Document réalisé par l'AJFFLF – Source diverses dont Terre Vivante
Quelques insectes auxiliaires qui peuvent être utiles dans le potager
Auxiliaires Utilité Refuge et nourriture
Osmies
(ou abeilles
solitaires)
Pollinisateurs
Des tiges creuses, à moelle
(ronce, sureau, buddléia...)
pour y pondre, briques, tiges
de bambous.
Cette abeille solitaire
apparaît au début du printemps.
Elle butine les premières
fleurs du jardin, notamment
celles des arbres fruitiers,
pour se nourrir et nourrir ses
larves.
Bourdons Pollinisateurs
Une boite fermée avec un trou
d'ouverture de 10mm de
diamètre, une planchette
d'envol A.
Les colonies de bourdons
peuvent compter jusqu'à 500
individus. Nourrir ce petit
monde impose de nombreux va et
vient vers les fleurs de
framboisier, fraisier, tomate,
aubergine, pois et autres
fleurs sauvages et cultivées
des haies, pelouses et massifs.
Papillons Pollinisateurs
Une chambre remplie de paille,
d'herbes, de fleurs mellifères.
Les papillons se nourrissent du
pollen des plantes fleuries
assurant ainsi, aux côté des
abeilles et des bourdons, la
pollinisation et la
fructification de la plupart
des fruits et légumes du
potager.
Syrphes
Au stade adulte :
pollinisateurs
Au stade de larve :
prédateurs
(pucerons)
Des tiges creuses, à moelle
(ronce, sureau, buddléia...)
pour y pondre, tiges de
bambous.
C’est une mouche, butineuse et
pollinisatrice au stade adulte.
Ses larves sont des asticots
qui consomment du printemps à
l’automne toutes sortes de
pucerons par centaines,
notamment ceux que les
coccinelles délaissent, comme
le puceron cendré du chou.
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Quelques insectes auxiliaires qui peuvent être utiles dans le potager
Chrysopes
Prédateurs
(pucerons,
araignées rouges,
cochenilles)
Des ouvertures en fente, une
chambre remplie de fibres de
bois (litière d'animaux, dans
les colis...) ou de pommes de
pin.
A la belle saison, la larve et
l'adulte dévorent des centaines
de pucerons pour se nourrir.
C'est sans doute ce qui lui a
valu son surnom de "lion des
pucerons". Elle ne dédaignent
pas non plus les araignées
rouges et les cochenilles.
Guêpes
solitaires
Prédateurs
(pucerons, larves,
vers blancs,
chenilles)
Des bûches de bois percées de
trou, tiges sèches creuses ou à
moelle tendre.
Les guêpes ont mauvaise
réputation. Pourtant, la grande
majorité des espèces de cette
famille est parfaitement
pacifique. Au jardin, leur
présence est bénéfique : une
guêpe solitaire peut capturer
1500 pucerons durant les
quelques semaines de sa vie,
tandis qu'une guêpe sociale
(celles que l'on voit le plus
souvent) mange en moyenne 1 000
mouches et 1 000 chenilles !
Coccinelles
Prédateurs
(pucerons,
aleurodes,
cochenilles)
Une chambre remplie de feuilles
sèches et des ouvertures en
fente, des pommes de pin.
La coccinelle raffole des
pucerons. Larves et adultes
sont d'ailleurs tout autant
efficaces. Les larves de la
coccinelle rouge à 7 points,
par exemple, consomment environ
600 pucerons tout au long de
leur croissance ! Pour
favoriser leur présence,
cultivez des orties qui
offriront gîte et couvert,
installez des plantes pérennes
qui leur serviront d'abri et
laissez sur place débris de
plantes, tiges creuses, amas de
feuilles.
Perce-oreilles
Prédateurs
(pucerons, psylles,
petites chenilles)
Un pot en terre cuite remplie
de paille retourné.
Carabes
Prédateurs (limaces
et escargots,
larves de taupin,
de vers, chenilles,
pucerons)
Une chambre remplie de morceaux
de branches, une vieille souche
d'arbres.
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