Introduction
Par la suite, des cartes de distribution pour chacune des
23 espèces ont été générées à l’aide du logiciel ArcView.
Ces cartes peuvent être continuellement mises à jour
au rythme de l’évolution de la banque de données.
Chaque espèce de l’Atlas fait l’objet d’une fiche descrip-
tive permettant au lecteur d’obtenir des renseignements
relatifs notamment à la reproduction, l’alimentation et
l’habitat. Ces textes regroupent des informations qui
ont déjà été publiées dans des ouvrages généraux ou
spécialisés. Les sources utilisées sont regroupées à la fin
du présent document.
L’identification des espèces de micromammifères n’est
pas chose facile. Il est en effet souvent nécessaire de
procéder à des mesures crâniennes ou des analyses
avec binoculaire afin d’attribuer un nom d’espèce à un
spécimen donné. Il importe de préciser ici que nous ne
pouvons garantir la validité de toutes les mentions
contenues dans notre base de données puisque dans
plusieurs cas, particulièrement pour les mentions
antérieures à 1990, nous ne disposons pas d’informa-
tion relative à la méthode d’identification qui fut alors
Atlas des micromammifères 1
Le Québec compte 653 espèces de vertébrés qui se
répartissent ainsi : 199 poissons, 326 oiseaux, 91 mammi-
fères, 21 amphibiens et 16 reptiles. Parmi les mammifères,
on dénombre 23 espèces que nous avons regroupées
sous le vocable «micromammifères » et qui comprennent
essentiellement les campagnols, les souris, les musa-
raignes et les taupes.
Selon les espèces, la répartition connue de ces animaux
peut être vaste ou très circonscrite. Il en est de même
pour leur abondance relative, laquelle peut varier de
quelques individus à plusieurs centaines voire quelques
milliers de spécimens à l’hectare.
Les micromammifères jouent un rôle de premier plan
dans l’écologie de plusieurs espèces. Étant à la base de
la chaîne alimentaire, ils sont souvent considérés
comme le garde-manger de nombreux mammifères
carnivores ou d’oiseaux de proie.
Nous disposions dans le passé de très peu d’informa-
tion sur la situation des micromammifères, notamment
la répartition réelle des espèces et les tendances des
populations. Face à cette lacune, la Société de la faune
et des parcs du Québec a entrepris en 1996, de mettre
sur pied une base de données informatisée de manière à
regrouper les informations existantes sur ces espèces et
à en faciliter l’accès. Cette base de données est mainte-
nant fonctionnelle et permet, entre autres, d’orienter
les projets de développement en tenant compte de la
présence d’espèces rares sur le territoire.
C’est avec la préoccupation de faire connaître ces
espèces ainsi que l’existence de cette base de données
que la Société a décidé de publier cet Atlas des micro-
mammifères du Québec. Mettant en lumière les infor-
mations qui ont été recueillies au fil des années, cet
ouvrage présente des cartes de distribution, des illus-
trations réalisées spécifiquement pour l’Atlas, et four-
nit également une fiche descriptive permettant au
lecteur d’avoir rapidement accès à des renseignements
généraux sur la biologie des 23 espèces présentes au
Québec.
Méthodologie
Les informations contenues dans la base de données
ont été recueillies auprès de plusieurs sources :
Directions régionales de l’aménagement de la faune
de la Société de la faune et des parcs du Québec,
Musées d’histoire naturelle québécois, canadiens et
américains, institutions d’enseignement collégial ou
universitaire, consultants et autres chercheurs.
La meilleure précision possible a été recherchée afin de
localiser les lieux d’observation ou de capture des
micromammifères. Souvent les coordonnées géo-
graphiques étaient disponibles, mais à d’autres occa-
sions, seuls des noms de lieux (villes, rivières, lacs, etc...)
étaient indiqués. Dans ces cas, il a été nécessaire de
pousser plus loin les recherches afin de pouvoir
géoréférencer ces mentions.
Une fois les données colligées, elles ont été saisies sur
support informatique à l’aide du logiciel Access. La base
de donnée comporte, en outre, les informations sui-
vantes : noms des espèces, nombre de spécimens
observés ou capturés, date d’observation, coordonnées
géographiques, données sur l’habitat, etc...