4 avril 1597
Anne FERIET, (Noble Dame) veuve du Président de la chambre de comptes de Lorraine Claude
MANGIN, puis du seigneur de Novéant, lègue par son testament une somme de 30 000 francs
destinée à la fondation d’un hôpital pour les pestiférés. 15000 francs seront employés pour la
construction des bâtiments. Le reliquat de la somme sera converti en rente annuelle et
perpétuelle au profit du même établissement. En outre elle donne la moitié de son linge,
vaisselle et literie.
1598
Recrudescence de la peste à Nancy.
Juillet 1600
Anne FERIET cède une rente de 1050 francs à l’hôpital, le duc de Lorraine Charles III, augmente
cette rente de 60 francs. Ce revenu est affecté à l’entretien des bâtiments, à la fondation de la
chapelle, à la nourriture des malades, au salaire du chapelain et aux gages des autres officiers.
6 mars 1602
Christophe de la Vallée de Rarecourt, évêque et comte de Toul, consacre la chapelle Sainte Anne.
1602
Le duc de Lorraine cède 18 arpents de bois à l’hôpital.
1603
Claude RÉMY, premier aumônier prend ses fonctions
1604
Décès d’Anne FERIET.
16 novembre 1604
Vente des meubles d’Anne FERIET, la moitié du produit de la vente est destinée à Maréville,
l’autre moitié à l’hôpital Saint-Julien.
10 mars 1622
Le duc de Lorraine Henri cède 22 arpents de bois qui s’ajoutent aux 18 légués par son
prédécesseur.
11 janvier 1610
L’administrateur de l’hôpital passe sous l’autorité de l’Hôtel de Ville de Nancy.
1628
Nouvelle épidémie de peste. Nancy est épargné.
1630
La peste gagne du terrain. La ville neuve est isolée pour préserver les habitants. Des mesures sont
prises à Maréville pour accueillir les malades.
Au plus fort de l’épidémie, l’hôpital de Maréville compte des médecins, des chirurgiens, un
apothicaire et une femme pour donner des soins aux orphelins.
A ce personnel soignant s’ajoutent :
- un concierge, du personnel de service, un charretier pour transporter les malades, un
pourvoyeur chargé des communications avec l’extérieur, les autres personnes de l’hôpital sauf
autorisation n’avaient pas le droit de sortir. Interviennent également des teugnons chargés
d’enlever les corps, des fossoyeurs et des religieux qui assuraient la surveillance et la direction
générale de la maison.