A l’intention des parents de coureurs :
Sport doit rimer avec plaisir, sinon ça ne sert à rien. Sans passion, il me semble impossible de s’épanouir et donc de
progresser.
Quand l’enfant demande plusieurs fois avec enthousiasme s’il est l’heure d’y aller, cela montre son envie. En revanche, s’il
rechigne, s’il tarde à sortir de la voiture en cuissard, il faut se poser des questions. Un enfant a souvent du mal à
formuler verbalement ses réticences ou ses craintes.
Accompagner ponctuellement son enfant le mercredi ou le dimanche aux abords des routes ne pose aucun problème et est
même la meilleure des façons de vivre en famille sa passion, à condition de respecter les personnes chargées de les
encadrer et de ne pas intervenir dans les séances ou pendant la course.
En faisant du sport l’enfant apprend à se comporter en collectivité, à s’intégrer dans un environnement nouveau, avec
d’autres règles et d’autres éducateurs qui ne sont ni ses parents, ni son enseignant.
Il peut se sentir bloqué par une présence paternelle envahissante.
Le fait d’être regardé par ses parents peut freiner un enfant.
L’éducateur ou l’entraîneur peut même changer de comportement à son égard. La relation élève-professeur se fait dans le
respect d’une classe. C’est pareil en sport.
Les parents ne doivent pas trop pousser leur progéniture et exiger des performances irréalisables. S’ils veulent des
performances, qu’ils s’investissent eux-mêmes dans un sport, mais qu’ils évitent tout transfert de leurs propres ambitions
sur leurs enfants. D’autant que bien souvent, l’enfant n’osera pas blesser ses parents qui l’incitent à la compétition en leur
disant qu’il en a assez. Cette situation peut créer des troubles.
Des jeunes ne présentent parfois aucun problème médical mais envoient des messages de ras le bol qui se traduisent par
des blessures à répétition. D’autres, malgré un potentiel évident, accumulent les contres performances. Avec toujours, à
l’origine une attente trop lourde à porter.
La préparation physique hivernale en salle.
Programme d’une séance.
La période de préparation physique en salle va du début du mois de novembre à la fin du mois de janvier : 1ou 2 fois par
semaine.
Vu la période considérée, cette séance doit se faire dans une salle fermée et moyennement chauffée.
1) mise entrain à effets généraux : footing d’une dizaine de minutes, pendant lequel on introduit des exercices
d’assouplissement simples :
- bras : balancements élévation alternative – écartements – circumduction.
- tronc : flexion rotation.
- jambes : écartement élévation alternative course sur place-montée de genou.
En résumé, c’est l’échauffement qui dure 10 minutes.
2) assouplissements généraux : à deux de préférence, en opposant les gabarits équilibrés : travailler avec
souplesse de la colonne vertébrale en flexion et extension et rotation plus accentuée, durée 15 minutes.
3) abdominaux : les exercices se font généralement assis et sont variés et gradués en intensité au fil des
séances ; durée 10 minutes.
4) médecine ball (ou ballons lestés) : exercices de lancers seuls et en groupe-exercices abdominaux, dorsaux,
lombaires et scapulaires ; durée 15 minutes.
Suivre la progression suivante :
a) séries de flexion des jambes avec charges sur les épaules ;
b) monter puis descendre sur un escabeau ou sur une chaise, en suivant bien ; pousser pied droit pousser pied
gauche ;
c) entre ces séries, on passe alternativement à la barre fixe pour relâchement de la colonne vertébrale et un peu
de home-trainer.
Il est toujours préférable de confier ce travail à un professeur d’éducation physique, car il est indispensable de
connaître à fond l’anatomie du corps, afin d’éviter des accidents allant à l’encontre du but poursuivi, surtout en ce qui
concerne la colonne vertébrale et les articulations.