Thème 3 – Chapitre 2 – Activité 4.4

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Thème 3 – Chapitre 2 – Activité 4.4
LA RÉPONSE ADAPTATIVE À MÉDIATION CELLULAIRE
1 ‐ 1 La souris 2 (souche B qui a reçu une injection de sérum) rejette aussi rapidement le greffon de la souche A que la souris 1 (souche B). La souris 3 (souche B qui a reçu une injection de lymphocytes) rejette beaucoup plus rapidement le greffon de la souche A que la souris 2 (souche B). Ainsi les lymphocytes, issus d’un animal ayant déjà fait un rejet et transférés à un animal naïf qui reçoit la même greffe, assurent un rejet très rapide. Ce phénomène est lié au transfert de lymphocytes mémoires à l’animal naïf. 1 ‐ 2 La réponse immunitaire qui entre en jeu dans le rejet de greffe est la réponse adaptative à médiation cellulaire. 2 ‐ 1 Les lymphocytes dirigés contre le LCMV ne lysent spécifiquement que des cellules infectées par le LCMV. 2 ‐ 2 Dans le cas de la souris 2, il n’y a pas eu stimulation antigénique donc absence de réponse adaptative. Il n’y a donc pas eu activation, prolifération et différenciation des lymphocytes. Il ne peut donc pas y avoir lyse des cellules infectées par le LCMV. 2 ‐ 3 Les lymphocytes impliqués dans cette réponse sont des lymphocytes T. 3 ‐ 1 L’expérience réalisée sur le lot 6 montre qu’en absence de lymphocytes T et B le virus de la grippe est mortel pour 100 % des souris du lot. 3 ‐ 2 Expériences sur les lots 1 et 2 L’absence de lymphocytes T CD8+ rallonge le temps requis pour éliminer le virus. Cependant, dans les deux cas, 100 % des souris survivent. Donc la réponse est plus efficace lorsque les réponses adaptatives à médiation humorale et cellulaire sont déclenchées. Expériences sur le lot 5 En présence de lymphocytes T CD4+ et CD8+, et en absence de lymphocytes B, seulement 50 % des souris survivent. La réponse adaptative à médiation cellulaire seule ne permet pas dans 50 % des cas d’échapper à la mort. Donc la réponse adaptative humorale est cruciale pour éliminer le virus de la grippe. 3 ‐ 3 Les lymphocytes T CD4+ seuls ou les lymphocytes B seuls ne peuvent pas fournir une réponse efficace. Les lymphocytes T CD4+ sont indispensables aux lymphocytes B pour monter une réponse adaptative humorale. 4 ‐ 1 Expérience 1 ‐ Les lymphocytes Tc dirigés contre le LCMV ne lysent pas des cellules non infectées. Expérience 2 ‐ Lorsque les cellules cibles de CMH H‐2k sont infectées par le LCMV, les lymphocytes Tc de la souris de CMH H‐2k reconnaissent bien les antigènes du LCMV à la surface des cellules infectées et les lysent. Expérience 3 ‐ Les lymphocytes Tc ne reconnaissent pas leurs cibles lorsque le CMH des cellules cibles (H‐2d) infectées par le LCMV est différent du CMH de la souris (H‐2k) ayant produit les lymphocytes Tc. Chimie - Biochimie - Sciences du vivant - Terminale STL, CRDP Aquitaine, 2013
Expérience 4 ‐ Lorsque les cellules cibles sont infectées par un virus différent (Influenza) du LCMV (antigènes différents), les lymphocytes Tc ne lysent pas les cellules infectées malgré le fait que ces dernières soient de CMH identique au CMH de la souris ayant produit les lymphocytes Tc. 4 ‐ 2 Les lymphocytes Tc doivent reconnaître : ‐ d’une part les antigènes du pathogène contre lesquels ils sont dirigés ; ‐ d’autre part le CMH des cellules cibles qui doit être identique au CMH de l’organisme ayant produit les lymphocytes Tc. Le TCR reconnaît à la fois le CMH et le peptide (double reconnaissance). 5 ‐ 1 Repère 1 : cellule cible. Repère 2 : lymphocyte T cytotoxique. 5 ‐ 2 Il se forme un conjugué cellule cible/lymphocyte Tc après que le lymphocyte Tc ait reconnu spécifiquement la cellule cible (ou plus précisément que le lymphocyte Tc ait reconnu spécifiquement par l’intermédiaire de son TCR un peptide antigénique présenté sur les molécules de CMH de classe I de la cellule cible). 5 ‐ 3 Le lymphocyte Tc délivre un coup létal qui induit la mort de la cellule cible par apoptose (on observe ici la formation de boursoufflures de la membrane plasmique de la cellule cible). Chimie - Biochimie - Sciences du vivant - Terminale STL, CRDP Aquitaine, 2013
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