SVT TERMINALE S
Les orchidées ont une organisation particulière. C’est une eur de type 3 à symétrie bilatérale (3
sépales et 3 pétales dont un différencié en labelle).
Les trois sépales sont semblables et colorés, deux des pétales se sont atrophiés au prot du troi-
sième, le labelle, qui a acquis une morphologie particulière liée à ses fonctions dans la pollinisa-
tion. Ce labelle possède souvent un éperon souvent à l'arrière, de forme et de taille également très
variable qui possède ou non du nectar.
La partie femelle de la eur est dite infère : l'ovaire apparaît comme un renement bien marqué
sous les sépales.
La partie mâle (1 ou 2 étamines) est réduit a ses parties fertiles contenant deux sacs polliniques
(les pollinies) localisés entre les sépales au dessus du labelle.
Dénition du concept de coévolution
Comme son nom l'indique, la coévolution implique une histoire évolutive commune. Qu'entend-on par là ?
Selon Paul Ehrlich et Peter Raven, qui ont introduit le terme en 1964, la coévolution est l'évolution de deux
ou plusieurs espèces dans les conditions où tout changement évolutif de l’une d’entre elles en modiant l’en-
vironnement, inuence l’évolution des autres les obligeant à s’adapter. Cette adaptation provoque à son tour
un changement dans l'environnement de la première espèce, ce qui la pousse à un nouvel épisode de sélec-
tion, et ainsi de suite. Cela se produit parce que les ressources sont limitées. Il faut donc que les organismes
s'inuencent mutuellement.
Attention à ne pas confondre avec les nombreux cas où l'inuence n'est que dans un sens, comme lorsqu'un
insecte s'adapte a posteriori à une plante, ou avec le mécanisme de la symbiose ou deux espèces « fusionnent
» durablement et à bénéce réciproque en une nouvelle entité.
Nous dénissons un certain nombre de critères pour valider une hypothèse de coévolution : ancienneté com-
parable des lignées, simultanéité des transformations, etc. Valider tous les critères nécessite plusieurs
années d'études multi-équipes.
Jean-François Silvain, Directeur de l'unité de recherche « Biodiversité et évolution des complexes plantes-insectes ravageurs-
antagonistes » à l'Institut de recherche pour le développement, et président du Conseil scientifique de la Fondation pour la
recherche sur la biodiversité. Propos recueillis par Guillaume Jacquemont.
AIDE DE SAVOIRFAIRE : RÉDIGER UNE SYNTHÈSE ARGUMENTÉE INTÉGRANT DES CONNAISSANCES
Votre synthèse peut s’appuyer sur la structure suivante :
• Rédaction d’une introduction incluant une présentation brève du sujet et présentant la problé-
matique dégagée.
• Rédaction d’un développement s’appuyant sur des notions dégagées de l’étude des documents
présentés an de résoudre une problématique.
—Chaque document amène à une idée précise qui doit être développée.
—La mise en relation des documents doit permettre de construire des arguments nécessaires à
la résolution de la problématique.
—Chaque paragraphe écrit pourra correspondre à un argument concret et la succession des
arguments doit permettre de mettre en évidence une démarche scientique logique.
• Rédaction d’une conclusion répondant à la problématique.
La problématique posée en introduction doit trouver une réponse dans la conclusion de votre
synthèse.
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