Optique à l - Hervé Klein Microscopie

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LE MILLA MICROSCOPIE
CROSCOPE OPTIQUE
LA MICROSCOPIE OPTIQUE
LE PRINCIPE DE BASE
• Le principe de base de la microscopie est simple. Les
propriétés d'un faisceau de lumière sont modifiées lorsqu'il
traverse un échantillon. Ces modifications contiennent des
informations spécifiques de l'échantillon. Les lentilles des
objectifs intégrés au microscope permettent l'amplification
et la transformation de ces informations en une image
visible à l’œil.
• La lumière utilisée est une lumière blanche visible à l ’œil
et qui irradie dans toutes les directions. On la schématise à
l ’aide d ’une courbe sinusoïdale
LA LUMIERE
• La lumière est un ensemble d’ondes électro
magnétiques qui stimulent les cellules
nerveuses (cônes et bâtonnets) de l’œil.
• Notre œil est plus sensible aux variations de
couleurs que d’intensité.
ONDE ELECTRO MAGNETIQUE
• Une onde électro magnétique
est un phénomène ondulatoire
définie
• Par sa longueur d’onde ou sa
fréquence
• Elle possède un axe de
propagation
• Une vitesse C =299 792458 m/s
• Deux axes perpendiculaires
d’oscillation électrique et
magnétique
• Une grain d'énergie le photon
E=h/λ
Spectre de la lumière visible
L’œil ne perçoit qu’une infime partie des ondes
électromagnétiques
LES SOURCES DE LUMIERE
Soleil
Lampe à incandescence
Lampe à arc
LED
LASER
SOLEIL
•
•
•
•
Notre référence naturelle
Température à la surface 5300 K (degré Kelvin)
Lumière filtrée par l’atmosphère
Spectre bleuté
Lampe a incandescence
•
•
•
•
Usage général
Faible coût
Température 3400 K
Le spectre dépend de
la tension exercée
• Faible intensité dans
les couleurs froides
• Chauffe
Variation du spectre en fonction de la tension de la
lampe
Lampe a arc
• Usage
Fluorescence (mercure
métal- halide)
Métallo (xénon)
Loupe (néon)
• Intensité constante
• Forte concentration
lumineuse
• Durée de vie limitée.
• Prix élevé
Spectre lampe mercure
Une lampe HBO n'a pas un spectre constant
Spectre Lampe Xénon
Utiliser en épiscopie pour des objets opaques
Comparaison HBO/Métal Halide
Source Métal Halide
• Avantage
• Spectre dans le
visible
• Lampe pré centré
• Intensité variable
• 2000 h
• Par contre coût
lampe : 1000 €
LED
• Avantage : longue durée de
vie (100.000 H pour 1.000 H
pour lampe classique)
• Faible consommation
• Intensité constante
• Ne chauffe pas
• Lumière Blanche
• LED colorée pour fluo
• Température couleur
constante
Laser
• Usage : Confocal ,Découpe laser
•
•
•
•
Lumière mono chromatique
Polarisée
Cohérente (ne se disperse pas)
Prix élevé
Source Laser
Spectre de différentes sources lumineuses
QUELQUES NOTIONS
D’ OPTIQUE
La Lentille
• La lentille est définie :
• Par son grossissement, son rayon de
courbure, sa distance focale.
REFRACTION
L'angle d'une onde est modifié en changeant de milieu
REFLEXION
A partir d'un certain angle la lumière est réfléchie
Diffraction
L'angle de réfraction dépend aussi de la longueur d'onde
Aberration chromatique
Avec une lentille simple le plan focal dépend de la
longueur d'onde
Aberration Sphérique
Courbure du Champs
Un lentille projette une image sur une portion de sphère
Déformation d'un objet effet
Coma
LES OBJECTIFS
Pièce maîtresse d’un microscope ils
en déterminent la qualité mais aussi
le prix
Sur un objectif est gravé ces
caractéristiques :
Spécification d un objectif
Grossissement
•
•
•
•
•
C’est le facteur le plus connu
Sur un microscope de 2.5X à 100X
Sur un stéréo microscope soit
Grossissement fixe ( 2X, 4X)
Zoom ( 0.7 à 15X)
ABERRATION CHROMATIQUE ET
PLANEITE
• ABERRATION CHROMATIQUE
Achromat
corrigé sur 2 couleurs
Apochromate corrigé sur 3 couleurs
• PLANEITE
Semi plan : planéité sur 90 % de la surface
Plan :
planéité sur 100 %
Comparaison Achro/Apo
Plus un objectif est corrigé en planéité et en
chromatisme plus le nombre de lentille augmente
ainsi que son prix.
OUVERTURE NUMERIQUE
• La formule est
 ON = Ir x sinus a
• Ir : indice réfraction du
milieu
•
•
•
•
AIR = 1
EAU = 1,33
HUILE = 1,515
A = moitié de l’angle
d’ouverture de l’objectif
OUVERTURE NUMERIQUE
Pouvoir Séparateur
Profondeur de Champs
Distance de Travail
Luminosité
POUVOIR SEPARATEUR
• Capacité d’un système optique de
distinguer 2 points distincts
• La résolution dépend de O.N. et
de longueur d’onde
• R en micron = 0,61 (L /O.N.)
•
•
L: longueur d’onde ( O,55 nm)
ON : ouverture numérique
• En faite elle dépend aussi du
condenseur
• R=1,22xL/(ON.obj+ON.cond)
• Soit une résolution maximale
latérale de 0,23 micron (ON : 1,45)
Haute Résolution
• Pour une haute résolution il faut en fond
clair un objectif avec une très grande
ouverture numérique couplé à un
condenseur apochromate à immersion.
• La fluorescence permet la haute résolution
l'objectif servant de condenseur.
• Autre technique le DIC
PROFONDEUR DE CHAMP
•
Épaisseur de la préparation ou l’image est nette.
•
La profondeur de champ est liée à l ouverture
numérique de l'objectif (NA)
•
L'indice de réfraction du milieu (n)
•
La longueur d'onde (λ)
•
Plus l'ouverture numérique de l'objectif est élevé
plus la profondeur de champ est faible
•
O.N. et distance de travail (WD)
• De manière générale plus
un objectif à une O.N.
élevé, plus sa distance de
travail est faible.
• Ex 3 objectifs 40
•
•
•
Plan 40X/0.65 WD 0.6mm
Plan Apo 40X/0.9 WD 0.18mm
Plan LWD 40X/0.6 WD 2.6 mm
LUMINOSITE
Un objectif à grande ouverture numérique laisse passer
plus de lumière
•Intensité lumineuse = O.N.4/Grossissement2
PARFOCALITE/DISTANCE DE TRAVAIL
• Parfocalité :
• Propriété d'une gamme d’objectifs
d'avoir la même distance entre le
plan focal et le revolver
(classiquement 45 mm)
• Distance de travail :
• Distance entre la lentille frontal et
le plan focal (pour un objectif
corrigé pour une lame couvre
objet : distance entre la lentille
frontale et la lame couvre objet)
Optique à 160 MM
Optique à l'infini
160 mm ou Infini
• Deux constructions optiques existent pour les
microscopes droits et inversés
• Optique à 160 mm : le faisceau est convergent à la sortie
de l'objectif, plan image à 160 mm
• Optique à l'infini : le faisceau est parallèle à la sortie de
l'objectif et la convergence ce fait par une lentille au
niveau de la tête.
COMPATIBILITE DES OBJECTIFS
• Optique 160mm
• La plus part des optiques à
160 mm pour la biologie
sont sur le standard
Parfocalité : 45 mm
Pas de vis 20,32 mm
• Optique à l 'infinie
• Pas de standard
Lame couvre objet
• Pour les objectifs ayant une O.N. Supérieur
à 0,3 (10X) il est nécessaire de tenir compte
de la lame couvre objet (0,17 mm)
• Objectif « bio » corrigé 0,17 mm
• Objectif « métallo » non corrigé
• Objectif à correction variable (0-2 mm)
Bague de Correction
•
•
•
•
•
Certains objectifs possèdent une bague de correction :
Correction de l'épaisseur de lamelle (ex 0-2 mm)
Modification de l'ouverture numérique (ex 1-1,3)
Modification de l'indice de réfraction du milieu
Ajustement de la parfocalité
TABLEAU RECAPITULATIF POUR QUELQUES OBJECTIFS
GROSSISSEMENTS, RESOLUTIONS ET PROFONDEURS DE CHAMP
Objectif
Diam. Distance Prof. de Résolution
Ouverture Observe frontale Champ
(microns)
numérique en mm en mm. (microns)
U.PL.APO.2
0,08
11,00
6,00
398,00
4,19
U.PL.FL.4
0,13
5,50
17,00
70,00
2,58
U.M.PL.5
0,10
4,40
19,60
98,00
3,36
U.PL.10
0,25
2,20
10,25
28,00
1,34
U.PL.FL.20
0,50
1,10
1,60
7,00
0,67
L.MPLFL.20
0,40
1,10
12,00
6,09
0,84
U.PL.FL.40
0,75
0,55
0,51
2,52
0,45
U.PL.50 (oil)
0,90
0,44
0,20
1,75
0,37
UMPL.FL100
0,95
0,22
0,31
0,67
0,35
U.PL.apo.100
(oil)
1,40
0,22
0,10
0,59
0,24
Grossissement et Agrandissement
• Pour les microscopes récents, le grossissement
total est le produit du grossissement de l’objectif
par celui de l’oculaire.
• Les oculaires ne servent qu’à grandir l’image mais
n’apporte rien au pouvoir séparateur.
• En pratique un objectif est exploitable jusqu’à
1000 fois son ouverture numérique.
• Soit pour les meilleurs 100X ON 1.45 = 1450 X
•
•
Grossissement : J’augmente la taille de l’objet observé et la finesse des détails
Agrandissement : J’augmente uniquement la taille de l’objet observé.
LES MODES D'OBSERVATION
• LE FOND CLAIR : Le plus courant. Éclairage coaxial qui
permet le contrôle des motifs et restitue les couleurs.
• LA LUMIERE POLARISEE: Permet le contrôle de la
biréfringence des substances.
• LE CONTRASTE DE PHASE : Il permet l'observation de
coupes non colorées
• LE FOND NOIR : Éclairage rasant. Il permet le contrôle des
contours.
• LE CONTRASTE INTERFERENTIEL : Il permet de
connaître le relief de surface des échantillons.
• L'EPIFLUORESCENCE : Ce mode permet d'observer et de
localiser des substances organiques qui fluorescent sous des
longueurs d'ondes définies.
• L'INFRA ROUGE : L'observation se fait à l'aide de caméra
dans des longueurs d'ondes qui ne sont plus visible à l’œil.
• LE CONFOCAL : La lumière est focalisée sur une très
petite zone d'un plan donné de l'échantillon. On évite ainsi
beaucoup de diffraction. Un système de balayage permet de
reconstituer l'image sur une surface correcte.
LE FOND CLAIR (BF)
•
•
•
•
•
•
•
Le plus courant
Microscope Droit
Transmission/Réflexion
Microscope Inversé
Transmission/Réflexion
Stéréo Microscope
Transmission/Réflexion
Permet de visualiser un échantillon
naturellement ou artificiellement coloré
Réflexion
Transmission
•
λ
LA POLARISATION
(POL)
• Usage générale
• Microscope droit
• transmission/réflexion
• Microscope inversé
• transmission/réflexion
• Stéréo microscope
• transmission/réflexion
• But : visualiser et mesurer tous objets (structure
cristalline) modifiant une lumière polarisée
PRINCIPE
•
•
•
Un filtre (le polariseur)
sélectionne les ondes par
rapport à un axe de vibration
privilégié (ondes polarisées)
Un deuxième filtre (l’analyseur)
va soit laisser passer les ondes
polarisées s’ il a le même plan
de polarisation que le polariseur
Soit bloquer les ondes si son
plan de polarisation est à 90° de
l’analyseur (polarisation croisée
ou extinction)
Cristal biréfringent
• Le cristal va modifier
l’onde incidente en
deux ondes polarisées
dans deux plans
différent qui se
propagent à une
vitesse différente.
POLARISATION SIMPLIFIEE
• Simple visualisation des cristaux par
l’adjonction à un microscope en fond clair
En transmission :un polarisateur avant le
condenseur et un analyseur au dessus de
l’objectif.
• En réflexion : un filtre polarisant sur
l’illuminateur avant le miroir et l’analyseur
au dessus du miroir.
Le microscope Polarisant
• Principales
caractéristique
• Polariseur et analyseur tournant
et gradués sur 360°
• Platine circulaire tournant
gradué sur 360° et centrable
• Optiques détensionnées (Pol)
• Objectifs centrables
• Fente pour compensateurs
• Lunette de Bertrand
escamotable
ORTHOSCOPIE
• Orthoscopique d’une
lame mince de roche
est utilisé pour
examiner sa structure,
les caractéristiques
optiques de ces
cristaux et identifier
les minéraux qui la
compose.
Acier
Conoscopie
• En utilisant la lunette de
Bertrand on observe à 40X
ou 100X les cristaux
d’une lame mince de
roche. On peut déterminer
si un cristal est uni axial
ou bi axial, la direction et
les angles de ces axes
optiques.
LE CONSTRATE DE PHASE
( PH)
– Microscope droit et inversé de biologie en
transmission
– But : augmenter les contrastes d’objet peu ou
pas coloré.
PRINCIPE
• On utilise les
propriétés ondulatoires
de la lumière.
• 2 ondes en phase
s’additionnent
• 2 ondes en contraste
de phase s’annulent
Fente d Young
Expérience démontrant la propriété ondulatoire de la
lumière
• La lumière en traversant
un objet va modifier son
trajet optique et donc va
être en déphasage par
rapport à la lumière
ayant traversé le milieu.
• Le PH permet d'atténuer
la lumière en phase
Matériel nécessaire
• Des objectifs Phase (PH)
• Des anneaux de phase
correspondant aux
objectifs utilisées
dans un condenseur à
tourelle ou sur une
barrette.
• Une lunette de centrage
(facultative)
Comptage dans cellule de Malassez
LE FOND NOIR
(DF)
• Microscope droit
• transmission réflexion
• Microscope inversé
• transmission réflexion
• Stéréo Microscope
• transmission
• En transmission il permet d’accentuer les contours
• En réflexion donne une idée du relief.
PRINCIPE en transmission
• La préparation est éclairé
par un lumière oblique,
l'objectif est dans un cône
non éclairé.
• DF à sec jusqu’à l’objectif
40X
• DF à immersion au 100X
nécessitent un condenseur
à immersion et un objectif
immersion à diaphragme
iris.
DF en réflexion
• Cube DF avec anneau
noir occultant la
lumière qui pourrait
passer par l’objectif
• Objectif DF/BF à
double enveloppe
• L'objet est éclairé par
un anneau lumineux
qui passe autour de
l'objectif
DF transmission
LE CONSTRASTE
INTERFERENTIEL
(DIC)
• Microscope droit et inversé
• transmission et réflexion
• Permet d’avoir une idée du relief de la
préparation
PRINICIPE
Principe (wikipédia)
Contrainte du DIC en
transmission
• Échantillon peu ou pas
coloré
• Objectif à haute O.N.
• Prisme onéreux
• Demande un éclairage
• puissant
• Faible profondeur de
champs mais haute
résolution
Utilisation du DIC en électronique
• La haute résolution et la faible profondeur de
champ d’une observation en DIC permet de
visualiser des plans successifs d’un pièce en
relief.
Autres Contrastes
Le DIC fonctionne mal sur les plastiques qui
dépolarisent la lumières
Les constructeurs ont mis au point d'autres
techniques
Le contraste d’Hoffmann
Le Relief Phase Contraste
Le PlasDIC …...
Contraste de Rheinberg
• Peu connu
• Le principe est d'éclairer
la préparation avec un
disque colorée
• Un deuxième disque d'une
couleur complémentaire
fait office de fond noir
L’infra rouge (IR)
• Technique utilisée
pour l'analyse de
tranche épaisse de
cerveau
• Visualisation en
DIC entre 750 et
1100 nm
•
LA FLUORESCENCE (FL)
• Microscope droit ou inversé uniquement en
réflexion.
• Les constructeurs la proposent maintenant sur
Loupe.
• But visualiser des détails d’une préparation ou
mettre en évidence une catégorie d’objets.
• Technique en pleine expansion.
• Technique permettant la visualisation d’objet très
fin.
Principe d’un microscope à
fluorescence
• On sélectionne une petite partie du spectre de la
lumière émise par une lampe généralement à
vapeur de mercure grâce à un filtre (filtre
d’excitation)
• Cette lumière est réfléchit vers l’objectif par un
miroir particulier le miroir dichroïque
• La lumière émise par le fluo chrome traverse
l’objectif puis le miroir vers les oculaires.
• Toutes lumières intempestives étant éliminé par un
deuxième filtre (filtre d’arrêt)
FLUOROCHROME
• Molécule ayant la propriété quand elle est
excité par une lumière de longueur d’onde
adéquate d’émettre une lumière dans une
longueur d’onde supérieur.
• On peut distinguer
• Les fluorochromes naturels
• Les fluorochromes de synthèse.
• L'Immuno fluorescence
Principe de l’épi fluorescence
Épi Illuminateur pour Fluorescence
•
•
•
•
Les caractéristiques d’un cube sont
Filtre d’excitation : longueurs d’onde qu’il laisse passer
Ex BP 460-490 : band pass de 460 à 490 nm
Miroir dichroïque longueur d’onde à partir du quel il ne
réfléchit plus la lumière.
• Ex DM 505 réfléchit jusqu'à 505 nm et laisse passer au
dessus
• Filtre d’arrêt : longueur d’onde à partir il laisse passer la
lumière.
• Ex BA 515 laisse passer la lumière à partir de 515 nm
Courbes d'un cube
•En abscisse la longueur
d ’onde
•En ordonnée le pourcentage de
passage.
•En rouge la courbe du filtre à
l ’excitation BP 460-490
•En noir la courbe du filtre
d’arrêt BA515IF
•En vert la courbe du miroir
dichroïque DM505
CHOIX D UN CUBE
• Le choix du cube se fait par
rapport aux longueur d’onde
d ’excitation et d’émission du
flurochrome
• Attention : souvent les
utilisateurs parlent par ex de
fluo bleu car ils voient
fluorescer dans les bleus leurs
préparation.
• Les constructeurs ont des tables
donnant les choix des cubes
pour chaque fluorochrome.
• Si on définit un fluorochrome
pas son pic d’excitation et
d’émission les spectres sont
plus larges.
Les objectifs dit FLUO
• Entre le Plan Achromatique et le Plan Apo
chromatique les constructeurs ont une
gamme dite FLUO.
• Gamme spécialisée pour la Fluorescence ?
• En faite ce sont des objectifs traités à la
fluorine.
La Fluorine
•
•
•
•
•
•
Cristal augmentant la transmission du verre
particulièrement dans les UV
Les objectifs FLUO ont de plus une O.N.
plus élevés que les Plans classiques.
Ce sont des objectifs recommandés pour la
fluorescence UV.
Ils ne sont pas obligatoire pour la
fluorescence visible.
Grâce à leurs grandes ON ils sont utilisées
dans des applications comme le DIC.
Parfois appelé Universel car permet
d'utiliser plusieurs techniques d'observation
• Intensité lumineuse : O.N.4/Grossissement2
•
Un objectif à grande ON sera plus performant
Coupe végétale en fond clair et fluo
Multi marquages des chromosomes (fish)
LES TECHNIQUES
CONFOCALES
• On a vu apparaître de nouvelles techniques
dite confocal permettant d'améliorer la
résolution des observations en fluorescence
• Les 3 principes de base
• Le confocal laser
• Le confocal par disque rotatif
• La déconvolution
Confocal Laser
• Excitation par la
lumière d’un laser.
• Par un système de 2
miroirs la lame est
balayé point par point
• La détection de la
fluorescence se fait par
un photo détecteur
Résolution spatiale Confocal
Le trou confocal permet d'éliminer la lumière parasite
Confocal par disque rotatif
• Source de lumière classique
• Acquisition par une Caméra
• La lumière traverse deux
disques rotatifs percés d'une
multitude de trous (disque de
Nipkow).
Déconvolution
• Méthode purement mathématique.
• On utilise un microscope à fluorescence
classique avec une caméra haute résolution
• Par calcul on détermine les sources de
lumière (la fluorescence) et on élimine les
halos autour des points lumineux.
Images confocales
Comment augmenter la
résolution spatiale
•
•
•
•
•
•
De nouvelles méthodes on apparues
Le bi photon
Analyse spectral
Le TIRF
La lumière structurée
Le STED
LES 4 TYPE DE MICROSCOPE
Droit
Inverse
Stéreomicroscope
Macroscope
STRUCTURE D'UN MICROSCOPE
•
•
Il existe 3 structures mécaniques et deux modes d'éclairage
diascopie(transmission) et épiscopie (réflexion).
Microscope droit Biologie
•
•
Transmission : fond clair, fond noir, contraste de phase , interférentiel, polarisation
Réflexion : Fluorescence
•
Microscope droit Industrie
•
•
Transmission Fond clair, Polarisation
Réflexion fond clair, fond noir polarisation interférentiel
•
•
•
•
•
•
•
•
Microscope Inversé Biologie
Transmission fond clair, contraste de phase, interférentiel
Réflexion Fluorescence
Microscope inverse Métallographie
Réflexion fond clair fond noir Interférentiel
Stéréomicroscope
Transmission fond clair fond noir polarisation
Réflexion fond clair, polarisation Fluorescence
CHOIX DE LA STRUCTURE
Il faut d’abord savoir que ce choix ne se fera ni en fonction des optiques
(la plupart des objectifs se montent à la fois sur les microscopes droits et les microscopes
inversés) ni en fonction du mode d’observation. Ce sera en général la nature des
échantillons à observer qui déterminera la structure mécanique du microscope.
• LE MICROSCOPE INVERSE (platine fixe)
Va être choisi pour observer des échantillons de volume important (métallographie)
ou quand l’échantillon est dans un récipient avec du liquide (culture cellulaire)
• LE MICROSCOPE DROIT :
Va être sélectionné pour tous les échantillons relativement minces (moins de 50 mm.)
et pour ceux qui demandent des déplacements supérieurs à 30 mm.
• LE STEREOMICROSCOPE pour des faible grossissement en stéréoscopie
Sur le plan économique, il faut aussi savoir, qu’à équipement équivalent (même mode
d’observation et mêmes optiques) le microscope droit sera toujours plus
économique à l’achat.
CHOIX DE LA STRUCTURE
Il faut d’abord savoir que ce choix ne se fera ni en fonction des optiques
(la plupart des objectifs se montent à la fois sur les microscopes droits et les microscopes
inversés) ni en fonction du mode d’observation. Ce sera en général la nature des
échantillons à observer qui déterminera la structure mécanique du microscope.
• LE MICROSCOPE INVERSE (platine fixe)
Va être choisi pour observer des échantillons de volume important (métallographie)
ou quand l’échantillon est dans un récipient avec du liquide (culture cellulaire)
• LE MICROSCOPE DROIT :
Va être sélectionné pour tous les échantillons relativement minces (moins de 50 mm.)
et pour ceux qui demandent des déplacements supérieurs à 30 mm.
• LE STEREOMICROSCOPE pour des faible grossissement en stéréoscopie
Sur le plan économique, il faut aussi savoir, qu’à équipement équivalent (même mode
d’observation et mêmes optiques) le microscope droit sera toujours plus
économique à l’achat.
TRAJET OPTIQUE DANS UN
MICROSCOPE DROIT
Tête d'observation
Epi-illuminateur
Boîtier lampe
pour épiscopie
Tourelle porte cubes
Tourelle porte objectifs
Platine porte échantillon
Condenseur
OLYMPUS
BX60
0
Statif
1
Boîtier
lampe pour
diascopie
En épiscopie on utilise un miroir
semi réfléchissant :
Réflexion 50 % de la lumière (3)
Transmission 50 % de la lumière (2)
GROSSISSSEMENT
• Entre O,5X et 100X sur un microscope droit
• Nécessite un condenseur à lentille
escamotable en dessous de 4X
• En général plus le grossissement est fort
plus la distance entre l’objectif et la
préparation est faible (voir ouverture
numérique)
BIOLOGIE OU
METALLOGRAPHIE
• BIOLOGIE
• Optique corrigée pour
travailler à travers une
lamelle de 0,17 micron ou
lame verre/plastique
(pour O.N. sup. à 0,4)
• Air Huile
• Eau (sans lamelle)
• METALLOGRAPHIQUE
• Optique non corrigé
• Air Eau
Microscope d’enseignement
Microscope de laboratoire
Platine croisée orientable
Diaphragme de champs
Réglage de Koelher
Microscope avec tête ergonomique
Microscope de Patch à platine
fixe et tourelle mobile
Microscope métallographique en épiscopie
Microscope à platine large
Microscope sur colonne
Photo microscope avec plan film et tube de vision
macroscopique
Lecteur de lame automatisé
MICROSCOPE INVERSE
• BIOLOGIE
• Principalement utilisé pour visualiser a travers un support
encombrant type boite de pétri, roller……
• Les microscopes de biologie sont en général équipé
d’objectifs et d’un condenseur grande distance de travail
(LWD : Long Working Distance)
• Grossissement 4 à 60X souvent en contraste de phase
• INDUSTRIE
• Visualiser des objets encombrants c’est le microscope des
métallurgistes.(Fond clair Fond noir Pol DIC)
TRAJET OPTIQUE DANS UN MICROSCOPE INVERSE
Boîtier lampe
pour diascopie
Condenseur
Boîtier lampe
pour épiscopie
Platine
porte
objet
Olympus
IX70
Tête d'observa
Statif
Boîtier
photographiqu
Microscope inversé métallographique
Microscope inversé de biologie
Stéréomicroscope ou Loupe
•
•
•
•
•
•
Gamme de grossissement 5-50X (200X)
Vision stéréoscopique (en relief)
3 niveaux de loupe
Grossissement fixe
Plusieurs grossissements fixes sur tourelle
Zoom grossissement en continu
2 Types de construction optique
CMO et GREENOUGH
• Il existe deux types de construction des
loupes
• Greenough la convergence des faisceaux se
fait dans le corps de la loupe, ce sont des
loupes mono bloc.
• CMO ou Galilée la convergence se fait au
niveau de l'objectif, loupe modulable
généralement en 3 parties : tête, corps et
objectif
On peut monter une loupe sur différents statifs
Fibres Optiques
Double bras ou annulaire ?
Effet de relief pour la fibre
Homogénéité de l’éclairage pour l'annulaire
Eclairage transmission ou diascopie
• Eclairage simple pour des objets colorés
• Eclairage oblique ou avec miroir orientable
pour augmenter les contrastes
• Fond noir pour des objets non colorés
• La réflexion pour des objets opaques
Distance de travail ou champ observé
Pour augmenter le grossissement soit changer les oculaires ou
changer l'objectif
• Choisir entre un objectif de 1.5X ou des
oculaires de 15X
• Objectif de 1.5X distance de travail 45.5
mm champs 22/5 = 4.4mm
• Objectif de 1X distance de travail 90 mm
Oculaire de 15X/16 (16/5) =3.2 mm (pas de
modification du grossissement photo)
Macroscope
Grossissement d'une loupe mais avec un trajet optique
unique
LA TERMINOLOGIE
• LE STATIF : C'est la pièce maîtresse. Le support mécanique.
•
•
Il doit être d'une grande stabilité. Il reçoit le système de mise au point,
le support platine et conditionne l'ergonomie générale de l'appareil.
• LE BOITIER LAMPE : Il doit être sécurisé et faciliter le remplacement
•
•
de la lampe. Il peut utiliser des lampes tungstène, halogène, xénon
ou à vapeur de mercure.
• LA PLATINE : Elle a la tâche de recevoir l'échantillon. Ses dimensions doivent
être adaptées au travail et elle doit être très résistante à l'abrasion.
Sa mécanique doit aussi être soignée et résistante car elle est toujours l'élément
le plus sollicité du microscope et peut être, parfois motorisée .
• LA TOURELLE : Elle reçoit les objectifs. Sa capacité peut varier selon
les modes d'observation. Dans certains cas elle peut être centrable et dans d'autres
cas motorisée.
• L'ILLUMINATEUR : Utilisé pour l'épiscopie. Il permet d'amener la lumière
sur l'échantillon dans les meilleures conditions possibles. Il comporte un ou deux
diaphragmes.
• LE CONDENSEUR : Utilisé pour la diascopie. Comme l'illuminateur
il sert à éclairer l'échantillon. Son bon réglage est très important.
Ses caractéristiques sont liées au mode d'observation (fond clair, fond noir,
contraste de phase, etc....)
• LE TUBE D'OBSERVATION : Fixe ou orientable. Il est binoculaire ou
trinoculaire (pour la microphotographie). Il reçoit les oculaires
• L'OBJECTIF : L'élément essentiel pour le résultat final.
•
•
•
•
Son rôle est de collecter un maximum de lumière à partir de l ’objet et de former
une image réelle de haute qualité.
Il peut y avoir, de cinq à vingt lentilles dans un seul objectif.
Son grossissement peut varier de 1,25 à 250 fois. Un même microscope peut
recevoir plusieurs centaines d'objectifs différents
. Le choix se fait en fonction du mode d'observation, du grossissement, de
l'ouverture numérique, de la distance frontale et aussi du prix.
• LE DIAPHRAGME DE CHAMP :
Situé dans l ’illuminateur (en épiscopie) ou à la base du statif (en diascopie)
il permets de cerner le champ éclairé sur l ’échantillon.
• LE DIAPHRAGME D'OUVERTURE :
Situé sur l'illuminateur en épiscopie ou sur le condenseur en diascopie.
Son ajustement est lié à l'objectif utilisé et est TRES IMPORTANT pour obtenir
une bonne image. Il permet de compenser le manque de profondeur de champ
de certains objectifs. Il est aussi à signaler que certains objectifs intègrent un
diaphragme à iris assimilable à un diaphragme d'ouverture.
Les Oculaires
• LES OCULAIRES : Ils se montent sur le tube d'observation. Ils
•
•
•
•
•
permettent l'exploitation de l'image
Caractéristiques
Grandissement de 8 à 20 fois.
Indice de champ.
Porteur de lunette
Réticule
CHAMP OBSERVE
• Le champ observé dépend de l’indice de champ de
l’oculaire (diamètre exprimé en mm) divisé par le
grossissement de l’objectif.
• Ex Occ 10X/20 OBJECTIF 100X
• Diamètre observé 20mm/100 = 0,02 mm
• NB Comme la surface d’un cercle est égale au carré du
rayon par Pi
• Occ 10/20 = 314 mm2
• Occ 10/22 = 380 mm2 (121%)
Réticules
• On peut insérer dans
l’oculaire des disques
• Permettant de
visualiser une échelle
par exemple
Ce que tout bon microscopiste
doit connaître
Pour une bonne image
le réglage de Koehler
•
•
•
•
•
Réglage de Koehler
(transmission)
Mettre au point avec un objectif à
faible grossissement (10X)
Fermer le diaphragme de champs
(sur la statif)
Modifier la hauteur du condenseur
pour qu’image du diaphragme soit
le plus petit et la plus net possible
Modifier latéralement le
condenseur pour que l’image du
diaphragme coïncide avec le
champs des oculaires
• A/préparation nette
• B/remonter le condenseur puis le centrer
• C/diaphragme bords nets et concentrique
avec le champ observé
• D/Ouvrir complètement le diaphragme
En réflexion
• On centre les diaphragmes de champs et d’ouverture
Du bon usage du diaphragme
d’ouverture
• Diaphragme trop ouvert : image plate
• Diaphragme trop fermé : trop de réfringence
• Le bon réglage : O.N. condenseur = 80% O.N. objectif
•
Concrètement fermé de diaphragme jusqu’à un début de perte de luminosité.
Réglage des anneaux de phase
•
•
•
•
•
Le réglage de Koehler effectué
Pour chaque objectif PH
mettre l’anneau de phase du
condenseur correspondant( même
numéros)
Après avoir fait la mise au point
sur la préparation, visualiser avec
la lunette de centrage les 2 anneaux
(sombre et clair) et centrer l’anneau
du condenseur pour que des deux
anneaux soient concentriques.
Répété l’opération pour chaque
objectif phase
L ACQUISITION D’IMAGES
Depuis la révolution de la photo
numérique, les techniques
traditionnelles photo argentiques et
polaroid sont en perte de vitesse.
Image Virtuelle
• L’image captée sur le
capteur est l’image réelle
multipliée
• Grossissement objectif
• Grossissement de
l’oculaire ou projectif
• L’image acquise est une
projection de l’image réel
LES NOTIONS DE BASE
Le capteur est à la base de tout système d’imagerie numérique.
• PRINCIPE DE BASE : Un capteur peut être comparé à une grille
composée de minuscules carrés sensibles à la lumière que l’on appelle
photosites. Quand un photosite est exposé à la lumière, il change de valeur
électrique. La grille complète est lue d’abord par ligne puis par colonne
pour mémoriser une image noir et blanc. Pour obtenir de la couleur il faut,
au minimum, trois informations par « point image » (un rouge, un vert et
un bleu) En fait, pour chaque pixel, il y a quatre photosites pour compenser
le manque de sensibilité au vert du silicium. Conséquence : La nécessité
d’une miniaturisation extrême. Un capteur de 5 mégapixels supporte 20
millions de photosites.
• DEUX TYPES DE CAPTEURS sont couramment utilisés :
Le CCD et le Cmos. Le CCD est le plus récent avec deux filtres vert
différents pour améliorer le rendu de certaines teintes. Il est le plus
sensible Le Cmos, au départ réservé aux webcams car de qualité moindre,
est utilisée pour un usage générale.
• Pour un usage générale ont utilise un seul capteur,
mais pour un meilleur rendu des couleurs il existe
des caméras à 3 capteurs (tri CCD)
Les tailles de capteur Caméra
Les capteurs sont définis par la taille de leur diagonale
en pouce
Reflex Numériques
Capteur de grande taille
• BRUIT ELECTRONIQUE ET SENSIBILITE :
Plus les capteurs sont de petites tailles, plus les photosites sont minuscules
Ils reçoivent peu de lumière. Il faut donc amplifier le signal mais au delà d’un
certain seuil il apparaît un bruit électronique (comme pour le son) qui vient
détériorer l’image. Pour éviter le bruit électronique et augmenter la sensibilité
d’un appareil photo ou d’une caméra il faut donc prendre un capteur
plus grand, ne pas lui demander une grande définition et le refroidir.
(les capteurs sont plus sensibles par basse température.)
• NOMBRE DE PIXELS :
•
Ce nombre va directement influencer la définition de l’image.
Il est donc important d’avoir un grand nombre de pixels mais la qualité des
optiques utilisée, la taille des capteurs et la sophistication des circuits qui traitent
les données influencent aussi le résultat final.
(codage couleur en 24 bits pour avoir un excellent rendu.)
Codage couleur BIT
• Le codage des niveaux
d’intensité de lumière
n’est pas linéaire mais
par pallier.
• Par ex une caméra 2
bit ne restitue que 4
niveaux d’intensité.
Filtre de Bayer
• Une image couleur est
l’addition de 3 fichiers
images
• Une Rouge
• Une verte
• Une Bleu
REFROIDISSEMENT
• Les capteurs sont plus sensible à basse température.
• L’électronique d’un caméra chauffe, cette échauffement
provoque des sauts électroniques qui provoquent des
« faux photons »
• Sur des temps d’exposition long on additionne les images
mais on accumule aussi ce bruit de fond.
• On peut classer les caméras sur 3 niveaux.
• Caméra non refroidie pour usage générale.
• Caméra rafraîchie (-10° T Ambiante) pour faible
luminosité.
• Camera refroidie (T°inf. 3°) pour très faible luminosité.
Effet de la T° sur le bruit de fond
Une fois l’image obtenue, il reste à la transférer et à la stocker
sur un ordinateur.
• COMMUNICATION :
• Analogique
ancienne norme (télévision)
• Numérique
USB2 et les ports « Firewire »
(ou IEEE1394.)
Dans les deux cas il s’agit d’un transfert à haut débit (environ 400Mb/s)
• STOCKAGE :
De multiples « formats images » existent
Les deux plus répandus sont le « TIF » et le « JPEG »
Les logiciels ont souvent des formats dédiés pouvant aussi conserver
des informations complémentaires comme barre d’échelle, grandissement
ou commentaires.
CHOIX D’UNE CAMERA
OU D’UN APPAREIL PHOTOGRAPHIQUE NUMERIQUE
POUR EQUIPER UN MICROSCOPE
Plusieurs questions sont à poser :
Le microscope et le type d'observation :
-le quantité de lumière
-le grossissement
-l'usage de la photo (illustration compte rendu ou poster)
Grossissement ou champ observé
-détermine le choix du capteur et du projectif
Visualisation (caméra) ou qualité de la photo (reflex)
Objet mobile ou immobile N/B ou couleur et rendu des couleurs
EXEMPLE :
Diagramme présentant
toutes les possibilités
de raccordement
pour équiper un seul
microscope d ’une caméra
vidéo ou d ’un appareil
photographique
numérique
ADAPTATEURS VIDEO
U-TV 1x
U-TV 0,5x
U-TV 0,25x
PE 2,5x
+
U-PMTVC
PE 3,3x
(0,3x)
PE 4x
PE 5x
GROSSISSEMENT INDICE (en mm.) SELON LES
DIMENSIONS DES CAPTEURS CCD DES
CAMERAS ET APPAREILS NUMERIQUES
2/3
1/2
1/3
1x
11
8
5,5
0,5 x
22
16
11
0,25 x
/
/
22
0,75 x
14,7
10,7
7,35
1x
11
8
5,5
1,2 x
9,2
6,7
4,6
1,5 x
7,3
5,3
3,65
• 3° ELEMENT :
• Le nombre de pixels nécessaire pour bénéficier pleinement de la
résolution du microscope. Il va dépendre du grossissement et de la
résolution de l’objectif, de la dimension du capteur et du
grandissement du projectif vidéo. La formule est la suivante :
• NP=[1000 /(R x Go)] x Gv x Dc x 3
NP= Nombre de pixels
R= Résolution de l’objectif en micron
Go= Grossissement de l’objectif
Gv= Grandissement de la sortie vidéo
Dc= Dimension du capteur en millimètres (longueur ou largeur.)
3= Coefficient communément admis et qui correspond au nombre
minimum de pixels pour visualiser une ligne.
TABLEAU RECAPITULATIF DU NOMBRE DE PIXELS
NECESSAIRE POUR QUELQUES OBJECTIFS
Objectif
Résolution
(microns)
GRANDISSEMENT VIDEO = 1 FOIS
Capteur ½ pouce
Capteur 2/3pouce
(Diagonale 6mm.)
(diagonale 11mm.)
Larg. 6,4mm. Haut. 4,8mm. Larg. 8,8mm. Haut. 6,6mm.
U.PL.APO.2
U.PL.FL.4
U.M.PL.5
U.PL.10
U.PL.FL.20
L.MPLFL.20
U.PL.FL.40
U.PL.50
UMPL.FL100
U.PL.apo.100
4,19
2,58
3,36
1,34
0,67
0,84
0,45
0,37
0,35
0,24
2291
1860
1143
1433
1433
1143
1067
1038
549
800
1718
1395
857
1075
1075
857
800
778
412
600
3151
2558
1572
1970
1970
1572
1467
1427
755
1100
2363
1919
1179
1478
1478
1179
1100
1070
566
825
La course aux pixels
• Les fabricants proposent des caméras de plus en plus
sophistiqués allant jusqu’à 20 millions de pixels.
• Quelques remarques
• 1/ Comme on vient de le voir les systèmes optiques ont des
limites physiques
• 2/ La taille des fichiers à exporter et à stocker sont
proportionnels aux nombres de pixels
• 3/ Les écrans informatiques et les disques dures ont aussi
des limites physiques.
QUELQUES CONSEILS
PRATIQUES POUR UNE
BONNE ACQUISITION
• D’abord avoir un microscope bien réglé et
des optiques propres.
• Deuxièmement utilisé les bon filtres
• Filtre lumière de jour, éventuellement filtre
neutre.
• Régler correctement l’intensité de sa lampe
(en générale 80% de l’intenté maximale)
• Comme nous l’avons vu au début une lampe
halogène à son spectre qui varie suivant la
tension exercée. Une des erreurs les plus
classiques est de travailler en sous tension.
Les principaux problèmes
•
•
•
•
En microphotographie trois problèmes
Balance des blancs
Temps d’exposition
Rendu des couleurs
Balance des blancs
• Il faut régler le gain des 3 canaux RGB
• Pour certaine application il fonctionne mal
(PH.DF.POL.DIC.FLUO)
• Dans ce cas en manuel se positionner sur une partie blanche
de la préparation et valider le blanc caméra ou faire un
blanc préalable sur un support blanc
Temps d’exposition
• Sur une lame fortement contrastée commen en contraste de
phase, en fond noir, en fluorescence le temps d’exposition
automatique ne fonctionne pas.
• Il faut positionner la mesure du temps d'exposition sur une
partie colorée de la préparation et valider le temps ou faire
un réglage manuel.
Rendu des Couleurs
• Réglages des gamma permet de régler la couleur
moyenne
• Réglages de la saturation permet de régler
l’intensité maximales des couleurs
• Réglages du contraste permet de régler la
dynamique entre les noirs et les blancs
• On peut aussi régler l’intensification des canaux
RGB.
• A manier avec précaution
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