieur),
- l'aqueduc du vestibule ou canal endolymphatique est le contenu du 1/3 postérieur du rocher.
Pour terminer, il faut ajouter le tronc artériel basilaire qui donne naissance à l’artère cérébrale postérieure et
à la communicante postérieure. L’artère cérébrale post passe au dessus du nerf III, rejoint la courbe
terminale de la carotide interne, qui va donner naissance à la cérébrale antérieure et à la cérébrale moyenne.
On a ainsi reconstitué le polygone artériel de Willis dans la partie antérieure de la fosse
Les artères qui vascularisent ces éléments viennent du tronc basilaire et que l’on va retrouver à la surface du
cervelet et du tronc cérébral.
98
Le CAI et ce qu’il contient : le paquet acoustico-facial
Il est représenté en faisant une coupe frontale
passant à travers le rocher de l’os temporal. Le
rocher est orienté à 45°, donc on va voir dans la
partie médiale, le conduit qui est ouvert, la paroi
antérieure qui s’enfonce en oblique, ce conduit est
le méat acoustique interne.
Au fond on voit l’orifice profond du conduit,
circulaire qui s’ouvre a l’intérieur du crâne, le pore
acoustique interne. Il est divisé par une crête
transversale, la crête falciforme.
La partie antérieure donne naissance à un espace
ovalaire qui laisse passer le nerf facial VII.
La partie postéro latérale présente une crête en Y
renversé, entouré d’orifices, laissant passer des
éléments nerveux.
En dessous, on trouve une série de 2 dernières fenêtres :
 Fenêtre antérieure qui présente le crible spiroïde où les orifices sont enroulés en spirale
 Fossette postéro inferieur, crible qui à la forme d'une partie de lune, et un orifice supérieur.
Sur la paroi postérieure on a le foramen singulier, ou foramen de Morgagni.
Fossette antéro supérieure : contient le nerf facial essentiellement moteur, responsable de la
motricité faciale, accompagné par son contingent sensible, nerf accessoire de Drivelet (sensibilité du
conduit et sensibilité gustative).
Crible spiroïde laisse sortir le nerf VIII, cochléaire ou nerf acoustique, en apparence tordu sur lui
même. Il regroupe les fibres nerveuses venant de l’organe de corti, responsables de l’audition.
Dans la fossette postéro-supérieure, se constitue à partir de la crête en Y se constitue le nerf VIII,
vestibulaire supérieur ou nerf utriculo-ampulaire, car il part de l’utricule et des ampoules.
De la fossette postéro inférieure, part le nerf VIII vestibulaire inférieur, ou nerf sacculaire. Car
il vient essentiellement du saccule.
Par le foramen « singulare de Morgani », se trouve le nerf ampulaire postérieur, car il vient de
l’ampoule du canal semi circulaire postérieur.
Le petit orifice qui reste ouvert au fond du conduit contient artère auditive interne, qui s’enroule
autour du paquet acoustico facial, entre dans le CAI, et vascularise l’oreille interne, ainsi que
l’ensemble des éléments nerveux du conduit.
Le CAI est un espace extrêmement étroit, inextensible, si un élément augmente de volume, il
va comprimer les autres : ceci donne le syndrome du paquet acoustico facial ou PAF. Il est
fréquent chez les malades qui développent une tumeur du nerf acoustique, le nerf VIII
cochléaire, neurinome de l’acoustique, ce patient à une baisse de l’audition et paralysie
faciale par compression du nerf VII. Quand on a ces 2 symptômes ensemble, on cherche la
tumeur dans le CAI. Sur le scanner, c’est au niveau de l’angle ponto cérébelleux et dans le
CAI qu’on cherche ce qui crée les symptômes.
99
Vue supérieure avec agrandissement du foramen
jugulaire.
But : expliquer une notion clinique :
« Syndrome de la fosse jugulaire ».
Le foramen est soulevé par une épine
infra-jugulaire.
Le Rocher de l’os temporal est situé
en avant, orifice de l’aqueduc du
vestibule laisse voir le canal endolymphatique , reliquat d’un appareil
de l’équilibre qui existe chez les
animaux plongeurs.
Ce foramen jugulaire est segmenté en
3 parties par un ligament intrajugulaire qui est situé entre les 2
épines et un autre élément qui isole le
golfe de la veine jugulaire interne
qui rentre dans la partie postérieure
du foramen jugulaire.
Les autres éléments dans la fosse sont nerveux et vasculaire :
 Partie antérieure,
 Le sinus pétreux inférieur rentre dans la partie antérieure du foramen
jugulaire et rejoint la veine jugulaire interne en-dessous du foramen
jugulaire.
 venant cravater le Sinus Pétreux Inf, rentre le nerf glossopharyngien IX.
 Partie moyenne on retrouve
 le nerf vague.
 et les 2 racines du nerf accessoire XI médullaire et spinal
 On trouve aussi des vaisseaux, artère méningée postérieure qui est la
prolongation de l’artère pharyngienne ascendante. Des veines
l’accompagnent.
 Accompagné aussi par un rameau sensitif qui vient du nerf vague, qui
remonte le long des vaisseaux, rameau méningé postérieur du nerf vague.
 Partie postérieure
 La veine jugulaire interne est dans la continuation du sinus sigmoïde, qui
se termine à l’extrémité du sillon du sinus sigmoïde.
Le syndrome du foramen jugulaire associe une paralysie du nerf glossopharyngien, nerf
vague, nerf accessoire et une douleur dans la fosse postérieure, liée à la compression du
rameau méningé postérieur du nerf vague.
100
Les Nerfs crâniens
Nom
Voca°
Origine
Noyaux TC
Olfactif
Sensitif
Filets olfactifs
Ø
Optique
Sensitif
Rétine
Ø
Ophtalmique
Moteur
IV
Trochléaire
Moteur
Noyau moteur du III
Noyau d'Edinger Westphal
Noyau du nerf IV
V
Trijumeau
Mixte
Espace interpédonculaire
Arrière du Tronc
cérébral
Fosse trigéminale
VI
Abducens
Moteur
N°
I
II
III
VII
Facial
VIII
Partie supérieure
de la pyramide
Mixte
(deux)
Fossette supraolivaire
VestibuloCochléaire
Sensitif
Fossette rétroolivaire
IX
Glossopharyngien
Mixte
Sillon rétroolivaire
X
Vague
Mixte
Sillon rétroolivaire
XI
Accessoire
Moteur
XII
Hypoglosse
Moteur
Sillon rétroolivaire
Sillon pré-olivaire
Noyau Masticateur
Noyau Trigéminal
Noyau du nerf VI
Noyau supérieur du nerf VII
Noyau inférieur du nerf VII
Noyau Muco-LacrymoNasal
Noyau salivaire supérieur
Noyau du tractus solitaire
Noyau Cochléaire Ventral
Noyau cochléaire Dorsal
Noyau vestibulaire
 Supérieur
 Médian
Inférieur
 Latéral
 Intermédiaire
Noyau Ambigüe
Noyau Salivaire inférieur
Noyau du tractus solitaire
Noyau Ambigüe
Noyau Cardio-PneumoEntérique
Noyau du tractus solitaire
Noyau Ambigüe
Noyau Spinal
Noyau hypoglosse
Nom: On Old Olympus's Towering Tops, A Friendly Viking Grew Vines And Hobbs
Vocation: Seb Suce Moi Mes Deux Mamelons De Sillicone Dé Dé Me Manque
Cf: cours de première année pour les trajets, fonctions et terminaisons.
101
Description du tronc cérébral en vue antérieure
3 étages, description systématique étage par étage, voir syllabus bleu. Page15.
La moelle allongée est dans la partie
inférieure du tronc cérébrale, et elle se
continue en haut par le pont (= protubérance
annulaire, ou pont de Varole), qui se
continue par les 2 pédoncules cérébraux
qui s’enfoncent dans la profondeur du
cerveau.
Le mésencéphale
Les pédoncules cérébraux contiennent la
substance blanche du faisceau pyramidal,
sont encadrés par des fibres
tourbillonnantes. Ils appartiennent à l’étage
mésencéphalique du tronc cérébral.
Les 2 pédoncules sont séparé par un espace
inter-pédonculaire qui a pour plafond
l’espace perforé post. Cet espace vient
rejoindre à la face inférieure du cerveau le
tuber cinéreum et les 2 corps mamillaires
(région de l’hypothalamus).
Le mésencéphale se continue là par la
substance blanche cérébrale.
Le pédoncule cérébral se met sous la
capsule interne.
Le pont
Le pont était autrefois appelé le métencéphale. Il à la forme d’une saillie transversale avec une
gouttière déprimée à sa face inférieure, gouttière basilaire (contient le tronc basilaire), et latéralement
une substance blanche qui s’enfonce à l’intérieur du cervelet.
Dans la face antérieure, on trouve une profonde dépression, qui est créée à la dissection, due à
l’arrachement du nerf trijumeau, c’est la fosse trigéminale.
Le pédoncule cérébelleux moyen continue le pont à l’intérieur du cervelet.
La Moelle allongée
Sur la ligne médiane, fissure médiane antérieure interrompue dans sa partie inférieure par la
décussation des pyramides. Cette fissure médiane se continue par la fissure médiane antérieure de
la moelle.
De part et d’autres de celle-ci, élévation de la pyramide, qui est saillante et convexe. Les 2 pyramides
restent séparées sur la ligne médiane, par le trou borgne (ou fossette ou foramen borgne). On ne le
voit pas sur le dessin, car il est situé en dessous de l'artère basilaire, en haut de la moelle allongée.
Les 2 pyramides sont réunies à l’endroit de la décussation qui correspond à la traversée de la ligne
médiane par les faisceaux pyramidaux.
102
Latéralement par rapport aux pyramides, 2 reliefs qui ont la forme d’une olive, ce sont les olives
bulbaires, avec 2 fossettes : fossettes supra et rétro olivaires. (la supra est antérieure, la rétro est
postérieure). Il y a des Nerfs crâniens sortent de cette fossette.
Sous l’olive, on trouve un petit relief qui prend le nom de tubercule cendré avec des fibres
arciformes qui se continuent dans la décussation des pyramides.
Le Cervelet est appendu au tronc cérébral, il est volumineux. En-dessous du pédoncule cérébelleux
moyen, on trouve le flocculus. Contre la face postérieure de la moelle allongée, on trouve l’amygdale,
et le sillon circonférentiel de Vicq d’Azir qui sépare la partie supérieure de la partie inférieure du
cervelet. Le cervelet est plissé par de très nombreuses circonvolutions très fines, beaucoup plus fines
que les circonvolutions à la surface de l’hémisphère cérébral. /!\ le relief de l’amygdale vient
comprimer la face postérieure du tronc cérébral lors de l’engagement cérébelleux.
Dans les orifices, on fait sortir les nerfs crâniens :
 Dans l’espace inter pédonculaire, nerf III.
 Le nerf IV se détache de la face postérieure du mésencéphale et contourne le
mésencéphale en passant dans la fissure transverse du cerveau.
 Le nerf V comprend une petite racine motrice, et une grosse racine sensitive qui sort de la
fossette trigéminale.
 Le nerf VI se détache de la partie supérieure de la pyramide
 Le nerf VII se détache de la fossette supra olivaire
 Le Nerf VIII, avec ses 2 éléments vestibulaires et cochléaires, se détache de la fossette
rétro olivaire.
 Le Nerf IX, glosso-pharyngien dans sillon rétro-olivaire.
 Le Nerf X nait dans sillon rétro-olivaire avec de multiples rameaux.
 Le Nerf XI accessoire (ou spinal) possède une racine supérieure et une racine inférieure
qui remonte de la moelle épinière.
 Le Nerf XII sort de la face antérieure de l’olive dans le sillon pré-olivaire.
Les vaisseaux sanguins
Les artères vertébrales se rejoignent pour donner naissance au tronc basilaire. Elles se divisent pour
donner naissance aux artères cérébrales postérieures en regard de la fosse interpédonculaire et
envoient les artères communicantes postérieures qui vont rejoindre le polygone de Willis.
Du tronc vertébro-basilaire se détachent, le long des jonctions entre les étages, 3 artères
cérébelleuses.
 L’artère cérébelleuse inférieure se détache de l’artère vertébrale et vascularise le
cervelet inférieur après avoir contourné l’amygdale.
 L’artère cérébelleuse moyenne contourne le flocculus et vascularise le cervelet moyen.
 L’artère cérébelleuse supérieure se détache le long de la limite entre le pont et le
mésencéphale, vascularise le cervelet supérieur.
L’artère auditive interne, petite artère qui chemine dans conduit auditif interne, se détache de
l’artère cérébelleuse moyenne.
L’artère de la fossette vascularise le paquet acoustico-facial.
Il y a également une Artère trigéminale, et une Artère pédonculaire. D’autres artères sont l’équivalent
des artères striées qui rentrent dans la face antérieure du tronc cérébral.
L’artère cérébrale postérieure après avoir contourné le thalamus, termine sa course ici en arrière et
détache entre autres l’artère de la lame tectale, les artères striées post et les artères Choroïdiennes
qui vascularisent les ventricules.
103
Face postérieure du tronc cérébral
Sur la ligne médiane, on a une large
ouverture de forme losangique qui
caractérise l’ouverture du tube neural à
l’endroit du 4e ventricule cérébral, c’est la
Fosse rhomboïde (=cavité de V4). Elle
est située à cheval sur le pont et sur la
moelle allongée.
La lame tectale appartient à la face
postérieure du mésencéphale. Elle est
soulevée par une série de 4 élévations :
Collicules supérieur et inférieur ou
tubercules quadrijumeaux antérieur et
postérieur. Les 4 collicules constituent
un ensemble que l’on appelle la lame
tectale. Elle constitue la paroi postérieure
du mésencéphale. Les 4 collicules sont
séparés par le sillon cruciforme car il est
en forme de croix.
Ces éléments se continuent par les bras
des collicules et par les corps genouillés
ou géniculés latéral et médial.
 Le corps géniculé latéral est
dans le prolongement du TQ antérieur.
 Le corps géniculé médial est dans le prolongement du TQ postérieur.
Le pôle postérieur des 2 thalami, le Pulvinar, s’appuie sur ces éléments Les thalami sont en rapport
avec l’épithalamus et l’habénula. Ce qui fait tomber ici l’épiphyse dans la partie supérieure du sillon
cruciforme. La toile de V3 est située là avec l’épiphyse à l’extrémité de la commissure
interhabénulaire.
Le mésencéphale envoie vers le cervelet 2 bras de substance blanche, les pédoncules cérébelleux
supérieurs. Les 2 sont reliés entre eux par un voile transversal, voile médullaire supérieur ou
valvule de Vieussens. Cette valvule est retenue par un petit trait de substance blanche qu’on appelle le
frein de la valvule de Vieussens (= voile qui relie les 2 PCS) Ce frein se continue, comme pour les
pédoncules cérébelleux, à l’intérieur de la substance du cervelet.
Zone triangulaire, triangle de Reil. Il correspond à sa profondeur aux voies auditives.
Latéralement, on envoie un prolongement de substance blanche qui vient en réalité du pont, et qui va
constituer au côté latéral de la fosse rhomboïde, le pédoncule cérébelleux moyen.
En dessous, on a le Sillon latéral du mésencéphale ou isthme du rhombencéphale.
En bas, on remet en place les éléments de la moelle allongée. Elle envoie de sa partie supérieure, un
prolongement qui rejoint le pédoncule cérébelleux moyen, comme s'il avait été coupé, c’est le
pédoncule cérébelleux inférieur.
Donc, 3 pédoncules cérébelleux relient le tronc cérébral au cervelet.
 Le sup vient du mésencéphale.
 Le moyen vient du pont.
 L’inf vient de la moelle allongée.
104
Entre les 2 inférieurs, il y a un bras de substance blanche, le verrou ou obex. Sur la ligne médiane, il
continue un sillon, de part et d’autre duquel il y a 3 saillies :
 Tubercule gracile
 Tubercule cunéiforme
 Tubercule cunéiforme accessoire, qui se continue par le pédoncule cérébelleux inférieur.
Il est parfois appelé le corps restiforme (= naissance du pédoncule cérébelleux inférieur à
l’endroit où il semble continuer le tubercule cunéiforme accessoire)
Ils sont situés dans le prolongement des faisceaux avec les mêmes noms. (Faisceaux gracile,
cunéiforme, et cunéiforme accessoire).
Les voies de la sensibilité du membre supérieur et inférieur se terminent en-dessous des tubercules
graciles et cunéiformes.
Plancher de la fosse rhomboïde :
On a une tige sur la ligne médiane qui se termine par un renflement, le calamus scriptorius, car on
l’a comparé à la plume de l’écrivain.
La jonction entre la moelle allongée et le pont est marqué par une ligne horizontale avec 3 zones
triangulaires :
 Aile blanche interne
 Aile grise (plus pigmentée). Les 2 ailes grises sont triangulaires, s’opposent par leur
pointe et séparent les ailes blanches.
 Aile blanche externe.
Sur l’aile blanche interne apparaît un tubercule arrondi, l’éminence ronde ou collicule facial. A sa
profondeur, se trouve le noyau moteur du nerf facial.
Série de rides qui courent au dessus des ailes : une ride supérieure, la baguette d’harmonie de
Bergman= une série de rides sup. Une série de rides latérales qui correspondent aux fibres
acoustiques existent également. Les fibres qui passent sur la baguette d’harmonie de Bergman
sont des fibres qui transmettent les informations auditives. Elles vont glisser sous le triangle de
Reil, lui aussi associé aux voies auditives.
Tous les nerfs crâniens se sont détachés à la face antérieure du tronc cérébral, sauf le nerf IV, qui
est menacé à l’endroit où il rentre dans la fissure transversale car il peut être comprimé par
l’engagement tentoral.
En dessous de l’aile blanche interne, on a une zone qui est le trigone du nerf XII.
En dessous de l’aile grise, Trigone du nerf vague.
Latéralement, en rapport avec les stries médullaires, sous les ailes, on a les éléments recouverts par
les stries acoustiques qui correspondent à l' origine du nerf VIII,
 VIII vestibulaire pour les ailes,
 et VIII cochléaire pour les stries, qui contournent le pédoncule cérébelleux inférieur et
donnent naissance au nerf VIII.
Sortent du sillon rétro-olivaire : nerf IX, X et XI, avec sa racine spinale et médullaire.
Souvent, il y a une tache bleue, c’est le locus coeruleus, qui correspond à la substance réticulée.
C’est sous cette tache veineuse que se trouve le centre du sommeil.
105
Cours 9: L’anatomie interne du tronc
cérébral
Particulièrement utile dans l’étude des grands syndromes neurologiques.
A l’intérieur du tronc cérébral il y à une cavité étroite qui se dilate ensuite, puis se
rétrécit de bas en haut, c’est le 4e ventricule cérébrale,.
Pour ce qui regarde la substance grise, on trouve 6 colonnes dans le TC
 6 colonnes noyaux
 6 colonnes noyaux d’addition qui ont une fonction extrapyramidale sur le
plan fonctionnel, et qui sont regroupés a chaque fois par 2 dans chaque étage
du Tronc cérébral.
 2 formations réticulées, une médiale (activatrice), une latérale (inhibitrice)
intervenant dans la régulation des phénomènes d’éveil et de sommeil
Pour ce qui concerne la substance blanche, les faisceaux se rassemblent, et croisent la
ligne médiane pour rejoindre l’hémisphère controlatéral, on va donc décrire :
 une succession de 6 décussations, c'est-à-dire un croisement brutal des fibres
pour rejoindre le coté opposé. On aura donc 2 décussations dans chaque
étage du tronc cérébral.
 une série de 3 faisceaux d’association, le faisceau longitudinal postérieur,
qui associe les noyaux moteurs des nerfs crâniens, le faisceau longitudinal
dorsal, associant les noyaux parasympathique, et le faisceau central de la
calotte, qui associe les faisceaux à vocation extrapyramidale.
Coupe transversale schématique du Tronc cérébral.
On ne représente qu’un demi segment de coupe. Cette coupe particulière intéresse la
moelle allongée (simplification de CT3).
En arrière, l’ouverture de substance blanche, qui ouvre une cavité toujours bordé par
l’épithélium épendymaire, c’est le 4e ventricule cérébral, toujours situé au coté
postérieur du Tronc cérébral.
Il y a 6 colonnes, qui sont les noyaux des nerfs crâniens, et se mettent en dessous des
ailes à la face postérieure du Tronc cérébral.
 aile blanche interne
 aile grise
 aile blanche externe
106
Sous l’aile blanche interne
 on retrouve la colonne
somatomotrice, elle innerve les
muscles qui dérivent des somites,
ce sont les muscles de l’œil et les
muscles de la langue.
 La colonne suivante est la colonne
branchiomotrice, innerve les
muscles de l’appareil branchial,
qui sont les muscles de la
mandibule, et les muscles de
l'arc hyoïdien et les muscles des
viscères.
Sous l’aile grise, on a un noyau qui est à la
fois moteur et sensible pour les viscères,
c’est le viscéromoteur, et viscérosensible.
Sous l’aile blanche externe,
 La colonne suivante est une
colonne qui innerve sur le plan
sensitif, les dérivés branchiaux,
elle est dite branchiosensible.
 Latéralement, on trouve une colonne somatosensible.
/!\ Tout ce qui est sous les ailes blanches est construit par symétrie par rapport à
l’aile grise.
Tout à fait latéralement on a un dernier noyau, noyau sensoriel, qui innerve les
dérivés des placodes, en particulier la placode vestibulaire, et otique.
Les noyaux d’addition sont à vocation extrapyramidale. On voit ici un noyau
d’addition qui figure l’olive.
Sur le dessin, on voit 2 formations réticulées,
 la formation médiale en pointillés est activatrice,
 et la formation latérale est représentée par des signes –, ce sont des
interneurones inhibiteurs.
Dans la substance blanche, les décussations des faisceaux, faisceau moteur en
rouge, et faisceau sensible, en bleu, croise la ligne médiane les un après les autres.
107
Vue postérieure du
Tronc cérébral
On voit la fosse rhomboïde, contenant le 4e
ventricule cérébral, la ligne médiane, la
lame tectale, et les bras des collicules et
corps géniculés.
La partition soulignée par les stries
acoustiques qui divisent le pont et la moelle
allongée, et les 3 ailes : aile blanche
interne, aile grise, et aile blanche externe.
On voit le pédoncule cérébelleux moyen,
supérieur, et inferieur.
La colonne somatomotrice.
Tous les muscles innervés par ces 4
nerfs crâniens ont la caractéristique
commune de venir des somites.
 Noyau du nerf III, est situé
en dessous du TQA.
 Noyau du nerf IV est situé
sous le tubercule
quadrijumeau inférieur.
 Le noyau du nerf VI est
situé sous le collicule facial
situé a son coté latéral.
 Le noyau du nerf XII
hypoglosse est situé sous le
trigone du nerf hypoglosse.
Colonne des fibres sympathiques.
Premier noyau situé dans la partie supérieure
du mésencéphale, associé au noyau du nerf
III, connu sous le nom du noyau d’Edinger
Westphal, contrôle la motricité de la pupille.
Quand il est comprimé par un engagement du
cervelet sur la partie supérieure du tronc
cérébral apparait une paralysie de la pupille.
La colonne branchiomotrice
Muscles de la tête et du cou dérivent des branchies, innervées
par la 2e colonne motrice.
Le noyau masticateur appartient au nerf trijumeau.
Au coté latéral du noyau du nerf VI, viennent se mettre les 2
noyaux du nerf VII, un noyau supérieur et un noyau
inferieur.
Le dernier élément est un noyau commun a plusieurs nerfs
crâniens, noyau ambigüe :
 Le nerf IX glossopharyngien (partie supérieure),
 Le nerf X vague (partie médiale)
 et le nerf XI accessoire (partie inferieure)
Noyau associé au nerf facial, nerf VII supérieur et inferieur
 noyau muco lacrymo-nasal, responsable des sécrétions salivaires, lacrymales, et nasales.
 Le noyau salivaire supérieur.
A la partie inferieure, le noyau suivant s'associe au nerf IX glossopharyngien, et est associé à ce nerf,
c’est le noyau salivaire inférieur.
Le dernier noyau sympathique est le plus volumineux, c’est un Noyau associé au nerf vague X, noyau
Cardio-pneumo-entérique. Il commande l’ensemble des viscères du thorax et de l’abdomen, il assure
donc la commande cardiaque, respiratoire, et intestinale.
108
La colonne branchiosensible
Elle est représentée par un seul noyau qui à l’image du noyau ambigüe, est commun a plusieurs nerfs. Il
s’étend sur le VII, IX, et X. c’est le Noyau (du tractus) solitaire .
Il possède une partie spécialisée au centre, dans sa partie moyenne, a cheval sur le VII inferieur, et le IX,
c’est le noyau de Nageotte, c’est ici que se terminent les voies gustatives.
La colonne somatosensible
Elle a un noyau gigantesque qui est plus grand au niveau du pont, et qui ce rétrécit ensuite au niveau de la
moelle allongée, c’est le noyau trigéminal, avec une partie mésencéphalique, pontique, et médullaire. C’est
le noyau le plus étendu, sur toute la hauteur du tronc cérébral.
Noyaux sur la partie latérale PL :
Le noyau placodial (PL) qui est le noyau du système vestibulaire, il à
une forme pentagonale et est lui même segmenté en sous noyaux :
Le noyau VIII vestibulaire est situé sur la partie latérale du plancher
du 4e ventricule.
 Supérieur ou noyau de Vechtéref,
 Inférieure (Roller),
 Latéral (Duinters),
 Médial (Schwalle)
 Noyau intermédiaire (Nevaldoski).
Noyaux cochléaires du nerf VIIIc (ou auditif) :
 Le noyau ventral (V) est devant le pédoncule cérébelleux inferieur.
 Le noyau dorsal (D) est derrière le pédoncule cérébelleux inferieur
Noyaux sensibles : ils se trouvent derrière la moelle allongée :
 Gracile (G)
 Cunéiforme (C)
 Cunéiforme accessoire (CA)
Ce sont les voies de la sensibilité, sous les tubercules du même nom.
Le tractus spinal du nerf V descend très bas dans la moelle allongée, et rejoint ces cordons sensibles.
Les formations réticulées :
 la réticulée médiale est au centre, avec des petits points
 la réticulée latérale, au niveau du locus coeruléus, qui est le lieu du sommeil, représenté avec des
signes - .
Les décussations :
1) La décussation des faisceaux pyramidaux (FP), voies motrices
2) Décussation des voies sensitives, les tubercules graciles, cunéiforme et cunéiforme accessoire 
ruban de Reil médian (RRM). Toutes les fibres sensitives se rejoignent pour ce ruban, qui est
l’équivalent sensitif du faisceau pyramidal.
3) La décussation du pédoncule cérébelleux moyen (PCM), à partir des noyaux du pont, situé au
même niveau que la décussation suivante.
4) La décussation des voies auditives se fait a ce même niveau, se dirige vers la partie supérieure du
TC  ruban de Reil latéral (RRL)
5) Au niveau du mésencéphale, décussation au niveau du pédoncule cérébelleux supérieur (PCS)
6) La dernière décussation des voies extrapyramidales (EP) : partent de la région du tectum.
Coupes transversales :
 CT1 : Passe par la décussation des faisceaux pyramidaux
 CT2 : Passe par la décussation des voies sensitives
 CT3 : Passe par la partie moyenne de la moelle allongée
 CT4 : Passe par la décussation des voies auditives
 CT5 : Passe par la partie moyenne du pont
 CT6 et CT7 : Passent par les tubercules quadrijumeaux postérieurs et antérieurs.
109
Coupe transversale 1, illustre l’origine du nerf XI spinal,
au niveau de la moelle allongée.
Contour de la moelle épinière : faisceau des cordons postérieurs, cordon latéral, cordon antérieur, et la
fissure médiane antérieure.
Dans la moelle épinière : la substance grise est située au centre, avec une corne postérieure, et une
partie centrale appelée la commissure grise, où on trouve le canal épendymaire qui va se dilater pour
donner le 4e ventricule.
La substance grise contient la substance gélatineuse de Rolando qui va donner naissance à la
substance réticulée latérale. Les interneurones de la partie centrale donnent naissance
ultérieurement à la substance réticulée médiale.
Au coté latéral de la corne postérieure se trouve la
section du faisceau pyramidal (FP) venant de la
région de la pyramide, et croise ici la ligne
médiane. Elle mêle donc ses fibres au faisceau
pyramidal controlatéral, et c’est ce qu’on appelle
la décussation des pyramides. Cette décussation
fait apparaitre l’interruption de la fissure médiane
antérieure à la face externe du Tronc cérébral.
Cette décussation représente la première des 6
décussations (1/6)  effet = interrompre la
substance grise, et isole a l’avant la corne
antérieure de la moelle épinière.
Noyaux :
 Dans la corne antérieure : 2 noyaux
moteurs, un médial, et un latéral.
 Dans la corne postérieure contient les
noyaux sensibles.
 Dans le cordon postérieur : noyaux
gracile (G), cunéiforme (C), et
cunéiforme accessoire (CA),
respectivement sensibilité du membre
inférieur (MI), membre Supérieur (MS), et de la nuque, et de la région …….. ( ?)
 Latéralement, dans la substance blanche : les faisceaux spino-cérébelleux postérieur (FSCP
= Flechsig) et spino-cérébelleux antérieur (FSCA = Gowers) en remontant dans le Tronc
cérébral on va voir comment ils vont se disperser pour rejoindre le cervelet.
Nous sommes à la hauteur de la partie supérieure de la moelle épinière. En arrière, dans le sillon
postéro-latéral se trouve la racine du premier nerf cervical, les fibres rentrent dans la substance
blanche, traversent la substance gélatineuse (G) de Rolando (voir syllabus et cours de première sur
la moelle épinière) et rejoignent le noyau propre de la tête.
 En avant : les éléments du groupe médial donne naissance à la racine motrice du premier
nerf cervical (C1).
 Latéralement, passant entre les 2 faisceaux spino cérébelleux, la racine du nerf XIs spinal,
première partie du nerf accessoire XI.
 Au côté latéral du faisceau pyramidal : une tache des faisceaux extrapyramidaux (EP)
 Faisceau de la sensibilité représenté ici par le faisceau néospinothalamique (nouveau
faisceau qui conduit la sensibilité générale depuis la moelle jusqu’au thalamus).
110
CT2 passant par l'origine du XI médullaire.
Cette coupe présente la décussation des voies
sensitives (2e décussation / 6)
Partie postérieure, on retrouve le Tubercule
gracile, cunéiforme, cunéiforme accessoire,
tubercule cendré, en dessous, on retrouve des
élévations, la 2e et la 3e qui correspondent au
relief de l’olive et au relief extérieur de la
pyramide
Le Canal épendymaire s’ouvre et va se dilater
pour donner naissance à la partie initiale V4.
Il est entouré par les éléments de la SRM
(substance réticulée médiale).
Dans la partie antérieure, on trouve le
Faisceau pyramidal qui a sa place définitive.
Faisceau de la sensibilité sont situés dans le
prolongement des noyaux gracile,
cunéiforme, cunéiforme accessoire, partie
inférieure du tractus spinal du nerf V
trijumeau.
Les fibres croisent la ligne médiane et donnent
naissance a un faisceau allongé dans le sens
antéropostérieure, qui est le ruban de Reil
médian RRM (2ème décussation), qui est le grand faisceau de la sensibilité.
Le RRM rejoint le Faisceau néo-spino- thalamique (voir CT5, il avale le NST)  remonte la
moelle allongée
Fibres de la sensibilité générale remontent de la moelle épinière (ligne bleue en bas), font
relais sur les noyaux G, C, CA, décussent sur la ligne médiale et remonte dans le
Thalamus  donnent naissance a la voie de la sensibilité et 2ème décussation !
Le noyau moteur est la Partie inférieure noyau Ambigu, qui donne naissance au nerf XI
(accessoire) médullaire. Les éléments du nerf XI médullaire séparent FSCA/ FSCP
(faisceaux spino-cérébelleux antérieur et postérieur)
La partie antérieure est occupée par Noyau olivaire principal (forme de bourse plicaturée sur
elle-même), le noyau olivaire Principal est doublé des Noyaux olivaires dorsal, et médial.
Le faisceau olivospinal FOS est le premier faisceau extrapyramidal qui se constitue. Il part de
l’olive. Il fait la modulation du système extrapyramidal. (voir syllabus)
Les faisceaux extrapyramidaux dans la substance réticulée latérale.
111
CT3 : représente le Tronc cérébral ou il est le plus riche coupe
dans le haut de la moelle allongée. : nerf XII, le X, le IX et le VIII v
Illustre l’origine du nerf XII hypoglosse, le X vague,
le IX glossopharyngien et le VIII vestibulaire.
ANT : relief saillant de la Pyramide + olive
POST : aile blanche interne, aile grise, et aile blanche
externe, le pédoncule cérébelleux inférieur, avec la
fissure médiale antérieure très profonde et visible.
Pédoncules cérébelleux, ouverts en arrière pour
former V4
 Plancher = partie antérieure
 Toile choroïdienne = partie postérieure
 Foramen de Magendie + 2 plexus choroïdes qui
font communiquer le ventricule avec le milieu
extérieur. C’est le point de sortie du LCR.
Les éléments antérieurs :
Sous la pyramide, le FP (faisceau pyramidal) + le
RRM ruban Reil médian, postérieur au FP, venant du
cordon postérieur. Au coté latéral au RRM, on trouve
le faisceau Néo spino thalamique, venant du cordon
latéral.
On retrouve le Noyau olivaire principal, plissé sur lui
même, et les noyaux accessoires médial et dorsal. Le
Hile du noyau olivaire en est en direction
dorsomédiale !!!
Les noyaux des nerfs crâniens :
 La colonne branchiomotrice donne le noyau du nerf XII,
 puis a son coté latéral, on trouve le noyau Ambigu,
 puis le noyau Cardio Pneumo Entérique du nerf vague,
 le noyau Solitaire, le tractus spinal du nerf V, le Cunéiforme Accessoire.
 Tout à fait sous la placode latéralement, on a Le noyau VIII vestibulaire
Les nerfs crâniens :
 Le nerf XII hypoglosse dont les fibres passent dans le sillon pré olivaire (motricité linguale)
 Les nerf X et IX glossopharyngien (se trouve au dessus de lui) sont mixtes, constitué de
fibres sensitives, sympathiques et motrices ,  dans le sillon rétro olivaire, sillon nerfs mixtes.
Latéralement on rejoint les faisceaux spino-cérébelleux : le FSCA reste antérieur, et le FSCP, lui, qui va
dans le cervelet en donnant naissance au Pédoncule Cérébelleux Inférieur
Les formations réticulées : Médiale activatrice, et Latérale, inhibitrice (avec les faisceau extra pyramidaux)
Faisceau d’association :
 Longitudinal postérieur  il se trouve toujours devant les noyaux moteurs nerfs crânien.
 Longitudinal dorsal (faisceau de Schütze)  antérieur, le long des noyaux sympathiques.
 Faisceau central de la calotte ou faisceau tegmental central au contact de l’olive
On peut voir l’origine des Faisceaux extrapyramidaux, les faisceaux Réticulo Spinal. On voit un Médial, et
un faisceau réticulo spinal Latéral.
112
CT4 : passe au niveau du pont, et montre l’origine des nerfs VI, VII, VIII
Le pont est caractérisé par sa volumineuse saillie antérieure qui se continue par le pédoncule cérébelleux moyen. Au centre, à
sa face antérieure, on a la gouttière basilaire dans laquelle chemine l’artère basilaire.
Partie ant TC = Pied
Partie post TC = Tegmentum, qui contient les noyaux des
NC avec l’éminence ronde, ou collicule facial.
En arrière, on retrouve la Cavité du V4, et l’épithélium
épendymaire qui le tapisse. Le vermis cérébelleux fait
saillie dans la cavité du ventricule. A l’extrémité du 4 e
ventricule cérébral, on trouve un orifice accessoire de
LUSHKA, qui permet la sortie du liquide céphalo
rachidien outre le foramen de Magendie.
Dans le pied :
Le Faisceau Pyramidal qui avait un aspect compact dans
la moelle allongée, a maintenant un aspect irrégulier et
clouté (comme s'il était partagé en faisceaux séparés les
un des autres). En réalité, il est séparé par des fibres
transversales, qui se dirigent vers la racine du pédoncule
cérébelleux moyen. Ceci résulte donc de 3ème décussation
qui est la décussation des noyaux du pont (noyaux
d’addition) donne naissance du PCM, pédoncule
cérébelleux moyen.
Dans le tegmentum :
On trouve le 2ème noyau d’addition = noyau du corps
trapézoïde, il à la forme d’un trapèze, et il est situé sur les
voies auditives. Il représente une voie de décussation qui
donne naissance au Ruban de Reil Latéral (voies
auditives.)
Au coté dorsal du corps trapézoïde, on retrouve le RRM
qui est en train de s’aplatir et de se déplacer, avec a son
coté latéral, au coté dorsal du RRL le Faisceau Néo
Spino Thalamique (latéral au RRM et dorsal au RRL).
Colonnes des noyaux moteurs , sensibles et viscéraux :
 Noyau du nerf VI (sous le collicule)  colonne somato-motrice.
 A son coté latéral, on trouve le Noyau du nerf VIIcolonne branchiomotrice.
 Noyau Muco-Lacrymo-Nasal ou le noyau Salivaire Supérieur suivant là ou il se trouve.
 Le Noyau Solitaire
 Tractus du nerf V (coté antéro latéral du S)
 Tout à fait latéralement, sous la région placodiale, on retrouve le Noyau VIII vestibulaire,
segmenté en plusieurs noyaux.
Faisceaux d’association :
toujours dans la même
position
 FLP devant les
noyaux moteurs
 FLD devant les
noyaux sympathiques
 FCC, derrière le
Faisceau NST.
De part et d’autre du FSCA, pour aller constituer le PCS, on retrouve les 2 noyaux cochléaires VIIIc, Dorsal et Ventral.
Fibres des nerfs crâniens :
 Les fibres du nerf VI contournent les fibres du nerf VII et sortent au sommet de la pyramide.
 Les fibres du nerf VII, contourne le nerf VI, soulève la SB sous le collicule facial, et rejoint les autres fibres
sensitives pour former un nerf mixte, qui est le nerf VII.
 Fibres du nerf VIIIv, derrière le nerf VII dans la fossette rétro-olivaire,
 Fibres du VIIIc ventral, derrière le PCM. Elles Rasent la frontière entre le pont antérieur (pied) et le pont
postérieur (tegmentum), croisent la ligne médiane, et rejoignent RRL, et donnent naissance à la 4ème
décussation des voies auditives, dans le noyau du Corps Trapézoïde.
 Les fibres VIIIc dorsal rasent le plancher de V4 certaines vont dans CT, et RRM (fibres homolatérales),
d’autre forment Stries acoustiques et vont rejoindre le RRL latéral ou controlatéral.
On remet en place la Substance réticulée médiale et latérale avec fibres extra pyramidales.
113
Coupe transversale 5 (Origine du nerf trijumeau) :
Les fibres vont progressivement se
rejoindre. Nous sommes toujours dans le
pont, avec le Pédoncule cérébelleux a sa
face postérieure, le Triangle de Reil, la
gouttière basilaire.
On voit l’Encoche du sillon latéral de
l’ISTHME du rhombencéphale qui
sépare la partie antérieure, appelée pied du
pont, et la partie post appelée tegmentum.
Cavité de V4 est recouverte par une petite
lame de substance blanche qui donne
naissance, entre les 2 pédoncules
cérébelleux, à la valvule de Vieussens ou
voile médullaire supérieure. La cavité
de V4 se rétrécit, on y voit plus que les 2
ailes blanches, l’aile grise est devenue
trop fine.
La partie antérieure a un aspect strié
caractéristique résultant de la décussation
des noyaux du pont, donnant naissance au
PCM = 3ème décussation.
Le Faisceau pyramidal = l’occupant principal du pied, avec un aspect clouté et fragmenté.
En arrière, on retrouve le Noyau de la colonne branchio-motrice : noyau moteur principal
(masticateur) du nerf trijumeau), il donne les fibres motrices qui sortent de la fossette
trigéminale. A son coté latéral, Noyau principal du trijumeau, de nature sensible. C’est le noyau
principal du trijumeau, donnant les fibres sensitives.
Il y a plus de fibres sensitives dans le nerf V que de fibres motrices.
Ruban de Reil latéral s’est déplacé latéralement et s’est mis en-dessous du triangle de Reil. En se
déplaçant latéralement, ce dernier a forcé le faisceau spino-cérébelleux antérieur à se déplacer
en arrière. Ce dernier constitue maintenant le pédoncule cérébelleux supérieur.
Tout est en train de tourner.
Cela engendre un aplatissement du ruban de Reil médian qui « avale » le faisceau néo-spinothalamique. Ils deviennent indissociables. Les voies de la sensibilité se réunissent.
Faisceaux d’association : toujours dans la même position
 FLP devant les noyaux moteurs
 FLD devant les noyaux sympathiques
 FCC, derrière le Faisceau NST.
On voit encore les formations réticulées médiales et latérales.
114
Coupe transversale 6 : IV
Cette coupe représente le Mésencéphale inférieur.
En arrière, on trouve le TQP (tubercule
quadrijumeau post) et montre l’origine du nerf IV.
On voit le Sillon latéral de l’isthme qui partage le
mésencéphale en tegmentum, et pied. Le bourrelet
pyramidal devient le Pied du mésencéphale.
Entre les 2 pédoncules cérébraux, espace interpédonculaire (EIP), au dessus duquel s’ouvre
l’espace perforé post à la face inférieure du cerveau.
Entre les TQP, on trouve la valvule de Vieussens, et
Devant, on voit la cavité de V4 qui s’est refermé sur
lui-même pour donner naissance à l’Aqueduc de
Sylvius ici. Il va rejoindre en haut V3.
La substance grise qui appartenait à la formation
réticulé médiale se regroupe autour de l’aqueduc de
Sylvius, et donne la Substance péri-aqueducale.
Dans la Substance blanche, on remarque une travée de substance noire à la profondeur du sillon de
l’isthme. Elle va segmenter le pied et le tegmentum, et donne naissance à la Substance noire = Locus
Niger de Soemmering.
Devant, on retrouve le Faisceau pyramidal segmenté en 5 parties :
 Partie Latérale : fait relais sur les noyaux du pont pour donner naissance au pédoncule cérébelleux
moyen : fibres corticopontiques.
 Partie Médiale : fibres cortico-nucléaires (partent du cortex cérébral et se terminent sur noyaux
moteurs des nerfs crâniens). Situées dans capsule interne au niveau du faisceau géniculé. Ce sont les
fibres qui commandent la motricité tête.
 Central : Fibres cortico-spinales (partent du cortex et se terminent sur la moelle épinière) Elles se
destinent aux membres sup, au tronc et aux membres inf.
« Somatotopie » dans la capsule interne = représentation proportionnelle et ordonnée de notre corps
à l’intérieur du pied du pédoncule cérébral, ave la tête du coté médial, et les membres du coté latéral.
S'il y à une lésion, elle va atteindre la tête, le cou, le membre supérieur, le tronc et le membre inférieur au
fur et à mesure qu’elle progresse dans le mésencéphale.
Le noyau du nerf IV appartient à la Colonne somato-motrice. Le FLP l’accompagne son côté antérieur et
connecte les 2 noyaux entre eux. Il envoie des fibres du nerfs IV qui ont un trajet unique, passant au côté
post du TC et croisent la ligne médiane., et sortent de part et d’autre du frein de la valvule de Vieussens.
Le TQP donne naissance au, Faisceau tectospinal, qui Part du tectum et se termine sur la moelle, et donc
e
qui croise la ligne médiane et fait apparaître une nouvelle décussation, la 5 décussation. Sous le TQP,
on représente ici le Relais des voies auditives, et le ruban de Reil latéral (RRL) se termine sur TQP et
rejoint ensuite le corps géniculé médian comme relais auditif avant la projection auditive d’Arnold.
Sous le TQP, le RRL a pris la place du Faisceau spino-cérébelleux antérieur (FSCA), et donc ce dernier
e
s’enfonce dans la profondeur. La 6 décussation est occasionné par ce déplacement, avec le pédoncule
cérébelleux supérieur, venant se croiser sur la ligne médiane. .
Ruben de Reil médian vient se mettre dans l’espace restant, et il englobe la voie quinto thalamique,
c'est-à-dire les fibres de la sensibilité qui viennent du nerf trijumeau. On voit le faisceau d’association
Longitudinal dorsal, ainsi que le faisceau tegmental dorsal, ainsi que la Substance réticulée latérale.
115
Coupe transversale 7, montre l’origine terminale du 3e
nerf crânien.
On est ici dans le Mésencéphale supérieur. Dans cette coupe, on voit le TQA, le triangle
de reil, le sillon latéral de l’isthme, et l'espace interpédonculaire plus marqué puisqu’on se
déplace en direction latérale.
Au centre, l’aqueduc de Sylvius, entouré par la substance grise, périaqueducale, qui est
la formation réticulée médiale. Il va bientôt s’ouvrir dans le 3e ventricule cérébral.
Tectum = ce qui est derrière aqueduc de Sylvius, c’est une partie postérieure du
tegmentum. Le tectum mésencéphalique comprend la valvule de Vieussens, les
tubercules quadrijumeaux, les bras des collicules.
Le tegmentum est localisé entre
sillon latéral de l’isthme et la
face postérieure.
La partition des fibres du faisceau
pyramidal, fibres corticonucléaires, cortico spinal, et
corticopontiques.
Les noyaux moteurs sont
constitués par le noyau du nerf
III.
Au coté antéromédial se trouve le
faisceau longitudinal postérieur.
Au coté latéral, on retrouve le
Noyau d’Edinger Westphal,
noyau sympathique du III.
Sous TQA, se trouve la
terminaison voies visuelles avec
la noyau du collicule supérieur,
qui est afférenté par les voies
visuelles, et par corps géniculé
latéral, en rapport avec le nerf II.
CGM + TQP = voies auditives
CGL + TQA = voies visuelles
Le noyau des collicules donne naissance à la décussation du faisceau tectospinal, ou aussi
appelé la décussation de Meynert.
116
En dessous se met en place la décussation des pédoncules cérébelleux supérieurs, aussi
appelé la décussation de Werneking. Elle se termine sur la partie périphérique d’un
volumineux noyaux arrondi dans la substance blanche, le noyau rouge. Rouge car très
vascularisé avec
 une partie centrale ancienne : le paléorubrum (origine mésencéphalique).
 Partie périphérique moins pigmentée : néorubrum (origine diencéphalique)
Par sa partie centrale, le noyau rouge donne naissance au faisceau rubrospinal, qui donne
naissance à la dernière décussation la décussation de Forel.
Décussation de Forel et de Meynert regroupé en 1 seule : 5e décussation
Le Ruban de Reil médial continue son déplacement postéro latéral, avec la formation
réticulée latérale inhibitrice.
Fibres qui donnent naissance au nerf III, elles partent du noyau du nerf III, traversent
noyau rouge et s’ouvrent au coté médial du pédoncule cérébral, dans l'espace
interpédonculaire. Certaines fibres sont croisées, et elles sont accompagnées par fibres
sympathiques qui contrôlent la motricité volontaire.
Synthèse des 3 faisceaux d’association au niveau du Tronc cérébral :
FLP, faisceau longitudinal postérieur : s’étend sur toute la hauteur du tronc cérébral,
en partant du thalamus en haut. Il est essentiellement connecté avec noyaux
vestibulaires et avec tous les noyaux moteurs des nerfs crâniens. Il assure la
coordination des mouvements des nerfs crâniens. Il assure des fonctions coordonnées,
motricité volontaire.
Ex : on tourne la tête, on adapte la position du regard, en relation direct avec la
perception ds l’espace (noyaux vestibulaires) par l’intermédiaire de FLP.
FLD, faisceau longitudinal dorsal, ou faisceau de Schütze: il vient de
l’hypothalamus car contrôle la vie végétative. Il descend sur toute la hauteur du tronc
cérébral, et assure la Motricité viscérale. Fait relais sur les noyaux sympathiques,
parasympathiques.
FCC, faisceau central de la calotte, ou faisceau tegmental central : vient du cortex,
des noyaux gris centraux, noyau lenticulaire, subthalamus, du tectum, de la substance
grise périaqueducale et de la partie périphérique du noyau rouge et de la substance
noire. Ce sont tous des centres avec vocation extrapyramidale, c'est-à-dire qui
interviennent dans le contrôle de la motricité involontaire.
A partir de la partie centrale du noyau rouge, il descend sur la hauteur du tronc
cérébral.
117
Cours 10: Description du cervelet
Vue latérale de la fosse postérieure ,en coupe sagittale, coté supérieur en haut, et coté
antérieur à gauche :
En avant, on voir la selle
turcique, avec le basisphénoïde, et le basioccipital, le foramen
magnum qui perfore le
plancher de la paroi
postérieure de la fosse
postérieure = écaille de
l’os occipital, soulevé
derrière, par la POE. En
bas du foramen magnum,
éléments en rapport avec la
partie inférieure du
cervelet : les 2 vertèbres
cervicales, C1 et C2, avec
leurs arcs antérieurs et
postérieurs.
Les rapports inferieurs
de la fosse postérieure :
Le foramen magnum représente le rapport inferieur du cervelet et du tronc cérébral. Ils sont
donc en rapport avec l’articulation atlanto-occipito-axoïdienne :
 ligament de la dent (à partir du bord libre de la partie basilaire de l’os occipital)
 membrane atlanto occipitale antérieure
 membrane atlanto axoïdienne antérieure
 ligament cruciforme (s’applique sur face postérieure de la dent, la maintient en place)
 membrane atlanto-occipitale postérieure
 membrane atlanto-axoïdienne postérieure
 ligament inter-épineux derrière les membranes atlanto-occipital et atlanto-ax.
 ligament surépineux, prenant la forme d’un vaste croissant, sautant d’un processus
épineux à l’autre : aussi appelé ligament nuchal.
La peau de la région nuchale se met avec la peau du cuir chevelu au dessus de ces structures.
Fosse postérieur est fermée en haut par : l’incisure Tentorielle de Pacchioni qui perfore
la tente du cervelet (TC). Elle est en rapport en haut avec la partie initiale de la faux du
cerveau.
Les sinus viennent en place dans le bord libre et le bord adhérent de la faux du cerveau :
Sinus Sagittal Inférieur (SSI), Sinus Sagittal Supérieur (SSS), entre les 2 sinus, à la
jonction entre la faux du cerveau, et la tente du cervelet, le Sinus Droit (SD), et le
Torcular qui se constitue en arrière.
118
L’incisure tentorielle de Pacchioni est traversée par le tronc cérébral :
o Mésencéphale : à sa face postérieure, on trouve les 2 collicules ou tubercules
quadrijumeaux + les bras des collicules.
o puis le pont
o puis la moelle allongée (transition de la moelle allongée et de la moelle épinière :
hauteur du foramen magnum, à la jonction de l’os occipital et de C1).
En arrière on voit la limite du Tronc cérébral avec les 3 étages, et les reliefs : le Pédoncule
cérébral (se dirige vers le haut), pédoncule cérébelleux moyen, pyramide, relief de l’olive
située sur la moelle allongée.
3 prolongements de substance blanche : s’enfonce dans le cervelet :
 Pédoncule cérébelleux Supérieur vient du mésencéphale
 Pédoncule cérébelleux Moyen vient du pont
 Pédoncule cérébelleux Inférieur situé derrière l’olive vient de la moelle
allongée
Le cervelet :
 Les 3 pédoncules sont emballées à leur versant inférieur par le Flocculus, et donner
naissance au relief du cervelet.
 Partie saillante qui se met sous l’écaille occipitale.
 Se détachant de la partie inférieure du cervelet, un prolongement qui se dispose en
regard du foramen magnum = amygdale cérébelleuse (A).
 Il est séparé en 2 par le sillon circonférentiel de Vicq d’Azir
 Il présente une Surface lobulée avec des lobules segmentés en lames et en lamelles :
relief plissé pour augmenter la surface cérébelleuse, plus que la surface cérébrale.
Le cervelet a 2 rapports cardinaux :
 Articulation atlanto-occipito-axoïdienne avec la charnière entre la moelle
allongée et la moelle épinière. Quand se produit la fracture de la dent de l’axis,
l’ensemble du complexe osseux peut comprimer la charnière entre la moelle
allongée et la moelle épinière et engendrer une tétraplégie (paralysie complète du
corps, des quatre membres), et éventuellement un arrêt cardiorespiratoire, car il y a
derrière la zone réflexogène avec le noyau cardio-pneumo-entérique du nerf
vague (X). Et de la même façon, avec les phénomènes d’engagement de
l’amygdale cérébelleuse lors d’ hyperpression dans la cavité crânienne ou
hypertension intracrânienne) : elle descend dans le foramen magnum et
comprime la face postérieure du tronc cérébral (la moelle allongée) en regard du
trigone du nerf vague ce qui engendre l’arrêt cardiorespiratoire.
 La muqueuse pharyngienne (PH) est en rapport antérieur avec la charnière
cranio-rachidienne. Quand il faut aller stabiliser une fracture de la dent de l’axis,
c’est par la cavité orale et à travers le du pharynx qu’on va y accéder. Région très
profonde, non accessible par voie postérieure car moelle épinière et allongée dans
son chemin.
L’ensemble est parfois partagé par un petit refend de la dure mère, naissant entre les deux
hémisphères cérébelleux= la faux du cervelet (Fc). Sa présence est inconstante. La faux du
cerveau (FC) se trouve en haut. La TC et la Fc constituent le cloisonnement fibreux de la
cavité crânienne et de la fosse postérieure.
119
Les éléments veineux : On voit les bras des collicules, la région du triangle de Reil. Au
dessus, on retrouve le limen cérébri avec le corps calleux (arcbouté au dessus du
thalamus), et on retrouve l’hypothalamus, avec la région des corps mamillaires, il envoie
l'hypophyse, qui se positionne dans la selle turcique.
Le cervelet est entouré par des éléments veineux, les Sinus veineux de la fosse
postérieure. Les éléments veineux de la cavité intracrânienne traversent l’incisure
tentorielle de Pacchioni.
Le confluent des veines du cerveau se forme dans le FIV de Monro, donne naissance à la
veine cérébrale interne (VCI) qui est constitués de la réunion de la veine choroïdienne
et de la veine thalamo-striée qui draine les veines qui courent à la surface du noyau
caudé, veine inférieure du corps calleux et de la veine du septum pellucidum.
Les 2 VCI se réunissent et constituent un collecteur situé sous l’extrémité postérieure du
corps calleux, l’ampoule de Galien. Elle rejoindre en arrière la réunion entre le SSS et le
SD pour drainer le sang central du cerveau à l’intérieur du confluant des sinus veineux.
La veine de Galien (=AG) draine la veine colliculaire venant de la région des TQ et la
veine basilaire (VB) de Rosental qui passe de part et d’autre du mésencéphale, c’est la
veine latéromésencéphalique de Rosental . Elle rejoint en avant la veine cérébrale
moyenne (VCM) ou veine Sylvienne et la veine cérébrale antérieure (VCA), pour
former le polygone veineux de la base.
Une grosse veine qui se draine dans la veine cérébrale interne et dans le confluent, qui
vient réaliser une pince sur les 3 premières incisures du cervelet, c’est la veine
supérieure du vermis cérébelleux.
Il y a une autre veine qui quand elle est présente court dans la faux du cervelet (Fc), draine
la partie inférieure du vermis cérébelleux, la veine inferieure du vermis cérébelleux
(VIVC).
Les VSVC et VIVC assurent le drainage veineux de la fosse postérieure.
Sinus veineux basilaire (VB) : court à la face antérieure du tronc cérébral se continue par
le plexus vertébral interne. VB rejoint veine basilaire (VB) de Rosental.
Le liquide céphalo rachidien :
 Citerne ambiante (CA) : formée par LCR à l’endroit de l’ampoule de Galien
 Lac cérébelleux supérieur (LCS) : au-dessus du cervelet
 Lac cérébelleux inférieur (LCI) sous le cervelet
 Grande citerne (GC): sous l’amygdale
On faisait la ponction du LCR (PLCR) avec une grosse aiguille, en rasant la POE et l’écaille
de l’os occipital et sous le foramen magnum. Ceci était une manœuvre dangereuse car si on le
réalisait chez un malade qui avait une hypertension intracrânienne, on risquait de rentrer
l’aiguille dans l’amygdale cérébelleuse, et de provoquer une décompensation de l’état
neurologique déjà compromis du malade.
120
Vue supérieure du cervelet : Le coté antérieur est en haut sur le dessin,
pour observer la configuration extérieure du cervelet
On voit une Partie centrale du cervelet,
allongée sur elle-même, ressemble au ver à
soie = vermis cérébelleux. La partie latérale
du cervelet, volumineuse, avec un angle
latéral (AL) saillant, c’est l’hémisphère
cérébelleux.
Le cervelet est donc constitué d’un Vermis
central et de 2 hémisphères cérébelleux (un
gauche et un droit). Il a une surface plissée, à
la fois sur le vermis, et sur les hémisphères.
Il y a une incisure postérieure profonde, dans
cette incisure descend la faux du cervelet.
Cette incisure est l’équivalent de la FLC.
Le cervelet hémisphérique est partagé en 2 par
le sillon circonférentiel de Vicq d’Azir :
partie supérieure et inférieure.
Sur la vue supérieure, on voit le cervelet
raccroché au tronc cérébral. On reconnait donc
la section du mésencéphale, avec la lame
tectale, les TQA et TQP, les bras des
collicules, et se détachant du mésencéphale, les 2 bras de substance blanche supérieur qui relie le cervelet
au mésencéphale, les PCS. Ils ont une direction inférieure descendante et latérale. Ils croisent la ligne
médiane à l’intérieur du mésencéphale, pour former la décussation des PCS, ou décussation de Werneking.
On peut voir le Relief du triangle de Reil, et celui du pédoncule cérébral, ainsi que La section de l’aqueduc
de Sylvius, la substance noire, et le noyau rouge. Le pédoncule cérébelleux moyen (PCM) se dirige plus
latéralement vers le cervelet moyen.
Les 2 PCS sont réunis en dessous de TQ par une mince lame de substance blanche, reliée à la région
intercolliculaire, c’est la valvule de Vieussens, ou voile médullaire supérieure avec son frein.
De part et d’autre de la valvule de Vieussens nait le nerf IV, seul nerf qui nait de la face postérieure du
tronc cérébral, il perfore la substance blanche mésencéphalique contre le frein de la valvule, contourne
ensuite le PCS, s’engage dans l’incisure tentorielle de Pacchioni, où il peut être comprimé par
l’engagement du lobe temporal dans l’incisure tentorielle.
En avant, on peut voir les fibres du nerf III qui sortent de l’espace inter-pédoncullaire.
Les artères :
L’artère basilaire chemine à la face antérieure du tronc cérébral, et détache :
 artère cérébrale postérieure (ACP)
 artère cérébelleuse supérieur (ACS), détache ses branches contre le PCS et court ensuite à la
surface du cervelet, avec
o des branches médiales (M) qui vascularisent le cervelet vermien et paravermien,
o et branches latéral (L) qui se terminent sur les hémisphères.
Ces Artères constituent une pince vasculaire à travers laquelle passe le nerf III. Il passe entre ACP et
ACS.
Il y a des paralysies du nerf III lié à un anévrisme artériel de la ACP ou de la ACS, et qui peut être corrigé
par un geste réalisé sur ces vaisseaux.
121
Vue inferieure du cervelet.
Base à connaitre:
 Nodule = sous cervelet, sur la ligne médiane
(aspect finement strié, arrondi), qui se
prolonge par le flocculus.
 Flocculus = petit bras de substance blanche
tordue sur elle-même, sous le pédoncule
cérébelleux moyen (PCM) et l’amygdale
cérébelleuse.
 Amygdale cérébelleuse : une de chaque
coté, contre le nodule, au dessus du bras du
flocculus Elle entre dans Foramen Magnum
dans le phénomène de l’engagement
cérébelleux.
 Vermis cérébelleux(VC) : il est sur la ligne
médiane, les 2 amygdales s’y appuient.
(Uvule Cérébelleuse = partie antérieure du
vermis cérébelleux, finement striée). (On le
compare avec le fond de la gorge : 2 Tonsilles pharyngées et uvule (luette) palatine.
Latéralement, on retrouve le Cervelet hémisphérique, avec le Sillon circonférentiel de Vicq d’Azir , l’incisure
postérieure, (très profonde, remplace la FLC), angle latéral (la partie supérieure est vue comme en continuité),
l’incisure antérieure, située entre nodule et uvule, elle est peu profonde.
Moelle allongée et le pont (coupés) :
On voit le Faisceau Pyramidal, ouverture du quatrième ventricule (V4), le relief de l’olive, le Tegmentum, et les
noyaux des nerfs crâniens.
On voit 2 bras qui se séparent pour donner naissance aux 2 pédoncules cérébelleux inferieurs, reliant moelle au
cervelet dans la région Flocculo-nodulaire, contre amygdale.
La Valvule de TARIN = voile médullaire inferieur: C’est l’homologue de la valvule de Vieussens, ou voile
médullaire supérieure. C’est une lame incomplète de substance blanche qui s’accole au nodule, entre les pédoncules
cérébelleux inferieurs.
Derrière le Tronc cérébral on a le 4e ventricule cérébral, Toile choroïdienne : perforée en son centre par un orifice :
foramen de Magendie, qui permet la sortie du LCR, en regard du nodule.
En haut, on voit la Section du pont, se prolonge par PCM, et s’enfonce dans la substance cérébrale, contre le flocculus.
Gouttière basilaire+ Fossette trigéminale. Le relief du cervelet de l’hémisphère est strié.
Les nerfs crâniens :
 XII sillon pré olivaire
 VI  au dessus de la pyramide
 IX et X  sillon rétro olivaire
 VIII v  En arrière
 VIII c certaines fibres passent devant ou derrière le PCI (forment les stries acoustiques)
 VII  devant VIIIc, VIIIv
 V (sensoriel) très grosse racine +V (masticateur) dans la fossette trigéminale,
Eléments vasculaires :
 Tronc Basilaire dans la gouttière basilaire entre PCM, elle vient de la région des 2 artères
vertébrales. Occlusion engendre le syndrome vertébro-basilaire.
 Artère cérébelleuse inférieure (ACI) = PICA (artère cérébelleuse postéro inferieure), elle fait un ressaut
sur l’olive et sur amygdale, contourne PCI et donne naissance à une artère qui entre à la face postérieure du
Tronc cérébral, artère de la fossette (AF) Obstruction = syndrome de Wallenberg = caractérisé par des
éléments déficitaires sur le PCI et le tegmentum. Cette ACI Tourne autour de l’amygdale, et vascularise le
cervelet vermien et para-vermien par sa branche médiale, et vascularise le cervelet hémisphérique par sa
branche latérale.
 Artère cérébelleuse moyenne (ACM) elle court le long du PCM. Elle donne
 artère trigéminale
 artère auditive interne (AAI) qui entre dans le PAF et qui vascularise l’oreille moyenne.
122
Coupe sagittale schématique du TC et du cervelet, pour décrire la
lobulation du vermis
Constitution du cervelet supérieur :
 La Lingula, petite langue
 Le lobule central
 Le culmen = lobule le
plus élevé
 Le déclive = partie
descendante
 Le folium le plus saillant,
situé dans la poursuite du
sillon circonférentiel de
Vicq d’Azir, ressemble à
une feuille.
Le cervelet inferieur :
 Le tuber
 Le tubercule
 La pyramide
 L’uvule cérébelleuse devant la pyramide
 Relief amygdalien  se détache de la pyramide
Le Nodule et le flocculus sont situés au centre.
Les éléments se prolongement par des lobes sur le cervelet hémisphérique. Dans le
prolongement des éléments sur la partie centrale (c'est-à-dire sur le vermis).
Vermis supérieur :
 La Lingula se prolonge par Le frein de la lingula
 Le lobule central se prolonge par l’Aile du lobule central entre les sillons précentral,
et le sillon postcentral.
 Le culmen se prolonge par le Lobule quadrangulaire antérieur, et a son coté
postérieur se prolonge par le sillon transverse supérieur
 Le déclive qui se prolonge par le Lobule quadrangulaire postérieur, se prolonge par
le sillon circonférentiel supérieur
 Le folium se prolonge par le Lobule semi lunaire supérieur, se prolonge par le sillon
circonférentiel inférieur = sillon de Vicq d’Azir
Vermis inferieur :
 Le tuber se prolonge par Lobule semi lunaire inferieur (LSLI), sous Vicq d’Azir.
 Le tubercule se prolonge par Lobule grêle
2 sillons qui partent par des racines divisées en Y, qui viennent segmenter les différents
lobules cérébelleux sur la partie inférieure, entre LG et LDP, et entre LDP et LDA
 La pyramide se prolonge par Lobule digastrique postérieur
 L’amygdale est portée par le Lobule digastrique antérieur
Scissures cérébelleuses sont profondes elles séparent les lobes, et lamelles cérébelleuses sont
non profondes.
123
Coupe transversale schématique: permet de voir la Configuration
intérieure du cervelet.
On voit le TC (pont) qui se continue par PCM, puis cervelet.
Angle latéral (AL) + SC de Vicq d’Azir, sur la ligne médiane, le vermis, et latéralement, les
hémisphères.
Entre TC et Cervelet = on voit V4, avec le vermis qui fait saillie dans sa lumière tapissée par
l’épithélium épendymaire.
On voit le Faisceau pyramidal (aspect clouté) + PCM, bras de substance blanche qui relie le
cervelet au Tronc cérébral + tegmentum (avec les noyaux des nerfs crâniens).
Dans la substance cérébelleuse, la substance prend un Aspect strié. Les lames et les lamelles
(substance blanche) entrent très profondément dans la substance, et donnent un aspect végétal
qui ressemble à une fougère = arbre de vie cérébelleux, sur lequel vient se draper le cortex
cérébelleux.
Intérieur du cervelet : on trouve Noyaux gris centraux
 Noyau du toit, noyau fastigial = se trouve sous le cervelet vermien.
 Noyaux globuleux, et emboliforme : forme de poire, inversés l’un par rapport à
l’autre (vers le centre, poire dans le bon sens). Dans le cervelet paravermien,
contre le toit de V4.
 Olive cérébelleuse ou noyau denté = noyau qui ressemble à l’olive du Tronc
cérébral, dans la moelle allongée.
Fonctionnement du cervelet :
Fonctionne sur un mode de projection simple. Les afférences arrivent au cervelet en passant
par PCM, et se projettent sur le cortex. Le cortex renvoie l’influx sur le noyau gris central
(Ex : noyau dentelé), qui renvoie l’influx dans le tronc cérébral par le PC.
124
Il y a 3 séries d’influx, 3 origines différentes, 3 cervelet différents :
responsables de
 la coordination,
 de la position du corps,
 du tonus de posture
 et contrôle de la motricité volontaire.
Il y a donc 3 cervelets :
 Archécervelet = vestibulo-cervelet: cervelet de l’équilibre
Cervelet le plus ancien dans l’évolution des espèces. Il possède des afférences
vestibulaires. Il est représenté par le flocule et le nodule, et son noyau de
projection est le noyau du toit. Il est limité au cortex du vermis. .
 Paléocervelet = spino-cervelet : cervelet statique
Cervelet ancien. Il possède des afférences spinales. Représentation topographique :
Lingula, frein de la Lingula, lobule central et culmen, situé sur cervelet vermien
supérieur et inférieur et amygdale. Il utilise la surface corticale paravermienne et
il se projette sur le noyaux gris centraux globuleux et emboliforme
 Néocervelet = cortico-cervelet : cervelet cinétique
Il possède des afférences cérébrales par l’intermédiaire des noyaux du pont.
Contrôle de la précision du mouvement. Il occupe le vermis postérieur : déclive
folium, tuber et tubercule + tous les éléments du cerveau hémisphérique : aile du
lobule central, lobule quadrangulaire antérieur et post et les deux lobules semi
lunaires. La projection se fait sur le noyau denté puis retour au TC.
Les territoires vasculaires :
Artère basilaire possède 3 types de branches :
 Branches paramédianes vascularisent le pied. Occlusion= syndrome
pyramidal.
 Artères circonférentielles courtes  vascularisent le tegmentum+PCM
Occlusion = syndrome du tegmentum (atteinte des noyaux des nerfs crâniens +
atteinte cérébelleuse car nécrose PCM.
 Artères circonférentielles longues vascularisent le cervelet vermien et
paravermien par leurs branches médiales et latérales. Ce sont les 3 artères
cérébelleuses décrites avant.
Occlusions Tronc Basilaire : syndrome vertébro basilaire caractérisé par une défaillance
Tronc cérébral et du cerveau postérieur, car l’artère basilaire se termine par l’artère cérébrale
postérieure.
Syndrome cérébelleux est caractérisé par une perte d’équilibre = ataxie + trouble de la
statique + tremblement cérébelleux + trouble de la coordination sensorimotrice
Ce qu’on fait pour tester le cervelet, on demande au patient de mettre le doigt sur son nez.
Quand le cervelet Quand le cervelet ne fonctionne pas en mécanisme de rétroaction avec le
cortex cérébral ce mouvement devient imprécis, le sujet tremble, le patient cherche la place
et quand son doigt est sur son nez, il continue de trembler.
125
Le 4e ventricule cérébral
Parois :
 Paroi antérieure : plancher V4 = fosse rhomboïde,
paroi postérieure du Tronc cérébral
 Paroi postérieure : plafond ou toit du V4
La cavité V4 communique avec le V3 par aqueduc de Sylvius +
communique en bas par le canal épendymaire. Le V4 se prolonge
latéralement par 2 cornes, les cornes du 4e ventricule cérébral.
Perforées par les orifices de Lushka. Le foramen de Magendie est
perforé dans le toit ou paroi postérieure du ventricule cérébral.
Le toit de V4 comprend des segments:
1) Lame tectale,
2) valvule de Vieussens
3) diverticule du cervelet (rejoint le nodule),
4) valvule de Tarin, sous le nodule
5) toile choroïdienne avec trou Magendie
6) verrou ou obex.
Le plafond du 4e ventricule cérébral, vue postérieure du
tronc cérébral
On voit la fosse rhomboïde, avec au dessus d’elle la la lame tectale (LT) avec les TQ, sillon
cruciforme, les bras des collicules. Les PCS forment les parois supérolatéral du V4 et viennent
rejoindre les PCM, puis les PCI.
Les angles de la fosse rhomboïde sont situés à la réunion des 3 pédoncules :
 PCM vient du pont, passe sous le sillon collatéral de l’isthme,
 PCS vient du mésencéphale, se détache de la partie inférieure du TQ
 PCI vient de la moelle allongée
Les Limites du 4e ventricule cérébral sont :
 En haut, lame tectale
 En bas, verrou ou obex
 Latéralement par la réunion des PCS, PCM, PCI 4 angles
 Le bord en haut = PCS
 Le bords en bas = PCI
Entre les PCS, est tendu le voile médullaire supérieur ou la valvule de Vieussens, qui constitue sous
la lame tectale, avec le sillon cruciforme qui sépare les TQ, le 2 e segment de la paroi postérieure ou
plafond. Elle est retenue par son frein. Ici, la valvule de Vieussens a été coupée pour enlever le
cervelet, et voir le 4e ventricule. Entre les PCI, est tendue une 2ème valvule coupée ici pour séparer le
cervelet = Valvule de Tarin ou voile médullaire inférieure. Contre elle vient reposer le nodule.
En-dessous se tend la seule partie où l’épithélium épendymaire est découvert, et perforé en son centre
par un orifice étoilé, le trou de Magendie. C’est un orifice relativement étroit, qui peut se rétrécir
et se refermer à la faveur des séquelles d’une méningite. Par la cicatrisation qui suit la
nécrose de la méninge, le foramen peut se rétrécir voir s’obturer, le LCR est alors coincé à
l’intérieur du tronc cérébral, remonte à l’intérieur des ventricules cérébraux et engendre une
hydrocéphalie.
126
Au-dessus de la lame tectale, les 2 Pulvinar des thalami. Entre les 2, on peut représenter la commissure
interhabénulaire et l’épiphyse qui tombe sur la lame tectale. Le V3 se continue par l’aqueduc mésencéphalique,
aqueduc de Sylvius, qui est creusé sous la lame tectale.
Ensuite, l’épithélium vient tapisser le PCS, la
cavité se dilate, on peut voir à ce niveau, le
plancher du V4 et par transparence, on voit les
détails précisés avant : l’aile blanche, l’aile
grise, éminence ronde ou collicule facial.
Epithélium épendymaire passe ensuite sous la
valvule de Tarin, se prolonge sous le PCI pour
former de part et d’autre, la corne du ventricule
latéral. Les 2 cornes contournent les PCI encore
appelé corps restiformes, et sont perforés là par
des foramina accessoires, trous de Lushka.
Les Foramina de Lushka sont contestés dans leur
existence, certains auteurs disent qu’ils
n’existent pas. Leur fonction de drainage est peu
significative, si le foramen de Magendie se
bouche, il est difficile d’évacuer le LCR par les
tous petits trous de Lushka.
Les éléments sont retenus par les stries
médullaires du plancher du 4e ventricule, Ce
petit repli de substance blanche = Ligula.
La méninge va proliférer, il y a des plexus choroïdes qui ont la forme d’une lettre
Π, avec une partie transversale qui vient se mettre le long du bord libre de la
valvule de Tarin et qui se prolonge le long des cornes et 2 parties verticales qui
descendent le long du trou de Magendie.
Ces plexus choroïde peuvent parfois donner naissance à des tumeurs. Se
manifestent dans la région latérale qui est en rapport avec les nerfs mixtes. Les
tumeurs du plexus choroïde donnent une atteinte qui se traduit par une paralysie
unilatérale du nerf vague X et nerf glosso-pharyngien IX.
Segments du plafond de V4 :
1) lame tectale
2) valvule de Vieussens
3) diverticule cérébelleux
4) valvule de Tarin
5) toile choroïdienne
6) verrou ou obex
Sur le dessin, on peut également voir la Sortie du nerf IV.
Le ruissellement des veines (veine du plexus choroïde, veine thalamo-striée) constitue l’ampoule veineuse de
Galien.
Terminaison des artères : Artère Cérébrale Postérieure se termine en venant de la fissure transverse du cerveau
et détache les artères striées post, l’artère choroïdienne postéro-laterale, l’artère choroïdienne postéromédiale, l’artère de la lame tectale.
On peut voir les artères cérébelleuses
 Artère cérébelleuse supérieure,
 Artère cérébelleuse moyenne contourne le PCM.
 L’artère cérébelleuse inférieure avec son petit élément qui perfore le PCM et qui est l’artère de la
fossette qui donne le syndrome de Wallenberg. Cette artère donne aussi l’artère choroïdienne inf
qui vascularise le plexus choroïde de V4.
Regarder les 7 Coupes transversales du cours précédent pour voir le plancher et le plafond de V4.
En résumé : l’artère choroïdienne postéro-latérale  vascularise plexus choroïde du VL
l’artère choroïdienne postéro-médiale vascularise plexus choroïde du V3
l’artère choroïdienne inf  vascularise le plexus choroïde de V4
127
Coupe transversale : synthèse de la fosse postérieure
Limites :
 Limite antérieure de la fosse
postérieure = le basi-occipital.
 Limite latérale = partie
pétreuse de l’os temporal,
creusée par le CAI. On voit le
rocher de l’os temporal. Creusé
de l’autre coté, par le CAE.
 Limite postérieure : POE
Dans le rocher de l’os temporal, les
structures de l’oreille moyenne et le
canal qui contient l’artère carotide
interne = canal carotidien.
La peau descend dans le CAE, qui est
en rapport avec cartilage du pavillon
de l’oreille.
La fosse post est en rapport avec le
cuir-chevelu qui est lui-même en
rapport avec la terminaison du
 muscle trapèze, sur la POE,
entouré par l’aponévrose
cervicale superficielle qui se
continue par le fascia temporal
superficiel.
 et les muscles splénius et complexus (semi épineux), recouverts par le fascia nuchal.
Les sinus sont situés dans la fosse:
 Sinus basilaire, en avant
 Sinus pétreux inférieure, le long du rocher
 Sinus sigmoïde, qui se continue par la veine jugulaire interne, qui s’ouvre dans
le conduit du foramen jugulaire.
 En arrière, le confluant des sinus, le Torcular, avec la réunion du sinus sagittal
supérieur et des sinus latéraux (ou sinus transverses).
Tous ces éléments sont tapissés par la méninge de la fosse postérieure, qui applique les
veines. La méninge entre dans le CAI, tapisse le sinus sigmoïde, la veine jugulaire interne
et le Torcular. Lorsqu’elle existe, la faux du cervelet se met ici.
Contenu de la fosse postérieure :
Le Tronc cérébral se continue par le cervelet, avec l’angle latéral, le V4 dont les angles
latéraux passent sous les PCM et donne naissance aux cornes de V4 qui se mettent dans
l’angle que forme le pont et le cervelet = l’angle ponto-cérébelleux.
128
Sous le pied, on peut représenter le faisceau pyramidal, noyaux qui sont dans le tegmentum,
la striation du cervelet, les noyaux globuleux et emboliformes, noyaux du toit, noyaux
dentelé, lobulation du cervelet avec son cortex qui a un aspect végétal. On retrouve aussi Le
sillon circonférentiel de Vicq d’Azir, qui sépare le cervelet en 2 parties.
Les lacs cérébelleux, lac cérébelleux supérieur ou lac cérébelleux inférieur.
Artère basilaire et ses branches circonférentielles, se retrouve à la surface du cervelet.
Les nerfs crâniens, dans l’angle ponto-cérébelleux, le paquet acoustico-facial (PAF): nerf
VII en avant et nerf VIII en arrière. Ce paquet est séparé du nerf trijumeau qui est en avant
par la veine de Dandy (lorsqu’elle existe) ou veine pétreuse.
L’angle ponto-cérébelleux contient :
1) La corne de VL
2) La veine de Dandy,
3) Le paquet acoustico-facial
4) Artère auditive interne  elle peut parfois comprimer le nerf facial.
Cet angle ponto-cérébelleux est tj regardé par le bas de l’angle, qui regarde la fosse post. En
particulier chez un malade qui a un syndrome du VII et du VIII, et il faut donc identifier ces
éléments, le VII et le VIII, l’artère auditive interne et la veine de Dandy.
On rentre dans cette fosse quand on doit aller travailler sur ces éléments
 par la voie rétro sigmoïdienne, derrière le sinus sigmoïde pour atteindre le paquet
acoustico-facial, si une tumeur est située dans l’angle ponto cérébelleux.
 S'il faut travailler sur le cervelet vermien ou hémisphérique, pour une tumeur qui serait
située sur le cervelet central, on passe à travers les muscles de la nuque, voie infrasinusienne, qui passe sous le Torcular (=confluent des sinus).
Coupe frontale schématique simple : permet de montrer
les éléments de la fosse postérieure
Paroi inférieure de la fosse représentée par l’os occipital. On reconnaît le processus
mastoïde. Cette paroi est en rapport avec l’arc post de l’atlas. On voit C2 aussi. On retrouve
les ligaments inter-épineux, supra-épineux et ligament nuchal sur la ligne médiane.
Cette fosse est tapissés par les sinus : Sinus droit, sinus occipital et sinus latéral.
Ces éléments supportent les replis de la méninge, faux du cerveau, dont les de pans se
séparent pour former les 2 pans de la tente du cervelet. La méninge tapisse ensuite la fosse
post et constitue, quand qu’elle existe, la faux du cervelet, qui laisse passer les veines qui vont
collecter le vermis inférieur, et passent ensuite à travers la faux.
On peut donc diviser en 2 :
 la loge cérébrale en haut, elle contient le lobe occipital du cerveau, avec la scissure
calcarine, la corne du ventricule occipital,
 la loge cérébelleuse en bas, contient le cervelet.
129
A la surface du cervelet vermien court les
artères cérébelleuses :
 artère cérébelleuse supérieure,
 moyenne dans sillon circonférentiel
de Vicq d’Azir,
 et inférieure qui vient se mouler sur
l’amygdale.
Masses musculaires de la nuque avec ses
différents plans :
 Muscle SCM (sterno-cléidomastoïdien) dans un premier plan,
 et plus bas, le trapèze .
Ces éléments sont entourés par
l’aponévrose cervicale superficielle.
 Médialement, ventre postérieur du
muscle digastrique dans la fossette
digastrique.
 Muscle élévateur de la scapula.
Entouré par une lame plus
profonde en bleu foncé.
Dans la profondeur, on trouve les petits
muscles courts de la nuque, le petit droit
postérieur, le grand droit postérieur,
l’oblique supérieur et inférieur.
Ils délimitent sous la fosse postérieure, le triangle de Tilliaux.
Les muscles plus profonds,
 splénius de la tête,
 splénius du cou,
 le muscle complexus ou semi-épineux avec son tendon intermédiaire caractéristique.
Ces éléments sont emballés par le fascia nuchal.
L’artère vertébrale fait sa courbe au-dessus de l’arc postérieur de l’atlas, entre dans le triangle
de Tilliaux, perfore la méninge et rentre dans le plancher de la fosse post et donne le rameau
méningé post. Elle se continue pour donner les artères cérébelleuses supérieures, moyennes et
inférieures. Les 2 artères vertébrales se réunissent ensuite pour donner le tronc vertébrobasilaire.
Le nerf suboccipital, petit occipital, et grand occipital qui se retrouve en arrière, contre la POE.
On peut effectuer son anesthésie.
Dans la partie postérieure
 Le nerf accessoire innerve le SCM et le trapèze.
 La veine jugulaire post.
 La VJE (veine jugulaire externe) sur le SCM, sur le trapèze.
Les sinus veineux peuvent se dégorger vers l’extérieur par le biais des veines émissaires.
130
La Face
Régions Face
14. la loge parotidienne, ses parois et son contenu
15. l’articulation temporo-mandibulaire et ses rapports
16. la fosse infratemporale, ses parois et son contenu
17. la paroi médiale et le plafond des cavités nasales
18. la paroi latérale des cavités nasales et les ostia sinusiens
19. les voies lacrymales et leurs rapports cardinaux
20. les voies visuelles et leurs projections corticales
21. le segment rétrobulbaire de l’orbite et son contenu général
22. les voies de la motricité ciliaire
23. le conduit auditif externe et ses rapports
24. le tympan et sa caisse (oreille moyenne)
25. le labyrinthe et le nerf vestibulo-cochléaire
26. les voies cochléaires et vestibulaires centrales
27. les plans des lèvres et des joues
28. la langue, ses muscles et les voies gustatives
29. le voile du palais et la loge amygdalienne
Coupes Face
13. CF loge parotidienne
14. CF fosse infratemporale
15. CF massif facial (fosses nasales et orbite)
16. CS paupière supérieure et chambre antérieure de l’œil
17. CF globe oculaire
18. CF orbite (segment rétrobulbaire)
19. CT plancher de la bouche et loges salivaires
20. CF plancher de la bouche
21. CF langue
Os Face
6. l’os maxillaire
7. l’os zygomatique
8. la mandibule
10. l’orbite
11. la fosse temporale (voir cours 1)
12. la fosse infratemporale
13. la fosse ptérygopalatine
131
Cours 11: La Région parotidienne
Cette région contient le Nerf VII extra pétreux. Il contient tout ce qui est en dehors du ramus mandibulaire avec les
annexes de l’appareil masticateur.
Vue latérale du contenu de la face :
Repères :
 pavillon auriculaire avec sa plicature : en arrière de la région, point de repère pour examiner le malade
 le relief de la mastoïde : derrière le pavillon auriculaire.
 l’arcade zygomatique : a l’avant du CAE, se dirige vers la région faciale antérieure
 ouverture de la cavité orbitaire
 en descendant, on palpe le condyle de la mandibule et son gonion, le rebord mandibulaire.
Masses musculaires et annexes :
 SCM : part du processus mastoïde entouré par la lame superficielle du fascia cervical
 Masséter (M) : recouvre ramus mandibulaire, entouré par le fascia massétérique (FM) qui est dans le
prolongement du Fascia temporal profond de part et d’autre de l’arcade zygomatique.
 cloison submandibuloparotidienne : entre le gonion et le bord antérieur du SCM, elle sépare loge
parotidienne de la loge submandibulaire qui est limitée par l’aponévrose cervicale superficielle (ACS).
En avant de la région se trouvent des Masses musculaires pour l’expression :
 M. orbiculaire de l’œil : autour fente palpébrale
 M. orbiculaire des lèvres : entoure les lèvres
 M. frontal
 M. grand zygomatique
 M. petit zygomatique
 M. élévateur des lèvres
 M. du nez
 M. du menton
 M. platysma : descend dans la région
cervicale
Ils sont représentés car ils sont la cible où se
terminent les branches du Nerf VII extra pétreux.
Glande parotide (P) :
 La glande parotide se dispose entre
pavillon auriculaire, le SCM, le Masséter,
la cloison submandibuloparotidienne, en
avant du condyle Mandibulaire (palpable
à travers la glande parotide elle même)
 C’est une glande sécrétoire, c’est la glande
salivaire principale.
 forme triangulaire
 relief lobulé caractéristique
 25 grammes.
Par sa localisation, si elle s’enflamme, elle donne une tuméfaction devant l’oreille : la parotidite (ex : ceci est
caractéristique des oreillons).
Le canal excréteur de Parotide est le canal de Stenon (CS) ou conduit parotidien principal. Il part du bord antérieur
de la glande Parotide, croise la face externe du M. Masséter  traverse le M. Bucinateur  se termine dans le
vestibule oral supérieur
Il y a parfois des petites glandes parotides accessoires qui sont situées le long du canal : si inflammation  kyste à
l’intérieur de la joue.
132
Le Canal de Sténon est séparé de 2cm par rapport au bord inférieur de l’arcade zygomatique : si une plaie de la joue
qui interrompt les téguments, situé 2 cm en dessous de l’arcade zygomatique, il faut s’assurer que le canal de Stenon
n’a pas été coupé sinon le malade aura une fistule salivaire = écoulement de salive à travers la plaie.
Le Canal de Sténon échancre boule de Bichat décrit la: syssarcose mandibulatrice c à d : plan de glissement qui
permet aux muscles masticateurs de glisser les un contre les autres.
La Boule de bichât est plus volumineuse chez l’enfant, donc responsable de la joue saillante du jeune enfant.
Les Artères :
 Artère temporale superficielle (ATS) se divise après avoir croisé l’arcade zygomatique, pour donner :
o
branche temporopariétale
o et branche frontale.
 Artère zygomatico orbitaire (AZO) : 1 cm au-dessus de l’arcade zygomatique.
 Artère transverse de la face (ATF): 1 cm en dessous de l’arcade zygomatique, se dirige en avant, et
vascularise le conduit parotidien.
Nb : ATS AZO et ATF sortent de la glande P
 Artère faciale (AF) : donne les autres vaisseaux de la face, elle croise le rebord mandibulaire, entrant dans la
région de la face devant le muscle masséter avec une branche qui vascularise le chef superficiel du
masséter.
Veines : Les veines sont toujours situées derrière les artères :
 Veine temporale superficielle (VTS)
 Veine faciale (VF)
 Jugulaire externe (JE) : sort du pole inférieur de la glande Parotide, glisse sur la mastoïde, après avoir
été rejoint par la veine auriculaire postérieur ou veine mastoïdienne, à la surface du SCM, elle devient la
jugulaire externe.
Le nerf transverse du cou passe généralement au dessus de la veine.
Nerfs : Dans la région, on a des nerfs superficiels : nerfs sensitifs
 Nerf transverse du cou (NTC) : passe au-dessus de la glande P, branche du plexus cervical
 Nerf grand auriculaire (NGA) : vers le pavillon, branche du plexus cervical
 Nerf auriculo temporal (NAT), branche du nerf V3, sortant entre les éléments du pédicule vasculaire,
 Nerf facial, NC VII
Branches motrices du nerf VII : ils sortent de la Parotide
 Rameau temporal (T),
 Rameau frontal (F) : rejoint muscle frontal
 Rameau zygomatique (Z) : entre artère frontale et zygomatico orbitaire, croise l’arcade
zygomatique et rejoint muscles zygomatiques.
 Rameau buccal supérieur (BS), entre l’artère transverse de la face et le Sténon, rejoint le muscle
élévateur de la commissure
 Rameau buccal inferieur (BI), sous le Sténon, rejoint les éléments commissuraux.
 Rameau mandibulaire (M), ou marginal, croise pédicule facial le long du rebord mandibule, et se
répartit dans les muscle de la bouche  il est souvent l’objet de paralysie dans les fractures de la
mandibule car il la croise.
 Rameau cervical (C), se distribue dans le platysma.
Nœuds lymphatiques :
 Préauriculaires (PA), devant
l’oreille
 Parotidiens (P), dans la glande
parotide,
 Sous parotidien ou infra
parotidiens : situé sous le
conduit excréteur de la glande
parotide, et sur la cloison
submandibuloparotidienne.
 Submandibulaire, sous la
mandibule.
Contenu de la région parotidienne (8) :








Glande parotide
Articulation temporomandibulaire
Muscle masséter
Artère carotide externe + branches
Veine jugulaire externe + branches
Le nerf Facial VII + branches
Nœuds lymphatiques péri parotidiens
Nerf Auriculo temporal.
133
Vue latérale de la région, sans les téguments :
Repères: CAE, le processus
mastoïde, arcade zygomatique,
l’ouverture en avant de la région
orbitaire, la mandibule en
dessous.
Boule de
Bichat
Limites de la loge parotidienne :
 En arrière, on a le SCM
avec son chef sternal, et
son chef claviculaire. Ces
éléments sont entourés par
la lame superficielle de
l’aponévrose cervicale qui
passe devant et derrière le
muscle. Cette aponévrose
saute sur le gonion pour
former la cloison
submandibuloparotidienne.
 En avant : 2 chefs du
muscle masséter : Les deux chefs se chevauchent, et ont une obliquité
différente :
o chef superficiel : il part des 2/3 antérieur de l’arcade zygomatique,  face
externe du gonion (nombreuse fibres aponévrotiques à son insertion
proximale et distale), muscle très puissant.
o chef profond, qui recouvre l’articulation temporomandibulaire enfermé dans
sa capsule articulaire. Il à une obliquité inverse, et s’insère sur la face
externe du ramus mandibulaire
Le muscle masséter développe une force de contraction considérable, qui est élévatrice
de la mandibule, et qui produit un signe connu sous le nom de trismus. Les muscles
sont tellement forts que lors de la contraction involontaire et fixée : il est impossible de
séparer les 2 mâchoires, dans le tétanos par exemple.
Les 2 chefs sont entourés par le fascia massétérique qui entoure les 2 chefs, et
délimite ainsi la loge massétérique :
 paroi médiale = Ramus mandibulaire
 Paroi latérale = fascia massétérique en continuité avec le F temporal
profond.
Annexes de la mastication :
 La fosse temporale
 Le muscle buccinateur (B) (muscle de la joue) déborde le muscle masséter, c’est
à travers celui-ci, que le canal de Sténon va terminer sa course. Ce canal est massé
par les contractions du muscle buccinateur et le masséter lors de la mastication.
134
 Le glissement des muscles dans la mastication est favorisée par la boule de Bichât
= piston de glissement. On voit son Prolongement jugal qui déborde du masséter
en bas et en avant et son prolongement temporal sous le FTP à la face superficielle
du muscle masséter.  C’est ici qu’on peut avoir un déplacement des abcès de la
joue vers la fosse temporale et vice versa.
Pour terminer les limites de la loge, Sous le CAI, le processus styloïde de l’os temporal,
et les masses musculaires
 Ventre postérieur du muscle digastrique(VPD).
 Sur le processus styloïde, les muscles styliens du bouquet de Riolan :
styloglosse, stylohyoïdien, stylopharyngien  sert de rideau de réflexion à
l’aponévrose cervicale (= fascia du SCM) qui va rentrer dans la loge
parotidienne  se dirige vers l’intérieur, et entoure le muscle digastrique, passe
sur les éléments du bouquet de Riolan, et se termine sur le processus styloïde,
puis sur le ramus mandibulaire.
Loge aponévrotique = loge parotidienne. Communique en haut
avec les régions profondes de la face. Elle a la Forme d’une
pyramide:
 base triangulaire supérieure (B) = CAE et rocher de l’os
temporal
 face antéro-médial (FAM)= muscle masséter et région
massétérique
 face postéromédial (FPM)= muscles styliens
 bord postérieur = SCM
 bord antérieur= muscle masséter superficiel (MS)
 sommet = cloison submandibuloparotidienne (CSMP).
Cette loge est entourée de toute part par le fascia cervical.
Artères :
 Artère carotide externe (CE) : entre dans la loge en passant entre le VPD, et les
muscles styliens.
 CE ressort de la loge en formant
o Artère temporale superficielle (ATS)
o Artère maxillaire (AM) branche qui passe derrière le ramus mandibulaire.
 Artère auriculaire postérieure (AAP) : en arrière.
Nerf :
 Nerf facial (VII): il entre autour du processus styloïde, au plafond de la loge, et se
divise en 2 branches.
 Nerf auriculo temporal (NAT) : sort derrière le col de la mandibule
Veines : sortent de la loge
 veine jugulaire interne (JI) : branche profonde, vers l’intérieur.
 veine jugulaire externe (JE) : branche superficielle, à la surface du SCM.
135
Vue latérale de L'articulation temporo-mandibulaire,
après coupe sagittale : le contenu général de l’articulation.
La butée postérieure de
l’articulation est représenté par
l’anneau tympanal qui entoure
CAE doublé en arrière par le
processus mastoïde de l’os
temporal. Devant le CAE on
trouve le tubercule postérieur
glénoïdal qui est juste derrière la
fissure pétro tympano
squameuse (FPTSq) derrière la
fosse mandibulaire, puis on
trouve le tubercule articulaire
(TA) de la mandibule qui est
situé à la racine de l’os
zygomatique (Z). On voit le
processus zygomatique. L’os
tympanal s’accroche au versant
inférieur du rocher de l’os
temporal.
tête de la mandibule (T) ou condyle mandibulaire, se pose à cheval sur la Fosse
Mandibulaire et le TA, avec le col mandibulaire (C) portion rétrécie, fragile, dans la
partie antérieure et se fracture facilement lors des chutes sur le menton : ceci provoque un
choc ascendant ce qui entraine une percussion de Tête dans FM. Dans la partie antérieure,
on voit le Processus coronoïde (PC).
Cartilage :
 Il, va jusqu'à la fissure pétro-tympano-squameuse : tapisse TA et FM, mettant en
place une articulation bicondylienne inversée (c'est-à-dire une articulation
concave en arrière et convexe en avant).
 Sur Tête de la mandibule, on a un condyle simple
o Plus développé sur son versant antérieur
o Plus épais dans la partie centrale
Les 2 surfaces articulaires ne sont pas adaptées l’une a l’autre, il faut donc mettre en place
un disque articulaire : Le ménisque de l’articulation temporo-mandibulaire :
o face supérieure : convexe et concave
o partie inférieure : mince
o face inferieur : concave
Sa direction générale est oblique vers le bas et vers l’avant. Dans sa partie ou il est la plus
mince, il est souvent Perforé par un orifice, la perforation du disque, et fait communiquer
les étages entre eux.
136
La Capsule de l’articulation est représenté par:
 En arrière : fibres attachées dans la Fissure Petro Tympano Squameuse et sur
la face postérieure du condyle,
 En avant : fibres attachées sur le TA et face antérieure du condyle
Il y a 2 types de fibres :
 Fibres profondes, indirectes ou courtes : attachées à la surface articulaire et
sur les bords du ménisque, font un relai sur le disque articulaire.
 Fibre superficielles, directes : de l’os temporal à la mandibule.
Capsule articulaire est fermée  l’articulation temporomandibulaire isole 2
compartiments articulaires :
1. Articulation ou interligne méniscotemporale : supérieur avec élément
synovial.
2. Articulation méniscomandibulaire (AMM).
Il y a un Cul de sac de la synoviale, qui borde la face postérieure du col de la
mandibule.
La Capsule articulaire relié par des freins
 Frein antérieur (FA), au zygoma
 Frein postérieur (FP), sur le CAE
Proximité étroite entre le condyle de la mandibule et le CAE. Cette proximité atténuée
par des veines (venant du réseau de la veine maxillaire), massées lors des
mouvements de l’articulation, forment le coussin veineux de Morris : atténue les
chocs de l’articulation temporo-mandibulaire contre la paroi antérieure du CAE, =
coussin d’amortissement qui prévient les percussions du CAE par la tête de la
mandibule. Cette Articulation tellement proche du CAE. Si dysfonction, le malade
entend des bruits anormaux : claquements articulaires. Comme toute articulation
avec un ménisque, elle peut faire l’objet de claquements et de blocages dans le
syndrome algodysfonctionnel de l’articulation temporo-mandibulaire. Le malade
entend son articulation dysfonctionnelle.
À la face antérieure du ménisque, et sur le col de la mandibule, on peut voir l’insertion
des 2 chefs du muscle protracteur de la mandibule, le Muscle ptérygoïdien latéral:
 un inséré sur le col, chef mandibulaire, chef inferieur.
 l’autre, sur le ménisque, chef méniscal, chef supérieur.
Quand il entraine une pro traction, comme il est appuyé sur la face antérieure du
ménisque, il attire le ménisque vers l’avant, élément essentiel du fonctionnement
normal de l’articulation. Ce muscle est nécessaire au bon fonctionnement articulaire.
137
Rapports extérieurs, et la capsule articulaire, en vue
latérale.
Mise en place :
 Anneau tympanal, entoure le CAE. +
processus mastoïde en arrière + tubercule
postglénoïdal+ fissure petro-tympanosquameuse + tubercule articulaire + racine
du zygoma, située en avant.
 Condyle de la mandibule est dans
l’articulation, et on retrouve le processus
coronoïde de la mandibule.
L’articulation est enfermée dans la capsule articulaire,
qui s’insère sur le pourtour des surfaces articulaire en
avant, sur la fosse, et sur le tubercule articulaire, en
particulier sur le tubercule de la racine du zygoma, et
en arrière sur la fissure petro-tympano-squameuse.
Renforcement de la capsule par des ligaments :
Ligament latéral externe (LLE) (ou ligament
heurtoir de Faraboeuf). Le LLE est le support
essentiel de l’articulation. Il Forme une butée épaisse
au côté antérieur de l’articulation. Il empêche l’articulation de venir se luxer vers l’avant en 2 parties :
 Bandelette (B) : chef antérieur ou élément heurtoir la face antérolatérale de l’articulation.
 Corde (C): chef postérieur postérieur du col
Le Muscle ptérygoïdien latéral s’insère sur la face antérieure de la capsule articulaire, situé en rapport avec le
tendon du muscle temporal (T), tendon qui se termine sur le processus coronoïde, où les fibres profondes
viennent remplir l’incisure mandibulaire, et s’attacher sur le ligament latéral externe.
Il reste un espace = Incisure mandibulaire fermé par les parties molles.
Le Ramus mandibulaire est recouvert par les 2 chefs du muscle masséter : le chef P et le chef S (à obliquité
inverse), entouré par le fascia massétérique. La Loge massétérique : délimitée par le fascia massétérique (FM).
Contient 2 chefs du muscle masséter + pédicules vasculo-nerveux :
o Innervation : nerf masséterin (NM), nerf moteur V3
o Vascularisation : artère massétérine et veine massétérine.
En arrière du col de la mandibule, il y a un espace de passage dans lequel on peut glisser le doigt, c’est la
Boutonnière rétro condylienne de Juvara : (J) elle fait une Communication avec Fosse Intra Temporale
(fosse infra temporale, coté médial du ramus mandibulaire). C’est le point d’entrée de l’artère Maxillaire dans
les loges profondes.
L’Artère carotide externe donne: Artère Temporale Superficielle, et l’Artere Maxillaire, terminale. Lors
de son trajet, dans la parotide, l’ATS donne (5 collatérales):
 rameau articulaire (A) pour l’articulation.
 artère transverse de la face (TF) (sous l’arcade zygomatique)
 artère zygomatico orbitaire (ZO) (sur l’arcade zygomatique)
 artère temporale moyenne (TM), qui vascularise la fascia temporal moyen.
 artère auriculaire antérieure (AA), vascularise la face antérieure du pavillon de l’oreille.
Le Nerf auriculo temporal (NAT) : branche du nerf V3. contourne le col de la mandibule (dans boutonnière),
innerve l’articulation temporomandibulaire + donnent des fibres qui innervent la parotide + se recourbe derrière
l’artère temporale superficielle, et donne des fibres dans la région temporale.
Le malade qui a un syndrome algodysfonctionnel de l’articulation, qui a mal à l’articulation, aura également
mal à l’oreille, et la douleur tirera dans la région temporale. C'est la douleur topographique caractéristique de la
douleur du nerf auriculo temporal, branche du nerf V3.
138
Vue médiale de la région, description des ligaments
extrinsèques
En avant, processus ptérygoïde avec
sa lame médiale qui se termine par
l’hamulus ptérygoïdien, lame
latérale possède épine de CIVINI.
 En bas : maxillaire supérieur
avec la dernière molaire
 La base du crâne, avec
l’Epine sphénoïdale+
région tympanal+
processus styloïde +
mastoïde.
 Mandibule = condyles et
processus coronoïde +
molaires + tubérosité rétro
molaire
 Sous épine sphénoïdale : on
a le relief médial qui
recouvre l’ouverture du
canal mandibulaire = épine
de Spix, ou Lingula
mandibulaire. C’est ici que
vient s’ouvrir le canal
mandibulaire.
 Os hyoïde
La capsule articulaire renforcée par : 3 ligaments intra-capsulaires
 En avant, on la Bandelette du LLE.
 Ligament médial, LLI ( le ligament latéral interne (pas très fort)).
 LP (ligament postérieur de Morris = ligament de renforcement)
Ligament extra-articulaire de l’articulation temporomandibulaire :
 Ligament ptérygoépineux (LPE) : il part de l’épine de Civini et se termine à la face antérieure de
l’épine sphénoïdale.
 Ligament ptérygomandibulaire (LPT Md) : Il part de l’hamulus ptérygoïdien, et se termine sur la
Tubérosité rétro molaire.
 Ligament sphénomandibulaire (LSM) :
o faisceau antérieur : part du sommet de l’épine sphénoïdale, et descend verticalement pour
rejoindre le sommet épine de Spix.
o faisceau postérieur : oblique vers l’arrière. Il part u bord postérieur de l’épine vers le Bord
postérieur du Ramus.
o Les 2 chefs se terminent en regard de l’épine de Spix, forment une
double corde, doublée par des fibres transversales, formant une
gouttière.
 Ligament stylomandibulaire (LStMd) (s’attache sur le gonion) et est en
parallèle avec le ligament stylo-hyoïdien (LStHyo).
 Ce sont des cordes qui suspendent la mandibule à la base du crane.
La mandibule s’apparente à une balançoire, elle se déplace avec l’aide de ces
ligaments dans ses mouvements d’oscillation.
 les cordes divisées en Y sont les cordes verticales des ligaments
sphénomandibulaires
 les points d’appui sont les épines sphénoïdales
 la palette de la balançoire: la mandibule.
139
Les ligaments sont reliés par une membrane, rejoint les trois ligaments antérieurs et s’enfonce dans la fosse
ptérygoïdienne. C’est la membrane qui sépare les 2 compartiments cardinaux de l’appareil masticateur. Elle
passe entre les muscles ptérygoïdiens. Cette lame se termine sur l’angle de la mandibule = c’est
l’Aponévrose interptérygoïdienne, lame fibreuse tendues entres les ligaments extrinsèques de la
mandibule et séparant les 2 muscles ptérygoïdiens (ici PM).
Boutonnière rétro condylienne de Juvara J :
 elle donne Communication loge parotidienne et région massétérique autour du col de la
mandibule avec les régions profondes de la face.
 Coté latéral de Aponévrose interptérygoïdienne et qui vient communiquer à la FIT
Coté médial, on entre dans l’espace Pharyngomaxillaire compris entre le pharynx et le maxillaire.
 Espace de communication entre Fosse Infra Temporale et Espace Pharyngomaxillaire =
LACUNE DE HYRTL
Les éléments du pédicule mandibulaire :
 Nerf mandibulaire (NMd) et l’artère alvéolaire inferieure (mandibulaire) (AMd)chemine dans
le canal alvéolaire, situé le long des haubans de la mandibule, et leur trajet le long de Ligament
Sphénomandibulaire prévient leurs étirements lors des mouvements masticatoires.
 En arrière on rentre dans autres loges devant et derrière le processus styloïde : sont appelés la loge
rétrostylienne et la loge préstylienne.
 Le nerf facial sort du foramen stylomastoïdien, contourne le procéssus styloïde, et entre dans la
loge parotidienne.
Mode de fonctionnement de l’articulation temporomandibulaire :
2 étages de fonctionnement :
Situation de repos où le condyle de la mandibule est situé dans la fosse
mandibulaire. Ici, le disque articulaire a une position oblique vers le bas et vers
l’avant. Quand on ouvre la bouche, le mouvement se fait en 2 temps :
1) Avancement de l’articulation : le muscle ptérygoïdien latéral tire en
avant du ménisque et du col de la mandibule, qui sont fixes l’un par rapport
à l’autre et le mouvement d’avancement de fait dans le premier interligne
articulaire, c'est-à-dire dans l’articulation méniscotemporale.
2) Opposition des crêtes : on est dans une position ou le ménisque de
l’articulation est coincé entre les 2 condyles opposé l’un à l’autre, et a une
direction horizontale. Dans cette positon, le ménisque et le tubercule ne
bougent plus l’un par rapport à l’autre. Les freins de la capsule et la butée
du LLE empêchent le mouvement d’avancement d’aller plus loin  il faut
le 2e mouvement : mouvement de rotation dans le 2e interligne articulaire :
articulation méniscomandibulaire.
C’est un Mouvement de Glissement Roulement (comparé au genou).
Si le déplacement du disque ne se fait pas correctement blocage, et clic articulaire que le malade entend du à la
proximité du CAE : le malade l’entend.
Luxation de l’articulation temporomandibulaire :
Mouvement avancement trop importantle condyle est passé devant le
tubercule articulaire. Ici, le disque articulaire regarde vers le haut et vers l’avant.
Cette situation est caractérisée par une rupture de la capsule articulaire et tension
du LLE de faraboeuf (extrême) le malade arrive en position bouche ouverte, il
ne peut pas parler, il a mal, et sa Mâchoire est bloquée.
Pour réduire cette articulation luxée, il faut se remettre en opposition des crêtes.
Il faut pousser sur les Ramus mandibulaire vers le bas et arrière. On doit lutter
contre la contraction massétérique car ils sont en trismus ! On sent brutalement
la mandibule regagner la fosse mandibulaire dans un grand « clac ».
On peut donc faire la réduction de la luxation, mais il fait l’effectuer rapidement, si non on se fait mordre.
140
Vue supérieure : La luxation se fait toujours en position antéro-externe :
On voit la capsule articulaire qui entoure le disque articulaire, vu par le dessus, avec la partie
centrale plus mince perforée d’un orifice.
La capsule articulaire est renforcée par :
o En avant et latéralement par les 2 faisceaux
de ligament latéral externe de faraboeuf.
o En arrière par le Ligament postérieur.
o Médialement par le Ligament médial.
o En arrière, la butée est renforcé par le CAE
avec coussin d’amortissement de MORRIS :
pas de luxation
o En avant, on a le fort tendon du muscle
temporal (T) qui se termine en avant et
forme une butée antérieure.
o Butée latérale est renforcée par les 2 chefs
superficiel (S) et profond (P) du muscle
masséter.
L’articulation est solide partout parce qu’elle est protégée par des butées (osseuse,
ligamentaire et musculaire), sauf une fragilité au côté antéromédial, et avec la force de
contraction du muscle ptérygoïdien latéral (PL) a tendance à forcer la luxation sur le côté
antéromédial de l’articulation.
Rapports externes de l'articulation
 LLE
Bandelette et corde
 Masséter Profond + Superficiel
 Tendon temporal
 Ptérygoïdien latéral
 NAT + branches
 CE
Max
ATS
AA
Articulaire
ATF
AZO
Temp Moy
Rapports internes de l'articulation
 LLI
 ligament postérieur
 ligament ptérygoépineux
 ligament ptérygomandibulaire
 ligament sphénomandibulaire
 ligament stylohyoidien
 muscle ptérygoidien médial
 aponévrose interptérygoidienne
141
Coupe frontale de la loge parotidienne
En haut, on trouve l’os temporal avec son
rocher (R) + et la partie basilaire de l’os
occipital. Sous l’os temporal, on a les
Cartilages du CAE.
Se détachant du rocher de l’os temporal, le
processus styloïde.
Limites de la loge parotidienne :
 Limite extérieur de la loge, le muscle SCM.
 Elle coupe le Ventre postérieur du muscle
digastrique (D)
 Sur le processus styloïde elle coupe les
muscles du bouquet stylien (S) = Bouquet
de Riolan (styloglosse, stylohyoïdien,
stylo-pharyngien).
 La loge parotidienne est délimitée par les
dédoublements des aponévroses :
o Aponévrose cervicale
superficielle (ACS) entoure le
SCM et sa lame saute pour
s’attacher sur le CAE en haut. A la
face profonde, elle se détache pour
venir tapisser le ventre post de m.
digastrique et venir s’attacher
ensuite sur le bouquet stylien.
o Les muscles du bouquet stylien
sont entourés par une seconde lame
aponévrotique= l’aponévrose
latéropharyngée qui donne
naissance à une autre lame
aponévrotique qui délimite la
profondeur de la loge : Lame
superficielle du fascia cervical.
Rapports :
 Le pharynx : rapport profond de la glande parotide
o tunique fibreuse et la muqueuse pharyngienne, c’est un rapport important.
o La lumière du pharynx, dans laquelle va s’ouvrir en haut la trompe auditive d’Eustache
(TAE) (l’ostium pharyngé) qui quitte le rocher de l’os temporal.
o Muscles qui recouvrent le pharynx : muscles constricteurs supérieur (CS) et moyen (CM)
 La peau = Son rapport superficiel, Elle vient se draper sur le CAE et qui se continue par la peau de la
région cervicale. Peau cuir-chevelu, muscle temporal avec son FTP. Le FTS se continue par le SMAS
(système musculoaponévrotique superficiel de la face).
Loge parotidienne au centre :
 paroi supérieure ou base qui répond au CAE et rocher de l’os temporal
 paroi latérale, lame superficielle du fascia cervicale.
 paroi médiale qui s’appuie sur les muscles styliens et digastrique
 rapport en profondeur avec la région jugulocarotidienne
 médialement, avec la loge latéropharyngée.
Une cloison frontale se détache du diaphragme stylien = aileron du pharynx
 Derrière= loge rétrostylienne
 devant = loge préstylienne
142
La glande parotide :
Elle est divisée en 2 compartiments par le nerf facial qui sort du rocher de l’os temporal, contourne le
processus styloïde et se partage en ses branches supérieures et inférieures.
 Ceci fait apparaître 2 lobes distincts, fondamentalement différents sur le plan de l’abord chirurgical et
pathologique :
 parotide en dedans du nerf facial (= lobe profond endofacial)
!!Cette distinction est très importante !!
 parotide en dehors du nerf facial (= lobe superficiel exofacial)
Tumeur dans lobe exofacial ou superficiel :
 Ne va pas envahir le nerf facial
 Facile d’accès
 Quand elle se développe, elle se traduit par une Tuméfaction extérieure (sous-cutanée), semblable à
celle que l’on voit dans les oreillons. Tumeur dessinée sur le dessin devant l’oreille.
 Facile à diagnostiquer
Tumeur dans le lobe endofacial, lobe profond :
 Donne généralement une paralysie faciale
 Difficile d’accès car le nerf facial est dans le chemin
 Elle se développe en envahissant la région jugulocarotidienne,
 Tuméfaction à l’intérieur du pharynx pas visible de l’extérieur.
 Difficile à diagnostiquer. Il faut regarder dans la bouche pour trouver la maladie.
Artère :
Artère carotide externe (CE) se met au coté médial du nerf facial, se divise en temporale superficielle et
maxillaire (qui vascularise les régions profondes de la face).
Veines :
Veine communicante intra-parotidienne (VCIP) : dans le lobe superficiel, elle draine la veine temporale
superficielle et les veines maxillaires qui viennent de la région profonde.
 Se divise en une branche profonde, qui va rejoindre la veine jugulaire interne (VJI), en passant
entre le digastrique et le SCM
 et une veine superficielle qui va passer à la surface du SCM et devenir la veine jugulaire externe
(VJE).
Nerfs de la loge rétrostylienne jusqu’à la loge jugulocarotidienne:
 Nerf XI se met entre la jugulaire et le SCM
 Nerf X entre la jugulaire et la carotide
 Nerf IX contourne la carotide externe et se réparti sur le pharynx
 Nerf XII contourne la carotide et rejoint la langue
 Le Nerf auriculo-temporal (NAT) rase le plafond de la fosse et se termine dans la région temporale.
Innerve la glande parotide et le CAE.
 Le NAT est en rapport avec les branches superficielles du plexus cervical :
o Nerf grand auriculaire (GA)
o Nerf transverse du cou (TC)
"Le NAT innerve la parotide par le biais des fibres sympathiques venant du ganglion otique, qui lui même est
afférenté en fibres parasympathiques par le nerf glossopharyngien IX par l'intermédiaire du nerf petit pétreux
qui est dans le prolongement du nerf tympanique de Jacobson. "
Cf. cours sur la Fosse infratemporale
Cf. cours sur l'oreille.
Les nœuds lymphatiques
 Pré-auriculaires, en dehors de la loge
 Pré-parotidiens, entre les parois de la loge et le lobe superficiel
 Intra-parotidiens superficiels, dans le lobe superficiel
 Intra-parotidiens profonds, dans le lobe profond
 Subparotidiens, situés sous le lobe profond.
 Infra-parotidiens, sous le pôle inférieur de la glande parotide.
143
Le nerf facial en vue latérale
On retrouve le Processus mastoïde, CAE, tubercule post-glénoïdal, fissure pétrotympano-squameuse, fissure de Glaser, processus styloïde de l’os temporal.
Les éléments musculaires :
 ventre postérieur du digastrique (VPD), inséré à la face médiale du processus
mastoïde, et se dégage dans la région.
 muscles styliens (stylo hyoïdien, stylo pharyngien, styloglosse) recouvrent le
processus styloïde et donnent naissance au bouquet de Riolan.
Le nerf VII :
 Origine = Le nerf facial sort de la partie pétreuse de l’os temporal, par le trou stylomastoïdien, dans l’espace triangulaire limité en haut par le CAE, en arrière par le
ventre post du digastrique et en avant par le processus styloïde.
 Trajet = A cet endroit, il rentre dans la parotide et se divise rapidement en 2 branches :
o une supérieur qui croise l’arcade zygomatique dans son tiers moyen =
branche temporofaciale (TF).
o branche inférieure=
cervico-faciale (CF).
Branche supérieure temporo-faciale
donnent les rameaux :
o Temporal (T)
o Frontal (F)
o Zygomatique (Z)
o Buccal supérieure (BS)
Branche inférieure cervico-faciale
o Buccal inférieure (BI)
o Marginal ou
mandibulaire (Md)
o Cervicale (C)
Ce sont les branches terminales. Elles sont situées superficiellement sous la peau ! Attention
aux plaies sur la face :
o Une fracture de l’arcade zygomatique menace les rameaux : F et Z.
o Les rameaux BS et BI encadrent le canal de Sténon et peuvent être coupées.
o Une fracture de la mandibule menace le rameau Md.
Le nerf facial donne 5 collatérales extrapétreuses :
o rameau qui innerve le ventre post du digastrique
o rameau du muscle stylohyoïdien.
o rameau qui se dirige derrière l’oreille, innerve les muscles auriculaires post (AP)
et supérieur (AS), muscle occipital.
o rameau anastomotique avec le nerf vague,
o rameau lingual, quand il est présent, il innerve les muscles stylo-glosse (SG) et
palato-glosse (PG)
144
L’arborisation du nerf est très variable !!
Types d’arborisations :
 Arborescent ou ramifié (habituel)
 Anastomotique (1 anastomose qui donne
naissances aux branches successives)
 Scalariforme (en marche d’escalier). Toutes les
branches ont un caractère terminal. Si on doit en
couper une branche, inévitablement le
parenchyme musculaire qui en dépend va être
sacrifié. On peut compenser ça en faisant une
greffe nerveuse (prélèvement sur le nerf grand
auriculaire ou sur le nerf transverse du cou).
 Plexuel, le plus fréquent, où il existe de
nombreuses anastomoses entre les branches
supérieure et inférieure  véritable plexus
nerveux facial. Avantage car si on doit couper
un élément du plexus, il existe ici une
suppléance qui permet une repousse nerveuse et
une réinervation.
Glande parotide et ses 8 pédicules parotidiens :
Parotidectomie (= ablation glande parotide)  geste compliqué en raison de ces 8 pédicules
qu’il faut ligaturer pour pouvoir l’effectuer.
1) Artère temporale superficielle (TS < CE)
2) Artère maxillaire (MX < CE)
3) A zygomatico-orbitaire (ZO) : en avant
4) Artère transverse de la face (TF) qui longe le
canal de Sténon (ST).
5) Carotide externe (CE) : entre sur la partie
inférieure  traverse la glande et ressort en donnant:
Artère Temporale Sup et Artère Maxillaire.
6) Veine jugulaire externe (JE) : versant inférieur
7) A. auriculaire post (AP) se dégage de l’axe
carotidien et sort au versant postérieur de la glande.
8) Nerf facial avec ses 2 branches: supérieure et
inférieure.
Il y a de nombreux nœuds lymphatiques dans la glande
parotide.
Une tumeur à la face antérieure du CAE doit faire penser
à 2 choses :
 tumeur de la glande parotide
 ou métastases ganglionnaires.
145
Cours 12: L’appareil masticateur
Au coté médial du Ramus mandibulaire, on trouve les fosses infra temporales et
ptérygopalatines. C’est un des cours les plus compliqués du point de vue tridimensionnel.
Vue latérale : (coté supérieur en haut, antérieur à droite)
En arrière, on a le processus mastoïde, et devant lui, le CAE entouré par l’anneau
tympanal, le tubercule articulaire, décrit avec l’articulation temporomandibulaire.
On coupe la partie initiale de
l’arcade zygomatique, pour voir
la profondeur de la FIT, on trouve
dans la partie antérieure l’autre
extrémité de l’arcade qui se
FE
continue sur la région orbitaire.
Devant, l’ouverture de la cavité
orbitaire, os frontal, os propre
Canal
du nez, ouverture du sinus
infra orbit
piriforme, massif facial supérieur
supporté par l’os maxillaire.
Entre ces structures se met le
processus styloïde de l’os
temporal, et la crête infra
temporale avec le processus
ptérygoïde (PT) de l’os sphénoïde
qui s’incline sur la tubérosité
CT
maxillaire (TMx). PT et TMx
reliés par le processus pyramidal
de l’os palatin
Foramen
infra orbit
Les foramens :
 Fissure infra orbitaire
 On a le ramus
mandibulaire, coupé, avec
l’origine du canal dentaire/alvéolaire inferieur, surmonté par la lingula
mandibulaire/l’épine de spix, et l’angle de la mandibule ainsi que la mandibule elle
même.
 Entre le processus ptérygoïde et la Tubérosité maxillaire (TMx) s’ouvre une cavité
triangulaire a base supérieure. Perdu à la profondeur du massif facial= fosse ptérygo
palatine, qui communique avec les fosses nasales par le trou sphénopalatin.
 Foramen rond (FR)
 Foramen ovale (FOV) : à la face inférieur de la face infratemporal de l’os sphénoïde
 Foramen ou trou épineux : contre l’origine de l’épine de l’os sphénoïde.
 La face supérieure de l’os maxillaire est creusée par le canal infra orbitaire, qui se
termine par le foramen infra orbitaire, qui s’ouvre sous la cavité orbitaire.
 Foramen mentonnier est situé a l’extrémité du canal mandibulaire !
Les 2 Foramina infra orbitaire et mentonnier doivent être alignés, dans les conditions
normales !
146
Foramen
mentonnier
Les aponévroses qui cloisonnent les espaces et les ligaments:
 En arrière, on retrouve l’aponévrose qui entoure le SCM, se adhère au le gonion par l’intermédiaire
de la cloison submandibuloparotidienne qui ferme en bas la loge parotidienne. Elle prend ensuite
appui sur l’os hyoïde, et se continue par les aponévroses cervicales, et délimite la loge
Submandibulaire.
 Le ventre postérieur du muscle digastrique (VPD), ricoche sur l’os hyoïde et se termine sur la région
de la symphyse mandibulaire. Il est emballé par l’aponévrose qui saute sur le SCM, rejoint le VPD,
saute sur le bouquet stylien de Riolan, se termine sur le ramus mandibulaire et constitue la lame
aponévrotique postérieure qui délimité la loge parotidienne.
 Ligament stylomandibulaire : se termine sur l’angle de la Md
 Ligament ptérygo épineux : qui se termine sur le processus ptérygoïde
 Ligament sphénomandibulaire : se termine sur la région de la Lingula de la mandibule, divisé en Y
 Ces éléments sont réunis par une seule et même lame aponévrotique, aponévrose inter ptérygoïdienne
(AiP), qui constitue la première partie des parois de la FIT. Se termine en avant par le raphé ptérygomandibulaire
 Aponévrose latéropharyngée ou fascia de Weber : se détache du bouquet stylien de Riolan. Dans le
plan sagittal. Elle passe au coté médial de a. inter ptérygoïdienne.
 Aileron du pharynx: dans le plan frontal
 Fascia massétérique
Les loges :
 Loge submandibulaire (LSMd) : vide infra
 Loge parotidienne (LP) : disposée latéralement.
 Limitée par les dépendances aponévrotiques de l’aponévrose cervicale.
 Loge massétérique (LM) :
 Remplie par le muscle masséter, entourée par le fascia massétérique.
 Fosse infra temporale (FIT)
 Paroi latérale : ramus mandibulaire, recouvert par le fascia massétérique
 Paroi médiale : ap. inter ptérygoïdienne, le processus ptérygoïde + lame latérale
 Paroi antérieure : tubérosité maxillaire
 Fosse ptérygopalatine (FPtPal) :
 En arrière : processus ptérygoïde
 En avant : tubérosité maxillaire
 Médialement : lame verticale de l’os palatin.
 Espace pharyngo maxillaire (EPhMax) : du côté médial de ap. inter ptérygoïdienne
 Loge rétrostylienne (LRStyl) : médialement, derrière le processus styloïde

(LRetroPhar) : plus médialement que LRStyl, derrière le pharynx.
Des loges communiquent par des points de passage :
 LP  FIT par la boutonnière rétro condylienne de Juvara (J) dans laquelle passe l’artère
maxillaire.
 FIT  FPtPal  les fosses nasales par le trou sphénopalatin.
 FPtPal  région postérieure par des petits canaux : canal palatovaginal et le canal
ptérygoïdien.
 EPhMax  FIT par l’ouverture au-dessus du ligament ptérygo épineux, incisure de Hirtl.
Dans toutes les loges passent les boucles de l’artère maxillaire interne, qui va emprunter tous ces endroits de
passage pour se répartir dans les régions.
2 grands nerfs entrent dans la région :
 Nerf V3 ou nerf mandibulaire : Traverse FIT à travers son plafond par le trou ovale, suit sa
course dans la mandibule, et se termine par le rameau mentonnier dans l’étage inf de la face.
 Nerf V2 maxillaire : passe par le foramen rond (FR), trajet antérieur, s’engage dans la fissure
infra orbitaire, et donne ses branches terminales dans la région faciale antérieure.
La Fracture de l’os maxillaire supérieure aura pour conséquence une lésion du V2 avec une anesthésie de
l’étage moyen de la face, et une fracture de la mandibule, lésion du nerf V3 avec pour conséquence, une
insensibilité de l’étage inferieur de la face.
147
Coupe frontale schématique : pour rappeler les parois des loges,
et leur contenu
Aide au schéma :
 Grande aile du sphénoïde coupée avec la crête infra temporale perforée du
foramen ovale en continuité avec le basisphénoïde (BS)
 Latéralement on coupe l’arcade zygomatique.
 En bas, on coupe le ramus mandibulaire, avec l’épine de spix et le départ du
canal mandibulaire
 Médialement ,en bas, on coupe l’os hyoïde.
Aponévroses et leurs annexes: Les loges sont segmentées par les lames aponévrotiques :
Fascia temporal Profond = lame aponévrotique supérieure: dédouble en 2 lames sur
l’arcade zygomatique, la lame
externe glisse sur le côté latéral de
l’arcade zygomatique, et devient le
fascia massétérique.
Aponévrose cervicale
superficielle : se réfléchit sur la
mandibule et se continue par les
aponévroses de la région
cervicale, constitue la loge
submandibulaire (LSMd)
Aponévrose du pharynx : sur l’os
hyoïde.
Médialement, les loges sont en
rapport avec la région pharyngée
avec la muqueuse du pharynx
(PH).Latéralement, les loges sont
en rapport avec les téguments de la
face. L’oreille est située en arrière.
Fosse temporale :
 Délimitées par FTP,
 Contient le muscle
temporal T qui se termine
sur le processus coronoïde
de la mandibule.
Loge massétérique :
 Médialement le muscle ptérygoïdien médial (PM), et en violet, le muscle
ptérygoïdien latéral divisé en 2 chefs, supérieur et inférieur.
 2 chefs, superficiel et profond du muscle masséter (M).
148
Pour segmenter les loges, on représente l’aponévrose interptérygoïdienne (AiPt). Elle
s’attache timidement au côté médial du foramen ovale, renforcée par le ligament
ptérygoépineux (LPE), et par les éléments du ligament sphénomandibulaire (LSM),
qui se terminent sur l’épine de Spix. Cette aponévrose glisse entre les ptérygoïdiens.
Fosse infra temporale délimitée :
o Sommet = épine de Spix
o La face supérieure = fosse infra temporale de l’os sphénoïde.
o La face médiale = Aponévrose inter Ptérygoïdienne
o La face latérale : ramus mandibulaire recouvert par le Temporal en haut
et le Masséter en bas.
Médialement, trompe d’eustache (TE) venant du rocher de l’os temporal, on y trouve
l’insertion pour l’élévateur du voile du palais (EVP), tenseur du voile du palais (TVP).
Dans le prolongement de ces muscles se trouvent les éléments musculaires constituant le
rideau stylien, les muscles styliens (S) (stylopharyngien, styloglosse, stylohyoïdien).
Le Ventre du digatrique (D) est situé dans Loge Submandibulaire.
Tous les éléments styliens, aussi TE, sont emballés dans une lame aponévrotique
continue, qui est sagittale, aponévrose latéropharyngée (ALPh). Dans le plan frontal,
elle envoie sur la paroi latérale du pharynx une aponévrose supplémentaire, l’aileron du
pharynx
Loges, espaces :
 Loge latéropharyngée (LLatPh): médialement contre le pharynx.
 Espace latéro pharyngée maxillaire(EspPhMx) : contenant le ptérygoïde médial,
compris entre le pharynx et le maxillaire.
 Loge Submandibulaire (LSMd) : en bas
En haut, on est en rapport par l’intermédiaire du foramen ovale avec la cavité crânienne :
o Cavum trigéminal de Meckel (CT Meckel)
o Fosse cérébrale (FC).
Tumeur dans FIT s’étend par ses parois dans:
 la cavité crânienne à travers du foramen ovale
 la FT par l’incisure mandibulaire
 la loge massétérique par l’incisure mandibulaire
 le canal alvéolaire inférieur (en bas), et descendre dans la mandibule
 l’espace pharyngomaxillaire en franchissant la lacune de Hyrtl
 l’espace pharyngé (médialement)
149
Coupe transversale, permet de fixer la constitution des parois des
loges. Coté antérieur situé en haut, et latéral a droite.
Os maxillaire (MX) creusé par le sinus
maxillaire avec sa muqueuse.
Le début du zygoma.
Derrière, processus ptérygoïde (PT), avec
ses 2 lames, lame latérale, et médiale.
L’os palatin (PAL) se met au coté médial
de ces structures, possède 2 prolongements
 prolongement orbitaire en avant
 prolongement sphénoïdal en
arrière
Entre les 2 prolongements se trouve le Trou
sphéno palatin, permet aux fosses de
communiquer avec les
cavités nasales médialement.
Latéralement, on est en rapport avec le
Ramus de la mandibule.
Derrière la mandibule, on retrouve le
muscle SCM
Au coté médial du SCM, le ventre
postérieur du digastrique.
En regard de la profondeur de la fosse
ptérygoïdienne, on retrouve le processus
styloïde, recouvert par les éléments
musculaires du bouquet stylien de Riolan :
 styloglosse en avant
 stylo hyoïdien latéralement
 stylo pharyngien
médialement
En arrière : la région vertébrale avec l’atlas,
C1.
Les aponévroses et leurs annexes:
L’aponévrose pharyngienne avec la muqueuse du pharynx. On voit par vue supérieur, le départ du voile du palais
(V), et la lumière pharyngée. On communique donc médialement avec le pharynx, et les fosses nasales (FN).
Latéralement, on trouve la peau de la région faciale
Coté latéral du Ramus mandibulaire, le fascia massétérique (FM) et la loge m assétérique.
L’Aponévrose cervicale superficielle entoure SCM, s’attache sur le FM. Saute sur le muscle digastrique (D) pour
rejoindre le diaphragme stylien, et le bord postérieur du ramus mandibulaire, pour délimiter la loge parotidienne
(LP) qui a la forme d’un coin, ouverte médialement pour communiquer avec le pharynx. Cette loge est divisée en 2
parties par le Nerf VII facial:
o lobe profond
o et lobe superficiel
Muscle ptérygoïdien médial : vers le gonion, à sa face interne, se dirige vers l’angle de la mandibule. Ptérygoïdien
latéral : partant de la face latérale du ptérygoïde.
Entre ces éléments L’aponévrose interptérygoïenne (AiP) appuyée sur la lame latérale du processus ptérygoïde, avec
les 2 faisceaux du ligament sphénomandibulaire.
A partir du bouquet stylien, la lame aponévrotique profonde Permet de localiser les loges médiales. Il faut donc
remettre en place :
Aponévrose latéropharyngée (ALP) : cloison sagittale dans la profondeur de la fosse ptérygoïdienne.
 Aileron du pharynx (AIL) : cloison qui se dirige transversalement sur le pharynx.
150
Loges :

Fosse ptérygopalatine, loge antérieure:
 Délimitée par tubérosité maxillaire, os palatin, processus ptérygoïde.
 Communique avec les Fosses nasales par le trou sphéno-palatin
 Contient : Boule de bichat
o la 3e portion de l’artère maxillaire+ ses branches,
o le plexus veineux qui entoure Max3,
o le nerf V2 + ses branches (il y en a 5),
o le ganglion ptérygopalatin de Meckel+ ses branches (il y en a 5)

Fosse infra temporale (FIT) :
 Parois :
o Antérieure : tubérosité maxillaire
o Postérieure : processus ptérygoïde et Aponévrose inter Ptérygoïdienne
o Paroi latérale, Ramus mandibulaire et loge massétérique
 Contient :
o la 2e portion de l’artère maxillaire + ses branches
o le plexus veineux qui entoure ces éléments
o le muscle Ptérygoïdien latéral
o le nerf V3 + ses branches (6)
o le ganglion otique = le ganglion d’Arnold + ses branches.
o la boule de bichât dont le prolongement inférieur est contre la tubérosité maxillaire

L’espace pharyngomaxillaire (ESP.PHA.MX.) :
 Contient :
o muscle ptérygoïdien médial,
o artères palatines ascendantes et descendantes,
o le plexus veineux qui les accompagne
o les branches médiales du ganglion otique.

La fosse latéropharyngée (LLPH): Contient :
o trompe d’eustache
o muscle tenseur et élévateur du voile du palais
o artère pharyngienne ascendante

Loge rétrostylienne (derrière le processus styloïde) : Contient :
o Artère carotide interne
o Veine Jugulaire interne
o Nerf IX X XI et XII
Les loges communiquent entre elles :
o LP  FIT via boutonnière rétrocondilienne de Juvara
o FIT  LM
o FIT  LT en haut
o FIT  F.PT.PALAT.
o F.PT.PALAT.  FN via trou sphénopalatin
o LP  ESP.PHA.MX.
o LP  LLPH
o LP  LRST
Une tumeur de la parotide envahit le paquet vasculo-nerveux rétro stylien en passant entre le
bouquet stylien, le digastrique et le SCM.
151
Vue latérale : le nerf V3 (mandibulaire) et ses branches :
Aide au schéma :
Relief osseux
 Processus Mastoïde
 CAE (conduit auditif
externe)
 Fosse mandibulaire
 Crête supra mastoïdienne
 Arcade zygomatique
interrompue
 Ouverture de la région
orbitaire
 Tubérosité maxillaire
 Ramus mandibulaire coupé
 Lingula mandibulaire, épine
de Spix
 Processus ptérygoïde
Muscles et fascias
o Raphé mandibulaire
(corde tendue entre le
procéssus ptérygoïdien et
la mandibule)
o Fascia massétérique + chefs du masséter dans la loge massétérique.
o FTP (fascia temporal profond) (+ faisceau du muscle temporal représenté coupé et
ouvert, innervé par V3)
o Ptérygoïdien médial (se termine à la face médiale du ramus mandibulaire)
o Ptérygoïdien latéral,
 chef sup : Origine : face infra temporale de la grande aile du sphénoïde
Terminaison : face antérieure du ménisque temporo mandibulaire.
 Chef inf : Origine : processus ptérygoïde du sphénoïde.
Terminaison : fovéa mandibulaire au coté antérieure du col de la mandibule
Rôle : fait glisser la mandibule vers l’avant dans le premier mouvement.
o Muscle buccinateur (B) = muscle buccal, qui s’insère sur le rafé mandibulaire.
o Masse de la langue (innervé par V3)
o Muscle mylohyoïdien (MH) (innervé par V3)
Les 6 branches du nerf V3 :
 Nerf temporomassétérin (NTM) passe au dessus du bord supérieur du Ptérygoïdien
latéral, il innerve les muslces masséter P et S et muscle temporal, puis donne
naissance à 2 terminales :
o nerf massétérin (M) en bas
o nerf temporal profond postérieur (NTPP),

Nerf temporal profond moyen : rase le plafond de la FIT (fosse infra temporale),
passe au dessus du bord supérieur du Ptérygoïdien latéral et se termine dans la
profondeur du muscle temporal, et il innerve ce muscle.
152

Nerf buccinateur, ou nerf buccal : passe entre les 2 chefs du Ptérygoïdien latéral,
se dirige en avant, traverse le muscle buccinateur, il innerve les 2 chefs du
Ptérygoïdien latéral et le muscle buccinateur. Après la traversée du buccinateur, il
devient un nerf sensitif innerve la face profonde de la muqueuse jugale (J) .

Nerf lingual (NL) : il de dirige dans la partie inferieure de la FIT et à la face
inférieure du Ptérygoïdien, il passe au coté médial du raphé, et il innerve la langue.
Il est en rapport en arrière avec le nerf alvéolaire inférieur.

Nerf alvéolaire inférieur (AI) : il descend dans la mandibule, innerve l’ensemble
des dents de la mâchoire inférieure Commence son trajet dans la mandibule à
l’endroit où il passe sous l’épine de Spix. Il innerve, avec une branche motrice qui se
détache a son entrée par l’épine de spix, le mylo hyoïdien (MH) et devient ensuite
sensitif, a l’intérieur du canal, et innerve ensuite la lèvre inferieure et le menton. Dans
son trajet, il donne 2 terminales :
o nerf molaire (M) innerve les molaires
o nerf incisif (I) : innerve les incisives, les canines, et les prémolaires.
Il existe une anastomose sensitive entre le nerf alvéolaire inférieur et le nerf lingual !!

Nerf auriculo temporal (NAT) : Contourne le col de la mandibule et se dispose à la
surface des téguments de la tempe, il innerve donc les téguments de la tempe (oreille
+ région temporale). Ce nerf innerve également l’articulation temporo-mandibulaire,
et il contient des fibres sympathiques, qui régulent la fonction sécrétoire de la glande
parotide (P).
Résumé à retenir :
Branches V3 situées dans la FIT, autour du ptérygoïdien latéral :
 2 branches au dessus,
 1 à travers,
 2 branches en dessous du ptérygoïdien latéral.
Là, les éléments forment un paquet nerveux connu en clinique par les stomatologues par le
nom de paquet nerveux de Vincent.
L’Envahissement de la FIT par une tumeur ou un processus pathologique se traduit toujours
par le signe de Vincent, le malade présente une insensibilité de la partie inferieure du visage,
le nerf alvéolaire inférieur et nerf lingual = partie inférieure du visage, insensibilité des dents,
Insensibilité du menton et lèvre inférieure et insensibilité linguale. La présence de ce signe de
Vincent, signe d’un processus expansif ou d’un problème dans FIT.
Ces éléments sont situés au contact de la Lingula mandibulaire, ou l’épine de spix. C’est à cet
endroit que l’on effectue l’anesthésie du paquet de Vincent en passant par l’intérieur de la
bouche. On réalise également l’anesthésie dans la partie terminale du nerf V3 en piquant dans
le vestibule orale contre le foramen mentonnier.
Piquer dans Epine de Spix ou foramen mentonnier  ce sont les 2 points d’anesthésie du nerf
V3, paquet de Vincent (nerf alvéolaire inférieur).
153
Vue médiale des éléments nerveux :
Reliefs osseux et articulaire :
o Processus ptérygoïde de l’os
sphénoïde
o 2 lames sphénoïdales :
médiales et latérales
o Hamulus ptérygoïdien (sur le
sommet de la lame médiale),
prolongement en forme de
crochet.
o Epine sphénoïdale + région
d’insertion du condyle de la
mandibule
o Os temporal+ rocher ( creusé
par les structures de l’oreilles+
anneau tympanal (T)),
o processus styloïde, crête
vaginale, base du crane
o Fosse mandibulaire + incisure
mandibulaire + processus
coronoïde
o Articulé dentaire : molaire
supérieure et inférieure,
tubérosité rétro molaire +
gonion
o Epine de spix (avec début de la ligne mylo hyoïdienne)
La Capsule articulaire fermée (renforcée par des ligaments)
Reliefs musculaires :
o Ptérygoïden latéral deux chefs (s’attachent sur la capsule et le col mandibulaire)
o Ptérygoïdien médial : comble la fosse ptérygoïdienne (s’attache sur le coté médial de
l’angle de la mandibule)
o Tenseur de voile du palais (TVP) (aussi dans la fosse ptérygoïdienne) (ricochet sur
hamulus ptérygoïdien). Muscle masticateur, il dérive des arcs branchiaux. Innervé par
le nerf V3 de manière indirecte.
o Mylo-hyoïdien (MH) (sur la ligne mylo hyoïdienne)
La vascularisation :
 Carotide externe
o L’artère temporale superficielle
o L’artère maxillaire
 Artère maxillaire(AMx) : prolonge l’artère carotide externe(CE). Passe dans la
Boutonnière rétro condylienne de Juvara, elle dessine un trajet flexueux, elle passe
entre les 2 chefs du ptérygoïdien latéral, et elle est à l’intérieur de la FIT.
 A tympanique qui se dirige vers la région du tympan
 A méningées accessoire et moyenne passe dans le foramen du trou épineux, à la
profondeur du trou épineux.
154
Les éléments nerveux de la fosse infra temporale.
C’est dans le foramen ovale que se constitue le nerf V3, sous le ganglion trigéminal de
Gasser, qui donne naissance au nerf V1, V2, et V3 (calibre croissant). Le nerf V3 est
constitué par la racine motrice + sensitive du nerf V.

Le tronc du V3 passe dans trou ovale donne ses branches terminales :
o Nerf Temporal Profond Postérieur (branche motrice),
o Nerf Temporal Profond Moyen (branche motrice),
o Nerf buccalqui passe avec l’artère entre les 2 chefs du ptérygoïdien.
o Nerf lingual (NL) au coté latéral du ptérygoïdien, se termine dans la
langue
o Nerf alvéolaire inferieur descend dans le canal alvéolaire = canal
mandibulaire. Innerve les dents.
o Nerf auriculo temporal (NAT) : il se dirige latéralement, il possède 2
racines qui entourent l’artère méningée moyenne, tourne dans La B
Juvara  termine dans la région temporale.
!!!! Il existe une anastomose sensitive entre le nerf alvéolaire inférieure et le
nerf lingual !!! Quand on réalise un Spix, quand on endort la mandibule,
généralement, on endort également de concert le nerf lingual.

Nerf mylo hyoïdien, il descend du nerf alvéolaire inferieur, innerve le muscle
mylohyoïdien.

Ganglion otique ou ganglion d’Arnold. (tout près de l’oreille) Il est situé contre le
nerf mandibulaire (V3). Petit ganglion dont la taille est inferieure à 1cm, de nature
parasympathique. On met en place les branches :
o Il est relié au relié au NAT par 2 racines sensitives.
o Il contient des fibres motrices  traverse le ganglion, quittent le V3 
innerve ptérygoïde et le muscle tenseur du voile du palais.
o nerf du muscle du marteau  innerve le muscle du marteau(MM), dans
l’oreille. Il appartient aux muscles masticateurs (équilibre la pression
tympanique quand on mâche).

Nerf grand pétreux provient du facial (VII), se projette dans le ganglion otique,
remontent le long de l’artère tympanique. Ne fait que transiter par le ganglion et ses
fibres rejoignent la membrane tympanique pour l’innerver, c’est la zone de
Ramsay Hunt

Nerf petit pétreux qui contient des fibres sensitives et sympathiques (noyau salivaire
inférieur) provenant du nerf IX. Les fibres parasympathiques glissent le long de
NAT, et se terminent sur la parotide.

Chorde du tympan provenant du nerf VII. Sort du trou stylo mastoïdien, glisse sur la
membrane tympanique, rejoint le nerf lingual. Il contient des fibres de la sensibilité
gustative.
155
/!\
Les branches de l’artère maxillaire sur une vue latérale
Relief osseux : Processus mastoïde, tubercule, origine de la région zygomatique, ouverture
antérieure sur la cavité orbitaire, maxillaire en avant, canal infra-orbitaire, foramina
alvéolaires supérieurs et postérieurs sur la tubérosité maxillaire, processus styloïde, crête infra
temporale, processus ptérygoïde, processus pyramidal du palatin encastré entre les différents
éléments, la lame verticale du palatin, trou sphéno-palatin, trou épineux, trou ovale. En bas,
la mandibule a été coupée. Foramen mentonnier, angle mandibulaire.
Dents du maxillaire supérieur :
 les molaires (3 racines difficile à enlever),
 les 2 prémolaires (2 racines),
 la canine,
 les incisives (1 racine).
 Racines fusionnées pour les dents de sagesse (=les dernières molaires).
Toutes ces racines vont être nourries par des branches de l’artère maxillaire. Elle entre dans la
région en se dégageant de l’ATS provenant de
la CE, et glisse dans la boutonnière rétrocondylienne de Juvara.
Pour aller faire une hémostase de l’a.maxillaire
(=arrêter l’hémorragie), il faut passer derrière le
condyle et traverser la loge parotidienne.
L’artère a un Trajet flexueux dans la fosse
infra-temporale (FIT) et puis dans la fosse
ptérygopalatine. Elle Passe très souvent entre
les 2 chefs du ptérygoïdien latéral, parfois audessus, parfois en dessous (variations
topographiques).
4 secteurs:
 1 : Boutonnière rétro-condylienne de
Juvara
 2 : Fosse infra temporale
 3 : Fosse ptérygopalatine
 4 : Fosses nasales (en franchissant le
foramen sphéno-palatin)
14 collatérales :
 5 branches ascendantes :
o A. tympanique (T) (vers la membrane tympanique accompagnée par le nerf de
Ramsay-Hunt)
o A. méningée moyenne (AMM) (vers le foramen épineux)
o A. méningée accessoire (AMA) (2 × plus petite que la précédente, se termine
dans le foramen ovale)
Tronc d’origine commun, se
o A. temporale profonde postérieure (ATPP)
dirigent vers la fosse temporale.
o A. temporale profonde antérieure (ATPA)
Elles cheminent avec les nerfs du
même nom, vers la fosse temporale
pour vasculariser le m. temporal
Rappel : 3 nerfs et 2 artères
pour le muscle temporal.
156

5 branches descendantes, inferieures :
o Artère massétérique (M) (traverse l’incisure mandibulaire et vascularise le chef
profond du masséter)
o Alvéolaire inférieure (AI) ou artère dentaire inférieure (elle se dégage de la
première flexuosité, rentre sous l’épine de Spix, va à l’intérieur de la mandibule, et
elle se termine par :
o un rameau mentonnier (vascularise la lèvre inférieure)
o et donne naissance aux multiples petites artères qui rentrent dans les racines
dentaires avec des rameaux molaires et incisifs (RI)).
o Elle détache l’artère mylohyoïdienne (MH) (comme le nerf).
o Ptérygoïdienne (PT) (vascularise les m.ptérygoïdiens qui descendent dans la fosse
ptérygoïdienne)
o Buccale (B) ou jugale (va dans la joue)
o Palatine descendante (PD) (descend vers le palais).

2 branches antérieures :
o A. alvéolaire postéro-supérieure (AAPS) (envoie ses branches dans foramina
alvéolaires post et supérieurs, vascularise les molaires et prémolaires)
o A. infra-orbitaire (AIO) (rentre dans canal infra-orbitaire et ressort par le foramen
infra-orbitaire et se termine dans l’os par une artère alvéolaire antérosupérieure
(AAAS)

2 branches à direction postérieure : Dans la fosse ptérygopalatine, allant vers pharynx
o A. palatovaginale (canal palato-vaginal)
o A. du canal ptérygoïdien (canal ptérygoïdien)
L’Artère maxillaire vascularise l’ensemble des régions profondes de la face et tous les éléments
dérivés de l’appareil masticateur.
Veines :
 Veine jugulaire interne (JI) = grosse veine qui se forme contre le processus mastoïde,
draine dans la partie antérieure le tronc veineux thyro-lingo-facial.
 Veine rétro-mandibulaire court en parallèle de la carotide externe, elle est dans la glande
parotide (en violet car tampon entre le système superficielle et profond. ).
 Branche antérieure rejoint tronc veineux thyro-lingo-facial
 Branche post superficielle : donne naissance à la veine jugulaire externe (JE).
 En haut, naît de la réunion : veine temporale superficielle + veine mastoïdienne.
 Plexus veineux ptérygoïdien : sont situées autour des ptérygoïdes, si bien que la
mastication vient masser ce plexus veineux, d’amortissement
- En haut se draine en plexus dans la veine rétro-mandibulaire
- Au milieu se draine en plexus dans la veine jugulaire interne
- En bas se draine en plexus dans le tronc veineux thyro-lingo-facial
Autour de l’artère, toujours un plexus veineux extrêmement dense qui saigne beaucoup quand on
rentre dans la fosse infratemporale.
Nœuds lymphatiques :
 Parotidiens (P), superficiels et profonds, dans la glande parotide.
 Sous-digastriques (SD), sous le muscle digastrique.
 Sous-mandibulaires (SM)
Les tumeurs de la fosse infra-temporale donnent naissance à des métastases parotidiennes, sousdigastriques ou sous-mandibulaires.
157
Les branches du nerf maxillaire V2 sur une vue latérale :
Grande aile du sphénoïde (coupée), processus
ptérygoïde perforé par le canal ptérygoïdien. En
avant, processus pyramidal du palatin,
ouverture de la cavité orbitaire,
On a enlevé la paroi latérale de l’orbite. Trou
rond, plafond orbitaire, maxillaire supérieur.
Le foramen infra-orbitaire, dans le prolongement
du canal infra orbitaire, et c’est ici qu’on à la
terminaison du V2.
Les nerfs :
 Le nerf V1 :
o Branche lacrymale (L)
o Branche frontale (F)
o Branche nasociliaire (NC)
 Le nerf V3 descend dans le foramen
ovale.
 Le nerf V2 : vient du ganglion de Gasser,
appuyé sur le sommet du rocher de l’os
temporal
o Il Traverse le trou rond.
o Rase le plafond de la fosse
ptérygopalatine (limitée par la lame verticale du palatin). Il se dirige ensuite vers le canal infraorbitaire
o 5 branches terminales dans la région faciale moyenne qui innervent :
 le nez (N)
 le septum nasal (SN)
Ganglion d’Arnold =
 la lèvre supérieure (LS)
ganglion annexé au V3
 la joue (J)
 la paupière inférieure (PI)
o 5 collatérales :
 Rameau méningé récurrent (M) (se dirige vers la méninge)
 2 racines du ganglion ptérygopalatin de Meckel (ganglion annexé au V2)
 Nerf zygomatique se dirige sur la paroi latéral de l’orbite, et se divise en 2 branches : nerf
zygomatico-temporal (ZT) et nerf zygomatico-facial (ZF).
 Le long du nerf zygomatique se dirigent les Fibres sympathiques qui sortent du ganglion et
emprunte une anastomose pour rejoindre le nerf lacrymal et ainsi innerver la glande
lacrymale (L) située dans la cavité orbitaire.
 Nerf alvéolaire postérieur et supérieur (APS) (innerve avec des arcades anastomotiques
les molaires et prémolaires)
 Nerf alvéolaire antérieur et supérieur (AAS) (innerve les incisives et la canine)
Conclusion : V2 innerve la sensibilité du maxillaire supérieur.
La fracture du maxillaire supérieure engendre une insensibilité dentaire supérieure, une insensibilité de la joue,
de l’aile du nez, de la paupière inférieure et du septum nasal.
Branches du ganglion otique :
 Il possède des afférences qui viennent du nerf ptérygoïdien (traverse le canal ptérygoïdien).
 Nerf ptérygoïdien (NPTE) = réunion de 3 nerfs au niveau du trou déchiré :
o Nerf grand pétreux (fibres sympathiques + motrices) <VII
o Nerf petit pétreux <IX.
o Nerf petit pétreux profond, qui est un élément orthosympathique, il vient du plexus
péricarotidien.
158
Les éléments seront triés par le ganglion ptérygopalatin qui va envoyer ses branches comme les pattes d’une araignée vers les
régions profondes de la face:

Rameaux nasaux (RN) (rameaux qui entrent dans trou sphénopalatin)

Rameaux orbitaires (RO), se dirige vers le plancher de l’orbite.

Nerf grand palatin (NGP) (fibres sympathiques et sensitives), nerf qui se dirige vers le bas et vers l’avant, et
va se répartir dans le palais.

Nerf petit palatin (NPP) ou nerf ptérygopalatin élément postérieure comprenant des fibres sensitives,
sympathiques et motrices, (viennent du grand pétreux donc du nerf VII). Se répartissent sur l’élévateur du
voile du palais (EVP) et sur le muscle uvulaire (UVUL).

Rameau pharyngien de Bock, passe dans le canal palato-vaginal, vient du nerf IX par l’intermédiaire du
nerf petit pétreux.
Anesthésie du nerf V2 et ses branches par 2 méthodes :
o Blocage infra-orbitaire en piquant au creux de la pommette
o Introduire un coton tige imprégné d’anesthésie locale dans fosses nasales, contre le trou sphéno palatin, le produit
diffuse, et permet ainsi d’anesthésier le ganglion sphénopalatin = le bloc sphéno-palatin bloque ainsi toutes les
branches de ce ganglion sphénopalatin.
Coupe frontale de synthèse :
Rappel :

Fascia temporal profond, fascia massétérique, aponévrose cervical, loge submandibulaire, 2 chefs du
ptérygoïdien, médial et latéral, les éléments du masséter, et du muscle temporal, l’épine de Spix, l’aponévrose
interptérygoïdienne avec en haut la lacune de Hirtl, ligament ptérygo-épineux, 2 chefs du ligament
sphénomandibulaire.

Médialement, le pharynx, avec sa paroi musculaire.

Le muscle digastrique en avant.

Trompe d’Eustache, les muscles tenseurs et élévateurs du voile du palais,
muscle du rideau stylien, l’aponévrose latéro-pharyngée, l’aileron du
pharynx, fascia de Weber Liel.

A l’intérieur, cavité pharyngée, avec le voile et la région de l’amygdale.

Muscles peauciers
Artères :

Dans la fosse infra-temporale : l’artère maxillaire passe entre les chefs des
ptérygoïdiens et détache :
o Les artères temporales profondes (ATP)
o
L’artère massétérique (M)
o L’artère alvéolaire inférieure (AI)
o L’artère palatine descendante (PD)

L’artère faciale passe dans la loge submandibulaire et détache : Dans espace
pharyngo-maxillaire
o artère palatine ascendante (PA)
o artère ptérygoïdienne. (PT)
Des veines forment un Plexus veineux autour de ces éléments (amortissement).
Nerfs :








Le nerf temporal profond (NTP)
Le nerf temporomassétérin (NTM)
Nerf alvéolaire inférieure/ nerf dentaire inférieur
Le nerf lingual
L’anastomose entre les 2 éléments nerveux
Le nerf auriculo-temporal
Le ganglion otique avec les éléments qui le relie aux pédicules nerveux principaux.
Racine motrice du nerf qui se dirige sur le ptérygoïdien médial et sur le tenseur du voile du palais, branche
médiale du ganglion ptérygopalatin = contenu de la fosse ptérygomaxillaire.
En haut, cavum trigéminal de Meckel, ganglion trigéminal et la racine motrice qui rejoint la racine sensitive
pour donner naissance au nerf V3.
On rentre de 3 manières dans la FIT :
 Voie temporale, ce qui donne accès au plafond de la fosse
 Voie transzygomatique, on coupe l’arcade zygomatique à ses 2 extrémités, on récline le masséter vers soi, on
rentre dans partie moyenne de la fosse, si c’est ici que se trouve la cible chirurgicale,
 Quand il y a une grosse tumeur, on peut entrer en voie transmandibulaire, traverse le ramus et on le résèque,
qui est sans grande conséquence fonctionnelle.
NB : Le signe fondamental de l’envahissement de la FI T est le signe de Vincent.
159
Cours 13: La Pyramide et les Fosses
Nasales
Vue latérale du nez.
Le nez est représenté de profile, il vient s’articuler sur le front,
 en haut avec un premier angle, l’angle nasofrontal,
 et en bas sur la lèvre avec un 2e angle, l’angle nasolabial.
La pyramide nasale est en apport avec la région orbitaire, et est relié au front par la glabelle.
Elle possède une arrête supérieure qui est rattachée au front par la racine, et qui se continue
par une partie saillante, le dorsum nasal, ou dos du nez.
Latéralement, le dos du nez se continue par des pans
latéraux, les ailes du nez. Ces éléments de vocabulaire
permettent de localiser les différentes parties du nez.
 La partie la plus saillante est la pointe du nez,
ou apex.
 Le nez est une pyramide à base inferieure, et la
partie inferieure est la base du nez.
 Celle-ci est perforée par les orifices narinaires,
 les 2 narines étant séparées par la columelle,
petit pont cutané charnu, central.
 La narine est en rapport avec une partie
charnue, le lobule nasal, ou la peau est
relativement épaisse.
 Ce dernier est séparé de la joue par le sillon
naso-labaire, ou naso-jugal, ou naso-labial qui
s’approfondit significativement avec l’âge.
La pointe du nez attrape la lumière à 2 endroits, ce sont les points lumineux.
 Un sur le dorsum, le dôme nasal.
 Un sur le lobule, un peu décalé
 Sur la partie la plus saillante.
Ils sont séparés par un espace losangique, le lobule supra-apical.
En avant du nez, petite zone ou la peau est très mince, de section triangulaire, plus ou
moins bien marquée, ici il n’y a pas d’armature cartilagineuse sur le nez, c’est le
triangle mou, ou la facette nasale. Cette région est plus ou moins marquée.
De nombreuses formes de nez
 Nez droit, ou nez grec avec angle nasolabial peu marqué
 en fonction de l’architecture sous jacente, on a un nez très
convexe dont la pointe peut être tombante, nez convexe.
 Nez court et concave, c’est un nez concave, si on a trop
reséqué l’armature ostéocartilagineuse.
160
Représentation des éléments sous la peau, le système
aponévrotique superficiel, et les vaisseaux.
La peau du nez d’épaisseur variable se
moule sur les structures sous jacentes,
qui sont soulevés par des cartilages,
avec un cartilage enroulé sur lui-même
qui vient délimiter le contour narinaire,
le cartilage alaire.
C’est la seule partie du nez où les
cartilages sont situé directement sous la
peau, avec le Paquet adipeux du lobule
supra apical : entre les cartilages, audessus de la pointe du nez et entre les
points lumineux.
Muscles :
 Sous ces éléments, on a une
aponévrose qui recouvre le
dorsum nasal, et glisse sur les
éléments squelettiques situés à sa
profondeur, c’est un tendon
(comme au niveau de la Galéa
aponévrotique), qui rejoint les muscles transverses du nez (TN), un à G et à D,
dont les fibres sont transversales, et compriment le nez lors de leur contraction.
La partie inférieure du muscle vient s’insérer au bord postérieur du cartilage
alaire, a cet endroit, muscle TN constricteur de la narine (CN) : abaisse le
cartilage sur la narine, et a donc tendance à fermer l’orifice narinaire.
 Le muscle procérus (Pr), dans le plan superficiel, fait apparaitre des rides sur la
région de la racine du nez.
 Le muscle corrugateur (C) du sourcil : dans un plan plus profond que le
Procérus.
 Tendon d’insertion du muscle orbiculaire de l’œil : contre la racine du nez =
Ligament canthal interne, le muscle entoure comme un anneau la région oculopalpébrale.
 Muscle élévateur de la lèvre supérieur et de l’aile du nez (ELSAN) et ce muscle
est aussi le dilatateur de la narine (DN) (antagoniste du CN) : A partir du
ligament canthal interne, rase TN et CN.
 Les fibres de ce muscle se mélangent en dessous dans le muscle orbiculaire des
lèvres.
 Muscle abaisseur du septum nasal (ASN), ou muscle myrtiforme : muscle
profond, se termine sur le septum nasal, se contracte lors du sourire (où l’on
contracte aussi les muscles ELSAN, orbiculaire et zygomatique  lève la partie
caudale des cartilages alaires et abaisse la pointe du nez). La Contraction du
muscle ASN est caractérisée par un arrondissement et abaissement de la pointe du
nez.
161
Vaisseaux :
Artères supérieures < artère ophtalmique < carotide interne (= artères du système
carotidien interne, ces artères viennent de la profondeur de la cavité orbitaire) :
o Artère supra trochléaire (AST) : elle passe sous le corrugateur
o Artère infratrochléaire (AiT) : descend sur le dos du nez
o Artère dorsale du nez (ADN) < AiT
Artères inférieures < artère faciale (AF), sinueuse, ricoche contre la commissure des
lèvres, passe sous ELSAN, et se divise en 2 branches :
 Artère angulaire (AA) : rejoint ADN
 Artère nasolobaire (ANL) ou artère du lobule du nez: suit le bort supérieur du
cartilage alaire.
Des branches de la carotide interne en haut et de la carotide externe en bas,
anastomosées entre elle le long du dorsum nasal.
Les veines courent dans un plan superficiel, s’anastomosent au niveau du triangle de la
face, avec une communication entre les veines superficielles de la face = la veine faciale
(VF) qui entre dans la cavité orbitaire et rejoint le sinus caverneux.
Nœud lymphatique nasogénien : le long des vaisseaux, dans le sillon nasogénien
On a un dernier vaisseau qui part de l’Artère labiale supérieure (ALS) qui chemine a la
profondeur de la sangle du muscle orbiculaire et qui le long du muscle myrtiforme vient
vasculariser la partie inférieure de la columelle, ou cloison nasale sous le nom de artère
de la sous cloison (ASC)
Application clinique : (petit dessin)
C’est sur les vaisseaux que l’on lève l’élément cutané pour
effectuer une reconstruction nasale :
 Si on doit enlever une tumeur sur le nez, et créer
perte de substance : on peut utiliser l’élasticité de la
peau cutanée sur l’artère infra-trochléaire (iT) et
tailler un lambeau cutané sur le dorsum nasal.
L’élasticité de la peau permettant de fermer cette
perte de substance.
 Si on doit enlever toute la peau de la pointe du nez,
on utilise un lambeau taillé sur le front, auquel on
donne la forme approximative du nez, prélevé sur
les vaisseaux supra-trochléaire (ST) qui
vascularisent le front. On soulève la peau, la
retourne, et on la remet sur la pointe du nez.
 Si la lésion est plus petite et latérale, on peut
avancer un petit lambeau, en effectuant un
prélevant en triangle sur l’artère nasolobaire.
Importance potentielle en chirurgie réparatrice des tumeurs du nez, assez fréquentes.
162
Vue latérale : éléments squelettiques (en profondeur
de ces éléments de surface) :
La glabelle appartient à l’os frontal
De haut en bas : les os propres du nez, l’ouverture piriforme, qui se termine en bas par l’épine nasale
antérieure (ENA) (vient de l’adossement des 2 maxillaires qui se prolongent par leur processus frontal)
Premier 1/3 de l’architecture du dorsum nasal : OPN
o Les os propres du nez (OPN) avec une suture, se continuent par la suture métopique (M) qui résulte de
la fusion des 2 hémi os frontaux, juste en dessous de la glabelle.
Deuxième 1/3 de l’architecture du dorsum nasal: CT
o Architecture faitière constituée par un cartilage qui se
projette au milieu du nez, cartilage du septum nasal. Il
fait un angle saillant, responsable du relief supérieur, au
dessus du dôme alaire, au niveau du lobule supra-apical
o Cette poutre centrale est doublée par les cartilages
latéraux supérieurs, ou cartilages triangulaires (CT),
glissent sous les OPN et s’articulent à la face inferieure
des OPN. Forme triangulaire, en continuité avec le
cartilage du septum nasal
Troisième 1/3 de l’architecture du dorsum nasal : CA
o Cartilages alaires (CA) ou latéraux inférieures :
cartilages repliés sur eux-mêmes, ont la forme d’aile
d’oiseau. S’articulent sur la partie inferieure de ENA, et
longent le bord inferieur des CT.
Leur partie saillante donne naissance au point lumineux
du dôme nasal.
o En profondeur, au milieu : le cartilage du septum.
o Le cartilage alaire constitue le contour de la narine.
o Cartilages accessoires :
 En arrière : cartilages carrés (CC)
 Au dessus : cartilages sésamoïdes (CS)
 Sur la partie médiale : cartilages voméronasaux
inferieurs ou cartilage de Vonhouch.
L’espace entre le bord inférieur des CT et bord supérieur des CA : là où on trouve les cartilages accessoires est
comblé de tissu fibreux qui constitue la partie postérieure du lobule alaire. A cet endroit, Il n’y a donc pas
d’éléments squelettiques ici, que une architecture fibreuse.
Nerfs sensitifs du nez.
 On remet en place l’ouverture de la cavité orbitaire, la poulie ou trochlée du muscle oblique supérieur
de l’œil. C’est un repère pour les nerfs sensitifs
 Branches venant du Nerf ophtalmique V1 : innervent la partie supérieure de la pyramide nasale :
 Nerf supratrochléaire (NST) au dessus de la trochlée
 Nerf infratrochléaire (NiT) en dessous de la trochlée, branches pour le front et d’autres qui
suivent l’artère dorsale du nez pour innerver le premier 1/3.
 Entre le CT et OPN sort le nerf nasolobaire (NNL)
 Branches venant du nerf V2, partent du foramen infraorbitaire, viennent par-dessus ou par-dessous
innerver la partie inferieure de la pyramide nasale.
 Nerf infra orbitaire (NiO)
Si on veut effectuer une intervention sur le nez sous anesthésie locale, il faut 2 points d’anesthésie :
 un point à l’angle interne de l’œil, contre la trochlée, pour bloquer le nerf V1.
 injection en regard du foramen infraorbitaire, pour travaille sur la partie inférieure du nez, pour
bloquer le nerf V2.
163
Agrandissement, forme de cartilages alaires :
On redessine l’ouverture inférieure de la fosse nasale avec epine nasale antérieure (ENA),
palpable sous la lèvre supérieure.
Le cartilage alaire à une forme repliée sur lui même avec
une série de 3 segments :
 La crus médiale (C.MED), court segment, elle
supporte la columelle.
 Segment qui se déporte vers le bord, supporte le
dos du nez, la crus intermédiaire
(C.INTERM), donne naissance au dôme dans
sa partie la plus saillante.
 Il se continue par un segment très volumineux,
la crus latérale (C.LAT), elle celle qui donne la
morphologie au coté latéral de la narine.
Le cartilage est ici tordu sur lui même, et plus ou moins important en volume, ce qui a un effet
caractéristique sur la morphologie du nez.




Le cartilage vient ici rejoindre les cartilages triangulaires, sans venir s’y raccorder.
On remet en place les cartilages sésamoïdes, carrés, et voméronasaux : ce sont des
éléments accessoires  n’interviennent pas dans la morphologie du nez.
Latéralement, on ne trouve que du tissu de comblement fibreux  cette partie du nez ne
doit pas sa stabilité a un tissu cartilagineux élastique.
Triangle mou (TM), petit espace entouré en jaune, c’est un endroit sans support
cartilagineux sur la pointe du nez.
Entre CT et CA se met le paquet adipeux du dôme nasal.
Les 3 points lumineux que l’on voit sur la pointe du nez :
 Angle inférieur du septum nasal, visible en profondeur. Il est rattaché à la crus
médial par l’intermédiaire d’un tissu inter septo-cartilagineux situé entre la partie
inférieure du septum nasal et la crus médiale.
 Extrémité inférieur des Cartilages triangulaires.
 Dôme sur la crus intermédiaire
Ces éléments sont très fins, et font l’objet d’un travail chirurgical, en particulier si on veut
diminuer le volume du nez : on fait une résection de la partie céphalique des alaire.
Ceci entraine une diminution du volume de la pointe du nez et remonte légèrement la
pointe du nez  donne une forme plus sympathique, plus enfantine.
La morphologie du nez étant liée à la morphologie des éléments sous jacents, on peut
remettre les os propres, les cartilages triangulaires, et les cartilages alaires.
 Dans le nez convexe ou nez busqué, il y a généralement un très fort
segment osseux que l’on peut diminuer en faisant une ostéotomie du
dorsum. Il y a des CT et CA très développés que l’on peut corriger en
faisant des résections cartilagineuses.
 Nez court et concave, c’est un nez concave, si on a trop reséqué l’armature
ostéocartilagineuse, c'est-à-dire si on a fait une rhinoplastie excessive,
pour le corriger, il faut rajouter de l’os et du cartilage.
164
Vue inférieure du nez, la valve nasale :
Aide au schéma :
 Pointe du nez (P) en avant
 Lobules du nez (LN) latéralement
 Sillon alogénien entre l’aile du nez et
la joue, latéralement, bien marqué
La pointe du nez est perforée par les orifices
narinaires, qui sont séparés par la columelle
située au centre du nez.
La partie inferieure de la narine prend le nom
de seuil narinaire (S).
Eléments qui constitue la structure du nez : Les cartilages sont représentés comme si on les
voit par transparence à travers les éléments tégumentaires.
 En regard de la columelle, on a la crus médiale du cartilage alaire, avec son extrémité
inférieure en forme de crosse de hockey. Les 2 crus médiales adossées l’une à l’autre
supportent la columelle.
 Crus intermédiaire se tort su le précédent, et se porte en direction latérale, dont la
partie la plus saillante donne naissance au dôme (D) du nez.
 Crus latérale généralement visible a l’intérieur de la narine.
 Que du tissu fibreux en arrière, sur le lobule.
En regardant le nez par l’intérieur sur la partie droite du dessin, on voit un ressaut qui
correspond a l’aile du nez. A l’intérieur, on voit un autre ressaut qui correspond à la crus
médiale. Si le sujet respire, ces éléments se comportent comme des ressorts.
L’aile du nez qui est supportée par le cartilage alaire et est responsable de la valve nasale.
L’élasticité du cartilage alaire est tel que quand on inspire, ça se déprime médialement, et
quand on termine l’inspiration, de manière naturelle, le ressort cartilagineux ressort réouvre la
narine, c’est la valve nasale. Elle est très importante car quand elle fait défaut, le malade se
plaint de ne pas pouvoir respirer correctement.
Complication habituelle par conséquence de la résection de la partie céphalique des cartilages
alaires (ex : lors de rhinoplastie), est de créer une valve : on a un beau nez mais qui ne respire
plus correctement car on a trop affaiblit les ressort cartilagineux de la valve.
La largeur du nez est donnée par l’angle de divergence des crus intermédiaires. Plus elles
sont divergentes, plus la pointe du nez est large. Plus elles sont rapprochées, plus le nez sera
fin. Si on veut allonger le nez, et faire une pointe plus fine, Il suffit de faire un point de
rapprochement entre les crus intermédiaire.
Les Crus intermédiraire reliées entre eux par du tissus fibreux : tissu fibreux inter-dômal.
Devant : paquet adipeux du dôme, qui sont situés à l’extrémité de la crus intermédiaire.
La pointe du nez est située en avant, et elle est supportée par le tissu adipeux interdomal qui
repose sur le ligament interdomal, situé en arrière.
165
A cet endroit la peau est épaisse perforés de multiple orifices de glandes
sébacées sauf dans l’angle d’ouverture que fait le cartilage
intermédiaire, fait apparaitre la petite zone, zone de la facette, ou
triangle mou, la peau s’accole directement à la peau situé à l’intérieure
de la narine.
Il existe des nez qui sont très plats, fréquents dans la race noire= nez
négroïde : dû à un défaut de support des cartilages, aplatissement.
On retrouve cette forme du nez dans les fentes labiales, ou
labiopalatines, ou bec de lièvre.
Un enfant qui possède une fente labiale a d’un coté, un nez normal, et
aplati de l’autre coté avec une narine entièrement aplatie. On peut voir la
fissure nasolabiale. Communication entre la lèvre et le nez. Les
cartilages sont aplatis et écrasés.
La vascularisation lymphatique du nez :
On retrouve la cavité orbitaire, pavillon de
l’oreille, région cervicale.
Les lymphatiques :
Si un malade se présente avec une tumeur sur le nez
 il faut l’examiner et chercher les différents
ganglions lymphatiques potentiellement envahis par
la tumeur. Ils vont se disposer dans le cercle péri
cervical, en fonction de la disposition de la tumeur.





Tumeur glabelle (G), → migration dans la
région frontale → métastases dans la région
préauriculaire (PA).
Tumeur racine (R) → migration dans
paupière supérieure et inférieure →
métastases se trouvent dans les ganglions
périauriculaires ou parotidiens superficiels. (PS)
Tumeur angle interne de l’œil (ou cantus interne)→ migration dans les nœuds
lymphatiques sous digastriques SD ou sous mandibulaire SMd.
Tumeur dos ou aile du nez (D ou A) → migration dans PS, ou SMd
Tumeur pointe du nez ou du lobule → métastases se font dans le NL nasogénien NG
puis se dirige → région sous mentale SMt, ou sous mandibulaire SMd
A chaque localisation correspond une voie de drainage particulière.
Les lymphatiques se drainent les uns dans les autres
 PS  SD, SMt  SMd, SMd  SD.
 Tout ce qui est en profondeur (c'est-à-dire dans les fosses nasales), va migrer
beaucoup plus en profondeur, c'est-à-dire dans les NL rétro pharyngés RPh,
inaccessibles à l’examen clinique.
166
Coupe sagittale médiale dans le nez :
Plafond des fosses nasales (voute concave vers le bas des fosses nasales):
Os frontal (épine nasale os frontal (ENOF)). Os propres du nez constituant le premier
segment des fosses nasales. Derrière, on reconnait la lame criblée de l’ethmoïde (LCEth) +
Os sphénoïde (avec la selle turcique, le basisphénoïde (BS), et le basioccipital (BO))
Plancher des fosses nasales :
 Os du palais dur : En avant l’os
maxillaire Mx, et en arrière l’os
palatin PLT.
 ENA (épine nasale antérieure) 
l’adossement saillant des 2 os
maxillaires
 Prémaxillaire PMx, le canal incisif de
Stenson en bas, et sur le palatin, épine
nasale postérieure ENP
La cloison médiale des cavités nasales :
 Lame perpendiculaire de l’os
ethmoïde (LPEth) : pentagone strié
obliquement sur laquelle vient glisser
de nombreux vaisseaux.
 Crista Galli (C.Galli) continue la
lame perpendiculaire de l’os éthmoïde,
et elle fait saillie dans la base du
crâne, et devant, le foramen caecum,
endroit d’attache de la faux du cerveau
et où commence le SSS.
 Le Vomer (Vo): en bas  il s’articule en bas dans le rail voméropalatin (centre de
croissance du visage), et en haut  prend appui sur le rostre sphénoïdal qui se détache à
la face inferieure du sphénoïde, et présente de part et d’autre du rail vomérosphénoïdal, 2
ailes du vomer s’articulent sur le rostre. Rail permet le glissement du Vomer sur l’os
sphénoïdal et le palais, et la croissance du massif facial. Chez les enfants qui ont un bec de
lièvre, ces rails sont affectés  affecte la croissance du massif facial!
 Cartilage du septum nasal : (qui se déplace comme un rideau à gauche et à droite)
 (Processus cartilago-vomeris ou processus de Zukerkandl) = prolongement
tubulaire entre Lame perpendiculaire de l’os ethmoïde et vomer, véritable insertion du
cartilage du septum nasal. Il est très difficile de remettre un nez droit lors de la
septoplastie. Il a toujours tendance a venir se remettre de travers (à cause de processus
cartilago vomeris qui est un ressort qui fait récidiver la déviation de la cloison).
Le septum a 2 angles, un supérieur (responsable du point lumineux sup) et un angle
inférieur (responsable du nez tombant), nécessaire pour l’articulation des cartilages alaires :
crus médiale. Ces angles sont responsables de la morphologie du nez. Si on veut faire
remonter la pointe du nez, il faut réséquer la partie inférieure du septum nasal.
Cartilages triangulaires : ils sont continus avec le septum nasal. Quand on touche au
cartilage triangulaire, on touche systématiquement au septum nasal.
167
La vascularisation de la paroi médiale :
La partie supérieure du nez est vascularisée par les artères éthmoïdales antérieure et
postérieure (AEA /AEP). Ce sont des branches qui Proviennent de la carotide interne
(Ci) par les foramina ethmoïdaux antérieur et postérieur).
Ces artères possèdent un rameau méningé et un rameau nasal, qui descend le long de la
Lame perpendiculaire de l’os ethmoïde  et qui se capillarise dans la partie antérieure
de la cloison nasale (avec des branches concentriques et excentriques).
Parie inferieure des Fosses Nasales est vascularisée par l’artère sphénopalatine
(ASphpal) qui est le 3ème domaine Artère Max, donc une terminaison de l’artère
carotide externe. Elle sort du trou sphéno palatin, et chemine le long de la paroi
médiale en donnant 3 branches :
 Branche supérieure qui rejoint l’AEP
 Branche médiale  se capillarise dans la partie antérieure du septum.
 Branche inferieure  qui rase le rail voméropalatin, et traverse le canal incisif
pour devenir l’artère nasopalatine (ANSP)
Le réseau du septum est complété par une dernière branche, l’Artère de la sous cloison
(ASC) (elle vient de l’artère Labiale Supérieure). Elle se divise en 2 branches de part et
d’autres de la crus médiale, et elle se capillarise en branches sur la partie antérieure du
septum nasal.
De cette manière se forme un shunt entre les éléments venant de la carotide interne, et
externe donnant naissance à la tache vasculaire de Kiesselbach (K), située sur la partie
antérieure du septum nasal. C’est elle qui saigne habituellement dans les saignements de
nez antérieurs, ou épistaxis anterieurs. Le malade perd du sang par la partie antérieure de
la fosse nasale.
Pour les Epistaxis postérieurA. Sphénopalatine, le malade saigne alors dans le
choane (le saignement est visible dans le fond de la gorge).
Traitement des épistaxis = tamponnement nasal on met un tampon dans la fosse nasale
antérieure (pour comprimer K) ou postérieure. Si un tamponnement ne suffit pas, l’ORL
doit fermer une grosse artère : on pose un clip sur :
o artère sphénopalatine (en regard du trou sphénopalatin)
o AEA / AEP (dans la cavité orbitaire)
o ASC  au ras des crus médiales.
Petit dessin :
Le septum nasal intervient dans la suspension de la voute
du nez. Une circonstance qui cause des saignement
traumatiques est un coup sur le septum nasal. Ceci
provoque un saignement + enfoncement du nez nez du
boxeur, rugbyman (Crooked nose). C’est un
enfoncement du 1/3 moyen du nez lié à une rupture des
cartilages triangulaires et du septum nasal. !!!
168
Orifice antérieur des fosses nasales (FN) : orifice piriforme
Limites :
 partie inferieure de l’orifice pyriforme ENA 
accolement des maxillaires.
 Partie supérieure = os propres du nez.
 Partie latérale = processus frontal os Mx.
 Latéralement, Ouverture des cavités orbitaires.
 La cloison des FN supporté par le septum nasal,
qui s’appuie sur le rail vomérosphénoïdal.
 Cornets nasaux moyens et inferieurs : éléments
enroulés, percés d’orifices, car ils sont en rapport
avec de nombreux vaisseaux
Ici, c’est une situation idéale, avec le septum médial,
mais ce n’est pratiquement jamais le cas.
Quand on regarde dans la fosse nasale, en faisant une
rhinoscopie antérieure, on voit la muqueuse des fosses
nasales, et très souvent, le septum est dévié dans une fosse, venant toucher le cornet nasal
inferieur, qui va effectuer une adhérence entre le septum nasal, et le cornet nasal inferieur. Ici
il n’y a plus beaucoup de place pour laisser lasser l’air. Symptôme habituel de la déviation du
septum nasal est général, l’obstruction nasale. Le sujet se plaint de mal respirer d’une narine.
La paroi latérale droite des fosses nasales, vue médiale après coupe sagittale
médiane en gardant la même orientation. Question Type examen
Elements osseux :
 Glabelle, os frontal, Epine Nasale de l'os Frontal, OPN, la voûte des fosses nasales,
le plancher, lame criblée de l’os éthmoïde, le corps du sphénoïde, la selle turcique
dans laquelle se trouve l’hypophyse, le basi-sphénoïde et le basi-occipital.
 Le cartilage triangulaire passe sous l’os propre. (CT)
 L’extrémité antérieure du cartilage alaire (CA) : crus médiale
Contenu :
 La paroi latérale est beaucoup plus complexe car elle est soulevée par le relief des
cornets.
 La Peau tapisse les éléments du dorsum. Elle rentre dans l’orifice narinaire: elle se
drape dans une première partie des fosses nasales, le vestibule du nez (V) est
tapissé par un épithélium cutané, bordé par le rebord narinaire. Quand une tumeur
y survient c’est une tumeur cutanée. Preuve que c’est de la peau: nombreux poils
(=Vibris), qui peuvent donner naissance à des inflammations des follicules pileux.
 Partie antérieure de cette petite cavité, le vestibule = Ventricule nasal. Il est situé
dans la partie concave du cartilage alaire, en avant du vestibule.
Limite entre peau et muqueuse= LIMEN NASI. Correspond au bord supérieur du cartilage
alaire. En-dessous, les tumeurs sont des carcinomes épidermoïdes (= tumeur peau) et à
l’intérieur, ce sont des carcinomes respiratoires.
169
Muqueuse :
o Elle tapisse la face profonde de
la voûte, passe en-dessous du
basisphénoïde et se continue
en arrière avec la muqueuse
du pharynx (Ph)
o En bas, elle tapisse le plancher
des fosses nasales, et se
continue en arrière par le voile
du palais (VP) ou palais mou.
En avant, on a le palais dur (PD)
qui se continue par la lèvre avec le
vestibule oral (VO) devant les
arcades dentaires.
L’orifice antérieur des FN =
narines.
L’orifice postérieur = le choane.
(entre l’ENP et la partie la plus élevé
du pharynx).
Le choane est en rapport avec :
 L’ouverture de la trompe d’Eustache qui communique avec les fosses nasales
 La fossette de Rosenmüller.
 Prolifération de nature lymphatique, les végétations (VG) chez l’enfant (aussi
appelées végétations adénoïdes). Elles existent aussi autour de la trompe d’Eustache.
Ce sont des paquets de muqueuse soulevé par du tissu lymphatique. Si elles
deviennent trop importantes, elles bouchent l’orifice postérieur des fosses nasales,
l’enfant respire avec difficulté (tête en arrière et bouche ouverte) bouche également
l’ostium de la trompe auditive, donc l’enfant fait des otites à répétition.
 Le cavum dans sa partie supérieure.
 Le voile du palais en bas.
Muqueuse qui tapisse la face médiale :
 Agger nasi (AN)une élévation, sur l’éthmoïde, donne insertion à la tête du cornet
nasal moyen (M).
 M surmonté par le cornet nasal supérieur (S)
 S surmonté lui-même par le cornet nasal suprême ou cornet de Santorini (S).
 Cornet nasal inférieur (I)  en avant, se termine sur l’orifice piriforme et possède
un support osseux propre, le restant étant tapissé par la muqueuse nasale.
 Chaque cornet à une tête antérieure (T), un corps (C) et une queue effilée (Q). Les
cornets sont recouverts par muqueuse humide et luisante qui :attrape les poussières,
réchauffe l’air inspiré, et filtre l’air en en sortant les éléments parasites.
 Orifice à la face lat des cornets, entre la paroi latérale et la face médiale = les méats :
o Méat nasal suprême ou méat de Santorini, en haut.
o Méat nasal sup, moyen et inf.
170
Le flux se divise en :
 Un courant supérieur, courant olfactif, qui se met en regard d’une partie
spécialisée de la muqueuse qui déborde sur le cornet nasal suprême et
supérieur pour donner naissance à la Tache jaune d’Eckardt.
 La 2e partie se divise en 3 courants ventilatoires à la face médiale des
cornets  rejoint le choane et puis le pharynx. (1 courant dans chaque
méat sauf le suprême)
Olfaction :
 Le plafond des fosses nasales est en rapport avec le nerf olfactif, qui vient
se mettre sous un repli de la dure-mère = tente olfactive
 Nerf olfactif situé en regard du plafond des fosses nasales, possède un
bulbe et une bandelette olfactive qui se divise en arrière pour donner 3
stries olfactives.
 Il est sous le lobe frontal. On voit les corps mamillaires (CM), l’uncus
(UNC) et le septum pellucidum (SP).
 Les filets olfactifs traversent la lame criblée et se terminent sur la Tache
jaune d’Eckardt.
Vue post : Rhinoscopie postérieure
(sonde dans la cavité orale et on regarde le choane)
 Le choane = orifice arrondi.
 En-dessous, le voile du palais (VP) qui se
continue par la luette (L) et le torus de
l’élévateur (un repli qui recouvre le muscle
élévateur du voile du palais).
 Au milieu du choane, on voit la la cloison
médiale, et le cornets nasaux moyen et
inférieur (la queue ici car c’est la partie
postérieure) et les méats moyen et inf.
Le choane peut être fermé chez certains enfants et
empêcher la respiration on parle d’atrésie choanale.
Derrière le choane, on voit un double repli :
 Orifice pharyngien de la trompe d’eustache.
 Fossette rétrotuber de Rosenmüller qui permet de cathéteriser la trompe
d’eustache pour l’aérer manœuvre de Politzer.
171
Innervation de la région, en coupe sagittale
Paroi supérieure constituée par la lame criblée de l’os ethmoïde, l’os frontal, l’os propre du nez, le
palais, l’épine nasale antérieure, le maxillaire, avec son pr.frontal, le palatin, le ptérygoïde (PT).
L’Os lacrymal (L) intervient dans la
constitution des parois latérale des fosses
nasales.
On voit l’ouverture antérieure de la fosse
nasale, ouverture pyriforme.
En avant on voit les Cartilages alaire et
triangulaire en perspective.
La paroi latérale avec l’Agger nasi et les
cornets nasaux.
En arrière, on s’articule sur l’os palatin.
Il envoie ses 2 processus à la face
inférieure de l’os sphénoïde :
 pr. orbitaire et
 pr. Sphénoïdale.
Délimitent le trou sphéno-palatin d’où
sortent les vaisseaux sphénopalatins et les
nerfs des fosses nasales.
Innervation profonde des fosses nasales :
vient des nerfs V1 et V2.
 Le nerf V1 donne naissance :
éléments sensitifs
 nerf éthmoïdal antérieur (NEA) rameau nasal interne (RNI) et rameau nasal externe
(RNE).Forment ensemble le nerf naso-lobaire (NNL) au-dessus du cartilage triangulaire.
 nerf éthmoïdal post (NEP)
 nerf infra-trochléaire (NIT)
Fibres du ganglion sphéno-palatin de Meckel, situé derrière le trou sphéno-palatin :
 Rameaux nasaux supérieurs sur les cornets nasaux supérieur et moyen (faces lat et médiale)
 Rameau nasal inférieur, qui se divise sur les 2 faces du cornet nasal inférieur, devient le nerf
naso-palatin (NNP).
 Nerf grand palatin (NGP) situé en profondeur.
 Nerf petit palatin (NPP) détache des fibres musculaires qui innervent le m.uvulaire et
l’élévateur du palais (<VII)
 Rameau pharyngien de Bock (<IX) retourne au pharynx et innerve sur le plan sensitif la
muqueuse des fosses nasales, en regard du choane.
 Partie inférieure du septum innervé par des rameaux venant du nerf infra-orbitaire (NIO).
Avec ces éléments sensitifs, courent des éléments sympathiques, responsables des sécrétions nasales  ils
viennent du noyau muco-lacrymo-nasal du nerf VII (MLN) qui, par le nerf grand pétreux entre dans le
ganglion sphéno-palatin de Meckel .
 Plafond innervé par le V1
 Plancher innervé par le V2
Pour contrôler les phénomènes vasomoteurs au niveau du nez, on fait une anesthésie du ganglion sphénopalatin  tampon dans la fosse nasale, contre le trou sphéno-palatin  elle arrête les sécrétions des fosses
nasales.
172
Coupe frontale au plafond des fosses nasales
détail de la coupe
frontale de
synthèse des
sinus
Etage supérieur des fosses nasales est
olfactif et limité :
-en haut par la Crista Galli,
-au centre par la cloison,
- en bas par le septum nasal
- paroi latérale constituée par le
labyrinthe ethmoïdal ( creusé de
cavités, les cellules ethmoïdales du
sinus frontal), soulevé par les
cornets.
La muqueuse tapisse les cornets pour donner
naissance aux méats, et tapisse le septum.
L’étage supérieur des fosses nasales est olfactif,
sur le plafond des fosses nasales, et déborde sur
la paroi médiale du CNS et sur la partie
supérieure de la cloison médiale, c’est La
Tache jaune. Elle contient les cellules qui sont
responsables de la perception des substances
odoriférante = cellules de Schultze.
Les cellules de Schultze sont en rapport avec le Bulbe olfactif = prolongement du cerveau :
 Petite cavité comblée par de la substance gélatineuse (SG) = prolongement du
ventricule latéral.
 Substance blanche avec cellules mitrales. Ce sont elles qui envoient les 15-20
filets olfactifs qui traversent la lame criblée, et se terminent sur la tache jaune et
sur les cellules de Schutze = cellules réceptrices.
 Tout cet ensemble est situé sous un repli de la dure mère= tente olfactive. La dure
mère constituant la faux du cerveau au niveau de la crista galli.
 On a un petit cul de sac de la cavité de l’espace sous arachnoïdien, en rapport avec
le gyrus rectus du lobe frontal du cerveau.
On peut représenter à la surface des cornets beaucoup artères et veines qui se dilatent et
s’écrasent dans le cycle nasale, et saignent abondamment dans les épistaxis.
2 étages sont en rapport l’un avec l’autre par l’intermédiaire de l’arachnoïde, avec du LCR qui
entoure les éléments : La complication du Traumatisme crânien est la rupture lame criblée de
l’os ethmoïde avec l’écoulement liquide céphalo rachidien dans la fosse nasale, c’est la fistule
de liquide céphalo rachidien.
Dans l'autre sens, quand une brèche se constitue entre la muqueuse et la dure mère, les germes
qui sont en permanence dans la fosse nasale pourront monter dans la fosse crânienne
antérieure, et engendrer une méningite bactérienne. Ceci se fait aisément en raison de la
fragilité extrême de la cloison des fosses nasales.
173
Cours 14: L’appareil olfactif
Nous allons décrire les voies neurologiques qui poursuivent l’appareil sensoriel mis en place
au cours précédent.
Vue inferieure (coté antérieur est en haut, latéral à D) : éléments
olfactifs :
Contenu :
 Les voies olfactives sont constituée par le bulbe
olfactif (BO) : allongé qui se continue par la
bandelette olfactive (BdO), et se divise en 2
racines = les stries olfactives (SO).
 A la face inferieure du cerveau, les éléments
sont en rapport avec le gyrus rectus (GR).
 Sillon frontal supérieur.
 Région du sillon en « H » ou en « K » de Hervé
 Dans la partie latérale, les éléments rencontrent
la région du crochet ou uncus temporal (U).
 Les 2 racines ou stries olfactives s’inclinent :
o Latéralement sur l’uncus
o Médialement sur la face inferieure du
corps calleux, ou elles constituent la
CBA.
 La racine latérale à la profondeur de l’uncus,
vient rejoindre le noyau amygdalien (NA).
 Fissure longitudinale du cerveau
Lobe olfactif antérieure (LOA) = composé de
o Bulbe Olfactif
o Bandelette Olfactive
o Strie Olfactive (médiale et latérale)
Le lobe olfactif postérieur (LOP) composé de
o Noyau amygdalien (NA)
o CBA
o Le tubercule olfactif situé au centre de la substance de l’espace perforé
antérieure (EPA)
o EPA
o Les circonvolutions derrière l’espace olfactif recouvertes par les éléments du
chiasma optique sont le gyrus ambiens (GA) et gyrus semi lunaire (GSL).
Ces éléments sont traversés par les éléments de l’Archécortex. Ils suivent les premiers relias
corticaux du cerveau olfactif, ou rhinencéphale.
 Le ruban de l’uncus (RU)
 La bandelette diagonale de Foville (BDF)
174
Les voies olfactives représentés sur une vue médiale de
l’hémisphère après coupe sagittale latérale.
Aide au schéma : Région de l’uncus, le contour général du cerveau, l’arc voutant du corps
calleux qui limite en haut le limen cérébri, la circonvolution du cingulum, le sillon de
l’hippocampe, sillon collatéral, la corne d’Amon.
Les circuits olfactifs sont organisés autour du limen cérébri.
Contenu :
Les centres précorticaux sont antérieurs :
o le bulbe olfactif, la bandelette olfactive, les stries médiales et latérales. La médiale entre
dans la CBA, et latérale se repose à la profondeur de l’uncus, sur le noyau amygdalien.
o La strie intermédiaire se termine dans EPA sur le tubercule olfactif. Elle constitue le
troisième relais des centres précorticaux (qui constitue les éléments du LOA et LOP)
L’influx olfactif qui arrive dans les centres précorticaux est relayé par les radiations
olfactives donnant les Relais corticaux des voies olfactives :
 Radiation olfactive superficielle : voie directe, se projette sur le cortex olfactif
primaire qui recouvre l’uncus = c’est le cortex entorhinal, ou se fait la perception
primitive de l’odeur.
 Radiation olfactive profonde (avec des fibres descendante et ascendantes) : C’est
le cercle cortical olfactif secondaire, ou arc marginal externe de Zukerkandl,
c’est celui de l’Allocortex.
Cette radiation olfactive profonde emprunte le Tubercule olfactif et envoie
l’influx sur le corps mamillaire (CM) qui est lui en rapport avec le noyau
thalamique antérieure (A) par le faisceau mamillothalamique de Vicq d’Azir.
Celui-ci relaie les influx sensoriels sur l’Allocortex, forme le cercle cortical qui
entoure le limen cérébri, comprenant la circonvolution du cingulum (C) en haut,
T5 en bas, et corne d’Amon ou Hippocampe.
On y ajoute les éléments de l’Archécortex : formant un 2e arc, l’arc marginal interne.
o la bandelette diagonale de Fovilles
o les nerfs de Lancisi
o l’indusium gris
o les Fasciola cinéréa
o le gyrus Dentatus
Ces deux cortex présents de façon dominante dans le cerveau reptilien ou la perception
olfactive est une perception dominante. Interviennent pour la perception des odeurs : de quelle
odeur s’agit t’il, où se trouve t’elle  dans le milieu extérieur. Ceci est aussi en rapport avec
le cerveau émotionnel et avec une série d’arc réflex qui interviennent.
Les éléments du rhinencéphale sont connectés au fornix, faisceau d’association. Tendu entre
le NA (ou se trouve la Fimbria), fait le tour de l’extrémité antérieure du thalamus et se
termine sur le corps mamillaire.
175
C’est le système d’association
intra et interhémisphériques
du rhinencéphale. Ainsi
l’information qui arrive au
NA ou aux CM est
susceptible de tourner entre
les 2 noyaux, ce mouvement
de rotation intervient dans le
circuit de la mémoire, circuit
de PAPEZ. C’est au dépend
du cerveau olfactif
(=rhinencéphalique) que s’est
développé le cerveau de la
mémoire : à une odeur
agréable est associée une
expérience agréable qui est
mémorisée de manière à
répéter l’expérience, à une
odeur désagréable est associé
une expérience désagréable
qu’il faut éviter de reproduire.
Les voies reflexes sont également associées à la perception des odeurs, on a 4 voies
descendantes :
1. A partir de la racine médiale, relai sur le noyau du septum pellucidum (S), coincé
entre le fornix et le corps calleux. Ce noyau est à l’origine de la strie habénulaire.
Fait relai sur le noyau de l’habénula (H), (au niveau du triangle habénulaire) 
sur le noyau interstitiel (i) de Cajal situé dans le tronc cérébral  faisceau
descendant dans le tronc cérébral = le faisceau longitudinal postérieur (FLP). il
est en connexion avec les noyaux moteurs des nerfs crâniens. Quand une odeur est
perçue, la voie réflex permet l’orientation de la tête et du regard de manière à
identifier la source.
2. Le 2e élément utilise le système de la strie terminale, qui chemine sous les
éléments précédents. Se termine sur les noyaux du septum pellucidum, et sur les
noyaux de l’hypothalamus qui sont à l’origine avec les CM de 2 voies
descendantes :
o Faisceau longitudinal dorsal (FLD): une première voie descendante qui se
termine sur les noyaux parasymathiques des nerfs crâniens. Ce faisceau est à
l’origine des réactions émotionnelles sympathiques à l’odeur qui a été perçue.
Un parfum agréable est perçu, les pupilles se dilatent, le rythme cardiaque
augmente.
o Faisceau mamillo tegmental (FMT): autre faisceau descendant, fait relai sur
les noyaux extrapyramidaux dans le tronc cérébral, adapte le tonus de posture.
3. Faisceau médian du telencéphale (FMT) : A partir du septum pellucidum et des
noyaux de l’hypothalamus, se projette vers l’arrière, descend dans le Tronc cérébral
et fait relai sur la formation réticulé (FR) : intervient dans la régulation du
phénomène de l’éveil engendré par les bonnes et mauvaises odeurs.
176
La description des cellules ethmoïdales,
sphénoïdales, et maxillaires
Les cavités annexes aux fosses nasale : sont les sinus Paranasaux.
Ils sont le siège de la sinusite est une pathologie particulièrement fréquente, les sinus sont siège dans
certain cas de tumeurs.
Vue antérieure de la tête : sinus paranasaux
Aide schéma :
 Extrémité céphalique avec d’un côté la peau et de l’autre un crâne
 Pour les deux : ouverture de la cavité orbitaire, cavité nasale, arcade dentaire
 Gauche :On met en place les téguments, on a l’œil, la lèvre, l’ouverture du nez.
 Droite, la description squelettique : maxillaire supérieur, maxillaire inférieur et les
éléments du squelette cranien.
Les sinus Paranasaux se développent dans les os voisins des
cavités nasales :
 Le sinus frontal : se développe à l’intérieur de l’os
frontal, et se dirige vers le front en haut, vers le
sourcil latéralement. Ce sinus Occupe une
topographie supraorbitaire.
 Le sinus ethmoïdale : au coté médial de l’œil, se
développe un réseau de petites cellules creusées dans
l’os ethmoïde = le labyrinthe ethmoïdal. Il à une
localisation paraorbitaire.
 Le sinus maxillaire : vers le bas, dans l’os
maxillaire, un sinus triangulaire en vue antérieure,
se drape en dessous de la cavité orbitaire, avec une
localisation infraorbitaire,
Examination des sinus avec la palpation de la face
antérieure du massif facial : quand on palpe le massif facial :
o au dessus de la cavité orbitaire  sinusite frontale
o en dedans de la cavité orbitaire  douleur de la
sinusite ethmoïdale
o dans la région infra orbitaire  sinus maxillaire qui est touché.

Le sinus sphénoïdal : dans la partie postérieur, au centre. Localisation rétro-orbitaire 
inaccessible à la palpation et à l’examen clinique immédiat.
En regardant la radiographie du crâne ou scanner :
 On trouve dans les fosses nasales, cavité aérique, tache noire, car ils sont aérés par l’air qui est
dans les cavités nasales (En RMN les cavités sont en blanc):
 On retrouve sur la radiographie, le sinus frontal en topographie supraorbitaire, le labyrinthe
ethmoïdal, paraorbitaire, et en dessous, le sinus maxillaire.
Quand le sinus est enflammé, contient du liquide à la place de l’air ou a une hypertrophie de la
muqueuse, apparait un voile (avec parfois un peu d’air dans la partie supérieure), c’’est ainsi
qu’apparait la pathologie sinusienne ou sinusite.
L’ensemble des sinus communiquent avec la partie latérale des cavités nasales.
177
Vue médiale de la fosse nasale droite, supérieur haut, antérieur D.
Cette vue permet de
comprendre comment on
explore les cavités
sinusiennes en faisant une
endoscopie nasale, et en
allant chercher les méats des
sinus (ou ostia) a l’intérieur
des méats entre les cornets.
Aide au schéma :
 En avant, épine nasale
de l’os frontal, l’os
propre du nez,
cartilage triangulaire,
extrémité antérieure
du cartilage alaire,
lame criblée de l'os
ethmoïde, le
sphénoïde avec la
selle turcique.

Palais : Epine nasale
antérieure avec le
maxillaire, le palatin
et l’épine nasale
postérieure.
Les téguments tapissent la face externe de l’épine nasale s’enfoncent dans l’ostium de la
narine pour constituer dans la narine, le vestibule nasal, limité en haut par le limen nasi, et en
avant par la petite cavité du ventricule nasal. C’est bien de la peau car il ya des poils.
On trouve ensuite la muqueuse labiale, la muqueuse palatine, le voile du palais, le plancher
des fosses nasales, et la muqueuse de la voute, descend, revient sur le choane, et on trouve
l’orifice de la trompe d’Eustache, et la fossette de Rosenmüller.
Les fosses nasales sont soulevées sur la paroi latérale par les cornets :
Le CNI est le plus long, ajouré dans sa partie antérieure :
o premier orifice en rapport avec les voies lacrymales : c’est un orifice nasal non
sinusien /!\ en rapport avec le canal lacrymo-nasal, qui vient de la cavité
orbitaire et se déverse sous le méat nasal inférieur. Déversement des
sécrétions lacrymales dans les cavités des fosses nasales. Il donne naissance
aux écoulements dans la fosse nasale antérieure = rhinorrhée antérieure. Si
on met sa tête en arrière, larmes coulent dans la gorge = rhinorrhée postérieure.
Dans la partie antérieure, on trouvait une forte élévation, Agger nasi = première cellule du
labyrinthe ethmoïdal, donne insertion la tête du CNM. Laisse voir les éléments qui s’ouvrent
dans le méat nasal moyen. C’est le plus riche en ostia naso sinusaux.
178
Eléments du cornet nasal moyen qui séparent les orifices :
 Gouttière pré unciforme devant le processus unciné
 Processus unciné (PU), en avant : crête qui descend de l’ethmoïde, se dirige en
bas vers le cornet nasal inférieur,
 Gouttière uncibullaire entre le PU et la Bulle ethmoïdale.
 Bulle ethmoïdale : élément arrondi, derrière PU.
 Gouttière rétrobullaire, derrière la bulle.
Les orifices se disposent ici :
 Devant le processus unciné, draine l’ethmoïde antérieur et médiale, liquide venant
du sinus situé à la profondeur de l’Agger nasi, circule sur la tête du cornet nasal
inférieur, se draine dans la fosse nasale antérieure et dans la narine. C’est dans la
gouttière pré unciforme.
 Dans la gouttière uncibullaire (entre PU et la Bulle) contient :
o dans sa partie supérieure un premier orifice qui draine le sinus frontal qui s’ouvre a
l’intérieur de l’os frontal. Quand il est enflammé rhinorrhée antérieure.
o Derrière lui, on a deux petits orifices séparés par un pli qui rejoint la bulle. Draine
les cellules ethmoïdales de l’ethmoïde antérolatéral.
o Orifice beaucoup plus large, sous la bulle, c’est celui du sinus maxillaire dont
les sécrétions se déversent vers l’avant ou vers l’arrière, en donnant naissance à
une rhinorrhée postérieure ou rhinorrhée antérieure.
o Orifice de drainage accessoire du sinus maxillaire = orifice de Giraldes, au
dessus du CNI, rhinorrhée postérieure. C’est un orifice accessoire, non constant.
 Dans la gouttière rétrobullaire, elle présente 2 orifices plus larges, draine les
cellules de la bulle qui se draine soit vers l’avant soit vers l’arrière 
rhinorrhée antérieure ou postérieure.
Sous le CN supérieur,.
 2 ostia de drainage relativement large, pour le labyrinthe ethmoïdal postérieur,
se draine sur la queue du CNM, donne naissance à une rhinorrhée postérieure.
 partie supérieure de la bulle au dessus du CNM.
Sous le CN suprême
 2 orifices qui se dilatent dans la cavité dans le sinus sphénoïde  rhinorrhée
postérieure.
Sinusite :
 Quoi : Tous ces orifices sont de dimension variable, mais relativement petits par
rapport aux cavités qu’ils drainent. Quand le malade fait une rhinite, la muqueuse de
dilate, et obstrue les orifices. La cavité du sinus se trouve donc exclue de la
communication avec les fosses nasales, elle se remplit de liquide infecté qui se traduit
par une sinusite, pathologie sinusienne  sinusite = rétention de liquide dans les
cavités sinusiennes.
 Comment : Peut être fait la faveur d’une inflammation, infection ou d’allergie 
rhinosinusite allergique se développent dans les cavités sinusiennes des polypes.
 Solution : L’ORL se balade dans les cavités nasales, soulève les cornets pour
éventuellement les fragmenter et ouvre les orifices naturels pour permettre le drainage
des les cavités sinusiennes à l’intérieur des fosses nasales et éviter la récidive de la
pathologie.
179
Le labyrinthe ethmoïdal : vue simplifiée des fosses nasales
C’est le siège de la Sinusite la plus fréquente.
On retrouve le Plafond
des fosses nasales, os
propres du nez,
ouverture piriforme, le
palais, sphénoïde.
Paroi latérale FN  os
maxillaires
Cornet nasal inférieur,
Agger Nasi qui donne
insertion du cornet nasal
moyen.
Ensuite on a le cornet
nasal supérieur (CNS) et
cornet nasal suprême (Santorini).
Le labyrinthe ethmoïdal :
 Labyrinthe ethmoïdal  remonte dans l’os frontal, débord dans la cavité crânienne (audessus de la lame criblée) labyrinthe éthmoïdo-frontal (car la plupart des cellules sont
à la fois ethmoïdales et frontales)



Agger nasi, siège des premières cellules ethmoïdales (1-2 cellules) (contre l'os
lacrymal), c’est l’ethmoïde antéromédial EAM. L’Orifice de drainage se fait dans la
gouttière préunciforme.
Ethmoïde antéro latéral (AL) s’ouvre dans la partie supérieure de la gouttière
uncibullaire. 3-5 Cellules  remontent dans le sinus frontal (la plus volumineuse est le
sinus frontal) et labyrinthe ethmoïdo-frontal.
Ethmoïde antérieur et antéro latéral  rhinorrhée antérieure (nez coule par devant) +
douleurs qui vont irradier vers l’avant = céphalées antérieures. On a mal au front.

Ethmoïde moyen (MYN) (ethmoïde bullaire, de la bulle de Zola) il est situé sous la
bulle. 1-3 cellules qui sont situés dans la bulle. rhinorrhée antérieure ou postérieure

Ethmoïde postérieur  s’ouvre en dessous du CNS. Il y a 2-4 cellules (la dernière
s’ouvre dans l’os sphénoïde = c’est la cellule postérieure ou d’Onodi). Il donne naissance
à une rhinorrhée postérieur. (pus coule dans la gorge)
Ethmoïde bullaire et postérieur  céphalées postérieures. (douleur tire au niveau de la
base du crâne), donne lieu à une rhinorrhée postérieur.

Diamètre des orifices :
 2-3mm pour l’ethmoïde antérieur
 4-6mm pour l’ethmoïde postérieur
Ethmoïdite antérieur se bouche bcp plus facilement que l’ethmoïde postérieur (orifice + petit).
180
Coupe transversale en vue supérieure : Le labyrinthe
ethmoïdal. (LE)
Aide au schéma :
 Lame perpendiculaire
ethmoïde, vomer, sphénoïde
en arrière. Les os qui forment
la paroi médiale de la cavité
orbitaire = os propres du
nez, branche montante de
l’os maxillaire qui laisse voir
la crête lacrymale
antérieure, l’os lacrymal qui
laisse voir la crête lacrymale
postérieure. Lame
papyracée du labyrinthe
ethmoïdal. Os propres du
nez en avant.
 Paroi latérale de la cavité
orbitaire = gde aile du
sphénoïde + os zygomatique
 On voit le canal lacrymo-nasal CLN entre le maxillaire et le lacrymal (se termine sous le
cornet nasal inférieur), part de la cavité orbitaire, et s’écoule sous le cornet nasal inferieur.
 Canal infra orbitaire, fissure orbitaire inférieure.  plancher de la cavité orbitaire
Labyrinthe ethmoïdal comprend :
 La première élévation, Agger nasi, ethmoïde antéromédial EAM siège des premières
cellules ethmoïdales (1-2 cellules) (contre l'os lacrymal).
- la crête du CNM y prend son appui
- CNS en arrière
 Cellules de l’ethmoïde antérolatéral, sous le CNM. Parois osseuses des cellules 
détachent le processus unciné (qui se projette dans le méat nasal moyen)
 Relief de la bulle derrière l’ethmoïde antérolatéral (AL) et derrière, Relief de l’ethmoïde
postérieur (la dernière cellule s’ouvre dans le sphénoïde est la cellule d’Onodi)
Drainage :
 Ethmoïde antérieur gouttière pré unciné.
 Ethmoïde AL  gouttière uncibullaire.
 Ethmoïde bulleux  gouttière rétrobullaire.
 Ethmoïde postérieur  sous le CNS
Lame papyracée = paroi très mince qui sépare les cavités nasosinusienne de la cavité orbitaire. Quand
on regarde la cavité orbitaire, on voit apparaitre sous cette lame papyracé, on voit les cellules
ethmoïdales de l’ethmoïde antérieur, moyen, et postérieur.
Truc pour délimiter sur les 3 secteurs sur la lame papyracée du labyrinthe de l’os éthmoïde: les
points de repère sont les Foramina ethmoïdaux qui font communiquer la cavité orbitaire avec les
fosses nasales.
 Foramen éthmoïdal antérieur FEA (sépare ethmoïde antérieur de l’ethmoïde moyen)
 Foramen ethmoïdal postérieur FEP (sépare l’éthmoïde bulleux de l’ethmoïde postérieur)
181
A cet endroit, on peut effectuer la palpation du labyrinthe ethmoïdal en appuyant contre l’os lacrymal,
et en clinique humaine, en appuyant sur la lame papyracée, qui constitue la paroi médiale des cavités
orbitaires, et la paroi latéral du labyrinthe ethmoïdal, on fait apparaitre le signe caractéristique
éthmoïdite, qui est le signe de Grunwald. (Palpation douloureuse paroi de l’os ethmoïde).
Innervation :
 L’innervation de la région vient du ganglion ptérygopalatin de Meckel (au contact du
trou sphénopalatin)
o L’innervation provient des rameaux nasaux du ganglion ptérygopalatin qui sortent
du labyrinthe de la fosse pour entrer dans la fosse nasale.
 Annexé au nerf maxillaire V2. (rattaché au ganglion par ses deux racines sensitives)
o rameau orbitaire
o rameau zygomatique zygomatico -temporaux, et zygomatico-facial (en regard
de la fissure orbitaire inferieure)
La description du sinus sphénoïde : coupe sagittale.
Rappel : vu avec la selle turcique
(Anat3)
Aide au schéma :
 Fin de la lame criblée de l’os
ethmoïde, corps du sphénoïde
(et selle turcique), basi-occipital,
situé en arrière, et basisphénoïde situé en avant.
Processus ptérygoïde
 Rapport : CN suprême
(Santorini), le CNS, et le CNM,
qui se terminent devant et
derrière le trou sphéno-palatin. 
trou sphéno palatin : versant
inférieur → queue du CNM,
versant antérieur → queue CNS.
Le sinus sphénoïde :
Il communique généralement avec le
méat nasal supérieur ou suprême par un orifice antérieur
o petit sinus : → développement dans la partie antérieure du corps du sphénoïde
(ne vient pas toucher la la paroi antérieure selle turcique).
o Moyen sinus : la paroi postérieur du sinus vient affleurer la paroi antérieure de la
selle turcique. C’est le cas le plus habituel.
o Grand sinus : → développement sous la selle turcique et s’arrête toujours avant
la synchondrose sphéno-occipitale. (ne descend jamais dans le basi occipital).
Ce cas est assez rare.
Rapport sinus sphénoïde : En haut : dure –mère, base du crâne, chiasma optique.
En bas : muqueuse du cavum, trou sphéno palatin (ganglion de
Meckel → rameau naseau sensitif et sécrétoire).
En avant : méat nasal supérieur ou suprême.
En arrière : selle turcique, contient l’hypophyse.
Latéral : le sinus caverneux.
182
Coupe frontale à travers le sinus sphénoïdal.
Aide au schéma :
 Corps sphénoïde, grande aile latéralement,
processus ptérygoïde et vaginal, rostre
sphénoïdal s’articule avec le vomer (dont les
deux ailes se séparent. L'os palatin avec le
processus ptérygoïde forme le canal palatovaginal.
 La cavité du sphénoïde se prolonge dans la petite
aile du sphénoïde, la grande aile, dans le
processus ptérygoïde et dans le rostre.
 Généralement les deux sinus séparé par cloison
médiale très souvent dévié.
 Ouverture non déclive (il faut que le sinus soit
rempli de moitié pour que le liquide puisse
s’évacuer dans les fosses nasales, épanchement
dehors).
 Prolongement supérieur dans la petite aile (il de
dirige  vers le nerf optique II, et l’artère
ophtalmique). Quand on arrache la muqueuse, il
faut faire attention à la paroi supérieure.
 Paroi inferieure prolongement dans le vomer,
grande aile et ptérygoïde.
Base du ptérygoïdien creusée par le canal
ptérygoïdien (Nerf ptérygoïdien +artère du canal ptérygoïdien (branche postérieure de
l’artère maxillaire))
 Fosse ptérygo -palatine et espace pharyngo maxillaire, occupé par les Muscles ptérygoïdes, on
est dans la fosse infra temporale.
 Paroi inférieure sphénoïde  rapport avec FN
 Canal palato vaginal (nerf pharyngien de Bock) + artère canal palato vaginal.
Il y a du tissu fibreux du rail vomérosphénopalatin qui laisse persister 2 petits canaux, voméropalatin,
et vomérosphénoïdal (pas beaucoup d’importance).
Paroi latérale du sinus sphénoïde :
 Méninge  donne naissance au sinus caverneux (l’artère carotide interne CI, qui effectue
sa boucle (sur la paroi latérale), se continue par l’artère cérébrale moyenne)
Quand on aborde la paroi latéral du sinus, il faut faire attention à ne pas léser la CI car ça saigne
abondamment dans le sinus, et dans le sinus caverneux.
Sinus caverneux (+++ veines + nerfs crâniens)
 le nerf IV, (passé au-dessus du III)
 le nerf III,
 le nerf VI, appendu dans le ligament de Trolard qui le relie à la CI.
 Le nerf V1,
 Le nerf V2,
 Le nerf V3, qui entre (avec sa racine motrice) dans la fosse infra temporale.
La complication fréquente d’une sinusite sphénoïdale mal traitée est la diffusion de l’infection dans le
sinus caverneux, la thrombose, et la phlébite, qui peut donner un abcès dans la fosse cérébrale
moyenne, à la face inferieure du cerveau. Il ne faut pas banaliser la sinusite sphénoïdale  La
thrombophlébite du sinus caverneux paralysie des nerfs de l’oculomotricité+ Insensibilité de la
partie supérieure de la face. Si atteinte du cavum trigéminal insensibilité partie inférieure de la face.
183
Vue antérieure du crâne. Le sinus frontal et
maxillaire :
Le sinus frontal se développe à partir de
la trochlée du muscle oblique supérieur
de l’œil
 De manière transversale (sur le
sourcil)
 Verticale (vers le haut)
 Intermédiaire, oblique (bouquet
région supra orbitaire), c’est le
plus souvent, il donne naissance
a plusieurs cellules.
Elles font donc mal quand on pousse sur
la peau du front en regard du sourcil, ou
au dessus de lui.
Le sinus maxillaire se développe en
direction du palais, généralement dans la
région infra orbitaire (petit triangle) va
descendre en direction inferieure.
o Hyperextension dans la région
zygomatique
o Hyperextension région
ethmoïdale
o Hyperextension vers processus
alvéolaires, dentaires
o Hyperextension vers le palais
Hytperextension alvéolaire = c’est particulièrement fréquent, il explique que la
cause la plus fréquente de la sinusite maxillaire est un abcès dentaire mal soigné,
et qui permet à l’infection de glisser le long de la dent et va ainsi contaminer le
sinus maxillaire  propagation de l’infection  sinusite.
184
Coupe sagittale dans le sinus frontal
Aide au schéma :
Le sinus frontal se développe dans les cavités
de l’os frontal, on voit l’Epine nasale de l’os
frontal, os propre du nez, peau, l’Agger nasi
(AN) avec la partie initiale du cornet nasal
moyen.
Labyrinthe ethmoïdal
Départ du processus unciné avec la gouttière
pré-unciforme et rétro-unciforme.
Derrière, on retrouve l’Origine de la bulle
(B)avec gouttière uncibullaire.
Le sinus frontal se dilate dans l’os frontal en le
poussant de manière asymétrique.
 Paroi antérieure épaisse de 3-8 mm
 Paroi postérieure très mince de 1-2 mm.
Si on à une sinusite frontale, et que
l’infection évolue dans cette cavité, ça peut facilement éroder la paroi postérieure et donner
naissance à un abcès dans la fosse crânienne antérieure, sous le lobe frontal du cerveau.
Le sinus frontal s’obstrue fréquemment parce que sa partie inférieure vient buter contre la
cellule ethmoïdale antéromédial (AM), qui est celle de l’Agger nasi et présente là un
rétrécissement en forme d’entonnoir = infundibulum (I) du sinus frontal, laquelle se draine
dans la première cellule éthmoïdale antérolatérale, laquelle présente l’orifice du sinus
frontal dans sa partie supérieure et puis son orifice propre dans sa partie inférieure.
C’est une double cascade à l’extrémité du sinus frontal avec le drainage qui doit se faire :
sinus frontal  infundibulum cellule ethmoïdale antérolatérale  partie sup de la
gouttière uncibullaire.
Ce trajet compliqué explique que la sinusite frontale est très fréquente. Elle donne naissance à
une céphalée antérieure. Sa complication = l’abcès de la fosse crânienne antérieure. En
principe il faut drainer le sinus frontal, soulever le méat moyen, fragmenter l’unciforme,
élargir l’orifice de l’infundibulum pour éviter la récidive de la sinusite.
Si la sinusite survient régulièrement on fait une trépanation de l’os frontal :
 on élargit son orifice, on arrache la muqueuse,
 on dépose paroi antérieure de l’os frontal,
 on enlève la paroi post,
 on fait une cranialisation du sinus frontal.
 on obture le sinus avec le muscle frontal situé sous la peau, débarrassé de sa
muqueuse. On le retourne dans la cavité de l’os frontal.
cure de la sinusite frontale récidivante
Sous la peau, on trouve le Muscle frontal (F), vascularisé par les vaisseaux infra et supratrochléaires (IT et ST), corrugateur (C), procérus (P).
185
Coupe sagittale dans le sinus maxillaire, coté supérieur en
haut, antérieur à D.
Aide au schéma : os maxillaire, quadrangulaire,
le processus pyramidal du palatin, le
processus ptérygoïde (P) en arrière. L’Os
palatin (P) en arrière.
L’os maxillaire contient les dents avec
 3 molaires (3 racines),
 2 prémolaires (2 racines),
 1 canine (1 racine),
 2 incisives (1 racine).
Les racines remontent dans l’os maxillaire, et
constituent le Plancher du sinus maxillaire.
La Paroi médiale du sinus maxillaire est la plus
importante à décrire :
3 processus du cornet nasal inférieur :
o Le processus antérosupérieur rejoint l’os lacrymal(L). Là se trouve la saillie du canal lacrymo-nasal, ferme
l’ostium osseux.
o Le processus postéro-supérieur rencontre le processus unciforme (PU) qui vient du
labyrinthe ethmoïdal,
o Processus inférieur qui obture la partie inférieure du sinus maxillaire osseux.
Le grand orifice osseux qui existe sur le maxillaire est donc fermé de toutes parts par les éléments osseux,
recouvert par la muqueuse et laissant persister 2 orifices :
 orifice principal du sinus maxillaire = orifice de Highmore (H).
 petit orifice accessoire situé sous le processus unciforme = orifice de Giraldes (G),
présent surtout chez les vieillards.
Les orifices se trouvent très haut dans le sinus donc la vidange naturelle est difficile. Il faut qu’il soit
remplit complètement par le liquide pour qu’il puisse se drainer par l’ostium dans la fosse nasale.
Paroi sup (S) se moule sur le plancher de l’orbite + elle est en rapport avec le nerf V2
La peau de la joue se continue par la peau de la paupière inférieure, et ici se trouve le globe oculaire (GO)
en rapport avec le plancher de la cavité orbitaire par l’intermédiaire de ses éléments musculaires et en
particulier avec le muscle droit inférieur de l’œil (DI). Les rapports sup du sinus maxillaire = Cavité
orbitaire et graisse de la cavité orbitaire.
Paroi ant (A) de l’os maxillaire est en rapport avec le vestibule oral et la lèvre supérieure, constituant un
rapport très important.
Paroi inf (I)  les alvéoles dentaires. Muqueuse du sinus maxillaire se moule dans tous les cas sur les
racines dentaires.
Paroi post : en rapport avec la fosse ptérygopalatine qui contient le ganglion ptérygo-palatin et ses
branches : nerf grand palatin, nerf petit palatin, racine sensitive, rameaux nasaux, nerf ptérygoïdien et
rameau pharyngien de Bock en arrière.
L’artère maxillaire passe dans la fosse.
Le drainage d’une sinusite maxillaire peut se faire de 2 manières :
 par la fosse nasale, on arrache le cornet nasal inférieur qui ne sert à rien, on fragmente la paroi
médiale de la cavité, de manière à créer une vaste communication, opération de DELIMA
 Paroi antérieure : on passe par le vestibule oral, on effondre la paroi antérieure du sinus
maxillaire, c’est l’opération de Caldwel-Luc.
186
Coupe frontale de synthèse : Rapports cardinaux de l’ensemble des sinus
La cavité orbitaire, une dent dans son processus alvéolaire, le processus palatin, lame criblée de l’os ethmoïde, la cloison
des fosses nasales avec la lame perpendiculaire en haut et le vomer en bas. Os frontal (F) et l’os zygomatique (Z).
Labyrinthe ethmoïdal avec les cornets nasaux supérieur et moyen. Il se dilate en haut pour former le labyrinthe ethmoïdofrontale et le sinus frontal qui est quasiment au contact de la dure-mère qui forme la Faux du cerveau, et le Lobe olfactif
antérieur avec le nerf I. Au plancher de la cavité orbitaire canal infra-orbitaire et le nerf V2
Le sinus maxillaire dont paroi médiale = paroi latérale des fosses nasales, dans lequel se trouve Processus inférieure du
cornet nasal inférieur et en haut, processus unciforme
Le globe oculaire (GO) maintenu en place par les muscles extra-oculaires :
 doit supérieur
 droit inférieur
 droit médial
 droit latéral
 Muscles obliques
 Releveur de la paupière sup
Entourés par lames aponévrotiques, Ce sont les rapports supérieurs
de la cavité du sinus maxillaire et les rapports médiaux du labyrinthe
ethmoïdal.
! Une infection naso-sinusienne peut toujours envahir la cavité
orbitaire  complication grave d’une sinusite banalisée.
Au coté latéral, on retrouve le Muscle temporal (T), 2 chefs du
masséter (M), et le muscle buccinateur (B).
OS
RPS
DS
DL
DM
OI
Le FTP (fascia temporal profond) se continue par le fascia
massétérique.
La muqueuse qui tapisse le muscle buccinateur est la muqueuse du
vestibule oral qui est le rapport antérieur et latéral du sinus maxillaire.
La muqueuse des cavités nasales tapisse :

Le plafond

La cloison médiale

Le cornet nasal inf pour former le méat nasal inf

Saute sur le processus unciforme pour descendre dans le
sinus maxillaire avec le repli supérieur de l’orifice de
drainage.  voilà pourquoi sinusite maxillaire si fréquente.

Tapisse les 3 méats, et les 3 cornets.
Complications des sinusites :
o Sinusite maxillaire fréquente car son drainage est compliqué par son méat en situation anti-déclive, au-dessus du
pr.unciné.
Une carie mal soignée permet aux microbes de remonter dans le sinus maxillaire
 très mauvaise odeur dans les cavités nasales (ozène) + douleur à la paroi antérieure du sinus maxillaire.
Parfois le pus sort spontanément le long de la dent drainage spontané
Si elle ne se draine pas spontanément, on draine le sinus maxillaire :
dans le vestibule oral  intervention de CALDWEL-LUC. (CL)
on arrache le cornet nasal inferieur, et on draine le sinus dans le plancher des fosses nasales
intervention de DELIMA (DL)
o
La sinusite ethmoïdale se complique fréquemment par une cellulite orbitaire à travers la lame papyracée de l’os
ethmoïde.
On la draine en effondrant le cornet nasal moyen pour ouvrir la gouttière uncibullaire.
o
La sinusite frontale s’ouvre dans la fosse crânienne antérieure.
On la draine en faisant le cranialisation de l'os frontal.
187
Cours 15: La région orbito-palpébrale
L’appareil de la vision est décliné en 3 zones de l’avant vers l’arrière :
 région orbito-palpébrale : un rideau qui protège l’œil, par un mécanisme d’occlusion et de balayage et
d’humidification
 région orbito-bulbaire : le globe oculaire formant un bulbe dans la cavité orbitaire dans sa partie antérieure
avec l’appareil de la vision (à proprement parler)
 région orbito-rétro-bulbaire : tout ce qui est derrière le globe oculaire et qui le mobilise dans l’espace et
assure son innervation.
Vue antérieure :
Quand on regarde le malade, on devine sous la fente palpébrale, le
contour osseux de la cavité orbitaire.
L’œil est en rapport en haut avec le sourcil :
o Direction : oblique vers le bas et le dedans
o Possède une racine (R) épaisse médiane, un corps (C), et la
queue (Q) du sourcil effilée.
La fente palpébrale:
o délimitée par les paupières
o longueur (l) = 30 mm
o hauteur (h) = 15mm. (NB : quand l’œil est ouvert)
o tendue de manière fusiforme par 2 extrémités = canthus médial et canthus latéral, ou un interne, et un
externe. Au pluriel, les canthi.
o l’angle médial est ovalaire, il présente une petite partie saillante, la caroncule
o repli semi-lunaire : au côté latéral de la caroncule, est le reliquat d’une 3 e paupière que l’homme a perdu
mais observable encore sur les chiens ou les chats lorsqu’ils ferment l’œil : un rideau se drape de façon
complémentaire dans le sens médio-latéral à la surface de l’œil.
o dispositifs d’attache : à la profondeur des deux canthi, on peut les mettre sous tension en tirant la peau
de l’œil  correspond au ligament d’attache de l’œil = ligament palpébral ou ligament canthal
médial et latéral.
Dans l’œil, on voit la projection de l’iris avec la fente oculaire :

la paupière inferieure est tangente au bord inférieur de l’iris.

la paupière supérieure recouvre parfois un petit peu le pôle supérieur de l’iris

(mise en place du trait de lumière qui vient éclairer la cornée située devant ces éléments)
Les paupières :
o
Le bord libre des paupières présente 2 orifices : Légèrement décalé l’un par rapport à l’autre l’orifice
supérieur est légèrement plus médial que l’orifice latéral= les point lacrymaux
 1 au dessus des 2 extrémités du repli semi lunaire
 1 en dessous de la fente palpébrale
Les 2 paupières sont au dessus et en dessous de la fente palpébrale et ont chacune 2 régions :
 la région lacrymale (L) : région médiale, située en regard des annexes lacrymales où le bord libre des paupières ne
comprend pas de poils
 la région ciliaire (C) : région latérale, ciliaire car le bord libre est armé d’une série de poils longs, fins et effilés, il
y a 2 fois plus de cils sur la paupière supérieure que sur l’inférieure :
 70 – 160 sur la paupière supérieure
 70-80 sur la paupière inferieure.
Le pli palpébral supérieur : repli sur la paupière supérieure, il y a de la peau d’aisance sur la paupière supérieur ce qui
permet à la paupière de s’allonger lorsqu’on ferme l’œil
. Il n’y a pas de plis sur la paupière inférieure.
Le pli palpébral inferieur = le cerne : part de la caroncule et
descend sur la joue. Si il s’approfondit il donne un regard un peu
triste
Normalement les 2 canthi, interne et externe, sont alignés dans le
sens horizontal.
La région occulo palpébrale communique avec :
o Le front (F) : en haut
o La région zygomatique (Z) : latéralement
o La région nasale (N) : médialement
o La région jugale (J) : en bas
188
Œil fermé



Les 2 canthi se modifient légèrement.
Le canthus latéral a tendance à s’abaisser de façon significative
Le pli tarsal supérieur ou palpébral supérieur s’efface car la peau de la paupière s’est
dépliée pour venir se mouler de façon convexe à la surface du globe oculaire
Œil asiatique et Trisomie 21 :


Il existe des variations dans la forme de la fente palpébrale en particulier chez les sujets de race asiatique
Dans l’œil asiatique il y a :
o une fente palpébrale légèrement déformée
o le canthus latéral au dessus du canthus médial.
On parle des yeux bridés,
o il y a un repli de peau qui recouvre la région caronculaire, qu’on appelle
l’épicanthus.
o une paupière est plate, et il n’y a pas de pli palpébral supérieur, ou pli tarsal
supérieur.
Ces caractéristiques se retrouvent dans la trisomie 21 ou le syndrome de Down.
Cette région se modifie considérablement avec l’âge :





Chute progressive de la paupière supérieure, tombe sur la fente irienne ce qui parfois gène le
regard
Le pli tarsal supérieur disparait
La queue du sourcil
o tendance à tomber, se met en dessous de la racine
o plus épaisse que la racine, alors que dans le regard jeune, la queue du sourcil est fine.
En dessous, viennent se marquer de multiples replis :
o le cerne s’approfondit.
o relâchement de la sangle cutané  série de festons inférieurs.
Le regard a tendance à se rider :
o verticalement et transversalement sur la racine du nez.
o ride autour du canthus latéral ou externe.
L’ensemble de ces éléments sont des modifications dû à l’âge mais aussi à la contraction des éléments musculaires qui ont
usé la peau située en regard des paupières.
Vue antérieure, plan musculaire:
Repères :
 On voit le contour de la région orbitaire, avec latéralement la fosse temporale, et l’os zygomatique.
 On voit l’ouverture de la cavité orbitaire recouverte par l’appareil musculaire.
 Centre de la cavité : la fente palpébrale avec les deux canthi interne et externe
 On retrouve le globe oculaire avec la fente irienne.
L’œil est protégé par la contraction palpébrale qui vient humidifier le globe oculaire et prévient le dessèchement
par l’appareil lacrymal.
Il y a un Appareil musculaire important qui est de nature sphinctérienne protège l’œil.
2 ligaments prennent appui sous les 2 petites brides (=canthi), ce sont les ligaments palpébraux, un médial et
un latéral. Ce sont les tendons intermédiaires des muscles orbiculaires qui se comportent comme des sphincters.
Muscle orbiculaire de l’œil : 3 sangles :
1. Sangle prétrasale: devant le tarse, sous le bord libre de la paupière, va d’un ligament palpébral à
l’autre.
2. Sangle préseptale : devant le septum, va d’un ligament palpébral à l’autre.
3. Sangle pré orbitaire ou périorbitaire : est formé d’un seul anneau, allant du ligament palpébral
médial au ligament palpébral médial.
189
Attention :
o La séparation des 3 chefs est un peu plus augmentée artificiellement sur le dessin. Mais elle existe
formellement lorsqu’on dissèque le muscle. Ces éléments ont une importance fonctionnelle
fondamentalement différente.
o Quand ce muscle se contracte, il se ferme comme un sphincter, et ferme la fente palpébrale.
Le muscle frontal :
o descend sur la région sauf sur la
partie latérale du sourcil
o ses fibres traversent la sangle du
muscle orbiculaire de l’œil et
viennent suspendre le sourcil.
Le muscle corrugateur de l’œil (C) : en
profondeur, il tire le sourcil en dedans et vers le
bas.
Le muscle procérus (Pr): plus superficiellement,
dans la région de la glabelle, va froncer le regard.
Ces éléments sont en rapport avec le système
musculo aponévrotique superficiel, SMAS :
o Le fascia temporal superficiel
(FTS) en continuité avec le
muscle frontal.
o Le fascia temporal profond
(FTP) : sur le muscle temporal
et masticateur.
o Entre les 2, le plan du Cavum avasculaire de Meckel.
Sangle du muscle orbiculaire de l’œil en rapport avec la sangle des muscles de l’expression :
o Médialement du ligament cantal, part le muscle élévateur de l’aile du nez, et de la lèvre
supérieure (EANLS).
o Latéralement, sur l’arcade zygomatique,
 grand zygomatique (GZ) part de l’os zygomatique,
 petit zygomatique (PZ) : mélange ses fibres avec le muscle orbiculaire de l’œil
Le GZ et le PZ fonctionnent de concert dans le sourire. C’est la raison pour laquelle quand on sourit, si le sourire
est sincère, on a une plicature qui se marque au côté externe de l’œil. Quand il n’est pas sincère, seulement les
muscles masticateurs et GZ, on n’a pas de plicature du côté externe de l’oeil. C’est un sourire volontaire,
d’Hollywood, de surface qui manque de sincérité.
Elévateur de la lèvre supérieure (ELS) : dans un plan plus profond.
Nerfs :
Tous ces éléments qui interviennent dans l’expression du regard et dans la motricité de l’œil sont innervés par
des branches du nerf facial :
 rameau frontal du nerf VII :
o coure au-dessus de l’arcade zygomatique et en dessous du FTS
o innerve le muscle frontal
o donne les rameaux palpébraux supérieurs qui vont innerver la partie supérieur du muscle
orbiculaire de l’œil
 rameau zygomatique du nerf VII :
o court le long de l’arcade zygomatique
o donne les rameaux palpébraux inferieures qui innervent la partie inférieure du muscle
orbiculaire de l’œil
o innerve par leur profondeur les deux muscles zygomatiques.
Quand on sourit sincèrement, le regard doit participer au sourire. Si on sourit sur commande, en principe le
muscle orbiculaire de l’œil ne participe pas au sourire.
190
Blépharospasme :
 Spasme involontaire du muscle orbiculaire de l’œil, se
traduit quand l’œil est fermé par
o ses multiples petits plis qui se marquent au côté
externe de l’œil, c’est la partie pré-orbitaire qui
fronce la peau de la région canthal latérale.
o Plis qui se marquent dans le muscle orbiculaire,
sur toute la paupière inférieur
 On a un blépharospasme quand on a un corps étranger
qui est entré dans la cavité orbitaire :
o l’œil se ferme et ne veut pas se relâcher. Ceci traduit le réflex qui intervient
avec le nerf VII et le muscle orbiculaire de l’œil.
o Si le spasme ne peut pas être relâché, on le relâche avec du botox, en faisant 3
injections à 1 cm du canthus externe.  paralyse le muscle orbiculaire de l’œil
et en particulier la partie périorbitaire, sans toucher à la partie préseptale et
prétarsale et donc sans créer de dommage à la protection de l’œil qui est
nécessaire.
 Botox aussi en médecine esthétique pour effacer les rides  si on sourit on a plus de
rides sur le côté latéral de l’œil..
Ride du lion :
 Avec le procérus et le corrugateur, on rend le regard un peu sévère :
o avec la racine du sourcil qui descend vers le bas sous
l’effet de la contraction du muscle corrugateur
o des rides qui se marquent transversalement au niveau
de la glabelle sous l’effet de la contraction du
procérus. Aussi des rides verticales. C’est la ride du
lion.
 Pour traiter la ride du lion, on injecte du botox
o au dessus de la racine du sourcil pour bloquer le
muscle corrugateur pour effacer les plis obliques descendants et la partie un
peu serrée du regard.
o dans le procérus pour effacer les rides transversales
 Ça devient tout lisse (cfr Nicole Kidman), plein de botox et rien ne bouge !
 Botox dans le front aussi pour faire disparaitre les rides frontales.
 Botox dans le frontal + dans le corrugateur  élévation majestueuse du sourcil = signe
de néphisto, preuve qu’on y est allé un peu fort avec le botox.
Ectropion :
Si les muscles ne fonctionnent pas correctement ou on a injecté trop de botox on a :
 Relaxation du muscle orbiculaire de l’œil
 Perte de la fonction protectrice de l’œil  éversion de la
paupière inferieure, on voit la cornée dans la partie inférieure
de l’œil, ça baille, c’est une déformation particulièrement
invalidante = l’ectropion. La paupière inférieure vient
fortement en dessous de l’iris, c’est très invalidant car l’œil
devient sec et ulcères de cornée.
 Montre la fonction capitale du muscle orbiculaire du l’œil qui
assure la tonicité de la paupière inférieure et lui permet de
balayer comme un essuie-glace la face antérieure de la cornée
191
Vue antérieure : plus en profondeur dans le plan suivant :
Contour de la cavité orbitaire : éléments osseux :
 os frontal, avec encoche supra orbitaire
 processus zygomatique de l’os frontal 
suture fronto-zygomatique
 sur le zygomatique, tubercule marginal
palpable sous la peau. Plus grande partie du
contour extérieur de l’orbite.
 processus frontal de l’os maxillaire,
médialement, donne naissance à la crête
lacrymale antérieure.
 Crête lacrymale postérieure, en arrière, c’est
le contour de l’orbite qui descend le long de
l’os lacrymal.
 Entre les 2 crêtes, espace dans lequel on a la
partie initiale des voies lacrymales excrétrices
 Os propre du nez.
 Région de la glabelle
 Suture fronto maxillaire,
Contenu :
L’entrée dans la cavité orbitaire est délimitée derrière le muscle orbiculaire par un rideau
appelé le septum qui prend appui sur les ligaments palpébraux
o latéralement : tubercule latéral, ou tubercule de Whitnall, connu par les ophtalmos
o médialement : sur les 2 crêtes lacrymales : une sur l’os lacrymal et l’autre sur l’os
maxillaire.
Les ligaments palpébraux musculaires sont doublés par des ligaments : Ce sont les points
d’attache de la fente palpébrale.
o Latéralement : un seul faisceau
o Médialement : 2 faisceaux qui prennent appui sur les 2 crêtes lacrymales ant et post.
 faisceau direct,
 faisceau réfléchi.
La Fente palpébrale armé par des éléments cartilagineux = les tarse : Ce sont des cartilages,
concave en arrière, qui adaptent la paupière à la convexité du globe oculaire, donnant la
fonction d’essuie glace.
o Tarse supérieur dans la paupière supérieure : 2 fois plus haut que l’inférieur : 20mm
o Tarse inferieure dans la paupière inferieure. : 10 mm
Les bords libres des deux tarses circonscrivent la fente palpébrale.
Leur bord adhérent adhère au contour de la cavité orbitaire par l’intermédiaire d’un rideau
fibreux, le septum orbitaire, Il vient s’appuyer sur les rebords le l’orbite, et fibres qui se
continuent par le périoste orbitaire = périorbite. Septum orbitaire a ses 2 composantes
appuyées sur les tarses supérieurs et inférieurs.
Des orifices dans le septum (laisse passer vaisseaux et nerfs):
 2 dans la partie supéro-médiale de l’orbite
 1 au centre
 1 contre la suture fronto-zygomatique
192
Les nerfs :
Tous issus du nerf V1, branche sensitive du front
 Nerf supraorbitaire (SO) :, sort de l’incisure
supraorbitaire
 Nerf supratrochléaire (ST) : sort de l’orifice au
dessus de la trochlée
 Nerf infratrochléaire (IF) : sort de l’orifice sous
la trochlée, donne rameau qui descend vers la
région dorsale du nez.
 Nerf lacrymal ( L) : sort de l’incisure latérale
Tous issus du nerf V2, branche sensitive
 Paupière inferieure innervée par le nerf infra orbitaire (IO).
 Le nerf zygomatico facial (ZF) : ayant traversé le foramen zygomatico facial.
 Le nerf zygomatico temporal (ZT) : passe par la face postérieur du zygomatique
Tous les éléments nerveux se réunissent entre eux  anse nerveuse anastomotique courant
le long du tarse supérieur et du tarse inférieur pour donner l’innervation sensitive
circonférentielle des paupières.
Fibres musculaires se terminent sur les éléments du tarse:
 Le releveur de la paupière supérieure se termine sur le tarse supérieur
 Le muscle rétracteur de la paupière inférieure se termine sur le tarse inférieur
 La trochlée du muscle oblique supérieur de l’œil, situé à la profondeur du septum
entre l’incisure supra et infra trochléaire.
Le point pratique : lié à la modalité d’anesthésie des paupières supérieures
et inférieures.
Contour général de la cavité orbitaire : dans le fond, le trou optique, la fissure orbitaire
inférieure.
Les points d’anesthésie sont représentés par :
Cavité orbitaire, Trou optique, fissure orbitaire inferieure
 Le point d’anesthésie supraorbitaire, au milieu du
contour orbitaire pour le nerf supraorbitaire.
 Le point d’anesthésie trochléaire permet de bloquer
le nerf supra et infratrochléaire.
 Le point contre la suture fronto-zygomatique,
permet d’anesthésier le nerf lacrymal.
 Le point infra orbitaire (en bas) : on bloque la
paupière inferieure via le nerf infra-orbitaire.
En principe, si on fait 4 injections on peut opérer l’œil et faire ce
qu’on veut avec sans AG. L’anesthésie locale suffit si tous les pédicules nerveux qui
innervent l’œil et les paupières sont bien bloqués.
Parfois, il est nécessaire d’ajouter une anesthésie complémentaire près du canthus latéral de
manière à bloquer les éléments du pédicule nerveux zygomatique.
193
Vue antérieure de la cavité orbitaire : les vaisseaux :
On voit la fente palpébrale, les 2 tarses.
La vascularisation :
Les Vaisseaux sont situés contre les nerfs (possèdent
le même nom) :
o artère  latérale,
o veine  médiale
o Exception : le lacrymal le rapport est
inversé.
Tous ces éléments vasculaires proviennent de
l’artère ophtalmique qui provient elle de la
carotide interne:
o artère supra orbitaire (SO)
o artère supra trochléaire (ST)
o artère infra trochléaire (IT) qui donne
naissance à l’artère dorsale du nez (DN)
elle détache 2 artères palpébrales médiales
(inférieure sous le ligament canthal)
o artère lacrymale (L), elle détache 2 artères
palpébrales latérales (longent le bord
supérieur du tarse supérieur, et le bord
inférieur du tarse inférieur.
Arcade palpébrale  branches qui passent devant le tarse  se divisent entre elle pour donner naissance à
l’arcade vasculaire marginale (le long du bord libre de la paupière)
Artères anastomosées le long du septum orbitaire  un cercle anastomotique supplémentaire, qui à une
Suppléance du cercle anastomotique supplémentaire par branches de carotide externe
o A. frontale (F) (< a temporale superficielle ATS)
o A. zygomatico orbitaire (AZO) (<ATS)
o A. transverse de la face (ATF) (sous arcade zygomatique)
o A .faciale (F) (médialement, anastomose avec artère dorsale du nez (DN) par artère angulaire
(A) )
o A. infra orbitaire (< artère maxillaire)
Résumé :
 3 grands courants qui vascularisent la région palpébrale :
o réseau A .ophtalmique et donc de CI (au-dessus),
o réseau de l’ATS latéralement (F, AZO, ATF)
o réseau A maxillaire (artère infra orbitaire)
 3 cercles anastomotiques : branches de l’artère
ophtalmique passe sous le frontal, sous le corrugateur, et à
sa surface en le traversant.
1. prétarsal (devant le tarse)
2. péritarsal
3. périorbitaire
Reconstruction de paupières :
En utilisant ces réseaux vasculaires on peut faire des reconstructions de paupière.
Si on enlève un cancer de la paupière inférieure, on peut tailler un petit lambeau sur la
paupière supérieure (vascularisé par les cercles anastomotiques), le retourner et le mettre
sur la paupière inférieure  rétablir l’égalité de longueur entre les deux paupières
(lambeau prélevé = moitié de la longueur du lambeau à reconstruire)
194
La vascularisation lymphatique :
On a la région faciale avec les paupières.
o Partie ciliaire (rapport avec les cils)
o Partie lacrymale (rapport avec l’appareil lacrymal)

partie ciliaire C (paupière supérieure et inférieure) 
ganglions Préauriculaires PA, et parotidiens
superficiels PS.
Quand un malade a un cancer sur paupière sup ou inférieure
dans la région qui porte les cils examiner devant l’oreille.
(Détection de métastases ganglionnaires)
 partie lacrymale L: partie inférieure du cercle péri cervical qu’il faut examiner.
Cancer dans la région canthale interne :
o Paupière inf drainage dans Sous digastrique SD ou sous mandibulaire SM
o Paupière supérieuredrainage par le naso génien  Sous mental Smt ou SM
Coupe sagittale  Synthèse des éléments essentiels :
Aide au schéma :









Os frontal (plafond de la cavité orbitaire, creusé par le sinus frontal) paroi antérieure épaisse,
paroi postérieure mincefragilité au niveau de l’os frontal.
Partie antérieure du globe oculaire. Œil  cornée + iris, protégé par la paupière.
Peau est soulevée par le sourcil (en haut), par la paupière (en bas)
Revêtement cutané puis en se réfléchissant sur le bord libre de la paupière, on a un revêtement
muqueux présent des replis (devant
face antérieure de la cornée et de la
sclérotique, très mince devant la
cornée pour ne pas gêner la vision)
Le Bord libre de la paupière lesté par
le tarse (cartilagineux , il à la fonction
essuie glace adhérent à la
conjonctive palpébrale (tarsale)).
Quand on retourne la peau de la
paupière, on peut voir le tarse par
transparence (à travers la
conjonctive). La conjonctive est
moins dense et plus grêle dans la
partie supratarsale.
Rivus palpébral RP espace qui
glisse sur l’œil (partie en cul de sac
qui forme des plis lorsque la paupière
s’ouvre= Fornix palpébral ( F)
Le septum orbitaire (s’attache sur le
tarse) continuité avec le périoste de
l’orbite, périorbite.
Capsule de Tenon = Plan de
glissement (en arrière)contient le
globe oculaire.
Plan de décollement sous Galéal.
195
L’œil bouge dans la cavité orbitaire par les muscles intra et extra oculaires :
o Muscle droit supérieur DS (mobilise l’œil vers le haut, traverse la capsule de Tenon)
o Muscle releveur de la paupière supérieure RPS (au-dessus de DS) il traverse la capsule de
TENON et se termine par une lame aponévrotique qui s’attache sur le tarse supérieur il permet
d’ouvrir l’œil (en tirant sur le tarse). Antagoniste du muscle orbiculaire de l’œil. Innervé par le
nerf III.
o Muscle orbiculaire de l’œil (en avant avec trois faisceaux)
o Faisceau préorbitaire avec le muscle frontal qui passe derrière et ses fibres passent entre
la partie supérieur et inferieure, il suspend le sourcil
o Faisceau préseptal
o Faisceau prétarsal
o Muscle de Müller (< RPS) = expansion aponévrotique = encoche du pli palpébral supérieur 
sépare le faisceau préseptal et prétarsal. (fait défaut sur la paupière asiatique pas de pli
palpébral supérieur) Par un artifice de chirurgie, on peut faire une adhérence artificielle entre RPS et
face profonde de la peau  regard européanisé.
o Graisse orbitaire (GO) (derrière le septum orbitaire)  fait saillie à travers le septum quand il se
relâche ceci explique les poches et les festons chez le vieillard quand le septum orbitaire se laisse
déformer par la graisse orbitaire.
o Muscle corrugateur (sous muscle frontal)
Glandes qui sont le siège de pathologies fréquentes (au niveau de la paupière) :
 Glandes de MOLL  dans la paupièreglandes sudoripares
 Glandes de ZEIS Glandes sébacées des poils
 Glandes de MAEBOMIUS dans le tarse, glandes sébacées qui
rigidifient le tarse, et s’ouvrent sur le bord libre du tarse.
Pathologies liées au différentes glandes :
 Blépharite = inflammation des paupières (inflammation des MOLL).
NB : Blépharon =paupière en grec
 Orgelet = infection d’une glande de ZEIS le long de la racine d’un cil =
un petit abcès sur la glande sébacée  Il suffit de tirer sur le cil pour
ouvrir le sac et évacuer le pus.
 Chalazion = inflammations spécifiques des glandes de MAEBOMIUS
 épaississement de la plaque tarsale.
Pathologies de sourcil :
Les tumeurs du sourcil sont fréquentes, souvent bégnines mais on opère
pas de la même manière.
Muscles (à la profondeur de la peau = muscle orbiculaire + muscle
frontal) le paquet graisseux, os frontal.
Tumeurs sébacées :
 Kyste sébacés (KS) Tumeur sébacée sous la peau, devant
muscles, au niveau du sourcil (comme les loupes) Il suffit
d’inciser la peau pour enlever le kyste.
 Kystes dermoïdes (KD) Tumeurs profondes (au niveau de la
queue du sourcil) sous le périoste. Elle présente souvent une
communication trans-osseuse avec la cavité crânienne, rejoint le
plan de la dure mère.
A ne jamais confondre !!! Conséquences dangereuses (se retrouver dans
la cavité crânienne sous anesthésie locale).
196
Application du muscle releveur de la paupière
supérieure innervé par le nerf III :
Ophtalmopathie basedowienne (due à une hyperthyroïdie) (pathologie par
excès du RPS), hyperthyroïdien :


Regard tragique une déformation du regard (à
cause du muscle de Müller). La paupière supérieure
est relevée  découvre la conjonctive bulbaire
(blanc de l’œil) au-dessus du bord supérieur de l’iris
(normalement paupière recouvre un peu l’iris). +
Pli très marqué (sensibilité particulière du muscle de
Müller aux hormones thyroïdiennes)
Festons + augmentation de la graisse orbitaire
(raison obscures)  3 logettes (paupière inférieure)
et 2 logettes (paupière supérieure). Cause =
relâchement du septum orbitaire, déformation du
septum orbitaire du fait d’une saillie de la graisse
orbitaire qui est augmentée (aussi une cible des
hormones thyroïdiennes).
Le compartiment extérieur, dans sa partie latérale, contient la glande lacrymale, venant
remplir le 3e tiers de la région intra-orbitaire, derrière le septum :
o 1er 1/3  graisse orbitaire
o 2e 1/3  graisse orbitaire
o 3e 1/3  glande lacrymale, derrière le septum
Ptosis : pathologie par défaut du RPS



Chute de la paupière supérieure. Celle-ci est plate et
elle tombe sur la partie supérieure de la fente
irienne, et peut parfois gêner le regard. Il n’y a pas
de pli tarsal supérieur car la paupière lestée par le
tarse et RPS ne se contracte pas (fibres entre la
sangle prétarsale et pré orbiculaire).
Compensation en utilisant le muscle frontal 
sourcil de Méphisto (sourcil surélevé) + plis audessus sur le front (= hyperactivité compensatoire)
Paralysie faciale donne naissance à un ectropion
paralytique et un déséquilibre entre le III et le VII. Chez les malades à paralysie
faciale, l’œil ne peut pas se fermer, et pour les aider, On place un implant en or devant
le tarse pour augmenter le poids sur le RPS pour permettre occlusion palpébrale
!!! bien comprendre le mécanisme balancé !!!
Le nerf III ouvre la paupière (par le RPS), et le nerf VII ferme la paupière.
L’occlusion palpébrale assure la protection de l’œil par ce mécanisme. Assure son balagyage
permanent, et prévient le séchage, lié a l’exposition à l’air libre.
197
Les voies lacrymales, en vue antérieure
Aide au schéma :
 Cavité orbitaire, fente palpébrale, œil, paupière.
 Les 2 points lacrymaux (=orifices qui drainent les larmes) s’ouvrent sur la paupière
supérieur et inférieure de façon décalée. Plus médial sur la paupière sup. Ils sont reliés
par le repli semi-lunaire, 3e paupière encore retrouvée chez les animaux.
 Canthus interne
 La caroncule = paquets glandulaires en profondeur. Inflammation de la
caronculecaronculite.
6 couches successives de la région orbitaire:
1. peau
2. couche graisseuse
3. muscle orbiculaire de l’œil
4. septum orbitaire.
5. tarse palpébral supérieur.
6. La conjonctive
Autre :
Muscle releveur de la paupière sup se
termine sur le tarse palpébral supérieur,
derrière le septum orbitaire. Il a une
aponévrose.C’est cette partie de
l'aponévrose qui est insuffisante dans le
ptosis :
 Ptosis paralytique par une atteinte du
nerf III.
 Ptosis congénital  chez des enfants
qui ont l’aponévrose du releveur sup
trop longue. Avec une manœuvre
chirurgicale, on peut la raccourcir pour
restaurer la symétrie.
LCI
Latéralement, l’aponévrose du releveur de la paupière sup envoie un refend = ligament de
lockwood qui a pour effet de diviser le compartiment latéral en 2 parties.
La glande lacrymale (L) est située dans le compartiment externe et est partagée en 2 secteurs
par cette aponévrose formant le ligament de Lockwood :
 Partie orbitaire  derrière le septum, au-dessus de l’aponévrose
 Partie palpébrale derrière le septum, en-dessous de l’aponévrose
La glande lacrymale a des canaux excréteurs, qui traversent l’aponévrose et puis le tarse, pour
s’ouvrir dans le rivus palpébral supérieur.
Quand un malade à une tuméfaction en-dessous de la paupière sup, dans le 1/3 latéral
glande lacrymale dilatée.
La glande lacrymale produit les larmes qui dégoulinent à la surface de l’œil, puis sont prise en
charge au côté médial par les 2 points lacrymaux.
198
Trajet lacrymal et annexes :
Points lacrymaux  canalicules lacrymaux (un sup (plus court) et un inf) 
canal commun  sac lacrymal  canal lacrymo-nasal  valvule de
Hasner :
Le sac lacrymal est situé à l’intérieur de l’œil et une tuméfaction sous la caroncule est liée à
une dilatation du sac lacrymal.
Le canal lacrymo-nasal longe le sinus ethmoïdal (SE) recouvert de muqueuse, s’ouvre sous
le cornet nasal inférieur. Dans la muqueuse de ce canal se forme un repli, là où vient
s’ouvrir le canal dans le méat nasal inferieur, c’est la valvule de Hasner. Il est situé sur la
paroi médiale du sinus maxillaire (SMx). Le canal lacrymo-nasal met en communication la
partie médiale de la cavité orbitaire avec les cavités nasales.
Quand on a un rhume, la muqueuse des fosses nasales est épaissiela valvule de Hasner se
ferme, et fait une conjonctivite car on à une infection des voies nasales. Durant la nuit, les
larmes n’ont pas été drainées dans les fosses nasales car obstruction du canal lacrymo-nasal
 liquide purulent dans l’angle interne de l’œil. Ceci se produit fréquemment chez le
nourrisson parce qu’il n’a pas encore l’appareil qui force la valvule de Hasner à s’ouvrir en
augmentant la pression en haut.
Mécanisme d’augmentation de pression est lié au fait que le ligament canthal interne et le
muscle orbiculaire de l’œil (Muscle de Riolan) viennent faire le tour par devant et par derrière
du sac lacrymal. Chaque fois que mouvement d’occlusion palpébral c'est-à-dire si on ferme
l’œil  on balaie la cornée avec les larmes + on fait aussi un mouvement de pompe, qui
augmente la pression dans le sac lacrymal qui évacue le liquide drainée, en forçant la valvule
de Hasner à s’ouvrir.
NB : Il y a aussi une sangle musculaire, autour de cette région, qui passe par devant et par
derrière qui est immature chez le nourrisson = Muscle de Horner. Il double la pression.
Inflammation des voies lacrymales = la dacryocystite. Pour la prévenir, chez les
nourrissons, on met quand il vient de naitre, une solution
antiseptique dans le canthus interne et on conseille à la maman
de masser le canthus interne, ce qui active le mécanisme qui
est encore inopérant
Biométrie : Les dimensions
 2 mm  points lacrymaux.
 6 mm  canalicule lacrymal supérieur
 8 mm  canalicule lacrymal inférieur
 2 mm  partie commune
 12 mm  la partie intra-orbitaire du canal lacrymonasal
 15-16 mm  la partie intra-nasale qui passe entre le
sinus maxillaire et le méat nasal inférieur pour se
drainer dans les fosses nasales.
199
Synthèse, coupe sagittale : Partie initiale des voies
lacrymo-nasales
Dans compartiment lat de l’œil. On est situés en
dehors de l’aponévrose du muscle releveur de la
paupière sup
Aide au schéma :
 La paupière, le tarse
 Le septum orbitaire, en continuité avec
le périoste de l’orbite, périorbite.
 La conjonctive
 Le fornix palpébral
Contenu :
L’aponévrose du muscle releveur de la paupière
supérieur forme le ligament de Lockwood (L)
et l’expansion aponévrotique se termine sur le pli
tarsal supérieur, en dessous le globe oculaire.
Les 2 parties de la glande lacrymale :
- partie orbitaire (O) , au-dessus de l’aponévrose dans l’orbite
- partie palpébrale (P), en-dessous de l’aponévrose, sous la paupière.
Les canaux excréteurs de la partie orbitaire passe à travers l’aponévrose du releveur et à travers le
ligament de Lockwood. La partie excrétrice de la partie palpébrale est drainé directement dans le
gyrus/rivus palpébral.
Pour enlever la glande lacrymale si elle est augmentée de volume, 2 manières :
 Partie orbitaire est atteinte, on l’enlève en passant à travers le septum  voie trans-septale.
 Partie palpébrale est atteinte, on l’aborde par le rivus et le fornix voie trans-conjonctivale.
La sécrétion vient de fibres parasympathiques qui accompagnent le nerf zygomatico-temporal
(ZT), qui va rejoindre le nerf lacrymal. Ces fibres parasympathiques viennent du ganglion
ptérygopalatin donc du nerf VII et du noyau muco-lacrymo-nasal (MLN) qui est associé au nerf
VII.
 Trajet : Fibres du grand pétreuxggl ptérygopalatin nerf zygomatico-temporal nerf lacrymal
et on innerve la glande. Quand il n’y a pas assez d’afférences ou que la glande est détruite œil sec.
Pathologies où les glandes lacrymales font défaut  syndrome auto-immunitaire, maladie de
Gougerot Sjogren. Pas de sécrétion lacrymale.
Si on sécrète trop, on peut enlever une partie de la glande lacrymale, ce qui peut soulager : Mais quelle
partie enlever ?
-Partie orbitaire  oui
-Partie palpébral si on l’enlève, on enlève les canaux excréteurs de la partie orbitaire et donc
le malade se retrouve avec un œil sec car il n’a plus du tout d’excrétion lacrymale! Elle ne
peut plus se drainer donc gonfle !
!!! Il faut toujours enlever la partie orbitaire, et jamais la partie palpébrale puisque c’est elle qui draine
l’ensemble de l’appareil.
200
Coupe transversale de l’œil : Partie distale des voies
lacrymo-nasales
On va représenter les éléments qui constituent le
canthus interne. On a os propre du nez, processus
frontal de l’os maxillaire, garnie par la crête
lacrymale antérieur, os lacrymal (ou os unguis)
montre la crête lacrymale post, lame papyracée de
l’os ethmoïde ac le labyrinthe ethmoïdal.
fibres qui
viennent du
muscle
orbiculaire
Contenu :
Le Ligament palpébral médial possède 2
faisceaux : direct, et réfléchi, qui circonscrivent la
cavité qui contient le sac lacrymal (SL)
Ces éléments ligamenteux sont doublés par les
Fibres tendineuses du m. orbiculaire de l’œil.
 Les fibres antérieures du muscle
orbiculaire de l’œil passent devant
 Fibres prétarsales = muscle de
Riolan.
 La partie qui passe derrière = le muscle
de Horner.
Ces 2 éléments forment le complexe canthal interne. Les 2 se contractant sur le lig. canthal, étranglent le
sac lacrymal et font le mécanisme de pompe qui forcent la valvule de Hasner.


Derrière ces éléments, le septum orbitaire (SO).
Plus derrière, se trouve la graisse orbitaire.
Devant, on a les autres muscles :
 Muscle nasalis,
 Muscle élévateur de la lèvre supérieure et de l’aile du nez.
 Espace entre ces 2 muscles  lorsqu’il s’approfondit chez le vieillard  dépression du cerne.
Sous le cerne, courent les vaisseaux faciaux : La veine faciale court le long de l’artère facial et
communique avec la cavité orbitaire. Gens qui ont des lésions dans cette région = le triangle de la face ou
triangle de la mort ne peuvent pas manipuler la lésion. Si orgelet, abcès ou bouton Ne pas percer ! S’il
est infecté et si on fait une lésion qui vient toucher la veine faciale, les microbes glissent le long de la veine
faciale rejoint sinus caverneux on peut finir avec une Thrombophlébite du sinus caverneux  soins
intensifs en état de coma.
Traitement : antibiotiques.


Les éléments sont en rapport avec le cornet nasal moyen, l’Aguer nasi, le cornet nasal inferieur.
La voie d’excrétion du sac lacrymal, on passe à travers l’os, et en soulevant la valvule de Hasner,
dans le méat nasal inférieur (MNI)
Artères palpébrales, passent derrière le ligament canthal interne, et vont vasculariser le sac lacrymal :
Artère du sac lacrymal. Derrière la sangle ou muscle de Horner artère palpébrale inférieure.
Manœuvre chirurgicale permettant de contourner une obstruction durable (ex : tumeur) qui se serait
installée sur le canal lacrymo-nasal :
o Geste chirurgical qui permet d’effondrer la paroi osseuse mince du processus frontal du
lacrymal pour organiser un drainage direct du sac lacrymal dans le méat nasal moyen, il n’y a
pas de valve, c’est direct, c’est la dacryo-cysto-rhino-stomie.
o Les petites manœuvres simples qui utilisent le mouvement de piston du muscle de Riolan et du
muscle de Horner, dans le massage du canthus interne permettent de résoudre le problème.
201
Cours 16: Région orbito-bulbaire,
globe oculaire et voies visuelles
Vue sup de l’orbite après CT :(ant ↑ lat →)
Rappel des éléments osseux :
 La paroi médiale de l’orbite :
o Os propres du nez
o Processus frontal de l’os maxillaire avec crête ant
o Os lacrymal (ou unguis) avec crête post
o Labyrinthe ethmoïdal avec la lame papyracée qui est très
mince et peut être franchie infection se répand dans cavité
orbitaire.
 La paroi latéral :
o Os zygomatique
o Grande aile de l’os sphénoïde.
 Au sommet : Canal optique creusé entre les 2 racines de la petite aile de l’os
sphénoïde.
 Plancher de l’orbite
o Fissure orbitaire inf (bifurquée en Y)
o Canal infra-orbitaire (refend médial de la fissure orbitaire inf)
Cavité orbitaire :
 Forme d’un cône, avec une paroi latéral inclinée à 45° par rapport à l’axe
sagittal.
 Communique avec :
o la fosse temporale (FT) par l’intermédiaire de la fissure orbitaire
supérieure (FOS) et des foramina zygomaticofacial (ZF) et
zygomaticotemporal (ZT).
NB : ZF et ZT permettent également la communication avec région
superficiel de la face
o La fosse infra-temporale (FIT) et fosse ptérygo-palatine (FPP) (situées
sous la fosse temporale) par la fissure orbitaire inf (FOI)
o La fosse cérébrale moyenne (FCM), derrière la grande aile de l’os
sphénoïde.
o Le sinus sphénoïde (S Sph)
o La selle turcique (ST)
o La loge hypophysaire (L Hyp) par l’intermédiaire du trou orbitaire
o Le canal lacrymo-nasal qui s’ouvre dans les fosses nasales.
o Les fosses nasale (FN) (en dessous lame criblée) et la fosse cérébrale ant
(FCA) (en dessus lame criblée) via les foramina éthmoidaux ant et post
(FE)
Les tumeurs de la cavité intra-orbitaire se répandent via ces communications.
Nerf optique
 Le bulbe oculaire est relié au système nerveux central par le nerf
optique.
 S’attache sur le globe oculaire, en-dedans de l’axe général de l’œil.
 Entouré par un prolongement de la dure-mère crânienne.
 Il correspond à l’ophtalmencéphale (= prolongement de l’encéphale).
 Entouré de LCR
 Trajet en forme de S italique avec 4 segments :
1) Segment intracrânien
2) Segment intracanalaire (dans le canal optique)
3) Segment intraorbitaire (le plus long)
4) Segment intraoculaire
Globe oculaire (ou bulbe oculaire) :

Forme d’une sphère quasiment
parfaite :
o blanche dans sa partie
post sclérotique
o translucide dans sa partie
ant cornée

Diamètre : 25mm
Poids : 7 g

Incliné de 20°

Le globe :
o déborde un peu du
contour externe de
l’orbite si on voit qqn
de profil on voit son œil.
o ne dépasse pas la paroi
médiale de la cavité
orbitaire !
 Le globe est exposé
aux plaies de l’œil seulement
sur le côté latéral.
Exophtalmie :

L’œil est exposée du côté
médial, il sort de la cavité
orbitaire.

Cause : augmentation de la
graisse orbitaire
(hyperthyroidie) ou tumeur
intra-orbitaire.
Endophtalmie :

L’œil a tendance à rentrer dans
la cavité orbitaire.

Cause : Contenu orbitaire
diminué diminution volume
graisse orbitaire.
202
Pourquoi le nerf optique a-t-il un trajet en S italique ?

Pour avoir un excès de longueur, ce qui lui permet de s’allonger
quand l’œil se déplace dans la cavité orbitaire.
Adduction (ADD) du globe oculaire (= on regarde médialement)
le nerf optique se met en direction latéral  s’allonge et devient
presque rectiligne.
Le globe oculaire en vue supérieure
2 parties asymétriques :
 Pôle antérieure= CORNEE  translucide et se laisse traverser par la
lumière
 Pôle postérieur= SCLEROTIQUE  opaque et apparaît blanche
formant la chambre noire.
Zone de transition = Limbe scléro-cornéen
 A la réunion de ces 2 parties se trouve l’iris, perforé par la pupille
qui apparaît noire.
 La région de transition entre sclérotique et cornée : le limbe ou
limbe scléro-cornéen.
 Là s’attachent les 6 muscles extra-oculaires assurent la mobilité du globe oculaire.
 A l’intérieur, tjs autour du limbe : muscles intra-oculaires qui régulent le diamètre
de la pupille.
L’équateur (Eq) :
 Divise le globe oculaire en 2
hémisphères
o Antérieur (HA)
o Postérieur (HP)
Les méridiens (M) = rayons invisibles
Le nerf optique (NO) :
 S’accroche au côté médial du
pôle postérieur,
 Se rétrécit légèrement quand il
entre dans le globe.
 Est en dedans de l’axe général
de l’œil.
Vascularisation :
 artère central de la rétine (ACR) à l’intérieur du nerf optique. Vascularise la
rétine.
 2 artères ciliaires postérieures longues (ACPL)  ont la même origine dans la
région rétro-bulbaire. Elles prolongent leur course sur l’hémisphère antérieure en
passant sous la sclérotique. cercle artériel de l’iris
 10 à 15 artères ciliaires postérieures courtes (ACPC). Artères plus grêles et plus
courtes. Se terminent sur l’hémisphère postérieur.
203
Variations anatomiques : (3 petits schémas)



Normal (N) :
o Quand les rayons incidents traversent le globe, ils traversent
la cornée et le cristallin et frappent la rétine.
Myopie :
o Œil long (ovoïde)
o L’image se forme devant la rétine
o Correction : lentille divergente.
Hypermétropie :
o Œil court (allongé dans le sens transversal)
o l’image se forme derrière la rétine.
o Correction : lentille convergente biconvexe.
Vue postérieur du globe oculaire : son hile
En blanc on voit la sclérotique.
Divisé en 4 quadrants :
o QSM :
 nerf optique perforé par l’artère centrale de la rétine et la
veine qui l’accompagne.
 1 artère ciliaire postérieure longue (ACPL) qui rejoint la partie ant, pour
constituer sous le limbe, le cercle artériel de l’iris.
 1 veine vorticineuse
 2-3 nerfs ciliaires longs (<nerf V1) nerfs sensitifs, quand on touche le globe,
c’est très sensible et automatiquement la paupière se ferme.
o QSL :
 1 artère ciliaire postérieure longue (ACPL)
 1 veine vorticineuse
 2-3 nerfs ciliaires longs (<nerf V1)
 6-8 nerfs ciliés courts : Fibres sympathiques, parasympathiques et sensitives
o QIM et QIL :
 12-15 artères ciliaires postérieures courtes (ACPC)
NB : il y en a quelquesunes aussi dans quadrant sup
 1 veine vorticineuse
chacun
Remarque :
 Au total : 4 veines vorticineuses
 Les 2 supérieures se réunissent 
veine ophtalmique supérieure
 Les 2 veines inférieures se
réunissent veine ophtalmique
inf
 Réunion en veine ophtalmique
qui se draine dans le sinus
caverneux.
204
CT de l’œil : description
générale de celui-ci :
Description générale :
 2 segments (antérieur et postérieur)
 2 chambres
 3 tuniques
 3 milieux
Structure de l’œil :
 Contour du globe oculaire, cornée, iris,
axe de l’œil, nerf optique (II)
 Globe oculaire = prolongement du
cerveau.
 Nerf optique I donne naissance la
rétine (membrane réceptrice de l’œil)
 Nerf optique entouré  dure-mère +
arachnoïde + pie-mère. (dans espace
sous arachnoïdien LCR)
NB : Quand on coupe le n. II 
écoulement de LCR
Tunique de l’œil : (3)
 1) Sclérotique :
o Prolongement de la dure mère (tissu fibreux dense, épais, opaque blancheur du globe
oculaire)
o En avant : cornée = sclérotique amincie, déshydratée, translucide
 2) Choroïde :
o Prolongement de l’arachnoïde
o Couche conjonctivo-vasculaire  donne iris (perforé de la pupille), procès ciliaires
(suspension du cristallin)
o Vascularise la rétine à sa profondeur
 3) Rétine :
o Prolongement du n.II
o Donne la rétine (postérieure = épaisse) (sur ORA serrata = amincissement brutal)
o Se termine en simple couche sur le procès ciliaires et sur la face profonde de l’iris
o Fovea (F)/Macula : dépression dans l’axe de l’œil. Lumière y converge
o Papille (P) du nerf optique : élévation
o Crible du nerf optique : fibres du nerf optique traverse la choroïde, la sclérotique
 Fibres centrales deviennent périphériques
 Fibres intermédiaires  en dedans des fibres centrales
 Fibres périphériques  centrales
NB : plus la rétine est pigmentée, plus l’iris le sera aussi et inversément
Le cristallin :
 Lentille biconvexe attachée aux procès ciliaires par des fibres : ZONULE de ZINN
Les segments de l’œil (2) :
 Segment antérieur  devant le cristallin (cristallin, cornée, iris)
 Segment postérieur  derrière le cristallin
Les chambres de l’œil (division du segment antérieur) (2) :
 Chambre antérieure (CHA) : devant l’iris
 Chambre postérieure (CHP) : derrière l’iris
NB : remplies par l’humeur aqueuse
205
Les milieux de l’œil (3) :
1. Humeur aqueuse : liquide clair qui remplit les chambres (parallélisme avec circulation lymphatique de
l’œil, LCR)
2. Le cristallin
3. Corps vitré (CV) : rempli le segment postérieur
o élément gélifié
o moule la rétine
o donne la tonicité de l’œil
o hydraté (perd son hydratation après la mort)
NB : la lumière traverse : cornéehumeur aqueusecristallin corps vitré
Vascularisation de l’œil :
 Artère centrale de la rétine (ACR) : entre dans l’œil par nerf II  Papille branches (entre la rétine
et le corps vitré)
 Choroïde  vascularise la rétine en profondeur
 Artères ciliaires postérieures longues (ACPL) :  cercle artériel de l’iris entre sclérotique et
choroïde (vascularise aussi l’hémisphère antérieur)
 Artères ciliaires postérieures courtes (ACPC) :  vascularise la sclérotique et choroïde sur le pôle
postérieur
 Canal de l’artère hyaloïde/ canal de Cloquet : dégénérescence de ACR pour permettre la formation de
cristallin
 Entre rétine et choroïde  espace d’accolement où la rétine peut se décoller,  décollement de rétine.
 plus de vascularisation de la rétine
NB : Si lumière forte impression de particules noires globules rouges interposés entre le rayon
lumineux et rétine réceptrice (dans ACR)
Coupe sagittale : la région du cristallin :
On retrouve la Sclérotique en arrière, cornée en avant, iris +
pupille, ORA serrata
Les Procès ciliaires : derrière iris froncés sur eux-mêmes.
Suspension du cristallin.
Cristallin (sutures + rayons variation du rayon de courbure) :
entouré par la membrane cristalline  se termine sur les procès
ciliaires par Zonule de ZINN
Quand on change le cristallin après une cataracte ouvrir la
membrane cristalline fait sauter le cristallin usé 
remplacement par lentille synthétique
Les msucles:
 Muscle de Rouget Müller : influence parasympathique.
Relâchement du procès ciliaire (dans le bord libre de
celui-ci) accommodation
 Muscle de Brücke : influence orthosympathique. Tension
du procès ciliaire accommodation
Production d’humeur aqueuse par les procès ciliaires (cellules sécrétrices)
Trajet : chambre postérieure  pupille chambre antérieure Résorption : canal de
Schlemm (// collecteur lymphatique de l’œil) dans angle iridocornéen.
Remise en circulation par veines ép isclérales (au niveau du limbe, sous la conjonctive
palpébrale) Glaucome: pathologie de sécrétion et résorption d’humeur aqueuse dans
l’œil car angle irido cornéen trop fermé ou trop ouvert.
Angle irido cornéen : endroit d’entrée pour cure de cataracte.
206
Vue tridimensionnelle: Le cristallin :
 Lentille biconvexe
 2 sutures  forme de lettres Y
(renversés l’un par rapport à l’autre)
 Rayons : Partent d’une suture à l’autre
(de l’extrémité vers le centre)
NB : // avec un oignon : Si il est relâché
mise en boule
 Cataracte : opacification du cristallin
due à une hydratation anormale. Vision
difficile.
L’accommodation
 Résultat de la capacité du cristallin à se
mettre en boule dans sa membrane.
Cristallin étiré :
 Face antérieure toujours moins courbée
que face postérieure. (sutures + rayons)
 Etiré par procès ciliaires
Cause : contraction du muscle de
Brücke (tire procès ciliaire, le fronce à sa
base, étire les fibres de la Zonule de
ZINN)
Accommodation :
 contraction de Rouget Müller  étire le procès ciliaire, le fronce sur son bord
libre ;  relâche la Zonule de ZINN,  permet au cristallin (par la force de
tensions superficielle) de devenir une lentille convergente (forme plus
arrondie)
Presbytie : disparition des capacités élastiques du cristallin rigidification
progressive du cristallin qui survient avec l’âge.
NB : équilibre entre état étiré et relâché par les muscles cités ci-dessus et
dessous :
o Muscle de Brücke Fibres nerveuses orthosympathiques
o Muscle Rouget Müller  Fibres parasympathiques
207
Le segment antérieur de l’œil :
Description de :
 iris
 cornée
 vascularisation du segment
antérieur.
Aide au schéma :
 Globe oculaire : iris au centre,
perforé par la pupille (diamètre
variable).
 Iris : 2 régions :
o Colerette : centrale + lisse
o Crêtes de Fuchs :
soulèvent région
périphérique + aspect strié
 aspect spécifique chez
chacun des individus (cfr
USA : Photo de l’œil
caractéristiques propres
% identité).
 Muscles extra-oculaires :
o droit supérieur
o droit médial
 font bouger œil dans tous les sens +
o droit latéral
insertion proche du limbe scléro-cornéen
o droit inférieure
o oblique supérieur
o inférieure supérieur
Artères :
 2 artères ciliaires postérieures longues ACPL : courent sur les segments supérieurs de
l’œil.
Cercle artériel de l’ iris (incomplet) Branches : glissent sous Crêtes de Fuchs
 Artères ciliaires antérieures ACilAnt : glisse le long des insertion musculaire + suppléance
du cercle artériel
 Artères musculaires vascularisent ACilAnt :
o Artères musculaire supérieure AMS de l’oeil : vascularise
 droit médial  cercle artériel.
 droit supérieur
 Division entre deux
 oblique supérieur
secteurs : AMS et AMI
o Artère musculaire inférieur AMI de l’œil : vascularise
 droit inférieur
 oblique inférieure
 droit latéral.
 Artères : ACPL et ACilAnt  sclérotique  surface de l’iris : cercle artériel : responsables
de l’injection iris et cornée lors de conjonctivite  œil rouge = néovasculariasation dans la
chambre antérieure de l’œil
Chambre antérieure à la lampe à fente :
 on voit :
o Pupille
o Trait de lumière sur la cornée.
 on peut voir
o Liquide dans partie inférieur de la chambre  hyphéma.
208
Segment postérieur de l’œil (DROIT) : fond d’œil :
Différent :
o Segment antérieur de l’O: examiner directement ou lampe à fente
o Segment postérieure de l’O: dilater la
pupille  regarder dans le fond de l’œil
 voir rétine.
Avec un ophtalmoscope  fond d’œil
Contenu :
 Périphérie = pénombre
 Rétine : orangée car elle laisse voir par
transparence la choroïde.
 papille du nerf optique PO = tache jaune :
région médiale, partie saillante du nerf optique
au côté médial de l’axe de vision
 macula M: au centre, zone plus déclive,
déprimé, moins épaisse.
Si M dégénère : perte vision
 branches de l’artère centrale de la rétine :
sommet PO  sur le fond de l’œil
o Temporale supérieur TS + temporale
inférieure TI : côté de la tempe
o Nasal supérieur NS + nasale inférieur NI : au nez
o Branches : s’inclinent vers M sans la toucher.
o Branches directes maculaire : suivent par encorbellement supérieur et inférieur
la macula
 !!! Mais macula non vascularisée
 branches veineuses avec branches artérielle
endroit où les artères croisent les veines : voir si compression.
Intérêt du fond d’œil : examiner la microvascularisation : pour savoir si atteintes générales
d’angiopathie (diabète par ex)  fond d’œil car = fenêtre sur le réseau vasculaire. (cfr cours
ophtalmo : signes pathopneumoniques dans fond d’œil des maladies artérielles (entre autres).
Papille Optique :
 Normale : la papille est déprimée en son centre où part artère centrale de
la rétine
 Variante de la normale : papille déprimée asymétriquement (un peu audessus ou en dessous)
 Anormal :
o papille totalement concave : signe d’hypertension intraoculaire
en particulier dans le glaucome de longue évolution.
o papille convexe : saillante, bombant a l’intérieur de la cavité
oculaire : signe papille infiltré d’œdème = LCR compressé dans la
cavité crânienne  imbibe PO
signe d’hypertension intracrânienne.
209
Les voies de la vision (nerf optique  cerveau)
Vue inferieure voies visuelles :
Aide au schéma :
 Silhouette du cerveau : 2 hémisphères, FLC,
lobes temporaux, la scissure calcarine en
arrière( où se terminent les voies visuelles).
 2globes oculaires en avant.
 mésencéphale vu en CT.
Trajet :
 2 nerfs optiques NO croisent la ligne
médiane = chiasma XO bandelette BO
ou tractus optique TO  CGL (en
annexe des TQA).
Chaque œil est divisé en 2 demi-rétines :
 Exemple avec les fibres de l’hémi-champ
bleu ciel :
o hémirétine temporale T : côté
temporal œil droit : fibres1 suivent le
trajet ci-dessus
o hémirétine nasale N : côté nasal œil
gauche : fibres2: même hemi-champ
visuel que fibres1 : coté nasal 
partie médiale du NOcroise la
ligne médiane XOBO et CGL
controlatéral.
Fibres2 via XO : même TO et
même CGL que fibres1
NB : même chose avec les fibres
vert clair.
Autres fibres et suite des fibres :
Chaque œil est divisé en 2 hémi-rétines :
 fibres < région maculaire M  BO
o Hémi-rétine temporale : fibres  BO homolatéral
homolatérale.
o Hémi-rétine nasale : fibres  XO
 Fibres de l’hémi-champ bleu ciel 
projection en avant : anse de Meyer (débord
dans lobe temporal) radiation optique RO (=radiation de Gratiolet) croisement pour
se projeter sur le lobe occipital de part et d’autre des 2 bords de la scissure calcarine sur le
cortex visuel.
 FLI : rapport avec RO + RO s’enroule autour de la corne occipitale du VL.
(Cfr. coupe frontale dans le pole occipital du cerveau. Tapetum, FLI. )
Voies réflexes :
 Fermeture : influx : CGL  noyau d’Edinger westphal du NC III  ganglion auxiliaire
de l’iris  fermeture pupille.
Mécanisme réflexe des voies visuelles : éclaire la rétine  se protège en fermant l’iris.
 Dilatation : influx CGL  moelle épinière, au niveau de C8-T7, dans la corne intermédiaire
3 ganglions de la chaine orthosympathique cervicale le long de l’artère carotide
interne  muscle dilatateur de la pupille.
210
Conséquences symptomatiques des lésions de l’appareil visuel :
Ceci démontre l’Importance de la disposition des fibres à l’intérieur des voies visuelles
1. Coupe transversale dans le nerf optique : juste derrière l’œil:
 Division en quatre quadrant (Q)
 QLatéral (QL) : fibres temporales T
 QMédial (QM) : fibres nasales N
 Latéralement : fibres maculaires M.
 Coupe dans le NO malade perd partie champ visuel qui est
associé au NO que l’on a coupé.
2. Coupe transversale dans le nerf optique : rétrobulbaire
 QL : T
 QM : N
 !!! Au centre du NO : M
Névrite optique= lésion du nerf optique (ici OD) vision
tubulaire œil droit OD: champ visuel intact au centre et perdu
dans la partie périphérique. Œil gauche OG non touché.
Explication : M protégé par les fibres qui l’entourent!
3. Coupe transversale dans BO :
 Central : M
 Concentre fibre bleu ciel (seul le côté droit est observé)
 Fibres supérieures et inférieures et venant de l’œil D et G.
Lésion de compression sur BO hémianopsie (= perte
vision sur un hémichamp) latérale homonyme (même champ
visuel) mais controlatérale (champ visuel regardé par
hémirétine).
Autres lésions :
 Lésion XO : perte champ visuel des fibres nasales=
champs visuels latéraux = Hémianopsie bitemporale car
région temporale perdue.
tumeur de l’hypophyse  comprime XO  rétrécit le
champ visuel (Cfr David et Goliath).
 CGL et RO:
o voies visuelles s’étalent
o !!!latéralement : M
o Fibres observent tjs le même hémichamp visuel
o Eléments qui viennent de l’œil G et D sur les hémichamps supérieur et inférieur.
Les éléments sont plus étalés : si lésion sur CGL ou RO  quadranopsie : perte d’un
quadrant de champ (car plus étalé).
 Cortex calcarin, scissure calcarine :
o éléments  s’étalent sur le cortex Calcarin
o éléments ventant de l’œil G et D
o M se projettent sur le fond de la scissure calcarine, élément le plus sensible.
o Œil D contre la région maculaire
o Œil G contre les régions latérales.
Si lésion purement maculaire perte de vision centrale : dans scotomes centraux : peut
être du à dégénérescence maculaire :
 si sur un œil que scotome d’un œil
 si au fond de la scissure calcarine : scotome bilatéral
211
Vue médiale du cortex occipital.
Repères: sillon pariéto-occipital, sillon calcarin, pôle postérieur du cerveau
Contenu :
 Trois aires visuelles (projection des
fibres sur le cortex occipital) :
o Aire striée ou aire visuelle
primaire I, 17: M au fond de la
scissure calcarine + entouré par
élément de OG et OD
o Aire para striée ou aire
visuelle secondaire II, 18:
périphérie aire strié
o Aire péristriée ou aire visuelle
tertiaire, 19:
cortex occipital dans partie
inférieure et cuneus dans partie
supérieur
NB : 17, 18, 19 : cartographie
de Brogman
 aire 17 : voir objet
 aires praxique 18 et gnosique 19 : identifier, nommer et utiliser l’objet

En rapport avec les régions voisines du cortex, faisceau FLS et FLI, et FC.
Découverte récente :
 identification des visages : information quand on voit un visage aire visuelle 17 
lobe fusiforme = aire faciale fusiforme AFF aire faciale occipitale AFO : double
relai pour identifier visage + lui donner un nom.
 Prosopagnosie : une de ces aires détruite  malade ne sait plus reconnaitre les visages.
Vue médiale du cerveau :

Projection des voies visuelles sur les 2
cotés de la scissure calcarine par 2
radiations différentes.
o Hémirétines supérieures  corps
géniculés  radiation visuelle
supérieure RVS
o Hémirétines inferieure  anse de
meyer  radiation visuelle
inférieure RVI .
= projection altitudinale de PICK :
o objet (flèche) projection inverse sur la rétine 2 radiations visuelles, en
homologie altitudinale (= identité en altitude) projection sur cortex comme
sur globe oculaire : projection inverse.
212
Cours 17: La région orbito-rétro-Bulbaire
Vue supérieure de l’orbite :
Repères osseux :
 Paroi médiale  os propres
du nez, processus frontal
maxillaire, os lacrymal,
paroi médiale labyrinthe
ethmoïdal ( + cellules)
 Paroi latérale  inclinée
45° : os zygomatique,
grande aile sphénoïde,
(fosse crânienne moyenne)
 Apex (de la cavité orbitaire)
 perforé du trou optique
 Fissure orbitaire
inférieure : au coté latéral
du trou optique
Le Globe oculaire  protégé par la
paroi médiale, exposé au coté
latéral .
o Distance : 6 mm de la paroi orbitaire externe
8 mm de la paroi orbitaire médiale
2.5 cm diamètre
o Le nerf optique (trajet oblique et sinueux = réserve de longueur)  rattache au
cerveau (XO sur le diaphragme de la selle turcique)
 Segment intra crânien
 Segment intra canalaire
 Segment infra orbitaire
 Segment infra oculaire
Appareil musculaire : mobilisation de l’œil :
 Anneau tendineux de Zinn appui de l’appareil musculaire extra oculaire sur
l’apex. Deux anneaux tendineux + 2 orifices (nerfs et vaisseaux) se croisant sur le
foramen optique et fissure orbitaire supérieure.
o Muscle droit médial (longe paroi médiale orbite)
o Muscle droit latéral (longe paroi latérale orbite)
o Muscle droit inférieur (sous le globe oculaire (GO))
o Muscle droit supérieur (sur le GO)
 Se terminent près du limbe scléro-cornéen
o Muscle oblique supérieur de l’œil : muscle digastrique  poulie sur l’angle
supéro externe (poulie du muscle oblique supérieur de l’œil). Tendon
intermédiaire traverse la poulie  se termine sur hémisphère postérieur du
globe

Muscle oblique inférieur de l’œil : O = région lacrymal  entoure le GO par le bas  T =
pôle postérieur de l’œil (mêle ses fibres à l’oblique supérieur)
213

Muscles décris  responsables des mouvements de l’œil dans la cavité orbitaire. :
o Mouvement médial = adduction (droits)
o Mouvement latéral = abduction (droits)
o Haut (droits)
o Bas (droits)
o Mouvement de rotation (obliques)
NB : comparaison de l’œil à une montgolfière nacelle = Zinn , attache = muscles, ballon = GO
Les fascias des muscles, aponévroses :
 Gaine continue  entoure les éléments musculaires  formation d’un cône de fascia (saute
d’un muscle à l’autre) (plafond ici réséqué)
Les deux compartiments de la cavité orbitaire :

Compartiment intra-cônal
o n.II, III, VI
o n. naso-ciliaire (branche de V1)
o ganglion ciliaire + ses branches
o branches intra-cônales de l’a. ophtalmique
o 2 veines ophtalmiques
o Graisse intra-cônale

Compartiment extra-cônal
o N. IV
o Éléments frontal et lacrymal de V1
o Rameaux zygomatique et orbitaire de V2 (départ dans la fosse ptérygo- palatine)
o Glande lacrymale
o Branches extra-cônales de l’a. ophtalmique
o Graisse extra-cônale
Le plan articulaire des mouvements de l’œil :
 Capsule de Tenon : capsule articulaire traversées par les éléments musculaires, forme de
cupule, tissu fibreux. Se place derrière le GO
 Retinaculums : expansions du fascia qui limite les mouvements de l’œil. S’appuie
médialement et latéralement sur le GO
 Paupières
 Ligament palpébraux : soutient des paupières (le médial a deux chefs)
Pour rentrer dans la cavité orbitaire  franchissement de 1) ligament palpébral
2) rétinaculum
3) capsule de tenon
Cantholyse = libération de l’œil, coupe le canthus le ligament palpébral, parfois le retinaculum
mais JAMAIS la capsule de Tenon !
3 régions :
 région orbito-palpébrale (1)
 région orbito-bulbaire (entre ligaments palpébraux et retinaculum et capsule de tenon) (2)
 région orbito-rétro-bulbaire (mécanisme occulo motricité+ synthèse cavité orbitaire) (3)
Autres :
 nerf optique
 ganglion ciliaire de Willis (relais fibres occulo motricité involontaire)
 artère ophtalmique  courbe au dessus du nerf optique (< a carotide interne)
214
CS : Les parois de l’orbite


Plafond :Os frontal et la Petite aile du sphénoïde
Plancher :Os maxillaire avec le sinus maxillaire perforé par l’ostium, et le Processus orbitaire de l’os palatin
Mince, fragilisé par le canal infra-orbitaire et par le sinus maxillaire se fracture facilement !!
Parcouru par le nerf V2 (nerf maxillaire)  le canal infra-orbitaire  bouquet de branches (paupière inf-jouenez-septum nasal-lèvre sup)
!!Fracture du plancher  insensibilité de l’étage moyen de la face !!

M. droit sup
Globe oculaire :

M. droit inf
o Relié au sommet de la cavité orbitaire par les muscles extra
M. droit médial
oculaires qui s’insèrent sur le limbe scléro-cornéen :

M. droit lat (coupé)
 issus de l’anneau
o Capsule de TENON :
tendineux de Zinn

Traversées par tous les muscles extra-oculaires.

Contourne le globe par sa face post.

En continuité avec le périoste de la cavité orbitaire= le PERIORBITE :
 Se décolle en soulevant la lame au ras de l’os  très facile, permet d’aborder le plancher orbitaire et le
nerf V2.
Utile pour guider le chirurgien lors d’une
-Inciser le septum
ENUCLEATION (=enlever le globe oculaire) :
-Trouver capsule Tenon bistouri glisse
>< EXENTERATION = l'exérèse en bloc de
-Couper nerf optique
l'ensemble du contenu orbitaire
o Septum orbitaire sup et inf
o Tarse palpébral sup et inf
o Peau de la paupière sup et inf
o Conjonctive
o Autres muscles :

M. oblique sup sur pôle post

M. oblique inf sur pôle post

M. releveur de la paupière sup (RPS)
se termine dans paupière sup, sur le
tarse palpébral sup  intervient pas
dans la motricité du globe oculaire !
Petite expansion = muscle de Müller

M. rétracteur de la paupière inf (RPI)
= expansion du m.droit inf, qui prend
appui sur tarse palpébral inf.
3 régions :
1) Orbito- palpébrale devant septum
2) Orbito-bulbaire  entre septum et capsule de Tenon
3) Orbito-rétro-bulbaire compartiment derrière la
capsule de Tenon. Elle-même divisé en 2 parties :
o Intra-cônale (IC) : à l’intérieur de la gaine
aponévrotique
 contient nerf optique+artère ophtalmique +ggl
ciliaire
o Extra-cônal (EC)
Graisse orbitaire :

Intra et extra-cônale.

Peut faire saillie derrière septum déformation paupière (EXOPHTALMIE)

Elément de glissement (surtout l’extra-cônale)
!!Important : les conséquences de la fracture du plancher orbitaire !! :

Cause : Trauma maxillo-facial ou percussion antérieure du globe (ex : au tennis, on reçoit la balle dans
l’œil globe poussé dans la cavité et fracture plancher).

Conséquences :
o Lésion nerf V2 insensibilité région moyenne de la face
o Incarcération du muscle droit inf car se coince dans le foyer de la fracture limite les mvts de
l’œil, ne peut plus regarder vers le haut
o Artère infra-orbitaire (AIO) (qui court avec V2) saigne dans le sinus maxillaire
 HEMOSINUS (H)
o Graisse extra-cônale fait hernie dans sinus maxillaire visible sur scanner
215
le long
Vue antérieure de la région rétro-bulbaire :
Eléments osseux :

Crête lacrymale ant

Crête lacrymale post

Tubercule marginal

Os zygomatique

Os maxillaire
Fond de la cavité orbitaire

Foramen optique entre les 2 racines de la petite aile

Fissure orbitaire sup

Fissure orbitaire inf en Y donne le canal infra-orbitaire
qui s’ouvre dans le foramen infra-orbitaire.
 Cette fissure est située entre la petite aile et la grande aile
du sphénoïde

Sur paroi médial, labyrinthe ethmoïdal et os lacrymal
avec trous ethmoïdaux ant et post
Anneau tendineux commun de Zinn :

En forme de 8

entre trou optique et fissure orbitaire sup qu’il divise en 2 parties.

Donne insertion à tous les muscles extra-oculaires sauf muscle oblique inf qui s’insère sur crête lacrymale, à
l’entrée de la cavité orbitaire.
Les muscles :
o Muscle droit lat, appuyé sur partie lat de l’anneau
o Muscle droit inf
o Muscle droit médial, appuyé sur prolongement inf de la partie péri-optique de l’anneau (autour trou
optique)
o Muscle droit sup, appuyé sur partie sup de la partie péri-optique
o Muscle oblique sup, chef post fait ricochet sur la trochlée, en y envoyant son tendon de réflexion.
o Muscle releveur de la paupière sup (au milieu, sur partie péri-optique)
Trou optique :

Nerf II

Artère ophtalmique (<a.carotide interne) côté inf et lat
Les nerfs qui passent dans l’anneau:

Le nerf III inf innerve le muscle droit inf, le droit médial et l’oblique inf.

Le nerf III sup innerve le muscle droit sup et releveur paupière sup

Le nerf naso-ciliaire (<V1) donne naissance aux nerfs ethmoïdaux et se terminent en nerf infra-trochléaire

Nerf VI innerve muscle droit lat
Dans fissure orbitaire sup :

Nerf IV ne passe pas par l’anneau !! Extra-cônal. Innerve le muscle oblique sup.

Nerf frontal (F) (<V1) se termine en supra-orbitaire (SO) et supra-trochléaire (ST)

Nerf lacrymal (L) (<V1)

veine ophtalmique sup (VOS)

veine ophtalmique inf (VOI) sous l’anneau
Dans fissure orbitaire inf :

Nerf V2

Artère infra-orbitaire (AIO)

Membrane fibreuse parfois recouverte par des éléments musculaires muscle orbitaire de Riolan

Nerf zygomatique (Z) Nerf zygomatico-temporal (ZT) et nerf zygomatico-facial (ZF)
 Anastomose entre nerf zygomatique et lacrymal. Là que cheminent les fibres parasympathiques qui se terminent
sur glande lacrymale
 Rameaux orbitaires du ggl ptérygo-palatin (RO)
Tumeurs dans anneau tendineux :
Paralysie du III, du VI, insensibilité du territoire naso-ciliaire
Tumeurs dans fissure orbitaire sup :
Paralysie du IV, insensibilité du front
216
Vue antérieure du globe occulaire:
Pour expliquer :

Terminaison des muscles dans la partie antérieure de la cavité orbitaire

Organisation des mvt du globe oculaire
Globe oculaire avec : l'Iris, la Pupille et des Muscles :
o Tous les muscles sauf les obliques  limbe scléro-cornéen :
insertion en spiral qui s’éloigne progressivement du cercle irien :
o Poulies des OS et OI
NB : muscles < sommet du cône orbitaire  important pour
 5mm : DM
comprendre les mouvements dus aux muscles
Mouvements dus aux muscles :

Important pour comprendre:
o oculomotricité
o paralysies du globe oculaire



DS (IIIs):
o Direction supérieur
o Adducteur du regard
o Innervé par branche supérieur du nerf III
(IIIs)
DI (IIIi) :
o Direction inférieur
o Adducteur du regard
o Innervé par branche inférieur du nerf III (IIIi)
DM (IIIi) :
o Adducteur du regard
o Innervé par branche inférieur du nerf III (IIIi)
NB :


muscles droits : mouvements simples d’élévation,
abaissement, abduction et adduction
muscles obliques : mouvements plus complexes de rotation






6mm : DI
7mm : DL
8mm : DS
DL (VI) :
o Abducteur du regard
o Innervé par nerf abducens = nerf VI
OS (IV) :
o Rotation du globe oculaire  déplace axe de la
vision en direction médial
o Direction inférieure due à la rotation
o Abduction (légère) du regard
o Innervé par nerf IV
OI (IIIi) :
o Rotation du globe oculaire  déplace axe de la
vision en direction latérale
o Direction supérieure due à la rotation
o Abduction (légère) du regard
o Innervé par branche inférieur du nerf III (IIIi)
Tester oculomotricité : On demande au patient "suivez
le doigt vers le haut (DS), le bas (DI), le dedans (DM) et le
dehors (DL)". Si mouvement coince ou ne suit pas : Soit
muscle coincé dans une fracture orbitaire, soit nerf
responsable paralysé
Paralysie: œil droit paralysé, œil gauche sain (position centrale= référence) :

Paralysie du nerf III (PIII):
o Ptosis = chute de la paupière supérieure

Cause : nerf III innerve le releveur de la paupière supérieure
o Strabisme (regard qui louche) divergent = perte capacité déplacement
médial  œil droit dévié en direction latérale (divergent)

Cause : paralysie du DS,DM et DI
o Mydriase : = pupille large (vide supra)

Cause : afférences parasympathiques du nerf III qui contrôle
le contracteur de la pupille sont coupées

Paralysie du nerf IV (PIV) :
o Fentes palpébrales symétriques
o Strabisme convergent = déplacement médial et ici supérieur

Cause : atteinte du OS (déplace normalement le globe oculaire
vers le bas et vers l’extérieur)

Paralysie du nerf VI (PVI) :
o Fentes palpébrales symétriques
o Strabisme convergent :

=déplacement médial

Cause : paralysie du DL  DM n’a plus de contrainte
NB : Beaucoup d’enfants souffrent de strabisme : pas de paralysie des nerfs oculomoteurs mais une asymétrie de longueur
ou de force de leurs muscles extra-oculaires  regard non parfaitement centré
217
Vue postérieur schématique du tronc cérébral : coordination au
niveau du système nerveux central
Si on fait un mouvement il faut
coordonner les mouvements des deux
yeux : par exemple, si on regarde
quelque part : pour un œil : DM et
l’autre oeil : DL
Noyaux de l’oculomotricité :
 Noyau du nerf III : sous TQA
 Noyau du nef IV : sous TQP
 Noyau du nerf VI : sous collicule facial
Repères sur le schéma :
 TQ supérieur et inférieur
 Bras des collicules
 Contour général du tronc
cérébral
Noyaux moteurs en rapport avec ceux de l’oculomotricité :
 Noyau Ambigu (A): partie inférieur : nerf XI
 Noyau du nerf facial VII
Voies de l’oculomotricité involontaire qui touche les muscles extra oculaires pour les mouvements
conjugué du regard :
Fibres internucléaires : permettent mouvements conjugués des yeux
 Couleurs différentes : pour voir échange
 Croisent la ligne médiane
 Réunissent :
o III et IV  VI contro-latéral
Travail avec le VI d’un côté d’office travail avec le III et IV de l’autre côté.
o A  VI contro-latéral :
Poursuite visuelle : tourner la tête  adaptation du regard
Ophtalmoplégie internucléaire : paralysie des fibres internucléaires  mouvement coordonnés
des yeux impossibles.
 =Partie médial du faisceau longitudinal postérieur (FLP)
218
Autres connexions:
 VI  VII
 Noyaux vestibulaires (VIII) :
o En particulier : noyau vestibulaire supérieur  III et IV homolatéral et VI controlatéral
A tout moment, inconsciemment à l’intérieur du tronc cérébral : les mouvements du regard sont
adaptés aux mouvements de notre tête dans l’espace :
 continue à regarder devant nous
 assure une poursuite visuelle
Exercice : faire tourner quelqu’un sur un tabouret puis arrêt : nystagmus vestibulaire : on voit le
regard de celui qui est arrêté sur la chaise battre de façon saccadée : DM DL DM DL
 Formation réticulée (FR): adapter ceci à l’éveil
 Faisceau tecto spinal (FTS): voie descendante (< TQ ) directe et croisée dans la moelle épinière 
adaptation du tonus de posture
 Faisceau vestibulo-spinal (FVS) : voie descendante (< noyaux vestibulaires) directe et croisée dans la
moelle épinière
 Contrôle du mouvement du regard : fibres internucléaires + éléments vestibulaires = FLP
Motricité intrinsèque de l’œil, celle de la pupille :
 Globe oculaire = chambre visuelle ouverte sur le milieu extérieur via la pupille
Fente pupillaire : pouvoir se refermer ! Sinon trop de lumière  chambre visuelle  grille la rétine
 Ganglion ciliaire = ganglion ophtalmique de Willis (W): dispositif de régulation, adapte calibre de la
pupille à l’intensité visuelle via 2 muscles :
o Muscle constricteur de la pupille : en dessous de la collerette de l’iris
o Muscle dilatateur de la pupille : en dessous des crêtes de Fuchs
Voie réflexe :
 Lumière  rétine : info visuelle  nerf optique  CGL  sur 2 noyaux :
o Noyau d’Edinger Westphal (EW) : noyau parasympathique du nerf III (côté latéral du noyau
somato-moteur)
o Noyau de Perlia : gère aussi l’accommodation
En dessous : noyau interstitiel de Cajal : intervient aussi dans éléments de régulation
 Fibres parasympahiques <EW:
o Le long du nerf III (2 racines : supérieure et inférieur)
o Forment racine inférieur parasympathique du ganglion ciliaire
 Fibres orthosympathiques < ganglion cervical supérieur (GCS) :
o Le long de la carotide interne (entourée d’un plexus de nerfs orthosympathiques)
o Forment racine postérieure orthosympathique du ganglion ciliaire
 Branches du nerf V1 :
o Naso-ciliaire (NC)
o Frontal (F)
o Lacrymal (L)
o Racine supérieur ou sensitive du ganglion ciliaire
 W fibres vont suivre les nerfs voisins et se terminent sur leur cible (// Ganglion ptérygopalatin de
Meckel et le ganglion otique d’Arnold) :
o Fibres parasympathique sur le constricteur de la pupille
o Fibres orthosympathique sur le dilatateur de la pupille
o Fibres sensitives  sclérotique  cornée : innervation sensitive du globe oculaire
= 6-8 nerfs ciliaires courts
 Voie de réflexe doit être complète pour avoir un réflex pupillaire intact :
Voie interrompu :
o lésion du nerf optique : pas d’afférence sur le tronc cérébral
o paralysie de nature tronculaire (?) (1h05’) soit de nature extracrânienne du nerf III
219
Mouvements de la pupille : dilatation  constriction : Pupille large=
mydriase <système orthosympathique*yyè_ço Pupille étroite et petite= myosis < système parasympathique
(en particulier du nerf III)
NB : Paralysie du nerf III : élément extra oculaire + petite pupille étroite
Anesthésie :
o
o
Anesthésie rétro bulbaire : anesthésie du globe oculaire, derrière en infiltrant les nerfs
ciliaires courts
On peut paralyser le muscle constricteur de la pupille, en mettant de l’atropine a l’intérieur du
cul de sac conjonctival, c’est ce que l’on fait pour dilater la pupille pour regarder dans
l’intérieur de l’œil en effectuant un fond d’œil.
Ces éléments permettent de comprendre les reflexes oculaires involontaires ou volontaires.
Vue schématique de la cavité orbitaire : éléments du nerf V1
Aide au schéma :
 cavité orbitaire
 globe oculaire + cornée en avant
 nerf optique
 ganglion ciliaire : situé à l’union entre le 1/3
postérieur, et 2/3 antérieur du nerf optique.
 anneau tendineux commun de Zinn : en 8
3 branches du nerf V1 :
 nerf nasociliaire NC :
o traverse anneau tendineux commun de
Zinn
o donne racine sensitive du ganglion ciliaire
o donne nerf ethmoïdal antérieur NEA et
postérieur NEP : répartition sur la lame
criblée :
 un rameau méningé M méninge de
la fosse antérieur,
 un rameau nasal N
 Rameau nasal antérieur  nerf
naso-lobaire NL  innervation des
fosses nasales.
o donne 2-3 nerfs ciliaires longs NCL
o se termine sous la trochlée  nerf
infratrochléaire NIT :
 donne rameaux palpébraux
médiaux RPM  partie médiale des
paupières supérieurs et inférieurs.
 nerf frontal F:
o passe au-dessus de l’anneau tendineux
commun de Zinn, dans la fissure orbitaire supérieure
o se divise en 2 branches :
 supra-trochléaire ST : au-dessus de la trochlée,
 supra-orbitaire SO : dans l’incisure supra-orbitaire.
 nerf lacrymal :
o passe en dehors de l’anneau tendineux commun de zinne : topographie extra-cônale
o se termine en rameaux palpébraux latéraux RPL
o innerve la région frontale latérale
o anastomosé avec nerfs zygomatiques, en particulier avec le nerf zygomatico-temporal ZT :
donne les fibres qui permettent l’innervation de la glande lacrymale.
220
Vue schématique de la cavité orbitaire : branches
de l’artère ophtalmique.
Aide au schéma :
 Paroi médiale : regarde le nez,
 paroi latérale = os zygomatique
 globe oculaire, suivi du nerf optique.
Artère ophtalmique:
 L’artère ophtalmique < quand carotide interne sort du plafond
du sinus caverneux, seule collatérale significative.
 Trajet :
o rentre dans la cavité optique passant sous nerf optique
o ressort du trou optique au côté latéral du nerf
o se dirige un bref instant vers la paroi latérale
o puis fait un S autour du nerf optique
o court sur la paroi médiale de la cavité orbitaire
o se termine sous la trochlée,  terminale =artère
infratrochléaire  artère dorsale du nez.
 Ses collatérales:
o Artère lacrymale L:
 longe paroi orbitaire externe
 donne artères palpébrales latérales APL
 souvent anastomosée avec artère méningée moyenne AMM : à travers la fissure
orbitaire supérieure
Faire attention si exentération orbitaire
o Artère centrale de la rétine ACR :
 intérieur du nerf optique
 vascularise la rétine.
 =artère sensitive de l’œil.
o Artère supra orbitaire ASO:
 grosse branche
 s’ouvre dans incisure supra orbitaire
 court avec le nerf supraorbitaire SO.
o Artères musculaires :
 Artère musculaire supérieure  muscles supérieurs,
 Artère musculaire inferieure : vers le bas muscles inferieurs.
o 2 artères ciliaires longues ACL  cercle artériel de l’iris.
o artères ciliaires courtes ACC
 multiples, 10-12/15.
 vascularisent le pole postérieur du globe oculaire
o Artères éthmoidales :
 artères éthmoïdales antérieure AEA
 artères éthmoïdales postérieure AEP

// nerf éthmoïdaux :
 rameau nasal : traverse la lame criblée de l’os ethmoïde
 rameau méningé : reste au-dessus du labyrinthe ethmoïdal.
 segmentent en 3 parties : le labyrinthe ethmoïdal antérieur, moyen et postérieur.
o artère palpébrale médiale supérieur, et inférieure,
o artère supratrochléaire, la branche terminale qui passe au dessus de la trochlée, elle est
isolée.
Les veines :
 2 veines ophtalmiques supérieure et inférieure :
o passent par la fissure orbitaire
o de part et d’autre de la carotide interne
o se rejoignent en arrière.
o tronc commun dans le sinus caverneux.
o Chacune des 2veines a 2 racines : 2 veines vorticineuses, supérieur et inférieure.
221
CF qui passe dans la région rétrobulbaire.
Repères sur le schéma :
 contour général de la
cavité orbitaire
 paroi latérale :os
zygomatique
 paroi supérieure : os
frontal
 paroi inférieure : creusée
par le canal infraorbitaire
 sinus maxillaire
 processus unciné
 lame criblée, labyrinthe
ethmoïdal, et cornets.
Périorbite : orbite entouré du
périoste orbitaire :
o saute sur la FiOI qui est
comblé par du tissu
fibreux
o saute sur le canal infra orbitaire  coince le nerf V2, le pédicule infra orbitaire :artère
infra-orbitaire + ses veines satellites
Rapport médial :
 lame papyracée = lame médiale de l’orbite : fragile.
 Infection cellules ethmoïdales  infection de la cavité orbitaire = infection
orbitaire qui accompagne l’éthmoïdite. A ne jamais banaliser, en particulier chez
l’enfant.
Rapport inférieur :
 sinus maxillaire (diverticule des fosses nasales ) : ouverture située au plafond des
sinus
 sinusite maxillaire  cellulite orbitaire =infection du tissu celluleux, la graisse
situé à l’intérieur de l’orbite.
 fissure orbitaire inferieure FiOI : orbite ouvert latéralement.
proche cul de sac supérieur de la cavité orale.
Rapport latéral :
 muscle temporal
 muscle masséter
 muscle buccinateur,
 Le FTP  périoste du zygomatique  fascia massétérique
 Le FTS  muscles zygomatiques
 La peau.
Rapport supérieur :
 cavité orbitaire et le cerveau.
222
suite
Le contenu de la cavité orbitaire.
Elle est séparée en 2 parties (intra / extra) par les muscles :
o Droit supérieur
o Droit latéral
o Droit médial
o Droit inferieur
o Oblique supérieure
o Releveur de la paupière supérieure
o On est trop en arrière pour voir oblique inférieur.
entourés par la même gaine de fascia : glisse d’un
muscle à l’autreisole le compartiment « intraconal » à
sa face interne, et le compartiment « extraconal » à sa
face externe.
Compartiment intra-conal :
o
o
o
o
o
o
o
o
Nerf optique :
 Dans son centre : artère centrale de la rétine + veine
qui l’accompagne.
 entouré par un prolongement de la dure mère
 si coupé lors d’énucléation ou exentération orbitaire :

saigne

suinte du LCR par sa périphérie.
 Accompagné par veine ophtalmique inferieure VOI
et supérieure VOS (<veines vorticineuses)
Artère ophtalmique : coté supéro-médial.
Artères ciliaires postérieures longues ACPL
Artères ciliaires postérieures courtes ACPC
Nerfs ciliaires longs NCL : coté médial du nerf optique
Nerfs ciliaires courts NCC: fibres sensitives, ortho, et
parasympathiquesmotricité intrinsèque de l’œil.
Les nerfs qui innervent les muscles :
 nerf III supérieur:

releveur de la paupière supérieure

droit supérieur
 nerf III inferieur :

droit médial

droit inferieur
 nerf VI : droit latéral
 nerf IV : topographie extraconal : oblique supérieur
2 artères musculaires, supérieure en haut, et inférieure en
bas.
NB :


Le compartiment extraconal:
o
nerf nasociliaire NC :

quitte le compartiment : topographie intraconal 
topographie extraconale

donne nerfs ethmoïdaux : ici NEP : branches nasales,
et ses branches méningées.
o nerf frontal F : entre artère supra orbitaire ASO et veine
SO
o nerf lacrymal L : ! côté latéral artère lacrymal AL et
veine L
o nerf zygomatique Z :

anastomose avec nerf lacrymal : fibres sympathiques

zygomatico-facial et temporale.
o rameaux orbitaires RO du ganglion ptérygopalatin.
o graisse extraconale.
Augmente dans la maladie de Gressdo, hyperthyroïdie  globe
oculaire sort hors de la cavité orbitaire = exophtalmie.
exophtalmie si contenu rétroconal augmente : tumeur de la cavité orbitaire toujours exophtalmie.
orbitotomie externe : décomprimer la cavité orbitaire : coupe cadre extérieur de l’orbite on déplace le cadre
orbitaire vers l’extérieur  naturellement l’œil va rentrer vers l’intérieur.
Conséquences de la fracture du plancher orbitaire :

incarcération droit inferieur de l’œil diplopie : une vision double : mobilisation des 2 yeux anormales

lésion du pédicule infra orbitaire,

saignement artère infra orbitaire dans le sinus = hémosinus

hernie H à l’intérieur de la cavité nasosinusienne.
Scanner : signes d’une fracture orbitaire (petit schéma)
 globe oculaire s’encastre dans le plancher retrait du globe oculaire vers l’intérieur=enophtalmie.
 épanchement de sang dans le sinus= hémosinus
 Hernie de la graisse orbitaire au plafond du sinus.
Coupe sagittale :

énucléation orbitaire: enlève le globe oculaire. Passant dans le plan de la capsule de tenon. (Ça sort à
la petite cuillère). On coupe les ligaments palpébraux  le nerf optique = « énucléation »
 À faire si tumeur intraoculaire.

exentération orbitaire : enlève ensemble de la cavité orbitaire. En passant dans le plan de la périorbite.
A faire si tumeur dans la cavité orbitaire avec muscles touchés = œil perdu.
223
Cours 18: La région de l’oreille
Oreille : 3 segments :
 Externe
 Moyenne
 Interne
Coupe frontale schématique de l’oreille :

Oreille : plus grande partie de son étendue
dans le rocher de l’os temporal (//pyramide)
Trois segment de l’oreille :
Oreille externe : Pavillon avec armature
cartilagineuse CAE ou MAE : intérieur rocher.
o Pavillon ou auricule:
 autour éléments cartilagineux <
arcs branchiaux
 plicatures spécifique
 modestement mobile
 = entonnoir : permet de recueillir
les sons, si amputation pas de
modifications auditives  pas de
fonction auditive propre
 se continue par le CAE ou MAE
o CAE ou MAE :
 Direction oblique vers le bas et
vers l’avant (en S italique) à
l’intérieur du rocher.
 Pour examiner la membrane
tympanique : saisir le pavillon, le
tire vers le haut et vers l’arrière
étire CAE  rectiligne.
 Diamètre : 9-10mm
 Longueur : 25 mm
 extrémité médial = membrane
tympanique
 Une partie = cartilage, autre partie = os tympanal : s’accole à la face inferieure du rocher.
(Le processus styloïde est en dessous)
o Embryologiquement d’origine ectodermique
o Innervée par :
 nerf grand auriculaire : branche de C2 :
 nerf auriculotemporal : branche du nerf V3.
Oreille moyenne :
o Embryologiquement d’origine endodermique
o Développement avec le pharynx : trompe auditive d’Eustache = prolongement endoderme
issu de l’épithélium du pharynx :
  intérieur du rocher de l’os temporal : s’accole à l’ébauche ectodermique  forme
membrane tympanique.
 Son extrémité : cavité = oreille moyenne ou caisse du tympan (=caisse de
résonnance), derrière la membrane tympanique.
o innervée par nerf glossopharyngien IX car < pharynx innervé par ce nerf.
o tegmen tempani =paroi osseuse mince sépare oreille moyenne de la fosse cérébrale moyenne,
recouvre tympan
o contient éléments de la chaine ossiculaire
 marteau
 enclume
 étrier.
En vibrant : amplifie la vibration du son < membrane tympanique  le transmettre à l’oreille interne.
224
Oreille interne :
o 2 parties :
 Inferieure : la cochlée
 Supérieure : le vestibule : fait saillie sous le toit du rocher
temporal éminence arquée EM.
o Sensorielle
o Embryologiquement d’origine neurale
o Innervée par le nerf VIIIc et VIIIv  VIIIvc : ressortent par prolongation
de l’oreille interne  CAI ou MAI
Rapports :
 En haut : méninge de la cavité crânienne : isole ces éléments du lobe temporal
LT du cerveau.
 En bas, rapport avec loges et leurs annexes :
o Loge parotidienne LP : ou rentre nerf facial VII, traverse rocher :
segment intra pétreux du VII.
o A.p. du processus styloïde, aponévrose latéral du pharynx, et aileron du
pharynx qui prend appui sur la membrane fibreuse du pharynx
o Loge latéropharyngée LLPh en avant.
o Loge rétrostylienne LRS en arrière.
o Gros vaisseaux :
 artère CI : traverse os temporal en rasant la cochlée.
Maladie avec flux turbulent de la CI : perceptions de sons anormal
(sifflement dans l’oreille) = acouphènes
 veine JI : près du plancher de la caisse du tympan :
Aussi perception des flux turbulent= acouphènes
Extension de l’OM :
 Cavités de l’OM  s’étendre dans leurs voisins  cavité annexe passe autour du
CAE  descend dans la partie déclive du processus mastoïde : forme labyrinthe
mastoïdien (// sinus du nez) : communique par l’adipus adantrum.
 Pathologie de l’appareil respiratoire (similaire au sinus du nez) : surtout infections
oreille moyenne :
o Origine dans le pharynx : rhume trompe d’Eustache  OM  otite
moyenne (fréquent chez enfant)  évolutions différentes :
 Perfore membrane tympanique écoulement par le CAE =
évolution naturelle habituelle. Si beaucoup de pus derrière
membrane tympanique : inciser tympan évacuation du pus :
meilleure chose à faire.
 Pus  les cellules mastoïdiennes : stagne dans cellules déclive 
mastoïdite (//sinusite).
 Pus  perfore tegmen tympani (mince)abcès infra-temporale :
sévère et mortel
 Pus labyrinthe  labyrinthite
 Pus perfore plancher caisse du tympan  VJI abcès de VJI
septicémie : sévère et mortel.
Jamais banaliser une otite !
225
Vue latéral de l’embryon :
Embryon en formation :
 ébauche masse cardiaque
 ébauche encéphale : saillie en dessous
 ébauche de la placode olfactive
 ébauche de la placode visuelle  œil
 arcs branchiaux :
o le pré-premier  maxillaire,
o le premier  mandibule
o le deuxième région faciale.
 Oreille :
o se développe en région cervicale (à cheval sur B1 et B2): comme une troisième placode. Se situe
dans le cou chez l’embryon (><côté latéral de la tête)= organe cervical
o 3 petits boutons sur les 3 arcs branchiaux  fusionner  oreille externe.
Le nerf V :
Le nerf VII :
 Nerf mandibulaire V3 dans le premier arc branchial B1:
 Branche cervicofaciale CF
 Nerf maxillaire V2 dans l’arc maxillaire
 Branche temporofaciale TF
Partie inférieure de l’oreille < B2 
 Nerf ophtalmique V1
innervation : nerf VII
Partie supérieure de l’oreille < B1  innervation : nerf V.
NB :Dualité d’innervation V >< VII
Vue latérale : oreille externe : Pavillon ou auricule





Hélix :
o = relief circonférentiel, entoure pavillon dans sa partie
périphérique.
o Possède en avant une racine R
o Se termine par le lobule de l’oreille L: partie charnue
inferieure, plus ou moins développé, ou accolé.
Anthélix :
o partie située devant l’hélix
o forme de Y bifurquée dans sa partie supérieure
o se termine par un relief saillant : antitragus AT.
 Entre ces éléments :
o Fosse triangulaire FT : entre les 2 branche de l’anthélix
o Gouttière scaphoïde GSc : gouttière concave entre l’hélix et
l’anthélix.
Autres :
o Conque ou fosse concave C: partie antérieur de l’anthélix, concave,
+/- profonde
o Tragus T: relief soulevé par cartilage : à partir du lobule, en avant.
Antitragus (=queue de l’anthélix) : en opposition au tragus.
o 2 incisures :
 Incisure intertragienne : entre tragus et antitragus,
 Incisure prétragienne :entre racine de l’hélix et tragus
Rapport :
o cuir chevelu
o région mastoïdienne M
o région mandibulaire : en avant avec ATM
o région massétérique : +/- accolé au lobule
Structures lymphatiques :
o Ganglion préauriculaire PA: topographie sous-cutanée, devant l’incisure prétragienne
o Ganglions partotidiens superficiels PS: dans la parotide
o Ganglion rétroauriculaires RA : derrière l’oreille, relai sur les ganglions mastoïdiens.
o Ganglions mastoïdiens M
o Ganglions sous digastriques : rapport avec ventre postérieur du digastrique
Draine les lésions antérieures et postérieures du pavillon de l’oreille.
226
Tubercule de Darwin:
o Petit nodule
o Parfois des petites tumeurs= nodule douloureux du pavillon
o =reliquat de la zone de suture des 2 parties de l’oreille : B1 et B2
o S’observe dans certaine affection génétique : en particulier : syndrome de down.
o Oreille des primates : moins plicaturée que celle de l’homme
 Signale l’homologie entre les 2
NB : Relief de l’oreille lié au cartilage auriculaire situé à la profondeur de ceux-ci
Vue latérale
Cartilages :
 cartilage de l’hélix : il fait le tour de l’oreille, et se
termine librement, avec 2 épines à sa racine
 relief cartilagineux de l’anthélix  celui de
l’antitragus
 gouttière cartilagineuse concave : si peau gouttière
scaphoïde
 fosse triangulaire en avant
 cartilage concal :
o en avant zone concave qui se continue en bas 
dans le CAE
o enroulement à la face inferieure  relief tragus
o série de 2 incisures de Santorini
o cartilage = la paroi inferieure du CAE, le plancher.
 peau se moule sur ces structures.
Dans les espèces animales, relief cartilagineux mobilisé par des
muscles intrinsèques et extrinsèques:
 Intrinsèques : Pas d’importance fonctionnelle chez
l’homme, chez le lapin oui.
o Grand muscle de l’hélix
o Petit Muscle de l’hélix
o Muscle du tragus.
 Muscles extrinsèques
o Muscle auriculaire supérieure AS
o Muscle auriculaire antérieure AA : s’attache sur l’épine antérieure de l’hélix
o Muscle auriculaire postérieure AP : possède 2 chefs (visible en tirant sur l’oreille)
 dérivent du SMAS  innervés par le nerf facial.
Artères : 2 types :
 Artère temporale superficielle ATS :
o longe face antérieure du pavillon de l’oreille :
 branches pariétales P: s’anastomose avec
les éléments postérieurs
 branches frontales F
 artère auriculaire postérieure AAA : petit
rameau ascendant, vascularise la partie
antérieure du pavillon de l’oreille.

Veines :

VTS : coté postérieur ATS

Veine auriculaire postérieure  veine
mastoïdienne.
Nerfs : sensitifs

nerf auriculo temporal NAT :
o entoure P
o <nerf V3

nerf grand auriculaire NGA :
o branches du plexus cervical : < C2
Artère auriculaire postérieure AAP :
o Branche postérieur de la carotide externe.
2 points d’anesthésie
o Vascularise face postérieure de l’oreille

NAT : Face antérieure du pavillon de
o Cette artère détache série de branches
l’oreille, contre le pouls d’ATS
 Vaisseaux perforants :

NGA : Processus mastoïde, face postérieure
 fosse triangulaire : 1
de l’oreille
 gouttière scaphoïde : 1
 conque : 2
 entre l’antitragus et queue de l’hélix : 1
 Vaisseaux contournants
vascularise la face antérieure du pavillon de l’oreille
227
Petit dessin :

Petite partie vascularisée par ATS :
o partie ascendante de l’hélix
o petite partie de la conque
 Le reste vascularisé par AAP :
o face postérieure
o face antérieure
Vascularisation dépend essentiellement de AAP
Vue postérieure :
Aide au schéma :
 partie saillante = conque
 contour de l’hélix  lobule.
Muscle :
 2 chefs du muscle auriculaire postérieur
Artères :
 ATS arrive en haut s’anastomoser avec la partie
distale avec AAP
anastomose chirurgie réparatrice: utilisation de la
peau derrière l’oreille
 AAP :
o Passe sous la mastoide  sous les 2 chefs du
muscle auriculaire postérieur.
o Détache une série de 3 branches
 Intramusculaire :
 rameau perforant inférieure de
la Conque
 rameau du lobule L : saignée
avant, chez les malades en
insuffisance cardiaque.
 rameau perforant entre l’antitragus et queue de l’hélix
 Intermusculaire : rameau perforant supérieur de la conque
 Supramusculaire :
 rameau perforant de la fosse triangulaire
 rameau perforant de la fosse scaphoïde
Ces éléments détachent aussi des branches  contournent bord libre oreille
vascularise peau face antérieure
Veine :
 VAP :
o toujours située à la surface du muscle
o derrière AAP
Nœud lymphatique :
 noedus lymphatiques rétroauriculaires :
o région rétro auriculaire
o palpable dans l’atteinte au cytomégalovirus, toxoplasmose, rubéole.
228
CT du CAE
Repères :
 CAE : 3 segments :
1. Oblique vers l’avant :
1/3
2. Transversal : 1/3
3. Oblique vers l’avant :
1/3
 incisure de Santorini +
cartilage Tragus
 cartilage de la conque +
cartilage de l’anthelix =
pavillon de l’oreille
 3-5 mm >< 2-3 mm
Vaisseaux :
 veines du coussinet
veineux de Morris :
amortissement ATM
articulation temporomandibulaire
 branches ascendante de
l’artère maxilaire :
o AT artère
tympanique
o AMA artère
méningée accessoire
o AMM artère méningée moyenne
 ATS artère temporale superficielle
 NAT nerf auriculo-temporal
 VTS veine temporale superficielle
 Nerf de Ramsay-Hunt (VII): innervation de la peau du CAE + fibres sympathique <
nerf glosso-pharyngien  innervation parotide
 AAP artère auriculaire postérieure
 VAP veine auriculaire postérieure
 Nerf auriculaire postérieur
 ganglion lymphatique
 branche artérielle  partie postérieure du pavillon
Application :
  : observer la membrane tympanique
  : aborder l’oreille moyenne en évitant les structures nobles
  : drainage du pus mastoidien dans le CAE
  drainage du pus mastoidien dans le sinus sigmoide SS
 septicémie
 P : Antre postérieur  peut se drainer dans le SS
 P : Antre profonde  contre le canal facial ou aqueduc de Faloppe
 S : Antre superficielle
229
CS du CAE :
Section du CAE :
 caractéristiques :
o ovalaire
o légérement
oblique
o peau  poil
1. couche cutanée pilleuse
2. couche glandulaire 
sebum épais orangé=
cérumen
  : décoller la peau
du CAE
Rapport du CAE :
 Antérieur : ATM
 Supérieur :
o postérieur : cavité cranienne + méninge : fosse cérébrale moyenne FCM
o antérieur fosse temporale FT avec muscle temporal T
 Inférieur :
o glande parotide P
o artère carotide interne :
 artère temporale superficielle
 artère maxillaire
o NAT :
 ATM
 Parotide
 les tumeurs parotidiennes peuvent envahie le CAE
 nerf VII rentrant dans la parotide
 Postérieur :
o muscle SCM
o antre mastoidien + cellules mastoidiennes
Mastoïdite qui peut éroder la paroi postérieure du CAE et s’y drainer
ATM :
 élément de l’ATM :
o fissure pétro-tympano-squameuse
o capsule articulaire de l’ATM
o disque articulaire (forme casque)
o synoviale
o condyle de la mandibule
 coussinet veineux de Morris
 rapport avec CAE :
o paroi inférieur cartilagineux + incisure de Santorini
o syndrome dysfonctionnel de l’ATM  malade l’entend.
 F = frein de ATM
230
Vue latérale : Mouret :Antre mastoidien :





AM : Antre Mastoidien : au dessus de la ligne
passant au-dessus du CAE: Sus-auriculaire  susrétro-auriculaire  rétroauriculaire
i : antre inférieur
A : antre apical : partie la plus déclive de la
mastoïde où stagne le pus qui s’accumule dans les
cellules mastoïdiennes
P : antre postérieur en regard du sinus sigmoïde =
antre sigmoïdien
S : antre supérieur = antre crânien
!!! Antre postérieur peut se drainer dans le sinus
sigmoïde  mastoïdite : doit toujours être traitée
ou drainée :
 : draine au niveau de l’apex, en position déclive
 : voie rétro sigmoïdienne
Vue latérale : tympan :
1. Contour général de la peau du CAE
2. Pénombre
 otite externe= inflammation des
glandes céruméneuses
3. Paroi osseuse :
o 1 incisure
o 2 épines : ant A et post P
4. Contenu :
o Marteau = Malleus : avec son
processus/ manche latéral
o Fibres périphériques
circulaires= bourrelet de
Gerlach
 se réfléchissent sur les épines
 ligaments malléaires soutenant le malleus
o Fibres centrales radiaires se terminant sur le bourrelet
 R : rayon du tympan
 O :ombilic du tympan
 La membrane tympanique doit être concave convexe si hyperpression ou inflammée
 2 fosses concaves : fosses de Troëltsch
 triangle lumineux de Pollitzer = reflet lumineux triangulaire qui s’évase sur la partie
inférieur de la membrane tympanique
membrane tympanique saine : 2 fosses T + triangle lumineux de Pollitzer
si inflammée triangle disparait
 membrane de Schraepnell : encore plus concave en conditions physiologique = Baromètre
(mesure de la pression) : convexe : hyperpression, concave : ok
 membrane tympanique en 2 parties :
o pars flaccida : baromètre
o pars tensa (tendue) : beaucoup plus riche en fibres et vibrant d’avantage
 AAP : artère auriculaire postérieure : petits éléments vasculaire grêles vascularisant la
membrane de facon centrifuge
inflammation : rougeur centrale qui s’étend centrifugalement
231
Vue latérale tympan sans tissus fibreux :
Différents secteurs :

Tout à fait supérieur : MS= membrane de Schraepnell

Secteur postéro-supérieur PS:
o chaine ossiculaire : marteau, manche de l’enclume, étrier.
o corde du tympan poursuivant sa course dans le secteur antérosupérieur AS

Secteur antéro-supérieur AS : corde du tympan

Secteur antéro-inférieur AI:
o triangle lumineux de Pollitzer
o promontoire (saillie)= cochlée à la profondeur du triangle lumineux

Secteur postéro-inférieur = le seul secteur pas en rapport avec les structures nobles
Myringotomie dans ce secteur= couper le tympan :
le pus s’écoule
glisser un drain en forme de diabolo
Vue médiale du tympan :



Chaine ossiculaire :
o Marteau = malleus
 tête (// tête de poulpe)
 manches courts (2)
 manche long
o Enclume = uncus :
 manche court
 manche long
 articulation avec le marteau :
arthrose shpérique mobile
o Etrier= stapes
 tête  articulation avec partie
inférieure renflée de l’enclume
 2 branches
 platine
La tension est réglée par 2 muscles :
o muscle du marteau MM :
 < 1er arc branchial (B1)
 innervation : V3
 action : tire sur le marteau

= muscle tenseur du tympan
= muscle qui protège la membrane tympanique
(au plus la membrane tympanique est tendue, au moins elle vibrera et donc au moins elle
réagira aux sons)
o muscle de l’étrier :
 <2ème arc branchial (B2)
 innervation : nerf VII
 action : relâche le tympan  écouter
muqueuse de la caisse du tympan :
o replis sur ces éléments
o forme un recessus : poche de Prüssak dans la région de la membrane de Schraepnell
Coupe frontale schématique :  3 étages :
o
o
o
étage supérieur = Attique : Epitympan
 au-dessus de la membrane tympanique
 > chaine ossiculaire
étage moyen= Atrium : Mesotympan
 muscles
 corde du tympan
étage inférieur = Hypotympan
 cul-de-sac (récessus hypotympanique)
 nerf de Jacobson (IX)
232
Coupe frontale oblique de la caisse tympanique :















Elements osseux :
o os tympanal (partie inférieure du conduit)
o os temporal :
 éperon osseux= mur de
logette(ossiculaire)
 tegmen tympani (mince, recouvre le
tympan)
Chaine ossiculaire :
o Marteau M : à l’intérieur de la membrane
tympanique
o Enclume Em
o Etrier E
Ligaments :
o ligament malleaire <col et tête marteau
o < tête et manche court de l’enclume
Membrane de Schraepnell (avec petit récessus au
dessus) avec les fibres de la membrane tympanique
Corde du tympan  : direction oblique vers le bas
où se mettent les bouchons de sérumen
Paroi latérale de la caisse du tympan :
o mur de la logette
o membrane tympanique
o récessus hypo-tympanique (paroi mince)
o aqueduc de Faloppe
Vestibule :
o CSL : canal semi-lunaire latéral
o CSA/P : canal semi-circulaire antérieur
et postérieur
o FOV : fenètre ovale : où vient battre la
cochlée
o FR : fenètre ronde : sous la fenêtre ronde
Cochlée :
o soulève le tissu osseux
o 1ère spire = promontoire où se termine le plexus tympanique avec le NJ = nerf tympanique de Jacobson
Canal facial= aqueduc de Fallope
o nerf VII : continue sa course sur la paroi postérieur de la caisse du tympan ( représenté par la continuité
du canal sur le dessin)
Caisse du tympan :
o partie mastoidienne
o partie tympanique
Pyramide du muscle de l’étrier qui laisse sortir le muscle de l’étrier
AA : aditus ad antrum (ouverture de l’antre)
Muqueuse :
o
se refléchit sur les ligaments
o PP : Poche de Prüssak
VJI : veine jugulaire interne : en regard du récessus infratympanique
Otite moyenne : souvent due à une infection ascendante à partir de l’épithélium pharyngé
o normalement : se draine dans le CAE :

spontanément

via myringotonie rapide
o otite non soignée : la nécrose purulente menace toutes les structures à l’intérieur de la caisse :
1. Dissolution de la chaine ossiculaire  surdité de transmission
2. Lesion de la corde du tympan  disparition de la perception du gout
3. S’étend dans l’antre mastoidien  mastoidite  peut perforer le plafond de la caisse du
tympan  abces de la base du cerveau
4. S’étend vers la paroi latérale de la caisse  labyrinthite (inflammation du labyrinthe)
5. S’étend vers la paroi inférieure de la caisse
 abcès rétro-pharyngé dans la loge rétro-stylienne
ou
 thrombose infectieuse de la VJI
Evolution vers une infection chronique de l’oreille : Cholesteatome=tumeur inflammatoire:

qui va détruire tous les éléments

qui peut déboucher sur une paralysie faciale s’il érode le canal facial
233
Cours 19: L’oreille moyenne, et le contenu du
rocher de l'os temporal.
Coupe sagittale oblique : passe par rocher : supérieur ↑ Pl ←
Résumé contenu à l’intérieur du
rocher :
 CAE, OM, CAI, OI
 Chaine ossiculaire + muscles
qui mobilisent la chaine MM
 Nerfs crâniens : VII, VIII
 Corde du tympan (VII), nerf
tympanique de Jacobson (IX)
 Carotide interne CI
 Trompe d’eustache.


Rocher orienté à 45°  parallèle à l’axe du rocher. (cours précédant : coupe perpendiculaire à l’axe du
rocher)
Coté supérieur en haut, et coté postéro-latéral (car coupe oblique) : à gauche sur le dessin.
Repères :
 Partie mastoïdienne : latéral
 Face médiale de la partie mastoidienne : gouttière avec ventre postérieur du muscle digastrique VPD.
 Structure générale du rocher : pyramide s’enfoncant en pointe entre os occipital et os sphénoide
Paroi latérale de la caisse du tympan (enlévée):
 Mur de la logette
 Membrane tympanique
Paroi supérieure de la caisse du tympan :
 Tegmen tympani : mince  parfois effondrée
par infection (<caisse du tympan) abcès de
la face inférieure du cerveau.
 Eminence arquée : <canal semi-circulaire
antérieure : élévation contre le tegmen
tympani, sur face externe du rocher.
Face inférieure de la caisse du tympan :
 Récessus hypotympanique de la caisse du
tympan = planche de la caisse du tympan
 Os tympanal
 Processus styloïde de l’os temporal. < 2e arc
branchial osseux, et sa partie supérieure= le
tympanoiale (?) 5’50’ saillie dans plancher
de la caisse du tympan.
Face médiale de la caisse du tympan :

Roche traversé par nerf facial  canal facial :
o Portion mastoïdienne : dernière portion : descend de haut
en bas dans le rocher
o 2e portion  dans caisse du tympan. Perpendiculaire à la
portion mastoidienne.
o Pyramide : sur canal facial : muscle de l’étrier.

On imagine le tympan : sur sa paroi médiale + sous le canal facial :
o Fenêtre ovale FO : où vient battre la platine de l’étrier.
o Fenêtre ronde FR :

fenêtre fermé par une membrane= tympan
secondaire.

Sous FO et éminence pyramidale.
o Subiculum : éperon à forme de courbe.

Spire du canal semi circulaire latéral CSL dans l’oreille interne
(<vestibule) :
o au-dessus
o = saillie osseuse.

Promontoire :
o saillie inferieure
o forme d’une sphère =saillie de la première spire de la
cochlée.
Ces éléments = reliefs qui soulèvent la face médiale de la caisse du tympan.
234
Face postérieure de la caisse du tympan :
 Aditus adentrum AA= entrée dans l’antre
mastoïdien : ouverture
 AA  cellules inferieures et apicales 
pointe de la mastoïde  trépanation du rocher
de l’os temporal, drainage de la mastoïdite.
 Canal facial dans le rocher = aqueduc de
Fallope. C’est un canal étroit : si nerf facial
augmente de volume  étranglé paralysie
faciale.
Vaisseaux :

Artère carotide interne ACI traverse le rocher:
o rentre dans le canal carotidien (perforé
face inférieure du rocher)
o boucle carotidienne dans le rocher : près
de la cochlée
o ressort au sommet du rocher de l’os
temporal.
Si flux turbulent : malade perçoit des
bruits anormaux en jet de vapeur (des
sifflements) = acouphènes.

Veine jugulaire interne :
o coté latéral de la carotide.
o traverse le foramen jugulaire, derrière le
processus styloïde de l’os temporal et la
crête vaginale.
o Contre le récessus hypotympanique
Perforation du récessus  abces dans la
VJI septicémie
Paroi antérieure de la caisse du tympan :

Partagé en un double canal par fine lame osseuse, qui se termine par
le processus cochléariforme (bec de cuillère) sur le PR

Canal supérieur ou musculo-tubaire: canal du muscle du marteau (<
premier arc branchial)
o Muscle du marteau :

Tenseur de la membrane tympanique

Révise perception sonore

><muscle de l’étrier : sort de l’éminence
pyramidale + écoute, relâchela chaine ossiculaire

Canal inferieur : muqueuse : rentre dans la caisse du tympan <
trompe d’eustache
o Trompe d’eustache :

S’ouvre dans partie supérieur du pharynx

Partie initiale : osseuse  partie extra pétreuse : cartilage

Piston qui se déplace  chasse l’air de manière
rétrograde à l’intérieure de la caisse du tympan
(embyologiquement= diverticule de la cavité
pharyngée)  en permanence aérée.
 Cette voie : germes  otite moyenne.

Empreinte du ganglion trigéminal : sur la face antérieure du sommet
du rocher de l’os temporal

Orifice des canaux pétreux
o
NB :
o
o
PP < IX
NGP< nerf facial
Nerfs :
 Nerf facial :
o Trajet : < conduit auditif interne perpendiculaire à l’axe du
rochercoude = genou du canal facial G  parallèlement à l’axe du
rocher, direction postéro-latéral 2ème courbe descend verticalementà
travers le rocher, le long de la partie mastoidienne  sortant du crâne par
le foramen stylomastoïdien.
o 3 segments sur le canal facial :
 Segment tympanique
 Segment mastoïdien.
o Ganglion géniculé du nerf facial = renflement ganglionnaire sur le genou
5 collatérales du nerf facial intrapétreux :
2. nerf grand pétreux NGP:

représenté en pointillés

part de G  premier hiatus pétreux

fibres motrices et sympathiques

rejoint ganglion ptérygopalatin de Meckel MKL.

fibres sympathiques  éléments sécrétoires des muqueuses des cavités
orale et nasale

fibres motrices  élévateur du voile du palais EVP et muscle uvulaire
Uvul: mobilisent voile du palais.
3. rameau communiquant du nerf grand pétreux RCGP :

même trajet que NGP sauf séparation hiatus du petit pétreux.

rejoint le ganglion otique ou le ganglion d’Arnold
 nerf de Ramsay Hunt :

le long du nerf auriculo temporal

innerve la face externe de la membrane tympanique et du
CAE
4. nerf du muscle de l’étrier=

rentre dans la pyramide.
5. corde du tympan CT :

rentre dans plancher de la caisse du tympan avec son orifice propre.

glisse sur membrane tympanique

passe dans la caisse du tympan

ressort par la partie inferieur.

rejoint le nerf V3 et ainsi le nerf lingual  sensibilité gustative des 2/3
antérieur de la langue.
5. Rameau anastomotique : rejoint IX


Innervation du nerf facial extrapétreux :
 Rameau pour Ventre postérieur du
digastrique VPD
 Rameau pour muscle stylohyoidien SH
 Rameau anastomotique avec le
nerf X
 Rameau auriculaire postérieur AP :
innerve l’auriculaire postérieur et
auriculaire postérieur
 Rameau lingual RL
o Terminale : temporo-faciale et bucofaciale
nerf vague X : positionné
nerf glossopharyngien IX :
o Renflement ganglionnaire à la sortie du
foramen jugulaire
o Caisse du tympan < épithélium pharyngé
normale : innervation pharyngée
o Donne nerf tympanique de Jacobson :
innerve caisse du tympan
 Passe derrière la lame du tympanal.
 Se retrouve au plancher de la caisse
 S’épanouit sur Pr pour inerver :
 S
 FR
 FO
 AA et tegmen tympani
 intérieur de la muqueuse de
la trompe d’eustache.
 éléments sensitif et
parasympathique (< nerf jacobson)
+ nerf orthosympathique le long
ACI = plexus tympanique
o Donne nerf petit pétreux PP:
 part en avant
 fibres sensitives (ici en
mauve) et
parasympathiques
 fibres sensitives 
ganglion ptérygopalatin
nerf pharyngien de Bock
 fibres parasympathiques
hiatus du PP  ganglion
otique  innervent la
glande parotide PAR.
235
Coupe sagittale (ou frontale car CS oblique) : Trompe d’Eustache






fonctionne comme un piston
muqueuse autour de la lumière :
o forme d’un crochet dirigé vers le bas
o type respiratoire ciliée
o nombreux éléments glandulaires
 trompe d’Eustache :
sécrétoire de mucus
crochet cartilagineux : autour crochet
muqueux :
o Crochet : partie supérieure courte
o Auvent : partie inferieure longue.
périchondre :
o entoure crochet et auvent de la partie
cartilagineuse de la trompe
o se continue avec l’adventice fibreux
de la muqueuse.
o se continue vers le bas et vers le haut
par aponévrose latéro-pharyngiée
ALPH ou fascia de Weber
2 muscles animent ces éléments :
o Tenseur du voile du palais TVP :
 Départ du crochet
 < 1er arc branchial B1
innervé par la partie
masticatrice du nerf
trijumeau
 contraction  tire sur le
crochet vers le bas et vers
l’avant  soulève auvent
ouvre trompe d’eustache.
o Muscle élévateur du voile du palais :
 Départ de l’auvent
 < 2e arc branchial B2  innervé par le nerf facial
 contraction  tire l’auvent vers le bas et vers l’avant  ferme trompe d’eustache.
 couple de force
NB : Même dualité que tenseur du tympan (= muscle du marteau), et le muscle de l’étrier
Mastication :
o mouvements au niveau des muscles :
 masticateurs
 du voile du palais
 de la trompe d’eustache.
Mouvement de piston sur auvent cartilagineux  A chaque mouvement de
mastication chasse de l’air dans la caisse du tympan (//soufflet)
Dans avion :
o différence de pression entre la caisse du tympan et le milieu extérieur
Membrane tympanique se déforme : vers l’extérieur ou intérieur en fonction du fait qu’on descend
ou monte en altitude.
Impression : oreille bouchée
o Solution : bonbon à sucer ou chewing gum  utiliser muscles masticateurs et donc TVP (< nerf V)
 mouvement de pompe sur l’auvent  ouvre la trompe  égalisation des pressions entre la caisse
du tympan et le milieu extérieur.
o Quand mécanisme n’est pas présent, trompe se bouche  caisse du tympan en anaérobiose,
l’otite moyenne.
NB : chez l’enfant le mécanisme est plus immaculé  plainte fréquente de maux d’oreille dans
l’avion  donner quelque chose à boire ou à manger : utilise nerf V  ouvre sa trompe d’eustache.
236
Oreille interne
Vue antérieure : coque osseuse
Coque osseuse = lame des contours ou labyrinthe osseux.
Cochlée : audition
 Forme d’une coquille
d’escargot.
 Autrefois, appelé limaçon.
 Forme 2 tours et ½ de spire.
 La partie la plus élevée =
hélicotreme.
 2 orifices :
 Fenêtre ovale (Fo)
 Fenêtre ronde (FR) obturé
par le tympan secondaire
(=petite membrane).
 Ouverture dans la lame osseuse
pour voir qu’elle est partagée
en 2 parties par la lame spirale
située à l’intérieur de la
cochlée et qui se termine entre fenêtre ovale et ronde :
 En-dessous, rampe tympanique (RT). En rapport avec la fenêtre ronde et le tympan
secondaire qui ferme la fenêtre ronde.
 Au-dessus, rampe vestibulaire (RV).
Au niveau de l’helicotreme, les 2 rampes communiquent ensemble.

Du liquide circule à l’intérieur de la cochlée et produit la perception sonore.
Vestibule: équilibre
 Dans partie post
 3 canaux semi-circulaires :
 Antérieur
 Postérieur
 Latéral.
Se terminent par une extrémité dilatée ampoule
Ant et post ont une origine commune
Ils sont orientés dans les 3 plans de l’espace
 Antérieur ≈ sagittal
 Postérieur ≈ frontal
 Latéral ≈ horizontal.
 Décalage de 45° par rapport aux 3 plans de l’espace « normale ».
Les 3 canaux forment les 3 plans de référence de l’espace. C’est en fonction de ces 3 plans qu’on a les
3 points de coordonnés  à tout moment se positionner dans l’espace.
237
Coupe à travers le canal semi-circulaire




Les structures à l’intérieur du rocher de l’os temporal sont
limités par une coquille osseuse= le labyrinthe osseux
Labyrinthe membraneux.
Entre labyrinthe membraneux et osseux, liquide proche du
LCRliquide péri-lymphatique.
A l’intérieur du labyrinthe membraneux, le liquide endolymphatique (composition similaire à la lymphe)
Vue antérieure : Labyrinthe membraneux (dans labyrinthe osseux)
Constitution:
 Utricule (U)
 3 canaux semicirculaires(CSC)
 Antérieur  éminence arquée
 Postérieur
 Latéral  saillie située audessus du genou du nerf facial
 Saccule (S)
 se termine par un petit canal
rétrécit ductus réuniens, qui
se prolonge :
1) par un canal dont une
extrémité lat et post est
aveugle
2) par le canal cochléaire ou
aqueduc de la cochlée avec ses 2,5 tours de spire, enroulé contre la lame spirale.
 Ductus réuniens Relie canal cochléaire au saccule.
 Prolongement qui se dilate sous la méninge aqueduc du vestibule situé au bout du canal
endolympahtique. Régulateur de pression.
Vascularisation :
 Artère cérébelleuse moyenne (ACM) donne naissance à l’artère auditive interne (AAI) qui
entre dans le conduit auditif..
 3 branches :
1) Artère vestibulaire (AV) : Vascularise le vestibule, saccule, utricule, canal
endolymphatique, la partie ascendant du canal semi-ciculaire antérieur et la partie
antérieur du canal semi-circulaire lat.
2) Artère vestibulo-cochléaire (AVC), longe saccule, vascularisepartie initiale spire
cochlée, le ductus réuniens, partie inférieure de l’utricule, arcade complète du canal semicirculaire post, complète l’arcade du canal semi-circulaire antérieur et lat.
3) Artère cochléaire (AC)  terminale de l’a. auditive int. Court à l’intérieur du canal
spiral. Cette artère est fragile et terminale.
COPHOSE= occlusion de l’artère cochléaireperte brutale de l’audition.

Syndrome de Ménière = Insuffisance vestibulo-cochléaire aigue
Vertiges gyratoires et sifflements dans les oreilles car insuffisance
de la vascularisation cochlée et vestibule.
Solution : augmenter le flux dans l’artère cochléaire.

3 axes veineux
 le long du vestibule
 le long de l’artère
auditive interne
 vers l’arrière
238
Coupe à travers une ampoule (ou zone réceptrice)




Labyrinthe osseux
Liquide péri-lymphatique
labyrinthe membraneux, se dilate au niveau de la crête
ampulaire. Il y a un épithélium +cellules ciliées
A l’intérieure du liquide endo-lymphatique des petites pierres,
les otolythes.
Le liquide endo-lymphatique par inertie engendre les mvts des otolythes
qui en bougeant sur les cils transmettent une information au nerf VIII
(soit cochléaire soit vestibulaire).
Syndrome autolytique aigu= un otolythe est coincé entre les cils, les irrite de façon anormale. Crise de
vertige aigu. Solution : secouer brutalement la tête afin de remettre les autolytes en place.
Coupe transversale : Constitution du nerf VIII + vestibule + cochlée


Passe par le rocher de l’os temporal
CAI avec 3 fossettes :
1) fossette antérieure crible spiroïde
enroulé en spiral.
2) fossette antéro-sup  canal facial
3) fossette postérieur fossette
vestibulaire
 laissent sortir le nerf VII et VIII.
Cochlée : côté médial
 Le crible spiroïde est en rapport avec la
cochlée.
 Au centre une pyramide qui est traversé par
les canaux qui laissent passer le nerf
acoustique dans le crible spiroïde
 lame des contours qui donne naissance à
une double spirale ½ autour des éléments.
Cochlée avec
 la partie centrale, qui est la columelle
 et sa partie périphérique qui est la lame
des contours.
 Au centre, lame spiral enroulé sur ellemême au niveau du sommet =
hélicotreme
Labyrinthe membraneux à l’intérieur de la
cochlée3 canaux dans la cochlée.
Canal facial ou aqueduc de Fallope
 Coincé entre cochlée et le labyrinthe
 nerf facial avec 1) trajet perpendiculaire à l’axe du rocher
2) genou
3) lame parallèle à l’axe du rocher
Le labyrinthe
 Utricule, saccule, ductus réuniens et le canal cochléaire qui passe en-dessous du canal de Fallope.
 Appendu à l’utricule, 3 canaux semi-circulaires
 Entouré par une lame osseuse qui est interrompue par la fenêtre ovale (FO) en regard de laquelle se
met la platine de l’étrier.
239
Oreille moyenne(OM) ou caisse du tympan :
 Trompe d’eustache
 cellules mastoïdiennes.
 CAE
 La membrane tympanique accolement des 2 muqueuses contre le manche du marteau
Les éléments du nerf VII et nerf VIII :

nerf VII devient mixte au genou par la réunion de sa partie motrice (dominante) et sensitive
au niveau de son ganglion= ggl géniculé.

Au genou, le nerf facial détache le nerf grand pétreux et le rameau communiquant du
grand pétreux pour le petit pétreux, qui va donner le nerf de Ramsay-Hunt.

nerf cochléaire se forme à la base de la lame spirale où il y a un renflement ganglionnaire
Ganglion spiral ou ganglion de corti. Traverse les petits canaux qui parcourent la columelle,
donnant naissance au nerf acoustique ou VIII cochléaire qui sort du crible spiroïde.
Souvent siège de tumeur : Neurinome à l’intérieur du CAI qui touche le nerf facial et le nerf
vestibulaire syndrome du CAI perte de l’audition, perte de l’équilibre, paralysie faciale

Il y a une macule particulière au niveau du canal cochléaire qui donne naissance par le
ganglion de boetcher à un contingent supplémentaire du nerf cochléaire

Le nerf VIII vestibulaire comprend 2 parties avec 2 ganglions de Scarpa (supérieur et
inférieur) :
 VIII vestibulaire sup vient du nerf utriculo-ampulaire ggl de Scarpa sup.
Il vient des macules du canal semi-circulaire antérieur, latéral et de l’utricule.
 VIII vestibulaire infVient du nerf sacculaire + nerf ampulaire post qui rejoingnent le
ganglion de Scarpa inf.
Passe dans le foramen singulare de Morgani
Lors de l’émission sonore, la platine de l’étrier provoque des oscillations répercuter sur la fenêtre
ovale, font vibrer le liquide péri-lymphatique, écrasent le canal cochléaire et font vibrer le liquide a
l’intérieur du canal de la cochlée.
Canal de la cochlée :
Aide au schéma :
 lame spirale (creusée par un canal contient ganglion
de corti (n VIIIc))
 ligament spiral  se divise en deux  contre lui :
artère de la cochlée
 liquide endo lymphatique  dans le canal cochléaire
(partie centrale)
 canal cochléaire  limité par membranes de Reissner
et basilaire. Contient : crêtes ampullaires (éléments
récepteurs) recouvertes / membrana tectatoria
 liquide péri-lymphatique : dans les deux autres rampes
(au dessus de la lame spirale vestibulaire, au dessous
de la lame spirale rampe tympanique)
 membrane basilaire : membrane inférieure, vibre à
cause des différences de pression due aux vibrations de
l’étrier décharges sur organe de Corti
 membrane de Reissner : membrane supérieure
240
4 segments du nerf facial :
1er segment CAI:
 nerf facial (racine sensitive et motrice) dans le
conduit auditif interne (CAI) partie antéro
supérieure
o au dessus du nerf VIIIc
o en avant du nerf VIIIvs (utriculo ampulaire)
o en avant et au dessus du nerf sacculaire et
du nerf ampulaire post
o artère auditive interne
NB : tumeur sur le nerf accoustique  comprime élément du PAF  syndrome du
PAF (paquet acoustico facial)
2ème segment LABYRYNTHIQUE :
 dans le premier segment de l’aqueduc de Fallope. Entre
cochlée et vestibule. N VII, constitué des éléments
moteurs et sensitifs (n XIII)
 perpendiculaire à l’axe du rocher
NB : fracture du rocher  paralysie du n VII.
3ème segment : TYMPANIQUE
 rapport avec oreille moyenne (caisse du tympan)
 deux éléments nerveux se sont fusionnés
NB : partie sensible à l’infection. Sensible au froid
(paralysie faciale afrigorée) nerf oedemacié 
comprimation contre os.
4ème segment : MASTOÏDIEN
 nerf VII descend dans le canal
 rapport avec oreille moyenne, CAE, cellules
mastoïdienne
 artère stylo mastoïdienne
NB : segment atteint lors d’une perforation oreille
moyenne, externe et mastoïdite
241
Voies cochléaires, vue postérieure du tronc cérébral :
Aide au schéma :

tronc cérébral + ouverture de la
fosse rhomboïde

tubercules quadrijumeaux

bras des collicules

représentation schématique du
canal cochléaire (+gglion de
Corti)
NB : perception du son : vibration
transmise de la membrane tympanique à la
platine de l’étrier, sur le canal cochléaire
Voies nerveuses :

infos auditives  gglion de Corti
n VIII c  2 noyaux
cochléaires (NCV/NCD) (sur
angle ponto cérébelleux : 1 noyau
ventral, 1 noyau dorsal)
Relais : corps trapézoïde
(partie centrale + périphérique)
(CT) et noyaux olivaires
supérieurs(OS)

NCV  (fait relais sur) CT +
OS hétérolatéral
o Projection complète
hétérolatérale

NCD  CT + OS homolatéral
 CT + OS hétérolatéral
o Projection bilatérale
NB : voies formant les STRIES ACOUSTIQUES

Relais :
 RRL (ruban de Reil latéral)
 Reil (contitution : baguette d’harmonie de Berghman, passe sous le
pédoncule cérébelleux sup)
 CGM (corps géniculé médian)
 Radiation auditive d’Arnold (se termine sur le cortex cérébral)

Radiation auditive d’Arnold
o projection sur planum temporale (sous scissure Sylvius, sur
circonvolution temporale 1 et 2), en regard du gyrus de Heschel.
o Aires auditives primaire, secondaire, tertiaire (I, II, III) (41, 42, 43).
o Rapport avec aire de Wernicke W (compréhension du language)

Infos transitent par faisceau du cingulum (C) + faisceau
longitudinal supérieur  contact avec Aire de Broca (B)
(émission du language)
 Voie de connections supérieures : perception des sons
Réaction automatique

Activation de la voie de l’oculo-motricité : noyau VI, IV, III

(connectés entre eux/ fibres internucléaires  FLP (faisceau longitudinal postérieur)




Perception d’un son du coté G :
o Connexion noyau occulo moteur  regarde coté G
Connexion avec noyau ambigu  n XI  sternocléidomastoïdien, trapèze, tourne la
tête
Connexion avec formations réticulées :
o Inhibitrice (sons qui endorment)  FRS latérale
o Activatrice (sons qui réveillent)  FRS médiale
o FRS (médial/ latéral) (faisceau réticulo spinal = adaptation tonus de posture)
Connexion avec noyaux tubercules quadrijumeaux  faisceau tecto spinal FTS (voie motrice)
Résumé :
o Perception sons
o Voie réflexes
o Orientation du
regard
o Orientation de la
tête
o Tonus de posture
o État éveil
242
Voies vestibulaires, vue postérieure du tronc cérébral :
Repères :
 tronc cérébral + ouverture de la fosse
rhomboïde
 tubercules quadrijumeaux
 bras des collicules
 pédoncule cérébelleux moyen
 esquisse du cervelet (floculo- nodulaire)
(F) et (N)
Voies vestibulaires :
 partent du labyrinthe membraneux (avec
canaux semi circulaires)  n VIIIvs et
n VIIIvi (gglions de scarpa)
o relais sur noyaux vestibulaires
(supérieur, inférieur, médial,
latéral intermédiaire)
 fibres du VIIIvs  relais
sur noyaux supérieur et
médial
 fibres du VIIIvi  relais
noyaux intermédiaire,
latéral, inférieur

perception de la position dans l’espace :
o fibres ascendantes : du noyau sup
 tubercules quadrijumeaux + thalamus

réflexe de l’équilibre:
o activation noyaux oculo moteurs (reliés par fibres internucléaires) (FLP) n VI, IV, III
o noyau VIIIv ↔ VI hétérolatéral
↔ III, IV homolatéral


VIIIv (inférieur et médial) ↔ noyau ambigu (A)  mouvement de la tête dans l’espace
VIIIv (inférieur et médial) ↔ noyau du nerf vague (X)  tournis donne envie de vomir

exemple : tourner la tête à D
o déplacement de liquide dans canal semi circulaire  déplacement à contre sens dans canal
semi-circulaire latéral influx sur noyau vestibulaires.
Si on veut continuer à regarder devant nous lors d’un mouvement de la tête  mouvement des
yeux vers la gauche  utilisation du droit latéral controlatéral et du droit médial homolatéral

exemple : déséquilibre
o adaptation du tonus de posture  faisceau vestibulo spinal (VS) (descendant et croisé)
o utilise connexion avec noyaux A et du X  adapter position de la tête + nausée importante
NB : Nystagmus orthocinétique (faire tourner une personne sur une chaise)  mouvement de liquide dans le
vestibule  yeux font des mouvements de saccade (nystagmus)  si on arrête de tourner et qu’on se met debout
= sensation de déséquilibre (afférence sur le faisceau VS) (si vestibule sensible = activation du nerf vague =
envie de vomir)

voie d’activation en rapport avec cervelet
o VIIIv  fibres dans pédoncule cérébelleux inférieur PCI archécervelet (floculo nodulaire)
 noyau du toit  PCI  VIIIv
= boucle d’adaptation du mouvement dans l’espace
o Faisceau en crochet de Russel : noyau de toit  PCS (pédoncule cérébelleux supérieur) 
entoure en crochet le FLP
243
Cours 20: l’étage inférieur de la face : la cavité orale.
Cavité orale :
 en dessous cavité nasale
 = vaste cavité ovoïde séparée en 2 parties par
les arcades dentaires, supporté par l’arc
maxillaire et mandibulaire.
Parois :
o
o
o
o
Vue antérieure (mise en place de la
région) :
En avant : lèvres : mobiles
Latéralement : joues : molles et mobiles
Au-dessus : voute palatine :
 palais dur
 palais mou
En dessous : région du plancher de la
cavité orale :
 comporte les glandes salivaires
 supporte masse linguale.
Ligne médiane, Ovale inférieur du visage
Contenu
 Menton :
o sur la ligne médiane
o soulève ovale inférieur du
visage
o fossette mentonnière : reliquat
de la fusion embryologique
des 2 mandibule au niveau
cutané
 Lèvres :
o sous région nasale
o délimitent la fente orale
o région commissurale :
extrémité des lèvres
o séparé en lèvre supérieure et
inferieure
o lèvre supérieure LS :
 charnue
 soulévé par arc de
cupidon (// contour en accolade de l’arc de Cupidon): arc bien marqué
 rapport avec région nasale
 sillon nasogénien (en haut), labiogénien (en bas) : sépare LS de joue J
o lèvre inférieur LI :
 charnue
 fossette labiale inférieure F
NB :chez homme : touffe de poil  19 ème siècle : impériale // empereur
Napoléon 3
 sillon mentonnier : sépare LI du menton
o rouges : car très vascularisées (et augmentée avec produit cosmétique)
o recouvertes d’un épithélium cutané avec une couche cornée amoindrie

Philtrum ou région philtrale:
o Entre les lèvres et les narines
o Colonnes ou crêtes philtrales : 2 colonnes cutanées
o Fossette philtrale : entre les 2 colonnes
 Le long de cette crête : fente labiale et fente palatine F :
 dans bec de lièvre et gueule de loup
 = défaut de fusion embryologique entre les bourgeons maxillaire et nasal
interne
244

Région massétérique :
o Latérale
o Masséter M : recouvert par glande parotide dans sa partie postérieure
o Séparée de la lèvre par région jugale J
 Région cervicale : partie inférieur
o segment supérieur horizontal
o segment inferieur
o pli entre les 2 segments :
 se creuse avec l’âge
 à sa profondeur : os hyoïde, on peu palper les grandes et petites cornes
2 régions :
 Région suprahyoidienne SH : Au-dessus de l’os hyoïde, Région du plancher de la bouche
 Région infrahyoidienne IH : Sous l’os hyoïde, Appartient à la région cervicale.

Joue :
o
o
entre lèvres et région massétérique
gonflée par paquet adipeux zygomatique :
 < boulle de bichat 9’40’’
 Dépasse partie antérieure de la région massétérique
 Position supérieure : encore chez le jeune adulte
 Responsable de la joue très convexe chez l’enfant
NB : schéma = morphologie de la partie inférieure du visage chez le jeune adulte
Vue antérieure : vieillissement :

Vieillissement du visage via la seule force de la gravité pèse sur structures décrites ci-dessus 
déformation caractéristique du visage âgé
Changements : ovale inferieur du visage s’alourdit considérablement
 Nez :
o Ptose de la pointe du nez.
o //oreille très volumineux chez les vieillards : croissance
continue des cartilages
 Lèvre Supérieure : plate, tombante
o au-dessus de LS :
 Colonnes philtrales disparaissent
 Petites rides verticales : cause = contraction du
muscle orbiculaire des lèvres
 Commissures tombent
 LI : descend
 Menton : descend.
Approfondissement du sillon entre LI et le menton
 Pli nasogénien : s’approfondissent  bajoues ou basse-joue
BJ dans la région inferieure
 Région cervicale se relâche : muscle platysma relâché :
Plis transversaux
Brides platysma : 2 cordes longitudinales : soulève peau du vieillard
 Joue avec paquet adipeux zygomatique :
Descend avec gravité paquet relâché  partie inférieur de la joue  saillie sur le
rebord mandibulaire  bajoues
Joues creuses chez le vieillard (>< convexe chez le jeune adulte).
 Lifting :
o Rendre tonicité au visage
o Tire sur l’ensemble de ces structures, en particulier les bajoues  remise en place dans les
régions supérieures et latérales
 Injection de produits ou mise d’implant dans la région zygomatique, dans la partie supérieure de
la joue  « rajeunissement »
245
Vue de profil : cintres osseux
Repères osseux :
 ENA des maxillaires
 Processus frontale du Maxillaire
 Ouverture de la cavité orbitaire
 OPN
 Maxillaire, responsable projection LS
NB : LS provenant du bourgeon maxillaire de
l’embryon
 Mandibule, responsable projection LI
Contenu :
 Maxillaire et mandibule, ce sont les Eléments de
l'appareil masticateur, Contiennent les dents :
 Dent supérieures
 2 incisives supérieures
 1 canine : tranchante, extrêmement saillante  bosse canine sur le maxillaire
 2 prémolaires : à 2 cuspides
 2-3 molaires : la dernière à la profondeur de la tubérosité maxillaire
 Dents inférieures : légèrement en arrière des dents supérieures :
 canine inferieure derrière la canine supérieure
 décalage progressivement corrigé dans les parties postérieures de la mandibule
 dents de sagesse : dernières dents enchâssées dans le ramus mandibulaire
 Ligne occlusale de Spee :
o = ligne d’arc
o rayon  épine lacrymal ou fosse lacrymale
o passe par le plan d’occlusion dentaire  articulation temporo
mandibulaire ATM
Dents nommées par les dentistes
Les éléments doivent être alignés. Si pas d’alignement :
o via des quadrants.
o difficultés a rapprocher les mâchoires  mauvaise mastication
 Supérieur D = 1
o retentissement au niveau de l’ATM. Si maux à l’ATM : d’abord voir
 Supérieur G = 2
si l’occlusion dentaire est correcte
 Inférieur D = 3
o Solution : traitement orthodontique  dents à leur endroit
 Inférieur G = 4
normalmastication correcte possible
o via des chiffres de 1-8:
 incisive centrale supérieur
 Racines pour les dents
du côté droit = dent 11
o 1 pour incisive et canine supérieures et inférieures
 1213…
o 2 pour prémolaires supérieures et 2 fusionnées pour les
 212223…
inférieurs
o 3 pour les molaires supérieures Extraction des molaires supérieures difficiles
o 4 racines fusionnées (2x2) pour les molaires inferieures + se recourbent vers l’arrière.
 Extraction des dents de sagesse très difficile: nombre racines + caractère courbe
NB : Si extraction de dent  s’assurer d’avoir le bon nombre de racines  si pas toutes  une est restée à
l’intérieur de l’os alvéolaire

Foramen infra orbitaire et foramen mentonnier :
o foramen mentonnier : 1ère ou 2ème prémolaire
o foramen infra orbitaire : région infra-orbitaire
o normalement alignés sur une même droite sur la
radiographie du massif maxillo-facial
Embryologie :
 Mandibule < B1
 Maxillaire < prépremier arc branchial pB1,
 Hyoïde avec corps, petite corne, grande corne < B 2.
Aspect de la partie inférieure du
visage <moulage de la peau :
 LS arcade dentaire supérieure
 LI  arcade dentaire inférieure
 Menton
 Cou  os hyoïde
2 angles formés :
 angle nasolabial ANL =
angle supérieur : entre nez
et lèvre
 angle cervico-mentonnier
ACM= angle inférieur
NB : Tout ceci est normal et est retrouvé
chez l’articulé de Classe 1
246
Anomalies des articulés :

Articulé de classe 2 :
o Mandibule est très petite
Conséquence :
 Dents inferieures largement en arrière des dents
supérieures.
 Foramen infra-orbitaire fort en avant du foramen
mentonnier : Déviation vers le bas et vers
l’arrière.
 Profil du malade fort modifié :
 très petite LI.
 LI fort en arrière de la LS
 Os hyoïde est assez bas ACM peu marqué.
o Observable dans la micrognathie = petite mandibule
NB : gnation = saillie du menton
 Articulé de classe 3 :
o Maxillaire peu développé ou mandibule fort développée :
Conséquence :
 Dents inférieures en avant des dents supérieures
 Foramen mentonnier est situé largement en avant
du foramen infra orbitaire : déviation vers le bas
et vers l’avant
 LI en avant de LS
 Suspension hyoïdienne très hautes
 Menton est très développé + vers l’avant
Observable dans la macrogénie ou prognathisme.
NB : fut fréquent en Europe centrale: CharlesQuint  race bourgonienne et royale
d’Europe
La mandibule vue de profil :


La mandibule vit avec les dents (nait et meure avec les dents)
éruption dentaire  mandibule



gonion = angle
ligne oblique  sous foramen mentonnier
foramen mentonnier
o en regard de la 1ère ou 2ème prémolaire
o Sur le 1/3 inférieur de la mandibule
o Fin du canal mandibulaire
processus alvéolaire
o contient les racines dentaires
o érosion lors de la chute des dents (jusqu’au foramen
mentonnier)  mandibule de vieillard, en ficelle

NB : chez le vieillard qui a perdu ses dents ( érosion irréversible du
processus alvéolaire), il y a une apposition compensatoire d’os à la partie
inférieure + modification du gonion.  Difficulté de placer un appareil
dentaire car il n’y a plus d’os pour le supporter ( greffe alvéolaire pour
pouvoir placer l’appareil)
247
Vue antérieure de la partie inferieure du visage :
Repères osseux :

mandibule, éminence mentonnière, ramus, l’incisure mandibulaire, tête de la mandibule, 2 incisives
(dents plates et tranchantes), canine (+bosse canine), prémolaires, molaires, ligne oblique (sur le
ramus), foramen mentonnier, maxillaire supérieur, ouverture piriforme, arcade zygomatique, ouverture
de la région orbitaire (+canal lacrymo-nasal), os temporal, os hyoïde (petites et grandes cornes)
 Lèvres  en regard des arcades dentaires
o Commissure
o Lèvre supérieure + lèvre inférieure
 Modiolus : ligament où se terminent les muscles des lèvres
Les muscles :
 muscle orbiculaire des lèvres : (// muscle orbiculaire des paupières) .
Contraction occlusion fente orale, ferme les lèvres.
 petit zygomatique : fibres quittent muscle orbiculaire des paupières fibres supérieures du muscle
orbiculaire des lèvres (continuité entre la partie orbitaire du muscle orbiculaire des paupières et
muscle orbiculaire des lèvres) NB : Existence d’une plicature sur la fente palpébrale (à cause du
muscle petit zygomatique.
 grand zygomatique : O : arcade zygomatique
T : Modiolus
o Latéral au petit zygomatique
NB : Grand et petit zygomatique, élèvent le modiolus  muscles du sourire
 Muscle élévateur des lèvres et de l’aile du nez (ELAN). O : région canthale interne
T : muscle orbiculaire des lèvres
 cerne  entre ELAN , muscle orbiculaire des paupières  décrit un
o muscle élévateur de l’angle de la bouche (EAB) : Muscle profond, fibre en direction latérale,
O : région de la fosse canine (au dessus de la bosse canine). T : direction latérale (modiolus)
o Muscle élévateur de la lèvre supérieure (ELS): Direction : médiale (rejoint ELAN)
 muscle abaisseur du septum nasal (ASN) : muscle le plus profond, au centre.
Action : tire la pointe du nez vers le bas (participe au sourire)
NB : muscle élévateurs des lèvres, du sourire, bien être
 muscles du bas expressions moins heureuses
 Muscle mentonnier : les deux muscles sont séparés par  fossette mentonnière (adhérence fibreuse)
 Muscle abaisseur de la lèvre inferieure (ALI): direction : vers
le bas, latéralement
 abaisseur de l’angle de la bouche (AAO) (depressor angulari
oris DAO) : muscle triangulairetire la commissure vers le bas
et vers l’intérieur.
 muscle risorius : plus superficiel
 muscle platysma : partie caudale du SMAS  agit sur les lèvres
et commissures
 SMAS : lame aponévrotique superficielle, entoure les muscles de
la mimique (<B2  innervé par le n VII). Différent du fascia
profond ↔ fascia massétérique.
 muscle masséter : (<B1)  innervation : nerf mandibulaire =
V3. (Rappel : trismus)
 Muscle buccinateur : muscle masticateur.
o Appuis : ramus mandibulaire + processus alvéolaire.
o Innervation : nerf buccal (< V3)
o (se gonfle en jouant de la trompette + muscle du baiser)
o Traversé par canal de Sténon (excrétion de la glande
parotide). Entre le masseter et BB  se termine dans le
vestibule oral (au niveau de 2ème prémolaire)
 muscles du plancher :
o Muscle mylohyoïdien (MH)
o Muscles infra hyoïdiens (IH)
248
Innervation : NB : Les rameaux courent entre le fascia massétérique profond (recouvre muscles masticateurs <
B1) et le SMAS (<B2)
 Innervation motrice : nerf VII (car dérivent tous de B2).
o Rameau Zygomatique : sous les muscles et le SMAS zygomatique
o Rameau Buccal supérieur : sur le fascia massétérique 
sur les muscles élévateurs
o Rameau Buccal inferieur : sur le fascia massétérique 
dans la lèvre inférieure.
o Rameau Marginal/ Mandibulaire : Croise le rebord
inférieur mandibulaire  dans les muscles dépresseurs
 Innervation sensitive :
o nerf infra orbitaire : sort du foramen infra orbitaire (< V2)
o nerf mentonnier : sort du foramen mentonnier (<V3)
Autres : La boule de bichât (BB) est située en profondeur. Saillie entre les
muscles superficiels et profonds paquet adipeux zygomatique Lors de
sourire saillie entre les zygomatiques  pommette
La vascularisation :
 Artère faciale : contourne mandibule (au niveau de l’incisure du
gonion), contre la commissure. Sinueuse allongement lors des
mouvements de la bouche. Devant veine faciale
o
o
o
o
o
o
o
artère massétérique :  chef superficiel du masséter.
artère labiale supérieur :  artère de la sous cloison.
artère labiale inférieure,
artère du lobule nasal
artère faciale courte
artère faciale longue
artère submentale
Mécanisme de l’expression :
Le sourire :
 Plicature  canthus externe.
 Nez tombe  muscle dépresseur du septum nasal
 Lèvre supérieure se soulève (petit zygomatique)
 Le pli nasogénien se creuse  contraction : petit, grand zygomatique,
ELAN
 Si les dents se découvrent ELS, EAB
 Propulsion du paquet adipeux zygomatique.
NB : Si c’est gênant  botoxer ELAN.
Si la pointe du nez s’abaisse trop botoxer muscle dépresseur du septum
nasal
Le vieillissement, tristesse :
o muscle dépresseurs
o plissement sur le nez (muscle transverse du nez)
o Pli sur les commissures
o Contraction des muscles du menton (mentalis = M)
o plis longitudinaux  contraction orbiculaire des lèvres
o dépresseur de la lèvre inferieure (DAO) + dépresseur de
l’angle de la bouche (DLI)
NB : correction par 3 points de botox.
249
Coupe sagittale à travers la région dentaire et la lèvre inférieure :
La dent : Pour arracher la dent : avec le syndesmotome  couper le ligament alvéolodentaire (surpuissant).
 canal alvéolaire inférieur : situé entre le 1/3 et 2/3.
 2/3 supérieur : processus alvéolaire (avec os alvéolaire). Fait partie du périodonte (tissus situés autour
des dents  disparait quand la dent est tombée)
 Partie saillante supérieure : couronne (recouverte par
l’émail E)
 Partie inférieure enchâssée dans l’os alvéolaire : racine
(recouverte par le cément C)
 canal pulpaire : de la racine  la couronne.
Vaisseaux + nerf
o branche du nerf dentaire inférieur (alvéolaire
inférieur)
 entre le canal pulpaire, émail, et cément tissu de
dentine D
 Articulation  gomphose (// clou dans une planche)
 ligament alvéolo-dentaire : fait partie du périodonte
(ou parodonte)
o fibres sur le collet de la dent : vers le bas et
intérieur empêche la dent se s’enfoncer
o fibres près de la racine : en sens inverse 
empêche la dent de sortir
La gencive
 gencive attachée : attache à l’os alvéolaire
 gencive libre : non attachée. se continue par la
muqueuse de la cavité orale se continue par le
tissu cutané de la lèvre
 Vestibule oral : devant la dent
 Avant = lèvre
 Arrière = les dents+ gencives
 Frein de la lèvre (supérieur et inférieur)
Muscles : Ces éléments sont situés sous la peau, animent la peau dans les mécanismes de l’expression.
 muscle orbiculaire des lèvres : premier segment. (// muscle de riolan dans les paupières)
 se continue par le platysma P
Vascularisation :
 dépresseur de la lèvre inférieure : DLI
 Artère labiale : à 1cm du
 muscle mentonnier : M
bord libre de la lèvre
inférieure Si une lèvre
Nœuds lymphatiques :
saigne, il suffit de la
 submentaux et submandibulaires drainent les structures venant
comprimer  arret de
du plancher et de la lèvre inférieure
l’hémorragie

veine labiale :  au dessus
NB Lésions de la région dentaires :
de l’artère.
er





carie perfore l’émail (1 stade, indolore)
envahit la chambre dentillaire  syndrome dentillaire
Innervation :
si on mange du chaud ou froid  douleur aigue
 éléments sensibles : < V3
immédiate (2ème stade)
 éléments moteurs : rameau
envahit la chambre pulpaire  douleur persistante (3ème
buccal inférieur et
stade). SE FAIRE SOIGNER !!!
mentonnier (< nerf VI)
évolution  le long du périodonte abcès parodontal (soulève la gencive = fonte
purulente du périodonte)
Version apicale remonte le canal pulpaire abcès apical
Cureter le canal pulpaire pour enlever le matériel inflammatoire
250
Coupe frontale : joue et plancher

Os zygomatique, os maxillaire avec la 2e
prémolaires (PM2), la mandibule avec PM2
dont les racines sont fusionnées, palais.
 Sinus maxillaire descend jusqu’aux racines
dentaires.
 caries des dents supérieures peuvent
mener à une sinusite maxillaire.
 Muqueuse du palais
 soulevée par les abcès parodontaux qui
accompagne les caries.
 Cavité orale (CO) :
o une partie centrale remplie par
la langue (L)
o en dehors des arcades dentaire :
le vestibule oral (V).
 Les joues sont armées par les muscles
buccinateurs (<B1 appareil masticateur)
recouverts par le fascia buccinateur
(prolongement du fascia massétérique).
Innervé par le nerf buccal qui innerve le
muscle et la face interne de la muqueuse.
Artère buccale (<a. maxillaire)court avec le
nerf.
 Glandes jugales sous la muqueuse.
 Glandes labiales sous la muqueuse des lèvres
 siège de tumeurs
 Muscle petit et grand zygomatiques (PZ et GZ), le risorius (R), le platysma (P) sont entourés par le
SMAS (système musculo-aponévrotique superficiel de la face)

!! Canal de Sténon court à travers la joue et traverse le muscle buccinateur pour s’ouvrir dans le
vestibule en regard de la 2e prémolaire supérieure.
 Artère transverse de la face (ATF)
 Artère faciale (AF)
Résumé : 7 plans de la joue
 Veine faciale (VF) située au-dessus de l’artère
1) Peau
 Boule de bichât entre SMAS et le fascia buccinateur, croisée par le
2) Tissu adipeux sous cutané + les
canal de Sténon.
vaisseaux superficiels
Tissu de glissement nécessaire pour mastication et sourire.
(a.transverse de la face).
Dans sourire , passe entre les m. zygomatiques pour donner le côté
3)
SMAS + branches nerf facial
arrrondi de la lèvre dans le sourire. Elle est alors littéralement pressée
4)
Boule Bichat + canal de
entre les aponévroses superficielles et profondes.
Sténon+ artère et veine faciale
 Les rameaux du nerf VII:
5)
Fascia buccinateur et muscle
o Rameau zygomatique (Z)
buccinateur
o Buccal supérieur (BS), au dessus du Sténon
6)
Couche glandulaire
o Buccal inférieur (BI) sous le Sténon
7) Muqueuse
o Mandibulaire ou marginal (Md) , le long de la mandibule.
Plancher cavité orale :
 Sur ligne médiane, le raphé de la langue = un septum = ligne blanche cervical (LB)

muscle mylohyoïdien (MH) part de la ligne mylo-hyoïdienne et se termine sur le raphé.
 Ventre antérieur du digastrique (VAD) (<B2)
 Muscle hyoglosse (HG)
 Aponévrose cervicale superficielle sur ces structures
 Les muscles de la langue.
 Région supra-hyoïdienne en 2 étages:
o région sublinguale (SL) Quadrangulaire : limité par muqueuse du plancher de la bouche,
mandibule, muscles de la langue et m.mylo-hyoïdien.
o région sous mandibulaire (SM) Triangulaire : limitée par mandibule, aponévrose, m.
mylohyoïdien.
251
Vue inférieure : Plancher de la langue
(Le malade a tiré la tête vers le haut)
 Arc mandibulaire avec les 2 gonions (G) = angle.
 Os hyoïde avec les petites et grandes cornes.
 Raphé ou ligne blanche tendue entre le gnathion et os hyoïde.
 2 muscles mylo-hyoïdiens (MH) ferment de manière incomplète la région.
Ils viennent incliner leurs fibres sur le raphé, sur ligne mylo-hyoïdienne et possèdent
un bord libre qui va permettre une communication entre les 2 étages supra et infra
mylo-hyoïdiens.
 A la profondeur, muscle hyoglosse (HG) remonte vers la langue  constitue un autre
élément qui délimite le plancher de la cavité orale.
 Muscle digastrique saute sur l’ensemble de ces structures.
Ventre antérieur : sur mylo-hyoïdien
Ventre postérieur : vient de la région
du gonion.
Tendon intermédiaire en regard de la
petite corne + poulie de réflexion qui
vient du muscle stylo-hyoïdien.

L’aponévrose cervicale superficielle
enrobe le ventre antérieur du
digastrique créant ainsi un espace entre
les éléments musculaires qui va être
occupé par les glandes salivaires.

La glande salivaire principale du
plancher : Glande sous-mandibulaire (Smd) (ou sous-maxillaire) qui se continue sur
le bord post de muscle mylo-hyoïdien pour rejoindre le plancher de la cavité orale.
Se continue par le canal de Wharton (W).
 Il existe donc une communication entre les 2 étages (supra et infra-mylohyoïdien).
 Gonfle dans le plancher de la cavité orale
!!Nerf lingual (NL) s’enroule autour du canal de Warton !!
Quand on enlève la glande sous-mandibulaire, erreur fréquente= on tire sur le canal de
Wharton et on tire avec le nerf lingual !!  perte sensibilité langue

Ganglions lymphatiques (+++ autour de la glande) drainent les tumeurs de la cavité
orale, du plancher et des glandes salivaires. :
o Sous-mandibulaires (Smd)
o Sous-digastriques (SD)
o Sous-mental (SML)

Nerf hypoglosse XII traverse 2 triangles :
o triangle de Blécard (en bas) entre digastrique et la poulie de réflexion
o triangle de Pirogoff (en haut) entre mylo-hyoïdien et triangle de réflexion de
l’hyoglosse.

Veine lingual (VL) le long du nerf XII
252
Vue médiale de la mandibule

Tubérosité maxillaire, épine de Spix,
ligne mylo-hyoïdienne
 Os hyoïde
 raphé
 Plancher oral constitué principalement par
le muscle mylohyoïdien.
 Au bord postérieur du mylo-hyoïdien, les
2 étages (supra et infra mylohyoidiens)
communiquent.
 une tumeur du plancher de la cavité orale
peut passer de la région sublinguale à la
région submandibulaire !



Région sublinguale Glande
sublinguale(SL) à la forme d’une
pyramide quadrangulaire à base
antérieure. Les canaux de Rivinus
(R)drainent cette glande.
Région submandibulaire  Glande
submandibulaire (SMd) qui se continue derrière le bord postérieur du mylohyoïdien par le canal de
Wharton.
Nerf lingual (NL) s’enroule autour du canal de wharton et se termine dans la langue.
Anastomosé avec le nerf alvéolaire inf qui détache des pédicules mylohyoïdien. Anastomose avec le
nerf lingual explique que certaines anesthésies du spix soient incomplètes.
Les vaisseaux :
 Carotide externe détache artère faciale qui rentre dans la loge submandibulaire et vient enlacer la
glande et détache 4 branches :
o artère pour le ptérygoïdien médiale (PM)
o artère palatine ascendante (PA), pour le palais
o artère sublinguale pour la glande sublinguale
o artère submentale (SMT) pour région du menton.
Coupe frontale : plancher de la bouche
















M1 = première molaire avec racines fusionnées, sertie dans os alvéolaire
Ligne mylo-hyoïdienne
Canal alvéolaire inférieur
Os hyoïde
Muscle mylohyoïdien (on ne le termine pas sur l’hyoïde pour montrer qu’il y a une communication
entre les 2 espaces).
Latéralement, muscle buccinateur + fascia buccinateur.
Muscle risorius (R)
Muscle platysma (P)
Artère et veine faciale
Muqueuse du vestibule de la cavité orale.
Le plancher de la cavité oral vient faire ricochet sur la masse linguale.
Muqueuse soulevée par glande sublinguale + multiples orifices de Rivinus (R)
Muscle hyoglosse (HG) forme la paroi médiale
muscles de la langue (voir cours prochain)
Tendon intermédiaire du m.digastrique avec la poulie de réflexion du m.stylo-hyoidien qui permet
de rester accrocher à l’os hyoïde (TIP et SH)
Aponévrose cervicale superficielle (ACS) qui se continue à la surface des muscles infra-hyoïdiens.
253
Contenu des loges :
Loge sublinguale (quadrangulaire)
o Glande sublinguale (SL) +
Canaux de Rivinus (R) qui la
relient au plancher de la cavité
orale.
o Nerf lingual (NL) (<V3)
contourne le canal de Wharton
et donne les fibres qui vont vers
la langue et détache aussi pour
chacune des 2 glandes un rameau
sympathique qui fait relais dans
les ganglions sublinguale et
submandibulaire responsables
de leur sécrétion salivaire.
o Artère sublinguale (ASL)
o Bourse lymphatique de
Fleischmann (lame cellulolymphatique)
o Nerf hypoglosse XII
o Veine linguale (VL)
o Artère linguale (AL)
o Tendon intermédiaire du m.digastrique
Loge submandibulaire (triangulaire)
o Glande submandibulaire qui se continue par le canal de Wharton qui passe d’une loge à l’autre
pour s’ouvrir au plancher cavité oral.
 Point de passage : les tumeurs de l’étage sup passent vers l’étage inférieur.
 Tumeurs du plancher oral passent tj le long du canal de Wharton.
Il est souvent nécessaire d’enlever le plancher de la cavité orale pour traiter le cancer.
o Artère faciale fait une courbe autour de la glande. On la coupe à plusieurs reprises : quand
elle entre dans la loge et quand elle sort.
o Veine faciale
 Quand on enlève la glande sublinguale, faut (enlever ?) la veine faciale mais on peut garder
a.faciale
o Ganglions lymphatiques submandibulaires
o Pédicule mylo-hyoidien (artère, veines et nerf mylo-hyoïdiens)
o Rameau mandibulaire du nerf facial
 Quand on enlève la glande submandibulaire, attention de ne pas écraser le nerf facial contre
la mandibule !!
Application médicale :
2 types de tumeurs sur le plancher :
1) tumeur glande sublinguale = la grenouillette
 saillie sur le plancher comme des œufs de grenouille.
Ablation par voie supérieure.
2) tumeur de la glande submandibulaire se développe dans la région inférieure
 saillie sur le rebord mandibulaire
Ablation par voie inférieure.
254
Cours 21: La langue, la région épiglottique, le voile
du palais, et la région amygdalienne
Sites fréquent pour tumeurs de la cavité orale :
 dans ses cul-de-sacs et récessus
 chez les grands fumeurs et les consommateurs d’alcool
Vue supérieure après CT dans la partie inférieure du visage :
Paroi latéral :
 Ramus mandibulaire :
o Coupé dans région
latérale et
postérieure,
o Sur son bord
antérieur : 2 crêtes
séparent la
région muqueuse
du trigone rétro
molaire
o Coté latéral :
masséter M :
 M
recouvert
par le
fascia
massétériq
ue FM
o Coté médial :
muscle
ptérygoïdien
médial PM.
o Branche latérale : insertion muscle buccinateur B :
 Branche latérale du ramus mandibulaire  modiolus (tendon commun des
muscles insérés autour fente orale).
 Muscle de la joue
 B recouvert par fascia buccinateur :
 Applique artère et nerf buccal sur muscle buccinateur
 Dépendance/prolongation du FM  = aponévrose profonde.
 Muscles superficiels de la joue se terminent sur le modiolus :
o Orbiculaire
o Petit zygomatique
o Grand zygomatique
o Risorius
 Revêtement cutané  revêtement muqueux : profondeur de la joue  bord antérieur de la
mandibule : trigone rétro-molaire T : en rapport avec la dernière molaire : 3e molaire
inferieure.
NB : muqueuse de la joue  région du vestibule orale V en dehors des arcades dentaires.
 Bord antérieur masséter : artère et veine faciale
NB : mise en place de la paroi jugale J (cfr CF cours antérieur)
 Mise en place des dents : molaires  prémolaires disparaissent en dessous de la masse
linguale
255
Masse linguale :
 Repose sur le plancher de la cavité orale et sur les arcades dentaires
 Représentée ici pro-tractée
 = organe musculaire
o ovoïde
o partie postérieure large
o partie antérieure effilée.
 Ses bords latéraux rejoignent dents et vestibule orale
 Base de la langue B : partie postérieure
 Dos de la langue D : partie moyenne
 Pointe de la langue P : partie antérieure effilée, sort de la cavité orale
 Raphé lingual R :
o =ligne sur la ligne médiane
o en profondeur correspond ligne blanche de la langue et a un septum fibreux.
o partage les 2 moitiés de la langue
o trou borgne ou foramen caecum de Bochdalek FC :
 au sommet de R
 orifice perforé en son centre d’une dépression
 développement ébauche de la thyroïde.
NB : parfois thyroïde lingual = résidu de glande thyroïde en dessous du FC
 pendant embryogenèse : développement du canal thyréoglosse de Bochdalek

Divisée en 2 dans le sens antéro-postérieur :
o A partir de FC : région de transition :
 soulevé par des papilles circumvallées ou circumvallarée  formant un triangle
ou un « V » :
 La pointe : direction dorsale et = foramen caecum
 Sulcus terminalis = sillon terminal ou V lingual (le plus fréquent).
 Les papilles sont associées a des bourgeons gustatifs.
o région devant le v lingual : D, R et P de la langue :
 =langue mobile LM :
 car repose sur le plancher oral via un cul de sac muqueux
 mobile
 papilles filiformes :
 kératinisée
 recouvrent D et P de la langue.
 papilles fongiformes :
 sur bords latéraux et P de la langue
 forme de petits champignons
 associés aux bourgeons du gout
 perception des substances gustatives sur bords latéraux et P de la
langue
NB : surface rugueuse de la langue < papilles
o région derrière le v lingual : B de la langue :
 =langue fixe LF
 saillies mamelonnées, avec entre elles petits pertuis.
 soulevée à sa profondeur par du tissu lymphatique ou lymphoïde  tonsille ou
amygdale linguale TL.
 = tissu lâche épithélium muqueux  dilatation facile par de l’œdème :peut
gonfler fort suite à intervention chirurgicale, processus inflammatoire et
infectieux  obstruction de la filière respiratoire
 en rapport avec épiglotte E :
 via 3 plis glosso-épiglottiques : un médian et 2 latéraux.
 entre plis muqueux : vallécules glosso-épiglottiques V.
 si avaler de travers corps étranger dans V  solution = hemmage :
se racler la gorge pour faire vibrer l’épiglotte.
256

Région amygdalienne :
o Latérale à la langue,
o Flanque la langue
o Rattachée par 2 replis :
 se positionnent sur/ sont soulevés par 2 éléments musculaires :
 arc palatoglosse PG :
o en avant
o appui devant le trigone T
o vers B de la langue
 arc palatopharyngiens PPh :
o en arrière
o appui sur la B de la langue
o vers le pharynx
aponévrose du pharynx derrière PG et PPh :
 se déroule en arrière
 contact avec ouverture de la filière commune : respiratoire et
digestive
= Fauces ou isthme du gosier IG
o Logette tonsillaire LT :
 =fossette
 Entre les 2 plis : soulevée par PG et PPh
 Vide
 contient la tonsille palatine TP ou amygdale :
 partie inférieure de la fossette
 repli triangulaire situé en dessous d’elle
 relief mamelonné, multiples orifices
 = amas de tissus lymphoïde.
 flanque la base de la langue.
 siège fréquent de cancers occultes :
 cancer (=processus néoplasique) de l’amygdale envahit
aisément la base de la langue et inversement
 parfois phlegmon amygdalien=abcès dans cette région.
 collection ou tumeur  à travers aponévrose pharyngée
 profondeur : FIT et l’espace pharyngo maxillaire
EPhMx
 enlever tumeur par :
o voie orale :
 impossible car bcp trop loin/ haut ?
 = voie de l’examen clinique
o voie chirurgicale :
 A travers mandibule
 = bucco-pharyngectomie trans-mandibulaire
BPTM : on enlève une partie de la joue (bucca) et
du pharynx à travers la mandibule
Les nerfs :
 Nerf glossopharyngien IX :
o passe sur le pilier postérieur de la loge tonsillaire
o innerve : profondeur loge tonsillaire  B de la langue,
 Nerf lingual NL:
o passe sur le pilier antérieure de la loge tonsillaire.
o dégage ses branches sur les bords latéraux de la langue
 Nerf hypoglosse XII :
o en dessous de la langue
o assure la motricité de la masse linguale.
257
Vue antérieure clinique, bouche ouverte :
Aide au schéma : à D vu à la dissection,
à G vue clinique :

Masse linguale  pointe vers le
voile.
o Epithélium dorsal  épais
(papilles filiformes sur le dos,
fongiformes latéralement)
o Pli frangé PF  Jonction :
muqueuse bord latéraux ↔
muqueuse sous langue mobile
 Muqueuse sous langue mobile 
mince, translucide
NB : division clinique en 2 régions :
Lingual
Sublingual (sur le plancher oral)







Dents : (dans la mandibule,
enchâssées dans la gencive)
 3 molaires
 2 prémolaires
 1 canine
 2 incisives
Mandibule : Ramus, processus
coronoïde, tête de la mandibule,
col, gonion, protubérance
mentonnière, ligne oblique, foramen mentonnier (1ère - 2ème prémolaire inferieure)
o trigone rétro molaire (TRM) : recouvert de muqueuse.
o Commissure inter- maxillaire (CiMx) : entre tubérosité maxillaire (TMx) du palais (la
dernière molaire supérieure y est enchâssée) et TRM. Le CiMx  siège de tumeur (base de la
langue y est appuyée)
Frein de la langue F: repli de muqueuse entre lingual et sublingual. NB : S’il est trop court (chez
certains enfants)  on le coupe pour libérer la langue
saillie de la glande linguale L : Sous la muqueuse du lingual. + orifices de drainage
veine ramine : veine profonde de la langue, ombre bleutée au coté médial de la glande linguale, draine
la veine sublinguale
glande sublinguale SL : sur le plancher oral, sous la langue.
o canaux de Rivinius : orifices de drainage  se jettent au plancher de la cavité orale.
Canal de Wharton (W): écoulement de la glande submandibulaire. La lithiase
Whartonienne (lithiase submandibulaire) : inflammation du canal de Wharton, à la palpation on peut
sentir le calcul qui est coincé
o forme de trompe
o rattaché au plancher par un pli
o s’ouvre par une partie épaissie contre le frein de la langue.
Innervation et vascularisation:
 nerf lingual(NL) : tourne autour du canal de Wharton (dans la région médio-mandibulaire)  bords
latéraux de la langue (fibres gustatives). Anastomosé avec le nerf alvéolaire inférieur dans région du
Spix. Quand on enlève la glande submandibulaire, il faut faire très attention à ne pas arracher le nerf
lingual.
 artère linguale : coté médial de NL (et donc latéral à glande L) donne artère sublinguale (le long de
W), vascularise le W et la glande SL
 nerf alvéolaire inférieur (AI) : (Spix  foramen mentonnier). Anastomosé avec NL au niveau du Spix
258
NB : Anesthésie :
 antérieure de la cavité orale et dents antérieures (prémolaires, canine, incisives) :  foramen
mentonnier (1ère - 2ème prémolaire inferieure)
 postérieure région du TRM, derrière le trigone, sur le Spix (où le nerf AI rentre dans le
canal)
 palatine :  tubérosité maxillaire (où sortent pédicules grand palatin (GP) / petit palatin (dans
la région du voile))
Autres :
 muqueuse gingivale  muqueuse des joues + muqueuse des lèvres
 vestibule oral : entre : gencive et joue
 canal de Sténon (parotide) : s’ouvre dans le vestibule oral (niveau de la 2 ème molaire
supérieure)
La région vélaire postérieure :
 arc palato-glosse PG, arc palato-pharyngien PPH : 2 replis de muqueuse. Soulevés par des
muscles qui délimitent la loge tonsillaire
o palato-glosse
o palato-pharyngien
 Loge tonsillaire : inflammation de la tonsille palatine  hyper-vascularisation des muscles
PG et PPH  leur donne une rougeur intense
o amygdale = tonsille palatine
o pli (en dessous d’elle)
o fossette (sinus de TOUTUAL (?) )
 palais dur en avant. Palais mou (voile)  en arrière
 région isthme du gosier = région isthmique
Coupe sagittale à travers la langue :
Repères osseux :



mandibule + incisive (dans
l’os alvéolaire) : <B1
os hyoïde : supporte le
plancher de la cavité orale
(corps, petite corne, grande
corne). <B2
crête vaginale + processus
styloïde : < B2
Masse linguale :




Langue antérieure (2/3)
mobile. Langue postérieure
(1/3) base (immobile)
Région du foramen
caecum + épiglotte
Muqueuse rugueuse du dos
et pointe de la langue +
muqueuse mamelonnée de la base
Vallécule glosso épiglotique :
NB : des aliments peuvent se coincer dans la vallécule glosso épiglotique  mauvaise haleine
259
Les muscles extrinsèques de la langue (position langue dans la bouche) :

muscle génioglosse GG: Fibres en forme d’éventail (développé chez le caméléon)  se
terminent dans : la pointe, le dos, os hyoïde. Eventail déplié : langue tirée en avant, hors de la
cavité orale = fonction protractrice. Présence d’un tendon intermédiaire à l’intérieur de ses
fibres

muscle géniohyoidien GH : supporte la langue  appartient au plancher de la langue =
muscle extrinsèque de la langue (ne participe pas à la motricité linguale)

muscle hyoglosse HG : fibres en provenance du corps de l’os hyoïde, de la petite et grande
corne  direction supérieure (légèrement en avant) rentre transversalement dans la langue.
Action : tire la langue vers le bas et en arrière
o chef antérieur : basi-hyoglosse
o chef moyen (petite corne) : chondro- hyoglosse
o chef postérieur (grande corne) : serato -hyoglosse

O  région supérieure de la langue. A : tire la langue en haut et en arrière. I : nerf VII car
< B2
 Palatoglosse PG: O : voile palais  rase le bord lingual, mélange ses fibres à HG se
courbe quand il atteint le bord de la langue
 Styloglosse SG : O : processus styloïde  même direction que PG
 chef inférieur  partie inférieure de la langue
 chef supérieur
NB : Muscles extrinsèques de la langue  mobilisation de la langue dans l’espace : MOUVEMENT
Les muscles intrinsèques de la langue : (toutes les insertions sont situées dans la langue)


Longitudinal supérieur LS : rase le dos de la langue  T : région épiglottique
Longitudinal inférieur LI : rase la face inférieure  os hyoïde, mélanges ses fibres à HG en
passant entre HG et GG
Contraction des deux longitudinaux : langue forme une BOULE


Transverse de la langue T : Fibres courent transversalement dans la langue
Vertical de la langue V : Fibres sur les bords latéraux
Contraction des deux : forme en U de la langue
 la rend concave
Dessin schématique des différentes
positions de la langue :



Langue au repos, phonèmes labiaux: langue
s’appuie derrière les incisives et contre les lèvres
 tire sur le GG
Phonèmes dento palatins : langue s’appuie sur
le palais dur
Phonèmes occlusives / vélaires : P/B/V/ Ch/F.
La langue se pose en arrière, sur le voile 
utilisation des muscles vertical et longitudinal
260
Coupe frontale dans la langue : description de la structure :
Repères osseux :




Mandibule + dents, ligne mylohyoïdienne.
raphé lingual = ligne blanche
linguale au milieu de la
langue  se termine en bas par
une membrane sur l’os hyoïde
membrane hyo-linguale.
(ossifiée dans certaines espèces
animales  entoglosse)
région sublinguale : gencives +
masse linguale.
Muqueuse épaisse des bords et
du dos + muqueuse lisse à la
face inférieure
Muscles du plancher :

Mylo-hyoïdien : sépare les 2
étages du plancher de la cavité
orale. Action : sangle qui
supporte la masse linguale 
suspension de la langue

Muscles digastriques :
Action : suspension linguale

muscle géniohyoidien GH :
on voit sa fin
NB : Eléments donnent naissance aux insertions des muscles de la langue, qui se projette sur les bords et sur le raphé
Muscles extrinsèques (position langue dans la bouche) :
NB : séparation sur le dessin entre muscle intrinsèques (toutes les fibres sont dans la masse linguale) et extrinsèques (qui
viennent de l’extérieur de la langue)


Muscle HG : fibres  remontent sur les bords latéraux, et s’inclinent médialement, et prennent appui sur le raphé.
Muscle GG : chef inférieur + chef supérieur
NB : mélange des fibres comme sur une raquette. Aspect tressé


Palatoglosse PG : fibres sur les cotés latéraux, en avant
Styloglosse SG : fibres sur les cotés latéraux, en dessous du PG
Fibres se mélange à HG et GG
Les muscles intrinsèques (sa forme à la langue) :




Longitudinal supérieur LS : sous le dos de la langue
Longitudinal inférieur LI : entre HG et GG
Transverse de la langue T : fibres transversales  se mélangent à HG, PG, SG
Vertical de la langue V
Autres :

Région sublinguale
o Canal de Wharton W
o Le nerf lingual s’enroule autour de W, monte sur les bords latéraux de la langue
o n XII (hypoglosse), traverse le muscle HG  fibres dans la langue. Innerve les extrinsèques et
intrinsèques
o veine ramine : accompagne le n XII. Donne  veine satellite du n XII + veine linguale
o artère linguale : en dessous d’HG + veines satellites
261
Vue de profil : Innervation et vascularisation de la langue
Repères :


Os hyoïde
Langue avec le m. génioglosse
(protracteur de la masse linguale) + m.
hyoglosse coupé avec ses 3 chefs :
cérato, chondro et basio-hyoglosse+
m. stylo-glosse et palato-glosse.
Vascularisation de la langue :

Carotide externe (CE) :
o A. thyroïdienne sup (ATS)
o A. linguale (AL) contre la corne
de l’os hyoïde

A. linguale :
On a coupé le m. hyoglosse pour voir la
course de l'artère linguale qui est entre le
m.hyoglosse et le m. génio-glosse artère
responsable de la vascularisation de la
langue.
Elle est sinueuse peut s’allonger !
Ses branches :
o rameau hyoïdien (H) rejoint le
rameau hyoïdien de l’artère
thyroïdienne sup anastomose.
o Rameau tonsillaire (RT)
vascularise la tonsille
o artère dorsale de la langue
(ADL) se détache sous le V lingual et vascularise la partie post de la langue.
o artère profonde de la langue (APL) terminale de l’artère linguale. Elle vascularise par ses
branches ascendantes la pointe et le dos de la langue.
o artère sublinguale (ASL) vascularise la glande sublinguale et le plancher oral.

Veine linguale descend en-dessous du nerf XII et rejoint le tronc veineux thyro-lingo-facial  Veine
jugulaire interne (VJI)
Innervation :
 nerf lingual (<V3) s’enroule sur les bords lat de la langue et innerve les 2/3 antérieure de la langue. Il reçoit
pour afférence la corde du tympan (CT) (fibres bleues foncées =Fibres gustatives) pour innerver les
bourgeons gustatifs.

Nerf IX glossopharyngien assure la sensibilité de la base de la langue et détache le rameau tonsillaire (RT)
qui innerve la région amygdalienne.

Nerf XII hypoglosse croise la carotide externe et entre dans la masse linguale en passent entre les différentes
fibres du muscle hyoglosse. Innerve sur le plan moteur la langue.
Drainage lymphatique :
o Submentaux (SMt)
o Submandibulaires (SMd)
o Sous-digastriques (SD)  sur les gros vaisseaux
Les éléments sont reliés par le cercle péri-cervical.
Si cancer :
-Sur pointe langue  métastases dans ggl submentaux
-Sur région moyenne dans ggl submandibulaires
-Sur base langue sous-digastrique
Résumé :
1/3 ant nerf trijumeau
1 /3 post IX (sensible)
 XII (moteur)
262
Vue antérieure schématique : les voies gustatives et sensitives

Dessin de la langue+région de l’épiglotte+ouverture de l’isthme du gosier.
Tronc cérébral+ cerveau.

noyau du tractus solitaire =
noyau commun aux nerfs VII, IX,
X.
Contient le noyau de Nageotte à
cheval sur le VII et IX qui contient
les fibres gustatives.

noyau du nerf trijumeau V:
innervation sensitive générale.
Ganglion de Gasser V3 qui
donne naissance un nerf lingual
(NL) qui rejoint les bord latéraux
de la langue.
Voie quinto-thalamique (QT) qui
se projette sur les voies de la
sensibilité sur le cortex pariétal.

Noyau du nerf glossopharyngien
IX , relais dans 2 noyaux :
Andersch (A) et Ehrenritter (E)
et se termine sur la partie postérieur
de la langue, donne le rameau
tonsillaire. Innervation sensitive de
la partie dorsale de la langue (face
post).

nerf vague X donne l’innervation
sensitive de la vallécule. Déclenche
un réflexe de vomissement quand
on appuie trop fort. Relais dans
ganglion jugulaire (J) et
plexiforme (P).
 3 territoires sensitifs sur la langue : V,
IX et X.

Les fibre gustatives qui viennent
du dos de la langue remontent le
long du glossopharyngien et vont dans le noyau de Nageotte donne naissance à la voie solitariothalamique (ST) = voie de la sensibilité gustative et se répercute sur le noyau ventro-postéro-médian
du thalamus (VPM). Se termine sur le lobe temporal du cerveau, dans la région gustative.

Fibres gustatives de la partie antérieure de la langue : les fibres suivent le nerf facial  la corde du
tympan (CT) qui rejoint les fibres gustatives du nerf lingual. Passe par le ganglion géniculé du nerf
facial (ds rocher os temporal).Rejoint ganglion de Nageotte, entre dans la voie solitario-thalamique.
 Voies bien distinctes pour sensibilité gustative et générale : voie quinto-thalamique et
thalamique.

voie solitario-
Territoires de la sensibilité gustative :
o Salé sur la pointe de la langue avec le sucré
o L’acide sur la partie postérieur du bord de la langue
Amer sur les régions des papilles circumvalées.
263
La région vélaire en vue postérieure
Aide au schéma :
 Le basi-occipital (BO), le rocher des os
temporaux, en dessous, le ptérygoïde
avec la fossette scaphoïde et l’hamulus.
L’ENP (épine nasal post). La trompe
d’Eustache.
 En bas, le contour général du voile, avec
les 2 arcs palato-glosse et palatopharyngien, la base de la langue et
l’ouverture du larynx (L).
Muscles :
 Le voile = une structure molle située
dans la partie postérieure de la cavité
orale qui prolonge le palais dur.
 Aponévrose intra-vélaire, dont
l’extension ne dépasse pas la moitié du
voile du palais. Coupée dans la partie
gauche du dessin pour voir les muscles
qui s’attachent à sa profondeur.
 Muscle tenseur du voile du palais
(TVP) : vient de la fossette scaphoïde
(sur lame médiale du pr. ptérygoïde),
prend appui sur le crochet antérieur de la
trompe d’Eustache dont il engendre
l’ouverture.
Se réfléchit sur le crochet de l’hamulus
et termine ses fibres à la face inférieure
du voile du palais.
Dérive de B1, il est innervé à travers des
fibres qui passent dans le ganglion
otique, éléments qui viennent du nerf
V3 et innervent le ptérygoïdien médial
(PM).
 Muscle palatoglosse (PG) situé sur
l’arc antérieur du voile (latéralement) . Il
recourbe ses fibres dans la langue. <B2.
Innervé par nerf VII collatérales
extrapétreuses.
Quand le tenseur du voile du palais se
contracte, il tend le voile et permet au palato-glosse de tirer le voile vers le bas et vers l’avant.
 Ce sont les muscles infra-vélaires.

Muscle élévateur du voile du palais (EVP). Se détache de la face inférieure du rocher et de la partie
inférieure de la trompe d’eustache, se termine à la face sup du voile. Tire le voile vers le haut et
l’arrière.
Parfois quelques fibres appuyées sur l’hamulus ptérygoïdien. <B2
Il est innervé par le nerf VII, par fibres qui ont transité par le ggl ptérygo-palatin

Muscle palato-pharyngien (PPH) s’insère sur la face postérieure du voile avec des fibres qui viennent
de la trompe d’Eustache et forme le muscle salpingo-pharyngien.Vient s’incliner dans l’arc postérieur
et rejoint les fibres du palalato-pharyngien pour former une sangle qui ceinture le pharynx par l’arrière.
Quand ce muscle se contracte, il tire le voile vers le bas et vers l’arrière (comme le m.palato-glosse)

Muscle uvulaire, dérivé de B2, innervé par le nerf VII.
264
Occlusion vélo-pharyngée : Vue latérale
On voit la paroi pharyngée postérieure.
1) Voile en position basse.
2) Lors de la phonation et de l’occlusion, le voile se
déplace vers le haut et vers l’arrière ( contraction
élévateur voile du palais nerf VII), s’arrondit en
s’épaississant ( contraction du m.uvulaire nerf
VII) et vient taper sur la paroi pharyngée postérieure.
Il s’y ajoute une contraction de la sangle du palatopharyngien qui soulève une corde muqueuse qui
forme l’anneau de PASSAVENT.
Elévation, arrondissment du voile et contraction du palatopharyngien obstruent complètement le cavum et l’ouverture
post des cavités nasales, empêchant l’air de rentrer.
Pas le cas chez les enfants qui ont eu un bec de lièvre et
parlent du nez.
Coupe sagittale : Loge tonsillaire




Palais dur
Aponévrose vélaire
La luette
Trompe d’eustache avec le crochet et
l’auvent.
 M. tenseur du voile du palais (TVP) part du
crochet de l’auvent, fait son ricochet sur
l’hamulus. Quand on veut allonger le tenseur,
on fracture l’hamulus.
Les fibres se terminent sur la face inf du voile.
 M. élévateur du voile du palais (EVP) se
détache de l’arrière.
Les 2 muscles soulèvent la muqueuse qui entre à
l’intérieur de la trompe d’eustache et forment une
série de 2 plis: salpingo-palatin et salpingopharyngien.


Fossette de Rosenmüller (R)
Palatoglosse (PG) = pilier antérieur de la loge
tonsillaire.
 Palatopharyngien (PPH) avec ses fibres qui
descendent vers le pharynx.
 Muscle uvulaire.
 la mosaïque musculaire du voile.
265
Loge tonsillaire :






Entre l’arc palatoglosse et palatopharyngien.
Contient la tonsille palatine
La profondeur de la loge est tapissée par le m.constricteur du pharynx.
Au plancher de la loge, le m.ptérygoïdien médial (PM), le m.stylo-glosse(SG) et
stylo-hyoïdien (SH).
Communication du plancher de la loge tonsillaire avec la FIT.
Quand on faut une amygdalectomie, ça saigne beaucoup !!!
Vascularisation : 5 artères vascularisent la loge
1) a. palatine descendante (APD) <a. maxillaire
2) a. dorsale de la langue (DL)
3) a. faciale (F)
4) a. palatine ascendante (APA) <a. faciale
5) a. pharyngienne ascendante (PhA)
+++anastomoses !
! En cas d’amygdalectomie, il faut cautériser toutes ces branches artérielles
Coupe transversale






La loge tonsillaire est limitée par
l’aponévrose du pharynx et par les
arcs musculaires palatoglosse (PG) et
palatopharyngien (PP) entourés par
une aponévrose qui les réunit.
Le m. constricteur du pharynx
(CPh) en dehors de l’aponévrose
pharyngienne
= plancher
La loge contient les amas lymphoïdes
de la tonsille cryptes tonsillaires
dans lesquelles il y a le caseum
(liquide blanc) quand angine.
Muqueuse recouvre les différents
élémentS
Artère palatine ascendante.
Artère pharyngienne ascendante
(PhAs)
Anastomosé à la profondeur de la loge
tonsillaire.
266
Le Cou
Régions Cou
34. les loges et espaces de la région cervicale
35. le paquet vasculo-nerveux du cou, son contenu et ses rapports
36. les limites et le contenu général du triangle cervical antérieur
37. la configuration intérieure du larynx
38. la glande thyroïde et ses rapports
39. le creux supraclaviculaire et son contenu
40. la région prévertébrale et son contenu
41. les étages et les parois du pharynx
Coupes Cou
23. CT région cervicale moyenne (C5)
24. CT région cervicale basse (C7)
25. CS creux supraclaviculaire
Os Cou
14. l’atlas
15. l’axis
16. une vertèbre cervicale, thoracique ou lombaire
267
La région cervicale
Vue antérieure de la région cervicale, vue clinique :







Ligne médiane, partie inferieure de la mandibulaire (Tête en extension)
Le cou : Région rétrécie  Se continue vers les épaules, limite basse = 2 clavicules
Muscle SCM
o Chef sternal sur manubrium
o Chef claviculaire  sur clavicule
o 2 chefs séparés par la fossette de sédillot
Muscle T (trapèze) : latéral. T= bord latéral de la clavicule
créés par les reliefs du T et SCM
o
cervical postérieur TCP : entre SCM et T et la clavicule
o
cervical antérieur TCA:

entre les 2 bords médiaux des SCM.

Base = plicature cou (os hyoïde).

Sommet = fossette supra-sternale.

Région infra-hyoïdienne est dedans
o Palpation

cartilage thyroïde

cartilage cricoïde

anneaux de la trachée.
région supra hyoïdienne : région triangulaire supérieure. Limites
= symphyse mandibulaire (en avant) et os hyoïde (en arrière). Masses musculaires= Plancher de la cavité orale.
région infra hyoïdienne : se confond dans le triangle cervical antérieur. Les masses musculaires ont leurs
insertions. Masses musculaires = mobilisation appareil pharyngé
NB : Voies chirurgicales : bord antérieur du SCM voie d’abord des vaisseaux. Incision cervicale inferieure, curviligne, à la
surface des anneaux de la trachée  voie d’abord du TCA
Vue de profil : Tête représentée en extension/rotation :





pole occipital, processus mastoïde, mandibule.
Incisure supra-sternale + 2 clavicules,
T + SCM
Proéminence laryngée ou pomme d’Adam
Région de la plicature+ os hyoïde
Cordes qui délimitent les :

Homo hyoïdien (OH) : T : os hyoïde. Trajet : en profondeur du
trapèze

Digastrique (DIG) : double corde avec tendon intermédiaire
Subdivision des régions :





Région jugulocarotidienne (RJC): à la profondeur de la masse du
SCM.
o Contenu : paquet vasculo-nerveux du cou.
o Limites : Processus mastoïde en haut, 1/3 médial de la clavicule,
+ bards ant et postérieur des deux chefs du SCM
Triangle cervical antérieur TCA : Remarque  on n’utilise pas les
limites du OH pour délimiter le TCA
Triangle cervical postérieur TCP : divisé en 2 étages par le ventre
postérieur du OH
o
sous homo claviculaire (TSOC) : Etage inférieure en rouge
foncé, sous le tendon OH, limité en bas par la clavicule.
o
sus omo trapézien (TSOT) : au dessus du chef postérieur de l’OH. Remonte vers l’os occipital.
Le plancher de la cavité orale est segmentée par le digastrique
o
submandibulaire (TSMd) : triangle sous la mandibule.
o
submental : entre les ventres antérieurs du digastrique (impair)
loge parotidienne (LP) : Rapport supérieur  entre le Ramus mandibulaire, la région massétérique, et CAE.
268
CT dans région cervicale  organisation des loges de la région :



Région cervicale : plus large en arrière qu’en avant
Rachis : centre de la coupe (vertèbre cervicale avec corps, lames, processus épineux) 1/3 de la coupe,
devant le rachis et 2/3 de la coupe derrière (présence de beaucoup de muscles pour tenir la tête en
position érigée)
ligament nuchal : sur la ligne médiane.
Masse musculaires et lames aponévrotiques (segmentent la région cervicale) :
 peau
 muscle platysma : lame superficielle
du SMAS. Innervé par le n VII

1er plan de la région cervicale :
o SCM
o T : en éventail, volumineux.
o Lame superficielle du fascia
cervical (LSFC) ou ACS
(aponévrose cervicale
superficielle) : entoure les deux
éléments musculaires

2ème plan de la région
cervicale (muscle infra-hyoïdiens):
o OH : le plus latéral
o Lame pré trachéale du fascia
cervical (LPTFC) ou (ACM) :
ligne blanche cervicale =
adhésion sur la ligne médiane à
ACS

Muscles pré vertébraux :
o Face antérieure du rachis
o Latéral : les muscles se
continuent par les scalènes
o lame pré vertébrale du fascia
cervical (LPVFC) ou (ACP)

Même disposition des lames en arrière
o muscle élévateur de la scapula (ES)  emballé par ACM
o petit dentelé : + sa propre lame aponévrotique. On ne le voit pas ici dans la région cervicale
o Prolongation de l’ACP (aponévrose cervicale profonde)

Fascia  isolant les muscles de la région profonde :
o Splénius de la tête ST
o Splénius du cou SC
o Les complexus : muscle Longissimus de la tête LT, semi épineux de la tête SET
o Inter-transversaires épineux ITE (fait bouger les vertèbres les unes sur les autres)

Communications entre les lames aponévrotiques, ACM ↔ACP

Espace de glissement (pour le chirurgien ou voies de passages de collections)

Cloisonnement des viscères :
o Gaine  entoure la thyroïde
o Gaine  entoure les viscères aérodigestifs
o Gaine  entoure le paquet vasculo-nerveux du cou.
o Cloisonnement entre gaine aéro-digestive et LPVFC
269

Différents espaces :
o espace inter-musculo-aponévrotique (EIMA) : espace de glissement entre ACS et ACM
o loge pré viscérale (LPV) : devant les viscères, espace de glissement.
o Loge thyroïdienne (LT)
o Loge aéro-digestive (LAD)
o loge vasculaire (LV) : contient pédicules vasculo-nerveux du cou
o loge rétro-pharyngée (LRPH) : derrière le pharynx.
o loge pré vertébrale (LPV) : sous ACP, devant les vertèbres.
o loge nuchale (LN) : en arrière, isolée par les éléments du fascia nucal.

Régions :
o Triangle cervical antérieur TCA : du bord antérieur du SCM  jusqu’ au processus antérieur de
la vertèbre
Contenu :
 Conduit digestif
 Conduit respiratoire
 Masses musculaires
o Région jugulocarotidienne (RJC) : Sous le SCM
Contenu :
 paquet vasculo nerveux du cou
o TCP : du bord antérieur du trapèze  bord postérieur SCM
Contenu :
 Eléments nerveux < plexus cervical et brachial
 Eléments vasculaires accompagnants les nerfs
o Région de la nuque (RN)  se termine sur la ligne médiale
Contenu :
Masse musculaire
Voies pour chirurgie :
 Incision sur coté antérieur du SCM  loge vasculaire
 Incision sur la ligne médiale, à travers la ligne blanche régions viscérales.
 Incision au bord postérieur SCM  région du Triangle cervical postérieur
 Incision de la ligne médiane en arrière région nuchale.
Coupe sagittale : fin de la mise en place des régions :
Aide au schéma :

Os frontal, lame criblée ethmoïde, selle turcique, foramen magnum, os occipital
(+ POE), plateau maxillo-palatin, ouverture des fosses nasales, ptérygoïde (en arrière), mandibule, os
hyoïde, sternum, colonne vertébrale

Peau+ angle cervical
Aponévroses :
 ACS (aponévrose cervicale superficielle)
o Rebord mandibule
o Région sub-mentale sub-mandibulaire
o Os hyoïde
o Bord supérieur sternum + bifurcation creux suprasternal

ACM (aponévrose cervicale moyenne)
o Appuyée sur os hyoïde
o Entoure muscles infra hyoïdiens
o Face postérieur sternum
270

espace inter-musucloaponévrotique EIMA : Entre ACS
↔ ACM : plan de glissement pour
les muscles.

Lame viscérale
o Insertion sur les différents
éléments latéraux de la base du
crâne
o Face antérieur des viscères
o Entoure thyroïde
o Entoure veine
brachiocéphalique
o Terminaison  Péricarde

Lame préviscerale
o Entoure thyroïde
o Entoure Veine
brachiocéphalique
o S’appuie sur la racine du
péricarde (d’où sort la crosse
de l’aorte qui affleure l’orifice
supérieur du thorax)

Lame rétro viscerale
o Appui sur la base du crâne
o Donne une gaine qui rejoint les
aponévroses antérieure et
postérieure
o Concave vers l’avant
Ouvert dans la partie
supérieure  communication
des loges viscérales avec fosses
nasales, cavité orale, et cavité laryngée Aponévrose céphalo-pharyngée ACPH (part de la
région cervicale, borde la face postérieur du pharynx et œsophage)
Loge :




Loge viscérale (LV) : derrière le fascia
Loge pré viscérale (LPV) : devant le fascia
loge rétro viscérale ou rétro pharyngée (LRV) : derrière le fascia postérieur, glisse sur la lame pré
vertébrale  plan de glissement pour la déglutition.
loge pré vertébrale (LPV)
Communication avec les différentes parties du médiastin :
 espace inter-musculo-aponévrotique (EIMA) : se termine sur le sternum
 Loge pré viscérale  communication avec médiastin antérieur.  Collection cervicale devant thyroïde
peut donner une fusion ou abcès qui descend et qui comprime la trachée.
 Collection dans la loge viscérale descend  dans le médiastin moyen, autour de l’arbre respiratoire, et
se continue dans la cavité péricardique.
 Collection dans l'espace pré vertébrale collection cheminée médiastinale postérieur.
Derrière le rachis



Fascia nuchal, ACP, ACM (entoure élévateur de la scapula), et ACS.
Région de la nuque (RN)  contient muscles de la nuquepermet la station érigée de la tête.
Complètement close pas de communication avec les étages inferieurs.
Canal vertébral : Creusé à l’intérieur de la région vertébrale.
271
Vue latérale: Région latérale et jugulocarotidienne.
Aide au schéma:







Région antérieure, avec sarment claviculaire, situé en bas.
Pôle postérieur
Processus mastoïde
Région auriculaire
Mâchoire
Saillie de la pomme d’Adam
Relief du trapèze
Muscles superficiels :
En arrière, trapèze, et en avant, le SCM et ses 2 chefs:

Chef sterno-mastoïdien supérieur: part du manubrium
sternal et se termine sur la mastoïde. Tendon sur le
manubrium sternal

Chef cléido-occipital ou cléido-mastoïdien : plus aplati et
se termine sur la clavicule
Ces deux chefs sont séparés par la Fossette de Sedillot.
Le SCM Engendre un mouvement d’extension, de rotation et de
flexion de la colonne cervicale.
Les 2 muscles sont innervés par le nerf accessoire (XI)
Ils sont entourés par la lame superficielle du Fascia Cervical qui fait le tour de la région. Recouvre le Triangle cervical
antérieur (TCA), s’accole avec la cloison submandibuloparotidienne (CSMP). La loge parotidienne est entourée par cette
même lame aponévrotique, qui est densifiée au niveau de la cloison. Le Fascia parotidien (FP) est en continuité avec cette
lame aponévrotique, qui passe autour du SCM et trapèze et saute d’un muscle a l’autre.
Donc, la lame saute d'abord sur le TCA puis sur le SCM, puis sur le TCP et enfin sur le trapèze!
Eléments sont en rapport en surface avec le muscle platysma (Plat) . Il vient de la région de la commissure orale et recouvre
l’aponévrose cervicale superficielle, donne les brides platysmales dans le vieillissement. Il est en continuité à l'arrière avec le
le muscle risorius (R) et en avant avec le DAO. Le platysma saute au dessus du SCM et se termine comme une série de
rayons de soleil dans la région infra claviculaire. Il soulève la peau de la région cervicale inf et thoracique supérieure. Chez
les mammifères, ce muscle est le muscle élévateur de la mamelle. Les femmes sportives peuvent soulever la poitrine en
contractant le muscle platysma.
Veines superficielles:
Veine jugulaire externe (VJE) : Part de l'angle de la mandibule, passe sous le platysma, perfore la lame superficielle du
fascia cervical au niveau du foramen de Dittel. En arrière.
Veine jugulaire antérieur (VJA) : court le long du bord antérieur du platysma, perfore le fascia dans la région
antérieur, pour entrer dans le creux supra sternal. En avant.
Nerfs :
Branches du plexus cervical superficiel qui se détachent du bord post su SCM et donnent naissance aux:

Nerf grand auriculaire (GA)

Nerf petit occipital (PO)

Nerf grand occipital

Nerf transverse du cou (TC) : ses fibres passent au dessus de le veine jugulaire externe et se répartissent en
irradiant les éléments autour du platysma en fibres supra hyoïdiennes et infra hyoïdiennes. 3 rameaux perforent le
platysma : un rameux supra hyoïdien (SH) , un rameau le long de la jugulaire et un rameau infra hyoïdien (IH).

Nerfs supra claviculaires médiaux (SCM)et latéraux (SCL) passent sous le jugulaire et viennent s'irradier à travers les
chefs inf du platysma.
Toutes ces branches du plexus cervical partent d'un point commun situé au bord post du SCM : le punctum nevrosum d'ERB,
situé le long du triangle cervical postérieur.
Le triangle cervical post laisse descendre en profondeur le nerf XI accessoire qui a un trajet en baïonnette. Ce nerf est
accompagné par les ganglions lymphatiques de la chaine accessoire.
Anesthésie



En regard du point d'ERB, le long du petit occipital et du grand auriculaire on anesthésie le métamère C2.
Le long du transverse du cou on anesthésie le métamère C3.
Le long du nerf supra claviculaire lat et médial on anesthésie le métamère C4.
272
Même vue latérale : plan plus profond
Aide au schéma:
clavicule, mastoïde, trapèze, SCM (coupé)
région cervicale
aponévrose cervicale superficielle (ACS)
triangle cervical post en arrière
os hyoïde
L'ACS entoure ces muscles. Elle saute de l’un muscle à
l’autre et donne naissance dans la région ant, en bas, au
creux supra sternal et en haut au creux dans le dédoublement
des lames.
L'aponévrose saute ensuite sur la région du triangle cervical
ant (TCA)
Muscles infra hyoïdiens (IH):
 muscle omo hyoïdien : 2chefs : chef sup et inf reliés



par un tendon intermédiaire
muscle sterno hyoïdiennes
muscle sterno thyroïdienne
muscle thyro hyoïdien
Ces muscles sont entourés par une lame aponévrotique : l' aponévrose cervicale moyenne. Elle se termine au
bord postérieur de l’omo hyoïdien.
Les éléments s’accolent l’un à l’autre au contact de la bourse séreuse de Beclard.
En haut, dans le même plan, le muscle digastrique ( 2 chefs séparés par une poulie), et à sa profondeur, le muscle
mylo hyoïdien, et le muscle hyoglosse.
le tendon intermédiaire de l'omo hyoïdien vient se disposer sur la gaine pré-vasculaire (ou péri-vasculaire) du
fascia cervical. Cette gaine pré-vasculaire se continue par la gaine pré-viscérale en avant. Le tendon
intermédiaire de l’omo hyoidien sert à ne pas comprimer cette gaine pré-vasculaire qui est largement
vascularisée. Donc: gaine péri-viscérale en avant et péri-vasculaire en arrière!!
Muscles plus profonds:


muscle élévateur de la scapula en arrière
masses musculaires des scalènes
Ces muscles se trouvent sous le TCP et sont emballés par la dernière lame aponévrotique: lame pré-vertébrale du
fascia cervical.
Nerfs :
Derrière le paquet vasculo-nerveux du cou se dégagent, des espaces inter scaléniques, les nerfs du plexus
cervical en haut et les nerfs du plexus brachial en bas.
Nerf accessoire : passe sur les masses musculaires, du SCM au trapèze qu’il innerve tous les 2.
Partie supérieur, nerf hypoglosse XII, passe dans le triangle de Beclard sous le digastrique et puis dans le
triangle de Pirogoff au dessus du digastrique.
Contenu de la loge vasculaire (située sous le SCM) :





Artère carotide, sa bifurcation et ses branches
La VJI et ses branches
Le glomus carotidien, situé dans la bifurcation carotidienne
Les gros nerfs du paquet vasculo-nerveux du cou : IX, X, XII
Les nœuds lymphatiques de la chaine jugulocarotidienne.
273
Vaisseaux artériels :
Aide au schéma:
Pole postérieur du crâne
Mandibule
Os hyoïde
Cartilage thyroïde
Cartilage cricoïde
Anneaux de la trachée
Colonne cervicale + processus
épineux
L'axe artériel part de l’articulation
sterno claviculaire et se termine à un
point à mi-distance entre le
processus mastoïde et l'angle de la
mandibule.
Carotide interne (CI) rentre a l’intérieur du crâne
Caroride externe (CE) se bifurque au pôle de la mandibule pour donner naissance à l'artère
temporale superficielle (ATS) et à l'artère maxillaire qui passe dans la boutonnière rétro
condylienne de Juvara.
Bifurcation se fait au bord supérieur du cartilage cricoïde, ou au niveau de C5 en arrière.
La carotide croise le processus saillant de C6 appelé tubercule de Chassaignac, contre lequel
on peut comprimer le vaisseau en exerçant une pression forte dans la région cervicale ant: on
comprime alors l'artère contre ce tubercule saillant de chassaignac et on peut ainsi arrêter une
hémorragie cervicale.
Collatérales de l'artère carotide externe :
branches ant :
Artère thyroïdienne supérieur : contre le cartilage thyroïde et donne l'artère
laryngée supérieure (LS) et inférieure (LI) et un rameau hyoïdien (H)
Artère linguale (AL) : se détache contre la corne de l'os hyoïde et vascularise la langue
Artère faciale (AF) : se détache près de l’angle de la mandibule, passe dans la région
submandibulaire , remonte ensuite dans la région supérieure en détachant: artère
submentale, artère massétérique, 2 artères labiales (inf et sup) et des artères faciales
courtes et longues
branches post :
Artère occipitale : se dirige vers le haut, passe au côté médial du processus mastoïde et se
dégage pour vasculariser le cuir chevelu postérieur. Elle détache des branches courtes
pour le SCM, des braches longues pour les muscles de la nuque, une branche
mastoïdienne et une branche oculaire postérieur qui s’anastomose avec l'artère auriculaire
postérieur
Artère auriculaire postérieur
branche en profondeur :
Artère pharyngienne ascendante (APHASC)
274
Petit schéma
Repères qui permettent d'identifier les vaisseaux
Eléments dans ce schéma : conduit auditif externe, rebord
de la mandibule, articulation sterno claviculaire en bas
Le trajet de l'axe artériel est pratiquement vertical. Il part
de l'articulation sterno claviculaire et se termine au milieu
de la droite qui rejoint le processus mastoïde et le gonion.
Le trajet de la veine jugulaire interne dans la région
cervicale est descendant depuis le sommet du processus
mastoïde jusqu'à articulation sterno claviculaire.
Les deux axes sont légèrement différents : l'artère est plus
antérieure et plus verticale que la veine.
La veine jugulaire externe part de l'angle de la mandibule, croise les vaisseaux et se termine à la moitié
de la clavicule.
Veines et nœuds lymphatiques
correspondants
L'axe veineux principal est l'axe de la VJI
Veine jugulaire interne est située à
l'intérieur du plan de la face médiale du
processus mastoïde. Son trajet dans la
région cervicale est descendant depuis le
sommet du processus mastoïde jusqu'à
articulation sterno claviculaire.
La VJI rejoint la veine Subclavière (VSC)
pour former le tronc brachiocéphalique et
est croisée par les 2 tendons intermédiaires.
Elle est croisée en haut par le ventre post
du digastrique et dans la partie moyenne
par le tendon intermédiaire de
l'omohyoïdien.
La VJI collecte le tronc veineux thyrolingo-facial (TTLF), ou tronc de Faraboeuf
Le tronc de Faraboeuf récolte la:
 veine faciale (VF) passe au dessus de la glande sous mandibulaire
 veine linguale (VL) vient de la profondeur du plancher.
 veine thyroïdienne supérieure (VTS) vient de la région thyroïdienne
La VJE sort du coté inférieure de la parotide, se dirige en bas, passe en profondeur et rejoint la veine
subclavière. Elle est la plus superficielle et a un trajet caractéristique: elle part de l'angle de la
mandibule, croise les vaisseaux et se termine à la moitié de la clavicule.
Elle est toujours visible sous la peau, en particulier quand le malade est en décompensation cardiaque
et que la veine saillante sous la peau permet d'observer le reflux hépatojugulaire.
La VJA court en avant et la VJP court en arrière, elles vont toutes deux rejoindre la veine subclaviere.
275
Les noeuds lymphatiques:
 Submentaux (SMt) dans le triangle submental.
 Submandibulaires (SMd) autour de la veine faciale, dans la région submandibulaire
 Sous-digastriques (SD) ou Ganglions de KÜTNER contre la jugulaire et en dessous du
ventre post du digastrique
→Ces éléments forment le cercle péri-cervical

Ganglions sus omo hyoïdiens ou ganglions de Poirier le long de la jugulaire interne en
regard du tendon intermédiaire de l'omo hyoïdien
 Ganglions supra claviculaires : 2 groupes : groupe médial le long de la VJ, et groupe latéral
le long de l’artère cervicale transverse
 Noeuds lymphatiques de la chaine accessoire = éléments postérieur situés le long du nerf
accessoire
 Noeuds lymphatiques jugulaires antérieurs le long de la veine jugulaire ant
→Tous ces éléments sont reliés entre eux par des vaisseaux lymphatiques qui suivent des trajets
particuliers
Aires ganglionnaires

Pour repère :
o SCM, trapèze et clavicule.
o Tendon et ventre ant du digastrique 
plicature entre le cou et la région
submandibulaire
o Ventre postérieur de l’omohyoïdien.
 Les zones :
o Zone I = submentaux
o Zone IIa= sub-mandibulaires sous la
mandibule et au-dessus du digastrique
o Zone IIb = sous digastriques (Kütner) sous
le digastrique et le SCM
o Zone III= sus-omohyoïdiens (Poirier) sous le
SCM
o Zone IVa = supra-claviculaires médiaux
sous le SCM
o Zone Va = nœuds lymphatiques de la chaîne
accessoire  dans triangle cervical post, au-dessus de l’omohyoïdien.
o Zone Vb = supra-claviculaires latéraux  sous l’omohyoïdien.
o Zone VI = nœuds lymphatiques de la chaîne cervicale antérieure
 en continuité fonctionnel avec l’aire I.

Distribution des cancers au niveau tête et cou :
o Sur lèvres ou langue migrent dans zones I  IIa ou VI
o Sur dos de la langue ou partie moyenne du plancher orale :
zones IIa  IIbIII IVa
= flux lymphatique le long de la chaîne principale jugulo-carotidienne.
o Cancer très post, dans base langue ou pharynx :
dissémination le long de la chaîne accessoire :
Va  Vb  IVa.

Savoir quelle région il faut examiner pour rechercher le cancer !Ex : on trouve un ganglion dans telle
zone on sait où est le cancer

Utilisé pour classifier les cancers de la tête et du cou.
276
Vue latérale : Synthèse du paquet vasculo-nerveux du cou
Vaisseaux :
Carotide commune détache :
o la Carotide interne : initialement lat
puis devient post
o la Carotide externe : initialement
médiale puis devient ant
Carotide externe détache :
o A. thyroïdienne supérieure (ATH)
o A. linguale (AL)
o A. faciale (AF)
o A. occipitale (AO) au même niveau que
l’artère linguale
o A. auriculaire postérieure (AAP) au
même niveau que l’artère faciale
Veine jugulaire interne (située au coté latéral de
l’artère) collecte le confluent veineux thyro-lingofacial de Faraboeuf qui réunit :
o Veine faciale
o Veine linguale
o Veine thyroïdienne sup
 ce confluent recouvre la carotide !
Nerfs :




Nerf vague X entre la jugulaire et la
carotide.
Rameau cardiaque supérieur (RCS) :
rameau parasympathique qui descend vers
le cœur. Se détache souvent du nerf
laryngé sup.
 les 4 sont emballés dans la gaine périvascucaire
Nerf glossopharyngien IX : derrière la carotide interne et puis la croise et se rend dans la région
pharyngienne. ! Ne croise que la carotide interne.
Il garde un rapport constant entre l’artère et la veine.
Nerf hypoglosse XII, le plus médial initialement, croise la face postérieure du nerf vague, s’enroue
autour de la CI et CE pour rejoindre la région submandibulaire.
Le croisement autour de la carotide se fait juste en-dessous de l’a.occipitale qui est le
repère chirurgical pour trouver le nerf XII
Nerf XII passe :
1) sous le ventre postérieur du digastrique (VPD)
2) Au-dessus du ventre antérieur du digastrique. (VAD)

Nerf laryngé supérieur (NLS) : passe en profondeur
et rejoint le larynx.
Triangle de FARABOEUF :
 Bord sup = nerf hypoglosse XII
 Bord post= veine jugulaire interne
 Bord ant= tronc thyro-lingo-facial
Contenu :





Bifurcation carotidienne
Glomus carotidien
Nerf laryngé sup
Rameau cardiaque sup
2 branches qui naissent du nerf hypoglosse XII :
o anse cervicale (descendante) (AC) 
innerve les infra-hyoïdiens
o nerf thyrohyoïdien (TH) innerve pas
les infra-hyoïdiens
NB: anse cervicale ascendante vient du plexus cervical
277
Glomus carotidien :




4-5mm de diamètre
dans la bifurcation carotidienne
possède des afférences du X, IX et de l’orthosympathique.
siège de tumeurs glomiques. Carotide interne semblant séparée de la carotide externe .
Tumeur EXTREMEMENT vascularisée.
Manœuvre du massage du sinus carotidien au niveau du glomus  fait descendre les influx
réflexogènes vers la région cardiaque pour diminuer le rythme cardiaque.
Coupe transversale de synthèse : au niveau de C5














Muscles pré-vertébraux et scalènes (ant, moyen, post)
Latéralement, le SCM et trapèze + aponévrose
cervicale superficielle.
A la face externe du SCM, le platysma.
A la face ext SCM , veine jugulaire externe
Elle est rejointe par les éléments du punctum
nevrosum d’ERB  anesthésie à la moitié du
bord post du SCM
Plexus cervical superficiel (PCS)
Dans espace inter-scalénique, plexus branchial
(PB) en rapport avec l’artère et la veine
vertébrale. Recouvert par l’aponévrose
cervicale profonde (lame prévertébrale)
Nerf phrénique situé sur le scalène antérieur.
En avant, Cartilage thyroïde
Aponévrose pharyngée postérieur avec la cloison
de Charpy. Contient le pharynx (Ph) avec ses
éléments musculaire et la muqueuse pharyngée.
Face antérieure, les muscles infra-hyoïdiens :
o Muscle omohyoïdien (OH), entouré
par l’aponévrose cervicale moyenne.
Se continue par l’aponévrose cervicale
profonde.
Triangle cervical post est en arrière, il contient
le nerf accessoire XI qui se dirige vers le
trapèze.
Paquet vasculo-nerveux du cou contient :
o la carotide commune (CC)
o latéralement, la veine jugulaire interne
o les 2 éléments de la anse cervicale (AC)
o le rameau cardiaque supérieur (RCS)
o nerf vague X
Ganglions lymphatiques de la chaîne jugulo-carotidienne et de la chaîne accessoire
!! 3 rapports cardinaux pour le paquet vasculo-nerveux :
1) Rapport externe : SCM qui assure la couverture du paquet vasculo-nerveux du cou.
 quand on enlève le SCM, les vaisseaux sont découverts et n’ont plus de protection et peuvent éclater =
rupture carotidienne
2) Rapport interne : pharynx.  Cancer pharynx peut entraîner une rupture carotidienne dans la cavité orale.
Le malade va saigner du sang par la cavité orale.
3) Le tubercule de Chassaignac,  Pour arrêter l’hémorragie, on comprime la carotide interne sur le tubercule
de Chassaignac !!
Pour travailler sur ce paquet vasculo-nerveux du cou :
 Travailler sur l’artère  par le triangle cervical ant, le long du bord antérieur du SCM.
 Travailler sur la veine pour mettre une perfusion dans la veine (une voie centrale)
 on l’aborde par voie postérieure, en passant derrière le SCM
278
Le TCA et son contenu
Vue antérieure
On à la ligne médiane, le rebord de la mandibule,
la tête étant en extension, la région cervicale, et en
dessous la région des épaules. Dans la partie
inferieure, les 2 sarments claviculaires, qui
prennent appui sur le manubrium sternal.
Dans les régions latérales, les 2 SCM, avec les
chefs sternaux, les chefs claviculaires appuyés
sur la clavicule. Entre eux, la fossette de Sédillot.
Le relief du trapèze, et le Triangle Cervical
Postérieur.
Les bords médiaux des SCM délimitent les bords
latéraux du Triangle Cervical Postérieur qui est
un triangle dont la base regarde le coté supérieur,
et dont le sommet regarde la fossette ou creux
suprasternal. Base du TCP = plicature entre la
région supra et infrahyoïdienne. A la profondeur de cette plicature se palpe l’os hyoïde avec
ses grandes et petites cornes.
Sous l’os hyoïde, on palpe la saillie du cartilage thyroïde = proéminence laryngée ou pomme
d’Adam
 avec son incisure,
 ses cornes supérieures qui se dirigent vers le haut,
 et ses cornes inferieures qui se dirigent vers le bas. .
En dessous, on a le cartilage cricoïde, puis les anneaux métamériques de la trachée.
Dans la partie latérale du Triangle Cervical Antérieur, on peut palper la Bifurcation carotidienne
qui se détache de la région jugulocarotidienne, et s’effectue au niveau du BS du cartilage
thyroïde. On palpe le pouls carotidien, et on peut également effectuer la manœuvre du massage carotidien.
La BC contient le glomus carotidien, petit corpuscule nerveux de 4 – 5 mm de diamètre, c’est
le point de départ de la zone réflexogène, qui contrôle la TA et de la rapidité de la fréquence
cardiaque.
C’est ici que l’on fait le massage carotidien, un peu au dessus du col chez l'Homme, on masse la surface du
SCM, à son bord antérieur, on palpe la région réflexogène, on engendre des influx descendants sur le cœur, et on
ralentit la fréquence cardiaque chez qqn qui fait une tachycardie auriculaire ou ventriculaire.
Quand on examine ces repères, on demande au malade de déglutir, et on sent la proéminence laryngée se diriger
vers le haut, et redescendre vers le bas. Il faut bien la repérer, dans les conditions normales, c’est mobile. Si elle
est immobile, c’est un mauvais signe que l’on trouve dans les cancers avancé.
Voie d’abord qui est inferieure, cervicotomie inférieure
dans un pli cervical, et on soulève la peau du Triangle
Cervical Antérieur pour découvrir les structures.
Contenu du Triangle Cervical Antérieur :
 Pharynx et Larynx
 Plus bas, la Trachée et l’œsophage.
 Glande thyroïde et parathyroïdes.
 Vaisseaux, nerfs, lymphatiques
279
associés aux structures.
Description de l’appareil pharyngo-laryngé, en vue de profile.
Le larynx se dispose en dessous de l’arc mandibulaire,
qui dérive de B1. Elle surmonte l’os hyoïde situé en
dessous et en arrière d’elle qui lui dérive de B2.
En dessous, on a le cartilage thyroïde avec la
proéminence laryngée, qui dérive de B3 et B4, les 2 arcs
ayant fusionné dans sa partie moyenne.
En dessous, le cartilage cricoïde dérive de B5.
En dessous : éléments cartilagineux métamériques de la
trachée.
Ils descendent vers l’ouvertiure supérieure du thorax. On
représente enfin le manubrium sternal, et la clavicule, qui
se met dans l’incisure claviculaire. Tous ces éléments
glissent en arrière sur le plan prévertébral.
On représente de manière schématique la Colonne
Vertébrale.
 Dans les conditions normales, le larynx
adulte est en regard de C5 et C6.
 la bifurcation carotidienne est en regard
de C5.
 Chez la femme, larynx au niveau de C4,
 Chez l’enfant (6 ans) larynx au niveau de
C3,
 Chez le nouveau né, au niveau de C2, derrière mandibule.
Quand un bébé dort, larynx derrière la mandibule, ce qui prédispose à la mort subite du nouveau né. Il faut faire
attention de ne pas faire dormir les bébés sur le ventre pour ne pas faire une occlusion de la voie respiratoire.
Lors de l’organogénèse, il y a un phénomène de descente laryngée. Ceci est surtout important chez le garçon qui
mue. Elle continue à se faire vers le bas. Pour interrompre ceci et pour garder une voix moins grave, on effectuait une
castration, et on interrompt la descente laryngée, ce qui donne une voix plus aigue.
Les éléments sont mobiles, suspendus à la région postérieure par des chainons musculaires.
 Les muscles constricteurs du pharynx, sont situés en arrière. Quand ils se contractent, tirent le pharynx
et larynx en haut et arrière, innervés par le nerf IX, X et XI, qui innervent le plexus pharyngé.
 En haut, le larynx est suspendu par les muscles qui attachent la mandibule au plancher oral et à l’os
hyoïde, le muscle mylohyoïdien, et en haut et en arrière, on a les muscles Stylo hyoïdien, et le
digastrique, avec ses 2 tendons qui glissent dans la poulie. Ils ont tendance à tirer l’os hyoïde vers le
haut et vers l’arrière, c'est-à-dire qu’ils céphalisent le pharynx, et l’appareil laryngé. La mandibule avec
le mylohyoïdien est innervé par le nerf V3. Les muscles suprahyoidiens et digastriques sont innervés par
le nerf VII.
 Chainons infra hyoïdiens forment le losange de la trachéotomie. Le muscle omohyoïdien, le Sternothyroïdien, thyro-hyoïdien. Ils ont pour effet lors de la contraction de tirer l’appareil laryngé vers le
bas et vers l’arrière. Ils sont innervés par le nerf XII et le plexus cervical.
Le poids des poumons sur la trachée tire l’appareil respiratoire vers le bas par la seule force du poids et de la gravité.
Ceci provoque le mouvement de piston laryngé, dans un premier temps, on monte, et dans un 2e temps, on descend. Ce
mouvement d’ascenseur commandé par des muscles différentes peut se faire car il existe a l’arrière, un plan de
glissement prévertébral rétro laryngé, permet le glissement naturel du larynx sur le plan prévertébral. Disparait dans
les cancers du larynx et pharynx ou apparait une Fixité laryngé, ce qui est toujours un mauvais signe : s'il n’y a pas de
mouvemeent du pharynx lors de la déglutition, le plan de la syssarcose prévertébrale est fixé, la maladie est
relativement avancée.
Il y à une succession des arcs branchiaux qui innervent le pharynx, et la peau recouvre ces
structures, la première étant la proéminence laryngée, la 2e étant la saillie du « chaton »
cricoïdien.
280
Vue antérieure du larynx : TCA avec les éléments qui le constituent.
Mandibule, région suprahyoïdienne, région
infrahyoïdienne.
Dans le plan superficiel, on a le SCM entourée
par la lame superficielle du fascia cervical,
saute sur le trapèze, et va se draper devant le
Triangle Cervical Antérieur, et elle Constitue
le premier élément de couverture. On fait la
cervicotomie basse.
La VJA est sur le Triangle Cervical Antérieur,
elle passe devant, elle est très variable, et on
voit souvent une anastomose pour la Veine
Jugulaire Externe qui est dans la région
jugulocarotidienne qui Perfore l’aponévrose
cervicale antérieure, et qui traverse le
Triangle Cervical Postérieur.
Il y a des Ganglions lymphatiques de la
région submentale, et de la chaine jugulaire
antérieure., ainsi que les ganglions de la
chaine jugulaire externe. Ils portent le même
nom que les veines qu’ils accompagnent.
Branches du plexus cervical, avec
 Le nerf transverse du cou, avec ses branches, passe au dessus des veines,
o Branche suprahyoïdienne,
o Branche infrahyoïdienne.
 Le nerf grand auriculaire, passe au dessus des veines.
 Les nerfs supraclaviculaires médiaux et latéraux, passent en dessous des veines, se
dégageant au niveau du punctum nervosumm d’ERB, à l’endroit de la moitié du bord
postérieur du SCM, c’est ici que l’on peut faire l’anesthésie combinée des branches.
Les muscles représentés
comme s'il avait été coupé.
 SCM
 et lame superficielle
du fascia cervical,
 qui saute ensuite sur le
trapèze.
L’aponévrose cervicale superficielle se dédouble en 2 lames pour circonscrire un petit creux, le creux suprasternal, ou se
termine la VJA, qui a perforé l’aponévrose, et un ganglion lymphatique de la chaine jugulaire antérieure.
Sur la lame superficielle dédoublée dans sa partie inférieure, on trouve l’aponévrose cervicale moyenne, ou la lame pré
trachéale du fascia précervical. Celle-ci Rencontre l’os hyoïde, dans sa partie supérieure, et les éléments du plancher : le
mylohyoïdien, et le ventre antérieur et postérieur du digastrique, avec la poulie qui prend appui sur l’os hyoïde.
La région du TCA est recouvert par les infra hyoïdiens, le muscle omohyoïdien, qui présente un tendon intermédiaire a
l’endroit ou il croise le paquet vasculo-nerveux du cou, qui est destiné a ne pas comprimer la veine jugulaire quand il la
croise. On voit le muscle faire saillie sous l’aponévrose superficielle pour donner naissance à la structure qui subdivise le
triangle en 2 espaces supérieur et inférieure.
Ensuite on met en place la Bande du muscle sterno-hyoïdien, et dans l’autre sens, le sterno-thyroïdien. Il y a un dernier
muscle en profondeur qu’on ne peut pas voir car il est recouvert : le thyro-hyoïdien. Ce sont les muscles en bandelette. Ils
sont commandés par le nerf hypoglosse, et par le plexus cervical, et ils sont entourés par une lame.
Le bord postérieur de la lame s’arrête sur l’omohyoïdien, et ici, il y à une adhérence entre l’aponévrose cervicale moyenne
et superficielle, donne naissance au losange de la trachéotomie, ou la ligne blanche cervicale. Il n’y a pas de structure
musculaire sur la ligne médiane entre les bords médiaux du sternohyoïdien et du sternohyoïdien. Quand on coupe
l’aponévrose sur la ligne médiane, ça ne saigne pas, c’est avasculaire comme la ligne blanche de l’abdomen.
Latéralement, les structures sont en rapport avec la gaine qui entoure les gros vaisseaux du cou. Nous sommes en regard de la
région jugulocarotidienne.
Dans le paquet vasculaire, croisé par omohyoïdien, et entouré par l’Aponévrose Cervicale Moyenne, passe l’anse
cervicale, venant du nerf hypoglosse (qui traverse les triangles de Béclard et de pyroboffe) et du plexus cervical, forme une
anastomose en U, donne naissance aux nerfs qui innervent les muscles infrahyoïdiens. De plus, il y a un petit rameau venant
directement du nerf XII, qui innerve le muscle thyro-hyoïdien.
Sous la peau, il y à une Bourse séreuse, bourse séreuse de Béclard, qui permet le glissement de la proéminence laryngée à la
face profonde de la peau et sur l’os hyoïde.
281
Vue antérieure du larynx
Os hyoïde provient du 2e arc branchial. Il possède
 un corps, qui est parcouru a sa face antérieur
par une crête cruciforme qui délimite des
fossettes supérieures et inférieures.
 Petites cornes qui remontent vers le
processus hyoïde, et des grandes cornes
latéralement.
La fracture des grandes cornes de l’os hyoïde se
retrouve dans les pendaisons et strangulations.
Retrouvés par médecins légistes.
En dessous, on retrouve le Cartilage thyroïde, se
présente comme un livre ouvert, on le voit par le
dos, qui serait déchiré dans sa partie supérieure,
avec des cornes qui remontent vers le haut, cornes
supérieures, ou grandes cornes et cornes qui vont
vers le bas, cornes inférieures, ou petites cornes.
Les cornes supérieures rejoignent les grandes
cornes de l’os hyoïde, et les cornes inférieure se
dirigent vers le cartilage cricoïde. La partie la plus saillante, située sous l’incisure du cartilage
thyroïde, on peut entrer les doigts, c’est la proéminence laryngée. Sur le bord latéral on à la Crête
oblique, farci de 2 tubercules, un supérieur, et un inférieur.
Ce sont les éléments importants de morphologie de ce cartilage qui à la forme d’un carême de
navire, saillant au niveau de la proéminence laryngée, et présentant une profonde incisure au
niveau de son bord supérieur.
En dessous, cartilage cricoïde (en grec = anneau). Il a une véritable articulation qui se met en place
entre le cricoïde et le thyroïde.
Surfaces articulaires
 Une surface sur la corne inférieure, ou petite corne du cartilage thyroïde.
 Une surface sur la face latérale cartilage cricoïde.
Le cartilage cricoïde présente dans sa partie inférieure, un tubercule saillant palpable sous la peau.
En dessous se mettent en place les anneaux métamériques de la trachée, anneaux trachéaux.
Les éléments cartilagineux sont reliés les un aux autres par des membranes.
 La première est tendue entre le cartilage thyroïde et l’os hyoïde, c’est la membrane
thyro-hyoïdienne. Elle est renforcée par un ligament thyro-hyoïdien médian, présent
dans l’incisure, et un ligament thyro-hyoïdien latéral tendu entre la grande corne de l’os
hyoïde, et la grande corne du cartilage thyroïde. Dans ce ligament, on peut parfois
retrouver un petit nodule cartilagineux, le cartilage tritié. Entre les renforcements
ligamentaires, la membrane est plus large. Elle est perforée d’un orifice, qui laisse passer
des vaisseaux et des nerfs.
 La 2e membrane est la membrane cricothyroïdienne, elle n’est pas renforcée par un
dispositif ligamentaire.
 Ensuite se mettent en place les membranes fibreuses qui réunissent les anneaux
trachéaux entre eux.
282
Ces éléments sont mobiles, et il y donc des masses musculaires :
Dans la fossette supérieure de l’os hyoïde, les muscles suprahyoïdiens, et muscles de la langue :
 Génioglosse,
 Géniohyoïdien,
Dans la Fossette inferieure de l’os hyoïde, dans le plan superficiel
 muscles sternohyoïdien,
 muscle omohyoïdien.
Dans la Fossette inferieure de l’os hyoïde, dans le plan plus profond.
 Muscle thyro-hyoïdien, innervé directement par le nerf XII.
 Le muscle sterno-thyroïdien, faisant relai sur la crête oblique, innervé par la anse
cervicale.
 Muscle crico-thyroïdien : il appartient a l’armature laryngée elle-même. Possède 2
chefs, un chef vertical et un chef oblique. Il est tendu entre le cricoïde et thyroïde.
Entre les bords médiaux des muscles thyro-hyoïdien et sterno-thyroïdien se trouve le losange de la
trachéotomie que l’on traverse pour avoir accès à la face antérieure du larynx.
La glande thyroïde est en regard du 2e et 3e cartilage trachéal.
Elle remonte sur les bords latéraux du larynx, et représente donc un
rapport latéral de celui-ci, avec le paquet vasculo-nerveux du cou
situé au coté latéral de ces éléments.
Résumé : Rapports latéraux :
 Lobes de la glande thyroïde dans
la partie basse.
 Gros vaisseaux du cou.
On représente les pédicules vasculaires du larynx, il y en a 3 :
Le premier pédicule vient de l’Artère thyroïdienne supérieure, venant de la face antérieure
carotide, vascularise le larynx en donnant naissance a :
 artère laryngée supérieure, perfore la membrane thyrohyoïdienne. Vascularise la
partie supérieure du larynx.
 détache artère laryngée inférieure, en descendant vers la glande thyroïde, celle-ci
perfore la membrane cricothyroïdienne. Vascularise la partie inférieure du larynx.
Le dernier pédicule du larynx vient de l’Artère thyroïdienne inferieure, elle fait une boucle sur le
pole inférieur de la glande thyroïde, et détache une artère :
 artère laryngée postérieur ou dorsale, entre dans le larynx à sa face postérieure.
Quand on enlève le larynx, hémostase de ces pédicules vasculaires à 3 niveaux :
 contre la corne de l’os hyoïde (pédicule laryngé supérieur)
 contre la corne inférieure du cartilage thyroïde (pédicule laryngé inférieur)
 contre le cricoïde au bord inférieur du larynx (3e pédicule vasculaire).
Les nerfs qui sont associés aux vaisseaux :
 nerf laryngé supérieur vient du nerf vague dans le triangle de faraboeuf : il détache contre la
corne de l’os hyoïde :
o nerf laryngé interne, pour l’étage supérieur ou supraglottique du larynx. Il est a
l’intérieur du larynx. Il perfore la membrane supérieure avec l’artère.
o dans la partie inférieure, il détache le nerf laryngé externe, qui se distribue dans l’étage
inférieur du larynx et innerve le muscle crico-thyroïdien. Il est a l’extérieur du larynx, il
passe sous les infra hyoïdiens, perfore la membrane thyrohyoïdienne avec l’artère.
o Ce nerf peut être comprimé contre l’extrémité de l’os hyoïde, les malades ressentent une
douleur à la déglutition car le nerf vient frotter contre la corne, c’est ici le point
douloureux de Valex. Quand le malade a cette symptomatologie, avec parfois une
paralysie de la corde vocale lié à une atteinte du nerf laryngé externe, on coupe la partie
saillante de la corne de l’os hyoïde, et on fait ainsi disparaitre les symptômes.
 L’essentiel de l’innervation du larynx est assurée par un nerf venant de la région cervicale
basse, en passant derrière la thyroïde, c’est le nerf laryngé récurrent, qui est le principal nerf
de la phonation. La compression du nerf laryngé récurrent est souvent le résultat d’une
Hypertrophie de la glande thyroïde, ou d’une intervention chirurgicale menée sur cette région
cervicale basse, et il en résulte une paralysie de la corde vocale, et une dysphonie.
283
On enlève les pièces supérieures, et on regarde toujours en vue antérieure
les éléments responsable de la formation des plis vocaux.
Le Cartilage cricoïde à la forme d’un anneau, avec ses tubercules
antérieurs, sa région latérale élargie, et le bord antérieur du
cartilage beaucoup plus court que le bord postérieur qui est plus
haut. Cette partie assure la liberté de la filière respiratoire.
Le cartilage cricoïde est l’élément essentiel qui assure la
perméabilité respiratoire. Dans certaines maladies ou le cartilage
est trop faible ou trop élastique, on à une compression de la filière
respiratoire, c’est la laryngomalacie, c'est-à-dire un défaut
constitutif de la rigidité, ce qui provoque un défaut de la filière
respiratoire a l’inspiration.
Sur le coté latéral, on retrouve les 2 surfaces articulaires sur
lesquelles vient prendre appui le cartilage thyroïde, véritables
articulations synoviales. Les 2 tubercules antérieurs donnent
insertion aux chefs du cricothyroïdien : vertical et oblique.
Sur le coté postérieur, on retrouve les 2 cartilages aryténoïdes,
 qui ont la forme d’une petite pyramide.
 Ils envoient vers l’avant un processus antérieur, le processus vocal,
 et latéralement, le processus musculaire.
 Il y a un collicule, et une crête
 La partie supérieur des cartilages est farcie de petits éléments, les cartilages
corniculés et cunéiformes. Ils sont séparés par un espace toujours ouvert, la
glotte respiratoire.
Le cartilage aryténoïde est représenté en agrandi
Cartilage à la forme d’une pyramide, avec une surface articulaire supérieure, et une surface
articulaire inférieure. Sur cette image on voit la surface articulaire supérieure mais pas
l’inferieure. On voit le collicule, et la crête qui lui fait suite et délimite 2 fosses :
 La fosse supérieur = fosse triangulaire
 La fosse inférieure = fosse oblongue.
Le processus latéral = processus musculaire
Le processus antérieur = processus vocal ou ligamentaire
Le sommet est recouvert par le cartilage corniculés, et en dessous de lui par les cartilages cunéiforme.
Il peut exister que ces petites articulations se déplacent, se luxent, et ces luxations de ces cartilages, le cartilage corniculé de
Santorini et le cartilage cunéiforme de Briesberg, peut provoquer une modification de la voix qui est généralement une
rossité vocale. Quand on crie très fort, on force les articulations, les cartilages se dépacent, ne trouvent plus leur place
normale, et la Voix transitoirement aphone, le temps que les cartilages retrouvent leur place.
Sur les éléments viennent s’appuyer les ligaments, et les muscles qui font bouger les cartilages.
Les cartilages aryténoïdes sont animés de mouvement qui passe sur leur axe général, provoquant un déplacement du
processus vocal : En déplaçant la corde vocale, on peut générer des tonalités ou sons différents, lors de la phonation.
 Aryténoïdes déplacement vers l’extérieur, abduction des cordes vocales
 Vers l’intérieur, c’est l’adduction des cordes vocales.
Les cordes vocales sont des ligaments, le premier au dessus, le 2 e en dessous.
 Ligament vestibulaire, appuyé dans la fossette oblongue, donne la fausse corde vocale.
 ligament vocal, appuyé sur le processus vocal, ce sont les vraies cordes vocales.
Le ligament vocal est doublé d’un élément musculaire, le Muscle vocal ou muscle thyroaryténoïdien médial, qui est
triangulaire à la section. A son coté latéral, se trouve le muscle thyroaryténoïdien latéral. Ils sont tendus entre les
aryténoïdes et la face profonde du cartilage thyroïde. Les masses musculaires vont régler la tension des ligaments.
Plus haut, on trouve les Muscle arythéno épiglottique avec des fibres ligamentaires, se terminent sur l’épiglotte. Cet
élément musculaire intervient dans la couverture de la filière laryngée dans les mouvements de déglutition.
Derrière, on trouve d’autres éléments qui règlent la distance entre les cartilages aryténoïdes, et donc la largeur de la fente
respiratoire.
284
Vue postérieure du larynx
On retrouve le Cartilage cricoïde vu par sa partie haute,
postérieure, qui correspond au chapeau de la bague. Bord
saillant sur la ligne médiane, vue en endoscopie, et crête
médiane saillante qui sépare 2 fosses musculaires. Sur les
régions supérieures et latérales, on a les surfaces articulaires.
Les 2 surfaces sont des énarthroses, articulations sphériques,
extrêmement mobiles, comme l’articulation de la hanche.
Les Aryténoïdes sont vus par l’arrière sur leur articulation
luxable. Ils peuvent se luxer facilement : cette luxation
s’observe en anesthésie, quand on descend le tube dans la
filière respiratoire, on butte sur l’aryténoïde, on le fait glisser
sur sa surface articulaire fragile. Ceci provoque une dysphonie,
rossité, ou voix aphone.
En arrière, on représente les éléments du cartilage thyroïde,
que l’on voit par la face profonde. On retrouve les cornes
supérieures et inferieures.
L’épiglotte se localise à la surface de ces éléments. Elle se
ferme comme une cuillère sur la filière laryngée.
On tend les cordes ligamentaires et musculaires entre ces
éléments.
 Membrane thyrohyoïdienne, vue par sa profondeur, perforée par l’orifice qui laisse entrer le pédicule
vasculaire supérieur.
 Cordes ligamentaires arythéno-épiglottiques, qui retiennent l’épiglotte sur les aryténoïdes. Elles
constituent la limite supérieure de l’ouverture laryngée.
 Muscles postérieurs : cricoaryténoïdien médial et latéral. Le médial est situé dans la fosse musculaire
du cricoïde, et le latéral est appuyé sur le bord supérieur du cricoïde. Ils provoquent respectivement
un déplacement et une rotation de l’aryténoïde, donc provoque une abduction de la corde vocale pour
cricoaryténoïdien médial dorsal ou postérieur, et adduction par mouvement rotatoire pour le latéral.
Les cartilages tournent sur eux mêmes.
 L’espace entre les aryténoïdes varie sous l’effet de tension des muscles interaryténoïdiens. Il y a un
Interaryténoïdien transverse, ou oblique qui règle l’espace interaryténoïdien, et ainsi la largeur de la
glotte respiratoire.
 En perspective, on peut voir les fibres du muscle Thyroaryténoïdien latéral qui viennent s’attacher à la
profondeur du cartilage thyroïde.
 Les extrémités des cartilages trachéaux sont ici, avec la membrane trachéale postérieure.
On peut maintenant mettre ne place les pédicules vasculaires.
 Le pédicule Laryngé supérieur vascularise la partie supérieure du larynx. Il Rejoint :
o le pédicule laryngé inférieur.
o Le pédicule laryngé postérieur ou dorsal.
 2 branches anastomotiques se forment entre ces éléments, et assure la vascularisation suppléée par le
versant inferieur et supérieur.
Le nerf laryngé récurrent vient de la région cervicale inferieure, et rejoint le nerf laryngé supérieur qui est devenu
le nerf laryngé interne, et les éléments s’anastomosent entre eux, anse de Galien. C’est toutefois essentiellement le
nerf laryngé récurrent qui assure l’innervation des masses musculaires. Une compression du nerf laryngé supérieure
n’entraine qu’une atteinte modérée de la phonation, alors qu’ne lésion faible du nerf laryngé récurrent entraine des
lésions significatives de la phonation.
Entre le larynx interne et externe, descend la muqueuse de la région pour former a l’intérieur du larynx, un
prolongement de la surface pharyngée, qui s’appelle le sinus pyriforme. Il à la forme d’une poire, c’est un diverticule
du pharynx, situé sous la région des vallécules : C’est un cul de sac de la lumière du pharynx qui borde l’ouverture du
larynx, soulevé par les plus arythéno épiglottiques. Le larynx et pharynx sont très proches l’un de l’autre.
Dans cette gouttière du sinus pyriforme vient stagner la fumée,
ou l’alcool, c’est un site très fréquent des cancers de la région.
Limites :
 pli arythéno-épiglottique au coté médial,
 et par l’Armature laryngée supérieure latéralement.
 Il est dans le pharynx, mais envoie un prolongement
latéral sur les cotés latéraux de l’épiglotte et des
aryténoïdes.
285
Vue postérieure du cartilage thyroïde
Cette vie permet de comprendre
comment ces éléments sont mobilisés
dans la phonation : à droite en coupe,
à gauche en perspective.
En haut, on représente l’épiglotte qui
possède un bec supérieur, et un
pessiole dont la face laryngée est
perforé de multiples petits orifices.
On voit le cartilage thyroïde par
l’arrière, et donc la partie centrale
entre dans la profondeur de la feuille,
la partie latérale vers nous.
Ligaments : tendus entre les pièces de
l’armature laryngée, et vont segmenter
la lumière du larynx
 Ligament vocal part du
processus vocal, vient se
terminer au centre, et on le
représente dans l’antre entrant du cartilage thyroïde.
 Le ligament vestibulaire il part de la fossette triangulaire du thyroïde, et se termine
plus latéralement, sous l’angle entrant du thyroïde. Il se trouve au coté supérolatéral
par rapport au ligament vocal.
 L’arythéno épiglottique se termine sur l’épiglotte.
Les masses musculaires se mettent a coté de ces éléments.
 Le muscle vocal avec sa forme triangulaire caractéristique.
 Le muscle thyroaryténoïdien latéral.
 Fibres musculaires dans le pli arythéno épiglottique.
La muqueuse qui entre dans l’ouverture supérieure du larynx va venir ricocher sur l’ensemble
de ces structures et se drape sur elles comme un linge humide sur des cordes. La muqueuse
vient de la région des vallécules, tapisse la face laryngée de l’épiglotte,
 et forme un 1er pli sur le ligament arythéno épiglottique, le pli arythéno
épiglottique.
 Elle continue à tomber, et forme un 2e pli sur le ligament vestibulaire, et forme
ainsi une 2e corde dans la lumière laryngée, fausse corde vocale, ou pli
vestibulaire, il est un peu plus médial, et un peu plus inférieur.
 Elle s’enfonce ensuite entre le pli vestibulaire et les muscles cricoaryténoïdiens.
Elle se moule sur les dernières structures ligamentaires formant un 3e et dernier
repli, la corde vocale, c’est le pli vocal. Il est plus bas. Il est le seul a contenir des
véritables cordes musculaires : le muscle vocal, et le muscle arythéno
épiglottique.
 Un diverticule s’est mis en place entre ces structures, il est moins profond entre les
2 premiers plis, plus prononcé entre les suivants.
286
Vue supérieur du larynx telle qu’elle est vue en endoscopie.
On peut comprendre comment se forme l’image de la filière laryngée quand on la regarde en
endoscopie laryngée.
Le coté antérieur est en haut, et latéral sur les
cotés.
On voit la base de la langue en haut, qui est relié à
l’épiglotte, puis les 3 plis qui se succèdent a
l’intérieur du larynx.
En avant, on voit la base de la langue avec le V
lingual, et la région de la Tonsille linguale, le
foramen caecum.
Ensuite, on va voir l'épiglotte, qui est reliée à la
langue par les plis glosso épiglottiques médiaux
et latéraux.
Entre la base de la langue, ou Tonsilles linguales,
et les plus glosso épiglottiques, on a les régions
valléculaires.
La base de la langue  vallécules  épiglotte.
Lors des mouvements de déglutition, l’épiglotte se mobilise. Les vallécules s'ouvrent et se
ferment, l’épiglotte s’ouvre et se ferme sur la filière laryngée. Latéralement partent 2 plis latéraux
qui n’arrivent pas sur la ligne médiane quand on est en position de repos. Ils correspondent aux
replis arythéno épiglottiques. Ils présentent a leur extrémité postérieure des petits relief qui
correspondent à la saillie des cartilages corniculés et cunéiformes.
Entre eux se constitue l’espace interaryténoïdien, qui constitue la partie ouverte de la glotte
respiratoire. La glotte vocale est en avant de celle-ci.
Le pli vestibulaire est tendu entre l’épiglotte et le pli arythéno épiglottique, il est tendu entre le
cartilage thyroïde et le cartilage aryténoïde que l’on ne voit pas sur cette image.
Plus médialement par rapport à son bord libre, le dernier pli qui apparait blanc, il se mobilise dans
la phonation, c’est le pli vocal.
Entre le pli vestibulaire et le pli vocal se forme un diverticule qui s’enfonce entre les 2, matérialisé
par la Flèche qui s’enfonce entre les 2, ventricule du larynx. Il vient vibrer entre les 2 plis. C’est
la caisse de résonnance du larynx. Il se dilate lors de la phonation. Dans certains cas, il se dilate de
manière anormale, venant comprimer la corde vocale, on parle alors de Larynogocoele.
Latéralement, on retrouve la muqueuse du pharynx, avec une saillie sur le chaton cricoïdien en
arrière.
Le pharynx en lui-même, médian, et les 2 prolongements latéraux, qui se mettent de part et
d’autre du larynx, qui s’enfonce le long du pli arythéno épiglottique pour aller jusque dans la
région valléculaire, ce Cul de sac = cul de sac du sinus pyriforme.
287
La phonation
Cet aspect se modifie lors de la phonation, et ceci
résulte de la mobilisation des éléments de la filière
laryngée.
Cartilage thyroïde en vue supérieur, le cricoïde et
les aryténoïdes représentés en position neutre. La
corde vocale est matérialisée par un simple trait.
L’espace entre ces éléments est la glotte qui est
déparée en 2 parties :
 glotte vocale interligamentaire, limité par
le ligament vocal,
 et glotte respiratoire, inter cartilagineuse, limité par les aryténoïdes.
Lors de la phonation, Les cartilages aryténoïdes dansent sur la partie postérieure du cricoïde, et se
mobilisent. Le cartilage Aryténoïde s’est déplacé en direction latérale, sous l’effet de la contraction du
muscle cricoaryténoïdien médial ou postérieur, ce qui entraine un déplacement de la corde vocale
en direction latérale, et élargit l’espace de la glotte vocale.
Le Déplacement inverse se fait en position médiale, se fait sous le cricoaryténoïdien latéral, et
provoque un mouvement d’adduction de la corde vocale.
On règle la position avec les cricoaryténoïdiens.
On règle la tension des cordes vocales
 en contractant les muscles interaryténoïdiens qui vont fermer la glotte respiratoire,
 en contractant le muscle vocal qui relâche la corde vocale
 ou en contractant le muscle cricothyroïdien qui tire le cartilage cricoïde vers l’avant, et
ainsi, tend la corde vocale.
Avec ces différents éléments, On fait bouger les aryténoïdes, on règle la tension des cordes vocales, et
on engendre des sons avec une grande diversité. Les sons résonnent dans la glotte, font vibrer le
ventricule laryngé, font vibrer l’épiglotte, entre en résonnance dans la base du crâne, et engendre ainsi
les différentes spécificités vocales. Plus le larynx est large et long chez les basses, plus les sons sont
graves plus le larynx est petit et haut situé chez les sopranes, chez les castrats, chez les Alto, plus on a
des sons aigus définis par cette filière laryngée.
Modification de l'image lors de la phonation
La forme de ce que l’on voit en laryngoscope change, on voit
 une épiglotte qui se met en position antérieure, et se
replie apparemment sur elle même. On voit la face
laryngée de l’épiglotte. L’épiglotte s’est déplacée vers le
ht et vers l’avant.
 Les 2 cordes vocales se sont étirées, La corde vocale
d’est tendue et s’est mise en Adduction
 les plis arythéno épiglottiques se sont raidis, Les 2 plis
arythéno épiglottiques sont venus se toucher l’un l’autre,
car les aryténoïdiens se sont rapprochés.
 les plis vestibulaires se sont raidis.
 Simultanément, le sinus pyriforme s’est élargit.
288
Coupe frontale
On remonte les différents étages du larynx, on représente les
bords postérieurs des cartilages Thyroïde, cricoïde, et Anneaux
de la trachée. En haut, on a l’épiglotte.
En position médiale, la corde vocale qui est reliée au cricoïde par
le corps élastique, le pli vestibulaire, et le pli arythéno
épiglottique.
On retrouve les Muscles vocal et cricoaryténoïdien latéral.
On a la muqueuse, sur ces éléments, qui tapisse les régions des
vallécules, qui trombe latéralement dans le sinus pyriforme, et A
l’intérieur du larynx, la face laryngée de l’épiglotte, les 3 plis, le
ventricule laryngé, la partie la plus rétrécie du larynx, s’obstrue
dans la diphtérie ( ???), caractérisé par la fermeture de ce pli
central de la corde vocale.
Le larynx possède une Série de 3 étages.
 L’étage Central rétrécit armé par la corde vocale,
c’est le Larynx glottique. C’est lui qui lorsqu’il se
rétrécit engendre une dyspnée sévère.
 L’étage supérieur du larynx, situé au dessus du
plancher de la corde vocale, qui contient le pli
vestibulaire, et pli arythéno épiglottique, c’est
l’étage supraglottique du larynx, segmenté par les
plis, possède la caisse de résonnance du ventricule
laryngé qui est soulevé par les 2 premiers plis. Le
pli vocal est au plancher.
 L’étage inferieur armé par le cartilage cricoïde, c’est le larynx infraglottique. Se continue dans
la trachée.
On remet en place les Pédicules vasculaires
 Artère laryngée supérieur qui rejoint l’artère laryngée inferieure.
 Artère laryngée inférieure
 L’artère laryngée dorsale vient des vaisseaux inferieures.
 2 axes anastomotiques un antérieur, et un postérieur qui envoient des arcades vasculaires, dans le
pli vestibulaire et vocal.
De l'autre coté, on représente les nerfs
 Anse de Galien, qui se met sous la muqueuse du sinus pyriforme, le nerf laryngé supérieur donne
naissance au nerf laryngé interne, (qui innerve le larynx supraglottique) et le nerf laryngé
récurrent, donne naissance a l’ensemble des fibres qui innervent les différentes masses
musculaires (innerve tous les muscles sauf le cricothyroïdien), et innerve le larynx infraglottique,
avec le nerf laryngé externe.
 et le nerf laryngé externe, innerve le larynx infraglottique, tenseur de la corde vocale, car il
innerve le crico-thyroïdien.
Latéralement, grand axe de la VJI. Donne naissance le long de cet axe au ganglion qui draine le larynx. Le
larynx supérieur donne des métastases à la région sous digastrique. Le larynx glottique donne des métastases
dans la région supra-mylo-hyoïdienne, ganglion de Poirier. Le larynx infraglottique, donne des métastases
situées dans la partie inferieure de la chaine jugulocarotidienne, c'est-à-dire dans la Zone IIB, zone III, zone
de poirier, et la zone IVA, supraclaviculaire. Il y a également des métastases le long de la chaine
récurrentielle. On peut voir des ganglions le long du nerf laryngé récurrent qui peuvent comprimer ce nerf, et
engendrer des dysphonies.
Voie antérieur de drainage, donne naissance a un ganglion situé à la face antérieur de l’appareil laryngé, le
ganglion d’Ebst ?
289
Coupe sagittale dans le larynx
Elle permet de comprendre les voies d’abord du larynx, en
particulier dans le geste de la Libération de la filière
respiratoire, quand elle est obstruée, quand il y a des fausses
membranes dans le trouble de la diphtérie ( ?), qui viennent
fermer la filière glottique ; les trachéotomies.
On remet en place l’os hyoïde, et le cartilage thyroïde, avec
proéminence laryngée, et le chaton cricoïdien, qui est plus
haut en arrière, et surchargé par les cartilages aryténoïdes, les
Anneaux de la trachée étant représentés plus bas. Les Eléments
vus en perspective.
En arrière, on à la membraneuse de la trachée.
Au dessus, on met en place le cartilage de l’épiglotte.
Les ligaments suivants rattachent l’épiglotte a l’os hyoïde, et
lui permettent de fonctionner comme un clapet qui se ferme sur
l’ouverture laryngée.
 Ligament thyro-épiglottique,
 et hyo épiglottique.
On peut représenter les fibres du ligament arythénoépiglottique, les fibres du ligament vestibulaire, et les fibres
du ligament vocal. Ils servent de point de réflexion à la
muqueuse de la région.
On fait glisser cette muqueuse sur l’ensemble de ces structures.
Elle tapisse la base de la langue, donne naissance à la région de la vallécule glosso-épiglottique, tapisse la face
linguale, ou valléculaire de l’épiglotte. C’est ici que se coince la particule quand on avale de travers. Elle tapisse la
face laryngée de l’épiglotte, Se réfléchit sur les ligaments pour former les 3 plis successifs :
 pli arythéno épiglottique
 pli vestibulaire
 pli vocal
Entre les 2 derniers éléments s’ouvre le ventricule du larynx, qui est la partie rétrécie du larynx glottique. Le larynx
infraglottique se continue par la trachée, avec le cartilage thyroïde qui maintient ouvert la partie inférieure de celuici. En arrière, la muqueuse glisse à la face postérieure de ces éléments, c’est la Muqueuse pharyngée et
œsophagienne en bas.
Paquet préépiglottique, paquet adipeux qui agit comme la boule de bichât, comme un élément de pression qui
s’appuie sur la face linguale de l'épiglotte, qui lui permet de descendre lors de la déglutition.
Aponévroses de la région cervicale, Aponévrose Cervicale Superficielle, Aponévrose Cervicale Moyenne, et la
lame pré viscérale, qui se dédoublée au niveau de la glande thyroïde dont l’isthme se positionne devant le 2e et 3e
anneau trachéal.
Bourses séreuses permettant le glissement des structures entre elles.
 bourse de Béclard, superficielle
 bourse de Broyer ( ?) sous les muscles infra hyoïdiens, profonde.
Pour libérer la filière respiratoire :
 au niveau de la région glottique, on passe entre thyroïde et cricoïde, en faisant la coniotomie. Si un
bébé n’arrive plus a respirer, on demande un petit couteau, on fait passer le Bic, on enlève la mine, et on
le fait passer.
 On entre dans la trachée en haut, en passe au dessus ou en dessous de la glande thyroïde, c'est-à-dire au
ras du bas du cricoïde, trachéotomie haute.
 ou on passe en dessous la thyroïde, trachéotomie basse dans la fossette suprasternale.
Les 3 voies d’abord sont distribuées par rapport aux 3 repères. On ne fait pas de trachéotomie dans la partie moyenne,
si non on arrive dans la thyroïde, et ça saigne énormément.
290
La région cervicale basse
Schéma n° : Vue antérieure, la tête étant en extension
Triangle cervical antérieur : délimité
par les 2 SCM (concerne le chef
sternal ; le chef claviculaire étant plus
latéral) et la mandibule ; on y palpe
facilement l’os hyoïde dans la partie
supérieure et ensuite les cartilages
thyroïde et cricoïde puis les saillies
annelées métamériques des cartilages
de la trachée.
Les 2 chefs des SCM sont séparés par
une petite fossette triangulaire; la
fossette de SEDILLOT.
Dessin : On représente le trapèze, la
corde du ventre postérieur de l’omohyoïdien qui divise le triangle cervical
postérieur en 2 parties sus-omotrapézienne en haut et sous-omoclaviculaire en bas.
LA GLANDE THYROÏDE :
 Recouvre la trachée
 Appartient au système des
glandes endocrines
 Forme une lettre H (incisure supérieure profonde >< inférieure) qui remonte vers le
larynx ; composée d’un segment isthmique et de 2 lobes latéraux
 Recouverte par les SCM (latéralement) et les chainons musculaires des muscles
infra-hyoïdiens (sterno-thyroïdien et sterno-hyoïdien) :
 PALPATION là où la thyroïde n’est pas recouverte par les SCM (sur le dessin,
partie palpable colorée en plein)  Les 2 muscles infra-hyoïdiens forment le losange
de la trachéotomie à la surface de la glande thyroïde ; l’abord de la glande thyroïde se
fait par une trachéotomie basse : en coupant le cou en bas le long d’un pli cervical et
ensuite en séparant les muscles infra-hyoïdiens, après avoir incisé ces muscles sur la
ligne blanche cervicale et les avoir récliné en position latérale  permet d’aborder
ainsi la glande thyroïde.
 Rattachée à la filière aéro-digestive ; la glande thyroïde est animée d’une mobilité le
long de la mobilité du larynx c'est-à-dire que lors de la déglutition elle se soulève et
ensuite redescend. Si on palpe une tuméfaction dans cette zone, on demande
toujours au patient de déglutir ; si la masse monte et descend avec la filière
respiratoire : probablement masse dans la glande thyroïde.
 Fortement vascularisée
 Disposition :
 Segment isthmique sur la ligne médiane en regard des 2 et 3ème cartilages
trachéaux (qu’elle fait disparaitre à sa profondeur)
 Le pôle supérieur de la glande remonte jusqu’au 1/3 inférieur du cartilage
thyroïde et le pôle inférieur de la glande est en regard du 5ème cartilage trachéal
291


Surface de la thyroïde : lobulée, légèrement irrégulière (lobules glandulaires
s’adossent les 1 aux autres) dans sa portion lobaire et isthmique !  PALPATION →
aspect n° légèrement granuleux.
En marge de la glande thyroïde : parathyroïdes
 supérieure contre le lobe thyroïdien au niveau du cartilage cricoïde
 inférieure en regard du pôle inférieur du lobe thyroïdien
Dans les régions latérales c'est-à-dire dans le creux sus-omo-claviculaire,
 Dôme pleural : dépasse la clavicule de ± 1 cm ; plaie perforante dans la région
cervicale basse en-dessous de la corde du muscle omo-hyoïdien est susceptible de
provoquer une blessure pulmonaire ou du dôme pleural.
 Cordes nerveuses du plexus brachial au niveau du triangle cervical postérieur.
Passent derrière le dôme pleuro-pulmonaire).
 Nerf phrénique (en rouge) au niveau de la partie basse du triangle cervical postérieur
 Ganglion nerveux cervical inférieur : à la profondeur de la fossette de SEDILLOT et
caché en partie derrière la clavicule.
 Artère subclavière : saute au-dessus du dôme pleural et entre dans la racine du
membre supérieur
 Veine subclavière au côté ANTÉRIEUR et MÉDIAL de l’artère
 Confluents lymphatiques avec la fin du canal thoracique qui rejoint le confluent
veineux jugulo-subclavière.
Région cervicale basse :
 Trachée, œsophage
 Glande thyroïde + parathyroïdes
 Pédicule vasculo-nerveux de la glande thyroïde + nerf LA
récurrent (% étroits avec la glande thyroïde)
 Nœuds lymphatiques de la chaine antérieure
 Veines jugulaires antérieures qui sont situées dans le plan
superficiel
Creux supra-claviculaire (sous le tendon de l’omo-hyoïdien) :
 Dôme pleural
 Artère subclavière + ses branches
 Veine subclavière + branches
 Plexus brachial + branches collatérales (les branches
terminales sont situées dans le creux)
 Nerf phrénique + les anses nerveuses
 Ganglion cervical inférieur = ganglion stellaire
 Confluent lymphatique (grande veine lymphatique du côté
droit ET canal thoracique du côté gauche).
292
Schéma n° : Bas du triangle cervical antérieur sur vue antérieure :
Cartilage thyroïde possède une proéminence laryngée, des cornes supérieures et inférieures.
Ouverture supérieure du thorax ; on retrouve le manubrium sternal (structure en carène) et les extrémités médiales des
clavicules. Les 2 extrémités médiales des clavicules sont souvent renforcées par un renforcement de l’aponévrose
cervicale superficielle : donne naissance au ligament inter-claviculaire. ( on le coupe quand on aborde la région).
 GOITRE : glande thyroïde de volume augmenté perceptible à la PALPATION. De plus, PALPATION d’un
thrill (flux vasculaire sous la forme d’une vibration) car la thyroïde est TRES vascularisée.
Vascularisation :
 ARTÈRE THYROÏDIENNE SUPÉRIEURE qui se
détache de la carotide externe ; donne naissance à
l’artère laryngée supérieure, laryngée inférieure et se
termine sur le pôle supérieur du lobe thyroïdien.
Accompagnée de 2 veines ; les éléments se rejoignent
pour rejoindre le tronc thyro-linguo-facial. Cela forme
le premier pédicule thyroïdien : pédicule thyroïdien
supérieur.
 Le pôle inférieur : ARTÈRE THYROÏDIENNE
INFÉRIEURE (branche de la subclavière).
Vascularise également la glande parathyroïde !
Accompagnée de veinules peu importantes.
 Pédicule moyen : essentiellement veineux ! La veine
thyroïdienne moyenne se détache de la partie latérale
du lobe et se jette directement dans la VJI.
 Pédicule inférieur : ACCESSOIRE mais très
important ! Comprend une petite artère variable qui
aborde l’isthme dans sa partie inférieure = ARTÈRE
THYROÏDÉA LIMA = ARTÈRE DE NEUBAUER
(vient directement de la crosse de l’aorte) ; est variable
mais savoir qu’elle peut exister car quand on effectue
une trachéotomie ou un abord de la région cervicale
antérieure, IL NE FAUT PAS COUPER CETTE
ARTÈRE !!! Sinon le vaisseau se rétracte et saigne
dans le médiastin antérieur → hémorragie grave qui
peut comprimer la trachée via un hématome dans le
médiastin antérieur. Ce pédicule s’oppose donc à
l’accès antérieur de la trachée ; pour libérer la filière
respiratoire, on peut effectuer
 une cognotomie en passant entre le cartilage
thyroïde et cricoïde
 une trachéotomie haute entre le cricoïde et
la thyroïde et
 une trachéotomie basse à travers de la lame
vasculaire (QUE EN CONDITIONS
CHIRURGICALES AVEC HEMOSTASE ; avec un assistant, écarteurs…).
 Trachéotomie en urgence à faire dans les zones avasculaires (trachéotomie haute ou
cognotomie).
Autour de l’artère : lame veineuse extrêmement dense qui forme un plan veineux de veines anastomosées à la
face antérieure de la trachée  lame veineuse pré-trachéale des veines thyroïdiennes inférieures.
Au total : 7 pédicules autour de la glande thyroïde (hémostase de ces 7 pédicules nécessaire lors de la
thyroïdectomie).
 Les 4 pédicules thyroïdiens principaux sont représentés par les artères thyroïdiennes supérieures et
inférieures.
 Les 2 pédicules accessoires latéraux sont représentés par les veines thyroïdiennes moyennes
 Le pédicule accessoire inferieur est représenté par les veines thyroïdiennes inférieures et si elle est
présente l’artère thyroïdéa lima.
293
Les rapports de la glande thyroïde :
 sont contractés par l’intermédiaire d’une gaine fibreuse péri-thyroïdienne qui entoure la glande et
qui la fait disparaitre à sa profondeur. Cette gaine est une dépendance de la gaine péri-viscérale et
permet l’attache de la glande thyroïdienne aux organes voisins.
 L’attache la plus importante est le ligament thyroïdien médian de GRUBER tendu
entre les tubercules cartilagineux du cricoïde et le bord supérieur de l’isthme. C’est à
travers celui-ci que l’on réalise la trachéotomie haute. Ce ligament attache la glande
thyroïde au larynx et explique le mouvement de mobilité de la thyroïde lors de la
déglutition.
 La thyroïde est rattachée à filière respiratoire (appareil laryngé et trachée) via le
ligament thyroïdien médial
 Le ligament thyroïdien latéral relie latéralement la thyroïde à la gaine péri-vasculaire
qui entoure les éléments du paquet vasculo-nerveux du cou (contient la bifurcation
carotidienne, la CC, la VJI).
 Autre rapport de la glande thyroïde : Nerf laryngé récurrent : Pratiquement vertical du coté gauche
(vient du médiastin), oblique du coté droit.
Un signe de goitre : compression du nerf laryngé récurent quand la thyroïde est augmentée de
volume.
TOUS CES ELEMENTS sont recouverts par les muscles infrahyoïdiens (appuyés sur l’os hyoïde)
 Omo-hyoïdien
 Sterno-hyoïdien
FORMENT LE LOSANGE DE LA TRACHEOTOMIE
 Thyro-hyoïdien (un peu + pfd)
Innervation : le nerf XII est situé au niveau du plancher oral et donne naissance à une anse sur la VJ,
et c’est du sommet de cette anse que partent les éléments pour innerver les infra hyoïdiens (sauf le
thyro-hyoïdien qui est innervé par une branche propre de façon directe).
Variations habituelles de la glande thyroïde en vue antérieure.
 GOITRE PLONGEANT : Normalement, la thyroïde ne descend pas dans le thorax (2-3 cm de
l’incisure supra-sternale et 1-2 cm de la clavicule) sauf éventuellement quand elle augmente de volume ;
elle peut descendre ainsi dans le médiastin antérieur.  lors de la PALPATION : on doit toujours
pouvoir glisser les doits entre le pôle inférieur de la thyroïde, la clavicule et l’incisure supra-sternale. SI
PAS POSSIBLE : diagnostic présomptif de goitre plongeant !
 PYRAMIDE DE L’ALOUETTE : Prolongement qui remonte à la face inferieure de la filière laryngée ;
c’est le reliquat de l’embryogénèse de l’organe (la thyroïde se développe à partir de la base de la langue
au niveau du foramen caecum= foramen de BODJALECK et migre au niveau de la région cervicale
basse en formant un canal thyréoglosse. Ce dernier doit se fermer, et donne ainsi naissance à un tractus
fibreux : le Ligament thyréoglosse de Hiss.
 signe la persistance de tissu glandulaire le long du reliquat du canal thyréoglosse de Hiss.
 Kyste thyréoglosse au niveau du triangle cervical antérieur : se développe fréquemment chez
certains enfants dans la région cervicale antérieure Le triangle cervical antérieur augmente ainsi de
volume. Situé sur le trajet du canal thyréoglosse. ENLEVER le kyste et pour prévenir la récidive :
enlever tout le tractus thyréoglosse + partie centrale de l’os hyoïde + le tractus en dessous du foramen
caecum.
 Glande thyroïde linguale : Tissu thyroïdien ectopique située sous le foramen caecum.
 à partir du foramen caecum c'est-à-dire la thyroïde linguale jusqu’au niveau du bord supérieur de l’isthme , on
peut retrouver le long de l’ensemble du tractus thyréoglosse : un kyste thyréroglosse ou à une pyramide de
l’ALOUETTE.
294
Schéma n° : Positionnement des glandes parathyroïdes.
Dessin : fourche carotidienne = bifurcation
carotidienne qui se fait au niveau d’une petite dilatation
en regard du bord supérieur du cartilage thyroïde.
Les parathyroïde ont une disposition fixe, mais sont
variable dans leur disposition (tellement qu’en chirurgie, il
n’est pas toujours aisé de les retrouver)
POSITIONS OFFICIELLES :
 Parathyroïde supérieure (dérive de B4) : située
le long du lobe thyroïdien en regard du
cricoïde
 Parathyroïde inférieure (a migré vers le bas
avec le thymus ; elle vient du B3 comme le
thymus) : située en regard du pôle inférieur de
la glande thyroïde
Les glandes parathyroïdes migrent avec l’ébauche
thymique, on peut donc les trouver dans 11 localisations
différentes :
 Bifurcation carotidienne, glomus carotidien
 Mi-distance entre le pôle supérieur de la
thyroïde et bifurcation carotidienne
 Localisation habituelle de la parathyroïde
supérieure
 Position intermédiaire, entre les parathyroïdes
supérieure et inférieure.
 Position habituelle de la parathyroïde
inférieure
 Arrêtée dans sa migration, à l’intérieur de la
thyroïde
 Le long du nerf laryngé récurent, sous la
thyroïde et l’isthme
 Contre la corne thymique, avec laquelle elle a
migré, dans la région cervicale
 Dans le médiastin antérieur, à la face
antérieure thymus
 Dans le thymus
 Dans le médiastin postérieur, derrière le
thymus.
LA CHIRURGIE DES GLANDES PARATHYROÏDES EST DIFFICILE en particulier dans
l’adénome parathyroïdien : tumeur qui produit trop de parathormones (glande augmentée de volume).
 Il faut aller la chercher depuis la bifurcation carotidienne, jusque dans le médiastin ant ou post
voire dans la glande thyroïde ou le thymus.
KYSTES DE LA REGION CERVICALE LATERALE : kystes branchiaux ; Le 2ème arc branchial
peut donner naissance à des kystes qui ont un trajet caractéristique ; ils traversent la
bifurcation/fourche carotidienne.
KYSTES DE LA REGION CERVICALE CENTRALE : kystes thyréoglosses ; leur tractus traverse
l’os hyoïde.
295
Schéma n° : vue postéro-latérale  rapports entre les structures
Dessin : Os hyoïde vu de ¾, le cartilage thyroïde de ¾ et le
cricoïde. En dessous, les anneaux de la trachée, avec la
membraneuse trachéale.
On voit la filière digestive car elle est postérieure.
En haut on voit l’épiglotte emballée par sa muqueuse, avec
l’ouverture supérieure du larynx= la margelle laryngée.
En arrière, on observe le tube pharyngé, avec le sinus pyriforme
qui se met de part et d’autre de la margelle laryngée.
Membrane thyro-hyoïdienne et membrane crico-thyroïdienne.
La tunique fibreuse du pharynx se continue par la tunique
fibreuse de l’œsophage.
Eléments musculaires postérieurs: MUSCLES
CONSTRICTEURS
 Muscle constricteur inférieure du pharynx (en
AR),
 Muscle crico-pharyngien (en anneau, en arrière
du cricoïde).
 Musculeuse œsophagienne ; part vers le bas à
partir de la région thyroïdienne
La thyroïde en rapport avec la filière respiratoire ET digestive.
Cette dernière présente dans sa partie postérieure 2 points de
faiblesse, du fait de l’organisation de sa musculeuse : les
surfaces de LAIMER.  Sous l’effet d’un spasme du muscle
cricopharyngien se développe un diverticule : le diverticule de
Zenker. Ce dernier donne naissance à une difficulté de
déglutition, et donc a dysphagie en comprimant l’œsophage.
Nerf laryngé récurrent : chemine dans l’angle trachéooesophagien et rentre ensuite à l’intérieur du larynx. Rapport
important de la glande thyroïde !!!
VASCULARISATION
Artère thyroïdienne supérieure donne naissance à :
 Artère laryngée supérieur
 Artère laryngée inférieure
 Artère thyroïdienne supérieure (en arcade pour aboutir
sur la glande thyroïde)
Cette dernière est anastomosée avec l’artère thyroïdienne inférieure qui
aborde le pôle inférieur de la glande.
CE DESSIN PRESENTE LES 3 RAPPORTS
ESSENTIELS DE LA THYROÏDE :
 Trachée
 Nerf laryngé récurent
 Œsophage
Le goitre compressif induit une symptomatologie liée à ces
rapports cardinaux (3D):
 Dyspnée : difficulté respiratoire qui résulte de
la compression de la trachée
 Dysphonie, modification de la voix qui résulte
de la compression du nerf LA récurrent
 Dysphagie, difficulté à la déglutition qui
résulte de la compression de l’œsophage
Artère thyroïdienne inférieure qui se divise en 2 branches :
 Branche médiale, chemine avec le nerf laryngé
récurrent, et donne naissance à l’artère laryngée dorsale
= artère laryngée postérieure.
Les branches enferment le nerf laryngé récurrent à la face postérieure
de la trachée et de l’œsophage ; difficile de dégager le nerf récurrent de
l’artère thyroïdienne inférieure
 Branche latérale qui glisse sur le lobe thyroïdien et donne naissance à une arcade anastomotique = ARCADE
D’HALSTEAD. Cette dernière constitue l’anastomose entre les artères thyroïdiennes supérieur et inférieure à
partir de la branche latérale de l’artère thyroïdienne inférieure.
Glandes parathyroïdes : situées le long de l’arcade d’Halstead  pour les rechercher ; trouver cette arcade
 Supérieure a hauteur du cricoïde
 Inférieure à la hauteur du pôle inférieur
/!\ à ne pas confondre les glandes parathyroïdes avec les ganglions lymphatiques (notamment par les ganglions Ly de la
chaine récurrentielle qui sont au contact du nerf laryngé récurrent) qui sont aussi vascularisés par l’arcade de Halstead.
Thyroïdectomie : généralement on enlève également les parathyroïdes ce qui induit une HYPOCALCEMIE. Tenter de les
réimplanter après retrait par exemple dans le SCM ou dans une autre structure bien vascularisée voisine.
Si on réimplante un ganglion lymphatique, bien évidemment la parathyroïde ne reprend pas mais également on prend le
risque de réimplanter un ganglion qui est potentiellement envahit par des cellules cancéreuses...
296
Schéma n° : Synthèse via CT passant par C7
Vertèbre C7 dans la partie
postérieure, processus transverse
et tubercule postérieur du
processus transverse.
Dans le canal vertébral : sac dural
qui entoure la moelle cervicale
(cornes antérieures et
postérieures). Les racines se
détachent de la moelle épinière et
la fusion des branches antérieures
et postérieures donne naissance
au Plexus Brachial.
Représentation du ligament
longitudinal antérieur.
Les masses musculaires du long
du cou, le scalène antérieur,
moyen, et postérieur sont
recouvertes par la lame
superficielle du fascia cervical,
qui applique sur les éléments :
 le ganglion cervical inférieur
coincé entre le long du cou et
le scalène inférieur.
 Sur la face antérieure du
scalène : le nerf phrénique.
Le foramen transversaire est
traversé par l’artère + la veine vertébrales (vaisseaux vertébraux sont situés dans l’espace inter-scaléniques
et sautent d’un foramen transversaire à l’autre).
Ces éléments profonds sont tapissés par la lame prévertébrale du fascia cervical, qui glisse sur
l’ensemble de ces structures, et donne des gaines qui entourent les racines nerveuses du Plexus Brachial.
Le SCM est le muscle le plus superficiel. On voit ses 2 portions, claviculaire et sternale. En arrière, on
trouve le muscle trapèze.
Ces éléments sont entourés par la lame superficielle du fascia cervical qui dans sa partie inférieure se
dédouble pour circonscrire le creux supra-sternal.
Le muscle platysma s’applique sur l’Aponévrose Cervicale Superficielle, et applique ainsi la Veine
Jugulaire Externe (partie latérale) et les VJA (veines jugulaires antérieures) (partie antérieure). La VJA
est dans la partie antérieur qui rentrent dans le creux supra-sternal ; traversent le fascia et vont se rejoindre
dans le creux supra-sternal .
Les muscles infra hyoïdiens
 Sterno-thyroïdien,
 Omohyoïdien
 Sterno-hyoïdien
 Emballés dans la lame moyenne du fascia cervical =Aponévrose Cervicale Moyenne, qui rejoint
l’aponévrose cervicale profonde et va venir s’accoler sur la ligne médiane à l’aponévrose l’Aponévrose
Cervicale Superficielle = lame superficielle du fascia cervical pour donner naissance à la ligne blanche
cervicale.
297
Sous l’espace inter-musculo-aponévrotique : éléments de la gaine viscérale sont mis en place.
 la trachée : muqueuse, anneau, membrane postérieur. Lumière apparait toujours en NOIRE au scanner
(air).
 Œsophage : dévié du coté G, donc on l’aborde en cervicotomie G et JAMAIS D !!!
 Glande thyroïde entourée par ses 2 capsules :
 Capsule propre, adhérente à la glande ; s’enfonce dans la glande et responsable de sa subdivision
en lobules.
 Capsule fibreuse, qui assure les rapports de la thyroïde avec les organes voisins
Les vaisseaux de la thyroïde sont situés entre ces 2 capsules (sont augmentés de volume lors de goitre). Lors
d’une thyroïdectomie, pince à hémostase sur capsule pour limiter les saignements de la glande.
3 ligaments
Ligament thyroïdien médian la relie au cricoïde.
Ligament médial à la filière respiratoire.
Paquet vasculo-nerveux du cou, par le ligament thyroïdien latéral.
Paquet vasculo-nerveux du cou
 La carotide commune
 La jugulaire interne à son côté latéral
 Le nerf vague derrière ces structures
 L’anse cervicale, sur la JI
 Le rameau cardiaque supérieur sur la carotide
Les nerfs laryngés récurrents
 Gauche : chemine à la face antérieure de l’œsophage
 Droite : chemine sur le bord œsophage, derrière trachée.
 Trajet ≠ induit abord particulier !
Aponévrose bucco-pharyngée, prolongation de l’aponévrose rétro-pharyngée. Située derrière l’œsophage,
s’accole sur le plan pré-vertébral, par l’intermédiaire de la cloison de CHARPI.
Branches du Plexus Cervical Superficiel. Dans le prolongement du PB
 Nerfs supra-claviculaires médial et latéral
 Nerf accessoire se termine dans le SCM et le trapèze (dans la partie post du triangle cervical postérieur)
Vaisseaux : branches de l’artère subclavière.
 Artère thyroïdienne inférieure : se termine contre la thyroïde avec ses veines satellites ; De l’autre
côté, l’artère vient entourer le nerf LA récurrent et l’œsophage  trajet différent qui explique que
l’on fait la cervicotomie à G et pas à D.
 Artère cervicale ascendante : sur le scalène antérieur.
 Artère cervicale transverse OU transverse du cou : court le long du nerf accessoire, rejoint le
trapèze, et donne naissance à une artère cervicale superficielle.
 Artère cervicale profonde.
Partie terminale canal thoracique au niveau du plan prévertébral
Artère dorsale de la scapula va traverser le PB et se terminer sous le muscle élévateur de la scapula.
Ganglions lymphatiques
 Chaine jugulo-carotidienne principale : sous le paquet vasculo-nerveux du cou
 Chaine accessoire : autour du nerf accessoire
Voie d’abord royale pour la région cervicale :
 Pour aborder la thyroïde : traverser la ligne médiane (ligne blanche) : thyroïdectomie ou
parathyroïdectomie.
 Pour aborder le paquet vasculo-nerveux du cou : on passe le long du bord ant du SCM MAIS pour VJI :
on peut aborder le paquet par voie postérieur.
298
Le creux supra-claviculaire
Difficile à appréhender dans les 3 plans de l’espace !!!
Schéma simplifié n° : Vue antérieure
Situé au-dessus de la clavicule, a la forme d’une PYRAMIDE dont la
 Paroi antérieure est formée par
 Scalène antérieur
Entre les 2, défilé interscalénique
 Paroi postérieure est formée par
 Scalène moyen
 Scalène postérieur
 La Base inférieure (en bleu ciel) regarde le dôme pleural / l’ouverture supérieure du
thorax
 Le sommet regarde la région vertébrale.
(muscles scalènes font partie de la région
cervicale latérale)
Cet espace communique avec
 la région nucale postérieure dans
sa partie postérieure
 creux axillaire dans sa partie
inférieure
 thorax vers le bas
 Carrefour important situé à la limite
entre la région cervicale, nucale, l’ouverture
supérieur du thorax, et la racine du membre
supérieur.
Ce creux est traversé dans sa partie
inférieure par les vaisseaux qui entrent dans
le membre supérieur
 artère Subclavière qui se continue
par l’artère axillaire
 veine Subclavière en avant et
médialement à l’artère
 les racines nerveuses qui vont constituer le Plexus Brachial, naissant de la région
vertébrale
Schéma n° : Vue antérieur de la région (moins schématique)
On représente la région vertébrale, et la première côte (aplatie avec le tubercule de Lisfranc
pour le scalène antérieur), et en avant la clavicule qui se met en regard de l’articulation sternoclaviculaire, dans le manubrium sternal. Vertèbres cervicales + T1.
Le tubercule saillant de C6 est le tubercule de CHASSEGNAC, et c’est sur ce tubercule que
l’on peut comprimer les gros vaisseaux du cou.
299
La partie inférieure du creux répond à
l’ouverture du thorax. Le dôme pleural (qui
recouvre l’apex pulmonaire) vient y faire
saillie (dépasse de 1 cm la région cervicale
basse) et constitue la partie inférieure du
creux. Le dôme pleural est relié à
l’ouverture supérieure du thorax par une
série de ligaments :
 ligament costo-pleuro-transversaire.
Prend appui sur le processus
transverse de C7, sur la première
côte et sur l’apex pulmonaire.
 ligament vertébro-pleural. S’appuie
sur C7 et T1 et face médiale du
dôme pleural.
 ligament costo-pleural. Prend appui
sur la première cote et le dôme
pleural.
 Forment le DIAPHRAGME CERVICO-THORACIQUE de FOURGERI, ou l’appareil
suspenseur de la plèvre.
Entre les 2 premiers, on trouve une fossette : FOSSETTE SUS RÉTRO PLEURALE =
FOSSETTE DE SÉBILEAU. Elle est située au-dessus et en arrière du dôme pleural. Elle
contient
 Racines du Plexus Brachial  le PB est situé dans le creux supra-claviculaire et sa
partie inferieure croise la fossette de Sébileau!
 Ganglion cervical inférieur = ganglion stellaire (souvent divisé par une série de 2
paquets ganglionnaires reliés entre eux par de multiples fibres qui donne au
ganglion un aspect étoilé). Constitue le ganglion inférieur de la chaine cervicale.
Plexus Brachial, T1, C8, C7, réunion de C5 et C6.
 Tronc supérieur : C5 et C6
 Tronc moyen : C7
 Tronc inférieure-racine inférieure du PB : C8 + T1 ; C8 passant derrière le dôme
pleural et étant rejoint par C7
Sortant du PB : Nerfs
 Nerf Supra scapulaire
 Nerf dorsal de la Scapula
 Nerf phrénique, vient de la région supérieure (vient du plexus cervical) et glisse sur
le dôme pleural, pour rentrer dans la région thoracique. Passe par le ceux supraclaviculaire et à cet endroit est relié par une anse nerveuse au ganglion stellaire
 Nerf Subclavier, vient du tronc supérieur et se termine sur le muscle Subclavier ;
présente une anse nerveuse anastomosée au nerf phrénique
Dans les anses 2 nerveuses (phrénique-ganglion stellaire et phrénique-nerf subclavier) passent
les vaisseaux essentiels
 1ère anse : artère Subclavière
 2ème anse : veine Subclavière.
300
Schéma n° : Vue antérieure des artères
Région cervicale, ouverture
supérieure du thorax, avec la première
côte, la clavicule, le manubrium
sternal.
Région vertébrale, représentée avec
les processus transverses des
vertèbres cervicales. Muscles
scalènes.
Entre les scalènes : défilé interscalénique, dans lequel vont passer :
 Artère subclavière qui se
détache de la carotide
commune. Saute au dessus
de la première cote en
passant entre les muscles
scalènes.
Elle a donc 3 secteurs
topographiques (artère
maxillaire) :
o Secteur préscalénique
o Secteur inter-scalénique
o Secteur post-scalénique.
 La veine subclavière est située devant elle et passe devant le tubercule de
Lisfranc, et devant le scalène antérieur.
Les collatérales de ASC
(les 2 importantes sont l’ascendante et la descendante)
 Ascendante : artère vertébrale qui croise le processus transverse la dernière
vertèbre cervicale, et transverse les Foramina transversaires de C6 à C1.
 Descendante : artère thoracique interne, à la face profonde du sternum.
 Tronc thyro-BIcervico-scapulaire : à la face antérieure du scalène antérieur.
Volumineux, donne naissance à :
o artère thyroïdienne inférieure
o puis l’artère cervicale ascendante qui monte sur les scalènes
o artère cervicale transverse qui se dirige transversalement et se termine dans le
trapèze. Donne l’artère cervicale superficielle
o la dernière branche est l’artère supra scapulaire = artère supra-claviculaire
 Branches à destinée postérieure : artère cervicale profonde = artère de Walter
qui passe à la face profonde des scalènes et vascularise les muscles de la nuque.
(face profonde du cou puis région nucale). Tronc commun avec :
 Artère intercostale suprême, vascularisation des 2 premières espaces
intercostaux
 La dernière branche traverse le PB : artère dorsale de la Scapula, ou artère
scapulaire dorsale. Elle nait de la portion interscalénique.
301
Les veines :
 veine jugulaire interne :
chemine sous le SCM et vient
s’anastomoser avec la veine
subclavière pour donner
naissance au tronc veineux
jugulo-subclavier = confluent de
PIROGOFF
 veine Subclavière
vont se rejoindre pour donner naissance au
tronc veineux brachiocéphalique
On retrouve le muscle omo-hyoïdien, qui
donne naissance à son tendon intermédiaire
lorsqu’il croise la JI.
 Via ces 3 structures qui se rejoignent, formation du Triangle lymphatique de Rouvière.
Il contient du coté G et D, le tronc lymphatique qui est soit la grande veine lymphatique à
droite, ou le canal thoracique à gauche. Sur le dessin : grande veine lymphatique :
S’ouvre sous la forme d’une dilatation ampullaire dans le confluent veineux jugulosubclavier. Elle draine un tronc céphalique qui vient de la région cervicale, un tronc
branchial qui vient du membre supérieur, et tronc broncho-médiastinal qui vient du thorax.
Ces 3 troncs forment à G et à D le confluent lymphatique.
Les veines jugulaires antérieures et externes vont venir se jeter dans ces vaisseaux (non
dessinés).
Ganglions lymphatiques (ganglions de la région cervicale, de la chaine jugulo-carotidienne)
 supra-claviculaire médial et latéral
 infra-claviculaire (lorsqu’il est présent)
 Nœuds de la chaine accessoire (se drainent dans ce confluent)
 nœud sus-omo-hyoïdien
 nœuds de la chaine broncho-médiastinale.
Quand se produit l’encombrement de ce carrefour lymphatique, on peut observer du côté
droit le ganglion de croisier.
Schéma n° : Coupe sagittale passant dans le creux supra-claviculaire ;
SYNTHESE
En arrière, dans le creux supra-claviculaire, on trouve les côtes (1, 2, et 3) avec les muscles intercostaux qui les
relient. La Glande thyroïde et la glande parathyroïde appliqué sur son pôle inférieur.
En arrière : masses musculaires avec la masse du trapèze (i par le nerf accessoire et vascu par l’artère
cervicale transverse ou artère transverse du cou). Trapèze entouré par la lame superficielle du fascia cervical
qui applique le nerf et le vaisseau sur la face profonde du muscle. La même lame superficielle du fascia cervical
vient se dédoubler en avant ; s’appuie sur le manubrium sternal dans lequel vient se mettre en place l’extrémité
antérieure de la clavicule.  Articulation en selle, qui possède un disque et une capsule articulaires.
La 2ème couche musculaire en arrière : le muscle élévateur de la Scapula (vascu par l’artère dorsale de la
scapula) et les rhomboïdes. Ces éléments sont entourés par la 2ème lame du fascia cervical qui applique les
vaisseaux sur la face profonde des muscles.
302
En avant on trouve cette même
lame qui se dédouble pour
entourer les infra hyoïdiens qui
sont appliqués à la face
profonde de la clavicule et du
sternum.
On observe également la partie
claviculaire terminale du
SCM + espace inter-musculoaponévrotique.
Le creux supra-claviculaire
est donc délimité :
La base du creux est représentée
par le dôme pleural ; 2 feuillets
viscéral et pariétal de la plèvre
qui entourent le dôme
pulmonaire (espace pleural).
Les éléments sont appliqués sur
l’ouverture supérieure du thorax
par l’appareil suspenseur de la
plèvre qui forme le diaphragme
cervico-thoracique et délimite
en arrière la fossette sus-rétropleurale de Sédillot (contient le
ganglion stellaire et en arrière :
branches du PB)
Le ganglion stellaire est relié par des rameaux communicants à l’ensemble de ces éléments (racines PB) qui en
se réunissant vont former les troncs primaire et secondaire du Plexus Brachial.
GROS VAISSEAUX :
 axe carotidien
 axe veineux
La carotide donne naissance à l’artère Subclavière ; Située au-dessus de la clavicule ; la veine se met en dessous
de la clavicule. Ces 2 éléments sont en rapport avec le dôme pleural : artère au-dessus, et plus profonde que la
veine. On aborde l’artère en passant au dessus de la clavicule ; on aborde la veine en dessous de la clavicule.
Le nerf vague descend entre les vaisseaux, et détache autour de l'artère le nerf laryngé récurrent du côté droit.
L’artère est entourée par une anse qui vient du ganglion cervical inférieur = anse de VIEUSSENS.
BRANCHES principales de la subclavière :
 artère vertébrale
 artère thoracique interne
Pôle inférieure de la glande thyroïde : artère thyroïdienne inferieure.
Contenu artériel et nerveux du creux supra-claviculaire représenté sur le dessin.  Permet de comprendre la
symptomatologie de la tumeur dans l’apex pulmonaire. Envahit le ganglion stellaire, les côtes, le PB et les
vaisseaux situés contre ces éléments ; engendre le SYNDROME DE PANCOAST.
 Troubles du système orthosympathique
 Syndrome de Claude Bernard Horner
 Névrite cervico-brachiale par envahissement du Plexus Brachial
 Thrombose de la veine subclaviaire par envahissement de la veine du côté antérieur du poumon.
Perfusion dans la veine subclavière: on passe sous la clavicule, dans la région infra claviculaire.
303
Région prévertébrale
Vue latérale du TCP:
Les reliefs de :
 mastoïde, POE, mandibule
 région infra hyoïdienne
 cartilage thyroïde
 partie inférieure du cou
 clavicule
 incisure suprasternale
 SCM : 2 chefs séparés par la fossette de Sedillot
 Trapèze
 Omo-hyoidien
Triangle cervical postérieur TCP :
Omo hyoidien :
 au centre du TCP
 divise en 2 le TCP : sus omo trapézien, sus omo
claviculaire
Rachis :
 en profondeur du TCP
 pharynx glisse dessus
Nerfs :
 Plexus cervical PC :
o Point d’Erb :
 ½ bord postérieur du SCM
 >branches ascendantes transverses et descendantes du
Région prévertébrale contient :
plexus cervical
 Vertèbre cervicale
 Petit Occipital et Grand Auriculaire vers le haut
 Ligament longitudinale
 Transverse du cou transversalement
antérieur
 Supra claviculaire médial et latéral en bas
 Muscle prévertébraux + scalène
 Anesthésie ensemble branche du plexus cervical
+ lame prévertébral du fascia
o Petit Occipital PO:
cervical ou aponévrose
 pole occipital
cervicale profonde
 rejoint Grand occipital
 Plexus cervical + branches
 point de Valleix :
 Plexus brachial + branches
 ½ processus transverse C1 – processus
 Chaine orthosympathique
mastoïde
 Nerf XI
 douloureux dans la névralgie de Valleix
 Artère vertébrale + branches
 anesthésie PO
 Nœud lymphatique rétroo Grand Occipital GO:
pharyngé + chaine accessoire
 Anesthésie : sur POE
(le long du n. XI
 douloureux dans la névralgie d’Arnold
 Pharynx en profondeur (glisse
 Plexus brachial PB : 3 troncs :
sur le plan prévertébral)
o tronc supérieur : au dessu du tendon de l’omohyoidien
 Muscles de la nuque
o tronc moyen : ½ tendon de l’omohyoidien –clavicule
o tronc inférieur : contre la clavicule
 Nerf accessoire XI :
o traverse TCP :
 via une droite de processus mastoïde  articulation acromio-claviculaire
 segment en baïonnette dans la partie supérieure du TCP
  Trapèze
 Ganglion cervical inférieur GCI ou ganglion Stellaire :
o <chaine orthosympathique
Pharynx :
 Glisse sur l’ensemble de ces structures
 Non représenté car non palpable car situé à la profondeur du SCM
304
Vue antérieure de la région prévertébrale :
Aide au schéma :





colonne cervicale
1ère cote + tubercule de Lisfranc (=
terminaison scalène antérieur)
T1 C7  C1
C1 : Atlas
o 2 masses latérales
o arc antérieur + tubercule
antérieur
C2 : Axis
o Dent
o Bec
Les vertèbres cervicales s’empactent les
unes sur les autres. elles ont:
o prolongement supérieur :
crochet, uncus.
o prolongement inférieur : bec
 rigidité
 crochet
o exostose : s’hypertrophie
avec l’âge = prolongement
osseux : irritent l’artère
vertébrale
o uncarthrose: arthrose des
uncus


Os occipital :
o Repose sur C1
o Foramen magnum
Masse céphalique avec les 2
processus mastoide
Ligament :
 Ligament Longitudinale Antérieur
o mince et filiforme à cause
des masses musculaires
o élargissement sur T1
 élément de l’articulation atlanto-occipito-axoidienne
o ligament de la dent
o ligaments alaires
Muscles :
 Petit muscle courts :
o DLT : Droit Latéral de la tête : processus jugulaire  face antérieure la masse latérale de
l’Atlas
o DAT : Droit Antérieur de la tête : crête sur partie basilaire de l’os occipital  face antérieure
la masse latérale de l’Atlas
 LT : Long de la Tête :
o Fossette partie basilaire os occipital C3-C6
o Flexion, rotation de la colonne cervical
 LC : Long du Cou :
o partie oblique supérieure
 tubercule antérieur de l’Atlas  C3-C5
o partie oblique inférieure
 C5-C7 T1-T3
o partie longitudinale :
 saute sur la face antérieur C1-C7
305
Muscles pré vertébraux :
 ScA : Scalène Antérieur :
o tubercule antérieur des processus transverse C3-C6  tubercule de Lisfranc de côte 1
 ScM : Scalène Moyen : derrière ScA
o tubercule postérieur des processus transverse  tubercule de Lisfranc de côte 1
 ScP : Scalène Postérieur : derrière ScM
o tubercule postérieur des processus transverse  tubercule de Lisfranc de côte 2
Entre les scalènes : espace interscalénique ou défilé interscalénique : nerf < région cervicale
Aponévrose cervicale profonde ou lame prévertébrale du fascia cervicale :
o Perforé par artère vertébral + branches
Artères :
 Artère subclavière + artère carotide commune < tronc brachio-céphalique : à droite !
 Artère vertébrale :
o < artère subclavière : passe par partie inférieur du défilé interscalénique
o passe à travers lame aponévrotique
o court dans les foramina transversaires de C6 à C1 (pas C7)
o terminaison dans région nuchale
o branches vacsularise région musculaire profonde
 Artère thoracique interne :
o vers le bas
 Artère carotide interne
 Veine jugulaire interne
 VJP Veine jugulaire postérieur : grosse veine sur matelas nuchal
Nerfs :
 PC Plexus cervical : C1-C4
 PB Plexus branchial : racine  tronc (représenté)
 Phr Nerf phrénique :
o entre PC et PB
o surface antérieur ScA
Nœuds lymphatiques :
o descend dans thorax : croise artère thoracique interne
 Nerf XI :
 Nœuds
o Anse de Maubrac : anostomose au PC
lymphatiques prévertébrau
si coupé : paralysie du T et du SCM
x
 Nerf X + nerf LR Laryngé Récurent :
 CT Conduit
o que du cote droit !
Thoracique :
o 1ère anse nerveuse
o remonte jusque C7
 Chaine orthosympathique :
o termine dans le
o Ganglion cervical inférieur ou Stellaire :
confluent jugulo dans fossette sus-rétropleurale de Sedillot
 divisé en 2 : supérieur C7 et inférieur T1
subclavier
 2ème anse nerveuse : anse nerveuse de Vieussens
o que cote gauche
 3ème anse nerveuse le rélie au nerf phrénique
 (NB : 4ème anse relie nerf phrénique au nerf subclavier)
o Ganglion cervical moyen :
 C5
o Ganglion cervical supérieur :
 C2
o Ganglions réunis par cordon de la chaine orthosympathique cervicale
o Ganglions en dessous de la lame du fascia précervical
 Nerf IX glossopharyngien
 Nerf X vague
 Nerf XII hypoglosse
306
Vue antérieure schématique du plexus cervical :




Branches antérieurs de C1-C4 :
o 3 anses successives
o C4 rejoint C5
o sortent des foramina
intervertébraux :
 C1 au dessus Atlas
 C2 au dessous Atlas
racine en dessous de la
vertèbre correspondante
GCS :
o niveau vertèbre C2
o rameau communiquant
anastomotique à chaque nerf : fibre
orthosympathique pour rejoindre le
long du nerf somatique leur cible
autonome :
 sécrétion sudorale
 motricité vasculaire
Branches sensitives :
o prolongement C2 : PO Petit
Occipital:
o anse C2-C3 :
 GA Grand Auriculaire =
branche supra hyoidienne
 TC Transeverse du Cou =
branche infra hyoidienne
o prolongement C4 : SC M/L Supra
Claviculaire médial et latéral :
Nerfs moteurs :
o < C1 :
 DLT : Droit Latéral de la
Tête
 DAT : Droit Antérieur de la Tête
o < anastomose C1-C2 : LT : Long de la Tête
o <C2, C3, C4 : respectivement pour le chez supérieur, moyen et inférieur du LC Long
du Cou
o < anastomose C2-C3 : SCM
o <C3 : T Trapèze : double le nerf XI
o < anastomose C3-C4 : ES Elevateur de la Scapula
o <C4 : G/P Rh Grand et Petit Rhomboide
o <C2-C3 :
 anse cervical
 courbe à la face antérieur de la jugulaire interne
 rejoint nerf XII
 XII : élément porteur du plexus cervical
 innerve :
o OH : 2 chefs du OmoHyoidien
o SH : Sterno Hyoidien
o ST : Sterno-Thyroidien
o TH : Thyro-Hyoidien après anastomose avec le nerf XII
o <C3-C4-C5 : Phr nerf phrénique
NB : Phr < du PC, logique car diaphragme développé à partir de la région cervical
307
Vue antérieur : chaine orthosympathique :




Sur muscle LC
Sous aponévrose cervicale profonde
Chaine sympathique cervical :
o GCS :
 niveau C2
 long et effilé
o GCM : niveau C5
o GCI :
 niveau C7
 Stellaire : aspect étoilé
 fusion de plusieurs éléments
 2 éléments perforés d’un orifice
où passe artère vertébrale
o Direction ascendante + légèrement
oblique médialement
o En // avec le système vasculaire
Système vasculaire :
o Artère subclavière
o Artère carotide commune :
 fouche carotidienne avec le
glomus carotidien (régulateur
tension artérielle)
o Artère carotide interne :
 courbe dans le sinus caverneux
Collatérales du système sympathique cervical :
o Glissent autour des vaisseaux
o Boucle avec artères :
 AV travers le GCI
 ATI Artère thyroïdienne
inférieure :
 passe derrière la carotide
 origine boucle nerveuse
 Boucles nerveuses :
1. Anse subclavière de Vieussens: relie partie supérieure avec partie
inférieure de GCI
2. Anse de Dröbnik : GCM autour de ATI
3. Nerf carotidien : suit artère carotide interne
o Influx orthosympathique < moelle épinière :
 Rameaux entre C7-T8 de la moelle  GCI : rentre dans la chaine
orthosympathique cervical, la remonte et y envoie leur branche le long des
vaisseaux
o GCI :
 Ganglions reliées pas élément orthosympathique au nerf correspondant : C7-T1
 RCI Rameaux (ou nerf) cardiaques Inférieur
 Anse de vieussens :
 DPl Dome Pleural : innerve sensitivité de la plèvre
 AS le long de l’Artère Subclavière :
o rameau vaso-moteur
o responsable de la vasoconstriction du membre supérieur
o responsable de la sécrétion sudorale
sympathectomie cervical : vasodilatation + disparition de la
sécrétion
 Nerf de Lushka :
 suit AV
 innerve les méninge
308
o
o
GCM :


GCS :






Ganglions reliées pas élément orthosympathique au nerf correspondant : C5-C6
RCM Rameaux (ou nerf) cardiaques Moyen ou Nerf de Scarpa
Ganglions reliées pas élément orthosympathique au nerf correspondant : C1-C4
Rameau sympathique du glomus
Anastomose sympathique avec les nerfs III, IV, V1,VI : terminaison au niveau de l’œil
Rameau M méningé
Rameau SC Sinus Caverneux
RCS Rameaux (ou nerf) cardiaques Supérieur
On met maintenant en place les nerfs de la région :
 Nerf vague,
 Nerf glossopharyngien,
 Ganglions de ces 2 éléments sont situés au niveau du foramen jugulaire, a chaque fois, un ganglion
supérieur et un ganglion inferieur. Ils sont reliés ente eux par des anastomose.
 Rameaux descendants parasympathiques venant des ganglions du nerf vague et du glossopharyngien.
Rameau de Decyon et Luduig pour le nerf vague, et le nerf de Ehring pour le nerf glossopharyngien
(voir photos).
 Nerf XII hypoglosse, qui a lui aussi un rameau vasculaire, qui a lui aussi des fibres parasympathiques
venant de l’anastomose avec le nerf vague et le nerf glossopharyngien, Fibres sensitives qui descendent
sut la glomus, et Fibres parasympathiques venant d’une anastomose du ganglion cervical supérieur avec
les 3 éléments nerveux précédents.
Tous ces éléments donnent des influx descendants à la fois orthosympathiques et parasympathiques, et sensitifs, et ils
assurent l’innervation de la zone réflexogène du glomus carotidien. Quand on masse le glomus carotidien au niveau de
la bifurcation carotidienne, C5, on génère des influx qui contrôlent la fréquence cardiorespiratoire. C’est ici qu’on
effectue le massage carotidien, qui génère des influx parasympathiques dominants, qui engendrent un ralentissement
de la fréquence cardiaque. C’est très utile quand on est devant qqn qui est en tachyarythmie.
On agit sur la chaine orthosympathique par son endroit d’entrée, et si on veut bloquer l’orthosympathique, il faut
bloquer le point des influx qui viennent de la moelle. On agit sur le ganglion cervical inferieur.
Petit dessin en vue antérieure
Cou de face, avec la fossette de Sédillot. Dans le creux supraclaviculaire se projette le dôme pleural,
qui fait débord dans la région. On avait dit qu’une plaie cervicale peut engendrer une lésion pleurale.
Le ganglion stellaire est situé dans la fossette de Sédillot qui est située entre les 2 chefs du SCM, et
correspond à la fossette sus rétro pleurale située à la face profonde du rachis.
Dans la partie inferieure de cette fossette, on trouve le ganglion stellaire. C’est ici que l’on fait la
ponction, 1 cm derrière le bord du chef sternal du SCM, et 1 cm au dessus de la clavicule. On enfonce
l’aiguille qui entre dans la région cervicale, en passant entre les gros vaisseaux (artère vertébrale au
coté médial). On enfonce tout droit dans le cou, et quand on a le contact vertébral, on infiltre le
produit anesthésiant dans le ganglion, ce qui provoque un blocage du ganglion stellaire et de la chaine
cervicale. Il faut surtout entrer l’aiguille bien droit, car si on dévie un peu, on peut entrer dans le
poumon, on a probablement mis un pneumothorax au malade.
Quand on a bloqué le ganglion, on a 3 réponses :
 Réponse vers le haut, effet immédiat sur l’œil, car on a des fibres qui dilatent la pupille,
donc on aura ici une fermeture de la pupille, un myosis.
 Partie descendante qui se dirige au niveau du cœur, normalement augmente la force des
contractions cardiaques ainsi que la fréquence, donc le blocage aura pour conséquence
un ralentissement de la fréquence cardiaque.
 Sorite sur les membres supérieurs, normalement le système sympathique effectue une
vasoconstriction, on observe donc ici une vasodilatation.
Atteinte du ganglion cervical inferieur se rencontre dans les tumeurs de la région cervicale. On l’observe dans le
Syndrome de Claude Bernard Orner. Il s’accompagne essentiellement d’un myosis, enophtalmie, et ptose. Quand
un malade a ces symptômes, il faut toujours l’examiner dans la région cervicale, et on trouve la cause ici. C’est
souvent une tumeur du creux supraclaviculaire.
309
Description du pharynx en vue postérieure.
On représente la partie basilaire de l’os occipital,
et la base du crâne, avec le processus mastoïde, et
devant le processus mastoïde se projette la
mandibule, avec le condyle mandibulaire, et le
Ramus que l’on voit par l’arrière. A la face
inferieure de la base du crâne, on a le processus
ptérygoïde, et la fosse ptérygoïdienne, avec les 2
ailes du ptérygoïde. On a aussi le Processus
styloïde des 2 cotés.
En dessous, on a l’extrémité des grandes cornes de
l’os hyoïde, puis le cartilage thyroïde, avec ses
cornes supérieures et inferieures, puis le cricoïde,
et l’œsophage.
Le pharynx est un organe qui possède une tunique
fibreuse, qui s’appuie sur le bord postérieur de la
lame médiale du processus ptérygoïde. Il fait relai
sur le ligament ptérygoépineux le ligament stylo
hyoïdien le ligament stylomandibulaire, et sur les
membranes qui relient les éléments de l’appareil
laryngé.
Le pharynx s’élargit, puis se rétrécit ensuite. Sa
tunique fibreuse est l’Aponévrose céphalo
pharyngée décrite par Cruveilhier. Elle forme un
demi-cylindre ouvert en avant. Elle est recouverte
par des muscles du pharynx, et en son centre, une
ligne blanche qui forme un ligament qui prend
appui sur le tubercule antérieur de l’arc
antérieur de l’atlas. Elle Se continue en bas dans
l’œsophage.
Cette aponévrose n’est découverte que dans sa partie supérieure. Dans sa partie inferieure, elle est
recouverte par les muscles du pharynx :
 Le constricteur supérieur, c’est le constricteur céphalique, il dérive du premier arc
branchial. Il prend appui sur les insertions céphaliques du pharynx, c'est-à-dire le
ptérygoïde, le ligament ptérygoépineux, le ligament stylohyoïdien le ligament
stylomandibulaire, la ligne mylohyoïdienne.
 Il est recouvert par la 2e lame musculaire, qui est le constricteur moyen ou hyoïdien. Il
surmonte ce muscle, avec des fibres en éventail. Il dérive du 2 e arc branchial.
 Le dernier constricteur, le plus superficiel, constricteur inferieur thyroïdien, ou laryngé.
Il ne comprend des fibres ascendantes qui surcharge le précédent.
Quand ces muscles se contractent, ils ferment le pharynx, et le soulèvent en direction céphalique.
 Ensuite, on trouve un petit élément constricteur qui part du cricoïde et qui a des fibres
strictement annulaires, muscle cricopharyngien.
 Fibres descendantes qui se portent vers le bas, elles descendent dans la musculature
œsophagienne, et donne naissance au muscle crico-œsophagien.
310
Les fibres musculaires laissent ainsi découvertes 2 parties de la fibreuse du pharynx dans le segment
inférieur, on les appelle les surfaces de Laimier, une supérieure et une inférieure.
Les deux surfaces sont séparées par le muscle crico-œsophagien.
Celui-ci peut être le siège de spasmes importants. Lorsqu’un spasme important se fait sur le cricopharygien lorsque vous déglutissez, le bol alimentaire arrive sur un crico-pharygien qui s’est fermé.
Il est donc bloqué à cet endroit et comme la paroi du pharynx y est plus mince, elle va pouvoir
éventuellement se déformer et donner naissance à un petit diverticule : le diverticule de Zenker. Il est
décrit facilement comme étant issu de l’œsophage. En réalité, stricto sensu et anatomiquement, il est
issu du pharynx inférieur. Mais il va former une poche qui va tomber contre l’œsophage, généralement
à gauche et derrière celui-ci. Cette poche va se remplir progressivement et ainsi comprimer
l’œsophage. Les aliments s’y déversent au lieu de continuer leur course normale vers le bas.
Muscles accessoires du pharynx:
 Muscle stylopharyngien
 Muscle salpingo-pharyngien, qui part de la trompe et qui vient se perdre dans le pharynx
supérieur.
Le pharynx supérieur est en rapport ici avec les muscles masticateurs, en particulier le muscle
ptérygoïdien médial. Il est aussi en rapport avec la glande parotide, qui vient se mettre ici derrière le
processus styloïde, entre la mandibule, la mastoïde et le sterno-cléido-mastoïdien.
Le rapport entre la parotide et le pharynx explique que les tumeurs du lobe profond de la parotide
apparaissent à l’intérieur du pharynx et pas dans la région profonde.
Ce rapport est un rapport essentiel du pharynx supérieur appelé pharynx céphalique. Le pharynx
céphalique est en rapport avec la région rétrostylienne, avec le ptérygoïdien médial et avec la
glande parotide
Il y est relié par la lame de l’aileron du pharynx (=cloison frontale). Il est séparé de la loge
préstylienne par la cloison sagittale que nous avons appelée l’aponévrose latéropharyngée. Elle est
encore appelée fascia de Wébury.
Les loges situées ici sont
 Loge latéropharyngée
 Espace pharyngo-maxillaire
 Loge rétrostylienne (derrière l’aileron)
En rapport avec le pharynx cervical, on a la glande thyroïde. (Les rapports du pharynx cervical sont
connus, on les a indiqués avec la région jugulo-carotidienne quand on a décrit le larynx).
Pédicules vasculaires importants
 Artère pharyngienne ascendante ; elle court sur le pharynx et vient de la carotide
externe. Elle devient l’artère méningée postérieure.
 Artère thyroïdienne inferieure. Elle vascularise la partie inférieure.
Nerfs : plexus qui innerve le pharynx : plexus pharyngien, responsable des mouvements.
 Fibres inférieures issues du nerf laryngé récurrent
 Fibres moyennes issues du nerf vagues
 Fibres supérieures venant du nerf glossopharyngien.
Ces nerfs sont anastomosés entre eux et donnent naissance à un plexus nerveux pharyngien qui
innerve le pharynx et assure la contraction séquentielle du constricteur supérieur, moyen puis
inférieur et enfin du crico-pharyngien (innervé par le laryngé récurrent). Tous les éléments doivent
se contracter les uns après les autres de manière à ce que le bol alimentaire progresse naturellement
dans ce conduit.
311
Vue postérieure du pharynx, ouvert longitudinalement.
Au centre, la partie basilaire de l’os
occipital. Les deux parties pétreuses des os
temporaux et les processus mastoïdes. La
base du crâne en haut.
Le pharynx est ouvert (on fera ça lors des
dissections du 2ème quadrimestre). Après avoir
coupé l’œsophage, on incise le pharynx le
long du raphé médian où se rejoignent les
constricteurs. Et puis on ouvre de manière à
voir ces trois étages avec les différents
orifices de communication et avec les organes
antérieurs qui ont été décrits précédemment.
Pharynx ouvert, avec la muqueuse du mur
pharyngé postérieur, qui glisse par
l’intermédiaire du muscle constricteur sur la
face antérieure des vertèbres. En bas, on a le
conduit œsophagien. On voit les rapports
antérieurs du pharynx céphalique et du
cervical dans le trou. Les rapports latéraux
(paquet vasculo-nerveux) seront décrits par la
coupure dans la muqueuse à droite.
3 orifices à la face antérieure :
 Orifice du choane
 Orifice de l’oropharynx, ou
isthme du gosier
 Orifice du larynx, avec la
margelle laryngée.
En haut on trouve l’orifice du choane, avec
le voile situé en-dessous de lui, le torus du
velum formé par les muscles élévateurs, et
latéralement la région où s’ouvre la trompe
d’Eustache, avec la fossette de Rosenmüller
(derrière l’ostium pharyngien de la trompe). On voit donc la saillie de l’extrémité de la Trompe
d’Eustache avec le torus palatin. La partie supérieure, ou Cavum pharyngien , avec les fossettes prétubaire et rétro-tubaire. Fossette rétro-tubaire dans laquelle on vient arrêter le cathéter pour faire la
manœuvre de Politzer.
On représente la fin du cartilage tubulaire, avec son crochet et son auvent qui vient s’ouvrir dans le
pharynx et qui soulève la muqueuse. On est situé là contre le choane avec la cloison médiale des
fosses nasales et avec la queue des cornets (on voit à peine le cornet supérieur), et entre ces éléments
les méats. Cet étage est le Nasopharynx, car il est en rapport avec le nez et le choane.
Il y a des plis, le pli salpingo-palatin et le pli salpingo-pharyngien. Un descend vers le pharynx et
l’autre vers le palais. On retrouve le muscle tenseur du voile du palais, et le muscle élévateur du
voile du palais qui descend dans le voile. Ils forment donc les plis salpingo-palatin et salpingopharyngien.
Puis le petit muscle uvulaire, le muscle azygos de la luette.
312
En enfilade avec ces éléments on va trouver le palatoglosse, et le muscle palato-pharyngien qui
recouvre l’isthme du gosier. Ces éléments sont en continuité avec le muscle constricteur supérieur
du pharynx. Ces éléments de la musculeuse assurent l’occlusion vélo-pharyngée.
On arrive au niveau de l’étage suivant qui est l’oropharynx, avec les arcs palatoglosse et palatopharyngien (on ne voit que le palato-pharyngien). Ces arcs répondent à la région des vallécules et à la
base de la langue avec le V lingual. On voit le foramen caecum, les papilles circumvallées, et les 2
vallécules qui sont situées entre les plis glossoépiglottiques médian et latéral.
Devant l’arc palato-pharyngien se trouve l'amygdale ou tonsille palatine. Tout ceci constitue
l’isthme du gosier avec la région vallécullaire. La limite de l’oropharynx se termine à la partie déclive
des vallécules.
En dessous, le laryngopharynx (ou étage cervical inférieur), en rapport avec l’ouverture supérieure du
larynx. On voit les plis aryténoépiglottiques sur les côtés, et puis la partis saillante qui correspond au
cricoïde, avec les reliefs des aryténoïdes dans la partie inférieure. Muscles aryténoépiglottiques,
auvent de l’épiglotte. A la profondeur de ces éléments on trouve les muscles aryténo-épiglottiques,
les muscles inter-aryténoïdiens, les muscles crico-aryténoïdiens médial et latéral. Plus
latéralement, on va avoir les couches suivantes des constricteurs, avec ici le constricteur inferieur à
l’étage inférieur.
La partie inferieure s’ouvre vers le bas par l’orifice appelé la bouche de Killian, qui communique
avec l’œsophage. Latéralement la gouttière que nous venons de mettre en place qui glisse au coté
latéral du larynx, n’est autre que la gouttière du sinus piriforme. Ceci, en dessous de l’épiglotte et
au-dessus des reliefs des aryténoïdes, constitue la margelle laryngée = entrée dans le larynx .
Rapports latéraux du pharynx céphalique
 Glande parotide
 Gros paquet vasculo-nerveux du cou :
o carotide commune en bas, et interne en haut,
o avec la veine jugulaire interne. Si rupture carotidienne dans le pharynx, hémorragie
très importante par la bouche.
o Le nerf glossopharyngien qui croise la carotide interne pour terminer sa course
dans le pharynx. Etage supérieur innervé par le glossopharyngien via le nerf de Bock
à l’étage supérieur et (directement ?) par le glossopharyngien à l’étage moyen.
o Le nerf vague descend entre la carotide et la jugulaire, détache en bas le nerf
laryngé récurrent. Des fibres détachées du nerf vague innervent la partie inférieure
du pharynx, la partie inférieure de l’oro-pharynx et le laryngo pharynx.
o Le nerf accessoire descend dans le triangle cervical postérieur.
o Le nerf hypoglosse (XII) en bas, croise les carotides externe et interne.
Le drainage du larynx se fait dans les nœuds lymphatiques de la chaîne jugulaire :
 nœud supérieur, nœud sous-digastrique,
 nœud moyen, nœud submylo-hyoïdien,
 nœud inférieur, supraclaviculaire.
 Dans les nœuds de la chaîne récurrentielle,
 dans ceux de la chaîne rétropharyngée
 et dans ceux qui sont situés le long du nerf accessoire.
Toutes les chaînes ganglionnaires du cou sont en rapport avec le pharynx et le cancer du pharynx est
redoutable car il donne des métastases ganglionnaires dans l’ensemble de ces relais de la chaîne
jugulocarotidienne, de la chaîne accessoire et de la chaîne récurrentielle. Pronostic du cancer du
pharynx très mauvais. Les métastases ganglionnaires sont très fréquentes du fait de la très riche
vascularisation lymphatique de l’organe.
313
Annexe
Le système lymphatique intra-pharyngé. Constitué par la tonsille pharyngée, qu’on
appelle ici tubaire. Les éléments qui sont situés dans la partie latérale du pharynx et
la tonsille palatine forment autour du pharynx un cercle qui donne naissance aux
végétations autour du choane et de la trompe.
Le grand cercle lymphatique de Waldeyer est organisé autour de l’ouverture
supérieure du pharynx (=choane + isthme gosier).
Ouvertures.
 La tonsille pharyngée dans le Cavum,
 la tonsille tubaire,
 la tonsille palatine = amygdale,
 et en dessous du V lingual la tonsille linguale.
Elles sont toutes susceptibles de s’hypertrophier. Elles sont reliées entre elles
autour de l’orifice d’entrée dans le tube digestif. => Barrage lymphatique qui filtre
les substances étrangères qui y rentrent.
Puis le drainage se fait dans la chaîne jugulo-carotidienne, dans la chaîne prévertébrale et latéralement dans la chaîne accessoire, ainsi que dans la chaîne
récurrentielle.
Le drainage envahit toutes les chaines.
C’est le grand cercle lymphatique de Waldeyer. Ceci explique les infections
récurrentes chez le jeune enfant au niveau de l’oropharynx, et la dissémination
rapide lymphatique métastatique du cancer du pharynx.
Les éléments musculaires situés-là interviennent dans l’occlusion vélo-pharyngée.
Vue supérieure, visible en nasofibroscopie avec endoscope.
Occlusion vélo-pharyngée.
 Le velum et la luette (le voile) se déplacent vers l’arrière.
 Déplacement antérieur de la paroi du pharynx, ce qui soulève l’anneau de
Passavant. Cet anneau assure les derniers degrés de l’occlusion, et ferme les 2
couloirs latéraux entre la luette et les parois du pharynx, empêchant l’air de
refluer dans le nez. Les enfants avec un bec de lièvre/voile fendu parlent mal
parce qu’ils ont de l’air qui passe là dans le choane, ça donne une rhinolalie .
Endoscopie
En bas, 2e élément de fermeture, On voit une saillie antérieure, qui est en fait
la face postérieure du cricoïde. Quand on fait une endoscopie, on fait avec
des tubes souples, avant, endoscopies rigides, et abimaient le pharynx, car
butait sur la saillie du. si il y a un spasme.
Quand on contracte le cricopharyngien le même phénomène se produit,
l'anneau se soulève, lié à la contraction du cricopharyngien sur la paroi
postérieure du pharynx.. Si se fait de marnière trop forte, spasme, la
muqueuse se développe en arrière, a travers la surface, et engendre la
formation du diverticule de Zenker. Si on veut le traiter fonctionnellement,
il n'est pas nécessaire de l’opérer, on descend l’endoscope, on coupe avec le
bistouri électrique, on coupe le muscle crico-œsophagien, et on enlève
l’élément causal: spasme du crico-œsophagien.
314
Eléments de la région nucale, derrière les vertèbres, vue
postérieure
POE avec ligne nucale supérieur
et inférieure. Pavillon de
l’oreille, vertèbres cervicales,
C1, avec forme caractéristique.
C1  T1.
Toutes les vertèbres ont des
processus épineux avec 2
tubercules, et les lames se
chevauchent ce qui rend la
péridurale cervicale très
compliquée.
Les éléments musculaires sont
 Trapèze premier plan
 2e plan l’élévateur du
scapula et les
rhomboïdes
 3e plan le petit dentelé
supérieur et
postérieur
 muscles splénius de la
tête et du cou
 muscles complexus,
c'est-à-dire semi
épineux de la tête et
du cou
 Longissimus de la
tête et du cou
 Muscles courts de la
nuque.
Première lame du muscle trapèze se termine contre la POE. Il est entouré par la lame
superficielle du fascia cervical, qui rejoint le SCM, et ensuite saute sur le Triangle Cervical
Postérieur.
Le plan suivant est formé par
 l’élévateur de la Scapula, se dirige vers le haut, et se termine sur les processus
transverses C1  C4,
 et par le muscle petit rhomboïde qui est lui situé sur C6 et C7.
Les éléments sont emballés dans la deuxième lame du fascia cervical, ou Aponévrose
Cervicale Moyenne.
On ne représente pas le petit dentelé supérieur et postérieur parce ce qu’il est caché sous les
muscles précédents, et n’a pas grande importance.
315
Fascia nucal qui recouvre les autres muscles, et qui représente la cloison qui isole la
musculature propre du dos, muscles splénius de la tête et du cou, qui courent à son bord
inférieur. Splénius de la tête, qui remonte jusqu’à la mastoïde.
Les muscles profonds qui sont les muscles semi épineux qui vient entre les crêtes et
Longissimus de la tête et du cou, qui rejoint le processus mastoïde. Ces muscles sont dit
complexus parce qu’ils ont des tendons intermédiaires. Ils sont dans les gouttières.
Chiffres 3, 4 et 5 /!\ revoir le cours de première année :
 Splénius de la tête, chiffre 3, origine sur les 3 dernières cervicales, et 3 premières
thoraciques, et les trois suivantes.
 Splénius du cou, processus épineux des 3 vertèbres thoraciques suivantes.
 Semi épineux  chiffre 5, part des 5 dernières cervicales et des 5 premières
thoraciques.
 Longissimus de la tête  chiffre 4, processus transverse des 4 dernières
cervicales, et des 4 premières vertèbres thoraciques.
Les derniers des muscles courts de la nuque, le petit droit postérieur de la tête, C1 et
occiput, le grand droit postérieur de la tête, oblique supérieur de la tête, et oblique
inférieur de la tête, formant le Triangle de Tilliaux, où il y a des petits masses musculaires,
qui sont les intertransversaires et interépineux, qui se retrouvent à chaque niveau vertébrale
entre les vertèbres. Cette région est importante car elle contient les nerfs postérieurs de la
région, branche postérieur des nerfs rachidiens.
Passant dans le triangle de tilliaux
 le nerf suboccipital innerve l’ensemble de ces éléments musculaires, et qui vient
rejoindre par une anse anastomotique le suivant, qui va perforer le semi épineux et
puis le trapèze pour devenir le grand occipital, la branche postérieur de C2. Il rejoint
le nerf occipital accessoire, le suboccipital.
 L’autre nerf occipital, nerf petit occipital, contourne la mastoïde, c’est celui qu’on
anesthésie contre la mastoïde au point de Valex,
 et le nerf grand nerf grand occipital, responsable du névralgie occipitale d’Arnold,
passe sous le triangle de Tilliaux, et on va l'anesthésier contre la protubérance
occipitale externe.
Artère occipitale passe entre les muscles de la nuque, entre le Longissimus et le muscle
splénius. L’artère vertébrale, et l'occipitale courent en traversant les processus transverses
des vertèbres, vascularisent largement la région, et puis par sa boucle terminale passe à la
profondeur du triangle de Tilliaux, à l’endroit où on peut effectuer son repèrage chiurgical.
Artère cervicale transverse est située dans le premier plan. Elle va vasculariser la trapèze.
Artère dorsale de la Scapula situé dans le 2e plan, il va vasculariser les muscles du second
plan. Enfin, l’artère cervicale profonde ou artère de Walter, branches d l’artère
Subclavière, est situé dans le plan le plus profond, en dessous le fascia nucal. En dessous des
trois lames du fascia nuchal, les trois artères décrites précédemment, le nerf accessoire.
316
CT de synthèse passant par C5
Contour de la peau. Vertèbre
cervicale au centre, avec les régions
articulaires en arrière. Les éléments
épineux sont reliés par le ligament
inter-épineux et le ligament supraépineux, qui donnent naissance sur
le ligne médial au ligament nuchal.
A la face antérieur du vertèbre, le
ligament longitudinal antérieur, les
muscles prévertébraux, les scalènes,
appuyés sur les éléments antérieurs
et postérieurs des processus
transverses
On fait apparaitre le défilé
interscalénique, dans lequel va
passer des nerfs. On peut mettre le
Lame prévertébrale du fascia
cervical en place sur ces éléments.
La moelle épinière est située dans le
sac dural, laisse partir des branches
nerveuses qui vont entrainer avec
elles des prolongements de
l’aponévrose cervicale et donner
naissance au plexus cervical en haut
et plexus brachial en bas.
L’artère vertébrale est situé avec
sa veine.
Nerf phrénique sur le scalène
antérieure. Chaine
orthosympathique situé sur le long
du cou, sous le fascia.
Les lames musculaires comprennent
 Lame trapèze en arrière
 Lame SCM en avant.
Emballés par Aponévrose Cervicale Superficielle, se construit en avant le triangle cervical antérieur et
en arrière le TC postérieur.
Muscle élévateur de la Scapula, avec le 2 e lame du fascia.
Lame faciale qui entoure le petit dentelé antérieur et postérieur, la lame fascia nuchal.
Muscle splénius du cou et de la tête. Muscles semi épineux. Le cou étant latérale et la tête étant médiale.
Muscles complexus.
Vaisseaux
 Artère cervicale transverse,
 Artère descendante de la Scapula,
 Dans la partie profonde, l’Artère cervicale postérieure, veine jugulaire postérieur,
cheminent sur ce matelas de la région nuchale postérieur-> dans lequel vient se terminer le
Nerf accessoire.
317
Branches du plexus cervical.
Plexus brachial.
Veine jugulaire externe latérale, veine jugulaire antérieure en avant.
On décrit le pharynx et les éléments qui sont situés devant la colonne vertébrale.
Cartilage thyroïde, 2 aryténoïdes reposant sur le cricoïde. Armature laryngé, avec les cordes vocales. Les
muscles intrinsèques du larynx.
On met en place la fente glottique, son partie antérieur interligamentaire vocale, son partie postérieur inter
cartilagineuse.
A la face externe du larynx, on trouve les muscles infrahyoïdien, sterno-thyroïdien, et thyrohyoidien, et
puis les sternohyoïdien, et omohyoïdien (les infrahyoidiens).
Ces éléments sont emballés par l’aponévrose Cervicale Moyenne, ou lame pré trachéale du fascia cervical.
Qui vient se fusionner avec l’aponevrose cervicale antérieur pour former la ligne blanche. Devant et
derrière, les bourses séreuses de Béclard et de Boyer, qui facilitent la glissement de la peau à la face
antérieur du proéminence laryngé.
En arrière, gaine fibreuse du pharynx, avec aponévrose profonde, et son aponévrose superficielle.
Le Muscle constricteur, qui vient se mettre entre ces deux plans, adhère par l’intermédiaire des cloisons
de Charpi, sur le plan prévertébrale sur lequel il glisse.Lorsque ce plan est libre, déglutition normale.
Quand envahi, plus de déglutition.
La muqueuse du pharynx vient se draper à l’intérieur de ces élements, donnant naissance aux 2
prolongements du sinus pyriforme de part et d’autre de l’armature laryngée.
A la profondeur de ces éléments on retrouve le nerf laryngé recurrent, et les anses artérielles des branches
antérieurs et postérieurs des anastomoses des vaisseaux laryngés.
Latéralement,
 lobes de la thyroïde, qui remontent jusque ici,
 et le paquet vasculo-nerveux du cou, en rapport avec le SCM et le pharynx
o Artère carotide commune, en dessous du bord supérieur du cartilage thyroide
o jugulaire interne,
o anse cervicale 2 éléments,
o rameau cardiaque supérieur
o et le nerf vague en arrière.
On représente les artères thyroidiennes autour de la thyroide
 Artère pharyngienne ascendante le long du pharynx,
 et artère cervicale ascendante contre le nerf phrénique, près de la cloison de charpi.
Les ganglions lymphatiques autour des éléments : Chaine principale, accessoire, et rétropharyngée.
Voies d’abord chirurgicales:
 antérieure : Pour aborder le pharynx et le larynx, on passe en avant sur le paquet du cou et on va
chercher les ganglions en passant le bord antérieur du SCM.
 postérieure: tous lés éléments abordés dans ce cours sont dans le TCP et pour les aborder on passe
par le Bord postérieur du SCM.
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