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Cette façon de définir la valeur efficace n’est pas forcément la plus pratique dans la mesure où le signal n’est
connu que sur une durée limitée. Nous verrons, par la suite, qu’il est parfois possible de définir une valeur
efficace à partir de l’écart-type des valeurs prises par le bruit.
- La densité spectrale Da(f) de ce signal peut être définie par
0
a
2
eff df).f(DA
L’intérêt de la densité spectrale de puissance, c’est qu’elle ne dépend que du bruit considéré, alors que la
valeur efficace dépend également de la bande passante de l’appareil qui donne sa valeur.
Par ailleurs, la densité spectrale de puissance d’un signal a(t) est la transformée de Fourier de sa fonction
d’autocorrélation (théorème de Wiener-Kinchine), cette dernière étant définie par
T
0
T
aa dt)t(a).t(alim)(C
La densité spectrale de puissance est particulièrement adaptée pour rendre compte du comportement
fréquentiel d’un signal dont le spectre évolue continûment.
II. Utilisation générale des oscilloscopes
Quelle que soit sa structure interne, l'oscilloscope présente toujours, sur sa face avant, des zones nettement
séparées, regroupant les boutons permettant de contrôler les fonctions essentielles d'un axe.
Les boutons liés à l'axe X permettent d'utiliser la base de temps au mieux, lorsque l'on cherche à voir
l'évolution temporelle de la grandeur d'entrée (immense majorité des cas). Ils servent aussi à avoir accès au mode
XY, qui permet de représenter la seconde entrée en fonction de la première (un peu plus délicat à trouver pour
les oscilloscopes numériques).
Les boutons de l'axe Y permettent de choisir une plage de visualisation en amplitude satisfaisante (choix de
la position du niveau 0, choix des calibres, type de couplage…).
Les boutons de l'axe Z permettent de contrôler la qualité de la trace à l'écran (focalisation pour les
oscilloscope analogiques, et intensité pour tous les appareils).
II.1. L'axe X :
Pour l’utilisateur qui cherche à obtenir une image stable d’un signal, il n’y a pas de différences majeures
pour utiliser un oscilloscope analogiques et un oscilloscope numérique. Les questions à se poser sont les mêmes.
Dans les salles de TP, nous ne disposons plus que d’oscilloscopes numériques, mais il m’a semblé plus simple de
commencer par présenter la synchronisation dans les oscilloscopes analogiques, puis de présenter ce qui se passe
dans un appareil numérique.
II.1.1. Cas des oscilloscopes analogiques :
Dans un oscilloscope analogique, ce que l'on visualise à l'écran, c'est le signal d'entrée, en fonction d'un
signal généré en interne par l'oscilloscope, appelé base de temps ("Time Base") que nous appellerons désormais
TB(t). Ce signal se présente sous la forme suivante:
L'affichage de la trace à l'écran n'est possible que durant la montée de la rampe. En revanche, lors de la
descente puis de la phase de temps mort, rien n'est affiché. Cette courte interruption n'est pas perceptible pour
des signaux de fréquences suffisamment élevées.
Pour obtenir une visualisation correcte des signaux, il va falloir synchroniser ("Trigger"), c'est à dire utiliser
un signal de base de temps dont la période est multiple du signal à observer. Pour cela, il faudra agir sur la durée
de temps mort. On obtiendra alors une trace stable à l'écran.