GRAMMAIRE ARABE. Se vend À Paris , père et fils, Libraires de la Bibliothèque impériale rue Serpente n.° 7. a tiré quelques exemplaires sur papier vélin. Chez De Bure , On On trouve , , les mêmes che% les Libraires, Ouvrages suivans du même Auteur: Mémoires de la diverses sur antiquités, de la Perse et , sur fes médailles des rois des Sassanides ; suivis de l'Histoire de cette dynastie, traduite du persan de Mirkhond. Paru, de V Imprimerie (lu Louvre {Imprimerie royale], dynastie *793> * 'v°l- W~4-9 Franc de port. ou Extraits de divers écrivains Arabes, , On vient de tant en q vol. in-/}..0 LI avec , qui fig. , en . , prose . 42. , Mémoires de l'Académie XLVH, XLVIII tome . mettre en vente tomes Le $ fr. à Franc de port par la poste. et 1 l'usage des élèves de l'École spéciale des langues Orientales Paris, de l'Imprimerie impériale 1806 3 vol. in-8." brochés. 366*. qu'envers, Histoire pl#nche$, hwché. 19. Chrestomatbie Arabe, vivantes. de ç *** XLIX et , royale h la même adresse,'" des L. Paris, de inscriptions et belles-lettres, l'Imprimerie impériale i8op , renfermera les tables , 8q fr. feuilles et terminera entièrement cette collection le paraîtra plus promptement possible. Ces quatre volumes ont été imprimés cédera. à beaucoup plus petit nombre que les pré » GRAMMAIRE ARABE A DES ÉLÈVES L'USAGE DE L'ÉCOLE SPÉCIALE DES LANGUES ORIENTALES VIVANTES; AVEC FIGURES. Par A. I, SILVESTRE DE SACY. SECONDE A DE PARTIE. PARIS, L'IMPRIMERIE IMPÉRIALE. M. DCCC. X. Haec qui puer neglexerit, vel adolescentior vir factus in scriptoribus legendis versatissimus, ubique locorum hœret, saepè pedem ofFendit ad minimos scrupulos, et in parvis graviter labitur. Si desideramus nucleum, cortex frangendus est, et cum aliquâ amaritudine perrumpendus. Studium linguarum in universum in ipsis primordiis triste est et ingratum ; sed priinis diffîcultatibus labore improbo et ardore nobili perruptis posteà ubi sanctissima antiquitatis monumenta versare licet cumulatissimè beamur. , , Arabicis , , , , , , L. C. Vttlchenatrii Observ. acad. adorig. Crac. éd. ah. p. 27. h TABLE Des conterais dans la II.e Partie. Chapitres TROISIÈME. LIVRE De la Syntaxe. Chap. I." Division de la syntaxe taxe et la construction en deux la syn parties, Page Chap. II. De la syntaxe proprement dite Chap. III. Des règles de dépendance en 2. général Chap. IV. De la syntaxe des verbes , par rapport des temps et des modes 15. nominatif l'emploi a. 16. Chap. V. De la syntaxe des noms, par rapporta des cas S. I." Du S. II. Du i. l'emploi 35. 36. « génitif 39. S. III. De l'accusatif Circonstances de temps 48. 59. 60. Circonstances de lieu Circonstances de manière 62. , Circonstances de manière relatives à l'action 66. Circonstances de 67. Circonstances exprimé, adjectift avec le comparaison servant soit par soit par à restreindre un un à déterminer l'attribut verbe concret, soit par nom ou un sujet est indiquée par entendu ou un simple adjectif dont la relation le verte être, exprimé . eu sous- ibid. chapitres. table des y; Circonstances de Page motif, d'intention 68, l'usage des cas pour exprimer le compellatif la complainte. 7& Chap. VI. De et * Chap. VII. Syntaxe du sujet et de l'attribut Chap. VIII. Des Chap. 80. . complémens en général IX. Des complémens objectifs tant immédiats que médiats des verbes, et des changemens qu'ils éprouvent quand les verbes passent à la voix objective X. Syntaxe des complémens des noms XI. Syntaxe particulière des noms d'action. XII. Syntaxe particulière des adjectifs verbaux par rapport aux règles de dépendance . . . » ....... Chap. Chap. Chap. . . , . . 92, 97» 107, 128. , 142. S. I.cr §. II. §. Syntaxe des adjectifs verbaux appelés noms d'agent.. 143. Syntaxe des adjectifs verbaux appelés noms de patient. 153. III. Syntaxe des adjectifs verbaux simplement qualificatifs. 156* Chap. XIII. et Syntaxe des complémens objectifs des verbes, autres complémens, dans le cas d'inversion 163* Chap. XIV. Syntaxe des propositions complémentaires. 176. Syntaxe des verbes admiratifs et exclamatifs XVI. Concordance du verbe avec le sujet. 1835. XVII. Règles de dépendance et de concordance qu'on doit observer lorsqu'un même nom sert de sujet à plu* sieurs verbes ou de sujet a un verbe et de complé au ment a un autre enfin d'attribut a plusieurs pro^ Chap, XV. Chap. Chap. 171. . . . » , , positions ... . * < .............. Chap. XVIII. Concordance du Chap,. XIX. Concordance des tratifs et des pronoms sujet et les . . . ,, . .. . de l'attribut. adjectifs, avec ,. . . . , . ..... 198V 204. des articles démons noms Çhap> XX* Çom.Qrd,am des appojitifs .;..*,*,.« 207.. * « * . 224. TABLE DES Chap. XXI. Concordance des vjj CHAPITRES. liés par des mots particules Page conjonctives Chap. XXÏI. Syntaxe particulière des verbes qui complément un sujet et un attribut. Chap. XXIII. Syntaxe particulière Chap. XXIV. servent à Chap. XXV. §. I." $. II. Numératifs cardinaux Numératifs ordinaux des ... . termes Chap. XXX. 240. 25 r. ibid. . 273. déterminatif. 276. Syntaxe particulière de l'adjectif conjonctif 278. conjonctifs et interrogatifs Syntaxe Syntaxe des pronoms des 297. propositions qui fontfonction de circonstanciels d'état. Syntaxe 303. des particules indéclinables 306. Syntaxe des prépositions Syntaxe des expressions adverbiales elliptiques appelées = noms 238. noms Chap. XXIX. de verbes , servent au Syntaxe »... , S. III. Observations sur la conjonction c_> S- IV. Syntaxe des particules d'exception et §• V. . numératifs particulière de l'article Syntaxe Chap. XXVIII. §. I.cr S, II. .. . Chap. XXVII. et 235. des verbes abstraits des r. pour Syntaxe particulière des adjectifs verbaux qui exprimer le comparatif et le superlatif. y. Syntaxe particulière Chap. XXVI. ont 23 même usage de la particule 309.. ibid,, qui autres mots 315 , suppositive ibid. et négative Vy Chap. XXXI. De la construction proprement dite. , . . . 322. 324. S. I.er Construction du sujet, du verbe et ds l'attribut 325^. §. II. Construction du verbe et de ses complémens objectifs médiats et immédiats 3 3 y.. S. III. Construction du nom et de ses complémens 339* §. IV. Construction des termes circonstanciels. 34°* Virj CHAPITRES. DES TABLE S. V. Construction des prépositions relativement à leurs ante' Page cédens et a leurs conséquens Chap. XXXII. De l'ellipse Du pléonasme Des licences poétiques Chap. XXXIII. Chap. XXXIV. 37 *• Chap. I." De la proposition parties propositions tant Chap. IV. De l'inchoatif. Chap. V. De l'énonciatif 37?- général des diverses nature Chap. III. Des en des système Arabes. grammairiens Chap. II. De la 359- considérée suivant le Syntaxe 34&- QUATRIÈME. LIVRE De la 344* * 380. propositions essentielles des qu'accessoires 382. »... 383. . 385. Chap. VI. Du verbe 386. Chap. VII. De ibid. l'agent Chap. VIII. Du Chap. IX. Du Chap. X. Du Chap. XI. Du patient terme circonstanciel d'état 389. spécificatif. complément mis au génitif terme Chap. XII. De la chose Chap. XIII. Des Chap. XIV. 388. -. 390. 391. exceptée 392. appositifs Observations sur ibid., les chapitres précédens. Chap. XV. De la construction Chap. XVI. De la concordance. . . . k . * 395. 396. 402. Chap. XVII. Des règles de la dépendance l'influence du verbe. nom d'agent CHAP, XVIII. De CHAP. XIX. Du CHAP. XX. Du nom Chap. XXI. De de nom en général. Page 404. ibid. 4°8. 41 patient. assimilé l'adjectif Chap. XXII. Du I* CHAPITRES. DES TABLE au verbe '• 4*3- 4*6. d'action Chap. XXIII. Du rapport d'annexion . 4-8, «- 420. parfait 421. Chap. XXV. Des particules qui exigent le génitif Chap. XXVI. Des particules qui ont deux régimes, l'un au ibid. nominatif, l'autre h l'accusatif. 423« Chap. XXVII. Des particules négatives U et Vnon. le l'ac nom à Chap. XXVIII. Des particules qui mettent 424« cusatif le mettent au verbe mode Chap. XXIX. Des particules qui 429subjonctif mettent le verbe au cas Chap. XXX. Des particules qui Chap. XXIV. Du nom . ..... . nommé djezm Chap. XXXI. Des ou . mode conditionnel qui noms mettent 430. le verbe au mode conditionnel Chap, XXXIÏ. Des 432. noms Chap. XXXIII. Des d'une noms signifcation qui équivalent vague aux verbes Chap. XXXIV. Des verbes abstraits d'approximation XXXVI. Des verbes de louange et de XXXVII. Des verbes appelés verbes XXXVIII. Des régissans logiques Chap. Chap. ibid. 434. ibid. Chap. XXXV. Des verbes Chap. . 436. blâme 437. de 439. cœur 442. DES TABLE X CHAPITRES. Chap. XXXIX. De la syntaxe de la ou admirative des verbes mots exclamatîve .Page 443. quelques usages appelés abrogatifs Chap. XL. Observations Chap. XLI. Des forme sur des pronoms Chap. XLII. Des adverbes de temps et de lieu, suivies de leur complément . . 447et des pré- générales maticale Additions et sur l'analyse gram i • • • • 449- corrections pour la seconde Partie de la 4j7« Grammaire Arabe Fin . 44**- positions Chap. XLIII. Observations 444- dp la Table des Chapitres de la II.e Partie. GRAMMAIRE GRAMMAIRE ARABE. ■-» TROISIÈME. LIVRE LA DE SYNTAXE. CHAPITRE Division de la Syntaxe et La en deux I.er parties, la Syntaxe la Construction. partie de la grammaire, que nous venons de parcourir, a pour objet de faire connoître les diverses formes suivant les ou inflexions dont un même mot est susceptible I. seconde , différentes modifications de genre , de nombre , de temps , &c. qui- sont accidentelles à l'idée principale que le mot exprime. Mais il usage ne est suffit pas de connoître assujetti , dont la connoissanee discours. De ' viennent , plus doivent ces différentes formes dans toutes les est les , //.' PARTIE. revêtus des être disposés leur règles composition du formes qui leur con- langues indispensable pour mots encore : \ certaines , dans la un certain ordre , A 2 que l'on sens ou ne JBE LA fe plus pourroit SYNTAXE'. souvent intervertir du moins à la clarté du discours. Ces ,deux d'une réunies forment nuire au parties de sans que l'on ap l'enseignement langue pellera syntaxe. Mais, en prenant ce mot dans une acception plus restreinte on appelle syntaxe la réunion des règles qui déterminent i'usage que l'on doit faire des diverses formes dont ïes mots sont susceptibles pour lier ïe discours et indiquer les rapports des différentes parties qui le composent ; et l'on com prend sous le nom de construction ïes règles qui ont pour objet l'ordre que l'on doit établir dans la disposition respective des différentes parties. Dans certaines langues la construction n'est, presque assujettie a aucune autre règle qu'a celles de l'harmonie ; dans d'autres il est impossible de la réduire à un système uni forme et rigoureux. Celle de la langue arabe tient un milieu entre ces deux extrémités. Mais il est à propos de parler d'abord' de la syntaxe proprement dite (a). , , ce , , , , , CHAPITRE De la IL Syntaxe proprement dite. Avant d'entrer dans l'exposition des règles dont se com langue arabe il est bon de rappeler ici quelques principes généraux qui sont propres à jeter beaucoup 2. pose la syntaxe de la de , jour sur cette matière. 3. Nous avons dit ailleurs (n.°2i7, r." p.) que toute p-oposition n'étant autre chose que i'énonciation d'un jugement de notre esprit , et Rêvant en être ie tableau fidèle il est nécessaire , qu'elle exprime un sujet, (a) Voyei,s\xr la syntaxe et tale, a.e édit. p. 231 et suiv. un attribut, sur son objet , et mes l'existence intellectuelle Principes de grammaire géni I3E de sujet ce avec LA relation à tuelle, parce que SYNTAXE.- 3 attribut. Je dis^ existence intellec cet esprit peut concevoir et conçoit effec sur lesquels il forme un jugement sans affir notre tivement des êtres , leur existence réelle. mer parties dont l'ensemble forme une proposi tion le sujet qui est la première est toujours un nom ou un pronom ou l'infinitif d'un verbe dans les langues où ce mode existe; car l'infinitif est un mode impersonnel qui participe beaucoup de la nature du nom (a). Ces mots sont les seuls qui puissent exprimer ïes êtres soit réels soit intellectuels ; et c'est pour cela qu'ils peuvent seuls faire la fonction de sujet. La seconde des trois parties d'une proposition l'attribut peut tou jours être rendue par un nom un pronom ou un adjectif; et la troisième qui est l'expression de l'existence intellectuelle du sujet avec relation à l'attribut est exprimée par le verbe subs tantif ou abstrait le seul qui ne contienne rien d'étranger à la 4- De ces trois , , , , , , , , , , , , , nature du verbe proprement dit , c'est-à-dire , aucun attribut déterminé (n.° 219, i.T" p. ). J. .Quoiqu'il ne puisse pas y avoir de proposition qui ne contienne un sujet, un attribut, et l'expression de l'existence intellectuelle du sujet avec relation à l'attribut cependant if n'est pas nécessaire dans toutes ïes langues que chacune de ces trois parties d'une proposition soit exprimée par un mot par ticulier. Tantôt le sujet étant un pronom n'est exprimé que par l'inflexion que l'on donne au verbe et qui distingue la per sonne qui parle de celle à qui l'on adresse la parole et de celle de laquelle on parle : ainsi l'on dit en latin rex sum rex es rèx est; tandis qu'en françois on exprime le sujet par un mot séparé, , , , , , , , , , , (a) Voye£, sur 2.c édit. p. 195 et la nature de^ l'infinitif, mes Principes de , grammaire générale; suiv. A2 4 disant, en JE l'attribut seuls suis roi , sont SYNTAXE. LA DE roi , IL TU es exprimés , et l'attribut , telle de l'attribut, ou sujet de et , sa sujet qui est et le relation à parce qu'il y a dans la forme acciden dans la manière dont l'attribut est coor supprimé est roi. Tantôt le le verbe abstrait de l'existence intellectuelle du signe est , donné par rapport au sujet, un signe suffisant de cette exis tence et de cette relation : ainsi l'on peut dire en latin : tu dives, ille pauper; libre, tu ES il l'existence et but; et c'est-là la fonction de abstrait , et de verbes aucun ingenuus, ille servus [tu es riche, il EST pauvre; EST esclave]. Tantôt un seul mot exprime l'attribut intellectuelle du sujet avec sa relation a cet attri tu de auxquels on tous peut , par raison , que le verbe donner le nom ou verbes par un je suis mangeant, je suis allant, je , cette autres attributifs (n.° 22^, //' p,) : aussi n'est-il qui ne puisse être rendu par le verbe abstrait attribut; je mange, je vais je lis sont équivaïens à concrets ces et même les verbes , , lisant. Le verbe être lui- suis lorsqu'il sert à affirmer l'existence réelle , devient concret, et peut être rendu par le verbe abstrait et par un attribut : ainsi Dieu est, signifie Dieu est étant ou existant. Lorsque le verbe être signifie l'existence réelle il peut être rendu franco» par il suis seroit ridicule en lisant, parler y je qui est usitée en Dans cette françois anglois. langue on dit : / am lam Iwas vais lis going reading, je going [je j'aliois]. Souvent un seul mot indique les trois parties de la proposition comme en latin, lego dico; ce qui est la même chose que si l'on disoit, a. Cette manière de , en , , , , , , , ego sum legens , ego sum dicens. l'attribut peuvent être 6. sujet simples ou composés ou : ils sont incomplexes complexes simples ou composés à rai son du nombre d'idées qu'ils présentent à I esprit ; incomplexes ou suivant complexes que les idées sont exprimées par un seul mot ou par l'assemblage de plusieurs Pinots. Le et , , , DE J. Le sujet terminé par par un seul dans , il offre à idée que 5 l'esprit cette un idée soit être dé exprimée par la réunion de plusieurs mots ; comme Le roi est brave. Le roi d'Angleterre n'a pas le mot ou phrases : ces simple quand unique, soit est une SYNTAXE. LA pouvoir législatif. Les hommes les plus savans sont habitent les déserts modestes. Les Arabes aussi les plus Dans hospitaliers. qui phrases, le sujet est simple : car, quoiqu'il soit exprimé par plusieurs mots la réunion de ces mots ne présente à l'esprit qu'une idée totale ; et l'on ne pourroit supprimer chacune de sont ces , de aucun 8. Le dénaturer cette idée. ces mots sans sujet composé quand il comprend plusieurs sujets des idées différentes, comme dans cette phrase: est , déterminés par Les Arabes , les Persans et les Turcs sont mahométans. simple quand il n'exprime qu'une seule ma nière d'être du sujet comme dans ces exemples : L'homme est mortel. L'homme est le plus bel ouvrage du Créateur. Les sultans Asiatiques gouvernent leurs sujets avec une autorité despotique. Dans l'attribut est simple quoiqu'exces deux derniers exemples primé par plusieurs mots, parce que tous ces mots concourent à O. L'attribut est , , , , former l'idée totale d'une seule manière d'être. 10. L'attribut' est nières d'être du sujet, comme dans il exprime plusieurs ma cette phrase : Les Arabes sont composé, quand généreux hospitaliers et vindicatifs (a). I I Le sujet est incomplexe, quand il n'est exprimé , . un a nom, créé un toutes ou un pronom choses , Mentir 12. Il est (a) Voyrr,, et de l'attribut et suiv. infinitif, est un complexe quand sur , la manière de composés, mes comme, Nous que par lisons, Dieu crime. le nom , le pronom ou l'infinitif distinguer le sujet et l'attribut simples du sujet Principes de grammaire générale z.c édit. p. , zi 6 DE SYNTAXE. LA accompagné dé quelque addition qui sert à le restreihdre à l'expliquer où à le déterminer comme dans ces phrases : Moi qui suis vieux je touche a ma fin. Un discours éloquent plaît a tout le monde. Aimer son semblable est un devoir indispensable. La loi de~ est , , , Mahomet . L'attribut 13. seul est dans l'Alcoran. incomplexe, quand comme , II complexe quand est , d'autres ces Une 1^. simples sont 1 et 6. qui mots phrases arabe. Je suiÊ l'un exprimé et le mot principalement énoncer la manière d'être que l'on attribue dans est par un attribut , dans comme pagné il soit que ce mot soit en même temps verbe je lis ; soit que l'attribut soit séparé du verbe dans je suis aveugle. mot I/f. est contenue : Je lis l'autre, elle est sont sujet modifient la en tous les , destiné à est accom signification comme jours quelques pages d'un livre aveugle pour les choses que , je ignorer. simple quand sujet et l'attribut composée, quand le sujet ou l'attribut, ou proposition ; au , est veux le , composés. Une proposition de même incomplexe quand le sujet incomplexes ; complexe quand le sujet ou l'attribut, ou. l'un et l'autre, sont complexes. Toutes les fois que le sujet ou l'attribut sont 17. complexes, on peut y distinguer le sujet et l'attribut logique du sujet et de l'attribut grammatical. Le sujet logique se compose de la réunion de tous les mots nécessaires pour exprimer la totalité des idées partielles qui concourent à former l'idée totale du sujet. Le sujet grammatical au contraire ne consiste que dans le mot qui exprime l'idée principale qui sert, en quelque sorte, et l'attribut est elle sont , de base à toutes les autres, et , est , , que toutes les idées accessoires ne font que développer, étendre, restreindre ou modifier. Si je dis, La religion que Mahomet a fondée, et dont la et les armes ont force assuré le triomphe, est plus conforme à la raison que l'idolâtrie DE de la Grèce Mahomet et LA de Rome, le SYNTAXE. 7 sujet logique dont la les est la religion que assuré le force fondée, sujet grammatical est la religion. II est facile d'appliquer cet exemple à la distinction de l'attri but logique et de l'attribut grammatical. 18. Toutes les règles de la syntaxe ont pour objet la con cordance ou la dépendance. En effet, lorsque plusieurs mots se réunissent pour l'expression d'une idée totale qui forme le sujet ou l'attribut d'une proposition ces mots ont entre eux une triomphe ; et a et armes ont mais le , relation d'identité détermination, , le Dieu éternel comme comme car, les noms genres, cette étant ou un rapport de le roi de Suède, La relation d'identité 19. , par la concordance ; de divers nombres et de divers indiquée est susceptibles variété de nombres et de genres pouvant aussi les , pronoms , les adjectifs et les variations n'ayant d'autre destination que d'in avoir lieu dans les articles verbes , et ces diquer les rapports de ces diverses espèces de noms, les règles de la concordance enseignent à convenable pour fixer ces rapports. mots en avec faire les l'usage Les rapports de détermination sont indiqués par la dé pendance ; car ce sont ïes règles de dépendance qui apprennent 20. à employer guer les mots des tives, lues , convenablement les mots cas et les modes employés relativement et employés absolument et les des , pour distin propositions rela propositions abso pour établir dans les rapports la distinction convenable les deux termes dont ils se composent. et entre Tout rapport a nécessairement deux termes : de ces deux termes, le premier, que l'on nomme antécédent, a besoin du second , appelé conséquent, pour compléter l'expression de 2 I l'idée port . ; et , à raison de cela se nomme aussi , le terme conséquent de tout complément. A4 rap 8 Tantôt le 22. sert conséquent tantôt il y a d'exposant, c'est-à-dire l'antécédent SYNTAXE. LA DE est entre ; , qui le complément ïes deux immédiat de termes un mot détermine ïa du nature qui rapport. d'exposant ; alors le du devient le terme conséquent complément gramma rapport et l'exposant avec son complément forme tical de l'exposant le complément total de l'antécédent. 23. On peut envisager les complémens par rapport à leur signification ou par rapport à la forme de leur expression. 24. Par rapport à leur signification ils peuvent être réduits à trois espèces : complémens objectifs, modificatifs et circonstanciels. 1 .° Le complément objectif est celui qui exprime le second Ainsi dans ces mots , une statue de bois, de sert , , , ' , terme du rapport dont l'antécédent est un mot relatif de sa même n'en qui n'exprimeroit qu'un incomplet, l'on si aucun, exprimeroit supprimoit le complément : tel est le toute préposition ; tel est aussi le complément complément (de de tout verbe actif relatif. Sur quoi il est bon d'observer qu'il y a un grand nombre de verbes relatifs dont le sens ne peut être complété que par l'addition de deux termes différens,et qui ont, par conséquent deux complémens objectifs ; comme donner sens nature, ou , , quelque chose a quelqu'un recevoir quelque chose de quelqu'un. De ces deux complémens celui qu'il est le plus indispensable d'expri mer être nommé celui ^st moins peut primitif; qu'il indispen sable d'exprimer doit être nommé secondaire. Dans ïes exemples donnés, le complément objectif primitif est quelque chose ; le complément objectif secondaire est a quelqu'un, de quelqu'un. II faut encore regarder comme complément objectif celui des noms appellatifs des adjectifs ou des adverbes qui renferment né cessairement l'idée d'une relation. Ainsi dans ces exemples le de Platon, conformément a la loi, égal a Dieu, les mots disciple de Platon, a la loi, à Dieu, sont les complémens objectifs de* , , , , , , , DE SYNTAXE. LA p mots le disciple, conformément , égal, parce que les idées de dis ciple, de conformité , d'égalité , supposent nécessairement celles comparaison entre deux objets. 2.0 Les complémens modificatifs sont ceux qui expriment une manière d'être particulière qu'on ajoute à l'idée principale du mot complété pour la restreindre l'étendre ou la modifier ; un homme comme vivre honnêtement parler en étourdi sage, ta loi la plus parfaite, un cheval de bois. 3 .° Les complémens circonstanciels sont ceux qui expriment de maître , de , , , , les circonstances de temps de motif , &c. Les pris 2 de lieu , complémens objectifs la dénomination sous Les et ,«de moyen , d'instrument modificatifs peuvent être commune de , com déterminatifs. à la forme de leur expres complémens par rapport incomplexes ou complexes: ils sont incomplexes, quand ils sont exprimés par un seul mot comme vivre sagement, l'homme juste, je l'ai vu hier; complexes, quand ils sont exprimés par plusieurs mots comme l'intérêt de toutes les puissances de l'Europe je l'ai vu deux jours avant sa mort, vivre très-sagement. On voit par ce dernier exemple que le même complément peut être complexe dans une langue et incomplexe dans une autre ; car, au lieu du complément complexe très-sagement, on diroit en latin sapientissimè, On peut encore observer qu'un complément complexe est toujours formé de plusieurs complé mens incomplexes. 20. On peut distinguer, dans les complémens complexes, le complément logique du complément grammatical. Le complément <j sion, . , sont , , , , , , , logique comprend la l'idée totale réunion de tous ïes nécessaires pour l'antécédent : le com mots exprimer qui sert à compléter n'est plément grammatical que le mot qui exprime la première et la principale des idées partielles qui concourant à former cette DE IO idée totale. la valeur ne le çérfoit en cette rien proposition, J'ai vu Turenne dont a celle des plus célèbres généraux de , complément logique du verbe voir valeur &c. ; mais le complément grammatical l'antiquité, la Ainsi, dans SYNTAXE. LA le Tout 27. ce absolus des mots que nous venons mots relatifs. de dire , est Turenne dont est Turenne. mène à distinguer les Je n'entends pas ici par mots re qui le sont de leur nature ou qui sont susceptibles de le devenir logiquement: dans ce sens le mot père, par exemple, est toujours, relatif; car l'idée de père suppose celle de fils. Mais j'appelle absolus grammaticalement, les mots qui sont employés dans une proposition sans être en relation d'identité ou en rap port de détermination avec aucun autre ; et relatifs grammati calement ceux, au contraire qui sont employés avec l'une de ces latifs , ceux , , , , deux sortes de relation à d'autres mots. La relation du sujet à l'attribut n'est ni relation d'identité , ni rapport de détermination ; elle ne rend donc pas les mots qui expriment le sujet , relatifs grammaticalement à ceux qui expriment l'attribut. Dans cette phrase le père est âgé, les mots père et âgé sont employés d'une , manière absolue. 28. Ce que sition ou , s'applique absolues tion , nous cet ou disons des aussi qui composent une propo propositions elles-mêmes. Elles sont aux faut pas entendre ici par rela existe entre toutes les propositions relatives ; mais il enchaînement qui discours mots ne qui lie les différentes parties d'un syllogisme. Cette relation est logique et non grammaticale. Une proposition est grammaticalement absolue quand elle forme à elle seule un sens complet ; elle est grammaticalement relative quand elle ne forme un sens complet que par sa réunion avec. une ou plusieurs autres propositions. Une absolue proposition peut être impérative prohibi 2p. tive interrogatife affirmative négative /concessive, optative, qui composent un , ou , , , , , , , LA DE admirative ; et ces I I SYNTAXE. différens caractères sont indiqués ou par des qui n'ont d'autres fonctions que de déterminer la nature des propositions, comme an, en latin, pour les propositions interrogatives utinam pour les propositions optatives ; ou par les différens modes du verbe ou par l'ordre dans lequel on dispose les diverses parties constitutives de la proposition. abstraction faite du QO. Dans les propositions relatives comme supcaractère de chaque proposition en particulier positive, conditionnelle subjonctive &c. on peut toujours mots , , , , , , considérer l'une des deux le conséquent nommé I 3 jonction . du , comme rapport , et ce l'antécédent second et terme l'autre comme peut aussi être complément. La nature du rapport est déterminée , soit par une con soit par un mot conjonctif qui en est l'exposant ; ou bien elle est seulement indiquée par la forme des propositions , , les modes des verbes, &c. 3 2. La division que nous avons faite des complémens en peut aussi s'appliquer sont objectives, quand , objectifs modificatifs et circonstanciels propositions complémentaires. Elles elles sont nécessaires pour indiquer le ^second terme d'un rap port dont l'antécédent se trouve faire partie de la proposition à compléter ; exemple : Le roi voulut que le coupable avouât sa faute. La proposition complémentaire que le coupable avouât sa faute est le complément objectif du verbe voulut. Si elles servent seule ou un ment à modifier la proposition qui sert d'antécédent des termes de cette proposition elles sont modificatives ; telles sont les propositions complémentaires qui étoit instruit de sa conduite pourvu que cela vous fasse plaisir dans ces phrases: Le roi, qui* étoit instruit de sa conduite, lui fit diverses questions. J'irai volontiers promener, pourvu que cela vous fasse plaisir. La première modifie seulement le sujet le ni ; la seconde modifie , , aux , , , , , , SYNTAXE. LA DE 12 j'irai volontiers promener. Enfin les pro positions complémentaires sont circonstancielles quand elles ajoutent seulement l'idée d'une circonstance à la proposition qui sert d'antécédent, comme, Je partis de Constantinople lorsque la proposition entière , , mon fils fut revenu. propositions complémentaires sont aussi complexes ou inçompléxes : complexes quand elles sont elles-mêmes for mées de plusieurs propositions qui ont entre elles les rapports d'antécédent et de conséquent ; incomplexes quand elles ne sont point le résultat de plusieurs propositions réunies. Dans celles qui sont complexes on peut distinguer la proposition complé mentaire logique de la proposition complémentaire gramma Les 33. , , , ticale. 34. et, s'il • II y est a plusieurs permis de manières de déterminer se servir de ce , de restreindre, terme, d'individualiser les appellatifs. adjectifs les propositions con jonctives les complémens déterminatifs sont employés pour produire cet effet. Mais, outre cela, il est un autre moyen d'un usage très-fréquent et auquel on a recours aussi-bien avec ïes noms propres qu'avec .les pronoms et les noms appellatifs : ce moyen consiste à réunir plusieurs noms qui tous donnent l'idée de la même personne ou de la même chose, mais envisagée sous divers points de vue. Alexandre nom propre commun à hommes est suffisamment déterminé lorsque j'y joins plusieurs ï epithète le grand, pour que l'on sache avec certitude quel est parmi les hommes qui ont portç le nom dJ Alexandre celui dont je veux parler : mais je puis encore ne pas m'en tenir la ; et Alexandreïe-Grand pouvant être envisagé comme fils de Philippe comme roi de Macédoine comme vainqueur de Darius comme meur trier de Clitus je puis joindre à son nom l'expression de tous ces points de vue, ou de quelques-uns d'entre eux, et dire: Les articles noms , les , , , , , , , , , , , , DE LA SYNTAXE. 13 Alexandre-le-Grand, roi de Macédoine, fils de Philippe, vainqueur de Darius Ces expressions que je nomme appositifs (a), quelques règles de syntaxe. 3 5 Outre les propositions dont se compose tout discours il en est encore une autre partie constitutive et indispensable et que l'on doit toujours supposer, quoique souvent elle ne soit pas exprimée; c'est celle qui sert à appeler l'attention de ceux à qui s'adresse le discours comme quand on dit, monsieur, madame, seigneur vous tous qui m'écoute^; je la nomme compellatif Elle peut être simple ou composée incomplexe ou complexe. En &c. , , donnent lieu à . , , , , , voici une de ce dernier genre Fortune Les , : dont la main forfaits les Du faux éclat couronne inouïs plus qui t'environne , Serons-nous toujours éblouis! En voici une qui est en même temps complexe Faux sages, faux savans indociles esprits Un moment, fiers mortels, suspendez vos composée : , , 36. et mépris. Tous les principes que nous venons de poser sont com langues. Nous allons maintenant passer à l'ex-* position des règles particulières à, la syntaxe de la langue arabe. 37» La classification la plus naturelle des règles de la syn taxe seroit de parcourir successivement les différentes parties intégrantes d'une proposition, soit simple, soit composée, soit principale soit incidente soit directe soit subordonnée et d'indiquer, sur chacune de leurs parties, telles que le sujet, l'at tribut, et la relation du sujet av^: l'attribut les formes acciden telles ou inflexions qu'il convient d'employer. Par exemple, muns , à toutes les , , , , , (a) Voyei mes Principes de grammaire générale , a.« édit. p. A70 et suiv. l4 diroit on qu'en doit être mis tion avec nombre , au arabe , dans nominatif, règles les comme les inflexions vue espèces le , avec le sujet en genre et en l'attribut doit être mis à l'accusatif. Une autre ma de la syntaxe consiste à cessivement les différentes , proposition directe le sujet verbe abstrait qui indique la rela une l'attribut doit s'accorder et nière de classer les discours SYNTAXE. LA DE de mots verbes , &c. noms ou sortes , mots qui , entrent et formes accidentelles de telles que les , de les verbes , &c. cas des noms parcourir , dans le à passer ces suc en re différentes les modes des circonstances chacune de dans indiquant quelles employée. En suivant cette méthode on dira par exemple que le nominatif s'emploie pour indiquer le sujet d'une proposition directe ; que le verbe abstrait lorsqu'il ces en formes doit être , , , , le doit s'atcorder lui nombre ; genre l'accusatif l'attribut , quand il est que s^mploie pour indiquer avec le le verbe La abstrait. sujet par joint première méthode est après sujet, avec en et en et seroit une véritable synthèse; la seconde approche plus de l'ana lyse. C'est celle-ci que nous suivrons principalement , parce que, dans l'enseignement des langues , nous commençons par expli quer, c'est-à-dire, par analyser des phrases déjà composée*, et n'est que par la voie d'imitation que nous que passons à la syîithèse. Nous ne renonçons pas -cependant absolument à em ce ployer aussi la première méthode sur-tout pour ce qui concerne les règles de concordance. Je m'occuperai d'abord des règles de dépendance applicables aux verbes et aux noms, et je commencerai par les verbes, pouf me conformer à l'ordre adopté dans la partie étymologique de cette grammaire. Je passerai eitsutfe aux Tègles de concordance; Après cela j'entrerai dans quelques détails sur la syntaxe de diverses espèces de mots qui exigent des observations particu lières ; et ces observations seront relatives tant à la dépendance , , DE la concordance. Enfin 1*5 SYNTAXE. LA je parlerai de l'ellipse et du pléo nasme figures grammaticales auxquelles il est nécessaire de faire bien attention pour réussir dans l'analyse du discours. qu'à , , CHAPITRE Des Les 38. ïes verbes, général. en noms dépendance n'ont pour , du discours. Cette influence détermine les modes des parties verbes de dépendance objet' que les les pronoms, les adjectifs et les articles ; car les seuls qui éprouvent l'influence des diverses règles sont ces mots de Règles III. les et , cas des pronoms que l'on doit circonstance. des noms ou em ployer dans chaque 3 O. Les adjectifs ne sont à proprement parler assujettis aux règles de dépendance qu'à cause qu'ils jouent fréquemment le rôle des noms, par l'ellipse que l'on fait du nom auquel ils se , , , rapportent abstraction faite de : les considérer comme cette considération assujettis uniquement aux , on devroit de règles con cordance. 40. Les articles démonstratifs dépendance natif J I par les 4 1 , par la même raison ; emploi de règles dépendance Toutes les fois qu'il y , ou son son , sont et assujettis aux règles de quant à l'article détermi omission sont déterminés tantôt tantôt par celles de concordance. dépendance entre deux parties agir sur l'autre la régir ou h gouverner, comme l'on s'exprime ordinairement. Les gram mairiens Arabes appellent cette influence d'une partie du dis cours sur une autre Jj£ action ; ils nomment le mot qui exerce cette influence, et qui en régit un autre, J*U agissant, et celui qui éprouve cette même influence et qui est régi, JpU, c'est• du discours , l'une des deux , a est censée , \6 DE SYNTAXE. LA lequel on. agit. Nous emploierons communément les idées. mots antécédent et complément, pour exprimer ces deux rieu un plus d'éten 42. Les grammairiens Arabes donnent due à cette action qu'on ne le fait ordinairement parmi nous. Petrus Si, par exemple, ils avoient à analyser cette phrase, à-dire , sur occidit Paulum , ils diroient que le verbe OCCIDIT gouverne son Paulum à l'ac sujet Petrus au nominatif, et son complément assez juste cusatif; et cette manière de s'exprimer me paroît le principal rôle dans puisque c'est, en effet, le verbe. q»i joue ïe discours (a). S'ils avôient à analyser cette phrase Scimusquia. , , cùm venerit quia (Deus) similes ei erimus, ils diroient que , virtuellement à similes ei erimus sont le de scimus ; complément analysassent ensuite chacun des traction faite de la dépendance sont ce Syntaxe des Verbes Temps et erimus, similes jis CHAPITRE De la parce qu'ils qui n'empêcheroit pas qu'ils mots où l'accusatif, ces mots sont et ei, abs du mot scimusi IV. par rapport à des Modes. , l'emploi des indiqué, dans la première partie de la Grammaire (n.V 307 et 353), l'usage que les Arabes font des le temps de leurs verbes pour exprimer le passé le présent et ou de d'antériorité différens les et futur postériorité. degrés bien de soit moindre nombre leurs le temps que celui Quoique des temps que les verbes admettent dans la plupart des langues 43- Nous avons , , (a) sur On peut voir de ce principe dans ce que j'ai dit ailleurs sujet doit être mis en latin, suivant que le verbe &X infinitif ou au participe caractères qui distinguent l'application les différens cas* où le , un mode personnel ,ow propositions directes complémentaires et grammaire générale i.e édit. p. 309 et suiv. est à , les , , adverbiales. Voyez mes Principes de , européennes , LA DE SYNTAXE. IJ européennes puisqu'ils n'ont que deux temps simples le pré au térit et le présent ; cependant moyen de l'auxiliaire £)B de et certaines particules ils parviennent à indiquer toute sorte d'époques. 44* On pourroit penser que ce n'est pas à la syntaxe à régler l'emploi des divers temps du verbe; car, ces différentes formes étant destinées à exprimer l'époque présente, passée ou future , , , , d'un événement, il semble que leur usage ne doive être déter miné que par celle de ces époques à laquelle appartient l'événe parle, et que l'on doive nécessairement employer le présent s'il s'agit d'une action présente le prétérit s'il s'agit d'une action passée enfin le futur si l'action dont il s'agit est future. Cependant il n'en est pas ainsi et il arrive souvent que pour exprimer un événement, on emploie un temps qui de sa na ture ne convient pas à l'époque que l'on veut indiquer; ce qui tient à certaines règles de dépendance. Je dis, par exemple, en françois, si tu viens ici dans deux ans, tu trouveras ce jardin ruiné ; il n'est pas douteux que l'action exprimée par ces mots tu viens, ne soit future ; et cependant je dis si tu viens, en employant le temps présent, et non si tu viendras, en employant le futur, ment dont on , , , comme moins feroit on latin en tion conditionnelle si, , verbe qui et italien. II n'en résulte néart-- parce que la conjonc le verbe de la proposition corrélative obscurité dans le aucune tu trouveras et en , est au langage futur, , déterminent suffisamment le peut mettre l'un et l'autre verbe pareil des deux propositions corrélatives au prétérit, parce que le seul emploi de la conjonction conditionnelle qÎ si détermine ces sens. En verbes arabe, au sens Ujî^ÀQUc^f au cas en futur ta» , on (n.° 316, //' p.). ôo^-j é£^~ *** lj££> On dira donc cxU- <jf ïes deux verbes étant prétérit. 11.' PARTIE. : .B l8 DE SYNTAXE. LA exemple pris de la langue franeoise : J7 tu m'aimois, tu serois digne de ma tendresse. Tu m'aimois est proprement le temps passé que l'on appelle imparfait ou présent antérieur; il exprime une chose passée par rapport à l'époque où l'on parle, mais considérée en même temps comme présente par rapport à une époque passée de laquelle on parle. Mais ici il sert à exprimer une supposition rapportée à un temps Donnons encore un autre présent ou futur : c'est que sa valeur est déterminée par la con^ jonction suppositive si (a) et par le verbe de la proposition corrélative tu serois, qui appartient au mode suppositif, et qui exprime également le présent et le futur, mais ne peut pas expri mer le passé. En arabe, on mettra encore les deux verbes de l'une et de l'autre proposition corrélative au prétérit parce que le seul usage de la conjonction suppositive ^J détermine ces deux verbes au sens suppositif (n.° 312, i.re p.). En conséquence , , on dira : <3îjlt liLiw %-j^S Dans les deux les verbes ^^L] Il que l'on vient de cas voir, c'est parce que dans la dépendance des conjonctions £jî et 1J, l'on doit se servir du prétérit. Cet emploi des temps est que donc déterminé par les règles de dépendance. Mais comme, en traitant des verbes, nous avons dû néces sairement anticiper sur cette partie de la syntaxe pour déter miner la valeur des temps des verbes arabes, nous n'y revien* sont • drons pas ici. Nous nous en avons dit ailleurs passerons, à syntaxe partie (a) , et l'usage dont nous contenterons de (n.os des modes , et 307 nous nous sommes Sur la distinction des t." z.e édit. p. 184 part. p. #7 et suiv. , //' p. , , que proprement à la réservé de traiter dans cette ). propositions conditionnelles n.0885; ) ce et nous qui appartient de la Grammaire ( n.° 351, i.re p. ci-devant, 35 3 renvoyer à et mes Principes et de suppositives vqyei grammaire générale , , DE 4^ J'ai dit ailleurs SYNTAXE. LA ip p.) que je distinguois six modes dans les verbes arabes Vindicatif, le subjonctif, le condi tionnel ['énergique, l'impératif, et Vimpératif énergique ; et j'ai, en même temps observé que j'avois déterminé ïes dénominations de ces modes par l'usage auquel chacun d'eux est employé le plus • 272, /." (n.° , , , ordinairement. 46. le seul temps dans lequel on distingue les quatre premiers particulières ( n.° 3 o 5 i.rep. ) Ainsi nous avons à considérer ici l'usage des quatre modes de l'aoriste indicatif, subjonctif, conditionnel et énergique. 47'- L'aoriste indicatifdoit être employé toutes les fois qu'il ne survient point quelqu'une des circonstances qui exigent l'emploi L'aoriste est modes par des formes , . , de l'un des trois 48. ser autres et que nous allons exposer. , destiné principalement à caractéri modes Le mode, subjonctif propositions qui expriment les les , mouvemens de la volonté , toujours l'idée d'un temps futur, et un degré plus ou moins grand d'incertitude ; et c'est-là ce qui distingue essentiel renferme lement propositions de celles qui sont simplement complé conjonctives (a). Cette observation sur la nature du subjonctif peut faire sentir que ce mode n'appartient qu'im proprement au prétérit ou au présent ; et l'on ne doit pas être surpris après cela qu'en arabe l'aoriste soit le seul temps qui ait le mode subjonctif. L'aoriste subjonctif s'emploie : r.° après la conjonction qJ que, afin que. Exemples: ces mentaires ou , , [j.^i. *LJn *ûJ> £ iS^y^r Je désire que mangie^ che^ vous J^»^~>' moi, 01 cette tyg^»*' nuitfr du pain. » (a) Vqye^, de nos p. 179 sur la nature des modes, facultés intellectuelles, et suiv, ; et sur le et leur rapport de avec les différens usages générale z.c édit. Principes grammaire subjonctif en particulier, le même ouvrage £ 2. mes , , p. 189. DE LA 20 // leur promit à tous SYNTAXE. deux qu'il ne les attaquerait doit être conjonction ^r afin que ne, pour que voici des exemples tirés II faut observer que la certaines occasions, par (n.° 880, i.rep.\> £?«/# ^wi rrvîfltf la pas permission de à combattre pour la iVW avons prennent point En pas. traduite, dans de peur que de l'Alcoran : ne, c w Z)/Vk ne point employer leurs cause mis des de Dieu voiles dernier jour, « *zz/ sur ne te biens et demanderont leurs personnes (a). leurs cœurs, afin qu'ils ne le com (b), C'w/ Jrfta/z seul qui me l'a fait oublier, de peur queyV ne m'en (c). ressouvinsse faut pas croire néanmoins que qÎ puisse signifier in différemment pour que ou pour que ne. La négation n'est pas proprement comprise dans la conjonction £)f ; mais elle se trouve implicitement renfermée dans quelqu'un des mots de la pro position principale à laquelle se joint la proposition conjonctive. Dans le premier exemple le mot (jituj signifie demander congé ; c'est le latin deprecari: dans le second, *l%»f des voiles, et dans le troisième, Uoî faire oublier, renferment implicitement l'idée JI ne , ' . (a)(b) (c) Alcoran , Aie. sur. Aie. sur. sur. 18, p, v. ;8. iS\ v.' 6;. v. <f£, DE LA 2 1 SYNTAXE. îSobstacle, Sempêchement. Dans c'est la préposition ^s. (n.° 834, /." p.) qui parce que quel des en renferme la valeur mots qu'un précédens (a). La conjonction ,£)f étant suivie des adverbes négatifs Vet ^J ; tous ces cas , est sous- entendue , , contractée ou avec ces mêmes adverbes influence, en un seul mot VI - ^J f , elle Faoriste subjonctif. exige après conjonction ^t cependant n'exige après elle le mode subjonctif que lorsque cette conjonction avec le verbe qui la suit équivaut à l'infinitif du nom d'action ; que le verbe ex prime un temps futur par rapport au verbe de la proposition pré cédente ce qui est un caractère essentiel du subjonctif; et enfin qu'il y a entre la proposition principale et la proposition conjonc tive une dépendance de subordination. Quand la proposition conjonctive est simplement complémentaire et ne renferme point les conditions précédentes l'aoriste se met à l'indicatif, comme dans cet exemple : -y.5 yf i.cf je sais qu'il dort. Après les verbes ^i> ù>^*. penser s'imaginer, et autres qui indiquent une opinion douteuse ou incertaine, on peut employer l'indicatif ou le subjonctif. 2.0 L'aoriste subjonctif s'emploie après la particule conjonc conserve son La et , ,. , , , , , - , tive j pour que, afin de, fa) Cèst ainsi qu'on ou (jt s.re p. - ). ft-fi • &c. Exemple : éijjjf 'j?'o-L* je suis. dit indifféremment £jf \lc }Lij bien loin de cela que-, bienloinque, quand cette expression est suivie d\in verbe (n.° 864» Comme cette construction peut embarrasser lej commençans, il est à expliquant ce texte de l'Alcoran , s. 17, v. $zr propos de nous y arrêter. Beïdhawi Lijjt \yi\3ui ï n'approcher, pas , de la fornication , dit , qLXjVI t\ +jjJL> *._£(JLj (j\ •jLÂJ9 oL«ô>A-lv par Pintention et en faisant tous les préludes de ce crime, bien loin de le commettre effectivement. On peut voir un autre exemple de cette construction à l'endroit cité ,pnmiére partie, page j8^.~ , DE LA 2X venu pour posées ne , rendre visite. Il te de celle-ci : SYNTAXE. de même dés en est l$3 afin que,$ÇJ* de peur que (a). 3 .° II s'emploie pareillement de, ayant la valeur et particules <!À^.£=J afin que com v après préposition J pour afin conjonctive. Exemples : // chercha la chose pour le manger. quelque * «° » - j , Dieu n'étoit pas pour laisser périr votre foi ; c'est-à-dire, in tention de Dieu n'étoit gas d'anéantir votre foi. J n'étant point une conjonction mais une préposition (n.° 8 27, p.J, quand cette particule a un verbe pour complément, le mode subjonctif indique qu'il y a ellipse de la conjonction ^î. , i.re II de cettevtournure latine, volo facias. employer subjonctif après la pré position LSiL^ (n.° 830 J."p.) indiquant le but d'une action, et pouvant être rendue par afin que ou jusqu'à te que. Exemples : en est comme 4.° On doit aussi le mode , , ' £ •■■■ — Jï/* /* wif à charge par mon poids fais-le que je m'envole de dessus toi, , moi connoître, afin J^Vf j jX^i j^ JL.VÎ j^ jJXlî ^_2 ^ Z'*»î* n'abandonne pas P espérance jusqu'à ce qu'elle arrive l'instant du trépas. , J^ est une : il faut donc appliquer k sa cons subjonctif, ce que nous venons dire de la préposition J Si (b). J&. n'indique pas le but d'une truction de préposition h avec un (a) Vqyei la i.TC (b) Djewhari dit verbe au mode partie^ n.° 884 J^j, mot : « , ^. 397, et note de la forme (a).. jJLà . . C'est une partrcufc DE SYNTAXE. LA 23 , particule n'a pas d'influence sur le verbe , que l'on tinet alors à l'indicatif, parce que la conjonction £>f > en ce cas, action cette n'a point elle-même cette influence. 5 .° Le subjonctif est exigé après la particule c3 toutes les fois qu'elle peut être rendue pas pour que, afin que, de sorte que, > de peur — ^..Exemples " : ' ' , 1 ! 1 1 1 m ■ I préposition, et remplace jf indiquant le terme, le but. conjonction synonyme de Quelquefois aussi elle est placée au commencement d'une proposition conjonctive pour la lier avec la précédente comme dans cette phrase : Le sang de ceux qui avôient été tués, ne cessa de couler par flots dans les eaux du Tigre jusqu'à telpoinh ( /L&.) que Us eaux du fleuve devinrent d'une couleur mêlée. Si alors le verbe qui suit J^ est à la fonction de qui fait » C'est aussi » » une « . , » , » » , l'aoriste, » » » le met au subjonctif, parce qu'il y a sous-entendu. Vous dites q| suis allé à dans l'Alcoran «comme » le Coufa, afin que j'entrasse A_a.il <j*-â. dans cette ville. J^a. JLà»iî signifie jui.il £)t J,\ ; mais si vous voulez dire que vous entre^dans la ville en ce moment, vous mettrez le verbe à l'indicatif. C'est ainsi qu'on lit •»je » on situation texte : Jj^JyJ f indiquant JL^ f de , le but comme Djewhari IjJj^jj Jj-JÛj <>_i. «JiLàJt s'il y avoft ; les autres kJLâ 0 à • JJLj P Les , uns *isent comme Jj—*j-J \ Uj& indiquant <jj— . " > la Voici : jjCUIJ *l^Çj¥ f j J,\ i}AJ3Tl# JjjUuj ' ïJJjZ^ VjLa^ #îà£î ôj fc)j-£lï Oj-*- c£j c^-*-* L?-» oJ?-> à$J j^ï *lp-4. *«lé (Jj^Jj ôlr qIî LâJLo.Sî q( Jf J-*2 L4JUÔÎ c>-^ *-tr-^f Jî ^j-? ^*-*-V JjT*,i *i^' £ v{j-»>"N îjj-jî-rf <>-* W>bi ^-Hj 6<^_> Jj^J' ci-* js»-^ **•— *A*<9» £*3 o-^b o-^j * *^ '*L*^ s^-*2-^ B4 2^ SYNTAXE. LA DE -.- f recevrai avec ' Visite-moi , et je te que je puisse t' honorer en j'entre - honneur; c'est-à-dire , m W* te recevant. Pardonne -moi, dans le • Seigneur, paradis. j'entrerai c'est-à-dire, afin et que , <2UUfel> <£<>_£. lli *# Ne risse, me ou châtie pas de je périmai; c'est-à-dire, m sorte- que je pé périsse. peur que je , et ne ...*Jj«a.j Ojt^rLH t^*^'! *j tV*-' ^ r*~0 O^t^' ^<H iVV chasse pas ceux soir, dans la vue de lui du nombre des chassois, tu puisse -Lh2--* * ^sjLÎÏ.11 Jj-* (JjXjCJ j^i^JaLxJ qui invoquent leur Seigneur, te matin et le plaire . . . , les chasseras, et tu et tu seras si prévaricateurs ; c'est-à-dire, parce que, tu les serois &c. Zéid est-il que je ' che^ lui! aller le Pour que la et j'irai le trouver; c'est-à-dire,, en sorte trouver. soit susceptible du sens de pour que, afin que, en sorte que, de peur que,set qu'elle exige, en con>séquence, après elle, le mode subjonctif (n,° 880, 1." p.) il faut qu?elle exprime une conséquence un effet de l'idée conte nue dans la proposition précédente et que cette proposition ou un commandement renferme, jï>~ÀJ où une prière *\£oJi ou une ou une prohibition J&J déprécathn ^1/f j iUÎ4?', ou une interrogation J^kxl^i , ou un souhait I&Jf ou une , conjonction £ , y , , , , , DE espérance J+jiJiï sentation ^'j^\ ou y exhortation ou une , , enfin SYNTAXE. LA , une 2$ lj#râ^&J négation repré ou une , d'une chose future J^J . que, dans tous ces cas, le subjonctif après <J , renferme l'idée d'une Si l'on y fait attention, on verra verbe que l'on met au chose futijre dont l'existence la volonté et ce ; conditions sont-là , est subordonnée à comme nous l'avons qui requièrent proprement l'usage action de une déjà dit, les du mode sub jonctif. quand elle est employée dans la même signification que la particule ci des exemples précédens exige après elle le mode subjonctif (n.° 883, i.re p.). Exemple: \\ 6\° La conjonction J , , JtJjU. -4.C.À-* ^jj^uJ \ lji\»li '^ùS\ croyez-vous que Dieu sache auparavant qui courageusement , en vous Jk*î vZJtl «JL^t L_Li.(>_»" q! iO^ua. entrerez dans le paradis d'entre vous Dans l'avant-dernier mot sorte leur Mil qui qu'/7 connaisse par-là ceux qui sont ceux ont sans que combattu sont constans (dans croyance)! 1JL«-^ la con jonction j signifie Ja même chose que <£**. et c'est ce qu'in dique l'aoriste subjonctif. La conjonction J exige encore l'aoriste subjonctif, lorsque outre l'une des dix conditions dont nous avons parlé au sujet de la conjonction ci elle indique simultanéité entre ce qui la précède et ce qui la suit : mais c'est qu'alors même elle peut encore être considérée comme équivalente à la particule js£ , , , , . Exemple : ^jjJJl CSy&j éllsuJ! J^=»u J* du en jonction comme Dans cause et que tu mangeras que tu boiras du lait! c'est-à-dire, en sorte que tu même temps du tait : car , si dans cette phrase la con poisson, boives est-ce j et étoit JU=>U simplement copulative il faudroit ç.tj - * . tous ces cas d'effet , entre , la conjonction <J indique un rapport les deux propositions qu'elle lie ; et de la z6 DE conjonction ^, LA dont l'usage SYNTAXE. est plus rare indique un rapport dç , simultanéité. jl, 7.0 La conjonction qui signifie proprement ou, ou bien, doit quelquefois être traduite par pour que , jusqu'à ce que, à moins ne ; et alors elle met le verbe qui la suit au mode subjonc que. tif (n.° . . 884, '"?•)• Exemples: liLï jî JilCÏÎ "^^jSÎ certes, jj fasse musulman; iÀJ^*jJ* JLâ. JS U y j \ certes, je te poursuivrai jusqu'à ce que tu me donnes il y a une ellipse ce que tu me dois. JDans ces propositions, ou de que l'on pourroit suppléer ainsi, il faut que £)l ^àÂà^ quelque manière équivalente. La particule jî exige aussi l'aoriste subjonctif, lorsqu'elle est répétée et qu'elle sjgnifie 'soit que. C'est ainsi qu'on lit dans l'Alcoran : a_jo^JLj \\ 'b^JJJc ôy^-J y *is» _>-**' o~* &-* (J^cr smt que Dieu leur pardonne soit qu'il les punisse cela ne te regarde tuerai à moins l'infidèle, qu'il ne se m , , y , nullement. Dans ïe subjonctjf rentes les tous , il y manières , où ïes cas a une conjonctions ci j et jl exigent ellipse que l'on peut suppléer de diffé - suivant les circonstances : mais de , quelque toujours la qu'on supplée ellipse, conjonction qÎ ; et c'est parce que la proposition est réellement dépendante d'Une autre et subjonctive que l'on emploie le manière cette on y trouvera , mode ' subjonctif. emploie toujours l'aoriste^ subjonctif après l'adverbe négatif ^J. Exemple :'ôSjoJLi 11 11! Vf JJjJ\ IlL? y le feu ne nous tojichera qu-'un certain nombre de jours. n'est O-J qu'une contraction de qÎ V [non quodj qui suppose l'ellipse du verbe ojJC feritj en sorte que cet adverbe négatif équfrautà £>l op^j. V il n'arrivera pas que (n.° 8 50 //' p.) ; et c'est à cause que cet adverbe renferme la conjonction £>(, qu'il veut après lui le subjonctif. ^ 8.° On , , , DE LA 27 SYNTAXE. emploie aussi l'adverbe JÎ dans le sens déprécatif (a). 9.0 Après l'adverbe fit ou ô'ij qui répond aux mots françois eh bien fort bien le verbe se met aussi à l'aoriste : mais il faut dans la signification de pour cela 1 .° que l'aoriste soit employé On , , , , futur, et non premier mot immédiate à présent; 2.0 que cet adverbe soit le de la phrase; 3.0 que cette phrase soit la réponse une phrase précédente et en indique une con dans celle de , l'adverbe sans que l'aoriste suive immédiatement d'aucun mot , à moins que ce ne soit une né séquence ; &.° l'interposition gation un serment , , ou un nom vocatif. Exemple : qu'une perj'irai te voir demain; celle- Càjjj\ uî ci peut lui répondre éUjJ=»f ^ïî fort bien, je honneur, ou bien lsUJJ ^i. f *JI I j ô i\ fort bien sonne dise à ttui une autre * * te , ferai dû bien; ou d'affront. encore cillât H ô>f eh bien, recevrai par Dieu je ne te , avec je te ferai pas requises pour que l'ad verbe (jïf exige l'usage de l'aoriste subjonctif, et sur la termi naison de cet adverbe je suis très-porté à croire que c'est encore la conjonction q( qui introduit dans ce cas l'aoriste subjonctif et que £)M est pour £)f if ; mais alors il faut supposer l'ellipse En réfléchissant sur les circonstances , , y^JCJ en sorte que la phrase complète seroit £)li"'M éUj^=.f yf qj-Cj \ùlsa si la chose est ainsi alors il arrivera que du mot , , (a) L'auteur du Kamous reconnoît que ^J est une contraction de V\ rejette l'opinion des grammairiens qui prétendent que cet adverbe ^f mais il ajoute de l'énergie à la négation. Voici ses propres expressions <_jj-a* : £)f V l$JU>î J^aîJLlUf Vj JUîxlôu Sj-jJ *Leà-U ir-ij -M^Ul ci-* *0^^' X3 j^-M Djewhari semble o*Jj3 o~»j£ même avis que Firouzabadi nier une chose future. .... ; car il dit seulement que cette [J ù^Sj être du particule sert à 28 SYNTAXE. LA DE la je t'honorerai fa). On voit que dans toutes ces circonstances proposition qui commence par le mot Û>J, renferme les idées de futur et de dépendance qui caractérisent l'usage du subjonctif. 4<). II résulte de tout ce qui vient d'être dit de^ l'usage de l'aoriste subjonctif* que c'est la seule conjonction £)t expri mée ou sous-entendue qui détermine l'emploi de ce mode. La , , arabe fait donc usage de deux moyens réunis pour tériser les propositions subjonctives , de la conjonction y f langue mode Au lieu de (a) auteur subjonctif, de deux manières .° Comme .-on ^if comme vous Les conditions f 7.» if observe que chose arrive mode de même subjonctif; dit aussi ,î\i à ^J équivaut , on emploie du et la conjonction suivant l'auteur du Kamous. Cet <~-.\ L«~j jL*i\ qLé=> (jf influe l'aoriste, si h Paver, dit. £jif requises pour que prouvent évidemment , ce me sur semble que ce , le mette et mot est au employé : if adverbe de temps conjonctif, passées, et de la conjonction contraction de ploie qu'en parlant renfermant alors latin qu'en carac des choses une ellipse, qui . q[ ainsi que je l'ai dit ne s'em et comme ; ; >f qui n'est originairement qu'un nom ainsi que p.). On écrit^if au lieu de [if qui cependant est aussi admis ; et il est si vrai que Jjif n'est, en ce cas que la représenta tion de l'accusatif tif que Djewbari observe que, quand ce mot se trouve à la fin d'une phrase, en sorte que la voix se repose dessus, on doit prononcer |if sans faire sentir le q, comme, en pareil cas, on prononce, sans faire sentie le tanwin fôujj au lieu de f juj 2.0 Comme accusatif de je l'ai dit ailleurs (n.° 857, , , i.re , , , , , observation pour deux raisons : la première c'est qu'elle j'ai cru,pouvoir avancer, qu'il n'y a, à proprement parler que la seule conjonction £jf exprimée ou sous-entendue, qui exige après elle le mode subjonctif; la seconde est que cet exemple fait voir ce que j'ai eu plus d'une fois occasion de remarquer que les préceptes de la grammaire Arabe, qui.» au premier coup-d'ceil semblent n'être que l'effet du caprice ou d'une aveugte J'insiste confirme sur cette ce , , que , , , , routine, sont fondés sur des raisons que Ton découvre et leurs exceptions, à'ime analyse réfléchie. en soumettant les règle* DE le même mode. L'un de ut et 2$ SYNTAXE. LA ces signes suffisant grammaticale on ne doit deux fonction à la , remplir cette surpris que l'usage autorise souvent l'ombsion de l'un des deux je veux dire de la conjonction, ÇO. La conjonction <jf et tous les mots qui semblent la rem placer comme j-* l? J ci &c. sont nommés par les rigueur pour , , pas être , - - - , , grammairiens Arabes cj^fyit , c'est-à-dire , mots qui (o\x mode) nommé nasb o*li (a). dique proprement la ûnalefatha ou a; dans les noms verbe mettent Ce au cas il le in mot désigne (a) Le mode subjonctif de l'aoriste a été nommé par Erpénius et par Ie$ grammairiens qui l'ont suivi, futur antithétique. Comme j'ai conservé sur, mes tableaux cette dénomination ainsi que les autres qui ont été introduites par Erpénius je crois à propos d'en rendre raison ici. Ce grammairien, voulant éviter les expressions barbares dont s'étoient servis jusqu'à lui ceux qui avôient donné des grammaires arabes en latin, a substitué aux mots mod^areum rafeatum nasbatum giesmatum &c. qu'ils employoient des dénominations plus intelligibles. If a appelé simplement fiitur ce que l'on appeloit futurum rafèatum; ensuite ayant égard uniquement à la forme extérieure des autres inflexions de ce temps il a appelé futur antithétique ce que l'on nommoit avant lui nasbatum. Cette nouvelle dénomination est fondée sur ce que, dans filturum cette forme on substitue un fatha au dhamma pour dernière, voyelle dans toutes les personnes du futur ou de l'aoriste qui n'ajoutent rien après les lettres radicales; et, en effet, le mot cu/lfiiotç qui est grec, signifie, entre autres choses l'action de mettre une chose à la place d'une autre. Du mot grec eumiMm qui veut dire retranchement, il a appelé futur apocope, la forme que je nomme mode conditionnel ; et il a adopté cette dénomination parce que l'aoriste à ce mode, perd sa dernière voyelle. Enfin il a nommé futur paragogique du mot grec Tntçttyuyii l'action d'alonger, le mode énergique qui se forme par addition d'un (j avec ou sans teschdid à la, , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , fin des personnes de l'aoriste. Pour moi, ayant observé que ces diverses formes de l'aoriste exprimoient réellement des modes différens , j'ai cru devoir leur donner des dénominations de leur usage le plus ordinaire. Ces dénominations , en rappelant à l'esprit leur destination, soulagent la mémoire. à ce sujet, mes Principes de Voye^, prises grammaire générait , a.' «dit, p, a «5 , et note (a). LA DE $0 l'accusatif, SYNTAXE. dans les verbes le et subjonctif (n.os 305 , 716 et 718, //>). Le £)H mot nommé par les Arabes est de particule réponse I L'aoriste du _J '■■■ . circonstances; 1 tions mode conditionnel s'emploie dans , plusieurs : On doit ,° ^fj-â-j oÎJâ. ^JjS. de rétribution. et en faire usage toutes les fois que deux proposi rapport conditionnel, soit que ce rapport soit énoncé par la conjonction £jf si soit qu'il soit exprimé par quelsont dans un , qu'un des [£> quiconque, L'a mots que , U.Js' que, et composés -L* ses que , LÀ* quelque chose que ce soit ,jjÎ U^jf et LSJo. ^« quelque lieu que ce soit que, ^we, tif Û\A etLM lorsque, ^ et U<jj~ï quand, en quelque temps que: ce soit que, tjJLs et wLL^*/£ quelque manière que de même que, ls,\ et ^.] quiconque. Toutes ces expressions établissent entre deux propositions un rapport conditionnel, et il est facile de leur subs tituer effectivement la conjonction q] si (n.° 343 //' p.). En effet, il est -indifférent de dire quiconque m'aime je l'aimerai, et, en quelque lieu que je le rencontre, je le servirai ; ou de dire, tout ce - les toutes fois - , , , homme m'aime, je l'aimerai , si un je le servirai. II à , en est encore l'impératif, condition. et Que de Dans sitions peut souvent indéfini, on disoit, si vous en un endroit, propositions que l'autre dépende de celle-là l'on dise, faites du bien, on yous comme d'une en saura faites est gré; du bien, on gré. toutes ces sont à si je le rencontre si l'une des deux même, c'est la même chose que si l'on vous en saura et circonstances Faoriste , employer les met ce qui dans , si les verbes des deux propo n'est pas toujours , parce le prétérit comme ce. cas tous deux à qu'on temps l'aoriste. conditionnel. Je. ne DE SYNTAXE. LA 3 I donne pas ici d'exemples de l'application de cette règle T parce que j'en ai donné plusieurs en traitant du sens exprimé par l'ao riste conditionnel Cette sage : (n.w 342, 343 et quelquefois règle LkL> Jot j\ yÉ^> h {$* 'J~f {jij L$U-« juC^f 1." 345, violée semble p.).' comme , Vf (JJI4. %àU dans ce L~U- J^ ô* ^jjkjô (^LaJjIj l>-;S^ j-*j Mais la raison en est que mots (jjlï vXi la conjonction change la nature de les pas dans • l'ex o pression l'influence du rapport conditionnel empêche et , le verbe sur tjfU, ; et que dans ces autres mots qJ<àôS iîLjV^U la même conjonction remplace l'influence de ce rapport, le verbe ûy^ôu ne pouvant plus éprouver cette influence, parce qu'il est dans un autre rapport immédiat de dépendance avec son sujet <2ljVjf On peut supposer qu'il y a ellipse du second terme du rapport conditionnel dont l'antécédent est*_J^. J_,p ^f et traduire ainsi : Ceux auront fait du mal qui (en recevront) mais ils ne recevront que l'exacte rétribution de ce qu'ils auront fait ; pour ceux qui auront fait du bien, soit hommes, soit femmes et qui seront vrais croyans ceux-là entreront dans le paradis (a). Si, dans la première proposition, on emploie le présent anté rieur c'est-à-dire le prétérit du verbe qL? suivi d'un aoriste cet aoriste se met au mode indicatif. Exemples : , t . , , , , , ' * - J Celui , J ' qui i> • - - aura , ••• * - i •'r1 ,: voulu cultiver le. ,.- \j\ champ - » - -» de la vie -»-i^... future, nous augmenterons le profit de sa culture; et celui qui aura voulu cul tiver le champ de ce monde, nous lui accorderons les biens de cette vie. (a) Vojyri A\cor. sur. 40 proportions en traitant de , , v. 41. Je reviendrai la syntaxe des sur particules. l'analyse de ces sortes de DE 32 LA SYNTAXE. dJ »LLiJ f Jlltf ^o c_>Lkj eLâJClJ ôV ôi J7 une petite somme d'argent te suffit, nous te la rassemblerons à JLd j l'instant ( a). Si l'on emploie dans la proposition conditionnelle le prétérit antérieur, c'est-à-dire, le verbe (jL^> suivi d'un prétérit, le verbe yUr doit se mettre à l'aoriste. J'en ai donné un exemple ailleurs (n.° 344, //». Si le premier verbe seulement est à l'aoriste, on le met aussi au mode conditionnel. Exemple : UJjbi Ô^ix-j UJlL». par-tout où vous ire^ nous irons aussi. Si le second seulement est à l'ao riste et le premier au prétérit, on peut employer l'aoriste indi , catif ou l'aoriste conditionnel , à volonté. Ainsi l'on peut dire également ç_À_^f ^kxZ, L et IjJL\ ce que vous fere^, je le ferai. Voyez un autre exemple de ceci (n.° 316, //' p.). Si l'on emploie l'indicatif, cela s'appelle *UjJ ou jjJ L'adverbe conjonctif fi] lorsque, s'emploie aussi quelquefois. en dans le même sens et il alors a la même si, poésie que ÛJ influence. Exemple : y^lsjvi iJ^Llà. elLaJ' fit quand il te survien dra une faim violente supporte-la. . , , La conjonction suppositive jJ si, étant suivie de l'aoriste, n'exige point le mode conditionnel; au contraire, il faut eh ce employer le mode indicatif. propositions corrélatives qui se trouvent unies par la conjonction Q si, ou par quelqu'un des mots qui en renferment la valeur conditionnelle, celle qui exprime la condition se nomme et condition celle ; Ly: qui exprime une affirmation hypothétique, LjiJf Àj^ rétribution ou compensation de la condition, ou simple cas Des deux ment ëfjLiÊ compensation. (a) Voyez Consessus Haririi quartus, quintus et sextus, p. 150. Les DE lies £yi L SYNTAXE. LA Uui 33 la même qui appelés par les grammai£jj noms tronqués ou imparfaits, parce qu'il ne leur suffit pas d'une proposition pour former un sens et qu'ils veulent nécessairement être suivis de deux propositions. 2.0 On doit toujours employer l'aoriste au mode condition nel après l'adverbe négatif li Exemple : JJl* ^J. jù&s 'J CJLi juLj.fl Igkjj-i Cà[ i mais comme elle ne put rien faire qui y res semblât l'abeille la frappa. Quand il y a plusieurs aoristes dépendans l'un de l'autre celui qui suit immédiatement la particule 1J est seul au mode condi tionnel. Exemple : J^lS <_>>*j ôi=.j' Il Une savoit pas nager. 3.0 Après l'adverbe négatif Cl ne pas encore (n.° 8 5 2 //' p. ) négation qui a presque la même signification que If il faut aussi employer le mode conditionnel. J'en ai donné un exemple ailleurs (n.° 346 r." p* ) ; on peut y joindre ceux-ci : mots - - exercent et autres influence que la conjonction riens Arabes fciyuCM *LwV I , sont , . , , , , , , » A> (Il «ncore a envoyé son fyi-Jô prophète ) atteint le rang des Ll *a£o ,^jjà.fj à d'autres d'entre eux qui n'ont point premiers. CJ>î(>i. USjiXj Ll JJ .Afais ils n'ont pas encore éprouvé mes châtimens. préposition J, lo^B'elIe donne signification impéiarive, on doitemproyer le mode 4.° Après la de l'aoriste. à l'aoriste la conditionnel Exemple je ^ilXJ que l'homme qui est dans Nous avons déjà observé ailleurs l'aumône. fasse n.° 8 27, i.Tt p. ) que cette préposition peut perdre sa voyelle ( lorsqu'elle est précédée des conjonctions J ou <J (a). l'aisance : «*X> , (a) Je dois f ire observer ici que dans l'exemple que j'ai donné (n.° 345, i.r*p.), «-w>i c5i^=»? Ijt <^*j Us arrêtez-vous ( ma deux amis J, pleurons a» II.' PARTIE. G 34 DE SYNTAXE. LA s'emploie toujours après l'ad verbe négatif ^, quand signification prohibitive ou déprécative. Ex. "Je. élfL ^H ne dépense pas ton argent pour moi : ^àj est pour ^Jù". 5 .° Le même mode de l'aoriste il o 52. prétérit mots la qui i.° que la conjonction ô] si, renferment ïa valeur, donnent même attention, en du signification 3 10 et 318, //' p.) ; ferment en elles-mêmes le (n.os connoissent les optative , la J Si l'on fait ïes tous a présent indéfini 2.0 que les sens ou du temps futur négations- du temps passé et au l et Ltren- comme , le re- grammairiens Arabes ; 3 .° que toute proposition prohibitive ou déprécative porte par elle- concessive , , même l'idée d'un temps futur , indépendamment de la forme du verbe que l'on emploie ; on ne sera pas éloigné de penser que, dans tous les cas où l'on fait usage de l'aoriste au mode con ditionnel , la détermination du temps que dans la forme même des conjonctifs, les est moins dans le verbe propositions , ou- dans les les adverbes mots prépositions qui y joints. surpris en conséquence que l'aoriste condi tionnel semble signifier tantôt le futur, tantôt le passé, tantôt, d'une manière indéfinie toutes les époques du temps. 5 3 Tous les mots soit noms soit adverbes ou prépositions qui exigent l'usage du mode conditionnel de l'aoriste sont nom més par les jgl^it parce qu'ils requièrent après eux la forme nommée*jLi. ( n.os 305 et 7 1 6 /." p.) $4' L'usage des deux formet de l'aoriste énergique n'est assujetti à aucune régie fixe : on les emploie pour donner plus On ne sera ou pas , sont- , , . , , , , grammairienjMkabes , , souvenir d'une amante, le verbe çfo est au mode conditionnel , non impératif, et que le J de commandement tendu mais parce que cette phrase renferme l'équivalent d'une Taraalyse grammaticale étant, si vous vous arrête^, nous pleurerons. qu'il a , la valeur d'un à cause est sous-en condition ; LA SYNTAXE. DE de force à avec ou l'expression, iYtfW ou , en soit tu tournois ton voyions que du ciel ; mais , affirmant interrogeant, quand l'aoriste a la signification prohibitive (n.° 347* r/' p4). Exemples s sans serment impérative soit 35 soit en certes , nous te visage ferons vers différentes parties côté qui te sera tourner vers un agréable. Vf Qfkuj* rufl yfcfaf Dieu enfans, bien de mourir sans certes, en vous ce verre^ jour-là, lesquelles vous aure^ JJ. gique-, II en est de ( ce jardin ma une part vous JO. Nous néral 718, , et en //' p. garde^-vouS ; cependant vous direction. , vous vécu. de même des deux formes de leur usage n'est Syntaxe la terre ) Ifc^ ^ le verre^ d'une vue claire : demandera compte des délices dans l'enfer ; oui on sur assujetti à aucune CHAPITRE De la *Ju» 0' choisi pour vous cette religion ; avoir embrassé l'islamisme. recevrez assurément de , /i-^f a Descende^ ensemble Certes $& {Jï&Jl /»^nf (jj'pi' l'impératif règle certaine. V, des Noms par rapport à avorts parlé éner l'emploi suffisamment ailleurs des des Cas. cas en gé particulier de ceux de la langue arabe ( n.oî 713). Leur destination, ainsi que nous l'avons dit, est ^'indiquer îa fonction que les font dans chaque proposition , //,' PARTIE, mots et susceptibles d'être déclinés les rapports da*s lesquels ils .Cz 36 les sont avec ici cas LA DE en autres parties SYNTAXE. du discours. Nous allons examiner détail les circonstances dans de la langue arabe doit être lesquelles employé. chacun des trois §. I.cr Du Nominatif, 57. L'usage propre du nominatif est de caractériser le sujet comme je des propositions ; et l'on pourroit à raison de cela i.re l'ai dit ailleurs, le nommer cas subjectif (n.° 717, p.). ou neutre, soit de soit tout Le actif, passif verbe, sujet 58. à ïa voix subjective comme à la voix objective se met au no minatif ; ce qui a également lieu soit que le nom précède ou suive le verbe auquel il sert de sujet. Ex. : QjX^i' U- JJo Jiff ou bien Ulf .JsLî Dieu sait ce que vous faites. 5p. Le sujet du verbe ^l *-> faisant fonction de verbe abstrait, et celui des autres verbes de la même nature (n.° 221 se met aussi au nominatif, soit que le verbe abstrait //' p ) soit exprimé ou sous-entendu : car il est très-ordinaire, en arabe, de ne point exprimer le verbe abstrait mais seulement le sujet et l'attribut lorsque l'on parle d'une chose présente ou que Tort énonce une vérité indépendante de toute circonstance de temps. L'attribut se met pareillement au nominatif, quand le verbe abstrait est sous-entendu soit que l'on place cet attribut avant ou après le sujet. Exemples : , , , , , , . , , , , , Dieu Dieu g* Ce qui défendu, est , le U U0f^4_l=>t (est) très-grand. (est), tr es-savant. (jUoVf J,\ s,ji 00.1 plus agréable aux hommes, ( c'est) ce qui leur est DE • • Combattre en ce •-Y? mois, - ->-•?-»• -V?- (c'est) ta voie de Dieu être incrédule , vénérable, et en faire mal plus une en sortir ceux bien encore SYNTAXE. LA plus grave grand que la aux V\ $J -• faute grave ; mais détourner de lui" et à la sainteté de la qui la visitent, ri J'',*\J* (c'est), yeux de Dieu. La séduction mosquée faute une (est) un mort. 60. Quoique les prépositions gouvernent le génitif, cepen on trouve quelquefois le nominatif après la préposition Cà cornme (n.°826, il' p. ).. 6 1 o£« et o* signifiant depuis et étant employés pour dési gner une époque passée ou un intervalle de temps, sont survis dant . , du nominatif. Ainsi l'on dit : LL**kf *^j- 0^ «£jÏJ Li je ne Fat pas vu depuis vendredi. Les mots à* et ô-îS sont considérés alors comme des noms , et l'on suppose une ellipse ; en sorte je ne l'ai pas vu ; le commencement de l'époque depuis laquelle j'ai cessé de le voir, est le vendredi. On peut aussi considérer o>» et oo£ comme des prépositions et les construire avec le génitif : alors ils sont synonymes de ô*-de, s'il s'agît d'une époque passée; et de J dans, s'il s'agît d'une époque présente. 62. Il arrive très-souvent que le complément objectif d'un. verbe, qui devrbit être à Faecusatif, celui d'une préposition, qui devroit être au génitif, ou le complément déterminatif d*ùn nom qui devroit aussi être au génitif, ainsi que nous le dirons bas sont déplacés du lieu qui leur appartient dans la plus et mis au commencement de la proposition phrase : on les met alors au nominatif, et ils sont remplacés, dans le lieu qu'ils que le sens est : , , , , ijevroient occuper naturellement sonnel. Ainsi l'on dit , par un pronom affixe per 1 Ci 25/Vtf, /« tf appartient tout Dieu , son SYNTAXE. LA DE 38 qui ce apôtre est dans le ciel milieu de est au «-■""" Moïse , Dans remplacent et le ces sens est à Dieu. exemples ces , , nous expressions Tout L'apôtre ce , est qui de Dieu terre. vous,. l'avons choisi. - 12 *J - "*J^3 *^ «Jll Jyj dans le ciel est au la j «JjT U*J et* sur et sur milieu de vous.. "' - la *ko*^*°' cSî'jr* (S>3* ^*^^J.i terre appartient Nous, avons choisi Moïse. s'exprimer ajoute de l'énergie au dis et lui donne une sorte d'emphase qu'on pourroit faire en françois, en disant : Ûest à Dieu qu'appartient tout ce Mais cours . , sentir cette manière de , qui est dans le ciel et sur la terre. qui est au milieu de vous. Moïse est celui que nous ayons choisi (a)% dans le dernier exemple , est nomi Remarquez que J^J» natif, quoiqu'il ne diffère , du nombre de ceux qui en ont rien, de l'accusatif, ce nom étant les trois cas*sembïables (n.° 73 1 , '■» Cette construction suivant aura fait qui <^^ ^y* de mal , elle serait , certes, bien intervalle entre cela et elle ; péchés dont elle s'est rendue eût ô? ô*k^ ^ elle grand coupable. un lieu dans a contente c'est-à-dire, ( au jour du jugement ) qu'il y les celle est encore fô^aj fo^>f *^j ^6-^0^ : C'est t'apôtre de Dieu même Fexempl e ce s'il y avoitun (l'ame) intervalle qu'elle grand voudrait bien entre elle fa) Vqye7_, sur l'usage de cette construction énergique dans la langue ia-aïque, Sal. Glassii Philologia sacra, de l'édition donnée par Dathius p. 68 et 6p. Glassius appelle cette construction nominatif absolu. , et hét.. h LA DE SYNTAXE. jp * la chose que. équivaut ^oJf *<[$àjf 63. II résulte de là qu'une même proposition semble avoir deux sujets grammaticaux, parce qu'il y a deux noms, indépendans l'un de l'autre, au nominatif: Deus apostolus ejus inter vos~ Mais il n'y a réellement qu'un sujet ; et le mot mis au nominatif d'une manière absolue qui semble ne pas appartenir à la pro position, et être, si je puis m'exprimer ainsi comme un horsd'œuvre et qui se place toujours à la tête de la proposition et avant le sujet est le véritable complément représenté par le pro nom personnel qui fait la fonction de complément grammaticaL Ainsi, dans cette proposition 'j^S^tJ^ «JJf Dieu, son apôtre est au milieu de vous [Deus apostolus ejus inter vos), dont le sens est, de est au milieu de vous [apostolus Dei est.inter Dieu l'apôtre le vrai sujet grammatical est tlr-3 l'apôtre; le sujet lo vos ] gique est *ÎJf jJjLj l'apôtfe de Dieu; et *JtîT Dieu, mis au nomi natif absolu est réellement le complément logique de JJjh»*> l'apôtre. 64. Le nominatif s'emploie souvent pour exprimer le vocatif. Je me contente d'indiquer ici cet usage parce que je traiterai séparément de la manière d'exprimer en arabe le compellatif. 65 II survient fréquemment au commencement de la pro position devant le sujet ou devant le mot qui devroit être mis au nominatif absolu certaines conjonctions ou autres particules indéclinables qui exigent que l'on substitue l'accusatif au nomi natif, comme on le verra dans peu. Observez que ti ce à que , , , , , , , • , , , . , , , , S. IL DU GÉNITIF. 66. Le génitif s'emploie pour caractériser les noms qui servent de complémens à d'autres noms ou à des prépositions. Ce ca ractère autoriseroit à mentaire ( n.° 7 1 7, désigner i.re p. ) ce cas sous le nom de>cas C4 complé 4o La signification vague terminée restreinte , q» and on Paul les deux i que l'on on veut dit, des iiUj pierre alors en annexion W-iJ conséquent ou Pour désigner le , celui et autre nom ; un , rapport ; et dans ce 73J, i.re modifier la ou qui opère cette complément *JJt c>^-if dé est souvent comme le livre de* Dieu, le (n.° déterminer\ restreindre o appellatifs noms modifiée par ou table de noms sont nomme l'antécédent, le une SYNTAXE. LA DE fis- de rapport, p.), le nom dont signification est , détermination , est . complément, emploie en arabe le génitif. 67- La détermination exprimée par le génjtif peut être fondée ce on infinité de rapports différens. Rapport d'une qualité à son sujet sur une : *JlJf *-*-£». la sagesse de Dieu. ïÀJ I^Jj Rapport de la forint à la matière Rapport de la matière à la forme -:. : dirktms. Rapport de la cause à l'effet Rapport Rapport de la partie œuf d'argent. tli l'argent ^fjoJtî des ^V f ^JU. le créateur de la terre. : de l'effet à la cause un- : au tout : là sagesse. ^jlff^ la chaleur du soleil jOii"° J.T; Rapport du tout à ses parties : UÎL^. Rapport de la chose possédée au le commencernent ^ la totalité dés animaux. possesseur : le trésor du sultan. du possesseur à la chose sultan de la terré et de la mer. Rapport de ^ ^Udlif^U :j^LJÎj ^Jf^UJ^ possédée Rapport de l'action à l'objet : &&Î £xLja création des deux. Rapport de l'objet (£ \JiX.' iront à la rencontre âmes. Tous l'agent de leur ces à seigneur; , 'pJà\ f/JU' ceux rapports et leurs subdivisions ceUx qui qui font sont tort partagés à leurs en deux 41 SYNTAXE. LA DE par ïes grammairiens : ils les renfermant la valeur de la préposition cjasses position '^Je. Ils nomment regardent tous comme J tf,ou celle de la pré premiers pAlQ jo*i. U et les les , derniers/ ^-£ ^<!Uj L.. 68- Les mots # *£■ tout mettent aussi au génitif le nom qui leur sert de complément : mais il ne faut pas les considérer et comme effectivement synonymes du comme dés adjectifs mot tous [omnes cuncti] ; ce sont de vrais noms qui signifient - , , totalité, universalité. On dit donc *Xol Jf +j*\j l^* les animaux tous # ji* Jf" toute s* ^5 ls\ - ; , j^t eux son , sert à qui origine ; o UÎjà^l la lettre , les animaux , les hommes ; à l'universalité d'eux. > Le un nom , aussi qui un nom , X-U-J pour éprouver qui sont ceux œuvres. à rendre l'idée de privation ; aussi opposition signifie différence, excepter, complément d'eux ) est qui font de meilleures ou j~* incréé , est met- signifie progénitif. ^iJ£ ce qui est créé ; fcj-^j «Lliufj *îj3yt £«. et autres personnes (à la lettre, et la diffé au , OC' tous son qui signifie sorte, /j»wf Y$f c'est-à-dire, quoi d'hommes, ou prement différence de les vizirs, les kadhis rence à les hommes ; tous -* jQl lequel laquelle proprement il retourne hommes qualité. Ainsi l'on dit quel homme! ùLs ^*»fXjf » «-UUI '(X l'universalité des choses ; les , d'entre . 'à^Jr J«ljJf ; la totalité des hommes la totalité d'eux chose : , vinrent. génitif s'emploie encore pour indiquer un rapport de prééminence ; il donne alors au mot qui le précède la signifi superlative. Exemples : H_>>îf J*^ ^a meilleure des créacures ; *kràlïjf Jl*f /^ ^?/&r savant des philosophes. Les mots cation ^^o* et j* f , constructions que je qui sont employés dans de semblables regardés comme des noms, ainsi ailleurs ; leur usage répond à-peu-près à celui du et tous ceux , le dirai doivent être 4^ DE, LA SYNTAXE. employé d'une manière abso lue et sans concordance avec un nom exprimé : c'est comme si l'on disôit en latin optimum creaturarum doctis'simum philosopha' au lieu de rum optima creaturarum doctissimus philosopherum. 70. Le génitif s'emploie aussi comme déterminatif d'un ad jectif ; mais il faut alors faire attention que l'adjectif renferme implicitement un nom qui sert de véritable antécédent au terme conséquent exprimé par le génitif. Ainsi lorsque l'on trouve des neutre genre latins adjectifs , , , , , oll^f ^J>i il faut, prompt dje calcul', pour çA^f t\JiXS violent de châtiment, rendre raison de se l'emploi du génitif, observer l'équivalent de c^U^lf ïSSj»^ posses calcul olisjf *îv* ji possesseur de la J c-o expressions que ces seur de la sont promptitude du , violence du châtiment. De même, *-^JJf o-^-â- beau de visage-, deux hommes Jtxé IC4 fji équitables j«XX» d'entre vous le condamneront à fournir-une victime arrive jusqu*à qui la Caba, oj^tf *iûfï juisJ "^ toute ame géûtera la mort, sont des expressions équivalentes à *4j/f o-*» jï f-ÂÂCff cJLj fi «jul j ip^ltfjjji. Cet usage des adjectifs, et sur- tout des adjectifs verbaux pu noms d'agent, sera mieux développé par la suite. 1 Les noms les surnoms et les propres 7 sobriquets ren ferment souvent deux noms qui forment un rapport. J'appelle noms propres ce que les grammairiens Arabes nomment ÎJU ; surnoms, ce qu'ils nomment £&; et sobriquets, ce qu'ils nomment ***^3J» £Jv Ij.tx* *j - - . , , , oJLf .pî Les mère, Les t . surnoms sont ^\ frère, sobriquets, dénomination , tiUUf jliiï. toujours composés autres ou les titres sont tantôt tantôt^composés, II ou comme en est semblables, et des d'un honorifiques compris simples Û%3\ JÏ\ , - de même des comme £\ pète, mots complément. sous la même IL' lii - - Wf; &mJ\ ïXg sîJàJÎ'd-Âi - noms qui peuvent être - ou DE simples «Jlf o^é comme , Jj£ xJR juUi - <4jé - jllilf - propres composés noms "Jllf. J.r$ p.) jj£î - olé. , II y . que l'on , 4} SYNTAXE. LA ou a composés comme , différentes espèces de nomme jj iu-*J tSr>» et - première, dont j'ai parlé ailleurs (n.os 508 et 664, n'éprouve aucune déclinaison, et ïes deux mots de La , meurent invariables. Dans la seconde et dans la troisième , dont j'ai expliqué précédemment la nature (n.os 662 et 663 1" p.) le nom qui sert de complément se met au génitif, comme on le voit pour la seconde espèce dans JSjJ f o^& et «JJf oJyLc , , , , , pour la troisième , dans ï£> jJ*j et ca^ ^-li. Dans cette troisième espèce , cependant on peut considérer les deux parties du composé comme un seul mot (a) ; et alors , le rapport cessant, et . , la seconde décline partie n'est plus régie par la première , et le tout se la seconde déclinaison ( n.° 728 , 1!' part. p. 2py). Dans les surnoms il y a toujours un rapport formé de 72. deux noms; et, par conséquent, le second de ces noms est sur toujours au génitif, »>-»UJi£f -f ,jj\ ,jjj - mier des deux dans pris de son Yakoub, (a) ôj et on , sont JjjJ j»>£ . Il ces est exemples: j._Jb^ï - indifférent que le pre qui entrent dans cette composition soit acception naturelle, comme dans oj£*j Jj\ le père noms surnom Pour les ils dans comme - , donné à composés de indéclinables, cette un homme dont le fils troisième comme jjJlJU espèce, qui et «Jjj^ ont » Ie se nomme pour seconde premier mot partie C>XZ JhP ayant toujours pour voyelle finale un fatha, et le second un kesra ; les décline néanmoins quelquefois sur la seconde déclinaison, en disant au nominatif *4j-^ et au génitif .et à l'accusatif lùZ^S» /Les grammairiens qui admettent cette déclinaison forment aussi de ces noms des duels et des pluriels. Ceux qui ne l'admettent pas suppléent au duel et au pluriel comme pour les composés de l'espèce nommée jjituJ (n.° 709, l.re p.). Voye^ , , , le Sihah , a la racine *j . , 44 Yakoub; dans ou ^J]JA une acception métaphorique, de la c'est-à-dire, le père , le père de la petite forteresse , se SYNTAXE. LA DE retire dans une tanière sion surnom veut . , composés sont se met de deux au <^i^f ou expres dire le vin. métaphorique qui 73 Enfin dans les sobriquets ils , dans; renard, parce qu'il au itsA'^ï îf la mère des péchés, et , forteresse donné comme noms ou • titres formant honorifiques quand , un ^3 génitif. Exemples ^Jc^liJf »"•»'*,» : rapport ^a gloire , le second des dévots ; -.' ■.•<*.» l'honneur de l'Etat; *)fetf. £& le soleil des vertus ; *)jôJf>^ QjjJj^ «JjosfT^L^J la gloire de l'Etat et de la religion; «pHVf^li la iMϱ\ llk> /? bon ordre du royaume. de l'islamisme ; couronne composés d'un plus grand nombre de mots et renferment plusieurs rapports : alors chacun des mots qui entrent dans leur composition se dé 74- Quelquefois les titres honorifiques sont , cline comme dans ce l'exige la du rapport. On nature d'Egypte titre d'un khalife voit exemple âB^jtj*^ qui en jjf ^i un > signifie , celui qui paraît pour honorer la religion de Dieu et dans lequel les trois mots jfjif ^ji et «Jlf sont au génitif, le pre , - mier jf>cj régime de comme complément de j[j*f plément de ^ i comme , la préposition J et le troisième *JJf , le second qj> comme com .. 7J • Les ~(j?&> (a), noms s'il s'en composés propres rencontre de , quelques-uns nommée- Tèspèce totalement sont , indéclinables. j6. Mais une autre observation briquet devant être placé après nom et le ne sont p. sobriquet (a) Voyeih première partie, 388. importante le nom , , on c'est que , le peut , quand le chacun que d'un seul mot; n.c 508, p. 189 ; n.° 745 p. 312 , so , mettre j et n.° 873* DE le génitif, comme formant le complément du nom. parlant d'un homme dont le nom est oJj Zeïd, et le sobriquet Ainsi , $5 SYNTAXE. LA en au sobriquet jj/* besace, on dira jjj oôj comme on dit *ÏIf o+â Si cependant le nom avoit un article il ne pourroit plus y avoir de dépendance : ainsi l'on diroit jl> o^Usif à cause que . , , 9 le nom le nom alhâreth a un article ; car qui sert d'antécédent à prend point d'article (a). ne , comme nous le dirons ailleurs , rapport formé de deux un noms Suivant les , grammairiens de Basra, dans le cas dont je parle il faut le sobriquet au génitif, et l'on ne peut pas dire autrement que jji=> jjj et È'ty qS\ ; mais les grammairiens de Coufa, permettent en ce même cas trois autres manières de s'exprimer i ,° de faire concorder en cas le nom et le sobriquet ce qui est la règle générale des appositifs comme on le verra par la suite ; exemple nomihatif jj£=z> o^aJL génitif jj^-» iVj*-L accu satif \\j£=» f Ô^aZ. 2.0 de mettre le sobriquet au nominatif" à quelque cas que soit le nom, en sôus-entendant \j>l comme \\f \o^aZ>, c'est-à-dire, \c^a2. \j£=> Ij>1: 3.0 démettre le sobriquet à l'accusatif, à quelque cas que soit le nom, en sous entendant o« ÏA_If ou .^jâuJit nommé; comme /s ! 1 (a) absolument , mettre , : , , , , , , : , ' • XjjS <££**»> > est-a-dir«, c Ebn-Maiec suit [j^T ^-cûCXF l'opinion des iX*»-uj grammairiens L_^s? 8^_« y| fi yjè-îj Le « v » de . Basra; car il dit dans XAlfiyya ^~JL}j *-^-*J 4^ ^-*'i cî^> c*<>Jf £-*J"î «Jj ^* ù~?\à o^^jj^ ^J^>. ôli nom un sumom est , ou un nom à un autre -. sobriquet quand tous joint (nom surnom) les deux sont simples, construis-les, sans à la manière des en noms exception rapport d'annexion; 'sinon, fais concorder le second avec le premier, suivant les règles d'apposition ( ©Uîf ). le propre sobriquet est , ou ou ou un , : mets-le le dernier. Si , , » ? (Man. n.° 465 , Voyei / ." Ar. de la Bibl. f. 19 aussi imp. n.° 1224, f- '4 recto ; et map. Ar. de S. Germ. verso.) ce fart. p. jop , que note. j'ai dit sur la forme de certains noms composés, n.° 739, ^6 SYNTAXE. LA DE préposition u>, sert souvent à exprimer l'attribut sur-tout dans les propositions négatives* ExempPe £>jJULS- l^p JLjUj *j)t Uj Dieu n'ignore pas ce que vous faites (n.° 824, 1" p-). 78. Les noms qui servent à la numération, depuis trois jus qu'à *//*•, et depuis cent et au-dessus, gouvernent le nom de la chose nombrée au génitif. Je traiterai séparément de la syn taxe des numératifs ; ce qui me dispense d'en parler ici. 70. Le génitif sert encore à caractériser le terme conséquent de tout rapport qui a pour exposant une préposition ; c'est-à-dire que les prépositions régissent leur complément au génitif. Les prépositions ou les mots, regardés comme prépositions qui gou vernent le génitif, sont tT>--ô-'figl-J-t2î- <>*• (à* l£ 2(î. et fj«c lits. ^^* ^ f Les trois mots <** (3 ù*- ôj peuvent aussi être suivis de l'accusatif ( n.° 831, i.re p.). II faut joindre aux prépositions qui gouvernent le génitif, la conjonction j servant aux formules de 'serment ( n.° 883, irt p.) et la même conjonction nommée par les Arabes j çj>jjfj (n.° 84 1, //' p. ) c'est-à-dire tenant la place de cVj ; la conjonction ci j elle a la même valeur quand (n.° 882 i.fe p.)\ et enfin «]J et *>J^», employés comme prépositions (n.° 835 1." p.) ainsi dans ces que exemples : *S1}\ ZX* depuis cette année-ci, A^Jf î& depuis aujourd'hui (n.° 61). Les adverbes <ji et L? signifiant il suffit, peuvent aussi gou verner un complément au génitif (a). 80. Par la même raison les prépositions lorsqu'elles ont pour complément des pronoms personnels exigent l'emploi des pronoms affixes. Exemples : "Jl vers moi CXé. sur lui <2lu de toit 77. Le génitif, précédé de la , : , , " - ~ - ~ " - ~ • , , , , , , , t , , , , (a) Voyei ce fa* **'* ailleurs (n,° 000, i.rep.). <ïue l'interjection JjJ de l'adverbe , L* (n.° 898 ■ , 1." p<), et dtf DE LA Il faut excepter ^ o^ affixes (n.° 895, //'/?.). 4l SYNTAXE. 1>SS et - , qui ne prennent pas les' prend quelquefois I'affixe de la troisième personne explétif (n.° 841, i." p.). oj , comme préposition préfixe, admet rarement les affixes (n.° 826, i.rt part.). 8 I On trouve quelquefois deux complémens distincts qui et dont le rapport avec cet n'ont qu'un même antécédent antécédent est exprimé par une seule préposition. Exemple : **j JUj »\j£\ j%JJ\ qc. cîljyUô ils t'interrogeront au sujet du mois inviolable (au sujet) du combat dans ce mois; c'est-à-dire, ils t'interrogeront pour savoir s'il est permis de combattre dans le mois inviolable. Dans ce cas', la construction est analogue à celle dont nous avons parlé plus haut (n.° 62), dans laquelle il y a deux nominatifs. Si ^& dans notre exemple semble avoir il n'a véritablement qu'un deux complémens grammaticaux complément logique et son premier complément grammatical j4^ff est réellement le complément de j On dit donc ^i là , . , 0'"' < S ^" * ■>& - , , , , . JUV J'j£\ j^i-ff au lieu de »Yy£\ j&J\ j J&? 0^ comme on diroit j&ï* Jus (^fj-^f j4^ le mois inviolable, combattre pendant lui est un crime, au lieu de j&*» J'f£\ j$ÂJ\ j jUi combattre pendant le mois inviolable est un crime (a). *a9 , jus je propose ici n'est point admise, je crois par les gram surplus je n'ai point remarqué d'autre endroit où elle puisse avoir lieu, que le passage de l'Alcoran que j'ai cité, et qui se trouve sur. 2 u. 2iy. A la manière dont Marracci traduit ce texte Interrogabunt te de mense Haram lu 1^3 JU9 il in semble ait eo indictum est, jrrœlium qu'il le Beïdhawi aucune sur mot variante Jus ; il observe Cependant n'indique seulement que quelques-uns lisent */J JUc5 Jyé en répétant la préposijion. (a) L'analyse que mairiens Arabes. Au , , , , , . , En suivant la leçon ordinaire, il regarde Jus» comme un appositif,tmj\jJ 48 du 82. L'interposition complément, doit toujours ne mot U entre une rien à la syntaxe, change être mis SYNTAXE. LA DE (n.° 800, génitif au CÂJ «i>lf «jîf ^. P^rr miséricorde de Dieu, h«<? P/w* ^wï/i" >4 Le ftfwrf */<? leurs U doit être mot certes , péchés regardé le complément Exemples: 1." p.). usé de douceur as ils , et et son Chj tlçj leur enfreint o«f X>^«J /?«/, tu préposition se ils engagement. repentiront. ont alors envers eux. été comme submergés. explétif. §. III. De l'Accusatif. 83. L'accusatif, principaux transitifs , fonctions il : et dans la indique les il forme des même pourroient seule une tination d'exprimer les , , comme je le dirai ci-après , être celle de former des adverbes dont la des ramenées à est langue arabe, sert à deux usages complémens immédiats des verbes expressions adverbiales. Ces deux circonstances accessoires d'une action; pour cette raison la dénomination de cas adverbial conviendroit très-bien à l'accusatif arabe (n.° 717 , ire p.). 84* Le nom qui sert de complément objectif à un verbe et , , transitif (n.v 224, dont le verbe de est '/'/*•) , se met l'antécédent à l'accusaiif. Dans et le nom le ce rapport, conséquent, la l'espèce nommée Jl^iVl JôJ c'est-à-dire, dont l'effet est de développer comprise implicitement dans les mots le mois sacré. Voici ses termes: , une*idée terminaison DE terminaison de l'accusatif 4? SYNTAXE. LA d'ex posant, c'est -à- dire sert qu'elle rapport de l'agent à indique nature de ce rapport , qui l'objet. Exemple : L* YJJ? ôj-^J 'J' il n'a jamais bu de vin. la est un 8 J Les verbes doublement transitifs c'-est-à-dire, qui ont deux . , complémens objectifs, les g) J'ai donné mettent tous ili\ mariage en ÏLaJ3»>* Ils 86. et son que ont deux à l'accusatif. Ex. : \û*f) o^j3 à "Zeïd la file de mon frère. \j-^" Jo-rtj [y^ donné à boire à Zeïd du vin Le verbe abstrait y)f qui exprime attribut quelconque (n.° , rapport à un attribut soit mis à l'accusatif. empoisonné. l'existence du 2 i o. , /." sujet , p.) exige , cet *J'Lg«i Le sage **£" S^*!*^ <3°" sera ne ^!F-■*, ft~* point sage jusqu'à ' Qy *""**! • qu'il dompte ce toutes ses passions. ' ' QjL_jM.lt l£_>f L?w»jl L«UÎjs Quoi, donc' lorsque nous serons \5j£=> devenus des îjof os et de la poussière , serons-nouS ressuscites! fjsJtxâ. jf Soye^ Le verbe des (jUi quelquefois employé 87- ï'J^Sz pierres xj* ou du fer. ainsi que le Verbe être en comme verbe attributif et françojs , signifiant exister, être existant ( n.° 219 ," //' p.); alors il n'y a point d'attribut distinct du verbe : le sujet se met toujours au nomi natif, comme celui de tout autre verbe (n.° 58); et l'on doit bien se garder de le considérer comme attribut. Exemple : >l$l» ï^i.] *J qU" qLî cid f jjilj i\^\ »Qjjj oJj U tfZS 'J ô tj est jjo-uJl S'il n'a pas 11! partie. , d'enfans* et que ses père et mère héritent de D c.0 lui , des frères, si la mère en ce cas aucun mère sa LA aura le tiers de la succession ; mais, s'il laisse sixième. Le aura un -enfant n'est à voit que les texte si des frères sont à 4u'r. enfant, et oj-J frères à la lettre: signifie lui tJj mots SYNTAXE; DE , sont ... l'on ; et le sujet de la aussi sont-ib.au nominatif (a). proposition, et non l'attribut : mais cela le verbe ; ô^ Quelquefois l'attribut est placé avant met tou ne change .rien à la règle de dépendance ; et l'attribut se jours en ce cas à l'accusatif. Exemple \j^> jl ô^ Xx*? au ^ S0lt : , , grand ou ..' petit. 88. Il a y langue arabe comme je l'ai déjà dit J.rf p. ) plusieurs verbes qui renferment l'idée dans la , ailleurs (n.° 22 1 , , de l'existence , avec abstraction de tout attribut déterminé , mais modifiée seulement par quelque circonstance de temps , de de localité , d'antériorité , de postériorité , de conti , durée &c. Il arrive nuité, souvent fait abstraction de qu'on idée cette (a) H n'est pas rare de trouver dans les livres arabes sOifc manuscrits, soit imprimés, des fautes contre les deux règles que l'on vient d'exposer. Tantôt râttrïbut après le verbe £}B?se trouve au nominatif, Comme °à)(f /L\jJ\ (jfc\J , Uv>tUf o'tjà- J^ Gram.Arab.iL. ceux cette ^js l'esprit {ibid. p. qui faute}, *j\}o on l^yj qu'il j.p.U, le *J était comme fonctionne sujet lit dans tes hommes étoient sages, le monde seroit détruit (Erp. est une faute, il falloitV lie Autre exemple: jtJLc un on . 54). x,JjCo étudié est n'y de vraie science que a une faute pour grammaire ^(^.est pris du verbe l'ouvragé il la *-jf éàïi en est les femmes ^yj: autrement qui pour plus l'attribut, ont ce èé mariées à un fils. Ka.lj l'affixe du -dans mot qui L«JÎ_==ii. tombent bien J^f'^vfq marchand qui avoit trois lit ensuite , ce et intitulé Pars versimis Arabica, libri, ylj^,fj_vlj J)» sujet. II n'épouse^ point ; Ka( Vf j\s. V n'ont pas bien satif : ainsi c'est " tous 65,6, p. 49) <j jBoaXLo jiV<âJi dans 1 des "ijf ne souvent pères, Ui&l (et dans, mis à l'accu Colaila,?. faute; fait 2, de cela, il faut point passage de l'AfcoranA. 4, vos caché Tantôt exemples est une est ici v.zo): lLi.U r^iîl DE SYNTAXE. LA 51 de vrais syno , qu'on emploie aussi les grammairiens Arabes les nymes du verbe abstrait modificative et ces verbes comme ^tP: (j^otji.1 appellent -ils nière surplus au , proprement être un les qu'on , emploie , au yù,\ matin, être 'vers le milieu de là matinée, ^j&\ ^ ils durée du jour, ô^ être pendant . De jU être au JJ? être quelque devenir, Jm\ lever de l'aurore pendant ^toute la durée de la nuit , toute ma renferment pas ne attribut. Ces verbes sont, soir, '1^>\ être au les sœurs du verbe , la ^) n'être pas , JfjU être encore être continuellement, if> durer, per sévérer à être, ^ji U ^J U cslîjf U ne pas cesser, être sans , - - discontinuer &c. Tous , l'accusatif. mettent à verbes étant suivis d'un attribut , le ces Exemples : cîLUé IXN-c ouliîf J S U ,Ne te compte pas au éLàu j-J^Jf ly; nombre des hommes, tant oju a que la colère te dominera. < Car cette chose équivaut à est cîlfi une abomination et une horreur; c'est qu'ici l'affixe de *jt cela. exemple qui semble d'abord contraire à ce ce quj que je dis ici. On y lit (sur. y, v. 83), fjlsi ^f VJ a-ols cjflâ. ($& Ul ; semble devoir être traduit ainsi et la réponse de son peuple ne fut autre que de dire-. ce mais ou il faut reconnoître là une faute et lire ofj». qui est le plus natu rel »ou, si l'on ne veut point admettre de faute, il faut supposer avec Beïdhawi, qu'il y a ellipse du su jet de ^ par exemple et que le sens- est aucune chose ne ftt répondue (à la lettre, ne fut la réponse) de son peuple si ce n est qu'ils firent; alors cl»lj» est attribut, et gç1 verbe abstrait. Beïdhawi dit: (j«i=u lT^ Lia. U J'ai remarqué, dans l'AIcoran, un , , , * » , , , , , J£ Jv£*jJU ^a «Lï ^ç.9 **,fji»lj^Vlj jfeXjp' ik ne dirent rien qui pût être ils reconnurent les bons avis ville , IjJl» faï et les croyans qui qu'il fjUlî» ô^J fï^ljé- ^j* considéré comme avec une réponse à ses discours ,-mai{ par un-ordre de le faire sortir de leur lui. On trouve de même, dans l'AIcoran, leur donnait étoient *_#J , 'J VJ ^Jy ô? Uj («"•** v'"f7)- D a SYTCTAXE. LA DE J2 U I ^_v f «Ul *-»^J. iJN-sJv-' f Vous étiei frères , au matin , par là miséricorde de Dieu. (^>\sLiMj\ f-^àj] £J>jJ» ^«ajj UfcJjw*s <<^X_* ,,_? J^mxa5 Tu seras deviendras, renversé par terre dans l'arène oit ils matin, la proie des au 89. Remarquons, en combattent-, et tu hyènes affamées. .passant, que comme les Arabes n'ont qui réponde précisément à notre verbe, avoir, ils y suppléent par le verbe '^W Ainsi au lieu de dire un roi avoit un virir, mon père avoit un chameau ils disent un roi, un vijjr pa* de verbe . , , , étoit à lui, J^ J jJjjtJ (jbcîIU l^ i^\ , ou bien ; mon , père, chameau étoit à w/z chameau étoit à lui, un père, JSé-^é qf '. autres particules qui, mon pO. Il y a plusieurs conjonctions et étant placées devant un nom qui devroit être au nominatif, exigent qu'on le mette à l'accusatif. Ces particules sont les con jonctions <j] car, £>f que ^Cf mais ; l'adverbe conjonctif ]$ comme si ; les adverbes <~sd plût à "Dieu que JiJ et ~J& peutêtre, Exemples : , , Dieu indulgent est £7/* jffw/'f £/>« tf/> ^k'/7 7 ijà)ÂZt/V £rt et f«; entre clément. elle ftvèjft' JjjÇJ /(a debout, mais et un grand espacé, oôj Mahomet Comme si Zeïd étoit lui un jj/«j à Dieu que Mahomet fût est assis. lion. ici présent! ,} SYNTAXE. LA DE ijjI^I} fj^ JiJ Peut-être Mahomet reviendrai- il aujourd'hui. Pour que l'influence de ces particules ait lieu, il faut la particule ou, du moins y que le' nom suive immédiatement qu'il n'en soit séparé ;que par une préposition avec son com ni. , plément : si le complément de la préposition est complexe la particule n'en conserve pas moins son influence. Exemples l , «ilf tjjà.\ ïj$) Certes, dans cette vallée qui , cédé de l'adverbe jULVf hommes 02. car est sous un rocher, il y le , mette et l'accusatif, à dans celui-ci il y a en cela, certes, ont du jugement. qui Quand d'autres dieux que Dieut la qu'onFexempïe précédent ne pas a particule qÏ le sujet est affirmatif J (n.° 84o, ?" p-)\ Quelquefois après dans Qjts^uT *S*x>\ qI témoignage qu'il y \Rendre7-v0us pêche ** ces mêmes un morC encore ce comme qui on pré* n'em le voit dyi'^'J^ &,'* j ùj : sujet a un de pa'rticulès prennent L/Jf* Ufcf ^l'*3 réflexion pùur à la fin le l'es mono t-k%J elles syllabe U comme \3\ perdent leur influence sur le sujet qui les suit : on peut cepen dant, après lîlf mettre le sujet h, l'accusatif; le mot U, en ce - , - - - , ,. cas , est explétif, qu'il empêche et on le nomme àjIs^U d'exercer ma qui empêche, influence parce le- particules (n.° 890 i.re p.). (^3 L'adverbe négatif H met quelquefois k l'accusatif le noir* qui le suit ; dans ce cas l'accusatif perd sa voyelle nasale : mais » ne soit ni un 1 „° il faut pour cela que le nom qui suit nom qui ces les suit aucune sur , . , , nom défini par sa nature,, comme un nom propre, ni un nom DÉ e,4 SYNTAXE. LA appellatif restreint par l'article jf ou parmi complément; 2.* qu'if suive immédiatement la négation. Exemples : C'est ici le livre au sujet duquel il n'y V. Il n'y a s a pas de doute. * pas de dieu, si ce n'est Dieu. jfJJf j £jUj£V // On diroit, n'y au homme dans la maison. a aucun contraire , ^Uof^fJJf j Sf, le mot (jUM étant séparé de Y par le terme circonstanciel jf<jJf j o4> Si, après la particule V, il y a deux noms liés, par une conjonction le second peut être mis au nominatif ou a l'accu ou satif. Exemple : ësf^fj' JXj ^[Pî/J^j*^ ^ n'y a (^ans h maison) ni homme ni femme. Mais si, dans ce cas la particule néga tive est répétée elle peut perdre totalement son influence. Elle . , • , , peut aussi influer sur la syntaxe des deux noms , ou sur celle de l'un des deux seulement : ainsi l'on peut dire indifTéremment enfin ïîYJA Vj J^y X.ou ï*|^t Vy J4-3* ïîf^l Vj Ja/) *V pj. VI [U}S( 0» Si le sujet dont la on particule V nie l'existence, a un peut énoncer l'adjectif de trois manières et dire : ji}Sf ou Ûlî JLi) V ou enfin J£, S^ // n'f , /Sj pjj dans la maison d'homme pas C}6. ïî\£\ . adjectif, a ou ' qui dorme. j^U Les- deux particules négatives U et *#, étant jointes à sujet qui constituent deux parties distinctes de la proposition, et qui sont liés l'un à. l'autre par l'idée de le ou» verbe abstrait l'existence, ^ sous-entendu, gouvernent un et à un attribut ^attribut à, l'accusatif. Exemples; LIité JLJjL; Zeïd n'est pas DE fj^t» ô+j^ debout; ici il LA n'y SYNTAXE. a jy d'homme point qui soit présent (a). Pour que les deux négations V et U mettent l'attribut, comme il vient d'être dit , à l'accusatif, il faut , i »° que l'attribut soit après. particule d'exception *\ ne se trouve poinfc entre le sujet et l'attribut^ 3.0 qu'on ne place point l'adverbe né gatif q! (n.° 855 //• p.) après la négation U ^4.° que, si l'on emploie la négationV, le sujet soit un nom appellatif indétermiril-. Si le contraire de quelqu'une de ces circonstances a lieu, l'at-' le sujet z.° que la ; , tribut doit être au pas debout; cjÏb *\ Mahomet ne o^.j fë ^ Zeïd n'est o^'j U Zeïd n'est qu'un menteur; /Ji oJUï <jJ ^ nominatif. Ainsi l'on dit , dort, point; c-O^Uf H Dieu n'est point, menteur; lieu que l'on diroit, UsU ^LJf V il n'y a point d'homme au qui soit éternel. QfJ. Pour distinguer les deux constructions du sujet précédé de la négation H il faut observer que dans la première (n.° 9 3) cette négation est l'équivalent de 'il n'y a point, c'est-a-dire , , ,. , d'une négation et du verbe q& signifiant l'existence réelle et faisant fonction de verbe concret; truction , la négation en sorte que, dans cette cons nie absolument l'existence du sujet : dans la (n.°o6),.au contraire, les négations UetS^ sont équivalentes à une négation, et au verbe {$* faisant fonc tion de verbe abstrait, ou, ce qui est la même chose, au verbe seconde construction fa} Beïdhawi, sur ce passage de l'AIcoran Yy& \o$> U celui-ci n'est pas: homme (sur. 12 ,v. 32), remarque que KiJ est mis à l'accusatif, suivant, le dialecte du- Hedjaz dans lequel on construit U comme /J^J parce que , «a , , l'un et l'autre lisent j£j , servent à nier une circonstance d'état suivant le dialecte de Témim. Voici ses , et il ajoute que d'autres; propres' paroles «J ^E Û&. : e^ SYNTAXE. LA DE qu'eIIes ne nfent <ïue> Arabes relation de l'attribut au sujet. Auss? les grammairiens nommênt-ils l'adverbe négatif Sf dans le premier cas j-Ul & ils appellent la néga négation du genre ; et dans le second cas tion jLi Ju négation de circonstance d'état, ou J^) J^; j-» négatif J$ .(n.° 499, '/>) «* sorte » , , , i , c'est-à-dire, négation" synonyme de {j^ . de particule j', étant employée comme synonyme g la suit à (n.° 883 i.n p.); et signifiant avec, met le nom qui l'accusatif. Exemples: îJiftîU^j J>M .^£11 î ^to ^ 7^i» tfv<?r ta femme; foôjj éLils U et f^ljj élf U, qu'as- tu de commun 98. La , avec Zêidl particule Vf sinon, ïes prépositions UU. jU. \ô& excepté et plusieurs autres mots qui servent à faire exception, exigent dans certains cas qu'on fnette le nom qui les suit à La no. - - , , , influence que dans quelques circonstances , que dans d'autres ils sont suivis du nominatif ou du génitif , et que cette matière exige d'assez l'accusatif; longs mais détails 100. , Les , ils n'exercent cette en traiterons dans un qui servent comme nous noms jusqu'à quatre-vingt-dix-neuf , brée à l'accusatif. Je où je chapitre séparé. numération, depuis mettent le nom de la chose ici de renvoyer me contente onje nom- chapitre au traiterai de la syntaxe des numératifs. 10 1. Les indéclinables numératifs lsM- ^k" ou ^ aussi le nom qui les suit à l'accusatif. Exemples: noms combien, mettent H£j> °JL» combien de d'irhems ! est à la de même de f oJ> , "ALj J£k" combien d' hommes Ml en qui signifie tant de. Si, cependant,' a vaut le nom indéclinable numératif, ou avant ïa chose nombrée qui suit ce nom il survient une préposition,, , la chose nombrée indéclinaWe , se met au dans le génitif, premier cas ; comme et complément dans le second , du nom comme DE de la complément préposition. Exemples nables dont : foypÇ pour combien combien d'hommes! Si les J4*J>.ô? 1&& de dirhems! }i SYNTAXE. LA de mots indécli point employés nom qui interrogaiive^ exprime la chose nombrée se met au génitif singulier ou plu riel. Exemple : ô &' u^-j f-tLÏj'^ ^ je ne sais pas combien nous* venons d'une manière parler ne sont énonciativement, le mais — d'hommes Ces tu as tués. On peut dire aussi '^ mots 7s& - 'J^ - - \à*ê=> et que les grammairiens Arabes nomment tituées (n.os 761 et 765 , //' p%). JJ>.j 'J? . quelques autres sont ce o^^f* expressions subs On les comprend aussi, avec les articles démonstratifs et les adjectifs conjonctifs, parmi les noms d'une signification vague et indéterminée- *>Â*, parce que leur signification demeure vague, jusqu'à ce qu'elle soit déterminée par ïe nom qui indique de quelle espèce de chdse il s'agit : aussi ce nom s'appelle-t-il alors déterminatif. 1*j? Les- 1 02. mettent le pas cette deux plément cause , : mesure comme , J^-f* de boisseau, mais de cela , comme ces , Exemples le le déterminatif du sortes &c. : deux livres d'huile. drap ; Uôj' q$£>j nom qui sert d'antécédent le conséquent n'est pas considéré comme aunes construction finale sa de de la chose mesurée à l'accusatif. nom lÂjJi o^[3^ Dans noms de noms sont nom •appelés de ne le perd com mesure. A parfaits noms de comprend jtûj dixaines depuis o_y-àç vingt jusqu'à ôj*^' quatre vingt dix se parce qu'ils comportent de même par rapport au nom de la chose nombrée comme on le verra quand je parlerai de la âb . On sous cette noms dénomination les - , - , , syntaxe des numératifs. 103. L'accusatif sert ici exprimer le vocatif: nous n'en traiterons dans un chapitre d'exprimer le compellatif. souvent à parlerons point parce que séparé, de^différentes manières , nous , „ LA DE y» L'accusatif s*empïoie en encore dans certains cas que l'on déplore le malheur de traiterons dans le même chapitre. exclamation Nous SYNTAXE. ou , quand il y a quelque cliose. , I04- Outre toutes les différentes circonstances dont nous avons parlé jusqu'ici, dans lesquelles est exigé l'emploi de l'ac cusatif, ce même cas sert généralement à indiquer,, sous une forme adverbiale, tous les complémens circonstanciels ou déterminatifs qui pourrorent être exprimés d'une manière plus développée soit par une proposition conjonctive soit -par une préposition avec "son complément. C'est sur-tout sous ce point de vue que l'accusatif doit être considéré'comme un cas elliptique ou adverbial qui supplée, avec un avantage immense, aux ad , , , verbes proprement dits , dont le nombre arabe (n.os 844* et 84 5 , //' /?•)* En est infiniment petit en effet, il forme autant d'expressions confplexes incomplexes ou de pro positions adverbiales qu'il peut en être besoin pour exprimer adverbiales ou , , toutes les circonstances modificatives du l'attribut de la sujet , du verbe , de entière. Ceci proposition exige quel dévelpppémens préliminaires. 1 05. J'appelle expression adverbiale incomplexe, celle qui n'est composée que d'un seul mot mis à l'accusatif, et qui renferme le sens d'une préposition et du même mot servant de complé ment à cette préposition ; expression adverbiale complexe, celle qui est équivalente à une préposition et à un complément com plexe. Enfin il y a proposition adverbiale, lorsque le mot mis à l'accusatif est équivalent à un sujet et à un attribut : elle peut être aussi complexe ou incomplexe. , ou toute ques Exemple d'une expression adverbiale incomplexe Il mourut de faim* v DE d'une Exemples j .. i = «cl )$ complexe : j » j >jiS*** Uoi»jl lj*J~3 pendant un certain nombre de jours. * , les hommes il, y J^armi adverbiale expression *' Jeûnez SYNTAXE. LA en livrent leur propre vie pour qui a mériter la bienveillance de Dieu. d'une Exemple Entre^ par \oJ* adorant, Ce est (livre) est la porte &-&'&Âj pour d'une Exemple adverbiale proposition proposition la vérité, en en incomplexe adorant. adore^ et : adverbiale en même temps. complexe : confirmant la vérité des livres qu'ils possédoient déjà. [JsoJi.* confirmant, IOo. H n'est trouve employé allons tanciels 107. \ôJ> demain, Exemples des et il confirme. circonstances où l'accusatif d'une manière absolue , dont deux manières on ne puisse se rendre ; pour le faire voir , les différentes espèces de termes circons ces parcourir qui peuvent leurs parties. nous ^J"^-* y>J pour aucune raison de l'une de de est modifier les et propositions ou quelqu'une Circonstances de temps. iJ^»)l\ hier, UJj un jour, iJ-Â-if aujourd'hui. : '.'■>*- Jeêne^ pendant un 1*1 "1 \ J ■* certain nombre de jours* £o LA DE jÇyillf SYNTAXE. i-Jw^jf *XU$ Je l'ai tué Vannée dernière. // rcgwtf v/ng/ i O8 ans , trois mois et jour. un Circonstances d'étendue. . . //j marchèrent quatre milles. L~J"jS. *-i$J Vfj (jO*L>-^ j^" marcha l'espace de deux ou trois pàrasanges. " II 109. tiLi. à droite, Clû CONSTANCES de Heur f^Uj à gauche, fj-lj ÎJh ^w " /**r /?<2r derrière , lUf /wr devant. Si les noms qui expriment des circonstance%de /wr w'r' c^JLa. lieu, doivent complémens ils deviennent les antécédensd'un rap de port et perdent leur voyelle natale: le dom qui leur sert conséquent, se met au génitif. Exemples : *-&-j£ *fjj derrière la tente gJstCtf *Uf devant la mosquée. I IO. Les noms appellatifs qui désignent le lieu, la situation^ se mettent plus ordinairement à l'accusatif, quand ils expriment une idée vague (a), comme devant, derrière à droite, à gauche, prendre des , , . , . , en haut, en bas, &c. (a) Les termes circonstanciels de temps et de lieu sont ce que les Arabes appellent t^b Ja*à*ô ir' y a certains cas où ils ne doivent pas être exprimés par l'accusatif 5 et s'il se trouve des exemples contraires on doit les regarder plutôt comme des licences que comme des exemples à imiter." Voici donc ce qu'il faut observer i.° Tout terme circonstanciel de temps, soii vague, &£ comme IJL^. : , : , pendant quelque temps, soit déterminé, >. Jt .â? , comme |T.Â,.& pendant urt DE 6l SYNTAXE. LA Lorsqu'ils expriment une idée plus précise, comme la maison le chemin, la ^mosquée oij emploie plus volontiers une préposition. , , 7 jnois ï>,oJU CôUf pendant , i.° Tout lieu non , pour un petit nombre de jours se met bien à l'accusatif. circonstanciel de lieu vague, c'est-à-dire, qui indique un terme sa par propre dénomination le rapport dans objet aussi à Faccnsatif , lequel IjL^. comme , il. se , Vtiw' - mais par trouve - une un avec fJ.Uu dénomination autre <JU=* - gntt> lSO-L auprès, JxlT 3.0 Tout nom &/e met encore 4.0 de l_jo». l'intérieur mesure itinéraire, comme .L* mille, ±J»\3 00 enfin U. a.^ - fj^» *^J c°té' " dans , ne désignent On àj'acçusatif. coté de la maison un phètef ,j-y^ jfjjl tanciel, pas dire tX^ô yV aux noms o^Uâ ^y«o. " signifie si le verbe : lui-même 4«B«<rc, on peut mettre une le autre (joAissf Ces observations, pour objet Vojtei le -. ' A>« de séjour , ou autre mot • , terme sorte <* se ^J\i dedans, fait action, une <_j>*<à-» #f« ne doivent pas - ~JJ± £îLï ôt>-*2 - jf»wf fr.^^ ci oûr "$-$"-' *UU- /jlXLi,:il faut • comme dont ils - sont un terme lli'f se l'accusatif; si. le je m'assis à sa place; circons 1}â tenir, verbe d'action, comme J$"| manger, .Les sa /'o« .fjjf t_>iLL (s o>i^=>f circonstanciel à muu 0« „ été tué Hosain ; séjour ,<comme II5 je mangeai à au a mais il faut dire ' le peut pas. On dira donc bien «jLCi parasange .fjjf ôJlâ» ^12=^\ j'ai mangé Jxiu (j cwf qui signifient distinction signifie pas cela, mais dira Jjû> y'rf/ prié dans la mosquée dit pro suis demeuré au lieu où .* JJiji être assis, ne donc ^^Àjf , - " une doit . tue , .1jjulVf,c$JLi; lieu de séjour, un dormi hors de la maison yV Quant pas ne Ji/JU'o«l*9f ^yJf (\ss* ^j o^to faire dehors A le lieu où tous » se mettre de même ~ milieu, &C; au les noms qui indiquent o^sC» mosquée, lieu d'adoration, Ji&â /«a oî) l'on bat, mais qui , a. met à l'accusatif. Aucontraire^ comme qui se (^ ~'à^ -' ô»j£ à droite', à gauche, derrière, devant, au-dessus, au-dessous; lieu - ne tuer, on mais on place. j'emprunte d'un grammairien Arabe, n'ont l'exposant est la préposition £ à Scutari imprimé p. ^ et suiy. reste, que que les jermes circonstanciels où jfc^kV f cj>j** , , 6% DE La chose néanmoins , , SYNTAXE. LA n'est pas nécessaire ; et on peut leur en les mettant à l'accusatif, pourvu , donner la forme adverbiale exprimé ne soit pas celui de. la préposition j rapporté des exemples ailleurs (n.° 845 **'?>)' que le ai sens J'en . ' > iii. Circonstances de manière. comprends sous cette dénomination toutes les- circons tances qui tendent à modifier ou à déterminer à une significa tion plus précise le sujet ou l'attribut ou même les complémens Je , du verbe, 112. relatives1 ou quelqu'un des i.° Circonstances de au sujet. Exemples manière, d'état au de situation; : îoûc E,ntre^pàr circonstanciels* termes t^UJf fjUM cette porte en , adorant. ^tVuÀ* ,ji»jVf j fyjôVj Ne portc^ pas la désolation brigandages. o o Dans deux compris exemples, foJc circonstanciels termes comme vous, ces la terre sur et qui dans le verbe. Ce , en ^tvuiu se y commettant des sont à l'accusatif, rapportent sujet "iCil circonstanciel , exprimé au terme ici par un adjectif verbal , peut aussi s'exprimer par le d'action , comme dans cet exemple : UUj» û\ nom q»J^3ô ^ô^f ftySj ceux pu dire qui se souviennent de Dieu également ^y(.U' , debout ou assis. On aurait ^çv&U'. exemple <j5J L&2 1U JyJT ïfj£ <^U* <J* jJ?& ^ Ujij J-k^ 6?^ J^f o[>cw au matin de notre sé paration, au jourfatal de leur départ, lorsque je me tenois près des En voici un et autre : buissons du lieu où campoit la tribu, gens qui pilent des coloquintes t. on m'eût tandis que mes pris pour un de ces camarades, montés DE ï leurs chameaux sur tenant,, est là pour I 2.0 13*. , (a) Circonstances ils , d'action, nom en se tenaient. se l'objet. Exemple : che^ cette per d'état relatives à QliiiW-c>AjJ j'ai CéakVôî*. Uy'j étoient arrêtés. l&îj 63 SYNTAXE. LA rencontré le sultan pleurant c'est-à-dire, et il pleuroit. Il arrive souvent dans cette manière de s'exprimer que le terme circonstanciel peut de là pro se rapporter grammaticalement à plusieurs des termes sonne , , , n'est donc que la construction ou les circons du discours Qai peuvent, dans ce cas, déterminer auquel position tances de ces ; ce termes on doit le rapporter. Dans l'exemple cité, on ^%>U ^LtLJf o-jJ amphibologie, en disant ?ôlc j'ai rencontré le sultan pleurant che^ cette personne. auroit évité toute , Ainsi, dans ce vers deSchanfari , <J^.j* UJl^ IXlâJU <>* ^-°'j la construction seule prouve que le terme circonstanciel uJlâtombe sur j*c , et non sur ytibj^ , et que l'on doit traduire : au pendant que j'étois tranquillement assis à Gomaïsa deux, troupes causoierit ensemble à mon sujet (b). Mais lorsque cette équivoque peut avoir lieu il est facile de l'éviter, en exprimant d'une manière plus développée la cir dans l'exemple précédent on constance dont il s'agit. Ainsi Uf j^-Â-j ^ auroit pu dire d(j^*j et il pleuroit. Exemples : matin qui suivit cette nuit, , r , , , *— L^i îoJLL \j\j «JU-û-! *^*3i quiconque sera rebelle à Dieu et à son apôtre, Dieu le fera entrer dans le feu, y demeurant éternellement. l^Jj fjJlî. y demeurant êternelhmtnt est pour lg^? ^^ j*j et il , y demeurera éternellement. (a) Moallakad'Amri-alkaïs, versj.etj. On lit dans la glose.- *jJUo Jl*5 Uy», &vk* (^s- (J^é Ui'fj ^-i'ifj *._;>jjvv*-i> V Voyez Caab ben-Zoheir Carmen panegyricum i?c. p. 50. (b) Voye^ ma Chrestomathie arabe, 1. 1, p. 320, et t. III , p. 8r 64 DE Ces termes LA SYNTAXE. circonstanciels sont ce que les Arabes appellent état, c'est-à-dire, circonstance d'état. JU. 4- A cette sorte de circonstances se rapportent toutes les propositions dans lesquelles le verbe a pour complément un sujet et un attribut dont la réunion pourroit former une pro position complémentaire dans d'autres langues. Les graminairiens Arabes ont fait des classes particulières des verbes qui peuvent recevoir un complément de cette nature et M , ont nommé les uns, verbes de autres, verbes de doute conjecturer; ou cœiw, de certitude , comme comme enfin, verbes inchoatifs d'autres , savoir, croire; les s'imaginer comme , penser, prendre une chose pour tel ou tel usage (a): mais c'est qu'ils n'ont pas assez généralisé là destination de l'accusatif. Pour moi, ]e> ne vois dans 'cet usage de l'accusatif qu'une application de la règle gé nérale , suivant laquelle ce cas est employé comme une forme adverbiale destinée à suppléer. f Il mis la a dessus de et indiquer une ellipse qu'il quelques exemples : En voici vous Uj terre , ïUjfj Usiji J^V f pour comme de même flX> , vous Ils ont donnés, dire , pris (pour )j~p> (servir de) lit une) voûte, l^-fji c'est-à-dire ê\L $j mes prodiges leur servir de AÎ éyS=*J 1<==J , , facile de l$.iL et lé ciel (pour être au- c'est-à-dire , ^.CJ est Gsjji u£-ù ; . i %-*\ et les ayertissemens qui sujet de) plaisanterie. leur f!j£,, ont été c'est-à- . (a) Pour ne pas m'exposer à des répétitions inutiles je renvoie, à cet égard, quatrième- livre de cette Grammaire, qui contiendra l'exppsé de la syntaxe, «uivant le système des grammairiens Arabes. , au H DE tjfpf N'imagine^ cause Jif JL^ J de pas ceux Dieu, qu'ils soient de fjJLï ^joJI 0*7^ ont qui -»r»- - été tués \s\y\ morts, \<> $5 SYNTAXE. LA - , en • combattant pour la c'est-à-dire , cJy»l j£jf . »^t lt\/V*J *Jj^J AjI //j \o~*i , par rapport à cela que c'est s'imaginent, c est , ne chose pense pas, relativemi rit doive arriver, *> 'û)ï , j»* l'heure du jugement dernier, a c'est à-dire j , *yu Igjf dire eux , que des kÛ* cylj-^». l$jf 115. de sujets qu'elle . fira voir que leurs actions gémissemens. &*Sé. <^jfj-l». C'est ainsi que Deu leur pour éloignée. à-dire , tx^*j ^j!.. - JV une , ne seront c'est -à- . Ce que je dis ici est si vrai, que l'on peut, suivant les Arabes , construire les verbes de cœur , croir jtger, grammairiens , qu'ils perdent toute influence tant sur le sujet qui forment leur complément complexe, en que disant par exemple au lieu de «iUU. fjJj oJâ-k je crois Zeïd insensé [puto Zeïdum insanum] o£u> J>*U>- o^'j Z ïd est insensé, savoir, de manière sur l'attribut , , , je crois [Zéidus insanus puto] ; ou bien JçU. o^J? o^'j Zeïd je crois «est intense [Zeïdus puto insanus j';ou enfin, J^lâ. oJjJ oijJ» y* crois, certes, Zeïd est insensé [ puto utique 'Zéidus insanus], l I q. La même analyse servira à expliquer l'usage de l'accu les a un toutes fois second attribut satif, ajouté à celui qui qu'il y est compris dans la signification d'un verbe neutre ou dans celle d'un verbe transitif à la voix objective, comme Ljusu» ^UJVf ^L* , , , , l'homme a été créé F 01 BLE: /// PARTIE. , , dans cet , exemple , U»**^ £ est pour 66 <J^. 13 f «i^k- ftz .forte' /ta£ de foi blesse SYNTAXE. LA DE ^w'/7 «/ ^/'^ , ou (J_*^é-f f JLâ ^é f« (a). exprimé de la même manière, après la particule IM voici, suivie de la préposition cj et de son complément (n.° 824, / ."/».)• ExemP^e : «î'jti ^Jj fif signifie b même chose 'rt & vo/7* ^#i j* f/«if debout; car que ô^j ou {J>j il fut trouvé, il se trouva. On aussi trouve un terme circonstanciel ju l J«i 0>ii (j&Vl^ jÀ£ï&Jf JcVÂJSÎ pris- l'infidélité en échange de la foi JiyuJ'f CV/k/ ^«i «2 Certes , ils de leurs , Dans satif, a Il8. , , deux et C'est *y* et UUJ sont à l'accu circonstanciels de l'action exprimée par les exemples Ij^ajCJ , i.Te p.) spécîficatif (n.° , le nom 579, j." lîy>j ^ je comme ^y° i^y° il m'a battu seule fois ; J*wf . l'accusatif, une , encore comme termes d'action (n.° 528 nom égaré pat révélée. ces JU s'est fait un bien mauvais marché en achetant, au prix l'avantage d'être incrédules injustement à la parole comme termes verbes jj* <• ont âmes que Dieu le *yw bien mauvais sentier. un de manière relatives à l'action. 17. Circonstances en me ï^yf j-^f plus circonstanciels que le nom d'unité (n.° 577, 1." p.), et sont employés souvent à p.) , me levai en me tenant debout; battant; ï^y* ^'^ il m'a battu. habile, à battre. (a) Par rapport à l'analyse de toutes ces propositions il faut voir ce que j'ai dit des sur-attributs, dans la seconde édition de mes Principes de grammaire générale, p. 276 et 6ujv. , DE i io. t>7 SYNTAXE. LA Circonstances de comparaison, II arrive très -fréquemment que l'on emploie le nom d'ac tion d'un verbe mis à l'accusatif, pour exprimer une compa raison , au lieu, de se servir de la préposition S comme avec le même nom d'action génitif, au de ou l'adverbe conjonctif U^ de même que avec un des temps^du verbe. J'en ai donné ailleurs un exemple (n.° 8^5 , //' p.) ; en voici un autre qui se de la première partie de cette Grammaire (n.°4°4 )'- '& j iy«j *!yi 'à\ jnFoaf JfoJf ï'J*£=> Jaaj (^>lj ^ J^?j on lit aussi riddat (au lieu de rouddat), en transportant, le trouve dans une note kesra du dal inséré dans la troisième radicale, transporte dans bia I 20. I^IL kila. et CIRCONSTANCE^ l'attribut exprimé , soit par servant soit par Mdjectif, le sujet est indiquée par le un nom Jje cheval Dieu a est Ils sont comme des pierres , ici pour est ou adjectif être exprimé ou , grand en, de , à déterminer un simple dont la relation trempé h comme on L§iHi/*ou l^uxj tf à restreindre un verbe ou ra, verbe concret, soit par un ou été au avec sous-entendu. sueur. puissance. plus forts que des pierres en dureté, que les grammairiens Arabes appellent JÂ^' drteril faut rapporter à cette classe de termes circons mination tanciels , l'usage de l'accusatif apràkles noms indéterminés dont C'est ce ; et nous avons capacité, parlé plus haut de pesanteur, de , et après longueur, les &c. noms (n.0$ de 101 mesures et Ej de 102}. 68 SYNTAXE. DE LA 12 1. Circonstances de motif, d'intention. emploie également l'accusatif pour indiquer le motif de l'action comirre dans ces exemples : *J UoiU *^j^> je l'ai battu On , jViU.J^'UÎJi4|olJâilJI pour le corriger; lui rendre honneur , 122. Dans * U le sultan par respect pour lui. les exemples que nous se leva pour et tous avons donnés jusqu'ici que le sujet et le propositions et verbe de ces propositions n'étoient point ^exprimés que il falloit supposer un pour analyser ces expressions elliptiques pronom personnel qui se rapportât à la personne ou à la chose exprimée par le nom que la proposition adverbiale modifie. II y a une autre espèce de proposition adverbiale dans laquelle le sujet ou le verbe est exprimé ; alors la forme adverbiale tombe uniquement sur le mot qui forme l'attribut, et que l'on place le premier pour indiquer la nature de la proposition et sa dépen dance de la proposition qu'elle modifie. Exemples : adverbiales des , nous avons vu , , , kJ,£=>\ LftX£i£ Pjjjfj JJsWfj (^yJÏijj** J^-J O*-*?/** c^Uâ* Lijf (JÔJ\j* C'est lui qui a créé des jardins en forme de berceaux, et d'autres qui ne sont point en forme de berceaux ; ainsi que les palmiers et les grains dont le goût est varié. *-U=f UlU^ est l'équivalent de (jtiûê *Js=>\ ç^owjf . ^jk' *â** ôy^- °fi «jmwî Vf <i><3^ Kîj ly» jd=>> Ija koU U Une leur est annoncé aucune exhortation envoyée par leur seigneur, s'en qu'ils moquant, et avec le cœur occupé de toute chose et '£$$ équivaut à ^V AjJli'T. distrait. aiftre ne Vécoutent en 'KQ3 Un séjour agréable est destiné aux hommes religieux d'une éternelle demeure ,. dont les portes leur , des jardins' seront ouvertes. DE Tamerlan l'avant-garde de son son arrière-garde mise le dos, tourna battue plusieurs fois l'ennemi (a), 6$ SYNTAXE. LA et , armée ayant été désordre, pat en vengerai et je me laverai de cet opprobre quelque malheur que puissent attirer sur moi les décrets célestes. Certes, je me , Quiconque désire chose quelle qu'elle Js» f Jf [>£=> i Ij^yj^» jf Quiconque fera cela, ou femme. Dans le dernier s inclination le pousse son , soit , bonne , . chose une ou mauvaise. **^ MJ-^ i>^i=3 qo la tête aura vers cette ^ * J** O* ^ coupée grand ou petit homme , , exemple, \jt*.^ j\ ô« tj^'est pour o» «f J^J même qU=» U HjI^ est pour ,jli=> U ^ l^JJj - « JJaà^JI fj#~£p ; de et «iff #li-i' ^J>-x LXJ1 , — â» pour *lff A+&» "^l ûiâ.jj . faj Voye^\^ Vie de Tamerlan par Ahmed ben-Arabschah de l'édition donnée par M. Manger, t* I', p. 620. Je rapporte ce vers, comme on le lit dans le man. Ar. n.° 790, de la Bibliothèque impériale. , Cette construction parmi au à un lieu du édition, eiç sensible t. V , note 1 17 de Ml Larcher une avec qui emploient propositions génitif appelé communément absolu. Oh Xénophon [Cyrop. to/k^ûi assez dans les genre de construction, la 2.' rapport les Grecs, sur construction usitée adverbiales le nominatif peut consulter ^ le livre vin sur ce d'Hérodote* p. ^.py. Aux exemples qu'il rapporte, je joins celui-ci de c. III, §. 21): 0/ «.Moi 3 «Wîo, titpofyvjLU'jiQpt oi%ç, cv toT Jïax.m , x, ai [/m twLw <apoV "nvç àwwnïtç cthfttjuct ovltç. Les no fmpo^vfÂûiiQ^L ovltç- oi clmumûi ovTiç ont- le même sens ici que des; La construction arabe qui dans ce cas, place l'attribut de la proposition» génitifs. adverbiale en premier lieu et le meta l'accusatif, en laissant son sujet au nomi , n minatifs - , , natif, donne moins lieu compare, et qui a. été à équivoque que la quelquefois imitée par les une construction grecque que Latin*. je lus 123. L'usage elliptique ces SYNTAXE. LA DE yo dé l'accusatif a lieu aussi expressions adverbiales que les Arabes dans^toutes JUiVf *LaJ nomment , et dont je j'ai déjà parlé (n.os 762 874 et 876, 1." p.) ëO comme dirai encore quelque chose en traitant de l'ellipse prends garde à toi îAifs prends &c. en 124. C'est encore par une ellipse semblable qu'on dit, dont , , , , parlant de Dieu, Jiïpl^J, et «UU ; le est, sens loue je Dieu, louange qui lui est due *J &*-^J' «dit &»' (ah J 2 J". Quoique ce que nous avons dit pût suffire pour expli nous observerons encore quer l'usage elliptique de l'accusatif, deux circonstances où l'ellipse indiquée par l'accusatif a quelque chose de plus embarrassant pour les commençans. La première de la quand l'expression adverbiale ne modifie pas un des termes seulement de la proposition précédente mais se rapporte à la proposition toute entière ou même à une phrase composée de la réunion de plusieurs propositions. lieu a , , 1 cîlilli*. ont été employés comme des noms de pareil à celui qui a fait regarder le verbe ^Liï le dans sens optatif, qu'il soit exalté ! comme un nom propre de Dieu. On pris a aussi employé la formule àjf qI^*,, et même le seul, mot ^1^*. suivi de Si les (a) Dieu Jy£, mots c'est par , un une comme *jUsL* formule admirative. Ainsi le -.«"c J'ai dit, donc » n . poëte Ascha ^ -* quand j'ai eu —' connoissanee de sa satif Grand jactance : , à , en cause citant ce vers d' Ascha d'un verbe sous-entendu qu'éprouvant ; , dit : l'origine « a dit: t,J Dieu,' qu'Alluma /\t&Lf de impuissance pour comprendre affirme que Dieu «iéprouve pas une telle impuissance ce *,, est fier! Beïdhawi » et abus son »tN«jJ^=>i Uf Jj»if u& si Ton disoit: Dieu seul, à wjjJul qui rien *j *ù[£lJ\ n'est mis à l'accu- est expression vient de qui va être dit on c^f/Ju Uiu AjUiAjf cette ce » . jJtN-âjj »jU&f , ; impossible, peut s'en faire une c'est comme idée. DE Alors il faut encore adverbiale , la convertir SYNTAXE. LA , pou/ saisir fe en une Jl de l'expression proposition complète, à laquelle sens doit donner pour sujet le démonstratif f<>* ceci, dans ces exemples : on ou élli cela , comme S'ils un plus grand nombre que cela ils auront en commun la succession (ceci est) une loi qui vient de Dieu. sont en tiers de *-lfj , : est un terme dans la contenue circonstanciel qui proposition précédente qu'en traduisant roit rendre littéralement loi ; mais le sens est développement que j'indique de f ji> ceci %i*\ est une S'il laisse pas et que l'on ne pour ainsi par manière de , ici , i^fj est conformé , l'équivaielft loi. j''</*i *\"A- *J, hA - , rapporte à la loi clàîé , si l'on fait attention que ment au ii-Lç>J se •-•fi- -» - - •- • ■>■>*{? qu'il ait pour héritiers ses père et mère le tiers de la succession appartiendra à sa mère; mais, s'il a des frères sa mère n'aura que le sixième après que l'on aura prélevé les legs qu'il pourra avoir faits et les dettes. Vous ne s'ave^ pas qui de vos pères ou de vos enfans a un droit plus prochain à profter de vos biens ceci est un règlement précis qui vient de Dieu. ne d'enfans et , , , , : On mot qui peut rendre compte de l'emploi de l'accusatif dans le LàJji , qu'eu Je regardant comme un terme circonstanciel se ne rapporte aux sition toute entière exprimées dans les propositions précé premier exemple : mais il y *ÀU^ dans ce dernier exemple, une propo est insérée comme par parenthèse entre le de même que ceci de particulier, que dentes, a lois dans le , E4 ^ SYNTAXE. LA DE ^2 propositions auxquelles H se rapporte, _I1 faut fJonc regarder l^j.y comme -l'équivalent de **o->yJ fji ceci est un règlement. 126. Outre cette sorte d'analyse qui peut servir à expli quer un grand nombre, de passages dans lesquels l'accusatif se il s'en rencontre souvent ou l'emploi -de ce trouve employé même cas ne%emble pouvoir être rapporté à aucune règle géné terme circonstanciel et les , rale. Ces sortes de constructions tiennent moins à la syntaxe langue qu'au style figuré. On ne peut les expliquer que par des ellipses ; et il n'y a que le sens qui indique quel est le mot sous-entendu qu'il faut suppléer, et qui est réel ordinaire de la , lement l'antécédent dont le plément. C'est le second mieux que je ce veux nom cas mis à l'accusatif dont dire par les est le com j'ai parlé. On comprendra exemples survans : iv*j«jf **U IJS Jjà [jtxk^j" c5j^âJ-jJ l\j* \y^==' !y^ Ils ont d f: Soye^Jufs ou Chrétiens, vous sere^ conduits dans bonne voie. Dis-leur, (sutve^j plutôt, fa religion d'Abraham, (qui Uux_â la étoit) orthodoxe. Je n'insiste pas ici U-yô. terme circonstanciel qui se rap qui l'équivalent de <j*i* y&j ; mais ce porte Abraham, veux faire je que remarquer c'est que IL est à l'accusatif, quoi que l'on ne voie dans la proposition aucun verbe transitif dont il puisse être le complément., ,ni aucune autre circonstance qui l'accusatif. C'est a ici du mot paroisse exiger qu'il y ellipse \yJ& suive^ ; ce mot se trouve virtuellement compris dans l'expression i^Uj jf tSy. \yjfsoyei Juifs ou Chrétiens, qui est la même chose que si l'on avoit dit: i^f.lL f^jj suini la loi des Juifs. à et sur , est , Ulï!/.».-.-. i<£> °p <jx^\j ?} <3] UliJÎ Ui=, $$\ UX'J Uf DE JL-UI (£-£ ifyJA SYNTAXE. LA 73 {jj£-~l y^J &>J<iÀ-*9 IfrlJ^i* "-™»J ^J£->' (S'y* *-*f' f&J JLjJl JÂj ila: Nous t'avons communiqué la révélation, comme nous l'avons communiquée à Noé et aux prophètes qui l'ont suivi. Nous avons (lonné à David le psautier ; (nous avons envoyé) des apôtres dont nous t'avons déjà raconté l'histoire et des apôtres dont nous ne t'avons encore raconté l'histoire. Dieu a pas parlé à Moïse face à face et a des d'annoncer aux hommes des ré (il envoyé) apôtres chargés compenses et di les menacer de châtimens afin que les hommes n'eussmt aucun prétexte à alléguer contre Dieu après la mission de ces apôtres. Le mot ^mJ se trouve jusqu'à trois fois dans cette phrase sans l'on voie de mot il que quel peut être le complément et sans qu'on puisse le considérer comme un terme circonstanciel; mais il est impossible de la traduire sans restituer un verbe dont lL.j doit être le complément. Ce verbe est pour les deux pre mières fois, Uil*jf nous avons envoyé, dont la signification se trouve virtuellement dans ces mots nous avons donné à David comprise , , , , , , , , , le psautier phètes ou ; car, apôtres comme notre apôtre le verbe encore Dieu n'accordant la révélation , , c'est comme s'il avoit dit David à qui mous 'JJ»j\ dans la dernière il partie qu'ij est a avons : qu'à Nous ses avons pro envoyé révélé le psautier. C'est envoyé, qu'il faut suppléer devant 3llJ de notre exemple ; et ce qui le fait con noître c'est virtuellement compris dans ces mots Dieu avarié à Moïse face à face, qui par la même raison que nous avons donnée ci-dessus sont équivalens à cette propo sition plus développée : Dieu a envoyé pour apôtre1, Moïse à qui il a parlé face à face, , , , , Ainsi, 4oit dans toutes les circonstances regarder comme certain qu'il y a parentes ellipse à celles-ci, d'un verbe, et on que SYNTAXE. LA DE 74 indique le complément de ce verbe ; et si l'on fait ce qui précède cette, expression elliptique, on n'aura pas de peine à reconnoître quel est le verbe qu'il faut suppléer dans chaque circonstance particulière pour rendre à la proposi tion toutes ses parties intégrantes. 127. La règle que nous venons de donner, en considérant l'accusatif comme une forme adverbiale elliptique est d'une si grande vérité et son application e^t si générale que l'on peut l'accusatif attention à , , , , même y rapporter les autres usages de ce cas exposés précédemment. Ainsi quand nous avons dit (. n.os 87 et 8 8- ) , verbe (^ et les verbes X^>f - J&\ - <j*Uf , , en envisageant le &c. comme où l'attribut verbes abstraits , que , dans les avons quenqus des lié au propositions sujet par quelqu'un de ces verbes, le mot qui exprime l'attribut se met à l'accusatif, nous avons suivi l'analogie des autres langues dans est il y a réellement un verbe abstrait. Mais la chose sous un autre point de vue qui lesquelles envisager paroît plus exact, peut et dire qu'il n'y a point, dans la on me langue arabe, de verbe purement abstrait ; que les fonctions du verbe abstrait sont dans remplies, l'on établit loin ; avons entre le cette sujet que le verbe ^ , ainsi que tous ïes autres que nous d'abord considérés comme des verbes abstraits , sont de et véritables verbes attributifs réelle comme sition UsÇi qwO qIs^ proposition de , qui renferment l'idée de l'existence attribut du sujet. Alors l'analyse 'de cette propo Lokman étoit sage est la même que celle cette autre ^L^i par la forme du rapport que l'attribut, comme nous le dirons plus langue, et Lokman, , 15^t &^L ^U Hosaïn mourut martyr, le sujet, comme &lL Hosaïn: yVest un verbe attributif oui renferme en même temps l'idée du verbe abstrait et est de l'attribut c'est-à-dire, fut J& existant, mourant; enfin de même que U%-Ci sage, d>U mourut , est un terme DE circonstanciel sous une ou SYNTAXE. LA modificatif, forme adverbiale un , 75 (n.° i\6) exprimé qui équivaut à (£&£. ou à sur-attribut et f£*& (a)' 128. On pourroit en dire autant de tous les accusatifs servant complémens aux verbes transitifs ; car ce sont de véritables déterminatifs /qui restreignent la signification de l'attribut com pris dans le verbe en indiquant l'objet et le terme précjs de de , tandis que certains verbes prennent leur immédiatement , et le mettent à l'accusatif, un l'action. En effet complément , grand nombre d'autres ne le prennent que par l'entremise d'une préposition : or, c'est un principe confirmé à chaque instant par la grammaire de la langue arabe que l'adverbe est l'équivalent d'une préposition et de son complément. , Mais , sans insister sur cette observation qui n'est pas moins frappante. 1 20. Nous avons vu (n.os 1 00et les de noms nombrée ou poids et de 1 mesures passons à une autre 02) que plusieurs numératifs , mettent mesurée à l'accusatif. Ces semblent d'abord , , le nom de la chose , mis à l'accusatif, noms servir de complément au numératif,ouau nom de poids ou de mesure. La preuve cependant que ce ne sont pas de véritables complémens c'est que les mots qui semblent faire fonction d'antécédens ne perdent point leur voyelle nasale au singulier, ou leur q finale au duel et au pluriel (n.° 738 //''p.): On ne dit pasiUjjl^ç tx>J cA'J ISft*-»-^» ma*s on dit îla.^ y^it vingt hommes lx?J JLL>J une livre d'huile fj^*-^ t)fô^ deux boisseaux d'orge. Ces accusatifs ne sont donc point des com plémens objectifs mais des complémens circonstanciels ou dé terminatifs sous une forme adverbiale à laquelle on a recours^ , , , , , - ~ , , , , (a) , C'est ainsi que l'on peut dire 0*?^'«£-'' J à la Itttre, non LJiilr JoJ ^ Zéidus mendacem, ou oï^J^J °» in mendaci , bu ex ou ^ mendacibus* l6 r DE LA SYNTAXE. , permet pas de faire usage le conséquent. On dit par la même parce que la forme de l'antécédent du génitif pour exprimer raison , et ne de, la même manière U* i j^V t , * Jî plein la terre d'or. CHAPITRE VI. E>e l'usage des Cas pour exprimer Complainte. le Compellatif et la 130. J'ai défini ailleurs (n.d 55) ce que j'entends" par compellatif. Les Arabes expriment cette idée par le mot ^iU» qui signifie celui qui est appelé, et ils nomment *fi>XJf cj^â. ou «fiLillf cj^a. particules d'appel les adverbes qui indiquent le compellatif, et qui sont U Uf U* <jî et f 131. Comme les trois cas peuvent servir pour exprimer le compellatif (n.°, 64) pour lequel les Grecs et les Latins ont un cas particulier nommé vocatif, nous devons rendre compte ici des diverses circonstances qui déterminent l'usage des diffé rens cas arabes pour exprimer le compellatif. 132. Si ce que l'on appelle ^iLLjf est exprimé par un nom propre ou par un nom appellatif, mais déterminé à des choses ou à des personnes présentes aux yeux de celui qui appelle, soit réellement iLJUiLi., soit par une sorte de prosopopée et par une opération de l'esprit UÏCi le nom se met au nominatif sans voyelle nasale. Exemples : 0^ lô ô Mahomet! ô ^llff l£jf Lj hommes que je vois! Qn dit de même *Ijcw Lj ô ciel! si l'on regarde le ciel. Au duel et au pluriel régulier, on ne doit pas retrancher le ^ final. Exemples : ^^JU ô vous deux que je vois! q^j lô ô prophètes qui êtes ici présens! Mais il faut pour cela que le nom appellatif n'ait ni complé ment immédiat ni complément joint par une préposition ni , - - - . , , , , , y DE aucun et autre mot avec d'attribut , ou lequel a lieu, «Jf J4^ Ij ô Abd-allah [ô envers que Zeïd! JLa. «.^■Lj SYNTAXE. il et de « se met une "J^^L^ Ll ô toi L**». L> ô toi dont le qui visage la montagne. On emploie de même o*. Si sujet quelqu'une à l'accusatif. Ainsi J'on iU*3L> !>£*• ^ as est relation de conséquent. serviteur de Dieu] ! les hommes! ou) 77 • il soit dans d'antécédent de ces circonstances ricordieux LA ô toi \-£*?j ^ qui es toutes sortes reçu ô misé meilleur de biens! ôHoi qui appelée est ~J+£ Q\^Ki beau! dit, montes l'accusatif, si la chose exprimée par un nom appellatif ou un adjectif indéterminé, c'est-à-dire, sans article. Exemple : llo Li ô prophète! 133* Lorsque le nom de la chose appelée est au nominatif, on peut le regarder, avec quelques grammairiens comme in diquant l'ellipse de l'impératif *a»\ écoute, ou jUi' viens. Quand il est à l'accusatif, on peut supposer qu'il y a ellipse dejiM , j'appelle. I 3 4« L'adjectif ou le nom appellatif joint au nom de celui qu'on appelle et n'indiquant avec lui qu'un même individu, se met indifféremment au nominatif ou à l'accusatif. On dit donc ^jljf oZ^k Ç» ou £$JLff o^j£ Lj ô Mahomet le prophète / Jli>U)I jJj Li Ou JiUJf ô Zeïd le sage! Si c'est un nom. qui ait tin complément il faut le mettre au nominatif. Exemple : *iff jUà. a*}^ ^ , , ô Abraham, ami de Dieu! Cependant le mot ^ fils, se met toujours dans ce cas a l'accusatif, avec cette particularité que si les mots J>\ fils, ou lu) fille, se trouvent entre deux noms ils propres perdent toujours i'élif d'union et dans ce cas le nom propre qui les précède peut se mettre au nominatif ou à l'accusatif. Ainsi l'on peut dire jj.> ^oôj ^ ou j->^ ÛH «^3 ^ ô Zeïdfils d'Amrou! Si, au contraire ces mots ne sont pas entre deux noms propres ils conservent leur élif d'union et le , , , , , , , , , 78 DE SYNTAXE. LA précède se met toujours au nominatif. On dit donc ^\ 'Jj\ oôj.^î &} o^ J-^j ^ ~£*b o^oP*j v* Cette distinction dans la manière d'écrire les mots ^J et îUjJ quand ils sont nom les qui " • , entre deux noms propres compellatives ( n.° , 739, t." au nom *A*^i, U Ij ^sSU e>M U oût ou i^U L - ^fU ô U oCof Ij Au lieu de , aux et - bwU Ij ô père! j?\ mon formulés appelée l'affixe soit de la .manière , soit de l'une des manières suivantes , Us^lc. lô - de la chose peut le faire , ordinaire particulière p.]» ajoute 135* Quand la première personne on on de n'est pas ou Ij ô mon serviteur. ma mère! on Li ^»^è - peut dire e>«flj. particule U ne peut jamais être suivie immédiate ment de l'article J f Lors donc que le nom de la chose appelée est restreint par un article on interpose entre ce nom et la parti cule l'article démonstratif \ôJ> , ou les mots suivans composés de 'cet article ou de l'adverbe U fô^jf Lg_*î tjjxjf Exemples: ô un tel! loi» ^ J4j.lf J^UJf l£jf Lj 0 hommes! 137- Quan£ï le nom de la chose appelée est restreint, soit par l'article soit par un complément ou que c'est un nom propre on peut supprimer la particule U Exemples : J»UJ f l£>l 136. La . , - , - . , , , , . hommes! U5j Seigneur! $_$% cpfj^JÎ^li 0 Otor /for Wwx e£ de la terre! <J*~>y. ô Joseph! On peut aussi retrancher cette. particule devant le nom conjonctif ^» Exemple : o*xSf ^ 0 0 w/« . ô toi ■ft;. qui pas! Lorsque le nom ne meurs 138. de trois, lettres , on- en propre de la chose appelée a plus retranche quelquefois la dernière lettre. On peut pareillement retrancher le s des noms propres fémi qu'ils n'ont que trois lettres ; ainsi on peut dire : ^)Âj lô Ul Lj ù^s U v^j* Li au jaà* Lj cw s» nins , lors même ^f» U - - - - - - ? DE lieu de *Jj«> Ij (jf^iU - Ij io , - et SYNTAXE. LA J^^^LiL» ainsi des ^x*-i L» - - 7<? <H*UjU» - ^***» ^ ~ autres. <>».U». b ô mon ami! Ce retranchement se nomme ^îUUtfl^j'. 139. Lorsqu'on appelle quelqu'un à son secours, ce que les Arabes nomment *jU>lJ, on emploie le génitif précédé de la particule 'J qui tient lieu de la préposition J mais à laquelle On dit de même ^U» Ç» , au lieu de , , donne pour afin d'éviter la confusion. voyelle fatha, Exemple: o^jH^.ô Zâd (viens au secours J! Zeïd est ici hipersonne que l'on appelle au secours-, oUx^if Si l'on exprime aussi le nom de celui contre lequel on a besoin de secours >Sa»\ [^ oU^Xil Ç on le met au génitif précédé de la préposition J Si l'on appelle au secours plusieurs personnes l'une après l'autre en répétant devant chaque nom la particule Çj il faut aussi employer chaque fois la préposition J avec un fatha. Si au contraire, on ne répète pas Ij mais qu'on joigne par une conjonction les noms de ceux qu'on appelle au secours, on emploiera, pour le premier nom, 'J par un fatha et pouf les autres, J par un kesra. Ainsi l'on dira ^y* J&V Lf?'c£yO Li ô ma famille! ô vous qui ressemble^ à ma famille! et, au contraire, on un * .1- <"a . • . , , , , , olXïllj J^^^-nfl Lj ô vieillards et jeunes gens! Dans cet autre exemple <_>'}U=JI J»UU U ô hommes (vene^ me secourir) contre le menteur! le J du mot ^IxJl a un fatha, parce que les hommes sont ceux qu'on appelle au secours ; mais celui du mot c_jili=dJ a un kesra parce que le menteur est celui contre lequel on im plore le secours des hommes. l4o. On emploie aussi la même formule pour exprimer /Wmjtration t-xUiUf ; et le nom qui exprime le sujet de l'admiration , , . 80 V DE LA \» éi>~àâ.-l\ SYNTAXE. se conforme , la chose dont le secours que celui règles mêmes aux oU£*LU qui implore exprime l4r. Après la particule de complainte fj nommée juj^f cJ>â., le nom qui exprime la chose dont on déplore la perte <_ijo£tf, se met au nominatif ou à l'accusatif, en suivant, à cet égard, les mêmes règles que nous venons d'exposer pour le compel on latif. Ainsi l'on dira o^L£ riom propre au nominatif; hélas, Abd-allah! nom a un fj en hélas et mettant , Mohammed!, , contraire au 3^é à , en mettant dira on l'accusatif, . Jlf ô4é à cause que le fj ce complément. CHAPITRE Syntaxe du Sujet et VII. de l'Attribut. ne suffit pas que deux ou plusieurs mots soient ensemble pour qu'il en résulte un sens: il faut* qu'il agrégés de y ait entre eux une relation de sujet et d'attribut ; I42. Il ces t qui qu'un parle, et esprit et qu'un qualité que l'on mots, pour le moins, exprime la chose dont est le sujet du notre jugement que porte autre mot aperçoit ou dans même cette En vain diroit- on créatures de Dieu , ; plusieurs expriment chose , frère grammairien produiroient point un sens ; ment. II l'homme en est est sous lequel on , l'envisage. Dieu, anges, hommes; les deux et la terre; les les animaux raisonnables; Dieu lui-même ; mon Michel le idées isolées, mais l'attribut la on ne : toutes ces contiendroient tout autrement fragile; agrégations de mots ne l'esprit que des l'expression d'aucun juge elles n'offriroient à quand je dis. Dieu est sage; tout passe ; parce que, dans ces exemples; les mots sont liés par la relation de sujet et d'attribut. Cette relation de sujet et d'attribut est nommée les Arabes par *uy DE 8l SYNTAXE. LA iUl-f l'action d'appuyer ; l'attribut, qui s'appuie en quelque sorte sur le sujet, s'appelle o«S»a appuyé; et le sujet, CJ\ o^» ce sur quoi lors une chose est appuyée. La réunion du sujet et de l'attribut l'un forme ce les renferme et l'autre même qu'un seul mot que l'on appelle «X?- somme, et que nous nommons proposition. Ainsi /U oôj Zeïd (est) dormait, jjê cî>U Amrou est mort, o*sj je suis tombé, sont des propositions. 1 43 Les propositions que je viens de donner pour exemples sont en même temps des phrases ou ce que les Arabes appellent »ïfc discours parce qu'elles offrent un sens parfait. Il n'en seroit , , • , , , je disois si Zeïd dort, si Amrou étoit mort, tombé; le sens demeureroit incomplet ; et il faudrait, pas de même si , quiconque est pour le compléter ajouter une autre proposition et dire par exemple : Si Zeïd dort il oubliera son chagrin. Si Amrou étoit mort, on ne redouteroit plus sa vengeance. Quiconque est tombé, a compas , , , , ' sion de auxquels ceux il arrive un pareil malheur. proposition «T?- peut être', ou nominale iLcwf ou ver comprendre cette distinction il faut faire atten tion que, dans la langue arabe, il n'est pas nécessaire d'employer 1 44* L-a bale iul*J , Pour . , le verbe pour exprimer la relation du sujet et de l'attribut. On dit^ic «Jlf Dieu indulgent -, Ja-£ î^Cê Mahmoud avare pour Dieu , est indulgent nominale. Mahmoud , Si, est avare. contraire Dans l'attribut ce cas, la proposition est verbe, exprimé par exemples g\ d>U mon frère est mort, i^àj *^ leur camarade est venu la proposition est verbale. 1 45* Quelquefois le mot qui devroit proprement être consi dans comme au ces , est un , , déré comme d'exprimer On dit , un l'attribut , terme sous-entendu pjir exemple oo^ltf j , ^iLè=Jf J^ôjf dans la est mosquée ; //.* PARTIE. , et circonstanciel l'on de qui dépend t>^4 Joseph dans se contente cet la mosquée, Joseph £St grammairiens toi du nombre des menteurs; pour tu es du nombre des menteurs. Les attribut. F 82 DE LA SYNTAXE, propositions Cisjô *£& propositions circonstancielles, lieu comme dans le quand elles' expriment une circonstance de premier exemple ; et *l^£)î (£*£.&£*- u£ propositions qui imitent la proposition circonstancielle quand la circonstance qui tient lieu d'attribut est autre qu'une circonstance de lieu ainsi que dans le second exemple et dans ceux-ci: JJ &± nous à Dieu, c'està-dire, nous appartenons à Dieu;^\ Ji Q^-f notre récompense sur Dieu, c'est-à-dire, notre récompense repose sur Dieu, ou nous nomment ces , ' , , due par Dieu. est propositions nominales l'une des deux parties constitutives de la proposition se nomme A&£* ; ce qui signifie proprement le terme par lequel l'on commence et que nous pouvons appeler l'inchoatif: l'autre se nommera. c'est-à-dire l'énonciatif ou le prédicat. C'est ordinairement (a) le sujet qui fait les fonc tions d'inchoatif, et l'attribut qui occupe la place d'énonciatif. 1 4-7- Dans les propositions verbales ïes deux parties cons titutives de la proposition sont le verbe Ji*> et Gagent JcU ; les Arabes ne considèrent le sujet comme agent que quand il est précédé du verbe. l48'. II faut encore distinguer les propositions en simples et composées. Les propositions simples sont celles dont nous avons parlé jusqu'ici, et qui ne renferment qu'un sujet et un attribut, ou pour parler comme les grammairiens Arabes un inchoatif et un prédicat si elles sont nominales ou un verbe et son si elles sont Verbales. J-es agent propositions circonstancielles sont aussi comprises dans le nombre des propositions simples. Toutes ces sortes de propositions ne cesseat pokit d'être simples l46. Dans les , , , , , - , , , , , (a) Je dis ordinairement;, parce que, dans certains et cas, les grammairiens regardent comme J^à. mjjrédicat, le véritable sujet de la proposition^ comme fjwû* "ou inchoatif, le mot qui exprime l'attribut. Arabes * DE LA 83 SYNTAXE. les parties constitutives deux sont complexes. Ainsi ces propositions, Le fils d'ArabLe khalife schah (est) le plus éloquent des écrivains Arabes mourir son Haroun, surnommé Raschid ,fit v'iTJri^jafar et toute sa sont famille simples comme celles-ci : Hariri (est/ éloquent. Haroun tua Djafar. Les propositions composées sont : 1 .° celles dont le sens n'est complet que par la réunion d'une autre proposition telles que celles que nous avons données plus haut pour exemples : Si Ztïd dort, il oubliera son chagrin ...Si Amrou étoit mort, on ne redouteroit plus sa vengeance ; 2.° celles dans lesquelles on trouve une pro position complète et une portion d'une autre proposition. Ex. ijaj.f» *.*$& oSj Zeïd son serviteur malade c'est-à-dire le servileur de Zeïd est malade ; îL«6û d>UjA*â. Djafar, son serviteur est mort c'est-à-dire le serviteur de Djafar est mort. Le premier de fj&i Zeïd, et ces deux exemples est composé d'un sujet ou d'une" proposition nominale complète jojiJ* ILo^lè son serviteur (est) malade qui fait" ici la fonction de prédkat ou d'attribut. Dans le second il y a un sujet ou inchoatif, Djafar, qui a pour prédicat la proposition verbale complexe *wo"iû ôU son serviteur est mort formée d'un verbe et d'un agent (a). 11 en est de même de cet exemple Jjyultf OJÎ «Juf Dieu^aïme les gens pieux. Le mot ûlf Dieu, précédant le verbe, n'est point considéré comme quand l'une de leurs deux . . . toutes ou . . . . . , , , , , , > , , , , , , V analysent toutes les propositions où il se nominatif, ou; selon l'expression de quelques sujets un absolu. grammairiens, Voyez, ci-devant, n.° 61 p. 38 de cette nominatif seconde partie, note (a). Les grammairiens Arabes nomment ces propositions (j^Âlff ofi *X?" propositions à deux faces, c'est-à-dire, mixtes, parce qu'elles participent de la nature des propositions nominales, en ce qu'elles ont un nom pour inchoatif et de celle des propositions verbales, par leur prédicat composé d'un verbe et de son agent. (a) C'est rencontre ainsi que les Arabes deux distincts au , , <J} , F z 84 LA DE agent du verbe «!>.-£ SYNTAXE. aime , mais comme inchoatif ou sujet ; son formée du complète i^J. personnel de la troisième personne, il qui existe virtuellement dans le Verbe et qui fait la fonction d'agent. Ainsi ïes deux mots Ç*4 *JÎf signifient Dieu il aimé, et forment une proposition composée. l4o« Nous ne nous étendrons pas davantage sur ces déno minations et sur les subdivisions des propositions nominales et verbales : ce que nous venons d'en dire est plus que suffisant pour, l'intelligence des règles que nous avons à exposer ici, attribut la est verbe aime , et proposition verbale , du pronom , * , , , par rapport à la syntaxe du sujet et de l'attribut; car nous n'adoptons point , dans cette partie de la grammaire , le système d'analyse des grammairiens Arabes. 1^0. Si le verbe abstrait, sujet M l'un de l'autre dans et l'attribut étaient liés par le toujours n'y auroit aucune difficulté à les distinguer chaque proposition : cela seroit d'autant plus facile que l'attribut seroit toujours à l'accusatif, comme nous l'avons dit précédemment (n.° 87). Mais le verbe abstrait n'est plutôt il n'y a pas véritablement de langue arabe (n.° 127) : de là il résulte dans les propositions nominales (n.° i44) la relation de que l'attribut au sujet doit être indiquée d'une autre rnanière. Quand le verbe ^e ou quelqu'un de ceux qui sont nommés imparfaits et qui font la fonction de verbe abstrait sont expri més et lient le sujet avec l'attribut, le sujet se nomme o^fi le nom du verbe ^ et l'attribut ôU=^l le prédicat du verbe '$'. I I. Le nominatif est le cas propre du sujet et de l'attribut J et et c'est ce cas ; (n.os 57 5 9) par qu'on exprime dans les propo pas toujours exprimé , verbe abstrait dans la ou , , , , , , sitions nominales l'idée de l'existence du sujet et de sa relation idée qui , dans la , plupart des langues , s'exprime à l'attribut par le verbe abstrait. Ainsi , dans ces mots ^j-L» Ûî Dieu (est) DE 8j SYNTAXE, LA libéral, le sujet est «Jl Dieu, et l'attribut />T libéral; la relation du sujet à l'attribut est exprimée par le nominatif. I<2. De cette manière d'exprimer la relation du sujet à l'attribut , il naît quelquefois une sorte d'obscurité et l'on peut douter si deux mots qui sont au nominatif, et dont l'un est un nom et l'autre un adjectif, forment réellement une proposition le d'une ou s'ils ne forrnent sujet complexe complète, que propo^ , sition dont l'attribut doit être énoncé par d'autres mots. C'est. ainsi que Deus justus en latin, peut former une proposition , et , Dieu signifier (est) juste, mais qu'il ne forme qu'un sujet com plexe dans cette proposition :. Deus justus rectè judicat [le Dieu juste juge équitablement ] . Plusieurs circonstances contribuent cependant à rendre cette espèce d'obscurité extrêmement rare dans la langue arabe. I ^}. On distingue facilement le sujet de l'attribut, quand le sujet est un nom déterminé et l'attribut un nom ou un adjectif in , déterminé. La raison que l'on qu'une ou verra même ci -après, partie indéterminé , 1^4- Le est quand l'adjectif de la comme nom que , suivant la en est le proposition nom même déterminé, règle de ne concordance fait avec le nom il doit être déterminé , auquel i.° par sa il se rapporte. nature, comme les propres ; 2,0 par l'article déterminatif [} f ; 5 .° par un com plément, soit que ce complément sojt,un nom au génitif, ou noms un pronom nom qui a affixe un il faut que le sa nature, noms ou (n.os autre 735 nom complément par personnels l'article, sont (a) Nous expliquerons $6 1" p.)* Mais pour complément soit et y , , pour que le déterminé , soit lui-même déterminé , ou de enfin autrement (a). Les pro aussi déterminés par leur nature; enfin ceci ou plus en détail , en traitant 4e fe syntaxe die l'article déterminatif. F* 26 DE LA les articles démonstratifs le personnels qu'une noms , Ainsi, dans les et pareillement ; sont les articles démonstratifs ou il faut que des trois manières des avec SYNTAXE. ces noms si les pronoms concordance sont en soient déterminés de suivantes quel *■ indiquées précédemment. ^.J» (S»ji [Josephus œgrotusj, ja-t>» ^ULULff [sultanus œgrotus), (J-^j yl Twmf œgrotus,, f O^U* [pattr Josephi œgrotus] ja-iy-* <J* /wzftr il n'y a point' de tf*.jp£ [Ule œgrotus], j^- ^ [hoc bonum] doute que les mots j*jji malade et _>^ /wî, ne forment les toutes propositions , , , , attributs , et qu'il malade, le (est) malade, il ne faille traduire, père de Joseph (est) (est) bon ; (est)- malade, cela forment les attributs , qui Joseph (est) sont malade parce indéterminés les malade le sultan , père (est) que ja-tj* et jlà., et qu'au contraire , mon , les sujets sont déterminées. expressions qui indiquent ^ grammairiens Arabes établissent pour règle, qu'il est de la nature du sujet, ou. plutôt de l'inchoatif d'être déter miné ; et de celle de l'attribut ou du prédicat, d'être indéter-miné: mais cette règle est sujette à beaucoup d'exceptions% I ^ 6- Lorsque le sujet et l'attribut sont l'un et l'autre déter minés, on emploie souvent, pour les distinguer, et pour empê cher qu'on ne les cd|ifonde en une seule partie constitutive de la proposition, 'les pronoms personnels, que l'on place entre le sujet et l'attribut ; et alors toute équivoque est impossible C'est toutes 5 -Les I , '- ce qu'on lui, eux h le rivant , ^^0"J^y> lîlï Dieu, l'existant par lui-même ;jùft Sjj > (jtâj ceux-là, voit dans les et l'aliment du feu ; se contenter de, ce exemples suivans £jliL/J y>J**N que l'on : la richesse elle , la , Clj* jipf cîtf i' disposition hçmmt, possède Lif le, moi, ton lui, Câ^\fC^J \y> Dieu; que l'on seigneur doit traduire ainsi : Dieu est le vivant et l'existant lui même; ; cet lui, moi; par - DE ceux-là seront LA l'aliment du tj SYNTAXE. la richesse feu; est la à disposition se que l'on possède ; cet hommeilà, c'est moi ; je suis le Seigneur ton Dieu. Dans toutes ces propositions, les pronoms personnels remplacent le verbe abstrait , et distinguent le sujet contenter de ce de l'attribut ; mais , outre cela ils donnent à , l'expression une d'énergie ou d'emphase qui ne peut être rendue en françois que par ces tournures: C'est Dieu qui est le vivant Ù"£. ; ce sont ceux-là qui seront l'aliment du feu; c'est la disposition à se contenter de ce que l'on possède qui est la richesse ; c'est moi qui suis cet homme-là ; c'est moi qui suis le Seigneur>ton Dieu. Les Arabes nomment dans ce cas, le pronom JLliJfj^i pronom de séparation ; d'autres le nomment il> soutien, pilier sorte , , * , > parce qu'il d'attribut , empêche que le mot qui te suit ne perde la qualité de même que, dans une maison, le pilier empêche le toit de tomber (a).. Remarquons en passant que, lors même que le sujet pronom personnel de la première ou de la seconde per on emploie toujours celui de la troisième personne pour V ÇT. est un sonne , tribut, comme : , , pour séparer le sujet deTat^le voit dans les derniers exemples, et dans séparation c'est-à-dire pronom de ceux-ci ,, y on »U^ &*"S 0K> Jr* ^ Je suts ^a vaie> ^a v^rit^ et ^a jJUif jyy> ûf je suis la lumière du monde. levée, 1^8. Toute équivoque est encore mis à l'accusatif, particules à (a) Voye£ le mairien/ on comme est qu'iï est précédé de quelqu'une des qJ ^f &c. (n.Q 90) ; car ces parti l'attribut qui demeure au nominatif. II sur - , , ^l^kVf ZSj*j*>page tjf, et la nuscrit arabe de la BibL le sujet > cause indéclinables cules n'influent pas quand vie imp. n.° 1195 A , ne doit pas considérer dans des pronoms \. il Les appelle , f. 94 ce Çramm^ire d'Ebn Farhâr recto. Suivant ce , ma dernier gram cas-là, les pronoms personnels Ji-Là <1J-â. particules de séparation. Y 4 88 DE arrive souvent,, dans ce cas verbe affirmatif J Certes, Dieu ou un , SYNTAXE. LA , que l'on personnel (a). Exemples pronom le troisième est devant l'attribut l'ad met entre trois personnes jj^UJf ^t J-lij jJ *Jlf oj Car Dieu : (b). :"" assurément plein de bonté pour .les hommes, est jMJfigdfiiî-irs1j Car Dieu assurément le est et fort le sage. (J&'J f tpJ f éUJ C'est toi j^rd wo«j Dans f Vj? cas, si le le libéral. hériterons de la ^«f CV/r es j>j* I ci^ o^ Ui y CV qui «m/ ^«/ possession de la jt/ât to/z terre. seigneur. personnel, on emploie les affixes qui servent d'accusatif; et alors, si l'on met un pro nom personnel entre le sujet et l'attribut on prend celui dé la même personne à laquelle appartient l'affixe. On ne dit pas cjUbpfjJfe éLiJ., ni l$Sj jt> £] comme dans le cas dont nous avons parlé précédemment (n.° 157); mais on dit, <1>LJ^JI ôif t^-JJ ce sujet est un pronom , , , et Câij bf 5j (a) nom Dans ce . cas, le de la conjonction du moins , par (b) Alcoran, £jj un sur. qJ fl*f sujet n'est plus inchoatif ; car il de l'essence de l'inchoatif de n' être point est antécédent sensible /, v. S2. * fôJiû* "Jà.'sj jLU. : on le nomme régi a DE II 159- n'y a que difficulté à avoir lieu que deux distinguer Sp SYNTAXE. LA le pourroit éprouver quel pourroit seroient incomplexes et où l'on cas sujet de l'attribut. Cela parce que l'un et l'autre indéterminés , ou parce que l'un et l'autre seroient déterminés sans ou , signe sensible qui les séparât l'un de l'autre. 60. Le premier cas n'a jamais lieu -r suivant les grammai riens Arabes qui veulent que le sujet ne puisse être indéter miné que dans les circonstances suivantes : 1 .° quand la pro position est circonstancielle ( n.° 1 4 5 ) et 4ue ^e terme circons tanciel considéré comme attribut précède le sujet ; exemple : jl> ts&l] j il y a un âne dans la mosquée ; 1° quand le sujet est précédé d'une particule d'interrogation, jljJf j ^U-if JlJ» y a-t-il un-homme dans la maison! 3.0 quand il est précédé' d'un adverbe négatif, jîôJf J txil U il n'y a personne dans la maison; 4.° quand le sujet est un diminutif; 5.0 quand il est précédé de l'adverbe d'affirmation J ; 6.° quand c'est un nom d'une signi fication générale comme Js* ; 7.0 quand la proposition exprime un vœu, comme *££&. *2U, salut sur vous! 8.° quand c'est un mot qui renferme l'équivalent de la conjonction si (n.os 343» 2' p. ) //' p. et 5 1 comme [f* quiconque U quoi que ce soit que. Dans la plupart de ces circonstances, et dans quelques autres que j'omets il n'y a lieu à aucune équivoque (a). qu'il y eût aucun 1 , » , , , , , , , , (a^ Ebn-Farhât dit joint f û-t'j miné à un adjectif,ou O;^-5 , » ou comme de la Bibl. , e"fin > > «_*1» j*u un nom ou imp. n.° 1295 A ment une sorte Quoique , , suivant les , tt qui <'^U*»j f. 9 1 de détermination d'être déterminé rencontre que le sujet peut être encore indéterminé , quand if est que c'est un adjectif verbal suivi d'un complément comme a Pour jUr* recto. «» âne d'un jardinier. ) Dans, incomplète grammairiens complément un autre nom , ces comme Arabes , je par exemple, cas , il y a Ar. réelle' le dirai ailleurs. il soit de la de celle de l'attribut d'être indéterminé quelquefois. Djewhari, ( Voye-^ deux derniers indéter man. au mot nature , du sujet le contraire .«L, dit qu'il y se a en SYNTAXE. LA DE pQ quelques exemples qui semblent contraires à ceci, il faut les expliquer au moyen d'une ellipse (a). l6l. Si le sujet est indéterminé, mais complexe, il n'y a lieu à aucune équivoque comme on le voit dans ces exemples : Si l'on trouve , ^i^/. Z)^ paroles obligeantes Une servante théiste , Syrie un vers quand village même celle-ci nommé de Hasan ,y\\ c>^ Et il ajoute « .,.-*,..-: (est) meilleure qu'une servante poly paroi troit plus belle. vous > à °ù l'on vendoit des vins célèbres ,. et il cite il est formé. ■* : , et *\ja l'eau sont le à l'accusatif mélange dont attribut de comme '^ f sujet de ce verbe est indéterminé, et son attribut qui, dit-il, est permis) parce qu'il s'agit ici d'un nom d'espèce nom » déterminé;, » ou. » cela seroit mauvais. ce * .~ l'indulgence (sont) préférables procédés. $. que le miel que le poète a mis que le en sorte *-. de et vraie croyante £?k diroit du vin de Béit-ras >> $.- . -- aumône suivie de mauvais une ce .r. ou appellatif: mais, ajoute-t-il, si l'attribut étoit un nom déterminé, pur, » 'gJLl ï*àk iJjkAj'^ qIPJJJ <j^â. Jw^qI^c^ ^o célJi j'U U"JJ Au fut et 1 surplus on peut remarquer que opposée, s Uj 3Clc l|a.[j^ q^Xj , le poëte auroit pu dire si la , rime ne ^k? /r mélange dont il est formé est du de l'eau et alors la construction seroit rentrée dans la règle commune. J'expliquerai ailleurs ce qu'on entend pat détermination pure ou parfaite. s'y mitl , (a) En voici- un exempie,( Alcor. sur. 12, v. 1?}.--Jacob voyant la chemise de Joseph teinte de sang, que ses autres enfans lui présentoient comme une preuve que son fjls,Ghéri avoit été dévoré par les bêtes,, leur répond : jà^Jl^'Jt \j~*\ *JCl*Àif vos âmes vous ont suggéré quelque chose de (criminelj ; et 41 ajoute. DE 62. 1 Le second résuite en une II n'y en a exemples les pi SYNTAXE. LA mais il est rare qu'il complexe, comme dans fréquent ; cas est assez véritable difficulté. aucune quand suivans : -' ** » - - ■>* le. sujet est ~~o * j' ** *"° j j\" *-*"â. JjCj*M) JLysI< (j Ajfy«f Q?*f*^ Jrr?tMif JX« de ceux La ressemblance qui dépensent leurs richesses pour la cause de Dieu (est) comme la ressemblance d'un grain qui a produit sept épis; c'est-à-dire, c<ux qui dépensent leurs biens pour la cause de Dieu sont semblables à un grain qui a produit sept épis. JbUd 'Z[m c>^jf , La j*s-r?" j*yÂ5 religion qu'il ; ce aux yeux de Dieu semble que l'on devroit traduire, ainsi est convenable. Mais Beïdhawi dit que et que l'attribut est, mais fjjt^jbj le est Il $ sujet est en - «->JjS $ » l'islamisme. (est) est sous -entendu ; ces que à moi, c'est deux attribut cet est entendu sous- et , de même de - "* » JiJj *ilf. „ i une JLy<?"jl^> cet autre l'attribut; ce sens Djélal-eddin dit, et , que, suivant revient qui passage (sur. 61, patience qu'un sujet, que le (jj*\ convenable. patience affaire : c'est-à-dire $\S£* jSà ^— *J Cijd^ mon forment mots ne de user v. ij) au lg~.y ^' : - lui, (jC»\ même. i£jà.\Z 4 ' "* « ,Â* j-«J et une autre chose qui vous fera plaisir, une assistance de la part de Dieu, efune victoire prochaine. Suivant Beïdhawi si l'on suppose le sens fini avant_^j il y a un sujet sous-entendu qui peut être ^ et se rapporte à , , (jjà.\> dontj^,J ou Dans ner , bien l'on peut considérer (jj^ &c. est f comme un nominatif qui est le sujet l'attribut. les exemples pareils, il faut avoir recours à une ellipse pour rame l'expression à l'analogie grammaticale. Si, par exempje, on trouve ^li Js** tous il faut faire attention que le un complément ; ou de tout autre mot J£* universalité suppose toujours il y a ellipse du complément que, par conséquent que l'ensemble du discours , la totalité des hommes périt, c'est-à-»dire , tous pourroit exiger les hommes sont , et que le mortels. après f lui ^»LLff sens est , , DE p2 Dans sence le ces de exemples du verbe abstrait étant sujet II n'en est le est sujet SYNTAXE. LA propositions nominales (n.° *44) , ab peut faire aucune difficulté parce que est suffisamment distingué de l'attribut.' ne complexe r , pas de même de certaines propositions nominales incomplexe : le sens de ces propositions peut être dont, équi voque. Ainsi *)^Dy«j l£j£ peut signifier Mahomet (est) l'apotre de Dieu, ou Mahomet l'apôtre de Dieu. JlT "^ ^ peut signifier Ali le lieutenant de Dieu, est ou AU le lieutenant de Dieu. La qu'ici le sujet et l'attribut sont déterminés : le sujet, par la qualité même de nom propre ; l'attribut parce que c'est un nom appellatif suivi d'un complément déterminé (n.° i $<£)■ raison en est , est évident que pour traduire Mahomet l'apôtre de Dieu, le lieutenant de Dieu il faudroit que ces mots fussent suivis de Ali quelques autres mots que l'on pût regarder comme l'attribut du Mais il i , de fa sujet et le complément dans les exemples constituent alors à distinct une eux séquent donnés , , ou sont isolés il comme , mots qui forment certain proposition qu'ils proposition complète et que par con trouver un sujet distinct et un attribut une , est , doit y , (a). CHAPITRE Des 163. toute son Complémens Quoique complémens, (a) s'ils suivis d'une série de nouvelle seuls on proposition : il nous ayons en général.. déjà parlé plusieurs fois des pas inutile de traiter ici ce sujet dans d'indiquer en détail les différentes sortes ne sera étendue , et Cette réflexion suffit pour déterminer le La;.£ (Jm \cJt> celui-ci, qui est avancé en âge, L^'^i est à VIII. l'accusatif, comme terme est mon sens mari circonstanciel de ces (Alcor. (n.° 104) proposition* 11 v.jz)', sur. , pour , £, J>1 DE de complémens Arabes les et , SYNTAXE. LA que leur donnent les noms de cela facilitera : 93 que l'intelligence la syntaxe des diverses sortes de concernant ce grammairiens nous avons à dire complémens et , qui leur servent d'antécédens: 1 64c Les principales parties du discours sont les noms ïes verbes et les adjectifs. Les noms servent ordinairement de sujets les adjectifs d'attribut ; les verbes lient ïe sujet avec l'attribut et leur influence les sur mots , , ils renferment l'idée du verbe souvent peuvent être modifiés noms minés par des conjonctives ; adjectifs qui n'a , expliqués , des appositifs rien de ce celle de l'attribut. Les et restreints , ou , des commun avec ce déter ou propositions que nous en et ne donne lieu qu'à des rapports tendons par complémens d'identité , et , par conséquent , à des règles de concordance. Les , complémens restreindre la ou quer verbes bien aussi à modifier servent , noms , des même celle de la expli , adjectifs proposition sont point rapports qu'ils expriment souvent mais les des signification déterminer , toute ne , des entière: des rapports des rapports de relation , s'il est permis de d'identité ; s'exprimer ainsi. Si je dis , le juste David , roi d'Lsraël et prophète , ce sont et il est âgé; l'assistance contre ce Dans le sujet lo«* , . ^JlçJXâ [^s. qU^LU «JJtJ <Jaô l'attribut l'attribut d'un » ou » , bien (^sû 1^£ étant ^.-i un terme quelques-uns sujet sous-entendu est l'attribut , comme iSj-ij £)**""$' sur. 12 vous et ^ remarque que » f?' (estj celui dont ilfaut v. ip ). raconte^ ( Alcor. exemple, suivant le commentateur Beïdhawi, que premier Dieu une c>** et J» circonstanciel d'état lisent , ou bien les deux mots répétition *4-?ï? de lâwi , un imphrer , et « alors , qui dit-il , second attribut du ^*j f jjt> fji est modifie le ce le sujet mot est sujet f oJ> ; forment ensemble le sujet, ftxÂ.» J^3"!/ J*^ d* *-*^J ^.-s d-*^ iô&j p4 DE LA SYNTAXE. pénitence que par ses vertus ïes mots juste, David, roi, prophète grand, expriment tous des idées différentes, mais qui ne sont que des manières diverses d'envisagerun même sujet qui est David: ce sont des rapports d'identité. Au contraire, les mots Israël vertus pénitence expriment des idées d'objets réels ou intellectuels qui sont hors de David, et qui n'ont avec David que des rapports de relation : ce sont des complémens. l6j' Les complémens ont des relations plus ou moins étroites, plus ou moins nécessaires, avec leurs antécédens; et, àVaison de cela je les ai distingués en complémens objectifs; modificatifs et circonstanciels (n.° 24) : à raison de leur expres sion ils sont complexes ou incomplexes. Mais sans revenir sur ces distinctions que nous avons exposées ailleurs entrons dans quelques détails sur la manière dont les Arabes envisagent et sur les noms ce sujet qu'ils donnent aux diverses sortes de complémens. I OO. Les complémens des verbes sont tous désignés sous aussi grand par sa , , , , , , , , , , , le de nom Jy>« de l'action. Mais cette La imparfait. gouvernés pur, ou qui sont la seconde , le patient dénomination et ou qui reçoit l'impression subdivise se en £j^>j°*& Jyài patient première classe à l'accusatif comprend les zjHo Jy*J> qui n'est pas complémens, immédiatement par le verbe; que le verbe ne gouverne que médiatement d'une préposition. Ces derniers sont donc for j[L ^ cj^i appelle- t.-on j»*^£j 3^ préposition aussi les j^£ 167. , ceux secours més d'une : c'est à-dire pur, ou, parfait, patient avec , ou , et du nom qu'elle régit • Les complémens des noms, que l'on peut regarder complémens modificatifs ou circonstanciels ont le génitif pour cas caractéristique ainsi que nous l'avons dit Le (n.° 66). rapport qui est entre les deux noms dont l'un fait la comme des , , DE fonction d'antécédent ment, se nomme , et SYNTAXE. LA l'autre celle de p$ complé conséquent s'appelle t>l—1* ou LJ>\Jo\ annexion l'antécédent , conséquent jJJf cjLL* ^z/i reçoit une annexe. 1 68. Les complémens modificatifs, qui expriment une cir annexé , et constance entière, leur le du sujet ou nomment se de l'attribut , JU. ou même de la état, circonstance d'état proposition l'accusatif : caractéristique (n.° io4). complémens spécificatifs qui expriment la nature de la chose nombrée, mesurée ou pesée (n.a 102) ou qui déter minent l'objet spécial d'une qualité vague comme agréable est cas I OO. Les , , , À LIRE, désagréable PAR VOIX, &c. SA ont aussi l'accusatif caractéristique. L'espèce de rapport à laquelle ils appar tiennent, se nomme y^^J spécification; l'antécédent se nomme llf spécifié et le conséquent ou complément jZ^e spécificatif. I7O. Revenons maintenant aux complémens des verbes, complémens qui, comme nous l'avons dit, sont appelés <Jj*jû patiens, ou z-f* Jj-*à* patiens parfaits. Ils se partagent en cinq cas pour «j , subdivisions i.° : ^Ut* Jj*** patient absolu, d'action du verbe. C'est le nom verbe lui-même, à verbe d'une un il s'est assis et en le nom joint au , i.r'p. ) , modifié par frappé d'un Je l'ai frappé jô^U principe ; c'est-à-dire, d'action du verbe Kjye^^> j'ai frappé en frappant, ou signification analogue comme \%j*ï jj^. s'as seyant. On d'action Je l'ai nom comme d'unité j n.° 5 77 , nom ou en coup, le un et le frappant , comprend sous cette n.° 5 70 spécificatif { adjectif. Exemples nom il m'a et frappé de il m'a frappé classe le , J."p.) : deux coups. en me perçant. , $6 DE LA SYNTAXE. Je l'ai Dans les deux douloureux. frappé d'un coup premiers exemples le , d'action nom est em ployé <>^j=>liçU pour donner de l'énergie ; dans le troisième, non d'unité i f<i*Jaf pour numération ; dans le quatrième , comme comme spécificatif j^ljUJ pour spécifier ; enfin dans le cinquième, comme simple nom d'action py^jJ pour qualifier. 2.° Jj*à* ou simplement Jj*iû le patient; c'est l'objet de l'action, le véritable complément objectif du verbe. Exemple: Vjlp o^i j'ai tué Amrou. Si le verbe a plusieurs complémens objectifs on les distingue en premier et second patient Jj f Jjiài et qL> J^**? Exemple : L^cû^ \jl±. £)L£c ££*l»\ j'ai fait man nom *-> , , , . ger à Othman du en pain empoisonné. Certains verbes peuvent même jusqu'à trois suivant la manière de parler des gram Arabes (n.° ii4). Exemple: L^Il'^fUÊf J«lljf ^jj avoir , mairiens il fera voir hommes (que) leurs œuvres (sont) mauvaises. 3«° %è Jj*** patient dans lequel, c'est-à-dire, complément qui aux , le lieu, exprime pliait (jfjk dire, terme ou vase de le temps de l'action lieu, et yl*j}\ ^jf& circonstanciel dé lieu ou on ; vase de temps le nomme aussi de temps, c'est-k- (n.os 107 et 100). AL\ qa ^ysU patient à cause Jjaiu duquel; c'est-àterme dire , circonstanciel exprimant le motif de l'action 1 2 1 4. *J ou (n.° Ex. : *J ^!>£=J *ëU»X Jj oûJà je suis sorti au-devant j. de lui pour lui faire honneur. j .° î^> tanciel Jjiai patient avec lequel, c'est-à-dire terme circons exprimant la personne ou la chose qui a pris part k l'action. Ce signifiant £ ft^jj , complément exige l'emploi avec, et ô*a^> U de la gouvernant l'accusatif qu'as-tu fait avec conjonction j (n.° 98) Exemple: . Zeïdl 171. DE LA 171. Par la manière dont suiv.) *j Jj*iû 97 envisagé nous avons tous circonstanciels comme des formes adverbiales plémens et SYNTAXE. il , ne nous ou reste à considérer ici , les com (n.os 1 o4 que le soit immé plus en détail, véritable complément objectif du verbe , préposition soit médiat et avec l'intermède d'une prepo:.itiô'n. Nous parlerons ensuite du complément des noms ou du rapport nommé *-*U»J annexion ; et enfin de ce qui con cerne les complémens des noms d'action et des adjectifs ver diat et sans , , baux. CHAPITRE IX. Complépiens objectifs tant immédiats que médiats des Verbes et, des changement qu'ils éprouvent quand Des , les verbes passent 172. Nous tion et , , distingué les complémens, nous avons appelé susceptibles ment la voix leurs avec i.T€ p.) avons a d'avoir des c'est-à-dire sans , objective. verbes , à raison de leur rela transitifs et intransitifs (n.° 224, verbes transitifs tous ceux qui étant en complémens l'intermède observé aussi les prennent immédiate d'aucune préposition, , qu'il y a des verbes doublement transitifs, c'est-à-dire, qui, étant susceptibles de deux complémens les prennent tous deux immédiatement. 173. Le complément d'un verbe transitif et les deux com plémens d'un verbe doublement transitif sont toujours à l'accu satif (n.os 84 et 8 5 ) Quand le complément objectif d'un verbe transitif est placé par inversion avant le verbe, on indique alors le plus souvent le rapport par la préposition J. Exemple : rULi^jf Îj*j**-> Ujy^! si vous interprète^ cette vision (a). Nous avons (n.° 225, i.rt p.) , . (a) Cet exemple est tiré de l'AIcoran, //.' PARTIE. sur. 12, v.ff; et Beïdhawi remarque, G p8" 174. SYNTAXE. LA DE pourroit, comme je l'ai dit ailleurs (n.° 128), considérer tous les complémens des veïbes transitinV comme dés complémens circonstanciels exprimés sous une forme elliptique On l'observation que je viens de faire sur ce lieu dans le cas d'inversion, fortifie singulièreitient cette ou adverbiale qui a et ; manière de voir. Mais , la théorie de quoique des idée cette paroisse simplifier pas éloigner de la me pour l'usage cette partie de la syntaxe je con d'envisager sidérerai ces complémens' comme des complémens objectifs placés sous l'influence directe du verbe influence qui est indi cas me ne , manière ordinaire , , , par l'accusatif. 175. II n'y a que quée apprendre quels l'usage sont entre et les dictionnaires les verbes ceux qui puissent qui gouvernent immé* diatement leur ment au complément , et ceux qui le gouvernent médiatemoyen d'une préposition. Le même verbe peut être tran sitif dans une acception et , verbe intransitif peut aussi varier prépositions d'exprimer la son complément. Ainsi , et sa manières intransitif dans se lier à signification à raison de du rapport nature Le même une autre. complémens ses qui par diverses différentes ces est entre ki et ji ~jk.se ré ô-çjï signifie ^ j~j± être hors de..., n'être pas susceptible de ; 4! é^" Partir Pourallerà' JtJ 'JLI signifie entrer dans, un lieu, ou chei une personne; Ji Ji.S surprendre quelqu'un en volter contre . . sortir de ; . ... ... entrant dans l'endroit où il est, &c. n'appartiennent point 176. à cette cèdent « » II convenable de considérer Jj-UJf «-jyiij se , « i sa' force fait pour le Des. détails est nom car objet cet moindre » ce qui arrive aux. ici pour fortifier l'influence de Vantéle verbe, ajoute-t-il, est mis après1 son J est quand d'agent. sur grammaire. occasion, que la «préposition complément cela est à la , et on le fortifie au moyen de J , comme DE verbes transitifs de la voix et à leurs subjective 177* Lorsqu'un SYNTAXE. LA 5>p complémens quand ces verbes passent , à la 'voix objective. verbe transitif à la voix sub employé est jective d'une manière relative, il y a nécessairement un sujet in diqué implicitement ou explicitement un verbe et Un compiément objectif comme dans ces propositions «jjJj (jlLÛJf Ju> le sultan tua son v'iiir ; olà.f Jus // tua son frère. Dans la première, le sujet est exprimé explicitement ; dans la seconde \ il se trouve implicitement dans le verbe. 178. Si ce verbe passe à la voix objective, le sujet disparoîtra ,«et le complément objectif prendra sa place. On dira : j-tj^ J^5 ou (jlililJl jjjj Jiàj' le vijir ou le vijir du sultan fut , c j - j . te , tué; jUZJUJf y>\ du verbe ce qui jxs le frère du sultan fut tué. Dans plus J*li l'agent. agent, mais ne se nomme tient lieu de I7Q. Tel est, je l«ai comme dit ailleurs cas, le ce sujet JcUff ^ooUJf (a), le principal usage de la voix objective : c'est de pouvoir exprimer une action en ne la considérant que par rapport à celui qui en reçoit l'imfaisant abstraction du sujet. Si l'on veut ne pas faire abstraction totale du sujet , mais seulement fixer principalement pres$on , et l'attention" sur la personne et qui sous en reçoit l'impression la forme d'un sition , et ou dire le de construction terme vijjrfut , la chose on qui l'objet de l'action peut ajouter le sujet circonstanciel tué PAR est rare en est LE , au ou moyen d'une sultan : mais ce agent prépo genre arabe. IoO. Le verbe plus, comme on transitif, en passant à la voix objective, n'a voit, de complément objectif. 11 n'en est pas de même des verbes doublement transitifs. Ceux-ci (a) Voye-^ mes Principes de grammaire générale, z.c édit. p. conservent 212 et suiv. G 2 DE IOO SYNTAXE. LA complémens sous la forme de complément tandis que ïe premier devient le sujet de la proposition. Ainsi l'on dit, àja voix subjective: U^wi $\S> *jr>jj QLkuJf jil. U sultan donna à boire à son vl^ir de l'eau empoisonnée (à la lettre abreuva son viçir d'eau empoisonnée ) ; et à la voix objective ïe second de leurs , , , L^lcÛvi U Jjjj-Ji JH» h vlVr reçut pour boisson une (à la lettre,^/ abreuvé d'une eau empoisonnée). t eau empoisonnée subjective : fj-sfc^ Çjj' f>£ o^'j J&l habit magnifique ; ^CA^=> *^p <J»y Jf On dira de même , à la voix Zéid gratifié a Aio'ise dira : a Amrou d'un apporté un livre à ÎJ-isJ» IJJp ,J£ ^Lf son peuple. Amrou a été A la voix gratifié objective d'un , on habit%iagni- peuple de Ado'ise a reçu un livre (a). 8 s'explique tout naturellement en considérant le second complément comme un terme circonstan ciel exprimé sous une forme elliptique ou adverbiale ; mais si l'on veut le considérer comme jm second complément immé diat du.verbe il faut, pour développer ïe sens contenu dans ces propositions tant actives que passives et se rendre raison du double complément de ces verbes observer qu'ils renfertient l'équivalent de deux' propositions l'une principale et l'autre subordonnée qui ont chacune leur sujet et leur attribut. Dans chacune de ces propositions le verbe est relatif, c'est-à-dire qu'il a un complément objectif, mais de telle manière que «le complément objectif du premier verbe est aussi le sujet du second. Dans l'expression arabe, un seul verbe, réunissant les fique ; Çllf^j-* *JJ jjf 1 I . le Cette construction , , , , , , , , attributs* des (a) On deux pourroit trouver Et Mais cette dont ij sujets, gouverne immédiatement manière de s'agit , est une mutata construction semblable dans suos s'exprimer requierunt jlumina est la même que celle-ci plutôt : un ce vers les deux de Virgile: cursus. hellénisme. La construction Ab Mo edocti sumus musicam. DE LA IOI SYNTAXE. superflu d'exprimer séparément lé sujet delà seconde proposition, qui n'est autre que le complément du premier verbe»: ainsi Uj^ tàbJf ojd>f est l'équivalent de cette phrase : J'ai mis ton fils en cet état que ton fils a mangé de la viande ; c'est-à-dire j'ai fait que ton fils a mangé de- la viande. Le sujet de la première proposition est je l'attribut est ai mis le complément objectif du verbe est ton fils: ton fils est aussi le sujet de la seconde, proposition ; a mangé est l'attribut de cette seconde proposition; de la viande est le complément objectif du verbe a mangé. Or le verbe o*jJ»Î renfermant l'idée des deux attributs ai mis et a mangé, c'est pour cela qu'il gouverne Immédiatement les deux complémens. 182. Le verbe transitif, en passant à la voix objective cesse comme nous l'avons dit, d'avoir un complément; il cesse donc en quelque sorte d'être transitif. complémens ; et il est , , , , r , , , Mais sî le verbe , passant à' la voix par conséquent tir la dessus est , est objective , un de et nous verrons transitif, ses il devient raison, reprenons , doublement simplement l'exemple que deux il conserve, complémens transitif. Pour nous avons que des deux verbes , , en et apporté dont le renfermé dans le verbe doublement transitif , if , en sen n'y ci- sens en a qu'un qui passe à la voix objective. UJk cèlXf £>Ï*L\ l'équivalent de j'ai mis ton fils en cet état que ton fils a mangé de la-viande ; L*k CêSi\ Iai»f est l'équivalent de ton fils a été m'rs en cet état, qu'il a mangé de la viande. Par le développement de cette expression on voit que tomfils, qui dans fa premrcre pioposition, étoit le complément objectif du verbe mettre, en de vient le sujet: mais de la viande, complément objectif du verbe manger dans la première proposition ne change pas de nature par le changement de voix ; il demeure complément objectif du verbe manger, et voilà pourquoi en arabe il reste à l'accusatif. réellement est , , , , DE 102 183. LA SYNTAXE. H est bon de faire ici jT une observation particulière sur objective Jj t qui revient fréquemment dans l'AIcoran, comme dans cette phrase : Cji£J\ Jjjjf ^>.S3\ ceux qui. ont reçu le livre. Le-verbe Jf venir a pour complément objectif le terme vers lequel on vient. Ce complément, objec tif qui en latin et dans beaucoup d'autres langues s'exprime est lui-même en par une préposition suivie d'un complément le verbe , et , à la voix , , , , , , arabe le complément immédiat du verbe et se met , par consé- (cheç) moi. Ce même verbe à la quatrième forme doit signifier ftire venir, apporter; et par cette raison il reçoit deux complémens objec tifs celui qui exprime la chose apportée et celui qui exprimé la personne ou le lieu qui est le terme de l'action et il gou verne ces deux complémens à l'accusatif. Cette explication suffiroit pour rendre compte des phrases dans lesquelles cette quatrième forme est employée à la voix subjective ; mais elle quent à l'accusatif: Cèjà*\ t>Lïf ton frère est venu , , , , , seroit pas suffisante pour rendre compte cle celles dans lesquelles elle est employée à la voix objective. Pour avoir une ne solution générale applicable quatrième avec forme du verbe jf à foutes les circonstances où la se trouve deux accusatifs , soit à la voix faut avoir égard fications que ce à la génération verbe a reçues, , soit à la voix objective avec subjective un seul il successive des différentes faire venir, c'est , signi à-peu-près la '* même chose qu'amener, apporter; apporter quelque chose à quel qu'un est une expression très-souvent synonyme de donner ; et dopner^fuelque chose à quelqu'un, c 'est faire qu'il prenne ou qu'il reçoive cette chose. Appliquons ce développement à quejqua exemples : l^Ui%lJl>u( Dieu leur a donné un livre ; cela est équivalent à Dieu lésa mis dans cet état, qu'ils ont reçu un livre.' Autre exemple : ^•Udg J>£J g J^jf^'i JLtf ^7^ celui qui a donné de l'argent à ses païens, aux orphelins. et aux pauvres, est , LA DE *0} SYNTAXE. ont l'équivalent de celui qui a mis ses parens &c.en cet état, qu'ils reçu de l'argent. Prenons un exemple semblable à la voix objective. ôUpf f^l Nous avons vu que la phrase active qui répond à celle-ci, étant développée, signifie: Dieu les a mis en cet état, qu'ils ont reçu un livre. En employant la tournure pas sive le complément objectif du premier verbe doit en devenir le sujet, et le sujet doit se changer en complément. La pro position subordonnée ne doit éprouver aucun changement, et, , , par conséquent le verbe recevoir doit , conserver son sujet arrive ici et en ; complément. C'est effectivement ce qui on trouvera qu'elle signifie : développant la phrase passive Ils ont été mis en cet état qu'ils ont reçu un livre ; et voilà comme pourquoi ÇU/"'est à l'accusatif dans la phrase passive», dans la phrase active. Autre exemple : L_ij <j»*£j cs»j-* ây *-* son car , , , 'fij &■ ôjrp^ *?5'' prophètes ont reçu a 4™ ^°ÎSe JéSUS €t de la part de leur °nt nÇU' £t CC t"* ^ Seigneur (a). signification faire venir, qui est la forme on ne pourrait pas rendre quatrième Signification primitive la voix .objective. raison des phrases dans lesquelles ce verbe est employé à eos liber venit forme, pour ad eos Effectivement, si l'on dit, à la première ou ïta ut veniretad venire librum Deus on doit dire, à la quatrième forme, fecit 'eos. et par conséquent, à la voixobjective.de cette même forme, Uber factus si c'étoit-là le développement est à Deo ira ut veniret ad eos. Or on voit que de la phrase passive, ce ne seroit pas liber, mai? eos, qui seroit le complément liber qui dans objectif du verbe venire de la proposition subordonnée; que la proposition active seroit le complément objectif du verbe fecit de la proposi le sujet du même tion principale, deviendrait, dans la proposition passive en sorte que la pcoverbe, et que par conséquent, il seroit mis au nominatif ; (a) J'ai dit que si l'on s'en tenait à fa de cette , , r. , , , position passive devroit Ce n'est pas être gratuitement t_>]U£p fer** que > je suppose • que £\ , signifiant donner quelque G4 104 84- I J'ai dit précédemment qu'il y complément un sujet et un attribut pour et SYNTAXE. LA DE dont Ia^réunion semble former taire LmJ ^l—ili comme , ils ^jjtxlf f^tjo-f passent à la voix ont la pris culté circonstanciel un terme I 8^ (n.° Parmi ces* verbes • que Zéid étoit sage, pour jouet. Si ne , verbes ces proposition complé doit faire considérant, ainsi que je l'ai fait, en , cru religion mentaire demeure à l'accusatif. Cela ont deux à l'accusatif tous l'attribut de la objective, qui proposition complémen une ^LjJo- j'ai fo^jj des verbes a cet aucune attribut diffi comme i4)« i il y qui sont doublement tran voix objective, ils conservent en a sitifs. Quand ceux-ci passent à la un complément complexe formé d'un sujet d'un et attribut, ou plutôt un complément immédiat et un terme circonstanciel ellip tique, qui est une véritable proposition adverbiale Kn.° 1 1 j). Exemple : *J^^ XîU£f *JtJf &jj.j Dieu leur montrera leurs 'œuvres mauvaises; pour *%aà Igjf kJL£ f UJf ^-Jj4 Dieu leurfera voir leurs clair que XJUpf leurs œuvres qu'elles une de la partie proposition distincte de Is^L mau vaises, puisque, si ces deux mots formoient une seule partie de la proposition, il faudroit dire jLiLp^AJl^f ; car Jll£[ étant r mauvaises. II sont œuvres, est constitue , " - ~ j • > 1 t 1 détermine par le <>j . complément le fût par l'article jectif chose à quelqu'un, reçoive et £ , il seroit nécessaire que l'ad J f Supposons . étant doublement transitif quelque chose cela , que cette équîv aut proposition k faire que quelqu'un J^f, qui est le verbe la quatrième forme de propre pour signifier donner, ~j£ qui signifie la recevoir. main Ainsi la signification prendre propre de fjcil est faire prendre faire recevoir. Il est m|me vraisemblable que gf dans le fo donner, doit origine mot J&\ mal prononcé: car, parmi les nations mêmes àqui ou prenne ; est si vrai, que est , avec , , , la langue sens au son arabe est nonciation du aïn naturelle avec , celle de il y a Vélif. beaucoup de gens qui confondent la pro ' DE pjjsse à la voix objective ; on 105 SYNTAXE. LA dira iuU-^ .j£JUÉf q^j voir que leurs œifvres sont mauvaises. 186. Ce n'est pas seulement le véritable leurfera on ob complément jectif ou JJljC* (n.° 170) des verbes transitifs à la voix sub jective qui peut devenir le sujet des mêmes verbes quand ces verbes passent à la voix objective 11 y a quelques complémens ou termes circonstanciels qui peuvent devenir sujets de la pro position lorsqu'on lui donne la forme passive. 1 87. Un de ces complémens est le nom d'action du verbe lui-même, nommé jjJLi et ^iXS Jj*à* (n.° 170); car, au lieu que l'on dit à la voix subjective ^Cf^ £>y° il a frappé en frappant *j , , , , ou un par marche, coup, on été frappé , [88. YJ^'JC il marché a une marche marchant ou objective, <Sy° Ciy° peut, dire, à la voix J*»j~>? en a par un une coup a été marchée. complément que l'on peut employer de la même manière est celui qui indique l'action par une circons tance de temps ou de lieu qui en est inséparable ; c'est le jui <JyjC> nommé aussi yUpf^ (j>U=Uf cj>k (n.° 170). Ainsi comjA l'on dit sous la forme active CyJ fj^s jll // marcha Un autre , , , un mois et un jour, Ju5L> dire aussi sous jour furent marchés SLCofjL, la forme , iu"ib passive // marcha trois milles : J^fJ^. pj-lSjjJçà JL^ un , on mois peut et un trois milles furent marchés (a). Enfin il y a une troisième manière d'employer les verbes à la voix objective, c'est de ne leur donner aucun sujet 1 8p. déterjniné ; alors ils se absolument de la même (a) dam et Archiâ C'est ainsi que Cicéron constipent manièrf qu'à a dit : leurs complémens subjective. Cette Hune video mihi principem et ad suscipienhorum studiorum exstitisse. (Orat. prQ ad INGREDIENDAM tationem poetâ. ) avec la voix 106 DE SYNTAXE. LA de construction n'a lieu que par rapport aux complémens médiats des verbes , complémens -dont le rapport est indiqué par sorte On peut comparer cet usage de la voix objec tive à celui de la même voix chez les Latins , quand elle est une préposition. employée de la manière vulgairement quoiqu'improprement^ appelée impersonnelle comme, itum est, ventum est, conclamatun Comme donc on dit, à la voix subjective jlL } ^ £^>>J il a eu besoin d'argent, jyu ;ULf ^y» ^-jà- il sortit de la ville, ou) ^é ù*ôà , , , il colère entra en «JU» /'/ dit cela arrivé on , déterminé , * c—' - contre - dira de même à , j^Li ^ iwC-â.f - il lui rendit compte de qui étoit la voix objective sans un sujet o^— *X>olU ^» -rj-=» j3 ci* 4>4* par la voix objective , terminé. Ainsi il faudra dire devint nécessaire ; entra en ou l'ordre compte ou 1^0. pu colère de fut on donnant en , : On eut sortit de la ville, la colère s'alluma ou donné de le tuer; an au pourra rendre en la voix subjective; verbe besoin d*argent , la ville ou Zéid ; contre dit, ou il qui , étant transitifs par rapport sujet un on ou donna iordrt fut dit; à dé l'argent fut évacuée; on le compte fut rendu de ce qui étoit- arrivé. Tous les complémens médiats des verbes ceux ce - *4-^*J j^~ J**- 13—V ^4. j**^ *• ce qu'on ne françois que par le sujet indéterminé on, avec ou - Zéid, *LJù J*\ il donna ordre de le tuer, j;JÂ.-L* oj.Zà.f , - un o%vndit ^ intransitifs, de leurs com intransitifs par rapport aux autres (n.° 22 5, i."p.), plémens , se construisent avec la voix objective de même qu'avec la voix sont subjective. Ainsi , comme IWdit, à la voix j 1 , subjective 1 jj-f lH*W '<>rf) o>*l J'ai ordonné à Zéid de Il conduisit Zéid de tuer Bagdad Amrou ; à Médine; , . Z* jW/tf// O/irar on /;*//• /jat /** prophète quelques amena au dit de même «? Zéid a Il On amena au hommes d'entre les reçu l'ordre de Zéid fut conduit de tuer Bagdad fut impossible prophète quelques prendre; la voix employant en , de le des objective Arabes; : Amrou ; à Médine ; prendre ; hommes d'entre les Arabes CHAPITRE Syntaxe I07. SYNTAXE. LA DE (a). X. Complémens des Noms. Les rapports qui ont lieu entre les noms, et que les Arabes nomment *Jw»l annexion, influent sur la forme exté10 T. rieure des noms complémens (a) de C'en .ainsi qu'on \Jû.y.J,\ ^JlLmJJj envoyé; qui ces sont les antécédens et, les rapports , et sur lit dans l'AIcoran certes, nous r ajjf Jlwjf ^~jâ3\ ^lZZjJlS à ceux vers pareillement qui ad eos] est une construction pareille [missum fuit JjCJf Ju.jf voix subjective A^Jf UJUAf [misimus ad eos]. et, certes, nous ou signification. demanderons compte à demanderons conipte conséquens leur ceux lesquels ont on a été envoyés. à celle de la CI08 DE 10,2. Leur influence les effets suivans : SYNTAXE» LA la forme extérieure consiste dans sur i.° U antécédent les voyelle nasale; car, avoir place qu'à la fin •ou <jU* perd son tanmn nasales ne pouvant jamais Ou voyelles des mots , les deux et mots seul faire qui sont , le pre se décline qu'un voyelle nasale. Au duel, perdre et au pluriel régulier masculin Fannexion fait perdre à l'antécé dent la syllabe q ou q Je renvoie à cet égard à ce que j'ai dit ailleurs (n.os 738 et 739 //' p.). Si le complément, est un autres changefnens pronom affixe cela donne lieu à quelques comme dans les inflexions de l'antécédent je Tai exposé en son lieu-, (n.os 806 et 807 //'/?*)* en annexion étant censés n'en , mier doit nécessairement plus sa , . , , , , , , 2.0 Si l'antécédent en ce cas comme 3.0 Le I93. conséquent de la seconde déclinaison noms <JJf L'influence de que l'antécédent en ce de la cjll* ce qui , il première (n.°7 38 T.i.re p.). au génitif (n.° 66). doit être mis même rapport le sur étoit indéterminé sens ©JXIj , consiste devient dé qu'il ne doit point avoir d'article déterminatif. Mais ceci exige quelques distinctions ; car le rap port d'annexion ne produit pas toujours cet effet sur l'antécé dent qui dans certains cas reste indéterminé. I o4« Pcftir connoître quelle règle on doit suivre à cet égard, l'on il faut savoir que distingue deux sortes d'annexion nom mées l'une annexion pure ou parfaite ïÀLê «jUU et annexion logique ï^J^» iiu=f ; l'autre, annexion imparfaite iûù£^ «J^j) et annexion purement grammaticale f^àsj *jLï>f terminé ' les est *JjÂi , ; d'où il suit , , , , , , , . L'annexion parfaite exprime ou un rapport de propriété j?Ui^i.ôU dont la préposition J à pourroit êtrel'expor sant, et dans lequel le conséquent est absolument différent de l'antécédent, comme celui-ci £jJ *3U l'esclave de Zéid; ou I p^ . , , , DE LA SYNTAXE. rapport du genre à un I0£ la l'espèce {j*LM dont l'exposant et dans lequel être , pourroit partie du conséquent s'oie o^i Hâa. une boîte , comme , ceux-ci , préposition ^ l'antécédent >?>»» uy est de une robe de une d'or. Quelques grammairiens admettent représentant la préposition j dans. Exemple : j4^ Ay° un jeûne d'un jour. 1 06. Dans l'annexion parfaite l'antécédent est ordinairement , aussi le rapport d'annexion comme , , indéterminé un nom l'effet de leur union ces exemples j-Îf : ma sœur le et , et , est le conséquent un nom déterminé de déterminer l'antécédent comme , *"ïU. l'esclave d' Amrou, Jso. \ L*\la ; et dans servante de QUâLJf^jjj le viyir du sultan. Quelquefois l'antécédent conséquent sont d'état indéterminés : alors l'antécédent demeure indéterminé *Uî change J4j ï*î>*f ne point femme d'un barbier, Jliu jl>* un âne d'un marchand d 'herbages JU uaL» un possesseur de richesses. Dans ce cas, quoique l'anté cédent ne devienne pas déterminé ^jj^> il perd cependant quel et , , comme une , , que chose de (a) On sent £un jardinier , signification sa , , qu'Ebn-JVIalec exprime Retranchez le noun dans l'antécédent de »sina, il devient , suivant les en effet, que ces expressions un vi^ir d'un sultan un âne moins vagues que celles-ci-, un viçir un âne g mais ne sont individualisées, comme si l'on disoit le vijjr du sultan , l'âne \ll M «sus vj x^j « et bien, sont pas déterminées et du jardinier. C'est ce » vague (a) , le ou tout ainsi dans son Aljyya ■ : fj isj j jl ^ ^yjJ'ètàj le tanwin qui suitfcla voyelle caractéristique rapport d'annexion , comme dans des cas; l'exemple touri conséquent au génitif: sous-entendêz de, ou dans, quand cette préposition est la seule qui convienne; dans tout- autre cas sous-entendez à et rendez l'antécédent/wrrtra/dr/i/ou déterminé par le conséquent. Ar. de la Bibl. (Mss. imp. n.° 129, f. 17 recto; et Mss. de S. G. n.° 465, f. 102 rect». ) et mettez < » , » , » . LA DE 1 10 SYNTAXE. particularisé iy^>^ Jamais l'antécédent ne peut avoir l'article déterminatif (a). 107. L'annexion imparfaite est celle dans laquelle l'anté cédent exprime un attribut une qualité et est ou un adjectif verbal ( n.° 617, /." p.), ou l'un de ces adjectifs que l'on appelle *-§li* ïXf qualificatifs assimilés (n.°62i 1." p.) et grammairiens Arabes . , , , , d'un le f verbe, le sujet complément Exemple : <>jJ ^>J^° à la lettre, un frappant de Zeïd; c'est-à-dire un homme qui frappe Zàd. Ici cj>jU> fait la fonction de verbe et c^j celle de complément objectif du verbe. L'expression conforme à l'analogie grammaticale seroit donc fouj Mj*"^ un frappant Zéid, et le rap port d'annexion tient ici la pl;ice du rapport de l'agent a l'objet de l'action ou ce qui est, la même chose du verbe J*j le, conséquent est, dcint l'antécédent ou est l'attribut. ou , , , , (a) Tel , , le sentiment des divers est grammairiens Arabes que j'ai consultés, de tous les écrivains anciens : mais j'ai je l'usage remarqué dans divers auteurs moins anciens, tels que Makrizi, Soyouti, Abou'Imahasen,^c. un grand nombre^ d'exemples contraires à cette règle, et dans lesquels l'antécédent et le conséquent ont l'un et l'autre l'article déterminatif. et tel est aussi , crois constant , Je n'ai observé cela que dans, les rapports de la chose à la matière dont elle faite , comme ceux-ci la boite d'or la croix de bois. Exemples : , est , , Des billots de bois. Il lui ordçnna de vérifier ce que. l'on fabriqitoit de [ le jfcudi saint ]. ";,», kharoubasK d'or pour les distrik- fions du jeudi des lentilles 1î*^°j &S^^ ci <->f^f gLJJjf ^4*^ M^ljf ljZXi fjjLÙi\'J^\J ^^ &V; x*£j cJ^:Jt Jflj*=>j ôj&. ô'j £& v^=j tf 7/ enjoignit aux Chrétiens de porter des vêiemfhs noirs des croix de bois; il leur fut de ne mettre défendu de que des selles de bois sur , et de suspendre à leur cou Servir de chevaux pour monture, les mulets et les ânes qu'ils monteraient. se et ordonni DE à son LA complément objectif ia'J\ (j-uâ. Jaj un SYNTAXE. tu I I I JyùC (nF 170). homme beau de visagt. Autre L'annexion exemple: entre l'ad jectif beau et le nom visage tient ici la place d'un rapport dans lequel le nom visage seroit le sujet ou *\o&+ et l'adjectif beau seroit X attribut J**. L'expression conforme à l'analogie gramma-. ticàle seroit donc ,j-ûâ. un homme dont le *-<gJLj J4.J visage est beau, ou*l^4-j ^jl^. JLj un homme beau quant au visage. , . I^>8. sur Cette espèce d'annexion l'antécédent, qui n'a demeure dans aucune influence logique signification vague et in lors même le , que conséquent est déterminé , soit de sa nature , soit par l'article Jf Si donc l'on veut déterminer l'antécédent , il faut lui donner l'article. On dit donc : sa déterminée . Ceux ù ^r yjt <j Celui de la qui s'acquittent ojULf f la tête du qui frappe prière. pécheur. «-a.JJf ^j^Ji- O^J£ Mohammed le beau de visage. o •> e Une victime Ce dernier ce. exemple genre d'annexion car, si £JU ' qui , ne t"° J $ arrive pris jusqu'à la Caba. de l'AIcoran rend point prouve bien que l'antécédent déterminé ; , eût été déterminé par le complément C^SZJl fallu que le nom 4** le fût aussi par l'article. Une autre preuve dqgcette vérité , c'est qu# l'on , il auroit peut mettre espèce d'annexion après, la particule <lj qui ne souffre jamate à sa suite que des expressions indéterminées. Exemple : jSJi JJj içMJu f çfjA JiV l A-kâ U*». \J Cij ily a beaucoup de gens cette , LA DE 112 dont le leurGpoir, qui ont conçu de grandes -espérances, en nous qu'Cmettent cœur est SYNTAXE. troublé pmr l'effroi, dont l'esprit est peu fécond' en ressources, Les quatre rapports d'annexion que contient cet exemple, ne peuvent être qu'indéterminés , puisqu'ils sont dans la dé de pendance Çij . . . Mais il faut observer que , pour donner l'article 'J f à l'antécé dent, il faut que le conséquent soit lui-même déterminé pa,r cet article, ipUJf [y^-if ou que le conséquent soit rapport d'annexion complet dont le second terme comme dans lui-même un ait l'article , , à\S4\ ,»fj djjUJf ; ou enfin que Fajiduel ou au pluriel comme t\->J UjL*Jf et ne au peut pas dire singulier, avec l'article, comme dans - - - ■■«„,, técédent soit "° - oj) * au lyjULff . On "° , ojLJLfî ; avec les affixes, cela peut avoir lieu. On dit bien (àlijCc et éLjjllJf Je reviendrai tà-dessus dans peu. i\jJ . C'est IOO. les deux un termes ne principe général di^apport d'annexion, doivent pas être identiques c'est-à-dire que , que doit pas être , sous le même nom , ou sous un autre nom , la même chose que l'antécédent. On ne doit pas non plus établir un rapport a"annexion entre deux mots qui le complément ne forment par leur réunion que le d'un seul unique être, adjectif, adjectif qu'il Ces sortes d'annexion ont lieu qualifie. cependant quelque fois ; mais elles doivent s'expliquer par des ellipses. Exemples: ne entre un nom et son nom et ou un le et nom jjS=> ivç*-^ Saidde besact, c'est-à-dire, Saïd (surnommé) besace (a): (jz&£ pj le jour du jeudi (a)' Voyei ci-devant (b) Cette n.° j6 , c'est-à-dire et , le jour ibid. (nommé) jeudi' (b); (a). espèce de rapport est nommée *J } \jn J) ^j $ Jj^jf jiJ&f annexion , pages 44 f; , et note DE ^jVf is\>U» /# prière SYNTAXE. LA I I 3 de la première* c'est-à-dire, la- première prière ; <L*ll£ <j^£ «« wr/ <& turban c'est-à-dire , Pour , «72 turban usé. développer ces constructions il faut considérer ces expressions elliptiques comme l'équivalent de celles-ci : JXU o»*~ jj£j Sa'id nommé du surnom de besace; ^^x^U JJéi»JL\ ^J\ le jour , é^Vf *éuJf ïsX^ la prière de la première Aw*; &L£ ^0 <Jk ,^£- z//ze rAoj^ z/j& ^ /# nature) de turban, 200. Cette dernière construction dans laquelle l'adjectif, ou nommé du surnom de jeudi ; , fait la fonction , est en rapport d'annexion avec qui et le qu'il qualifie prend pour son complément est d'un usage assez fréquent, et elle opère même une sorte de déter mination imparfaite du nom qui sert de complément (n.° 196), C'est ce qu'on sentira mieux par quelques exemples. Exemples : un nom le en nom , La chose qui plaît , le plus Ne sois pas le aux hommes, c'est premier à refuser d'y ce qui est défendu. croire. Vous êtes la meilleure nation qui ait paru dans le genre humain. de deux mots dont l'un est en croupe sur l'autre ou le suit inséparablement. C'est précisément le cas dont j'ai parlé dans la note (a) sur le n.° 739 de la première partie, p. jop et il en résulte que j'ai eu raison de m'écarter du sentiment d'Erpénius. Le mot (__j 5 fj__„jj' signifie une série de plusieurs mots distincts l'un de l'autre, qui n'indiquent cependant qu'un seul objet et sous un seul point de vue, Oo.IJjUacU çVaJj (j^ Jt JLftÔJf * VyîuXT JU G*J V î Jfy'J* Oi[>Xiff , , , * (Mss. Ar.'de la Bibl. imp. n.° //.' PARTIE. 1 326 ). H I LA DE i£ tJCL> (joli Le Dieu) premier édifice qui , SYNTAXE. jj-^M! £?j ait été donné, c'est assurément celui qui est Jj' oj <~*x aux à la , hommes (pour y adorer Mecque. Lorsqu'un nom qui est duel logiquement, c'est-à-dire; d'annexion avec qui exprime la valeur du duel est en rapport duel l'antécédent nombre un complément qui est lui-même au le mettre aussi au se met mieux au pluriel : on peut cependant dernier cas est rare. singulier ou même au duel \ mais ce si vous revenei tous Exemple: tX^J>' iU^o&> *»t j] ^y^' ÔJ deux à Dieu par la. pénitence, car vos cœurs à l'un et à l'autre se sont détournés. (a). Puisqu'il s'agit de deux personnes, le mot cœurs est logiquement duel ; mais il est mis au pluriel gramma avec le pronom tical parce qu'il est en rapport d'annexion duel UJ^, qui lui sert de complément. On auroit pu dire, mais moins élégamment UX>-b et U^=>l4-k Il faut cependant excepter de cette règle ïes deux mots S( et \xfc qui ont la forme grammaticale du duel et ne se joignent jamais qu'à àes complémens du même nombre (n.° 210). 202. II y a un assez grand nombre de noms qui ne sont jamais employés hors d'un rapport d'annexion dont le second 201. , , , . . , . , , , terme est exprimé ou sous-eh tendu-. Les uns exigent absolument que le conséquent soit exprime : tels sont ^possesseur yjl possesseurs J** ressemblance (J^* exception. Les autres supposent , , , mais complément peut être sousentendu ; et alors le nom qui sert d'antécédent prend le tanw'Mi et quelquefois l'article en compensation du conséquent dont on fait ellipse. De ce nombre sont JJT" totalité, ^joJu partie, [cf qud, ou plutôt quoi, quJle sorte. Exemples : toujours complément un : ce y (a) Alcoran sur. 66, v. 4. Voyez le Comment, imp. n.° 1234, f. 82 verso, et le man. Ar. de , Bibl. sur KAlfyya, man. S. G. n.° 465 , Ar. delà f. 135 verso- LA DE // faut point que le devance point le jour dans dans soleil ne une sa course ; et f^& «a*J Parmi envoyés d'une portion. ces d'une portion nous , est Descende^ ces astres) est ne court , £)* quelque noms glorieux. est 203. -" ->.-,.-" U-Lïi d'entre soye^ ennemis les et #l_jfc>Vf «JU manière que vous eux au- eux. J J uns autres. ^ Uf fjftôù* l'appeliez des à lui , appartiennent les pour U ô»\ 'Ji */p quelque nom que ce soit que. Les mots qui ne peuvent point être employés hors d'un rapport d'annexion pour la totalité d'eux. l£u pour pour &«*? d'une portion d'entre JLJ^I ont (de JuMjJf- CSlLï avons 'élevé une portion $"a-*J s li U.f chamn 5 sphère particulière* --- jjJu la lune ; la nuit aussi atteigne J/ chacun, à la lettre, la totalité, dessus I I SYNTAXE. complément , restent un nom indéterminés déterminé. , lors même Exemples qu'ils : ' OA / combien d'autres femmes que toi dupes de mon inconstance, malgré la blancheur qui relevait leurs charmes , ont reçu de moi un , divorce sans retour! j^£ 'V)a Ztytf j'ai cji ^c ■ . L_^yii visité, à la faveur £-i>5 o-sj-k" de la nuit, Jj' j^ ^4^ d'autres beaucoup femmes que toi enceintes ou nourrices; pour moi, celles-ci ont oublié l'enfant âgé à peine d'un an et que couvraient encore les amulettes du premier âge. , , H 2 II^ SYNTAXE. LA DE si les J^Jl* étoient-, pourroient ni être et de ci remplaçant côj (n.os 84 1 sous la dépendance. de l/j et 882 i.re p.) ni être joints aux adjectifs ëjjj* -*Li4* cJ4-* sont indéterminés. et 75°^* qui 204- Les Arabes* comprennent parmi les noms qui ne sont point employés hors d'un rapport d'annexion et qui sont in déclinables beaucoup de mots que l'on peut regarder comme des adverbes, des adverbes conjonctifs, ou des prépositions; mais leur manière d'envisager ces mots me paroît la plus juste. Tels sontô^c che^{n.° 84-0, i.re p.) <joJ auprès, M lorsque, en parlant d'un événement passé f M lorsque, en parlant d'un événe ment futur, 0J0. en quelque lieu que &c. Les mots 51 et «*>!». ont une pour complément proposition soit nominale, soit verbale (n.° 1 44) Exemples : Dans ces deux exemples, et mots >-«-* déterminés par l'annexion de l'affixe <J ils , ne , - , , •> , , , , , • ->«f Mon père père est j e O Par-tout Quant ou se à l'adverbe qu'une proposition viendrai- te Le mot j»f lorsque mort, c j.. Zéid étoit *mir. % o Je m1assiérai \par-tout où -S ïiL c^f quand est venu, r Mon if 'juj j . -* tu , il Exemple: le soleil assis. £s^o. après lui JJ^FoilL- îSfdJÎ /'< ne peut avoir lèvera. quand M prend un tanwin quand il sert trouver, né. sultan, je m'y tiendrai. conjonctif fij verbale. seras est ,£ (jUiUJf lUf tiendra le Zéid se de complément^ DE autre nom SYNTAXE. LA II il y comme , en ce a une /C*jf cl Nous les perceronsvde turban ; c'est-à-dire lances au-dessous de la ceinture nos 20 J. Plusieurs du tions temps, sur , des o-*j imitent la construction de if alors le complément : d'annexion , perd épées nos , t après replis du à l'endroit des qui indiquent le et , temps, ^^ et temps , ïes por- heure, propositions pour d'antécédent à qui voyelle nasale comme ce genre. Exemples : sert nom ou *J.U *£ jour, prennent des sa les rapports de et non la tête. noms comme , fej—~° <W t-^f ô^ °&*-£-i ç&'jp>ï <&&* &?&■ les avoir frappés du tranchant de tous 7 /." p.): alors jour-là (n.° 857, <&»y. ellipse, dont ce tanwin est la compensation. oÂÂ. a quelquefois pour complément un nom isolé une proposition ; mais ce cas est très-rare. Exemple : un cela , ce rapport lieu dans a C'est-là le jour auquel la justice des hommes justes leur sera utile. -* ' L—SfeJjXo Quand elle Zd paix (a été) pareillement sur sur moi) moi au vint dans au jour .Vf (JOk. Q. son logis. jour auquel je où je mourrai, suis et au né, jour, et (elle sera où je ressus citerai vivant. dJLtf *) j^Jf ^ àXi ly. A lui appartiendra la royauté , au jour où l'on sonnera de la trompette. Donne-moi du répit jusqu'au jour où ils seront rappelés «3 a la wr. I I I 8 Depuis le .- SYNTAXE. LA DE jour qu'il A-A— ^w r J parlé. O' <^J I Z)<2«J" /* #ot/m: - m'eut ^w'i/ cacha, — i- v Au jour où ils se ont paru. On voit par ce dernier exemple , que le complément., dans ce nominale ; mais cela genre de rapport, peut être une proposition n'a lieu que pour les propositions qui expriment un sens passé., Quand le sens est futur , la proposition qui forme le complément doit être nécessairement ici la même distinction et proposition verbale (n.° i44)« C'est que nous avons déjà établie entre i] une '* fi] (n.°2o4). qui expriment le temps ou les portions du temps ceux qui s'emploient d'une manière vague et indé terminée sont les seuls avec lesquels ce genre de construction puisse avoir îieu. La raison en est que ce sont les seuls qui ^soient réellement synonymes de if On ne pourroit pas employer de cette manière les mots jW jour, opposé à nuit, 54^ mis> Parmi ïes noms , , . *Jc«, année 206. !>3j , &c. Dans la constructiorf dont il s'agit, autres, peuvent aussi être les mots /»y-â*- indéclinables, employés ayant toujours un fatha pour voyelle finale. Ainsi, au lieu de çslJ *£>\ô&- cir-'i^- fj^. Ô-? ô?—SâJ-J *1j <ÎJ on peut dije £&k /»y îixS> ci^'iU. S^j Ija yy£* 'J£ jj C'est un nouveau trait de conformité entre ces noms employés dans un sens vague, et comme - , - - . et les noms indéclinables if et fif fa). ' ■— (a) Suivant .: h Ebn-Ma|ec, quand . t , les mots ^a. ■' - ^Sl - tïj - iJ& DE LA I IQ; SYNTAXE. s'emploient qu'en rapport d'an nexion les uns, comme nous l'avons dit, exigent que le con séquent de ce rapport soit exprimé ; les autres souffreru^j'ellipse du conséquent. Nous en avons donné des exemples. "Nous devons ajouter que dans le cas où cette ellipse a lieu plusieurs de ces mots deviennent indéclinables, et prennent pour voyelle finale un dhamma. Ces mots sont JL^i avant, o^é? après, «_*!*. suffisamment, jïè différemment, <j3ï sans, Jjf premièrement Jâ Parmi les 207* qui noms ne , , , , haut, en ^b *Lif devant, ont (jU. le même Si adroite , au- dessous, , sens. mêmes ces derrière *fjij derrière, i^> ."JUti à gauche,, et plusieurs autres qui o^ au-dessus , sont noms employés d'une manière absolue, complément sous-entendu , ils suivent la syntaxe com S'ils ont un complément exprimé , ik se conforment aussi et sans un mune. règles ordinaires. Il aux sont en rapport d'annexion de arrive même et , prétérit complément ployer comme indéclinables; est au Quand ou que il faut damne , contraire au que le verbe de la on peut décliner que, dans proposition qui ces noms ou , une leur les sert em il vaut mieux prendre ce dernier parti» proposition complémentaire est à l'aoriste, composée d'un inchoatif et d'un prédicat (n.° 146) mais le verbe de la proposition est employer ces noms de temps comme déclinables. 1 bn-Malec ne con pas cependant ceux qui, en ce cas, les emploient comme indéclinables. cette IJXbj « , , assez souvent Les , ,jJi noms indéclinables L-Jj assimilés \jS~m J iSj** }_>£•! c_ ^>j au mot if et.employés J dans {cvmême *? — sens , iJ^J peuvent être employer comme indéclinabies d'un ils suivis sont verbe indéclinable (c'est-à-dire ait quand et devant un Devant un verbe décliné à l'aoriste), prétérit). (c'est-à-dire, «inchoatif, décfine-les : cependant ceux qui, dans ce cas, ne les déclinent » » ou déclinés : ri •est préférable de les , , » » pas , ne doivent pas être taxés d'erreur. (Mss. Ar. de laBibl.imp. recto.) n.° moi » ,f. 17 et t8;Mss. Ar.deS.Germ. f. I06 K4 n.° 465 , LA DE 120 même phrase comme peut les on , regarder comme l'on indéclinables, selon l'analyse que •* Il y *'• J'en ai </ 6AJ homme a un che^ dix , il pris 0^*.> J'en ai pris ***? Oij n'y ' ,. ou adopte. Exemples : davantage. moi, pas en 4 .„r. a pas davantage, Kj^uf tivà^v9 dix , cela ôî* ur? le commandement appartient déclinables * ,.!*,-- je. A lui SYNTAXE. suffit. me -**^ ' " (cela) avant et après (cela). exemple pris de l'AIcoran on doit suivant quel lire oaj ^ Jto ^—* auparavant et après, ques grammairiens parce que ïes mots.cv** et J4» sont pris, selon eux, dans un Dans cet , , , , sens absolu. U-lf cj^ Jjf JUAlt'f ji>JU . Quel que soit celui J'ai d'entre voyagé nous sur avec ces lequel la mort tombera en premier, gens-là Jjf (J^ \, t,.., et sans (eux). ftW fôôf Commence cela de -» , • — J{A (son) origine. §*,, Ces gens sont venus; Zéid étoit devant J.T.ïf T. (eux) et , Amrou derrière (eux), JVJjf ££ ££\ te ^ ÙÏJJÏJ, '^ J'avale le vin à h peine avaler, grands sans être traits , suffoqué, moi qui l'eau la , auparavant, plus fraîche. pouvois DE 12 1 SYNTAXE. LA .AW avons tué ces lions semblables aux lions de Khafayya ce goûté le plaisir de v'iderdes coupes moment, ils n'ont plus de vin. depuis remplies : ^ exemples, les mots «Slo et f<>Jusont dé clinés parce que le poëte les a employés d'une manière absolue. étant employés Tous les mots dont il vient d'être parlé avec le dhamma pour voyelle finale comme indéclinables deviennent de véritables adverbes (n.° 850, i.rep.); et pour s'exprimer exactement il faut dire qu'ils renferment la valeur de leur terme conséquent et non pas qu'il y a ellipse de ce conséquent (a). 208. l$o3 auprès est encore un nom qui ne se trouve point Dans' ces deux derniers , , , , , , C'est (a) qu'Ebn-Malec exprime ce LJ>tXc U cvi txîiJ "c^- » pour terminaison •» » j un » o—Iâ. tv£» J^=> JÂ* tj-£li U dhamma. Les fif IL*.^j mots fJLÂ.9 - om - * ÎjO^'J lui-même le en lui donnant en oJLâ» "[!« f - - ** ... Oji,ceux <îUI exP«ment les six la droite, le dessus le dessous ), _>«© Jjf ^j ^M* , » ^Uj -*.gw>U , sens j (jf [j^ii c>-»(>* ja& » " : manque de son complément renfermant complément qui lui manque, faites-le indéclinable, mot du U «jf'o^fj (i/ij |j%i Si le ,wj J c_j l^— J-*j « LjU ainsi . Mais régions (le devant, et le mot .U, , le derrière que manière absolue d'indiquer et à la suite de indéterminée. , suivent la même donne la terminaison de l'accusatif à Ao on nous venons la celui-ci, quand autres mots emploie d'une et aux on les gauche, règle que » Ce que je dis ici, que la règle dont il s'agit n'a d'application que quand j. ^ê JL-JLs» &c. renferment en eux-mêmes leur complément les mots est si vrai du - , , complément dans ce cas, , que les "grammairiens Arabes admettent le , sans que l'antécédent l'antécédent J4si - o*4 en ou cas renferme la valeur autre se décline, où il y , et mais a ellipse veulent que, sans tatiwin> LA. SYNTAXE. DE 122 hors d'un rapport d'annexion. On le et l'on dit IjûJ, J^ (a). 20p. ^ à la préposition ^ à cette même classe de appartient avec joint dit aussi , On noms. £> comme nom indéclinable. admettent l'expression «w J^ -, comme UU, dans adverbial un sens 2IO. Parmi les mots Quelques grammairiens Îùj& ^. On dit aussi IsL-îf ensemble (n.° 850, /." p.). pour , qui ne se rencontrent que dans doit être néces jamais rapport d'annexion , et dont le conséquent sairement exprimé , nous devons faire une mention un àkT u^" et deux. Le tous du genre complément nom déterminé, pronoms ■ ces spéciale de joint à un à un complément, conséquent qu'un, mots se le second et peuvent avoir pour ne soit de personnels premier masculin, du genre féminin. Ils de sa nature , comme les les articles démonstratifs , ' ■— f propres , ïes soit par l'article noms , — / comme si le étoit conséquent exprimé. Ils citent pour exemple d'un ce vers poète, * ma - <* • ^ CjJofjJdf jûii J,y> « » Avant (cela) chaque , *. chef de famille sentiment d'affection ait détourné dans lequel mais non dans le on compris quant , mot Suivant exemples J^-ÀL* dit Aj£ cette que (Mss. au sens , , c&éi ,j*' la étant aucun sous sans » -entendit c_j«0^£ , qui parle-^j.âlXl Ji+ji*, imp. , J^ji {y»_y»^\ *J et Jj f 1.-. I-* JJo j^aj et Ju f ' ' ' ^ fd-J l*>jf* , c complémens Ar. de la Bibl. de l'AIcoran est faveur en sa q*j que nul des chefs. parenté, sa peut prononcer ainsi, dans deux des on de - . 1234, f. 6j f. 108 .recto.) n.° lisent, en suivant prononciation reçue. recto, et n.° 1291, f. 18 recto; . ^ Dans le dialecte des Arabes de Kaïs (a) qui fléchi et complément cîlfi / Mss. Ar. de S. G. n.° 465 teurs convoqué a ^ jjjè <J,J*Jf(jiyj J*9 selon l'intention de celui analyse donnés sous-entendant les en ^e to-8' — , mime j'ai _* »j ~ ^ oJuîc Ç£ ce. , on dit dialecte, *JoJ /ajJ \a [\* au . Quelques leo? lieu de #JjJ ^a , déterminatif; et ce conséquent il se tratif cslli se doit être I23 au duel ou , du moins le pronom affixe U nous, à deux personnes , ou l'article démons rapporte rapportant pareillement à deux choses. Exemples : avoir la valeur d'un duel quand SYNTAXE. LA DE comme , **° ' * Ler deux hommes ■" j . "' ' les deux et femmes. câfi Ufc U* Tous deux Zf bien . le mal et ont certaine manière, d'être et nous avons terme, un de fait cela. et tous deux ne sont qu'une présenter (a). se peut pas donner pour conséquent à ^ et, lx){ deux individus exprimés isolément l'un de l'autre. Ainsi l'on ne doit On ne pas dire v-Fj o^j $C Zéid llj*ifcfj Jfj cxjj On tion trouve tyCQf et deux Zéid Amrou tous et Amrou; il faudroit dire les deux. cependant quelques exemples mais c'est ; tous une licence. Exemple cette construc : l5-«* a^JJ otjSUff j. de lSO^^J eW^J ce' $? frère et mon ami me trouvent tous deux pour appui infortunes, et lorsqu'ils sont 'en butte à l'adversité. Mon leurs dans qui sert d'antécédent à un rapport d'annexion peut avoir plusieurs conséquens liés par des conjonctions. Ex. : 211. Le nom , *•.«« j'SLàJJfJ • (a) Celui qui Je sais d'où dentiers ne mots. ow. Jéi\ tic sait les choses cachées et les choses ce vers est tiré , et je présentes. doute du véritable sens des deux 124 DE LA SYNTAXE. La création des deux et de la terre. Quelquefois aussi plusieurs antécédens n'ont qu'un seul conséquent placé après ïe dernier des antécédens. Exemple : \'& JSJ> [^ Ji-jj IsTàttî £** que Dieu coupe la main et h pied de celui qui a fait cela. Dans ce cas il y a ellipse du conséquent après le premier antécédent. sans qu'il 213. L'ellipse du conséquent a lieu quelquefois se trouve, comme dans l'exemple précédent exprimé après un second antécédent. Exemple : JJû,f *f lllï <^yf pour ^Uj'élii ^yî *1* JJûif Âf dormiras -tu au-dessus av cela ou au-dessous! Dans 212. , , , passage, qui est de l'AIcoran, à ce que je crois, il vaudrait mieux lire ^y f On a déjà vu d'autres exemples d'une semblable ce . tels» que JJà ^» i£ô ^ tous de peu d'autorité. ellipse sont - , - Jj f ^ (n.° 2.07 note) ; mais ils , 2l4- L'ellipse de l'antécédent a lieu plus régulièrement, quand il se trouve déjà exprimé dans un autre rapport. Ex. : T'imagines -tu donc que tout homme que tu vois est (réellement) un homme (digne de ce nom), et que (tout) feu que l'on allume durant la nuit est (réellement) un feu (signal d'hospitalité) (a)! L'ellipse de ce genre n'a rien de surprenant ni d'embarras sant puisqu'il ne s'agit que de suppléer, dans le second rapport d'annexion, un antécédent déjà exprimé dans le rapport pré , cédent. (a) Les Arabes hospitaliers allumoient des feux sur les lieux élevés , pour que les voyageurs , avertis par ce signal , vinssent chercher un asile et des rafraîchissemens sous leurs tentes. Je conjecture que c'est cet usage qu'avoit en Vue le poète duquel ce vers est tiré. DE L'ellipse 2 I X. técédent a LA quelque SYNTAXE. chose de différent de celui est que rien plus qui n'indique 125 dur quand exprimé dans trouve se cet an , le la valeur de l'antécédent premier rapport et qu'il faut suppléer. Exemple: «jàVI jojj ils recherchent les biens casuels de monde , mais Dieu recherche , ce "amÇ UI<>Jf (J»3* Ôj^j>î (les biens durables) de la vie future, ou (les œuvres qui ont pour objet) la vie future (a). On voit que le sens reste ici un peu incertain, parce qu'on ne peut guère supposer que le second rapport d'annexion ait pour antécédent , qui signifie des biens matériels, j»Jé et qu'il faut, par conséquent, jlJ les biens durables comme iSùf. , jSvi' mJ$\ oô.fj j'ai qui appartient à vu lui ou le premier le mot sensibles, sujets aux accidens supposer un autre antécédent, comme , , JJ^ les le Ta'imi , Autre œuvres. (l'homme de exemple: cette famille) a plu de Taim la descendance d'Adi. Comme il y sieurs familles dont les auteurs se Ta'imi suffit ne de l'une pas pour nommoient Taim, le désigner précisément un mot descendant familles ; c'est pour cela que , dans le ajoute que descendant de Taim dont il s'agit, exemple, appartient à celle des familles de ce nom dont la généalogie re ou de l'autre de cet ces on monte à Adi : mais l'antécédent dont iLï sous-entendu ; ce peut être <jô.f est le complément , est homme. un C'est précisément ce qui a lieu dans les exemples que j'ai déjà rapportés ailleurs (n.° 662, i.n p. note) et dans toutes les constructions pareilles. îjjàLi & ô^£ jLjj^Udf *CYf cx-Sk* U est \ , — " S % „ *. mC ~g .mO Z, expression elliptique pour ^f iL-Jj^Uff IGVf o-îl^lt <>*£ <Axl\ arrivé le règne NASÉRiquE, j~?wf Ôj^* lP lorsque fut je veux dire, le règne de Mélic-alnaser Mohammed fils de Kélaoun. M une 2 1 6. C'est (a) Dans cet une exemple, règle générale tiré de l'AIcoran, que les deux termes on lit communément îii.Vf qui . Il6 LA DE forment un SYNTAXE. rapport d'annexion , l'un de l'autre', et doivent ne être point séparés que le l'antécédent. Cette conséquent doit suivre immédiatement règle cependant est susceptible de certaines , , exception*: quelques-unes concernent où l'antécédent d'action est un nom particulièrement les cas adjectif verbal ; nous ou un parlerons dans les chapitres suivans en traitant de la syntaxe spéciale de ces deux. espèces de mots. Mais on peut aussi", sur tout en poésie, dans les rapports d'annexion entre deux noms, séparer l'antécédent du conséquent. En voici divers exemples : en , XQij iU\j La brebis entend la voix, pJJL. On diroit que le efflanqué auquel Je on «-JfttU oLîJf (J) C«e Dïeu , de par ^i J> &lj Al Çf ^JiJ^ û^ bidet, ô Abou-Asem a mis maître. son de Zéid, , est un âne un mors. échappé, et déjà le descendant de Morad avait trempé épêe sang du fils d'Abou LE MAITRE DES LIEUX MARÉCAGEUX, Taleb ; c'est-à-dire, du fils d'Abou- Taleb, me qui suis dans le son , étoit maître des terres (j*j&. basses situées 4p. tJ^oUCfl EL Comme si U livre étoit écrit de la main, c'est-à-dire, Ils étoit écrit sont tous pas de un jour de la deux les frères, À Waset entre Basra. L> un JOUR, main d'un LA et d'un Juif; Juif. guerre, de quiconque n'a frère. OmO Lorsqu'il se nettoie la bouche, ,£, est abreuvé de l'eau, le CURE- ' LA SYNTAXE. DE DENT , de de sa salive; c'est-à-dire salive. sa , c'est-à-dire sonne une , les • jour au , LES A UTEURS ' PERSONNE, il? lui de auteurs noble progéniture , au jour La construction naturelle iU " f ~ produit une noble progéniture DE SES JOURS EN SA sance; où ICI ôi"l «fûJfl -J *j • ont est * oit! if //j 2J abreuvé de l'eau cure-dent son , 1 en ses ou jours ils lui ont ont ont donné la nais produit en sa per donné la naissance. arabe eût été Âl^î «j ofLUfjôûil ÎJ (a). exemples et tous les autres de ce genre ne doivent être regardés que comme des licences poétiques autorisées par la nécessité du mètre ou de la rime ; il n'y. a que l'interposition d'un serment entre les deux termes du rapport qui est permise même hors de la nécessité (b). Ces ■ , , (a) II y (n.° 204). a C'est (b) ici ce pléonasme remarquable; un qu'enseigne Ebn-Malec, **}•> fôJ .f » » Ce que les ou cas de nécessité. grammairiens appellent que l'antécédent, soit le sujet un terme ( Mss. u o ) est synonyme de if termes:» fôva»^ fj'j-^fj (Js*- J^** l'interposition du serment; et l'on trouve terme étranger, d'une épithète, ou d'un « ^^Àswf ou > c'est l'agent, une ou le partie de la proposition complément du verbe, circonstanciel. Ar. de la Bibl. recto. âCf : : : «f i$r—Â^V ne vocatif, dans le autre f. **J peut point taxer de faute des exemples de l'interposition d'un « On c> en ces car , imp. n.° 1 234, f. 67 recto; Mss. Ar. de S. G. n.° 465., ïlB SYNTAXE. LA DE CHAPITRE XI. des Noms d'action. Syntaxe particulière c'est que le principe ou défini ailleurs (n.° 528, 1/' p.) ce que Arabes nom d'action J—Wf les t appelé par et nous avons rendu raison de cette dernière jô^>, Nous 2 17. avons pZJ' nom dénomination Nous (a). aussi observé que les avons noms (a) Nous avons observé, dans l'endroit auquel nous renvoyons ici (n.° 5x9, p.), que parmi les grammairiens Arabes, les uns regardent la troisième du prétérit comme le thème ou la racine éty personne du singulier masculin mologique et que suivant d'autres, la véritable racine est le nom d'action, en considérant le nom d'action, Nous avons justifié cette dernière opinion et nous avons même ou nom abstrait, comme la racine logique; supposé à cause décela, et sous ce /." qucc'étoit point de vue, qu'on (n.° 528, p.) l'avoit appelé *o**alo principe. Je ne veux pas dissimuler cependant que quel$ ques grammairiens semblent avoir pris le mot J^cuô dans un sens contraire, comme s'il signifioit l'idée qui sort ou provient du verbe. C'est, je crois, la pensée SacHfez que le nom qui d'un commentateur de \Alfiyya d'Ebn-Malec, qui dit : d'un de l'action l'idée de la manièred'être ou celle qui provient agent, exprime ij* , , , , « - . . ^ « « » » propre à un individu, se divise en deux classes , &c. ^A^âlU » fwf /jf AA Itol^jÔ^-ô ^f iujJLàj ^Xaj^fJiO-i X^J-ûJf jf CJj^àJo J^çlîJf tj* J&êïï recto; Gramm. Ar. Agrumia^/Vw, jÔ^clUJ (Mss. Ar. de S. G. n.° 465 f , éd. de Th. Obicin, p. 198). Au reste, l'auteur du beaucoup de mon m . cpUjj**Jf cj^O opinion : car , ou Traité des il décrit ainsi le fo^al» ^ » d'où est il*, jb^oj dérivé cJ*f^ et provient (Mss. le verbe son ; Ar. de la Bibl. Molhat alirab, dit aussi que le masdar Et dans » imp. est commentaire,, il ajoute £i* « • mC définitions s'approche « , Le masdar est le ~ m£ ^Jcàf (jôJ\ n.° nom * €.mP ru'Vf J> 1326). Meïdani, *° jô^It dans son la racine d'où dérive le verbe: qu'on l'a nommé masdar, parce que d'action DE d'action divisent se mim* aux radicales, ajouter sans Mais un l^;jô^"» J^tj^- jô^û» en et mim aux dérivés de la forme s'applique qu'aux ne du verbe. Les primitive , qui et , 8. II faut dits, JÔ^Hl îûj e* *<>■«■=* encore noms sont <L.'» d'action dé régulièrement division. noms d'action propre. , noms d'action dérivés, suivant une forme dont ils expriment l'action , comme : l'action de (jjâ. tristesse, ex principe et ceux que l'on appelle qui tiennent lieu du principe ; ou du première dénomination ne convient qu'aux — , -cette les entre noms , d'action noms d'action de û>yo frapper, noms > distinguer nommés jù c'est-à-dire , d'action. La (_>>-» forment , de <>> louer, doivenHêtre classés dans nom se ne Au contraire, vj^-* liient qui un doivent pas, quoiqu'ils aient un mim être comme appartenant à la première de ces deux divisions. regardés 2 1 2p qui ajoutent d'action noms rivés de la troisième forme du verbe de la forme «JLéUu d'action noms radicales. distinction cette I SYNTAXE. LA régulière, du verbe frapper, -de LSy° frapper; de (j> être triste ; âpre raboteux ; itvJXLj' l'action de parler a quelqu'un de lis" parler ; ïla^U rencontre, de J'Y rencontrer quelqu'un; Jj^=>f l'action d'honorer, de ~pj&=>\ honorer; iiyAà. àpreté, de être Jj-ii. , , \* * ' - m iiï l'action - de U*J d'apprendre, apprendre s'instruire,; , oj& l'action de contrefaire le mort, de ôj& contrefaire le mort; *fj.$ij fuite de ij^jf #« zw/V en fuite fuir ; , » » c'est de lui que spnt dérivés du , provient nom le verbe, d'action » , et que le i_JLé prétérit, et l'impératit jL-iàVf yô~éi L, J^X* "Jflw f j^l Oj-iJf ^.j J^-» ôj^'j MJ^J VJ^ CîUjAi II.' PARTIE. l'aoriste (Alan', de M. Marcel). I JUl^f victoire, de jî>/*i rougeur, de SYNTAXE. LA DE Ijo _j-é*j[ ~JJc*\ *m secouru être Dieu, vaincre; de rouge; 'J£âlJ solliciter; sf^jj-y noirceur foncée de ifjlj être d'un noirfoncé ; jjL&y sollicitation, de &c. , La seconde dénomination convient point dérivés dont ils , d'une manière expriment ^lj lusïration, de UJj être jt /rfv<?Â-, tenant Tels , .re purifier, verbe dont le d'action , verbe dont le l'action de lieu de nom d'action devroit nom analogie y^jj ; l'action de se laver, faisant la fonction Js*^f se laver, 6^ et : ablution, faisant la fonction de suivant 1 , ^1 r l'action. régulière sont qui ne sont analogique du verbe' noms aux parler, eSCi , nom d'action de est faisant la fonction de vrai nom JUxpJ; nom d'action du verbe nom diction de d'acjion , jX parler et à quelqu'un. 2 I O. II est encore nition que noué comprenons également sous cette* dénomination lesabstraits dérivés, soit des verbes qui expriment une action, i.r'p.)f noms avons nécessaire d'observer que , suivant, la défi donnée ailleurs du nom d'action (n.° 528, nous Jx3' l'action de tuer, de "{yS tuer ; soit des verbes qui expriment une impression reçue, comme fUiàjf l'accident d'être sevré de fù^l être sevré ; soit enfin de ceux qui n'expriment qu'une' simple manière d'être, comme j [>£•_] rougeur, de jJ^\ comme , être rouge; .rU^J 220. Les tortuosité, de ~yk] être tortu. je l'ai fait voir ailleurs f de véritables noms abstraits destinés à exprimer une action ou une manière d'être 'indépendamment de tout sujet, objet, ou autre idée accessoire, et étant, par cela même, susceptibles du sens passif, noms d'action étant comme du sens , comme actif (n.° j4j j 1" p-)f il semble DE qu'on I 13 devroit en faire usage que lorsqu'on veut exprimer la manière d'être , abstraction faite de toutes ces idées ne l'action syntaxe: la ou accessoires. Le contraire, cependant, lieu; a souvent il arrive et fréquemment que l'on emploie le nom d'action, comme l'on pourroit employer le verbe lui-même, avec un sujet et un com Cet usage du plément objectif (a) à quelques règles de m noms , dont et nous ; il est, si le verbe allons comme mais , à cette de espèce de la nature du verbe d'où ou intransitif: il si le verbe dans le tion peut être , occuper. participe lui, transitif, est neutre ; d'action donne lieu particulières nous d'action 22 1. Le nom il vient syntaxe nom est actif, actif ou avec le est le neutre, nom d'ac dans le sens employé passif (n.°-c.4$ i." p.). S'il s'agit d'un nom d'action provenant d'un verbe transitif, il peut avoir un sujet et un complément objectif. 22 2. Le sujet seul ou le complément seul étant exprimés sens , , ils peuvent être c'est-à-diïe, en rapport d'annexion être nom d'action, Exemple: gouvernés génitif par ^Ui JJ&ï ^3 wt fcpj'd jLààxlf ô^=J ta manière dont Abraham demanda pardon pour son père, fut (de dire) : O toi qui es notre Sei gneur, reçois ma prière (à la lettre, et fuit deprecatio Abrahœ pro suo). "f£jt^ mis ce nom. au pâtre > j\Js^ÇJ , génitif au réellement le est vroit êtreUIf Dieu, u (a) , est Cette espèce sous-entendu. C'est ■ I complément du nom d'action sujet ; le complément objectif, qui de- comme d'abus dans ce .1.1 i l'usage du nom dont , abstrait on s'assurera t I est r i . semblable à celui par lequel, dans plusieurs langues, l'infinitif, dont la fonction propre est de lier l'idée de l'existence avec celle d'un attribut sans exprimer le sujet dans lequel , se trouve moins en l'existence , devient fait la fonction cipes de grammaire générale , , , contre sa nature, étant i.c joint à édit, p. 194 un mode personnel, un sujet déterminé. Voye^ et p. 195 , not* (i). I 2 ou mes du Prin substituant le verbe en SYNTAXE. LA DE Ij2 au nom d'action , et disant : jÇ£j*J J*à*«I *JV *Jl7 [deprecatus est Abraham Deum pro pâtre suo] Abraham demanda pardon a Dieu pour son-père en disant &c. Autre exemple: jX£ «Ui J^ ^lliVt ^Uj V l'homme ne se lasse point de demander , , le bonheur. Si l'on substitue le verbe au nom d'action *Uo on , sentira que le sujet est Vhommt, et le complément objectif h bonheur: car le sens est, de cela qu'il demande le bonheur. De même, dans en , demandant demandé Jijlj ÏE ô^i phrase tibîsiJ cette ta ta- brebis , le sens est // a commis cîU?sj JU (jL une £« injustice rf/û qu'il a brebis. On peut aussi dans le même k.:s, si le exprime nominatif, exprime complément objectif, le mettre à l'accusatif: mais cela n'a guère lieu que quand le nom d'action est séparé du nom qui exprime le sujet Ou le complément objectif, par un terme circonstanciel qui empêche «le rapport d'annexion rapport dans lequel les deux termes doivent se suivre immédiatement (n.° 216). Exemples: 223. le sujet , ïe , et mettre au nom le s'il , L'action de donner à manger , y En frappant % en un _> , avec nos jour de famine à un orphelin, , j mO les têtes de certaines gens, épées nous les avpns abattues: --y Unxj des noms Le (a) J»jj et d'action nom à sont l'accusatif comme lUUJ d'action, et complémens objectifs c-Zh». en ce cas -là, Cette manière de construire le doit nom conserver son d'action comme tanwin (a), le verbe lui-même, doit pas être regardée comme un motif suffisant pour envisager le nom d'action comme un véritable infinitif, un mode du verbe.- Les Latins ont quel ne ^ quefois employé le nom d'action de la même manière, comme dans ces DE SYNTAXE. LA 1\J prendre l'article détewnrnatif ; et dans ce cas complément objectif peut suivre immédiatement le nom Il peut aussi le d'action. , , Exemples : .* J "* - w Jfsfô^l uUCÏIff Foible 1 §t •«"■■» mon 224» sitif nom *-*.*.' J "* . Q& JCil tj Le sujet et le par le peut' on d'action , le c'est-à-dire , , le sujet en rapport d'annexion d'action génitif, Exemples Si Dieu n Ce fut en le et le le sujet au soit conservant au en lui donnant l'article avec un nominatif, soit enfin , terme circons : Oi>-«»àJ' t***"W &*-*i avoit pas auroit été en rapport d'annexion mettant en ^•jVf terre tanwin, soit son avec complément objectif complément objectif au génitif, et au l'accusatif, sujet au nominatif; ou enfin mettre et le complément objectif à l'accusatif, le e-~ complément ^objectif d'un verbe tran nom d'action étant exprimés l'un et mettre ou mettre tanciel. ennemis; i OJj-i» ïe en - ennemi). à nom a ses' _,**** (>*»f *jaA-11 (2ji 0<nÎ t\ï> d'entre la cavalerie agile savent que j'ai frappé, m'a jamais empêché de porter un coup sur l'oreille. o>^-ff représenté l'autre, l'action de nuire concerne *' i . Z^J" premiers que la peur ne (de qui en ce • « opposé dévastée. cette année /jwujf A\if les hommes les que le khalife fit ?£ i i]) uns aux mourir autres, la Djafar. exemples: Qtttd tibi Kanc curatio estremi Quid tibi nos tactio est/ ( foy^Schultens, Instit. ad fund. ling. hlebr. p. 287.) C'est encore une construction analogue a celle-ci que l'on observe dans ce passage de Cicéron ( in Pison. j: Jamne vides, iellutt , jamue sentis, quoi sit homtnurn querela frsntis tua r I 34 LA DE Souvenez-vous de Dieu , SYNTAXE. comme vous Mémorial de la miséricorde de mon vous souvent^ de vos pères. serviteur. seigneur envers son Ce genre de construction ,. où le sujet est mis au génitif, et le complément objectif à l'accusatif , est le plus ordinaire. Le truction dans tif, et ïe sujet plément objectif Il défendit écrivant, ïe laquelle au fort usité; je est aussi contraire, cependant, complément objectif nominatif. Cela est un que l'appelât qui pronom et lieu ïe est sur-tout sujet un mis fût, en lui adressant seigneur et notre maître. , la cons géni au quand nom. le com Exemples : la parole ce que notre , a dire veux ou lui Ses deux pieds de devant semblent examiner les cailloux dans la plus grande ardeur du jour, comme les changeurs examinent des pièces d'argent (pour recevoir les bonnes et rejeter les mauvaises). '* , o ^liiwf ^ L'action d*aller le peut (à la en lettre, pèlerinage itio j'ai parlé , J'ai qui appris J'ai a la maison sainte, pour quiconque domûs, quicumque potest). Voici maintenant des mais o*_lÂ;f IL sont exemples des plus rares : que Zéid a autres constructionsdont répudié aujourd'hui Hind. appris que Mahmoud a tué son frère. DE Je suis charmé que SYNTAXE. LA ment , les avec fonctions. noms Exemples qui , sans a être noms iMaù' tu as que données dans les tu seras fait don de cent en font les compté parmi eux. «3Jw de chameaux aban femelles pâturages. «Ayjf **â.j3 J^J-ff Un homme d'action , rare /»[>^ff cïLï>£*J les hommes généreux , Uiyjf iyÙI éljUâ^ ^/?w lieu, quoique plus : "Ai* En fréquentant Amrou le jour du, vendredi. Mohammed attende 2.7A. La même sorte de syntaxe IJ5 qui a donné baiser un *■&* (J-* a son épouse, est obligé à la purification., Les et mots ïjJuz cependant - >liîé - jlIâj» point des noms d*action, complémens objectifs p|j£if ne sont ils gouvernent ïes - Ub>ff oUf et *&>>jj à l'accusatif. 226. S'il s'agit d'un nom d'action provenant d'un verbe neutre ou d'un verbe intransitif, il ne peut avoir de complé ment objectif du moins immédiat, puisque les verbes de cette sorte n'en ont point : alors le sujet du verbe se joint ordinaire ment au nom d'action par un rapport d'annexion. Exemples : jj J ' La noirceur de leurs La chute de Zéid à On pourroit aussi, en ce -°* *"° visages terre eut m'a surpris. lieu de ta cas, donner au sorte. nom d'action f© U 136* tanwin, natif, ou l'article déterminatif, sur- tout circonstanciel s'il étoit mais ; Ce que 227. au -id'ajouter l'onferoit, lieu du nom l^j-twCo fjl^i. fJJ^ 22o. nom constructj|>ii sujet au nomi d'action par minterme n'est pas usitée (a); dit relativement leur second que a du mettre le à des verbes transitifs , aux noms d'action s'applique également Amrou du Les conduisent à complément objectif employé le verbe lui-rnême d'action. Ainsi l'on dira o^jà on ne à l'accu si l'on eût comme manger et d'action. dérivés des verbes doublement transitifs ; il aux noms satif, séparé cette nous avons qui appartiennent s'agit SYNTAXE. LA DE trouva mauvais : iLaLl^J fj*>ji=> ^fUIf <*>] que Mohammed eût fait pain empoisonné. noms l'égard d'action dérivés des verbes intransitifs de leurs se verbes complémens se joignent à leurs complémens prépositions. Ainsi l'on dit : , comme ces eux-mêmes; c'est-à-dire qu'ils indirects avec les mêmes Je n'ai pas le Sa révolte (a) Je dis ceci pouvoir de faire cela; le sultan contre eut lieu dans ce pays ; l'autorité de Martellotto ( Jnstit. ling. Arab. d'action régit à la parler des grammairiens Arabes, le verbe régit le sujet au nominatif. Ascbmouni dans son Commentaire sur VAlfiyya d'Ebn-Malec, indique deux exceptions à la règle générale dont je parle : mais il ne fait pas exception du cas dont il s'agit ; donc il en admet la possibilité. jl nous apprend même que les grammairiens de Basra permettent de mettt* le sujet du nom d'action au nominatif, quand le nom d'action a la significa tion passive et qu'Ebn-Malec dans un de ses ouvrages a adopté ce sentiment. principalement sur p. 443 ) , et cela paroît conforme à la règle manière du verbe; car, selon la façon de générale, que le nom , , Ainsi l'on ( pourrait jourd'hui. (Mss. Ar. , dire , jjïj 'J^Jf *j£j J^£\ j'admire de laBibl. imp. n.° 1234, f. 68 recto.) que Zeïd ait été tué au- DE de d'expulser de même que l'on diroit <2))> il se révolta contre le sultan, 137 tXa>\ £■[>»• f tJX* L'action SYNTAXE. LA ce lieu ceux qui Vhabitoient; J* jôà il a pu cela, J* ^Ja. (jUiLif *x> J*ÂjL\ /'/ l'en fit sortir. II arrive néanmoins quelquefois que les noms d'action complément au moyen d'une préposition., joignent quoique le verbe dont ils représentent la signification soit transitif, et prenne son complément immédiatement. Cela a lieu sur-tout lorsqu'il y a inversion, et que le complément est placé avant le nom d'action; et la même chose arrive quelquefois comme on l'a vu précédemment au complément objectif des verbes (n.° 173). 220. à leur se , y , 230. Les truisent noms d'action dérivés des verbes abstraits leur se cons leur attribut à l'accusatif. sujet génitif Exemple ^oJÎ J^»f ^0 '£ \3jja ^UjVt oj^i c'est m des articles fondamentaux de la religion que l'homme est créé. avec et au : , 231. Les sitifs , d'action, quoique dérivés de verbes tran employés d'une manière vague et indéter complément , soit parce que le complément est peuvent être minée , et sans suffisamment parce noms qu'on indiqué par ce qui précède ou ce qui suit , soit n'a pas intention de le déterminer. Exemples : fclff ù4&jJ=a\ «J ji£=>j *iff Ju^> ,*;é Détourner de la voie de Dieu yeux de Dieu un plus grand QUa.Li A la lettre éj*»3 jf , et ô^> être incrédule en lui, c'est aux crime. iJjjèéJi csfLili qUj^ '(ytâÂÏ le divorce deux fois, et ensuite garder avec bons traitemens, renvoyer avec bienfaits: c'est-à-dire le divorce peut se fiire jusqu'à deux fois; ensuite il faut, ou garder sa femme en vivant ou : , , I38 bien lui elle SYNTAXE. LA DE la renvoyer (par un faisant quelque gratification. avec , ou troisième divorce absolu), en 2^2. De tout ce que nous avons dit, il résulte que, le verbe étant représenté par le nom d'action, le sujet, qui, de sa nature, doit être au nominatif ( n.° 58), se trouve souvent au génitif comme complément du nom d'action et que le complément objectif du verbe se trouve aussi fréquemment au génitif, quoi que, de sa nature il dût être à l'accusatif {n.° 85 ). Or il peut arriver que le nom qui sert de sujet ou de com plément objectif, doive être en concordance de cas avec un adjectif ou* un appositif ou même avec un autre nom joint au premier par une conjonction. , , , , Dans le ce cas nom avec maticale ; on , on peut lequel ils mettre ces autres mots au génitif comme rapport de concordance gram ne considérant que leur rapport ont un peut aussi , en représenté par le nom d'action*, les mettre nominatif, auquel ils se rapportent fait fonction de sujet et à l'accusatif, s'il fait fonction de complément objec tif. Exemple: logique avec le verbe si le au nom , En soir il quitté sa demeure, et il a poussé (son chameau) comme un homme qui cherche h rattraper son bien qu'on lui a enlevé, et qui a éprouvé Une injuste violence, poursuit (le ra visseur) (a). sorte IjilîHf qui est au qu'un est ici au génitif, fonction de sujet , a nominatif, quoiqu'il parce que le sens ce étant (a) Je ne garantis pas d'avoir bien point à fanalyse grammaticale. Huit dernier Ui saisi le se rapp'orté mot à oîiltl fait réellement la ijlÉdr^lilirôte «J» sens de ce vers; mais cela ne DE Au#e LA SYNTAXE. l}$ exemple : lM\^yji.\ 'Jé=>\ £J>ji j'ai manger du pain ^f meitre au '.-",/"a et de la viande.- On peut génitif, comme jllii en dans , ; ou à '* horreur l'action de exemple cet l'accusatif, en«con' i . , ^ J-V^f comme complément objectif du verbe J—è»» s en représenté par le nom (Faction J^f ; ou enfin au nominatif» i envisageant j4^- comme le sujet du verbe passif J*%>f repré senté par le même nom d'action (a). 2^3. Tout ce que nous avons dit sur la syntaxe des noms d'action n'a d'application à ces noms qu'autant qu'ils sont em ployés 'd'une manière qui représente effectivement le verbe, c'està-dire qu'autant qu'ils renferment l'idée de l'existence jointe sidérant ** ' tmO , , , à celle du quelle sens , on la valeur d'un attribut. La marque à la reconnoît que les noms d'action sont employés en ce temps , et c'est que l'on peut alors leur substituer le verbe des deux ésfù^* avec une qu'elles donnent au verbe la valeur du nom d'action; ce sont yf pour le passé et le futur (n.° 880, j.rt p.) et U pour le présent (n.° 890, //'/?.). Faute de cette «condition le nom d'action perd son influence verbale, et n'agit plus sur les autres parties du discours qu'à la panière des noms. Ainsi, si l'on dit jl> ôj^op> *J f^lï ôjj^ je passai, et voilà qu'il crioit (comme) la voix d'un âne il ne faut pas croire que ô^> soit ici à l'accusatif comme complément objectif gouverné par le nom d'action oj^» : car le nom oj-* i^'est point équivalent à oJ-^j q\ (b) ; il n'exprime point une particules nommées , parce , , , (a) Cette dernière construction est remarquable : elle prouve ce que j'ai dit plus d'une fois, que fe nom d'action est susceptible du sens passif comme du sens actif. Voyei le man. Ar. de S. G. n.° 465 f. 1 1 a recto et le man. de là Bibl. imp. n.° iaj4, f. 69 recto. , , (b) oy» » comme représentant l'action du verbe Î^J+ , n'est pas propre l4o idée d'existence c'est valent de de temps. Si donc et d>jr^ est à l'accusatif , (n.° io4), renfermant l'équi ou de ô^> kÂaS qui ressemble voix, circonstanciel terme comme SYNTAXE. LA DE o^i" comme la kla voix. Le 2^4* quand sous il d'action nom est au celle de pluriel (a) nom d'unité , son influence verbale k forme de il qua,nd ou , aussi, perd ou sous est diminutif, ou modifié , soit par un complément soit *par Quelques-unes de ces conditions quelque cependant sont sujettes à des exceptions. Ainsi l'on trouve des exemples de noms d'action au pluriel ou sous la forme du nom d'unité qui gouvernent leur complément à l'accusatif, à la ma adjectif interposé entre ce nom et son autre terme , accessoire. , , nière des verbes. ** 2^ 5* Ofl trouve quelquefois le nom d'action gouvernant un complément à l'accusatif, sans cependant qu'on puisse lui subs tituer l'une des particules <jf ou U suivie du verbe ; mais c'est qu'alors le nom d'action remplace le verbe lui-même à un mode personnel en sorte même qu'il est censé renfermer en lui-même , le pronom , sujet du verbe. t>Jl*3Jf Jt>J JUf . Exemple *&y*^ J^ (J1^ t£^ éfc^ ci* ^-jjJ Hj^i Ils passent dans la : plaine; leurs sacs sont légers (et vides): épouvantables vont fondre sur moi du côté mais bientôt des malheurs de Darin. A moi ment un nom jO^a-iJI jfe»f. donc, Zora'ik tandis que les hommes sont distraits d'action , jJl «ai Voye^ ci-devant, , n.° mais a (a) Quelques grammairiens Arabes point de pluriel; mais le masdar n'a uombre, il cesse d'être nom d'action, un nom qui remplace un nom d'action 18, p. 129. donnent même pour règle générale que cela veut dire que quand il passe à ce , i DE par leurs nombreux troupeaux travaux ; fait un 'l4* SYNTAXE. à moi , que j'enlève à la hâte les afin subtil renard. ici pour IJ&J& ; mais c'est une peut rendre raison par une etlîpse. Vi^i dont comme , LA 2^6. Nous avons vu poétique, tournure est on que , dans les rapports doit suivre immédiatement l'antécé précédemment d'annexion ïe complément , cependant lorsque l'antécédent est un nom d'action il est permis d'interposer son complément objectif entre l'antécé dent et le conséquent. C'est ainsi qu'on lit dans l'AIcoran : dent // : , , a génies, paru beau à bien des polythéistes que leurs camarades les faux dieux) tuassent leurs enfans (a). Elles (les sauterelles) font sortir le grain des riches épis qui plaine comme le fléau nettoie le coton de ses graines. crnoient la Nous les font fuir , avons mis en fuite et poursuivis cette exception est (a) Sur. 6, v. i)j. On lit ordinairement fe\J=sjJii £}¥.( g+and nombre d'entre eux - SVlf à comme une autre le meurtre de leurs leçon, l'accusatif, on met /oj comme enfans : mais à la voix ont un terme fait trouver bon à un DjSfal-eddin remarquequc, objective, complément objectif, conséquent annexé'j qu'il y a alors, a la vérité, comme : JJ& ^Jf^L-II '^m. jJié-A ^y les (démonsJ camarades des polythéistes >• éperviers c'est que le rapport très-immé facile à sentir complément objectif du nom d'action a un diat avec lui, et ne peut pas être regardé étranger à ce rapport. suivant les comme , l'émouchet. La raison de « (les et JJLs au nominatif, *k%i'au génitif, séparation entre une i42 Dî LA SYNTAXE. CHAPITRE XII. Syntaxe particulière aux Adjectifs verbaux Règles de dépendance. des , par rapport précédemment (n.° 70) que les adjectifs prennent souvent des complémens à la manière des et que le noms génitif est le cas qui caractérise ces- corn plé* mens : mais il arrive aussi très-fréquemment que les adjectifs verbaux exercent sur ïes noms et les pronoms qui sont, à la même influence en rapport de dépendance leur égard Qu'exercent les verbes. L'usage de ces adjectifs donne lieu k diverses règles de syntaxe qu'il est à propos de développer ici. 238. Je renferme sous le nom commun d'adjectifs verbaux trois sortes d'adjectifs que.Ies Arabes dis ou dérivés des verbes tinguent par les trois dénominations de noms d'agent Jxlklf twj, noms de patient JJ*k-l\ j£j ( n.° 6 1 7 ^re p.) qualificatifs dssimilés «4^** *X? (n.° 621 //' p.). Je nommerai ces derniers, ad jectifs verbaux simplement qualificatifs. Les noms d'agent dérivent de la voix subjective des verbes ; les noms de patient de la voix objective (n.°6io, 1" p.) ; les adjectifs verbaux simplement qualificatifs, de la voix subjective. Lès noms d'agent et de. pa tient tiennent un peu de la nature des participes parce qu'ils 237. J'ai déjà, observé , , , , , , , , » , f » et le conséquent parce que le complément objectif est les deux termes, mais que cela ne nuit point à leur relation.» l'antécédent entre VoyeiMiS. , Ar. de S. G. n.° 465 , f. 1 09 recto et verso. placé ' DE l43 SYNTAXE. LA peuvent être employés de manière à indiquer une circonstance accessoire de temps, et qu'ils expriment l'attribut renfermé dans leur signification, comme accidentel et passager: cependant, par eux-mêmes aucune circonstance de temps liée à l'idée de l'existence , je ne les considère point comme de vrais participes. Les simples qualificatifs qui indiquent ils comme n'indiquent qualités habituelles et subsistantes n'ont pas même cette nuance qui rapproche les noms d'agent et de patient de la valeur du verbe. Ainsi pj+, simple qualificatif, signifie peureux timide ; mais &jl â. nom d'agent, signifie effrayé, craignant. 11 est impos sible cependant d'établir une ligne de démarcation précise entre les noms d'agent et les simples qualificatifs et il arrive souvent qu'ils s'emploient les uns pour les autres. des , , , , La manière dont les sur mots avec même , nous ces trois sortes ils lesquels considérerons ici d'adjectifs verbaux influent sont en rapport , n'étant pas la chaque espèce séparément. • %. I." Syntaxe des Adjectifs verbaux appelés Noms d'agent. 23c. Le nom d'agent, ou adjectif verbal dérivé de la voix subjective suit la nature du verbe dont il est formé ; il est, , lui comme 240. , Le actif nom ou neutre, transitif d'agent sert ou souvent^ intransitif. comme le verbe, à expri l'attribut d'un sujet. Le sujet du verbe devant se mettre au,nominatif (n.° 5 8), toutes les fois que le nom d'agent a un sujet, mer on peut le mettre aussi au nominatif. Ainsi l'on dira 15^ 1sJj\ Amrou dont le père a tué Mahmoud; •à*0 le fils de Zéid diroit \Îj*j£ îy\ 'JxJi Ji' tjôJlj^F 24 1 . Si le épousera nom demain Zobéide d'agent est et »ôwôj f ; j* employé îj* *XjJ Jj.UJf jjLp <h>li o4j de même que l'on «ijl pour IÇu oôj exprimer . une ï44 qualité sans et aucune inhérente père se satif, circonstance de temps sujet, on peut le mettre Ou dira donc bien ^¥4 au sujet. avec son tient debout. On le considérant en SYNTAXE. LA DE pourroit aussi ,- et comme en rapport habituelle d'annexion^ /«Uf 04j Zéid dont U le mettre sujet à l'accu circonstanciel détermi comme un terme complément objectif d'un verbe; ou le mettre au nominatif, en l'envisageant comme le sujet' d'un yerbe : mais dans ce cas le nom d'agent rentre" dans la classe des adjectifs verbaux simplement qualificatifs dont nous, parlerons plus loin. 242. Cette construction dans laquelle lé nom qui dans la vérité est le sujet de l'adjectif verbal ou nom d'agent est mis au génitif, et gouverné par cet adjectif, n'a guère lieu que pour les noms d'agent dérivés des verbes neutres. On l'em ploie aussi quelquefois pour les noms d'agent dérivés des verbes transitifs, quand ils n'ont point de complément' exprimé ; la raison en est qu'alors ces noms d'agent rentrent encore dans la classe des simples qualificatifs. Exemple : natif (n.° 1 o4) , ou comme le , , , k , , , , , L'homme dont le , est compatissant ne fait jamais aucune injustice quoiqu'il ait lui-même éprouvé l'injustice des autres; et l'homme généreux ne repousse jamais (ceux qui ont recours à luï),\ cœur , , quoiqu'il, ait ressenti les effets d'une ingratitude criminelle. exemple, ol&Jf ^f">Jf tient lieu de pAj 1Û>* cjoJf ; et l'on a pu employer' le rapport d'annexion, parce que £Ïj n'est point réellement ici nom d'agent mais simple adjectif, et est de comme /.S équivalent f&j. Dans cet , , Les d'agent dérivés des verbes dont la signification est relative (n,° 223 /." p,)9 sont pareillement relatif?. Us peuvent donc avoir un ou plusieurs complémens objectifs 243. noms , médiats ■ médiats sont ou l4S SYNTAXE. LA DE selon que ïes verbes d'où ils dérivent , transitifs , ou doublement transitifs. immédiats intransitifs , l'adjectif verbal se joint à son complément par la même préposition que l'on empïoieroit avec le verbe lui-même. Exemples : 244* Si le verbe £)j£iU rJ J**" intransitif , est lui obéissent. tous £)yLjLï l> JiUj *Ilf Uj Dieu n'ignore pas ce que jj>ôj> ^^ïjs" ci* 'à»f £)f 2.^%. Le nom certainement Dieu peut tout. d'agent se joint souvent à son complément préposition J quoique le verbe d'où il par le moyen de la dérive soit transitif; , qui complément précède que le arrive aussi ce a quand il y nom d'agent. lieu le complément objectif (n.° 173). Exemples : au Et ils Nous ne répondons pas La même chose dans cet l'oreille faites. vous a nous ont inversion , et La même chose des verbes eux-mêmes adorés. de la conservation de lieu a quelquefois sans qui ce est inversion caché. , comme exemple cx^U û^U»f <^>jXlU Qjiuu» des gens qui prêtent au mensonge qui mangent des alimens impurs. Le verbe : , complément par le 'moyen de la préposition J et par conséquent la même ma nière de s'exprimer doit avoir lieu avec l'adjectif verbal tUali ; f-f* signifiant fréter l'oreille, , son gouverne , mais il n'en est l'adjectif verbal raison du cpi'en 246. pas de même du verbe ôy^=f n'est construit ici parallélisme. transitif, Si le verbe est /// PARTIE. le 'JJ=*\ avec nom , et la je pense que préposition J d'agent peut . K régir 1^6 son LA DE complément SYNTAXE. de deux manières. i.° Il peut le régir à l'accu le régiroit le verbe. Exemples : satif , de même que A-àw les jL-JU? suivras pas leur kibla Tu ne uns des £*L£ ££U4 ojI v* et ils ne suivront pas la kibta «^Uj>.»j L»j , autres, Hâtei~vous d'arriver à ce jardin qui a été préparépour généreux, et pour ceux qui étouffent leur colère. Du nombre de de leur jupe et , ces enfans qu'elles qui ont atteint ont portés l'adolescence en les hommes liant les cordons sans éprouver aucun accident, JJL Ils leur conduite, ajouté que ont £ui j-ac A»j> J &Jl ljJl>9 j-* au milieu de leur d'être indulgens pour leursfautes, etdtne se permettre peuple, aucun étoit excès. exemple fait voir que ïes pluriels irréguliers égard comme les pluriels réguliers. comportent 2.0 Le nom d'agent peut aussi régir son complément génitif. Exemples: Ce dernier à cet , , /JvUJf f-fl^ <^uf I^-jJ Seigneur, tu rassembleras les Ceux Dans qui ce m. croient dernier (j*^-J Jo éprouvera la ame , -?. 'J hommes. •>-? . *f* mort. - %"? qu'ils comparaîtront devant leur cas ïe , au «Ji-ifi oJ-Ll Toute • se nom d'agent seigneur. peut avoir l'article déterminatif, pourvu que le miné, l'article, ou par serviteur, ou par un I SYNTAXE. LA DE soit lui-même déter complément celui ^lu^UJÎ comme, ait complément qui ij article cet le qui frappe comme , &0 ijAj ojllff celui qui frappe ta tête du serviteur; mais on ne déterminatif à l'antécédent, si le consé peut pas donner l'article est quent indéterminé, serviteur /ou s'il est cû£ ÙjL*S\ comme déterminé de viteur. Ces constructions d'agent d'agent est au est au singulier duel ou au celui qui frappe interdites pluriel. Exemple saurais qJ^ quand lorsque qui y me qui son ser le nom le nom : U.UyuCif ont celui L>J^\ peuvent avoir lieu Si les deux habitans d'Aden ne i\jJ ^ «^é^UJf ^iui L_^àc L^j cn«D <>U de moi , pour moi je ni cependant, , un manière que de l'une Ainsi l'on ne pourroit pas dire qu'on vient d'indiquer. £\(j,)JLJ\ celui qui frappe Zéid, le serviteur de Zéid, ni qui frappe toute autre des deux frappe celui jj-c UaÂj fixé leur séjour , passer d'eux un se qJ passent seul jour. 247- Lorsque le nom d'agent gouverne son complément à l'accusatif, à la manière des verbes transitifs il ne perd point il ne perd pas non plus sa son tanwin. Au duel et au pluriel finale y ou y; ce qui effectivement ne doit pas avoir lieu puisque la suppression du tanwin et du y final est un effet du rapport d'annexion. On peut cependant au duel et au pluriel supprimer le q final et dire foLjjWj^-M les deux qui frappent Zéid et îoôj fjjjtUf ceux qui frappent Zéid, comme si l'antécé dent appartenoit à un rapport d'annexion (a). Le nom d'agent peut aussi, dans le même cas avoir l'article , , , , , , , , (a) Voye^ le imp. n.° 1*34, Commentaire d'Aschmouni f. 64 recto , «t sur VAlfiyya, la Grammaire d'Ebn-Farhât man. , Ar. de ta Bibl. n.° 1295 A, f. verso. K2 106 1^8 DE LA SYNTAXE. déterminatif, parce que le complément objectif mis à l'accusatif n'opère point, comme ïe complément des rapports d'annexion, la détermination de l'antécédent. 248« Si le complément objectif est un pronom on peut les isolés l'accu pronoms employer composés qui représentent satif ( n.° 8 1 3 , i.rep. ) , ou les pronoms affixes (n.° 8o4 , i> rep.)> Si l'on les affixes emploie si l'antécédent remment dire est un perdre «--jLjjLâJf cslij_jjLJLff et ou tanwin; mais, il sain,, pluriel pourra indiffé l'antécédent , duel un ou conserver son perdra son final. Ainsi l'on pourra q «LSjlâJf les deux personnes qui SjijLcJl ceux qui te frappent. et On , le frappent; emploie assez souvent en ce cas-là pour la première 3 personne du singulier l'affixe <> dont la destination propre est de représenter l'accusatif, et qui à cause de cela ne se joint; pas aux noms mais aux verbes (n.° 806, 1." p.). Exemples : , , , , , , , . Usere^-vous envers f. 1- •■» •.?•!- moi de bonne foi! Celui me qui vient me trouver pour recevoir de point frustré de son espoir. tiendre^-vous parole! moi quelque don, n'est *£-ÎXé. <>s^.f JULJJf^Âc Il y a un autre que l'Antéchrist que lui pour vous. Mon ami y m en ne ait d'autres étoit à charge. m'est pas à qui m'inspire plus charge, quoique parmi qui pussent fournir aux besoins de de crainte les hommes il mon ami, s'il DE LA Me permettez-vous de se passe dans l'enfer) ! ï4p SYNTAXE. regarder, (a). en sorte que je regarde (ce qui Cet usage de I'affixe £ prouve que l'on doit, ou du moins que l'on peut , dans ces cas-là , -envisager les pronoms affixes complémens objectifs mis à l'accusatif. 24o» Si le nom d'agent provient d'un verbe doublement tran sitif qui a deux complémens objectifs immédiats (n.° 172), ou d'un verbe qui a pour régime un sujet et un attribut (n.° 1 i4), on peut user de la même syntaxe avec le nom d'agent et lui ou bien mettre le pre donner pour régime deux accusatifs mier complément en rapport d'annexion au génitif, et mettre le second à l'accusatif. On dira donc \j^> Çy' foJj) ^Ui Lif ou [>îfu» Ijy où) ^.^Cit je revêtirai Zéid d'un bel habit. On dira de même 5U lé IJI^ qUj' é>jf J* ou &U ^j> ^11? ôJ'f J* est-ce que tu crois que Zéid est (un homme) sensé! Par la même raison on joindra si l'on veut deux affixes au nom d'agent et l'on dira 'L-SZLLJl celui qui te l'a donné; \&ù)àS celui qui me l'a fait manger. 2^0. Nous venons de voir (n.° 247) que les duels et pluriels masculins réguliers du nom d'agent peuvent perdre leur y final, quand ils sont les antécédens d'un rapport dont le conséquent comme des , , ■. , , , , ' "' " v de l'AIcoran tirç (sur. 37 v. // et ftfj.- on le lit exemple manières. de Celle que j'aj adoptée est une de celles l'explique plusieurs On dit Beïdhawi qui peut aussi supposer que celui qui parle que propose adresse la parole aux anges ; et que le pronom affixe tient lieu du pronom isolé, comme dans ce passage : Ce sont eux qui ordonnent le bien et qui le mettent en «pratique.» ^*_fyLf,J^tà-Ltt r^çy» JLJHf «^j ^ L&J3JL} ôsLlî. jl (a) Cet est , et on : , « » » JuJULLltlj^C*- Q*j*^\ man. Ar. de la BLbi. imp. n.° Voyelle Commentaire 1 d'Aschmouni sur YAlfiyya* 23^4, f. i^recto. K; DE j.50 LA SYNTAXE. l'accusatif. La même chose peut avoir lieu quand iïsjont suivis de leur sujet au nominatif. Ainsi l'on peut dire _x*i \ *U. \o^ «fjif (jiljliJf ou bien efj_=J s^Lj'LaJÎ l'émir, dont les deux à est frères ont tué Mohammed , le 251. Lorsque génitif, s'il autre nom se ticale ; ou le à avec lui en cas , on peut mettre observant la concordance gramma l'accusatif, en se conformant à la concor génitif, mettre < d'agent gouverne son complément au après ce. complément immédiat quelque doive concorder cet autre nom au (a). nom trouve qui est venu en d'agent exprimant le même rapport un véri que le verbe leur complément est toujours logiquement table complément objectif. Exemples : dance logique : car , les noms , Quiconque se lève (pour travailler) et cherche à acquérir de l'honneur des richesses. O"? 0.9* ^' ^j t5'J"^ ^i* j' Envoies-tu , pour venir à notre secours, frère d'Aoun le fils de Mikhrak! •'• (jP* ut o&^î ô«jf J* Dinar, ou bien Abd-rabbi ^H^^"0 - - c^>^-^ ZP,~^J *P^-M ut "(J1^1 rJ-4- (S^-^j V^ O^ ~& ^ Ô] \j\^Ls* y&lj juxàîij iCkirjlJiit J^lâ.j A-UôVf ^w Certes, c'est Dieu qui ouvre la graine' et le vivant du mort; éclore l'aurore; la lune un qui fait qui fait le noyau pour faire sortir sortir le mort du vivant. .; qui fait . de la nuit le temps du repos moyen de calculer le temps et ses , . du soleil révolutions (h). de n.® 1295 A, (b). (a) J'emprunte cette règle d'Ebn-Farhât, man. Ar. delà Bibi. împ. f. 106 et verso. Alcor. ^JlJJf Jiiâ. ; sur. 6, mais la 96 et 97. Hincfcelmann a imprimé, dans son édidon, leçon que je suis est celle des manuscrits, et elle est con v firmée par l'autorité de . Djélal-eddin et des grammairiens Arabes. DE LA SYNTAXE. 15 I Ce dernier exemple offre les différentes constructions du nom d'agent. Le même adjectif verbal Ju-lâ. qui gouverne le nom JlUf au génitif, gouverne à l'accusatif les noms JU^Ji et yX)\ qui sont plus éloignés. 2^2. Quand le nom d'agent doublement transitif gouverne son premier complément au génitif et son second à l'accusatif, on peut interposer le second complément entre le nom d'agent et le premier complément qui sont en rapport d'annexion. Exemples : , t *Uswf *Lii «jU Quiconque a recours tssffjlwj J^fj <iUy à toi est &* assuré de voir par de riches dons , tandis que d'autres que toi à ceux qui sont dans le besoin. Ne t'imagine promesses (a). Zfâ. d'agent Tout sur son pas que Dieu ce que nous jective serviteurs de Veffet de ses avons dit de l'influence du tous les ou rarement (a) noms tant Alcor. nom d'agent les formes de verbes dérivés, mais restrictions. adjectifs verbaux dérivés de la voix sub primitif soient de la forme comrmine J*-U\ JU* Jyti et JUiu qui ont une valeur empha fréquentative. Cela a lieu aussi quelquefois mais avec ceux des formes J**i et J^à Exemple : - , , , ses des verbes du verbe des formes tique comblés refusent leurs bienfaits complément, s'applique subjective i.° 11 faut que les ^* frustre à adjectifs primitifs que de toutes cependant sous certaines Jfj ses vœux verbaux formés de la voix ou ou ^sy . sur 14, v. 47. On lit aussi *JL*, oa2-j <J?^ K 4 LA DE 1^2 filles JO^wa- jeunes SYNTAXE. dont l'une ressemble à la nouvelle , l'autre h l'astre dé la nuit dans son tune, et plein. d'agent est employé sans article, il faut qu'il exprime un événement présent ou futur : s'il exprime un événe ment passé, il ne peut plus être qu'en rapport d'annexion à la ma et nière des noms gouverner son complément au génitif (a). Avec l'article il s'emploie indifféremment pour tous les temps. 3.0 II faut, dans 4e même cas, qu'il soit employé comme attribut d'une proposition ou comme adjectif servant à qua lifier un nom, soit qu'il soit en concordance avec le nom^ homme monté comme 11}* <-^%>l3 J^>f <-^j/* ïai passé près d'un 2.0 Si le nom , , , à cheval ou , ULji 144= [3 que le souvent comme , o-^.y à*\ a» à Mais monté il arrive cheval. trouver, la forme adverbiale sous Zéid est venu me sous-entendu. est nom — Exemple : le sentiment unanime des grammairiens que j'ai lus et des scocependant dans l'AIcoran même plusieurs pas* sages où le nom d'agent sans article, et gouvernant son complément à l'accusatif, semble devoir nécessairement être traduit par le passé. Les scoliastes, pour ne point déroger à la règle dont il s'agit, supposent qu'il y a dans ces passages une énallage de temps, le passé étant employé pour le présent, par une sorte de prosopopée. Pour moi, je doute beaucoup de la vérité de cette règle, qui ne ms (a) Tel est liastes de l'AIcoran. Il se trouve pâroît fondée sur aucune raison solide. Le vers que je citerai tout-à-i'heure, ï'J& A>[jjf me paroît absolument contraire à cette règle; car on ne peut y tra duire les verbes j.«àJ> et ^J que par le passé, ce qui exige que l'on donne aussi à J?(j la valeur du passé. Je sens bien que l'on pourroit lire ëjjs? À>\jjf , , ce qui détruiroit l'objection ; deux commentateurs d'un et d'agent l'autorité desquels à changeroit la mesure. D'ailleurs les je cite ce vers, le donnent pour exemple <• qualifier un nom sous-entendu (j qCv C5 y*>y *— Cj?ji>-->: complément à l'accusatif; ce qui ne permet point de substituer voyelles. Vbye^ Mss. Ar. de la Bibi. imp. n.° 1*14, f. 6.0 verso. et nom gouvernant d'autres sur mais aussi cela servant «•■« uri Mss. Ar. de S. G. n.° 465 A ,• f. i j 3 recta. ■ DE Jcjjf Juj9 t^jfj U^âj yi Comme (un bouquetin) qui roche pour la briser; il brisé que sa propre ne lui I SYNTAXE. LA Lj^jaI, l*y «j-^ Ày^* w/z , a 53 /o^r, frappoit fait aucun mal, et de sa corne une le bouquetin n'a corne. Observons que le d'agent ayant l'article déter minatif équivaut à un adjectif conjonctif et à un verbe. Ainsi f^1yf"Jj'Uu f f ji> est équivalent de \*f^ «y f Jui ^jJf foi» celuici dont le père a tué Amrou (n.° 703 //' p.). 2^4« nom , S. IL Syntaxe des Adjectifs Noms verbaux appelés de patient. adjectifs verbaux dérivés de la voix objective des verbes tant primitifs que dérivés et nommés noms de patient, suivent en général, pour leur syntaxe, à l'égard des noms qui leur servent de sujet et de complément les mêmes règles que les noms d'agent, autant que le permet la différence des signi fications de l'actif et du passif. L'influence de ces adjectifs est donc celle qu'exerceroit le verbe lui-même. Les verbes neutres n'ayant point de voix objective il n'en peut être question ici. 2?<. Les , , , 2^6. Les verbes transitifs passant à la signification passive prennent pour sujet grammatical le mot qui formoit leur complément immédiat lorsqu'ils étoient à la voix sub jective comme je l'ai exposé précédemment (n.° 178). II en est de même des adjectifs verbaux dérivés de leur voix objective. 2 J yr II faut observer ici que l'adjectif verbal formé de la voix objective s'emploie, aussi-bien que îa voix objective elle, en , , même , de trois manières différentes. personne sur laquelle tombe l'action. 1 .° II qualifie la chose»ou la Exemple: ôyj-H^Î w^ I}4 DE SYNTAXE. LA c'est-à-dire, qui les hommes battus, ont été battus , ou que l'on a battus (n.oi 178 et 1 86). qualifie l'action même exprimée par ïeverbe à la vonf subjective (n.° 187). Exemple: ù^^Xlùj^l le coupfrappéy c'est-à-dire qui a été frappé ou que l'on a frappé. 3.0 II qualifie une chose ou une personne qui ne serviroit que de complément indirect au verbe mis à la voix subjec tive (n.° 189) ; et le plus souvent, dans ce cas, il n'est joint à aucun nom le nom étant sous- entendu. Exemples : ^îyif *lo çfJi&\ le lieu d'où l'on est sorti; *yi JJy>.<>lU le lieu où l'on 2.0 II , , , est entré. Le 2^8. Exemple jectif verbal tanciel nom «yf ali. Jyi.0 o^.j : On peut aussi le l'accusatif du sujet patient se met Zéid dont le père génitif, en est au nominatif tué en cet instant. établissant entre l'ad rapport d'annexion ; ou le mettre à forme adverbiale comme complément circons et son sous : on mettre au de sujet un , dira donc bien <_jV f "Jyli ô^.j ou ÇiVf JyX» . objective d'un l'adjectif verbe doublement transitif, il gouverne nécessairement à l'ac cusatif le second complément objectif du verbe. On dira donc C^Ji VoXs, J*** dôj l'esclave de Zéid a été gratifié d'une pièce 2^Q. d'argent. 260. verbaux verbal dérive de la voix Si Ce que qui sont disons ici de la syntaxe des adjectifs dérivés des verbes à la voix objective, s'apnous plique aussi à quelques adjectifs de la forme Ju*> qui ont la signification passive. 26 1 Les conditions requises pour que ïes noms d'agent exercent sur leur sujet et sur leurs complémens la même in fluence que le verbe (n.°2j3) sont également applicables aux nomi de patient. 262. Observons que, pour se rendre raison de la manière . , DE dont SYNTAXE. LA 155 verbaux dérivés de ïa arabe les emploie adjectifs des il verbes faut le plus souvent analyser ces objective expressions en substituant à ces adjectifs ïe verbe lui-même au prétérit ou à l'aoriste de la voix objective en suppléant un sujet qui est sous-entendu et enfin en substituant l'adjectif conjonctif tjjJf à l'article Jl ou les noms conjonctifs ^ ou Li s'il n'y a point d'article. Exemples : on en voix , , , , , Les mères nourriront leurs obligé de fournir à U qui il }J'^>\ est né // h* U ïjy est un un fils est l'équivalent enfant. grande de oJj mère soit l'équivalent ans entiers, et le père sera de Sij *J J^]j <jôj\ J»->ff grevée «J par son û\j \$» qui l'homme à ni un soit à qui enfant, que ce né. Jy>\ tjôâs Quant deux leur subsistance. ^tf«£ /?rfj qu'une père par son fils. est enfans aux UlJf pyramides célébrité, elles jUltf l$xé oô^-If ify>Vi dont sont au on parle tant> qui ont Lof acquis une si nombre de trois. l^fl jUllf l^é oïsCÎltf est la même chose que Ulé oI>^ cfc^ UÀJf jUj jjf desquelles il est parlé, qui sont montrées au doigt. Ces verbes passifs qui n'ont point de sujet grammatical, doivent être expliqués ainsi en substituant l'actif au passif, ^yû^ûi <jJ\ U^ÔjJ^j J»wt Iw* <&nf /« hommes parlent et qu'ils montrent au doigt. , , I<j6 SYNTAXE. LA DE jlS'VJS Xx&$f'j&^ Z<? f Âon/n pratiqué , lequel un glacis. /?dr c'est **?. marche , on t»l âylllf qui et est très -fréquemment ^j— £» U *£ ciUo L% **s ou ce q^s^Uu U qui est la même chose Ijjsjlkjj j»UJt l'endroit par lequel les hommes marchent et qu'ils pratiquent, J^lîf *a» âjfoltî l'équivalent est , , Dirige-nous as de vers le droit chemin, comblés de grâces , oyàiif^ &U et , qui le chemin de vers n'ont point été c'est-à-dire, un objet ceux ^«oj invectum non est cum iracundiâ) , ou, même chose , quoique d'une manière plus déterminée ce cwtfra (X»f IfÂJLé L^àX'/l J'ai multiplié idiotisme de la contre lesquels les exemples langue arabe s'est pas mis tu qui-est^Ia , qj jJt colère. en parce que cet des comsaisi difficilement analyse de cette est que (à la lettre, kjléô-^'f lH<^ on ne , de colère. , mençans. S. III. Syntaxe Adjectifs des ment 263» Les adjectifs verbaux simple QUALIFICATIFS. s'agit ici sont dérivés des verbes, espèces d'adjectifs dont nous avons dont il aussi- bien que les deux parlé jusqu'ici ; mais il y a cette différence , que toutes les formes tles verbes , soit primitifs , soit dérivés , donnent naissance à des noms d'agent et miers , de la voix à des noms subjective suivant des formes fixes , et de et tifs dont il sont ils les , déterminées minée , s'agit ici ne quoique souvent noms d'agent. patient qui dérivent les derniers , de la voix se assujettis à les pre objective adjec , lieu que les ; au aucune confondent , , à cet forme déter égard , avec l64- SYNTAXE. LA DE I 57 adjectifs diffèrent aussi des noms d'agent, et de signification et aux rapports dont ils sont Ces quant à leur patient susceptibles. i.° Les adjectifs verbaux, appelés peuvent avoir, noms les verbes d'où ils comme d'agent et de patient dérivent, une signi , signification relative ; et dans ce dernier complémens objectifs les adjectifs verbaux simple ment qualificatifs n'ont point de complémens objectifs ; ils n'ont que des complémens circonstanciels. II y a donc à cet égard la même différence qu'il y a entre ces deux sortes d'adjectifs entre les participes et les simples ad en latin ou en françois des verbes ; par exemple entre temperans par jectifs dérivés ticipe dans ces phrases temperans famœ ou principes tempérantes imperium prudentia, et le même-mot simple adjectif dans celleci hominis frugi et temperantis functus officium ; entre doctus, par ticipe quand on dit doctus musicam et adjectif lorsqu'on dit homo doctus. La même différence se remarque, en françois, entre ces deux expressions un homme tempérant et un prince tempérant la rigueur de l'autorité par une sage prudence. 2.° Les noms d'agent et de patient renferment, du moins jus qu'à un certain point l'idée de la production de l'attribut qu'ils fication absolue , cas , ils ont ou une des : , , , , , , , , , , , , , , expriment , comme liée à une circonstance accessoire de temps ; que , s'ils avôient des formes diverses pour exprimer le ïe présent et le futur , ils seroient de véritables participes. en sorte passé , adjectifs simplement qualificatifs comme je f rouge f.jf généreux &jy2i noble, n'expriment qu'une qualification dépouillée Les , , , de idée accessoire. toute autre 265» Les soit dérivés comme action J^k qui , adjectifs verbaux formés des verbes soit primitifs, qui n'expriment qu'une simple manière d'être, être pur, ne sort ^S. pas du être beau, sujet , itî^J comme être droit, iU" se tenir ou une debout, I 58 LA DE SYNTAXE. doivent être considérés très -souvent classe des aient la forme des ^JaÂJf j.*U cœur, verbaux adjectifs appartenant à la comme simplement qualificatifs quoiqu'ils , d'agent. Exemples : oiàJf y^ pur de de ventre, Ç|)f J**** tempéré d'air, c'est- noms mince tempéré, ^pû-VI jsy&^ droit de mœurs. Il en est de même des adjectifs verbaux dérivés de la voix objective des verbes simplement transitifs, comme .eUjJf otf£»« (un homme) exaucé dans ses prières. 266. Quoique ïes adjectifs simplement qualificatifs tels que beau, sage, modeste, rouge, n'aient point rje complémens objectifs, ils peuvent être modifiés par des complémens circonstanciels. On peut dire, un homme beau de taille, un jeune homme sage dans un sa dépense un philosophe modeste dans ses paroles enfant roux de cheveux. Pour peu qu'on fasse attention à ces expressions, on reconnoîtra que les adjectifs beau, sage, modeste, roux, qua lifient beaucoup moins ici les noms homme jeune homme philosophe, enfant, avec lesquels ils sont en concordance, que les noms taille, dépense, paroles, cheveux, qui leur servent de complémens circonstanciels. Cela est si vrai que l'on pourroit à-dire , d'un climat , , , , , , dire : un laid, homme mais beau de taille; un jeune homme cor rompu, mais sage dans sa modeste dans ses paroles ; Veut-on donc réduire faudra dire : un homme dépense ; un philosophe orgueilleux, mais un enfant très- blanc, roux de cheveux, ces expressions à leur juste valeur, il dont la taille est belle; un jeune homme dépense sage c'est-à-dire, bien réglée; un philosophe dont les paroles sont modestes; un enfant dont les cheveux sont roux, Ces adjectifs avec leur complément circonstanciel forment donc réellement une proposition conjonctive, qui a pour sujet le complément circonstanciel et pour attribut l'adjectif; et cette proposition entière forme la qualification complexe du nom auquel elle est jointe par l'adjectif conjonctif. Ainsi dans le dont la est , , , , , DE dernier LA SYNTAXE. 159 le exemple l'adjectif roux qualifie la proposition conjonctive dont les cheveux sont nom enfant. , nom cheveux ; mais roux, qualifie le Les Arabes 2.&J. l'adjectif et le nom de trois manières expriment cette sorte de rapport entre qui lui sert de complément circonstanciel, : l'adjectif son tanwin ou son article déter minatif, et ils .mettent le complément au nominatif. Exemples : t_>y| ,^0» Ja'j (£*U. ou ojjf q^âH est venu me trouver un homme 1 .° Ils conservent à dont le père près est beau ; tÀjl\ d'un homme laid de g.*? Ja-Jj cpjj* ou*-^alJ gù j'ai passé visage. 2° Ils mettent les deux mots étant plément au il génitif. *-*~â.j ^^â. »â.JJ f qZâ J*Jj £ijj» ou rapport d'annexion le Exemples : * a.y f ^^â J^J , — est venu me ou en trouver un homme beau de f^&Jïj 0^- j'ai passé près com- ç^L?» visage; d'un homme beau de visage. 3.0 Ils conservent à l'adjectif le tanwin ou l'article et mettent le complément à l'accusatif, sous forme de terme circonstanciel. Exemples : L|4"J &***■ J4-J à^- ou *-?-j^ ^.^..â. il est venu me , trouver un homme beau de visage ; JL^jJj ^jJiô. j'ai passé près d'un article , — §îLj ^^i. Ji-^Jj ojj* homme beau de il imite le plément déterminatif (n.° 1 20) ; s'il a objectif du verbe (n.° 85). est sans L terme l'article , visage. Si le ou com circonstanciel il imite le appelé complément Le de premier genre de syntaxe est conforme à l'analyse logique ces expressions : le second est contraire à cette analyse ; et, quoique formant une un rapport d'annexion , véritable détermination de l'antécédent peut-il le soit être déterminé par l'article pareillement. il : ne renferme pas aussi l'antécédent pourvu que le conséquent Le troisième genre de syntaxe exprime bien , iô'o DE le double rapport SYNTAXE. LA existe qui entre l'adjectif ïe et nom le même le qu'il adjectif qualifie grammaticalement et entre qu'il qualifie logiquement. 268. Le nom qui dans cette expression est en rapport d'annexion avec l'adjectif et lui sert de complément se nomme en arabe L^ cause parce que c'est lui qui est cause que la qualification exprimée par l'adjectif est appliquée au nom qua lifié par cet adjectif. On le nomme aussi par la même raison cjyl^LIf 4>1^ c'est-à-dire, la cause qui rend le nom qualifié susceptible de'la qualification. Quant à l'adjectif qualificatif, il se nomme lfi-+» relatif à la cause. En effet quand je dis un , et nom , , , , , , , , , enfant de chefeux , roux la sont ce les cheveux de lui fais de de cause l'application que je l'on peut dire avec vérité que cette épithète tsxfoccasionnellement , mais non réellement (a). sont et cet enfant l'épithète ne qui roux; lui convient 2Ô0. Dans les trois genres de syntaxe dont je viens de parler, l'adjectif verbal qui forme l'antécédent du rapport, peut être employé avec ou sans article déterminatif; et le nom qui complément de cet adjectif, peut être ou indéterminé forme le , déterminé ou i.° par l'article article , dans : ce il peut être déterminé, 2.0 par un complément qui ait cet dernier cas déterminatif, un affixe 4«° 3 .° par par un complément déterminé affixe. II en résulte un grand nombre de , lui-même par un constructions différentes , dont les (a) L'adjectifqualificatif dis un , o*J e*t ou homme sage, ou occasionne par enfant roux de cheveux. un unes sont réel, une cause tout-à-fait rejetées effectif "&*£». comme quand je étrangère, comme dans l'exemple , Voy eiTh. Obicin Grammatica Arab. Agrumia appellata p. 130; Ebn-Farhât, Ar. de la Bibl. imp. n.° 1295 A, f. 12,2 verso ; les commentaires sur KAlfiyya , , ms. d'Ebn-Malec n.° 465, f. , ms. 120 Ar. de la Bibl. imp. n.° 1234, f. jx recto, et ms. Ar. de S. G. recto. par DE LA l6l SYNTAXE./ par les grammairiens ; d'autres désapprouvées et dont cepen a des exemples ; d'autres tolérées, mais d'un usage rare; d'autres enfin généralement admises et d'un usage fréquent mais plus ou moins élégantes. Nous n'indiquerons ici que les , dant il y , principales. Constructions désapprouvées â.j tfZô. fyLj Lj fj^\ i>j) «J?»j ly»Â \)aj *u « of of *_a»j un , mais dont il y homme beau de Zéid beau de un visage. père père est est beau de beau de Constructions tolérées, mais d'un usage i â^~ 5^ $j£- JtAj ij*»*. jAj t un exemples. visage. homme dont le Zéid dont le Q^f o-îj des a homme beau de visage. visage. rare. visage. %„*o jusjf *â.j lyï JJLj ) un homme dont le père est beau de Constructions bonnes. i— lyl *—*— *>ii J4j ^J (J^* l — J^J ÂJLj ^i, ^J^/, \ II.' PARTIE. un honune beau de visage, L visage. l6: DE * -» •- *-- «h * $1-»- -- ^ jYi Ol *a., [.i-«o. y^.3 ) *_a.j q^ua. Ja-j — j .» . ^ . J . „ ,,-yf — I i ) (j-^^f 0^3 *->o j>*»^ *,.,*„,•'*$;) f ia. I of ou\\ a-j (J-^^ ^3 02lf *Aj (J-»^f 0^3 *— Zfwf ^&zk <fc ?' 0 , , j j ,,*■% visage. visage. "Z-èid dont le s _,j* $ ., ., père est beau de visage. | Constructions . be-au de ^J oVf *a.j « est .. o^^1 °°J ' père <>jj g—*-j — homme dont le ^ j...'* $., ^—^j o*^' * SYNTAXE. J4»j jL a.^f ^j^-^f ' un LA \ ( rejetées. Zéid beau de Z<?if</ «sfofff /<? visage. ^« «f £&zz/ <//» visage. 270. L'adjectif verbal simplement qualificatif peut , même DE lorsqu'il est joint LA à l'article déterminatif, prendre les affixe!. Ex. »j^J\j Q>Jji\ joivîjf y]à521\ j^iff qui a la tête forte, et qui l'a petite. 27 1 l6y SYNTAXE. celui qui est laid de figure, II faut observer que, dans toutes les constructions dont de parler , l'adjectif verbal doit concorder en cas . nous venons avec met cela le auquel nom donc au change il se nominatif, rien , du reste grammaticalement. rapporte au , à à On le l'accusatif, génitif que des nVis l'application règles que ou sans Exemple : J>Sj f£f i£ \ ^ <££* oJU iLi ô~** &Lo tu as été mis à l'épreuve par l'attaque d'un cavalier au cœur intré pide, éprouvé par l'infortune dont l'épée n'est point émoussée et n a point perdu son tranchant. Je reviendrai là-dessus quand je traiterai de la concordance. 272. Observez aussi que le complément des noms d'agent étant mis à l'accusatif, on peut le placer avant son antécédent, comme on peut le faire avec le verbe lui-même; ce qui ne peut pas avoir lieu avec les adjectifs verbaux simplement qualificatifs. avons données. , CHAPITRE Syntaxe XIII. Complémens objectifs des Verbes, Complémens, dans le cas d'inversion. des et autres 273 Selon la constructionMâpïus ordinaire en arabe dans propositions verbales (n.° 1 4-4) on place d'abord le verbe, en second lieu le sujet et ensuite le complément objectif du verbe soit immédiat comme dans \j!e oûj J^9 Zéid a tué . , les » , , , Amrou, soit médiat comme dans iNjJj , jj^f j> Amrou a passé près On peut néanmoins placer le complément objectif avant le verbe , ainsi que nous le dirons quand nous parlerons de la construction. Exemple : «JXUf aJU £*. uûjj»} ^ô^ uup de Zéid. , '"L2 164. il DE dirigé une partie a une autre Nous SYNTAXE. LA d'entre eux , et l'égarement a été prédestiné pour partie. rendu compte d'une déjà avons autre construction complément objectif du verbe est mis au ^<le la proposition sous forme de nominatif et remplacé après le verbe par un pronom absolu (ri.9 62) personnel qui ïe représente et nous avons fait connoître de quelle manière les grammairiens Arabes analysent ces proposi tions (n.° 1 4^ ). On petit dire suivant cette construction^ jJ^ilJf èCXs. gL ^,y une partie, l'égarement a été prédestiné sur le laquelle dans commencement , , , , elle , lieu de au sur une jJ^U.jf ^a ^jj3 <Ji. On diroit de même partie. l'égarement a été prédestiné o^.j *i*$ jj!f Amrou, Zeïd l'a lieu de \jlf- i>J) J^ Zéid a tué Amrou. des'exprimer le verbe, soit transitif, soit ïntransitif perd son influence sur son complément objectif im médiat ou médiat parce qu'il exerce cette influence sur le pro nom qui représente ce complément r on appelle cette sorte de construction Ju^if ce qui signifie A« détourné ou distrait de son objet; le complément objectif se nomme Hé^uCif l'objet du quel est détournée ou distraite l'influence du verbe; et enfin le pronom, qui, en attirant sur lui-même l'influence du verbe, la distrait de dessus le complément objectif, se nomme ^è&lf tué ; au Dans cette manière , , , , ce qui détourne Mais il lieu dans, ce cas, indispensable ainsi objectif Exemples ou distrait. est encore un autre : et qui même elle consiste à déplacé , et genre de syntaxe qui peut avoir est quelquefois d'une obligation l'accusatif le mettre à représenté par un : % *-? Si * J ~ ' ô-$" *-Hfà tu rencontres Zéid, ' fjoj (jf amené complément pronom -le moi. personnel. DE *aJ_& i^? Toutes les fois que tu *j ôj3-« [><f passeras 65 1 \ SYNTAXE. LA w^=» d' Amrou, salue-le. auprès l'exemple que j'ai donné, il n'y a qu'un instant (a) 011 lit iJXU f &Û& ^ lïujj et non pas £&* 274* Tantôt le complément objectif, ainsi déplacé doit C'est ainsi que dans , . , , nécessairement être mis rement être mis à être admis au l'accusatif. tantôt il doit nécessai nominatif, Quelquefois indifféremment. Enfin il y a l'un ou l'autre cas peut des circonstances où cependant exclure l'usage de l'autre. Je vais entrer quelques détails, le complément objectif, placé avant le verbe est Si 275* précédé de quelque conjonction conditionnelle ou suppositive de quelque adverbe conjonctif ou excitatif ou en général,, de quelque mot qui soit propre aux propositions verbales il faut nécessairement mettre le complément objectif à l'accusatif. La raison en est que vu la liaison qui est entre le' mot qui pré le complément cède ce complément et le verbe qui le suit ne considéré comme le sujet ou l'rnchoatif être déplacé peut d'une proposition nominale. On dira donc nécessairement l'un des. deux est préférable, sans la-dessus dans , , , , , , , ■ Si Amrou eût tué Zeïd, il auroit rendu servie* en a tous les, hommes général. (JjJJa. U* ouï de Mohammed Ça donc, j'ai Toutes tes &J.A o**A» fois (ajCet exemple est que je ItX-éJ^ une 2ub chose verrai Alahmoud tiré de l'AIcoran, sur. , qui je 7 ,v. ji. m'a attristé. l'honorerai. l66 On au ne SYNTAXE. LA DE pas dite dans pourroit exemples oJjji ces nominatif. <>*-*? - ïj*£ - ! précédé d'un complément objectif déplacé mot dont l'usage soit d'être mis devant le sujet ou inchoatif le complément objectif doit être des propositions nominales Si le 276. est , nécessairement mis nominatif. II au en est de même si , entre complément objectif déplacé et le verbe il mot qui par sa nature doive être toujours au commencement d'une proposition. Dans ces deux cas le complément objectif déplacé ne peut être considéré que comme le sujet ou inchoatif d'une proposition composée (n.° i48) et, par conséquent il ne peut être mis à aucun autre cas qu'au nominatif. Exemples : le , se trouve un , , , , , jflé *->j-«ûj voilà cJj fif^ l^c. l£j ja LiLU I>f^ *-^fj J* o*Àj 1£!16*\S *I».V as- tu o*£ jXj'jjfJ i*JUsi IkXAAj je n voila, Fatime. , point parlé a Aiohammedi j'aime Abou-becr. certes <jf 2fp Zeïd. qu' Ali passe auprès de Zeïd! vu ai qu' Amrou frappe si je rencontre Amrou , je le tuerai. Dans ïes deux premiers exemples, le nominatif est \>l signifiant voilà, ne se place que devant que et le exigé, parce indiquant un événement subit (a), sujet ou l'attribut d'une proposition nominale. Dans les quatre derniers exemples , on doit employer ïe nomi natif, parce qu'il est de la nature de Ji adverbe interrogalif , (a-) On imprévu nomme ï \â. UU f dans I>f . ce cas-là l'adverbe fif adverbe exprimant un événement DE LA l6j SYNTAXE. U adverbe négatif, de J adverbe affirmatif, de de et ^[con ainsi que de tous les mots qui ren ferment la valeur d'une condition ou d'une supposition , d'être jonction conditionnelle, à la tête d'une proposition ou d'une phrase (a). complément objectif déplacé dépend d'un verbe 277. une prière, un ordre ou une défense, c'est-à-dire, qui exprime qui soit à l'impératif, ou à l'aoriste conditionnel ou énergique dans le sens impératif ou prohibitif, on peut le mettre au nomi natif et à l'accusatif; mais l'accusatif est préférable. Exemple : toujours Si le V ^^ICff ^*"i-UÏ aie pitié de ton soit du II serviteur , nombre des en est &£*>■'kJ\ éèc^- '^K^lty Mon permets pas que le fils de et ne ton Dieu, serviteur infidèles. de même si ïe ticule dont le complément est précédé d'une par employée avec ordinaire soit d'être plus l'usage verbale comme les adverbes proposition interrogatifs les et V U adverbes négatifs l'adverbe conjonctif c^L quand il ïi'est pas joint au mot U Exemples : une , , , , . *jçJïI f^= o-^âj t^C^s fJL)j u Je n'ai pas parlé à Zeïd; et quelque part que je rencontre Amrou, (à(J\ je te «-? o*»* l'amènerai. // Dans ce jl^ff îdjoJ ^f UJ jçIj jjôîJf V ne faut point que le soleil atteigne la dernier plément est 'au exemple erapr^ité de nominatif, quoique précédé •— (a) verbe , , La même chose j3 interposé , , a entre lieu dans le ce l'AIcoran et le verbe: , à cause IsCUi «JUli» (jùiau U,Uj ensuite '«nvoyé un profond sommeil qui s'est emparé d'une portion d'entre vous •utre portion étoit agitée par ses propres pensées. >£«Jul *£*-^l i\9 *-*J}*>j /*£-**; com \ , passage de l'AIcoran complément déplacé le , de V. T , , lune. , de J'ad- Ji.if ^* Dieu vous tandis qu'une L4 a IÔ'S L'adVerbe SYNTAXE. LA DE interrogatif J*. forme, une exception exigeait , absolument, quand il précède le complément objectif déplacé, que ce complément soit à l'accusatif. employer le nominatif ou l'accusatif, quand la proposition birse trouve l'inversion est jointe immédia tement à une proposition verbale; mais l'accusatif est préférable. C'est ainsi que Ujj.9 est mis à l'accusatif dans l'exemple que j'ai 278. On peut encore , cité de l'AIcoran : iJ^àJl +£& ^ uyj.9j {£&*> v*4j* il été dirigé a une autre partie. prédestiné pour cette Uù>3 proposition ^ ^jji parce que à la est jointe immédiatement la conjonction J proposition par verbale ^ô^ &o>. Si l'on eût interposé le mot l^f quant à, il auroit mieux valu dire Jjâ. ^Js l!of^. On suivroit aussi la même règle quand le verbe de la pre mière proposition seroit neutre ou passif. Ainsi l'on diroit pa reillement «J^LJf *&*)& ^30. tëjjjj ^Jji isoJà>\ une partie a été dirigée, et l'égarement a été prédestiné sur une autre partie. 2-JQ' Si la proposition où se trouVe l'inversion est jointe immédiatement par une conjonction à l'une de ces propositions composées que l'on nomme propositions à deuxfaces (n.° 1 48 note), parce qu'elles imitent par leur inchoatif les propositions nomi nales et ,~ par leur prédicat composé les propositions verbales, le complément objectif déolacé se met indifféremment au nomi une partie, l'égarement et On dit £*. , a et non , , , , natif , ou ***>£ à l'accusatif. On dira donc indistinctement tî^J ou bien li^Ja. ^^J£j Omar tous les prévus a été tué, et J-ù' ^J j'ai blessé Amrou. 280. Dans dentes, on nominatif 1*>J4. peut est tu as employer préférable. tué cas Zeïd, non le nominatif par les ou Ainsi l'on peut dire et tu as règles précé l'accusatif; a» f mais le û&'jïiùà fo^j blessé Abd-al{ak ; mais il vaut DE mieux dire l^J-â. âof LA oSlj I SYNTAXE. ixJ& o>— Jj sous , o'p la forme d'une proposition composée. 28 I. Toutes les règles précédentes s'appliquent également, comme je l'ai dit au commencement de ce chapitre (n.^273), au complément immédiat des verbes transitifs et au complément médiat des verbes intransitifs ; et de même qu'on dit ajc^fU oJj et iLcJl^fôJj U je n'ai point parlé àZeïd, on dit aussi oj3* ^ <^j et o3>* '^M3 ^ je na* point passé auprès de Zéid. 282. Elles ont aussi leur application lorsque le complé ment déplacé par l'inversion n'est point le complément objectif du verbe mais le second terme d'un rapport d'annexion qui a pour antécédent Ie*compIément du verbe. Exemples «j «j , , : «JmCcM^s wé Ju\ ./e fl'tfi OU /?o/k£ /?W^' oiM£ o~^i=> fjoj, U serviteur de Zéid. û« tMj ou «Lciu oj*«f ftJoj Lo Je n'ai point donné ordre de tuer Zéid. juLcJù Les Arabes mots-oJJx oj^f U et J*3' , dans exemples, ces sont ce que les appellent l$*Z, (n,° 268). 283* La chose seroit encore la même, si le complément dé^ étoit le complément objectif ou circonstanciel d'un -second servant de proposition qualificative au complément du premier verbe comme dans ces exemples : placé verbe , «JsftJ loô>î Je n'ai «Jj< os&£=» U t>Jj parlé fi>^a.f JV n'ai 0^3 vu ou à personne *-* jj-^ personne ou «JJiJ fo^â-f oUi=» qui *r^ fouj U ait rencontré Zeïd. 3~° ^à^\ O^fj fjn£ ^» qui jait passé près d' Amrou. jU^se.JjLi. f<lif o^fl J* ,oûj ou *Jo.î? ^s[J» fjlkf o^ foûj ji Est-ce que j'ai rencontré quelqu'un de ceux qui ont1 voyagé avec Zeïd! DE Ï70 LA SYNTAXE. * * t. . 284* Verbaux server Enfin sans exercer aucune Ainsi l'on ne Zeïd! parce que o4) les l'article déterminatif J f que l'article a , que la proposition sur ce ce cas : , la raison la valeur proposition ne 28 J. Toutes les règles tion dans , avant peut avoir ne qui précède son antécédent o-*I toi qui frappes antécédent de la placé proposition conjonctive IjjULff qui équivaut à «jj^J (jô)\ dernière con conjonctive direïL>jLUf ÔJf fS^jf est-ce étant adjectifs- de manière à et influence peut pas avec dans restriction, c'est l'adjectif conjonctif, peut ont ' la valeur du verbe , de cette de lieu règles soient employés qu'ils pourvu , mêmes ces aucune , influence sur , cette oôj . de syntaxe dont il vient d'être ques réduisent à mettre au. nominatif ou chapitre se à l'accusatif un complément objectif, ou autre que l'on a et a substitué mis on avant son antécédent, et auquel déplacé un pronom affixe qui occupe dans la proposition la place propre à ce complément. Par cette inversion, et par la substitution de et ce nom se trouve isolé ce pronom au nom qu'il représente étranger en quelque sorte à la proposition. Si l'on réfléchit ce , , . , , , , que ïe véritable motif de cette construction irrégulière est de fixer spécialement l'attention de ceux qui écoutent sur le nom ainsi déplacé, de le mettre vient en on au sentira que l'on ne de la commencement quelque le sorte saire , le nominatif étoit le ployer , ïes deux dont il sujet, et pouvoit mieux faire que proposition dont il de que, par , une suite néces qu'il convenoit le mieux d'em indiquant une dépendance ,et le parfaitement indépendant (n,os 62 et 6 3). certains cas on emploie l'accusatif, les autres cas cas s'agit étant cependant, dans grammairiens Arabes ont recours pour rendre raison de cela, à une ellipse, et ils supposent qu'on doit sous-entendre devant ce nom un verbe auquel il sert de complément.' Ce verbe est nom Si , , DE LA SYNTAXE. le verbe même de la 171 proposition s'il est transitif, ou un signification analogue si celui-là est intransitif. Ainsi, pour analyser ces propositions ^JL? IXà \o^.j^ si Amrou eût tué Zéid oj>>* foj+£ W* toutes les fois que je passerai de Mahmoud, ils les rétablissent ainsi dans leur intégrité auprès jjl£ *JUi» foô) Jx?JJ et <^>jj* ïSjik ojjW^ \$£>. Cette analyse est si peu naturelle que l'on ne sauroit donner aux proposi tions ainsi analysées un sens plausible. Rien n'est plus facile cependant que de se rendre compte de cette syntaxe particulière; il suffit de considérer l'accusatif comme ou , verbe d'une , , *-> *.j , une forme adverbiale , Le sens sera fois, et le nom comme un terme circonstanciel. littéral des deux propositions données pour exemples Toutes les Si , par rapport à Zeïd, Amrou l'eût tué. à l'égard de Mahmoud, que je passerai près de lui. Cette syn donc : taxe rentre tout .. naturellement dans des usages les plus fréet l'on y a recours , quand un quens de l'accusatif (n.os io4 et suiv.) ; quelque circonstance ne permet pas d'employer le nominatif. CHAPITRE Syntaxe 286. autre des XIV, Propositions complémentaires. proposition peut avoir pour complément une proposition. De ces deux propositions qui forment un Une rapport, l'une peut être nommée antécédente, et l'autre consé complémentaire (n.os 28 -33J. Comme c'est le verbe qui caractérise essentiellement la na ture des propositions, c'est principalement le verbe des propo 1 sitions complémentaires que nous avons à considérer ici. être 287. Le rapport qui est entre deux propositions peut indiqué par une conjonction comme £>l si, exprimant une quente ou , , DE I72 SYNTAXE. LA supposition ^ que, <J afin que; ou par les prépositions J pour, et^ Jjo. jusque après lesquelles on sous-entend la conjonction Q-f (n.os 827 et 830, //' p,). Il peut l'être aussi par le mode du verbe de la proposition con séquente et même dans les propositions conditionnelles et condition , °J si exprimant , une , , , , suppositives , par ïe temps ou le mode des verbes des deux pro positions , tant de celle qui sert d'antécédent que de celle qui sert de J'ai suffisamment développé cela en traitant complément. (n.° 4.6 et suiv.). 288. Je n'ajoute à cet égard qu'une observation c'est que les verbes qui gouvernent ordinairement leur -complément par le moyen d'une préposition fa conservent aussi lorsqu'ils ont pour complément une proposition dans laquelle le verbe est pré* cédé de la Conjonction q\. Ainsi l'on dit <>^Jo ^f ^éjtviu Ifj Une put pas m'atteindre. Le verbe antécédent régit alors la pro position qui lui sert de complément comme il régiroit le nom d'action dont elle est l'équivalent ; (J^jù-ï <jf <J* est ^a même chose que (^=>\j\\ J* 28p. Le rapport entre la proposition antécédente et la proposition complémentaire n'est pas toujours indiqué par un exposant tel qu'une conjonction ou une préposition : la seule apposition d'un verbe à un autre verbe indique que la secondfr proposition est complémentaire (n.os 336 et 337, /." p-) ; fe verbe de la proposition complémentaire est toujours, en ce cas, à l'aoriste du mode indicatif. Exemples : des modes , , , • // entra Ils allèrent eux; , et dans trouver une caverne pour s'y mettre les renards pour les prier de de leur donner du secours contre les aigles. à l'ombre. se confiédérer avec LA DE Quoique mer le l'on de sens SYNTAXE. 173 que l'on doive même puisse propositions complémentaires et ces souvent en expri françois par pour, afin de, afin que, les Arabes ne ïes considèrent cependant que comme des termes circonstanciels qui expriment une circons tance future ou présente que l'on -auroit pu de même rendre par un adjectif verbal ; ainsi l'on auroit pu dire Uj ^UIL^ et ^J?U : aussi peut-on souvent employer, pour les traduire, le participe ou le gérondif ( n.° 337, 1." p. ). 290. II y a des verbes qui sont toujours ou presque toujours employés à régir immédiatement d'autres verbes qui leur servent de complémens. Tels sont ceux que-Ies Arabes nomment JJàà\ ïSjÛll] verbes de proximité' parce qu'ils exprimentun événement futur et prochain, et ceux qu'ils nomment *UiV[ ^jUif verbes inchoatifs parce qu'ils expriment la même idée que nous ren dons en françois par commencer à se mettre à. Les verbes de proximité sont : <J*s. il peut se faire que, 20 I peut-être que ; W Lij^=> <2sb£f il a été sur le point de, il s'en est peu fallu que. .ne, et quelques autres moins usités. Les verbes fj*s.. et ôj.^ne sont d'usage qu'au prétérit. Le premier se joint plus ordinairement au verbe qui lui sert de complément, par le moyen de la conjonction yf ; le verbe 5^*, au contraire, et les autres se joignent lé^plus souvent immédiatement au verbe de la proposition complémentaire. Cependant on trouve aussi Remployé sans la conjonction ^f, et ils* et SJj\ employés avec cette conjonction. Exemples : , , , . - - . , j -!*•: » * J. A , - - . i,; >.-..»- ,*.- , ■>->'.. • ? . Il peut se faire que quelque chose vous dant cela vous soit avantageux ; et il peut quelque, chose , et que cela vous -- J ' s ' déplaise et que cepen se faire que vêus aimie^ soit mauvais. , Arrivcra-t-il donc , si l'on ne SYNTAXE. LA DE Iy4 vous ordonne de combattre, que combattiez pas! ô-* ^3^ tin c^* Peut-être quelque voyageur en passant apercevra-t-il ton feu : attires un hite che^ moi, tu seras affranchi. J^jjjii lSju» ô-^f.ôj tu vous 'ft&^ajl Peu s'en faut -H5- t_i-*Mt que l'éclair l?J^' si *.** leur ravisse la vue, ne Le verbe SU^» étant précédé d'une négation» on doit faire tomber, en françois la négation sur le verbe de la propo sition complémentaire. Exemples : 20 2. , Q. Pf?/ jV/z Qu'ont rien de ce donc ces est !Vp .; LiL^ra Los fallu qu'ils gens-là! peu s'en - le fissent pas. faut qu'ils ne comprennent que l'on dit. 203. Lesverbes inchoatifs ^ai? ne g)ô - $& Ils . à. Exemples: //j- r* mirent tous deux à l*i>»i "jli Lorsque Hatem à la recherche de disputer mit à le lécher se <jo.f - l'un ' -ïlijf-J^f avec sa contre - <if LU des chameaux , il hommes ; mais il ne les l'autre. langue.^ <j«£Jf c?"^ (S^* cJ^ j*J'Ui fut venu auprès ces Jiâ. signifient, commeje l'ai dit, commencera, se mettre Il sont trouva se pas. mit à aller DE LA SYNTAXE. I75 2o4« II y a aussi des verbes qui gouvernent des propositions complémentaires composées seulement d'un sujet et d'un attri but sans que le verbe être y soit exprimé. C'est ainsi que l'on , sapientem assumsi eum mihi amicum, c'est-à-dire, tu es sapiens assumsi eum ut esset mihi amicus; et en françois je te crois sage, c'est-à-dire ,je crois que tu es sage. J'en ai parlé précédemment (n.°* 1 i4 et 115). dit, existimo te , existimo illud quod , , proposition toute entière peut servir de complé ment aune préposition : ce qui n'a rien d'extraordinaire lorsque cette proposition commence par l'un des mots conjonctifs ^» celui qui, celui que ou U ce qui ce que ; car ces mots renfermant réellement la valeur des mots l'homme qui, l'homme que, et la chose qui, la chose que peuvent servir tout ensemble de com plément à une préposition et d'adjectif conjonctif formant le sujet ou le complément du verbe de la proposition conjonctive. Exemples : l#U>f U ^c l<j.;Jl* je l'ai interrogée sur CE qui lui est 20 J. Une , , , , , . , jj'...;. . . j ,-. f • . , ^ o^if je m en trerai; c'est-à-dire, j 'emmènerai arrive; «jcaaj . . irai AVEC CEUX QUE je rencon rencontrerai.^ La même chose peut avoir lieu avec l'adjectif conjonctif <j(Ù\, quand son antécédent n'est pas exprimé. Mais ce qui mérite d'être observé c'est que l'on trouve quel ceux que je , , quefois un verbe servant immédiatement de complément à une préposition ; le conjonctif qui devroit servir de sujet au verbe,' et le nom qui devroit servir de complément à la préposition étant l'un et l'autre sous-entendus. Exemples : , loU. qÛJ( JLJlis Vj quej 'aï passée n 'est pas (celle d'un homme qui) a joui du sommeil, et dont le flanc s'est reposé sur une couche molle. On voit que âlL <JJJ U est .une expression elliptique qui revient à celle-ci, *U J4-J J^* <i^ ^. Par ta vie ! la nuit *JaU «IL (£J U Cè^ié \n6 SYNTAXE. LA DE Uj»~aj oJUf j**-^ l£ Lï ^*[j jPû r Z)/Yw / (dit un Arabe à qui l'on annonçoit qu'il lui étoit né une fille), ce n'est pas" là un enfant (dont on puisse dire ) : Le bel *-sJ^ enfant ! Sa seule U>jJJ>3 'LX-j défense, ce f sont des pleurs ; son armure, des habits de soie. IJS JlJL» ixJy oJ^Jf IsJo j* Lé est l'équivalent de oJp f 1*J comme on ïe voit par via traduction. *— Ji ii , y a eftcore un autre" cas où le verbe, et même une entière , peut devenir le complément immédiat d'une 2o6. U proposition préposition ; c'est lorsque cette proposition abstraction faite des rapports qui existent entre les mots qui la composent et de la valeur de chacun d'eux en particulier est envisagée comme le , , nom d'un être intellectuel. C'est ainsi que soucie pas du TU qu'en l'auras. l'usage dira-t-on. Exemple du L'ON DIT et : Un jUj [Ljf. ^é J^L^jf disons : Je ne me mieux que deux il vous a interdit UN TEL A DIT. CHAPITRE Syntaxe nous tiens vaut des Verbes XV. admiratifs exclamatifs. et 297, On peut, comme nous l'avons dit ailleurs (n.° 502, i.r'p.), former de chaque verbe trilitère primitif, un verbe exclamat if ou admiratif <S*sd\ JUi La forme de ce verbe est >iil U et y^\ Sous la première de ces deux formes 7 le nom ouïe pro nom qui désigne la personne ou la chose qui est l'objet de l'admi. . ration se *^.o^Lar met Si .c'est est à se l'accusatif, un de la , pronom, première place immédiatement après comme on fooj -^jJ\ emploie U 0 les affixes personne, il faut se le verbe, et que. Zéid est beau! ; et si ce pronom servir de i'affixe £, parce SYNTAXE. LA DE parce que ïes pronoms affixes représentent ici //' p. ) Sous la deuxième forme . l'admiration ci , doit Exemples . se mettre d'esprit à ***** lui! souffrir! j*^pf a il possède! o* son , amitié seroit <?\ e s Ojfj ^ £-Çwt et ils verront très-clairement. infiniment précieuse, si elle étoit est ..]'. • el*\ digne d'admiration la figure de ce prophète, duquel l'excel relevée par des qualités estimables, que l'on sous-entend le nom ou devroit exprimer l'objet de l'admiration ; mais II arrive le pronom ce cas est aucune '■ est 208. qui quelquefois très-rare, obscurité u>s»f^ t_yti , et n'a lieu que comme L» clans ces quand il n'en peut résulter exemples fj^». *â^3 î4^*^ *Li-^îj : <£* ^ ' (jj^ Que Dieu récompense est fidèle promesses. Elle toute <*• quelle finesse en *U J'\:« lence qu'ils auront quel rare mérite paroît reçue! quelle étendue d'éloquence //r entendront alors ses mol belle ame! e à le «^ Jc^^ âQ* J-frk[j J Certes qui exprime l'objet de génitif précédé de la particule , terrible le feu sera ♦ôJu& .JJC*Jl *JLo t^liU il l'accusatif (n.° 806, : Oh ! combien Q«^//f au 177 récompense) , très -tempérant et et pour moi (car c'est de sa grâce que vient qu'il comble de biens Rébia! Certes (Rébia) très-généreux. II.1 PARTIE. M I78 jcXa*l3 LojJ lT'/7 s'il £r£ jouit gloire LA DE (jfa fiXA-f* l-g-*^ *-~llï ,Jij q| <3Ui>3 trépas il en sera surpris couvert de glaire; et jour de vie ah! combien il sera digne d'une ,jjiX*uJ du surpris encore sans d'un , , bornes! . Dans ces t^jsLïj, SYNTAXE. et exemples de même „ * c s es _ Uj-Ssfj" t_?*t U est pour «LoJ o*fU Jtxâ-fJ est pour fîx^ «i^Cl» ^^LfJ. , 20p. On peut interposer entre le verbe admiratif et son complément une préposition avec son complément, un terme circonstanciel de temps ou de lieu, un adverbe, ou un compel latif. Exemple: , Q«e son aspect est beau au jour des combats ! que abondans au temps de la disette! ses dons sont Les verbes admiratifs jîf uvent avoir pour complément verbe précédé des mots <jf et U, qui , comme je l'ai dit ailleurs, 3 OO. un donnent et aux temps du verbe la valeur des noms d'action (n.os 889 8qo, i,re p.). Exemples: % O -i *, ami! qu'il est convenable patient (dans l'adversité) ! mon Combien il est Ut>ju.-if j* sont d'occuper 301. à un homme sage de beau à l'homme de dire la vérité! honteux pour lui de dire le //j % combiettiUh mensonge! ijjîiij ^u nyj v^'3 ty>ôJu* avancés les le premier se montrer rang premiers : combien nous eussions désiré ! Les verbes nommés par les ? Arabes £«jjÇ ^jdfjUifc . DE verbes de louange particulière. Ces et pour le blâme, SYNTAXE. LA de blâme (n.° verbes sont, pour la doivent être suivi» de leur qui nominatif. Ce sujet louange, être mauvais (a). Ce J-L doit être I70, 500, //' p.) , ont aussi agent, sujet grammatical, appellatif, un nom syntaxe .Uj être bon, et des verbes neutres, sont ou une et ce nom au doit genre de détermina ^f mais de ce employé ^4, c'est-à-dire, pour lequel toute entière comprise sous le nom appellaexprimer l'espèce latif (n.° 770, //' p.). Si le sujet, au lieu d'être incomplexe, être déterminé par l'article l'article tion dans iUil comme de plusieurs nier de y}S3\ Il J-L est la demeure , rapport d'annexion est , complexe et formé il suffit que le der- ces noms très -rare que les verbes grammatical un Jij , soit déterminé par l'article, est l'esclave de l'ami de mauvais «->a.U> est à„un mauvaise noms en , est ou à nom plusieurs lîù beau d'un sultan, est un tsJj J-^-j jUi et homme, , ou bien aient pour J*L un nom ^UiU J^â 'Jù J^j l'infidèle. appellatif, soit indéterminé, individus *ÙU comme sujet soit déterminé propre beau , comme est un favori mauvais est Zeïd. propositions composées des verbes de louange et de blâme et d'un nom appellatif pris dans toute l'étendue dont il est susceptible expriment nécessairement des idées générales comme je.ùi\ j*jù beau est le poète : car ici le poète ne signifie pas tel ou tel poëte en particulier ; mais il est pris pour tous les poètes, comme quand nous disons, le poète ressemble au peintre. Lors cependant qu'on emploie ces expressions c'est ordinairement 202. Les , , , , 1 (a) Les verbes l*u masculin, auquel et L'JLi ^yjù » et au et et l^j ô-^> n'ont que cette pour le féminin. pluriel Lju troisième personne pour le Cependant on a dit quelquefois , 2VU I$0 SYNTAXE. LA DE l'application à quelqu'un en particulier. On déter mine donc ces propositions générales à un sujet particulier en ajoutant le nom qui exprime ce sujet, et qui doit toujours' être en pour faire , déterminé nexion ; Beau, , est est mauvais Agréable est le serviteur, père est du Beau est an bel homme. serviteur; c'est-à-dire, ton ton serviteur serviteur. est la cantatrice la cantatrice du sultan ; c'est-à- , la cantatrice du sultan Beau , l'homme, Zeïd; c'est-à-dire, Zeïd "* du soit par les articles , soit par aussi au nominatif. Exemples : sa nature et ce nom se met Mauvais dire, soit par est * j le page , le page du vi^ir est beau page. est le poète , agréable -y père j '■>t"° du e viijr; c'est-à-dire, toi; c'est-à-dire, • cantatrice. tu es un i On voit par ces exemples que le dividus , est le véritable sujet logique nom qui a le page beau poète. qui exprime les in pour attribut com et du appellatif plexe la proposition composée de au verbe. sert sujet grammatical qui Si le nom qui exprime le sujet individuel est connu, 303* parce qu'il a déjà été énoncé, on peut le sous- entendre. Ainsi met dans la bouche de Mahomet ayant déjà parlé de Job : l*j Dieu ces paroles oJôJf IJjU. "oliô^-J Cj nous l'avons trouvé le est excellent serviteur, sous-entendant Job; c'est-à-dire, patient ; du verbe nom A J , Job est excellent serviteur. , DE On peut aussi si, le verbe reconnoître sous-entendre tout-à-fâît le quelquefois nom sujet grammatical du verbe, de genre féminin, il est facile devroit former le appellatif qui sur- tout loi SYNTAXE; LA quel étant du le est sujet sous -entendu. Cela néanmoins arrive très-rarement. 204- Une entendre le (ou, qui ce syntaxe très autre la même ordinaire du verbe de sujet grammatical est - chose, de lui c'est 'de , louange donner pour sous- de blâme ou sujet vague elle, compris virtuel le pronom de la troisième personne il lement dans le verbe lui-même) , et d'ajouter, sous forme de ou le l'accusatif, sujet grammatical. Ce circonstanciel à terme fbrmer le indéterminé. Ainsi , dans dire, (>Jj Xaj fJO jjVJfeif 305. jju . qui ce j enfans de Tagleb un ^-i , leur mère *■£*** «>.*-» #-**** le même et sous , nom ' "° a$£ J»sUf mauvais est % {j^ , sous celle de pléonasme. Exemple jj'j *-. auroit pu on &C* , du verbe forme j* fy^M »Hj ^fj Les l«ù donnés , QUa-UJI - j«*0 répéter deux fois grammatical j1— *~ alors doit exemples ôjf [jtçLi - On peut aussi forme de sujet circonstanciel ; les CS><MC \0^s- - *)&• \*~As- tous qui auroit dû toujours être même nom nom -* • ' ■• fa terme : ** 0.y^^*^'j l'étalon, leur étalon, dont la croupe en dé jument fait d'étalon, et de la et charnée, qui déguise maigreur ses flancs par un embonpoint postiche; c'est-à-dire, l'étalon (ou le père dont les enfans de Tagleb tirent leur origine) est mauvais étalon, en tant qu'étalon. 306. est une Le verbe *U être mauvais, former des verbes trilitères, conforment mêmes se (a) Suivant les aux commentateurs en règles de et tous ceux qfte Fon peut les assimilant à 'Ju de syntaxe ïAlfiyjia est et J^i* (a). d'Ebn-Malec , les- verbes de M 3 182 DE 307. II SYNTAXE. LA de même du verbe tjl» en est fi ô»i être excel ou lent et avec une négation , fi <1>â. V n'être pas excellent, fi fait ici la fonction de sujet grammatical , et demeure toujours invariable , le verbe. On dit donc, *ÂJab fi C>S. Fatime comme ïouange AaJ> % « et ; et de dérivés des verbes trilitères, doivent blâme, Assimile le verbe aucune restrictfon » verbe Isu en verbe s[Z. "au , donne pour exemple sens ce passage de l'AIcoran «*■£' est' /'/ n.° i2£i, f. 78 21 1234, f. verso, et ) Cependant Djewhari l'on puisse donner aussi 27 verso. *j assimilé . en , sans tout au , -.j % ïZ^f^j*-*-* bien abominable est Dieu a un fils. ( recto; et , en fait^de parole, et Mss. Arab. de la Bibl.- imp. Mss. Arab. de S. G. n.° 465, ,. ainsi que , à ces PfjpJ* l'ai je déjà dit (n.° %erbes la forme .~ jj4-. dit: (*Py> f-fr^'j-^ ô—t rj-*- ^'ij^f fo^ô *wf ; c'est-à-dire, à la lettre, propos qu'ils ont tenu fen disant} que 1 Jjl9 qui verbe trilitère tout , » . (*ft£!r*î lût* .dont Ie f. de et wwJ ; , fais un^verbe de la forme excellente êtrejde la forme c'est effectivement le sentiment d'Ebn-Malec lui-même, » On est z Jjtj •* 500 i.re p. note), veut que je rapporterai ici son texte: , «° oXJL9 iX-âJl cjJijlà. t£vww yj*»^- JJ^ qV fi] ^JUJf y^. UJ]} jil yfj »(j2j\ ^ms*. <J^j "ÛV *Tif j] Ulif jj&y y jZoVf qI CSUij J^vJj J*?-^J Jï-iJl jf^â. j «4-ÎL> liV *Jjf jf -.ô^f U Js^oili U** U I^Acf Uj ôijf U d£1a£â}i Jiij Ujftîlj ybS J^J rW ^ <£* J^Cjf ^ 1 JcLBf JÛ l^GJU j ûk" Cfe d>& (Mss. Ar. de la Bibf. imp. Le manuscrit porte faute du sens copiste. dans la note Je à , &SI îjé n.° 1 dans le ne vers traduis laquelle je ^ii Sj^i tjf fî ^1 IjSljî U 246.) cité point renvoie. , ce /^JL f ; mais c'est évidemment texte, parce que j'en une ai donné ie DE et y^-tf ItVj» 1$} SYNTAXE. LA ^ Musulmans sont excellens. Du reste, suit la même syntaxe que l»j On peut cependant supprimer fi ce verbe . verbe l*j , et autres ou, suivant il une excellent est syntaxe en , verbes de louange tant dire, , et et de blâme , comme avec ùiéLj ^j le v^- > particulière à celui-ci, JU/, c>-JJj J*-^* qu'homme Zeïd; c'est- a-dire, Zéid est , homme excellent. Quand on emploie ce verbe plus ordinairement on l'article démonstratif sans ua fi, prononce On peut construire fous les verbes d'admiration formés des verbes trilitères, comme Ç*L quand , CHAPITRE Concordance du Verbe 308. . il n'est pas d'une à fi ^ XVL avec le La concordance étant destinée à, différens joint Sujet» mettre entre les- la même liaison qui est entre les diverses idées qui concourent à former un jugement de notre esprit, il est naturel que le verbe qui indique l'existence du sujet mots et sa le sujet proposition relation à l'attribut, soit assujetti nombre a concorder avec genre, personne aussi peut-on poser pour règle générale que le verbe arabe doit avoir avec son sujet tous ces caractères de concordance. Cette règle en néanmoins lieu en est sur-tout sujette lorsque à le et en : grand nombre d'exceptions, qui verbe précède le sujet (a). un ont (a) Je n'ai aucun égard ici au système des grammairiens Arabes qui ne regardent, en général, le mot qui fait les fonctions de suj'.t d'une proposi tion, comme le vrai sujet du verbe ou l'agent, que quand il est placé après te verbe. Voye^ ci-devant n.° 147. ,, , M 4 I 84 DE Le sujet pouvant allons exposer les deux ces règles placé avant nom. ou après le verbe, nous de concordance relatives à chacun de le nom qui sert doit faire concorder le verbe on le être cas. 3°9* Lorsque „ SYNTAXE. LA ^Exemples produit en sujet précède le verbe, genre et en nombre avec : oi)wy*J Dieu de V iaJL^I ft>4-^ «»f les créatures , ensuite il les rend à la vie. La femme d'A^i^ passion. Sollïcitoit son Notre argent que voici Les vraies croyantes esclave de condescendre à nous a sont- sa été rendu. elles de retour! 31O. La même chose a lieu si le sujet du verbe est sousi entendu, parce qu'il est défe connu, ayant été exprimé au Exemple: paravant. 5**" *> £t*j «^ 'fyS* £Mj j Jé^> juTr *su 1 ^ J#jjf ^js lîî *-ii>J Quand le scheïkh main dans son de couleurs et a poids qu'elle fini en tira loisir; il les *Jt>o cSdo o-wil q-^ oyr' complimens et ses vœux il mit la -divers papiers écrits en toute sorte ses , remit à la vieille courbée sous le lui ordonna de chercher, dans l'assemblée, ceux croiroit susceptibles d'être dupes, et de présenter un- de ces papiers avec sac et des années, o^-** ^jj oÀJf eut les et à chacun de actes de ceux dont la main lui semblerait familiarisée bienfaisance. \ DE Les verbes SYNTAXE. LA I 85 jU.f jjjf JjU JJ»f sont au singulier et au masculin parce qu'ils ont pour sujet le pronom y» il sousentendu qui se rapporte au mot ^jJJf le scheïkh. Le verbe 1$*S est au pluriel et au féminin parce qu'il a le elles sous-entendu se pour sujet pronom ^ qui rapporte à LtUj des papiers. - - - , , , , , Enfin les verbes "Â>yu - féminin , parce qu'il* entendu, qui rapporte à se ont , Ô^Ljf pour jyk - cl>ïff sont au singulier sujet ïe pronom j^ elle, vieille femme. et au sous- 311. II faut seulement observer que , le sujet , ou le nom auquel se rapporte le pronom sous-entendu qui fait la fonction de étant pluriel irrégulier, le verbe peut se mettre et se met même le plus ordinairement au singulier féminin. Ainsi dans l'exemple précédent ©n auroit pu dire ôÂ^-f' au lieu de \j^* Cela a également lieu soit que le pluriel irré gulier provienne d'un singulier masculin ou d'un singulier fé minin. La raison de cette concordance est que tout pluriel sujet, un , , . , , irrégulier est censé renfermer la valeur du mot iLéUif une troupe qui est singulier et féminin. Cependant, si le pluriel irrégulier exprime des 'êtres raisonnables du genre masculin, comme ^U des hommes, ïJ&>JA* des anges on doit mettre le verbe au pluriel masculin. Exemple: jl^jJL iCjXiJ JtlJUL iCjÛ* °fQ*, ûy?\>**ï '*SZJiJ& Dieu a des , ' , a» relèvent pour veiller anges qui les autres durant le jour. se sur vous , les uns pendant la nuit, 312. Lorsque le verbe précède le sujet, si le sujet est un nom singulier et masculin, la concordance est toujours observée. Exemple: fjjj^i qU^JUJI «Lof Satan lui fit oublier le sou venir de 313» son seigneur. sujet Si le est un nom singulier feminin , le verbe doit 186 DE concorder avec ïe sujet LA en SYNTAXE. nombre ; mais il peut n'être concordance pour ie genre. II faut se rappeler ici la distinction que point nous avons eu faite (n.° 6/4, //' p.) du féminin réel c-^UÎf "jù^- c'est-àdire qui exprime un être du sexe féminin et du féminin de convention o^Kxlf juïâ.j.Xe ou métaphorique ^vJLJf cs^Uê-, qui ailleurs , , , est " " purement grammatical. 3l4« Si le sujet du genre féminin qu'il suive immédiatement le féminin : si le nom verbe peut être mis est de le mettre au féminin réel, et verbe, le verbe doit être mis au suit pas immédiatement le verbe ne au est un masciiin ou , le féminin ; mais le mieux au féminin. Exemples : >fC J La dit, femme d'A^i^ fuJû jji *4_r^ ci j~* ci^' Celle dans la maison de à laquelle *-*)^SL> il étoit, le pressa de se rendre* son amour. I. *>• »- L'une d'entre 315» Si le sujet est *<-. vous a un -•? s, séduit un homme. féminin de convention , on peut le verbe à tel; genre que l'on veut , soit qu'il précède immédiatement ou médiatement son sujet. Dans le second casA mettre le verbe est mieux au iCâs Afin masculin. j*CUé (jcUif Ôj^J que les hommes n'aient r*f^ Ils voient quelle v* a Exemples aucun : >àuJ prétexte contre vous. C?«!*y^ ^^.Û^o^ÛjS^ft* été la fin de cmx qui les ont précédés» ^Li^ ^£JÙG ïjcJJI cM*i «icVJfJ* £>^ «y l'écume s'en est allée ; et lorsque l'écume ôobi fij^ *-jj-*j /,* lait pur est celui dont s'en est allée le lait est nu. 187 SYNTAXE. LA DE o* , 316. met au Si le^ verbe masculin. d'innocent que la La raison de du séparé est Exemple: XiJ f ^1 oLb V^^ij cette sous Vj U i/ , on »^y le tf «* d'Ebn-alola. servante c'est que mais le mot concordance est facile à sentir ïe vrai sujet du verbe n'est pas ie oÂ\ aucun, sujet féminin par qui nom suit Vf , ; -entendu. cependant aussi faire concorder le verbe en genre nom qui suit Vf Ainsi, dans notre exemple, on pourroit On peut avec le . dire oui Vf 317. sujet un U. ô~£=>j Les verbes lii nom cation J~j - appellatif pris (n.° 301 ) peuvent lorsque le sujet est féminin , et autres dans toute être mis semblables , ayant pour l'étendue de sa signifi masculin au féminin, ou au plus élégant dejnettre le verbe au masculin ; ainsi il vaut mieux dire o—>Jj oV^>Vf l*j que i^ùj ëîj^Vf cx#i Zeinab est excellente femme. 318. Lorsque le sujet est un nom pluriel masculin le verbe placé avant le sujet se met ordinairement au singulier. Exemples : mais il : est , p Est-ce que nous \ ^ 9 *J f ,j*t\ croirons, u? jj^y f comme ont cru les insensés! VJj* [j-JJi &tôJ\ J4MJ Ceux qui étoient impies changèrent ses paroles. 319. Si le sujet est un pluriel irrégulier venant d'un sin gulier masculin, le verbe peut être mis au singulier féminin. , Exemples : -1»: Leurs cœurs ., se . .j sont jJ.f. . ,.r. cl. endurcis après cela. ï88 DE D'autres envoyés avant toi ont été j £VAz /// <2//mï /2 mettre peut pas de £jyj pluriel .»- est ïe verbe ^f fils, et avec venoient les trouver. masculin féminin au les menteurr. , envoyés pluriel un traités de c* - parce que leurs , le sujet Lorsque SYNTAXE. LA mais : mots régulier le peut on pareils à celui-là ayant la terminaison des pluriels masculins réguliers , servent pas cependant la forme de leur singulier ; car riels de vrais sont J>£jf>^! lyJ 320. nom qui pluriels rompus ôJU Les enfans d'Israël on ne , ne avec qui, con plu irréguliers. Exemple : ou ont ces dit. On peut aussi mettre le verbe au féminin, lorsque le le suit et qui lui sert de sujet, est un nom collectif, .comme *y nation, comme Àè brebis , ou un nom qui exprime j-/J» Exemples j^iji J» oiseau. une espèce entière^ : u jj-jo. ^Aj ^ jh c^r, r ç\ Je voyois que je portois sur ma tête du pain dont les mangeoient. *-*? > oiseaux 3j|*Jf o^J tôl-âJjf ç>^3 ^^ J* JtjUj^Jf oJu^i "S^4^f ç>^' ^cî* Z^J" «■ Juifs véritable ont dit, v; et «- Les Chrétiens ne professent les Chrétiens point une religion véritable. ont dit, «• Les point Juifs ne » vfâî v; <iyp f iM ^ es* religion professent une j**ft aj^f j4?j ^j DE Autour des parcs qui c étoit leur l'abri de leur qui sur les sa ont : terres leur ni la nourriture que le vent , seigneur qui s'avançoit vengeance ; ni les ombres de la nuit, ni la clarté du été d'aucun 32 Le sujet étant ni leurs lui; secours contre , . contre eux , au ses chevaux, à jour, ni leurs coups. pluriel féminin, un mi' ni la fuite , n'ont pu les mettre résistance, chameaux n'ont pu les soustraire à I qui soufre pour étancher leur soif, de la brûlées de l'ardeur du soleil. Mais contentent se maître et lieu de la nuit ne servent fournissent auxquels il ne faut d'autre qui s'élève vapeur tout autre un meurtriers dans les déserts , 8p d'asile à leurs troupeaux , rempart de braves guerriers dont les coups à la pâture des loups et des corbeaux ; des que lui auroit trouvé chevaux 1 SYNTAXE. LA le verbe qui le pré* cède peut être au singulier masculin , pourvu que le sujet soit un féminin de convention ou un pluriel irrégulier. Exemples : Les mauvaises actions il en sera de même de mauvaises actions qu'ils d'entre ceux qu'ils avôient faites , sont tombées auront ' faites .Vf Quelques femmes Mes filles ceux qui On m ont pleuré leur ce • , *-. tomberont sont impies ; les sur eux. 'u-'- de la ville dirent. malheur, 'aimaient ; ensuite ils peuple qui sur eux: se sont ainsi que ma femme et tous séparés. quelquefois des pluriels féminins réguliers verbe masculin singulier comme dans l'exemple joints sujvant : ^y^aj.îà" oÏJaI^ ZJSJ^M c^U. fif quand les vraies croyantes viennent vers toi pour chercher un refuge, éprouve-les. trouve à un aussi , Mais exemples sont rares ces des licences. Dans cordance par le SYNTAXE. LA DE ipO , et peuvent être regardés comme celui-ci, l'on peut justifier le défaut du pronom affixe l'interposition entre de con le verbe et sujet (a). 322. féminin ; Les noms mais , comme ce sont aussi concorder •■*- 1- des tribus Arabes sont ordinairement du avec . j * j des des verbes pluriels §•',-?.. Si s^, noms •.-.-» , ils peuvent masculins. Exemples : collectifs -.--•- -> « ■> 1 - - - - -; familles d'Amer fils de Sasaa, d'Okaïl et de Koschéir, et les enfans de Kélab fils de Rébia fils d'Amer, se rassemblèrent, et s' étant plaints réciproquement de la conduite de Seïfeddaula a leur égard, ils convinrent de se liguer tous ensemble. Z^J o6ijf L|, 7.. p J T y^jL ijlSZi o-Ç^j ****** é$j£=>j3 Uj les génies sont également en ton pouvoir; comment çjtjlsjf <UjJÂj >jyi\ Zer hommes et cjUu la tribu de Kélab pourroit- elle même! Ils (comme) mort fjl£ ^XlîjJf ^j>Àj\ iALé espérer de demeurer maîtresse d'elle-* t'ont point abandonné par une révolte criminelle; mais s'éloigne d'une cihrne , quand elle offre pour boisson une ne on assurée. 323. que le Le duel est sujet pluriel. Exemples aux mêmes règles de concordance : grammairiens justifient cette concordance en sous-entendant le pluriel irrégulier "^LljJi les femmes ou en disant que l'article dans t^uAlif est pour l'adjectif conjonctif ^'ilJf pluriel irrégulier. H y a aussi des grammairiens qui autorisent sans restriction cette concor» dance irrégulière, tant au singulier qu'au pluriel, et qui permettent de~ dire ïj$3 rlls une telk a <#/ /oïjjw^ff oJU /« (femmes nommées j Hind ont dit. (a) Certains , , , DE SYNTAXE. LA Deux hommes Les dtux * ~ * * ^LiLsJ • Lorsque deux ~ $ j ont dit. dirent. pieds * ipi .. - -».. ~ ^f ^iv_>«^ qUjuLL o^ corps de troupes d'entre • il avôient conçu le projet vous de se comporter lâchement. 324. Quoique, l'avons le sujet il soit d'usage de avec le sujet pluriel ou duel , précède lier comme nous , faire concorder le verbe Exemples a nombre le verbe mettre au singu peut aussi genre avec le sujet. cependant et en le verbe on : A-*-â*j Il en dit, quand i>*-m combattu qu'éloignés, oL^*f o^j en personne l'ont laissé sain *^-*^ contre et '{Jï^y*-^ J^M[. <J>3* les rebelles, et tous, tant proches sauf. peuple a combattu pour toi et le secours qu'ils t'ont donné fait gloire : s'ils t'eussent manqué de foi, tu aurois été couvert de confusion. Mon , ta a Les jeunes femmes de la vieillesse, et ont elles vu ont briller sur mon visage les poils blancs fraîcheur de leurs détourné de moi la joues (a). fa) On désiime ordinairement £>*è.\yj\ ^JUâf quelque* ce les puces m'ont tribut Arabes. genre de concordance, Il paroît qu'elle mangé. sous cette est formule particulière à LA DE I(?2 SYNTAXE. Dans ïes temps compos-és du verbe £)» de l'aoriste d'un autre verbe , si le sujet est ou du- et 32^. placé prétérit les entre conforme, pour le verbe (jt**, aux règles de verbes, concordance du verbe précédant le sujet , et pour le second , deux on se à celles de la concordance du verbe Tout 326. nous ce de venons que les troisièmes persomies des verbes dire, les : premières personnes concordent toujours genre nom ou le pronom qui leur sert de sujet. séparé du ait lieu exception qui sujet par Vf sinon sujet. n'a lieu que pour et en en La seule le placé après et secondes nombre avec ici, c'est quand ïe verbe [n.° 316). Exemple : le est oif Vf sU. U n'est réellement pas une exception, le sujet du verbe sU. n'étant pas ojf toi, mais le mot sous-entendu ùâ\ aucun homme. il n'est venu que toi (ôfemme). Mais ce 327. Lorsque le sujet est un nom collectif et qu'il précède ïe verbe, on met ordinairement le verbe au pluriel. Exemples: 05j»xLiàj Mais la Une Une plupart portion partie génitif, précédé exemples 4 II des /J«vJJl jj&s) i^S+J* des hommes d'entre d'entre 328. Quelquefois V eux le eux ne sont pas reconnaissons. les hommes. craignent entendoient la sujet semble parole de Dieu. exprimé par un nom prépositions ^ou u, comme dans au ces : ne nous est pas venu de - // suffit prédicateur -~ ni de moniteur. "° de Dieu pour témoin. Mais ht Majs ces sortes françoises nures ellipse , et SYNTAXE. LA d'expressions est approchantes des tour traduis, renferment une assez , les lesquelles je par le verbe I$>3 réellement en concordance avec je .sujet >ous-entçndu quj est *& une chose, ou o^ quelqu'un. sujet est composé, c'est-a-çfyre, s'jl est formé de 329plusieurs sujets partiels le verbe peut encore être ,p,lacé avant qu après le sujet : si le verbe est, pjfacé avarie le sujet coujposé on peut le mettre au pluriel comme dans l'exempte suivant Si le • , , , , bJ^ nous iU; Uic^U*. '-iùci.lj ÔjfJ autant n nous sera nécessaire. On peut aussi le qu'il prendrons au mettre singulier, en le faisant concorder avec celui des sujets [Wrtiels qui le suit immédiatement. Exemples : viendrons moi ui Marie Aaron et K, r j * , * parlèrent .*. j J . .. Afoïse. contre j j j * et vous, et nous s ^ . . **»lj (J)£. ^.^_;t\j| «j^Jj 022* oV^**^'j Aaron et ses fils mettront leurs mains sur sa tête. 33Q* 3ï le verbe est après le sujet composé il se met au duel lorsque le sujet composé n'exprime que deux- indivi dus et au pluriel lorsqu'il en exprime un plus grand nombre. Exemples : , , , , •—' , - - * •<■* - i-i *<." % * - ^ "_j lièvre .disputèrent un jour ù qui des deux veroit le premier, et ifs prirent pour but la montagne. JJne tortue, et un arri- \jU\2 qtëj\i ^£Jf Le ventre et les deux pieds disputèrent 33 !• Quant à la concordance du genre sujets partiels sont de différens genres, on //.' PARTIE. ensemble. dans met ce cas , si îe< ordinairement N ' Ip4 le verbe et SYNTAXE. Exemple : ^ of<3w*-u *jîJf «J-*ij J^JI masculin. au jJLiJf o^j>*?i i*5^ Dieu LA DE la paresse l'excès du sommeil et attirent la éloignent de pauvreté (a). sujet étant complexe , et formé de deux noms 332. -Le appellatifs en rapport d'annexion, c'est-à-dire, dont le second sert de complément au premier, il n'est pas rare quelle verbe s'accorde en genre* avec le nom qui forme le complément du rapport d'annexion quoique suivant la règle ordinaire il dût s'accorder avec l'antécédent qui est le vrai sujet grammatical On peut regarder la concordance, en ce cas, comme une concordance logique parce qu'on y a plus égard au rapport logique qui unit les idées, qu'au rapport grammatical qui se , , , , , les trouve entre Et effectivement mots. semble transporter au d'annexion , le genre qui qui (a) On qui sert concordance d'antécédent n'appartient dans la réalité au , rapport qu'au nom quelquefois le. verbe au gçnre masculin après plusieun Exemple \^a\& £ji\\ /**oîJf -le soleil dit , du genre féminin. sujets partiels vent même trouve nom cette , : disputèrent ensemble. Quelquefois aussi, le sujet étant suivi de plusieurs verbes, les uns se con règle de concordance ordinaire, tandis que les autres s'en éloignent. forment à îa J . Exemple : J J ' fjjjj de peaux de paon, On £ "f 1'*'* Iy1j ^^UÎJ f - trouve et ne aussi le duel et un le J j* - j j "* les belettes pluriel employés concurremment IjijCj ^ JjJJl'j jÙjê^J^ frappoknt point ; U^j ^jiLyiaJf /*ijj' - ijJLi fj^J vj*j~éJf se revêtirent avec le même vinrent pour leur rendre visite. sujet. Exemples r.^bj^Li chèvre, ils J l'die et pour le bélier et la Ufjj JU^sCif j fyèijjlîl JjliLkfj j£fl l'hirondelle 'firent communauté de vie, et elles s'aperçurent jour qu'elles étoient menacées par des chasseurs. Ces exemples sont tirés des fables de Lokman , faire autorité. Je n'ai pas observé ces concordances auteurs et je les regarde comme des fautes. , qui irrégulières ouvrage ne peut point dans les bon» DE qui forme le en LA complément SYNTAXE. Ip5 n'a lieu que dans les cas où l'on supprimer l'antécédent , et se con , pourroit sans nuire au sens tenter d'exprimer le conséquent (a). Exemples , , Au jour où toute ame trouvera ce .j*$ La miséricorde de Dieu $ , est JUof iXjf^iâjf tÀy o-^J^ . : qu'elle aura fait '..-.i'i.',» ,<\. proche fM de ceux qui font tous ils combattent le bien. Σ' cr^='J <>—*' J-^* cr-rV 7&W ils repoussent les insultes, de bien, avec bravoure; cependant, quand il se présente la plus redoutable des troupes ennemies à laquelle il faut donner la chasse, je suis encore plus brave qu'eux tous. Vous êtes le meilleur des peuples qui ait été produit parmi les hommes. Lorsque je lui (dinars), tous mes C'est a de somme trente mille gloire suffisante pour toi qu'unefemme des plus illustres khalife. , nourri du même sein, et toi, et le On les '. une entendis prononcer la membres se relâchèrent. vers trouve un autre exemple de concordance -logique dans suivans: (a) Voyr^ les; Bibl. imp. n.° 1 a commentaires ;4 f. 64 , sur recto, et Mss. Ar. de la KAlfiyya d'Ebn-Malec, Mss. de S. G. n.° 465 , f. 1 pi recto. Ni l$6 DE LA SYNTAXE. J.«^.ji J^tjJf. ^j cîj-j]' h*"? Arrête^- vous, d'une habitation neuse traces ne sont nord qui Le dance ■4-j ont nom avec point encore sillonné Taudhih et effacées malgré les l'erivi a cette quant sujet , aux qui , quant ici de sert exprimé ou sous-entendu au parce , Si un genre toujours et , vents et dont les du midi et du sujet est en concor qu'il représente le mot , la concordance du et au nombre en personne la même concordance ; le verbe même verbe avec a le sujet lieu s'il y la même personne. plusieurs sujets qui soient de 335. Mikrat, règles pour concorder avec le sujet, règles peuvent se réduire à deux. : ces personnes Le verbe s^accorde 334. , solitude! le verbe féminin ôJiki doit aussi suivre certaines a , , conjonctif U avec son *$"* amis ; vent,' qui est du genre féminin. 333* ^ous avolls vu ce qui concerne verbe o* pleurons au souvenir d'une amante, qui étoit placée au pied de cette colline sablon mes Dahoul, tîdumal entre , uj-**j S*^^" c53^=»i a plusieurs sujets de différentes personnes, il s'accorde en personne- avec celui des sujets comme disent ordinairement les grammairiens , est de la qui, per la plus noble; c'est-à-dire, de celle dont la relation est plus proche avec celui qui parle : la première personne a la pré sonne férence sur les deux aiftfes lu.* IxJC^lô» Nous viendrons moi et Dans et la seconde VJtXà.^ et vous, sur ôijfl lîf et nous en la troisième: Ex. : Uoo. prendrons autant qu'il nécessaire. nous sera Aioi , le jeune homme ces exemples , nous irons jusque-la , et le verbe est à nous adorerons. - la première personne, parce DE que l'un des Pans sonne. l'Un venons ceux personne de donner de, ton parti, on , se l'exemple suivant seconde Le 336. par il , rapporte le verbe de la seconde personne est à la est sujets auxquels se ^fet* , I SYNTAXE. LA ,1 et est de cette même per sujets, dont ayantdeux l'autre de la troisième, il conformément à la £• *»f pj <jS>S ô5~j règle nous que [^j-**^ c^JJ^j é>jf /<?/' et trouvez-vous devant Dieu avec Aaron. que nous exprimons en françois rend ordinairement en arabe par la troisième personne sujet indéterminé pluriel masculin. Exemple : \j-fj on raconte. 337. On peut aussi employer, comme en latin, la voix objective d'une manière indéterminée: "J-^S '/ est dit, on dit; *<>» [ventum est cum eofu on l'a amené (n.° 189). du t» ??8. Il se rencontre asseif* souvent des verbes dont le sujet point exprime. Ils repondent a ceux que les grammairiens appellent ordinairement verbes impersonnels : tels sont par exemple, les verbes latins pluit, fulgurat. Dans not,re langue É nest , le sujet de personne nrabe : ces il, ces verbes comme verbes masculin. On ne se est // exprimé .par pleut, il mettent à doit pas croire véritablement de sujet; car proposition qui exprimât un II y a donc ici une ellipse. ellipse, le pronom delà troisième de même en tonne. Il en est la troisième personne et au que ces verbes n'aient pas il seroit absurde de supposer attribut sans relation à aucun une sujet. Pour concevoir la raison de ce^te if faut faire attention que la plupart des verbes que l'on emploie connues ainsi , expriment des effets dont les , au moins du commun causes ne sont point des hommes. C'est pour cela que ïe sujet n'est exprimé que d'une manière indéterminée. Ainsi, lorsqu'on dit // pleut c'est comme si l'on disoit, la , causf inconnue de laquelle provient la pluie, pleut. où l'on peut rendre raison de l'ellipse, pronom de la', troisième personne le sujet cars en une Il y a d'autres substituant chose : au ainsi , ip8 DE SYNTAXE. LA l'on dit, il arriva qu'il mourut- le lendemain, c'est comme si l'on disoit , une chose aniva , et cette chose est qu'il mourut le lorsque lendemain. Mais, dans de la troisième est cas-là même, ce personne n'indique qu'un déterminé ensuite par la nous exprimons personne : Ce que la troisième per pronowWle mettant le Verbe à la troisième propositioryMMijonctive. par le françois l'indiquent en sonne, les Arabes voit que ïe pronom sujet indéterminé , qui on ainsi ils disent en j^i il a CHAPITRE plu, iî ' // a neigé. XVII. Règles de dépendance et de concordance qu'on doit observer lorsqu'un même nom sert de sujet à plusieurs verbes, ou de sujet à enfin un d'attribut complément à à plusieurs propositions. verbe et de un autre , ou Il peut arriver qu'un même nom serve de sujet à deux verbes , ou même à un plus grand nombre ; il peut arriver 339» pareillement que le même nom serve de sujet à un verbe et de complément à un autre. Cette sorte de lutte entre deux parties du discours qui exercent une influence ou pareille ou différente sur le même mot, est nommée, par ïes grammairiens Arabes contestation au sujet du régime Jlàff J Pj^.< H ne faut pas perdre de vue que suivant ces grammairiens le sujet d'un verbe est régi par ce verbe, comme le complément (n,°42). Pour ne point embrouiller là question dont il s'agit nous ne supposerons que deiftc verbes qui exercent une influence commune sur un même mot, et nous n'entrerons point dans des diverses l'examen opinions qui partagent les grammairiens. d'abord ce Voyons qui a lieu, lorsque le même nom* sert de sujet à plusieurs verbes/ , , , , DE Si le 34o« il n'y sujet, suivant SYNTAXE. LA Jes qui sert de sujet est placé concordent verbes Ies;deux difficulté; a aucune les règles ordinaires. • •,--- Ils commandent (a) et H bon de est point dans , que le véritable //' p. ,* n.° 148 , rappeler cette leva se et bien, est qui ce le Exemples: 1 r. - avec -» - . - ' Marie n'est Ip? verbes , avant nom ici que construction , , sujet est le pronom p. ). L'auteur du 2.* pleura (a). et défendent suivant les le sujet ce qui 'grammairiens du verbe , est Arabes mais t$h sur , IjJ* inchoatif, caché spus la forme, du verbe commentaire mal. ( n.°.jli4, XAlfiyya dit, en.expli- s'agit ÇÏfcn-Malec a eu soin de. dire, si deux antécédent qu;'ik précèdent pour faire sentir que la contestation, ne peut^ «pas avoir lieu quand les deux antécédens sont placés après le régime, comme dans Zéid s'est levé et s'est assis, parce qu'alors chacun des deux antécédens" «.épuise sa, propre influence sur le pronom qu'il' îenfe'rme et qui se rapporté au nom qui précède il n'y a donc pas de contestation entre eux. Cette con testation au contraire a. lieu quand les deux antécédens précèdent, leur «régime, comme dans cet exemple, s'est levé et s'est assis Zéid tar chacun des deux antécédens est en rapport logique avec Zéid, et est propre à* régir ce nom j mais l'un des deux seulement exerce son. influence grammaticale sur le mot Zéid, et l'autre ne l'exerce que sur le pronom qui représente ce nom. quant le » dont il cas agissent sur : un nom , » » : , , : » » » » Voici le texte d'Ebn-Malec O-ijj-iL ^jijÀXù» c?S^Î^ et de cW son commentateur: é>^. * Pjl^-Of qI (J«é L^-<>JlJ JLO JLO r<jyrç le man. Ar. de S. G. n.° 465 f. 68 , recto. N4 Jlji 106 LÀ DE 34 f SYNTAXE: Si les deux verbes; précèdent le sujet • , l'un des deux pfoùr sujet le nom exprimé, et il sïïrf lés règles exposées précécferrfifienr(nv0* jii et survâii^j ; l'autre a40bur sujet le pronoifr sons-etftendu qui représente ce censé avoir est de concordance nom il doit être et , avec ce nom. genre concordance en Exemples exacte de nombre et de : <j)\.Xj\ ^(j^.* {y^^-4: Tes deux fils font te bien ■éi pratiquent le mal. , * Tes tdeux esclaves *■* *. ont prévafiqué - commis des violences,; et premier exemple le verbe #,w exerce son influence sujet S^ù\ et a cause de celJjft- est au singulier, c|ctôfié[t!8 lé Êuj'éî soit au' duel Conforméiftérît a fà concordance ôrefinàïre (ii.° 32 j); maïs le verbe yU^ est au duel, parce qu'il a pour sujet le pronom sous-entei'idu L^ , ou, pour parler Dans le sur , le , , , c&mirlë ïà gralîfnlaïîrens Arabes 1$ tenniftaïsbn q\ ïes Voyelle , f' qui est Dans le second' le pronom exemple éxëtce st>rr rfiffiiè'Wc'ê s*ûr fé est au singulier qu'il à pour su1 jet , c'es't te sujet é\3lz le second ^ affixe , nominatif du. duel verbe, , au -premier et qui, a plutôt (n.° 8 14> OU tferbe Jy causé contraire, qui décela, est au duel, ïë prdnbm sous- entendu l^ ou la parce minaison, f-, pronom affixe nominatifdu duel. De ces deux manières de s'exprimer, la seconde est la plus aiitorîsée. cas, l'influence Quelques grairimaîrîeiis commune mettent de dira : verbes et de des deux verbes cs'Ujf 3*42- Lorsque admettent sur aussi, le même dans sujet; ce ter et per ^^J o^. le même complément nom- sert à l'autre manière dont les deux verbes sont , de sujet à l'un dés deux il faut faire attention à la disposés. DE ji^. Si f'ôri complément , d'abord le. verbe auquel le nom sert de ensuite celui aûcfuef il sert de sujet , on sousmet et entendrà toiit-à-faît le 'nominatif, comme complément, Exemples sujet. *.- J'ai 2ÔI SYNTAXE. LA - .,,- frappé (Zéid) J 'ai passé (près d'Âmrôù) . et , nom âù .., Ze'id m'a Amrou et , oti mettra lé et : a frappé; passé près de moi. cependant de substituer un pronom affixe au nom pour servir de complément au premier verbe et de dire: oôj ôîj^j *-*iH» je l'ai frappé et Zéid m'a frappé; c'ést-à-dire j'ai frappé Zéid, et il m'a frappé. $44- Si l'on met d'abord le verbe auquel ïe nom sert de sujet, et ensuite celui auquel il sert de complément, on sup primera tout- a- fait ïe complément, et On observera, pour la concordance du premier verne avec le sujet les régies ordi Quelques grammairiens permettent , , , , , naires. Exemple o^J-N o^J^j d£3-"* frappé, je (les) ai frappés. : les deux Zéids m'ont et On peut aussi ment, et donner exprimer ïe avec m'ont frappé, la forme de et , complé la terminaison qui représente ai et tous deux m'ont ce qui indique sa sujet. Exemples : téf fecïds ; c'esi-k-âtrc , lesZeids j'ai frappé je les et J'ai frappé, sujet le pronom Ils m'ont frappé, sous verbe dont ^influence auroit dû s'exercer au sur ce nom comme sur son concordance nom frappas. frappé , les deux Ze'ids ; c'est- à- diie, j'ai frappé les deux Zéids et les *dcux "ÈéUfs m'ont frappé. , DE 202 345 S'il • attribut, commun à deux malade, et SYNTAXE. d'un verbe s'agit tel que LA 0? qui doive avoir '^devenir, être, propositions Zéid étoit malade , , comme on dans peut se sujet un et un que l'attribut soit et exemple j'étois contenter d'exprimer cet , l'attribut, supprimant tout-à-fait pour la se conde fois ou ïe représentant par un pronom isolé composé (n.° 813, i.r,p.). On dira donc : li_^j*ï ùî'j ô^j o-» j'étois et seule fois une le , uA) O^j «lû^c*-&'je l'étais et Zéid UiJji oJJ 0^' o-Xï" j'étois, et Zéid Zéid étoit malade ;oull«iJ>« était malade; était ou enfin oGf , malade, cela, c'est-à-dire, Zéid étoit malade La de première ces trois manières de , et je l'étois. s'exprimer est la plus autorisée. Ceci suppose que ïes deux sujets sont du même genre et du même nombre : dans ïe cas contraire , il faudroit répéter l'attribut. La même chose à -peu 346. verbes, tels que ^0 -près a lieu par rapport C>^. juger qui aux pour complé proposition entière", formée d'un sujet et d'un attribut, mis tous deux* à l'accusatif ( n." 1 1 4 ) comme dans cet exemple : CltU fou) o31k j'ai cru Ze'id savant; c'est-à-dire j'ai croire , , ont ment une > , que Zéid étoit savant. Il peut arriver que l'attribut soit com mun à deux propositions , et par conséquent à deux sujets diffé cru rens, et que le nom qui dans l'une des propositions est le sujet du verbe troire , soit dans l'autre le sujet de la, proposition com plémentaire. Tel Zéid En n.° savant. précédent, est cet : conformant à se on exemple pourra dire 'Zéid'm'a ce en qu'on arabe : cru savant, et j'ai cru vient de lire dans le HtU fjoj olitj J^i» Yo^.j oXlU^olIf &X enfin foJj oJîxbj <>^> // m'a cru, et j'ai cru Zéid savant youbienlltU il me Va cru, ■\ PJ* H cru et m a j'ai cru cru, et Zéid savant, et il Zéid javant; ou j'ai cru Zéid savant, cela; c'est-à:dire,;'<w me l'g. cru. . DE Entre LA SYNTAXE. trois manières de ces 203 s^xprimer, la est la différent, il première autorisée. plus Si les sujets étoient de genre ou faudroit répéter l'attribut. Exemple : de nombre ,^jja.f I^Fj fô^J &»[ ^llkjj^f Je regarde Zéid et Amrou comme mes deux frères et tous deux regardent aussi comme leur frère (à la lettre existimo, et existimant me fratrem Zéidum et Amrum fratres). , me , , Quelques grammairiens mules suivantes et •/* f/»/r, Dans ils rt me ils lyfj ïiXjJ me croient, Zéid ce dernier exemple sur son sujet, , oui' le croient, Zéid d'influence qUJoj en ce cas les deux for : ijjji^î Je crois, autorisent les , et et (^'ULa-^ (ji»f Amrou (mes) Amrou (mes) deux frères; deux frères. c'est le second verbe noms qui n'a point Zéid et Amrou, sujet du verbe étant sous-entendus. Si c'étoit le prerrîier verbe dont le sujet fut sous-entendu et ( Zéid et Amr&u ) me 'croient leur frère et je crois mes deux frères ( à ïa lettre existimànt me fra existimo Zéidum et Amrum fratres) on rîour'roit , que l'on dit, Zéid et Amrou trem , et ego s'exprimer , , , en arabe des trois manières suivantes: i^j^f !>£j \q^j ils croient q&ÎJ èy& crois Zéid et Amrou je (mes) (leur)frère ; ou bien Ùj'i^îT f£pj f ouj ^t fj 4 U&j ils me croient et je crois Zéid et Àmrou (mes) deux frères, celafxyu. enfin ^j±.f £pj ftûj ,jJ»fj <£ukJ ils me croient etje crois Zéid et Amrou (mes) deux frères. ' me , et " deux frères, « , , • J*C>4 LÀ SYNTAXE. DE XVIII. CHAPITRE Concordance du Sujet ^4c7' I L n'y a quand l'attribut est et de l'Attribut. de concordance entré le sujet e d'attribut, qv.a adjectif; et il faut bien prendre garde, à cet uii adjectifs un grand nombre de mots être rendus en françois et dans d'autres langues par des adjectifs, mais qui eii arabe sont de véritables noms tels; c|ue j^i. bien, j-s mal et tous les mots qui expriment une icl'éë comparative ou superlative, et qui sont He la forme "^iàf Ces noms répondent à-pëu-près au genre neutre des adjectifs latins employés sans aucun nom auquel ils se rapportent, ou avec le mot quid, comme bohuth malum melius, melius quid, C'est ainsi qu'on dit en arabe : &C. majus quid, de Considérer égard qui peuvent , comme , , , t . , , - • ,. .,$.-, 5 Une Servante vraie croyante qu'une servante Les bonnes de ton ^ j $ œuvres sont meilleure est melius [est auïd) excellentes quant h leur La sédition fsunt optimum quid] auprès récompense. JjiiJf '^A ô-if JÙLÎJLff' est pire [ gravïùs quid] que te La concordance entre le meurtre. sujet et f attribitt que le nombre et le genre. Les règles de cette concordance 349. * polythéiste. seigneur, 348. - ne concerné peu-près les mêmes que celles de la concordance du verbe avec le sujet. 3 j O. L attribut étant placé après le sujet , concorde avec sont à lui en genre nombre et en SYNTAXE. LA DE (n.° 300) 2p$ à moins que le , pluriel irrégulier; car alors l'attribut peut (n.° 311). Exemples : gulier soit être un sujet au ne sin féminin Ses père $ et mère étoient vrais croyans. » • j "** j J ' e~* . - ïj-^oy oj^lj Vj}-^' ls9? Les coeurs sont aveugles quoique les yeux soient clairvoyans. , fjjj (^aJ L^o U LXAs. LsJAà. (\**j£ jour-là il y aura des visages baissés iÂAi. En ce fatigués, feu °y^j vers , abattus de lassitude , qui supporteront la terre , la violence d'un 'ardent. 35 I. Si l'attribut précède le sujet, ce qui a lieu dans ïes propositions interrogatives et négatives et que le sujet soit un pluriel ou un duel on doit mettre l'attribut au singulier. Ex. : , , oiUpf *J_-^l3f Est-ce que les deux hommes entrent! Les hommes point. ne sortent 3 J2. Si le sujet est un nom collectif, l'attribut peut être au pluriel. Exemple : ôy^Ji «JJ^ tous lui obéissent (n.° 320). 353* Si le sujet grammatical, étant du masculin, a pour complément un nom féminin qui soit le véritable sujet logique • , Pattribut peut se rapporter au sujet logique minin. L'attribut peut pareillement être mis , sujet grammatical, étarit masculin qui puisse (n.° 332). Exemples : nom du féminin , a être considéré être mis et au pour comme au fé masculin , si le complément le un sujet logique 206 DE Tbw/* Za secouer vz/£ <& ame l'esprit qui SYNTAXE. LA éprouvera la mort. considère l'issue des évênemens, aide à la paresse. Commettre des actions, criminelles, c'est ils comptent pour Dans titre de un dernier ce gloire de che^ renoncer exemple, *à)yé» à eux un ce mérite, est qui et honnête. féminin singulier j pluriel irrégulier (n.° 311). est au qu'il concorde avec j^'j^M 3 < 4- Le sujet, étant un pronom ou un article démonstratif, peut être du singulier féminin lorsque l'attribut est un pluriel féminin régulier ou un pluriel irrégulier. Ex. : «»f iji>» éh parce , , , ce sont là les lois de 35£ . cib'fji.t & ce sont là vos sœurs. rappeler ici qu'il y a un cas où l'attribut à l'accusatif, quoique le sujet soit au nominatif: propositions adverbiales qui sont exprimées sous Nous devons doit' être mis c'est dans les forme de Dieu; circonstanciels où l'attribut placé le pre mier. Nous en avons exemples ailleurs (n.° 1,22). On peut encore y joindre celui-ci: *-é<jJ£ iS>}^ (£*-a iJ^î^i cs^j l^_iUiu./£ ne suis pas un de ces hommes incapables de supporter la soif, qui conduisent le soir leurs troupeaux au pâturage les jeunes chameaux étant séparés (de leurs mères de peur qu'ils ne les tètent). Nous renvoyons au chapitre suivant une autre observation concernant les adjectifs qui concordent en même temps avec termes , et est donné des h , deux et noms , qualificatifs demment attributs par rapport à l'un ,de ces par rapport à l'autre. II en a déjà été parlé comme (n.° 271), noms précé , DE SYNTAXE. LA CHAPITRE Concordance des et 356 On . dance des avec les Adjectifs , sition dont ïes qui ce le , concor des pronoms , , forment l'attribut d'une propo ces mots noms sont la concerne des articles démonstratifs , démonstratifs les Noms. avec précédemment adjectifs quand noms XIX. des Articles , des Pronoms, a vu 207 sujet (n.os 348 Nous allons considérer ici les et et suivans}. les articles démons adjectifs simplement qualificatifs et formant avec le nom auquel ils se rapportent une seule partie du discours soit le sujet soit l'attribut soit un complément quelconque. 3 57* Sous ce point de vue, les adjectifs sont nommés ç^i qualificatifs, et le nom auquel ils se rapportent est appelé oj**i qualifié. Ils appartiennent à la classe des parties du discours que les grammairiens Arabes désignent sous le nom de ifjj termes qui suivent, c'est-à-dire qui se conforment, pour la syntaxe à un autre mot dont ils sont comme ïes accessoires. Je parlerai plus en détail de cela dans le chapitre suivanj, en traitant de la concordance des appositifs. 358. L'adjectif, considéré comme qualificatif doit concor der avec le nom qu'il qualifie ou ce qui est la même chose auquel il se rapporte relativement à quatre choses : 1 ,° la qualité tratifs et comme , , , , , , , , , , , , , , de défini * 359*- ou d'ipdéfini , 2.0 le nombre , ^€s art^es démonstratifs fi 3.0 le genre 4«° le cas. \ô* <il[i et autres, , - - étant définis de leur nature , ne peuvent se joindre qu'à des noms définis soit par l'article déterminatif, soit autrement : ils doivent aussi concorder avec ïes noms en nombre et en genre. Quant aux cas , ils n'en ont point, si ce n'est au duel : à ce nombre, 2Ç)8 DE LA les SYNTAXE. auxquels ils se rapportent. 3 60. Les prqnorns ne sont jamais employés à qualifier les mais seulement à les représenter, lis ont au surplus avec noms }es*noms qu'ils représentent, Ja même concordance de genre ej de nombre que les adjectifs ont avec Jes noms qu'ils qualifient. 361. Nous avons dit que l'adjectif s'accorde avec ie nom par rapport à la qualité çje défini ou d'indéfini ; c'esjt-à-dire $ue l'adjectif doit entre défini qu déterminé par Parade. J}, coûtes les fois que le nom est déterminé soit par l'article \}\ spû par un complément déterminatif, soit enfin par la qualité de nom propre. Àipsi l'on doit dire : iJ^ff oUi=Jf le livre^excellent; ils concordent en cas avec noms , , , , '&h^ dPJ* 4-^C Idjhte excellent de Aîo'ise ; pj^==>J>] iJûf sort respectable ; &*Y] ££jî»J le fidèle Abraham. Si, au contraire, nom étoit indéterminé, l'adjectif deyroit l'être pareillement. livre le ouf* j oljj' j'ai lu dans un vieux livre. 362. La valeur de l'adjectif est quelquefois exprimée par une proposition soit verbale sbit nominale soit circonstancielle. Cette sorte de proposition que l'on pourroit nommer adjtctive bu qualificative étant de sa nature, indéterminée, ne se joint qu'à des noms indéterminés. Exemple : IjLj J^Jj <^fy> j'ai passé près d'un hommk (qui) dormait; iyi est la même chose que Çxemple : (j^f- , , , , , , i*-jli dormant. Exemples : Des paroles obligeantes ej de l'indulgence valent aumône (que) suivent de maiivais procédés, mieux qu'une « S'ils d'autres te traitent de menteur, envoyés (qui) mission). f on a accusé de mensonae avant avôient donné des. s ignés cvidens (de toi leur s,* Si DE Le premier 200; SYNTAXE. LA temple (qui) été bâti pour les hommes a oUCIf If \^> oUï^tfcyljf <uUuiUÇff osQé Jjjf CVrf /ai sens clair, 363* plus ^wi r'# envoyé (lesquels) Ces souvent sortes , sont livre ce la <it>Jtj* des versets (qui) renferme de ce livre. partie fondamental d'un propositions peuvent et doivent même,ïe en françois sous forme de propo de être rendues sitions comme je iyJ dormoit : conjonctives, par les mots qui caractère essentiel viens de le faire mais , en arabe , en traduisant elles diffèrent des , pour sujet propositions qui par l'adjectif conjonctif (jJJf ; car, l'adjectif conjonctif étant, de sa nature défini ou déterminé, les règles de concordance du nom qualifié avec l'adjectif qualificatif ne permettent pas de mettre un nom indéterminé en rapport avec une proposition qui a pour sujet cet adjectif conjonctif (n.° 3 6 1 ). On ne peut donc pas dire : IjJj (jiÀ.Jf Jij^ ojj-» Et il n'y a point, en arabe d'autre adjectif conjonctif qu'on puisse employer, quand l'antécédent est indé terminé ; car ^ et U sont des noms conjonctifs qui renferment en même temps la valeur de l'antécédent, et qui signifient celui qui ou celui que, la chose qui ou la chose que. Les propositions qui sont jointes à un antécédent par l'ad jectif conjonctif, équivalent donc à un adjectif déterminé par l'article Jf : celles au contraire dont je parle ici, et que j'ap pelle propositions qualificatives équivalent à un adjectif indéterminé. Ainsi Ji> IS (jù—tt <JXlX\ le roi qui est juste, est la iUJf cslillf le roi juste ; jç>*î <AX* un roi (qui) est juste, est la même chose que £filé <^i un roi juste. 364* Lorsqu'une proposition qualificative est formée d'un verbe qui a un sujet différent du nom qualifié par cette propoi un , ont , • , , — /// PARTIE. O DE 2 1© LA SYNTAXE. qu'elle renferme un pronom affixe qui se rapporte au nom qu'elle qualifie. C'est ce pronom qui forme réellement la connexion du nom qualifié avec la proposition qui le qualifie. Exemples : sition , il faut 5*1* A -» J'ai marié 'Amrou aimoit C». J fils elle). mon à - une ■> - • " (à la lettre, femme qu'aimoit Amrou (à la lettre, passai près d'un homme le père de LUI dormant). Je \ -* \J , S dont le .. - père .•'f «f -> dormoil • - - On retranche est cependant assez souvent ce pronom, quand il suffisamment indiqué par le sens. Exemple :. <>4*m jj*j #i£> fcÀcTjîjif l> Je ne sais si c'est Véloignement et la longueur du temps qui ont altéré leurs senti mens, ou si c'est de l'argent (que) ils ont reçu, yufyu *f Le poëte auroit dû dire ejJUf JU de l'argent ils ont reçu LUI ; mais il a supprimé le pronom t lui, sans qu'il en résulte aucune obscurité. 365* et joint suivant à On une ce quelquefois un nom restreint, par l'article, proposition qualificative ou à un de ces mots qui, que trouve nous avons dit ailleurs , restent indéterminés , lors complément, tels que jï Jji; (n.° 202) ; mais, outre que ces exemples sont rares cela n'a jamais lieu que quand l'article est employé pour donner au nom appellatif toute la latitude dont ce nom est susceptible <jJU?. (n.° 770, i."p.): cÀiX» U il ne convient J»-_>JJ <#&? Exemple pas à un homme, qud qu'il soit, tel que toi. On diroit de même <&&* Ji-j-fy à un même qu'ils ont un , , homme quelconque, (qui] te ressemble. DE 366. 2H- SYNTAXE. LA La concordance de l'adjectif avec le nom par rapport ne souffre au cas point d'exception si ce n'est dans les cir constances que nous avons indiquées en parlant de l'influence de la particule négative (n.° 05 ) et du compellatif (n.° 1 34). 367 Si un nom a plusieurs adjectifs, on peut quelquefois se dis , , , . penser de ïes mettre en concordance de cas avec lui; mais il faut, pour cela , que le nom soit tellement déterminé par lui-même , que les adjectifs ne soient point nécessaires à sa détermination , dans comme cet exemple J-fiiJf *Jjiuî J^UJf oûjj oJ>* j'ai : de Zéid le sage , le généreux , te vertueux. Zéid, nom étant suffisamment désigné par lui-même, on peut propre, mettre tous les adjectifs au nominatif ou à l'accusatif. Dans le passé près premier je cas dire. Si veux mination de cas entend y> il est, et dans le second , ^ f les adjectifs sont nécessaires pour la déter on sous , tous précise du aveclui. Si un - nom à cette détermination ou , ils doivent , seul on peut être tous mettre les concordance en seulement partie ou une est nécessaire autres au nominatif à l'accusatif, 368 nombre Quant . avec le à la concordance de nom il auquel ia même que celle du verbe ïui sert de sujet (n.os 309 se l'adjectif en rapporte , elle avec le nom qui est le genre et en général précède et qui , en , 311). Ce que nous disons ici des commun aux est adjectifs pronoms, soit isolés, soit affixes. Lorsque le nom est singulier, ou duel, et masculin, la con - cordance Si ïe est est toujours régulière. singulier pareillement régulière. nom est Mais si le , ou duel , et féminin , la concordance pluriel, soit masculin pourvu que ce pluriel régulier soit féminin on le fait concorder le plus ordinairement avec des adjectifs et des pronoms singuliers et féminins. Exemples : ne soit pas un nom est un , , , O2 SYNTAXE. LA DE 212 'ù^>kl\ -aLUsJJj cfc^!} *^-*4^ 'qa <^3%^\ V—a. (j'y.'i l^.j jLo^Llf J^fj ZâÂJÎ^ t_>_ÂoJf O*- *— Les hommes l'objet de leurs amoncelés d'or se complaisent désirs, et comme d'argent, et dans l'amour des choses des femmes, des des chevaux de qui sont des talens enfans, grand prix. JlU. quoique singulier est cons truit comme le seroit un pluriel irrégulier, confonnément à ce qui a déjà été observé (n.° 320). Dans cet exemple, le mot , , dr.?' d^'j qui arrivaient en foule, les *fr /«/ /tfr escadrons // tfvo// /?r^r provisions qui afiluoient abondamment les armées destructrices les guerriers dévorans, les glaives qui pourfendent les cohortes et les drapeaux les lions noirs les légions qui rompent ( les obstacles), et les étendards qui brillent comme la foudre. , , , , , Des jardins sous lesquels coulent des fleuves Nous leur avons dit, de et mépris); , leur sont destinés.. Soye% changés en singes (pour être des objets rendu ces singes un exemple pour leur sikh et nous avons pour les siècles suivans. ■$ • -$-«,* iSj^sAi .5 Val Un grand nombre d' enfans. 369* pronom Cette concordance a rarement raisonnables; mais, lieu dans irrégulière quand ce le cas-là l'adjectif que du signifie des créatures tant nom de même, ejle n'est pas sans DE exemple, On en pourvu que le trouve un SYNTAXE; LA nom exemple dans le Depuis le siècle d'Ad, c'a vers Uf UJLio^ L-^JUsj djllU Jfm\ les rois dans les fers , de les soit -pas ne été un pluriel régulier. suivant UjJjU toujours tuer , et 213 , : qç* ilé o^â ^« notre coutume de mettre] de les combattre. concorder les noms masculins pluriels n'expriment pas des êtres raisonnables avec des adjectifs pluriels féminins. Ainsi Fon dit : oIjjU» >j^\ des lions dévorans oUJj ^JUa. des montagnes solidement affermies, o&^cjjiv* des glaives affilés, ofS/o^ Iv.T des jours comptés. 370. Cette même concordance irrégulière, qui est la plus ordinaire, n'exclut pas cependant la concordance régulière qui peut aussi avoir lieu soit que l'on emploie les pluriels réguliers ou les pluriels irréguliers des adjectifs ; mais avec cette restric tion que le pluriel régulier des adjectifs masculins et les pronoms pluriels masculins ne peuvent être employés que quand le nom ayquel ils se rapportent signifie des êtres raisonnables ou des êtres que par une figure poétique on assimile à des êtres rai sonnables. Exemples : On peut aussi faire pourvu toutefois qu'ils , , , , , , , , , alous .ksi© jlJ^^â UXU o^LicfJ j!UJf l»)y3 fjb Prene^ garde d'exposer vos âmes . tt les I le à Idif \j> feu qui dévore les hommes confiée à des anges durs et un pierres et dont l'intendance est forts, qui ne désobéissent point aux ordres que Dieu leur donne, et qui font tout ce qui leur est commandé. — , fj-Uai"*»! Quant aux iC^é Lf ^4ï^/ju {j^ASCj çj'j£ &°'p~& ^j oiseaux de proie que vous aure^ instruits en fes dressant 2l4 des chiens de chasse, comme la science que Dieu vous a proie qu'ils ont prise pour SYNTAXE. LA DE et en donnée , leur il communiquant vous est vous. » Prends quatre oiseaux, appelle-les puis ensuite Z« ^/7f «Vka* portion elles accourront /# /w^, rt bitent, célèbrent ses approche- ks mets- en une et , de sur vers # Aw/wr ot chacune des montagnes; toi. les créatures Fourmis, entre^ dans ., Jl — *» et oô.f oj[3 <>j je les la lune; écraseront demeures, vos et D'autres compagnons me société; un loup endurci à la hyène l'épaisse • vus qui Uûf (j et ses point. \\** -\tA*'*-9jcj «r**> -^jlî ^fr.„ de voir trahir ai alors Salomon $!--*» fj**-* fs - .-U, -» 1- ey jfif j£ de la perte de votre , ces "M Oj**' j**-^5 £$& v dédommageront un course léopard crinière. Avec secret; le - <**--« J34 > u autf^ ^.jj y jpf à les ha qui **£Lj o^ft* f^*^£ *? f&J=X^A f^Sf JuSJf ne vous *>*- louanges. J'ai vu dou^e étoiles, le soleil m'adoroient. ■*$ **îj il^JxJ, (2&otj î^îf V toi (et coupe-les en plu ^jj^U ti'^13 >£^j (j^}j U^s »jiî> tnupes partie de libre de manger de la ijf^. ^jiM jUa» <)> ji j«My ^^i^j^ ->y*M sieurs parties) ; une camarades-là , au poil on ne ras, une craint point coupable avec eux n'appréhende point d'être abandonné pour une faute qu'il a commise. Dans le troisième exemple, J& est en concordance avec des pronoms féminins pluriels, par la raison que l'on a dite ailleurs, comme dans l'exemple ^JU*- If^-H (n.° 320}. Dans le quatrième le pluriel irrégulier ofJôJ est en concordance son , DE 21 SYNTAXE. LA 5 dans l'exemple pluriel régulier féminin ^-J> rapporté ci-devant (n.° 310), ijffôà tëàj *-l* Jjjf Dans le cinquième exemple et les suivans, les pronoms sont du pluriel masculin parce que le loup, le léopard et Y hyène, ainsi sont que les astres et les fourmis, auxquels ils se rapportent des raisonnables êtres considérés comme susceptibles d'adorer, ou doués de la parole. avec ïe comme , . , , ,, 371 II faut . observer, par rapport encore à la concordance du nombre , que les noms d'une signification.collective , quoique de forme singulière , se joignent bien à des adjectifs pluriels l&jïy^ t$\ J*. lij^l Secours- nous contre (n.° 320). Exemple: les gens incrédules. Par la même raison, j-j^=> en concordance avec un suivans exemples nom étant , pluriel, n'y m grand nombre et de femmes. Il a de myriades fait sortir de Le 372. : ces: qui * deux personnes se trouve en ^-Jj4. °& Hj'k^é. auront dans les deux O? Q4* avec lesquels ont été tués ce un grand nombre d'hommes casVj*? comme un nom ^quiconque, celui qui, est aussi employé comme collectif, et Exemple ceux mat est souvent d1 hommes/ regarder, dans apposition (n.os 387 et suiv.).. un nom comme .» J*£ OjOO ***° Ôï? iSr* a-t-il pas de prophètes On peut aussi en singulier, : j Combien au suivi ma concordance oj» >& (j\û4> avec des pluriels; ^ mais pouf direction^, ils n'auront aucun sujet de *-o ils n'éprouveront aucune affliction^ un nom qui est au duel ou au pluriel, et qui exprima 3 73 par conséquent plusieurs individus, on veut joindre des adjectifs crainte, , et • Si à 04 21 6 qui ne rapportent qu'à se corder adjectifs ces soit seul des individus , il faut faire un genre doit les mais on au duel ou au J'avois deux amis, d'un cette nom C'«st sensé , et (l'autre) se le imbécille. vizirs, (l'un) généreux (un autre) , (le troisième) prodigue. et Dans con ils nom , (l'un) Un certain roi avoit trois avare, le auquel mettre au singulier quoique : Exemples pluriel. et en cas avec ; rapportent nom en SYNTAXE. LA DE dont les comme adjectifs si l'on disoit y a réellement ellipse les attributs ou les qualificatifs. s'exprimer, il manière de : sont J^U.^i.Yfj J>'U. X^f qU^U» J $ j'avois deux amis l'un étoit sensé et l'autre étoit imbécille; ou bien JjfeU. c_>o.U>j J£lé <_>».U> qUaL^ J ô^1 j'avois deux amis un ami , , , sensé, Si 374. noms ami imbécille. et un un même attribut singuliers, et que tous est commun ces noms à deux soient au ou plusieurs même cas et du même genre , il faut mettre l'attribut au duel ou au pluriel, suivant le nombre des personnes auxquelles il se rapporte, et, du reste , le faire concorder Exemple : ^yÀM\ fjJj et j'ai écrit Si les o— à Zéid, les deux noms n'étoient en cas et en^ genre avec ces noms. '4&J Xîfi o^ j'ai parlé à Amrou, poètes. point au même cas , l'adjectif ne con genre , et on le mettroit , soit au nominatif, soit à l'accusatif. Ainsi l'on diroit, (jfJcUif c^'j JLf o-^' Yfé c>-A corderait ou ^jjJjtUJî sens et qu'en seroit cela , . Dans le ils premier sont tous on L£, et le second, J^f > sous-entendroit poètes ; et dans le je veux dire les deux poètes. deux à la lettre cas, signifteroit yj^> Tout ce que nous avons dit jusqu'ici de la concordance , DE 217 SYNTAXE. LA des pronoms avec les noms, ne s'applique qu'aux pronoms de la troisième personne. Les pronoms de la première et de la seconde personne sont toujours , et sans exception , en irrégulière concordance de nombre se de genre et ïes avec noms auxquels ils rapportent. adjectifs verbaux des formes Jj»3 J^»5 JUa» J&u et J^aÀ« exige quelques observations par ticulières (n.os 673 et 680, 1" p.). Ces adjectifs sont du genre commun ; et si quelquefois ils prennent la terminaison ï', c'est comme forme énergique (n.os 623 et 625, i.re p.). Ainsi l'on dit également *-JjX« J^J un homme dédaigneux, et «Jj-U "**>°i unwfemme dédaigneuse ; on dit aussi *-ïf Jju JaJ zm homme brave à l'excès ***b J ?J i//z homme très -fin. Quelques-uns des adjectifs de ces formes ont cependant ïes deux genres, et suivent les règles ordinaires de concordance. féminin i-iUL», Tels sont t>»j^ féminin *iu>k joli ; olîy» 376. La concordance des - - - — , féminin crédule; o^-^î > ennemi; féminin a».J adjectifs Les , iû^C^, *-4N*J de la forme , culine , Hors de avec des ce cas-là noms Convertisse^- vous lg£jf CS*Î*J C/n quelles arc il long est et cX* , jtvé pauvre; Jjls féminin ojoJî , des deux genres. à Dieu par une , sous la forme Exemples mas : pénitence sincère. W^J^Î t>3^* cM*^* *[jÀo robuste, sonore, que décorent les courroies suspendu. , aussi les deux genres , et quand ils ont la signification ont ils concordent **y>*»\ , clément. suivent la concordance ordinaire passive. , , > aux 2.1 8 LA DE SYNTAXE. Elle dit: Comment aurois-je et je n'ai point C'est la une un fils ! aucun homme ne m'a touchée, ni à labourer été coupable- d'union illicite. 'vache n'est point accoutumée qui au joug, terre. adjectifs de la forme Ja*>, ayant le sens passif, et étant joints au nom cjuils qualifient, concordent indifféremment avec des noms masculins ou féminins. Exemples : Les J'ai J'^i Si le nom est nairement à Z>jr corne , mais tuée. jeune fille blessée. sous- entendu, terminaison féminine. l'adjectif la vous sont on donne ordi Exemples: interdits. (bête) qui Ces mêmes trouve été a adjectifs naison féminine , et , mangée par les animaux féroces. ayant le sens actif, suivent la concordance cependant signification active JguiiJf VJJf êlJJû. uLl;f la d'une ^jj/ près féminin, femme iîiJïljtj />3j[j *^-tf <*^-^ Ovoja charognes, le sang, et toute (bête) qui â été frappée de h Za On une vu , et des adjectifs de qui sont admettent la termi régulière. J*»> qui ont commun. Exemple : la forme du genre envoyé contre eux le vent des tructeur. On en trouve pareillement qui prennent la terminaison féminine, quoiqu'ils aient la signification passive, et que le «okj ûvonr DE 2 LO> SYNTAXE. LA féminin qu'ils qualifient soit exprimé. Ainsi l'on dit i^ô, *l«î» une qualité digne-de blâme et tW* digne de louange. 377. Nous avons parlé fort au long, dans un des chapitres précédens, des cas où un adjectif semble qualifier en même temps deux noms, quoique, dans la vérité, l'adjectif ne forme alors avec le nom qui le suit et qui est dans sa dépendance qu'une qualification complexe du nom qui le précède ; et nous avons fait voir que dans cette expression un enfant roux de che c'est l'expression complexe roux de cheveux toute entière, veux et non le seul adjectif roux, qui est le qualificatif du mot enfant ; le sens étant, un enfant dont les cheveux sont roux (n.° 266). L'ad jectif, dans ce cas est donc qualificatif par rapport au nom qui le précède, et attribut par rapport à celui qui le suit. Nous avons aussi fait connoître les diverses manières d'indiquer en arabe le double rapport de cet adjectif: nous devons ajouter ici ce qui concerne la concordance des adjectifs dans ce cas. 378. La première chose à observer, c'est que l'adjectif, dans ïe cas dont il s'agit, doit concorder, par rapport à la qualité de nom , , , , , , , défini dire, ou d'indéfini , ^Q-Vl^HÂ^Lj Zéid le beau de le avec un nom qui le précède. Ainsi homme beau de visage, et l'on doit i^.'J\ ^Icd oJj visage. 379* En second lieu si l'adjectif gouverne son complément au génitif, il doit concorder en genre, en nombre et en cas avec le nom qui ïe précède comme il concorderoit s'il étoit en rapport logique et grammatical avec ce nom c'est-à-dire s'il le qualifioit purement et simplement. II faudra donc dire: , , , , , «-â.^ f ^â. J—aJj ojl>» j'aipassé près d'un homme beau de visage; «-a.JJf ici-*. ïs£\ o-Jtf} j'ai une femme belle de visage; vu *^yl L-LL». *-*j" ô'•^, &3b.j ^«U. il m' est venu deux hommes beaux de visage; "f-j^o^ii j'ai vu des hommes beaux de visage* II SYNTAXE. LA DE 220 seroit de même si le en l'accusatif sous forme de qui suit l'adjectif nom complément circonstanciel, étoit mis comme a dans exemple : ljâ.j o-*^ cfe* <^>JJ* j'ai passé près d'un homme beau de visage. mis au nominatif, 3 80. Mais si ïe nom qui suit l'adjectif est alors l'adjectif concorde quant au cas avec ïe nom qui le pré cède; et quant au genre et au nombre, avec le nom qui le suit en observant cependant que la concordance de l'adjectif en genre et en nombre avec ïe nom qui le suit, est sujette aux mêmes irrégularités que celles qui ont lieu dans la concordance du verbe avec son sujet, quand le verbe précède le sujet (n,oi 309 et suiv.). On dira donc : cet , , , , k gyl Q-li. J-4*jj oj j* j'ai passéprès d'un homme beau de visage; LjLglj i^yLL o%y»ii ojj-» j'ai passé près d'une femme belle de visage; ajLLj iûjL JLâjj ojj* j 'ai passé près de quelques hommes beaux de visage ; UJJajU ^â. *j-^? Zijj» j'ai passéprès de plusieurs femmes belles d *_;Ué IL-é-?^ "Aaj oj fj, I j'ai i_$UU ^ jLj ^S\j Donnons \ vu un quelques exemples On peut même , si le nom' homme dont les serviteurs sont malades Fais-nous sortir de cette ville (a) aspect; , qui de (a). cette construction : dont les habitans sont méchant, suit l'adjectif est au pluriel , mettra l'ad 'on dire, xiL^ê ^jyÂJJ J-»jj ojj-»» pluriel régulier, admet, pour le verbe précédant son sujet, la syntaxe connue sous la formula jectif au i-sç.fjJf<^jJU=»f s' et (n.° }i.4),page ipi , note. DE <f ; Malheur (aux . .j . j v. dont le hommes) 22 1 SYNTAXE. LA ,-..*,. $,.--. _ cœur est trop dur pour se sou venir de Dieu! /)/>« rendra les ceux dans le dont les suggestions cœur desquels il y cœurs sont de Satan a une un sujet maladie, de scandale pour et pour (les hommes) endurcis. Dans le second le troisième et exemple, il faut sous-entendre io^liff Les adjectifs, quoique destinera se joindre à des 381. noms s'emploient fréquemment seuls parce qu'on fait ellipse du nom. Cet usage de l'adjectif est sur- tout très fréquent en le (_^bJf mot les hommes avant . , , <- arabe. On le nom alors ordinairement le genre masculin quand indique un être animé et le genre féminin emploie sous-entendu , Exemples : lè=ajLIl vos quand indique péchés ol^UJf les bonnes œuvres, <l£\l£ des merveilles, ïj ^ et au pluriel Jj^j pêc hé mortel. Le singulier masculin de l'adjectif est aussi employé quelquefois quoique plus rarement comme il une chose inanimée. — , , nom d'une chose inanimée signifiant une bonne II arrive : ainsi I , on trouve dans l'AIcoran IkU» œuvre. fréquemment qu'on supprime le nom, en ne conservant que l'adjectif ou la proposition conjonctive qui fait la fonction d'adjectif. Exemples : 382. Parmi elles dire , au assez seront (des femmes) // lance des le regard , c'est-à- regard modeste. <"° est modestes du plus (flèches) s avec - c . les deux mains habile à lancer des flèches. (d'un homme) qui DE 222 SYNTAXE. LA diroit que tu es (un chameau) du nombre des chameaux des Benou-Okaïsch, entre les pieds duquel on fait ballotter avec fracas On une vieille outre (a). "'' Dans le premier 4'"' de ces exemples, ïe mot #Uj des femmes sous-entendu; dans le second, il faut sous-entendre homme, complément de j^»; et daris le Jlj troisième, J> «r est A« f^<7- auquel se rapporte ï'affixe de *&+£ 383. Quelquefois, au lieu d'adjectif qualificatif on emploie un nom d'action : par exemple Jô* justice, au lieu de JiU à celui qu'il qualifie par rap conforme ce nom se juste. Alors port à la qualité de fini ou d'indéfini et par rapport au cas; mais il conserve toujours son genre particulier et il demeure au singulier à quelque nombre que soit le nom qualifié. Ainsi l'on dira JJ* JLij un homme juste, Jtxé q^j deux* hommes justes, Jôi JU-j des hommes justes. Exemple : <jf ,jCÎU>' <jf '*Sj ^ tb&zu . , , , , , , , , IjlC4fj caLiiJb cJCJ>y* bien arriver, s'il vous c^UL^o répudie, <j££* fj-o. ^fjjf que son seigneur *-Jt>«H il pourra lui donne, en votre place, des épouses meilleures que vous, Musulmanes, vraies croyantes, obéissantes et vierges. 3 84* Les articles démonstratifs concordent en genre et en nombre avec les noms auxquels ils se rapportent en observant à cet égard, que l'on doit employer les articles démonstratifs singuliers féminins c$i -<>>>* CÀte &c/avec les noms pluriels irréguliers et généralement dans tous les cas où cette concor dance irrégulière a lieu pour les adjectifs et les pronoms. Ainsi l'on dit, _^_^l^jJf,fc5Lîï ces armées, iLlïf t>ûS ces jours-ci, , , - , , (a) Voyei, sur le sens de «e vers, ma Chrcstomathit Arabe, t. III , p. 58. DE u^J'lCltt éllï ^Uo> ce avec si l'on on en genre adresse la à parle deux hommes un ou et en parole. £>lxpf ,jèJi. II en concordance <2Uj est pour dire , , la personne à la ce livre , on dira , ; femmes, <__>uOf UJuï de même de est rare , et l'on si l'on parle à si l'on parle femmes, plusieurs îàk (n.° 775 //' p.). Mais emploie plus ordinairement et , ; à , que soient le genre quels sonnes auxquelles on parle. 86. L'adjectif conjonctif isôj\ 3 et avec seul, cjbcOf <A$'ï homme à deux nombre Ainsi plusieurs hommes, <L>uÇff ICIi Si> desquels le pronom de la seconde personne , outre leur concordance le nom auquel ils se rapportent , sont encore susceptibles quelle cette ijj\ ci^ï t^ million de dinars. de concorder à oô? 223 chevaux ces Les articles démonstratifs dans la formation 385* entre JJ*J£\ écrits, ces SYNTAXE. LA et le nombre des per jjJl suit les mêmes règles de concordance que tous les autres adjectifs. Etant déterminé de sa nature, il ne peut se joindre qu'à des noms déterminés (n.° 361). Il concorde avec soiî antécédent en genre et en nombre soit régulièrement soit irrégulièrement suivait les règles que nous avons données. Exemples : - , , , *_^J (J.C Lgfjjf (>ff *»f Ils ont cru aux versets que Dieu a Ç)UU Là-oÎ envoyés à son prophète. ,*£-X^j' jjjf i>oîisJyf J^ »f (ji [*K^ Aye^ confiance en Dieu dans les malheurs qui vous Celles de d'entre vous femmes qui auront commis déposent contre elles. vos Vos mères qui vous ont un arrivent. adultère, que quatre allaités. 224 L/jilS *£=ù>» *io.lîj( Les deux personnes d'entre châtie^.- les. Je reviendrai daais , SYNTAXE/ LA DE un vous (^UJ'Ij (jtjdllj qui auront commis chapitre séparé la syntaxe des sur , adultère, un conjonctifs. XX. CHAPITRE Concordance des Les 387* des noms qui ne appositifs réunis à un sont, Appositifs. comme autre nom qui je a l'ai dit ailleurs été d'abord (n.°34), exprimé, et font que présenter la même personne ou la même chose divers points de vue , pour mieux en déterminer l'idée. Je sous rappellerai Grand, ici j'ai déjà donné, Alexandre-lefils de Philippe, vainqueur de Darius, expressions roi de Macédoine fils de Philippe, l'exemple roi de Macédoine les dans que , lequel vainqueur de Darius, sont les appositifs sion Alexandre-le-Grand. , de la première expres , 388. Les grammairiens Arabes comprennent les appositifs, comme les adjectifs dans la classe des parties du discours qu'ils nomment ^\y (n.° 357) ; et cela avec raison, puisqu'il est de la nature des appositifs de concorder avec le mot auquel ils sont apposés ojX^lif lïs^ distinguent cinq espèces de ces mots : 1 .° les qualificatifs ii>*xJf dont j^ai parlé dans le chapitre précédent; 2.0 les corroboratifs ù^=>^j\ qui ajoutent quelque force à l'expression, comme le mot tous dans ces phrases ils sont venus tous4 jt , , , , , , les ai tous vus , ou eux-mêmes; 3.0 Omar dans le les cette mot eux-mêmes dans celle-ci , ils sont venus conjonctifs explicatifs oUiJf (jiLl comme expression, Abou- Djafar Omar; 4.° les conjonctifs , ' DE conjonctifs d'ordre ^IàII <jJ^ c'-est à joints à d'autres par des conjonctions - dire - , et, tn mais, ou , vuis et remplacement J5J Zéid est venu me tible de aussi ,' même plusieurs ïes non-, &c. ; , ces sous-divisions. La une nuance , mots cette les 5.0 phrase, divisions cinq cinquième peu sensible. La ne sont qui des adverbes ou Zéid dans comme , voir. Chacune de troisième que par à , 22$ SYNTAXE. LA comme , mis mots ton frère est suscep diffère de la quatrième n'ap que j'appelle appositifs. On peut donner pour règle générale, que les apposi tifs concordent en cas, et, autant que leur nature le permet, en genre et en nombre, avec le nom avec lequel ils sont en partient point ce 389. 1 apport d'apposition ; nom, déterminés En cette ou année, le plus souvent indéterminés. mourut. aussi ils sont , comme ce Exemples: Abou'ihosa'in Ahmed fils de Moham- * med Kodouri, de la La lumière de d'Abou-Hanifa. secte cette lampe est entretenue (du produit) d'un arbre béni d'un olivier. X - II Dans le avec jjf ojJ£ ; et , 39O. , ou abreuvé d'eau, de pus. dans le comme apposirif* dans le troisième, o^u-i 11 •"••-' • premier exemple, oJL*\ en est mine l'étendue du tion sera - de même JJ*\ sont en concordance second, ijyôj concorde un mangé II.9 PARTIE. avec *U, par la même raison. l'apposidf restreint ou déter avec quand lequel il est en rapport d'apposi point de vue particulier. Exemples : mot avec ie réduit à J'ai : et le pain, la moitié de lui, P LA DE 22CJ ,, ... SYNTAXE." s,.. , . '*. ZA/, /<z beauté de lui, m'a plu. £jUÎ *{±=>j*à cfjUè f 4 y^i *for camarades, ■/Vzi vu un homme, autres autre que que vous vous, , qui entrer me sont chers. dans la maison, d'appositif nommé JôS mots mis en remplace' grammairiens Arabes rapportent un exemple que et dont j'ai offert une autre analyse (n.° $1), ils au' JUs» *fjif.j^Jf ,j iAjjLJÏJ t'interrogeront sujet du mois C'est à ce genre ment, que les j'ai dé)k cité , *a9 sacré, de l'action de combattre en ce mois. exemples que je viens de donner en dernier lieu, n'appar qu'improprement à la classe des appositifs. A plus forte raison ne peut-on, pas regarder comme appositif une expression que l'on substitue à une autre qui étoit échappée par une erreur involontaire, comme si l'on disoit j'ai vu Ibrahim, et que, Les tiennent se reprenant , on ajoutât tout de suite Isaac ; c'est-à-dire , je me n'est point Ibrahim que j'ai vu, mais Isaac. Les gram trompe, mairiens Arabes font de ce cas une des sous-divisions des mots ce mis en remplacement JàS Au reste, dans corde en cas avec ce . cas-là celle à même, l'expression substituée laquelle on con la substitue. On peut avec plus de raison 39 rapporter aux appositifs une partie des expressions nommées corroboration ou corrobo1 . ratifs o-*J=3>jS par les grammairiens Arabes. Celles dont je parle ici se subdivisent en deux espèces dont la première répond au mot françois même, ou au latip ipse, et la seconde rem place l'adjectif tout, qui n'a point d'équivalent exact en arabe, et répond au mot françois la totalité. 392. La première espèce renferme les mots j*Jo ame tt , DE SYNTAXE. LA 227 Amrou, l>£ orflj, arabe, j'ai lui-même vu Amrou pour dire, j'ai (a). Ces mots ne sont jamais en apposition qu'avec des noms déter minés soit par l'article, soit autrement, ou avec des pronoms : ils œil. On dit J& sçn ou œil *~iSS concordent cas avec le observant que l'on aucune autre forme de avec ce même ne pluriel que {jJù\ le pronom avec lequel ces mots est au duel , 011 doit employer ïe doivent être *làs en et sont ( ^ n.° 201 rapport d'annexion et en rapport nombre, acception nom en peut employer dans ' position des appositifs jj-àj ils lequel nom avec ils concordent aussi en nom ou son ame vu , en d'apposition; en cette o^f pluriel ). Enfin , que, si le et , sont en rapport et non d'ap le duel appositifs ces des pronoms affixes nombre avec le mot dont avec qui concordent en genre et en jJo et (JS sont les appositifs. Exemples: q' ^ -°i Ifr L&Làjf ^ Zeïd lui-même o^j'sl o^jJ 0*1»?* est venu; Zeïnab elle-même tf.j-tM\ o-jfj j'ai vu est venue ; les deux émirs eux-mêmes ; LvUiu f <#£>-! l> ojj/» je passai près des deux Maries elles-mêmes; *t --'''I "q j«Juf *jl~^j Si nom ces J>X)ïy\ affixe , Cà^sÇi élÇf (n) iS»Jô // Les J5& les vizirs *xfô" ses femmes appositifs on pronom affixe ou î-J& et sont en peut ou ame), ,*wiù d'apposition un avec un pronom isolé On peut donc dire: enfin éUiû ô-jf osbcjfj je pro ïe entre éUiucéUjIj t'ai vu toi- pas^toujours appositifs ainsi, si l'on di J&j&i sLâ. U est venu en personne (à la lettre: n'est. point appositif. mots fZJù et (j^a ne il s'est tué lui-même, est venu avec son elles-mêmes l'ont tué. rapport interposer l'appositif. cslXjfj eux-mêmes l'ont tué; sont : P x 228 même DE CA»*&i (a); SYNTAXE. LA <A? ojj» ou ciUii oJ f <Aj j'ai passée auprès izïjj* de toi-même. Si l'on vant de à sujet le verbe le verbe IClijf veut , donner un un verbe^ interposer sans I'appositif. et fJy appositif de ce genre à mettre on ne peut pas réellement ie pronom Ainsi l'on ne i? tu o— pronom ser I'appositif après personnel entre peut pas dire mais il faut dire cîU&i dsif : un csliàjô^ni t'es levé toi-, même ; ,*C«jùI jSj! \yj> leve^-vous vous-mêmes. 303. La deuxième espèce de corroboratifs renferme les et mots JE" universalité , autres de la même quelques Leur concordance avec le ^-^ totalité, signification. nom avec I lequel (L fr ils dont je parle, *JiU généralité, sont en rapport U „ la même que celle de j-^U et ^ , si ce n'est d'apposition , même de leur signification, ils demeurent que, par la nature est toujours singulier. Exemples au W Jf J:é^.\ l'armée toute entière tU. la tribu L>-^^l-Xv*iJf tpslâ. )£ A. f^ÂJ^ *l iyU-.f o-jfj /"#* llfL : c/> j* /"^i vu toute entière toi/s ces l'armée entière est venue; gens- là; auprès /7<z.tjt est venue ; de toutes ces femmes. est venue. (a) Suivant quelques grammairiens, si, dans ce cas, on emploie le pronom qui représente l'accusatif (n.° 813 i.re p.), comme (J/\>\* M tamis en isolé , $\ remplacement JJo il est .. ' ■ ' corroboratïf ; si l'on &£—,+* emploie • • ie pronom isolé nominatif, comme - *1 o-» 1 . surplus, il est nécessaire d'observer qu'on ne peut faire usage des pronolM isofé*. composés de Ljf que dans le cas où le, pronom affixe qui précède repré sente un accusatif, comme cela a lieu dans A\j\ ciUjfj Au . DE 394* d'autre Avec mot 22<? SYNTAXE. LA pronom affixe duel , on ne peut pas employer que 3f pour le masculin ] et Q^ pour le féminin un (n.°2io); au génitif et à l'accusatif on dit '<^( et^Jf Exemples : L_^»5k* J—^j yy^-f- *^- Amrou et Omar sont venus tous dtux ; . 'j-léj fj—£ o>—jfj j'ai Amrou et Omar tous L^JÛ^ii-UUj ôÔo) *iâjj je lui ai fait épouser Ztinab \J&Js vu toutes Observez que ife* en et rapport d'annexion circonstance , ces passé auprès de tes deux Fatime déclinent que quand ils sont pronom affixe : dans toute autre mots sont vw tes et les deux. ne se avec un deux Lîljja.f ik'o.jlj /<2/ Ud^* les deux; indéclinables. Ainsi l'on dira fères deux , et eu^Lf. Ukj <L>jj*j'ai sœurs. 395' ^ et ^s mot^ ^e *a m^me signification s'emploient plus ordinairement comme appositifs avec des noms déterminés ; ils peuvent cependant servir d'appositifs à des noms indéter minés, pourvu que ces noms expriment par eux-mêmes des choses d'une mesure certaine. Ainsi l'on dit *JL£=> j^ un mois tout entier, l^***^- *^« une année entière ; mais on ne pourroit pas joindre ces appositifs à des mots qui exprimeroient une étendue vague comme oJj temps 'io^ durée à moins que ces mêmes mots ne fussent déterminés par l'article ou par un complément. 306. Après I'appositif Js* on peut ajouter encore un autre appositif qui concorde en genre en nombre et en cas avec le même nom qui est déjà en rapport d'apposition avec Jf. Ce nouvel appositif est, pour le singulier, au masculin *>f au féminin "*U^- ; et pour le pluriel au masculin Ô^Crf et au féini* nin £<?*. Exemple : ûj*£"' °^*£j*Xif ÔJ^i tous les anges adorèrent. On ne doit pas employer pour le duel qU^I au masculin, , , , , , , , , ni t)îjU!£ au féminin. v ' 2jO On peut mettre damment de J^ SYNTAXE. DE LA Jf?r\ comme appositif, seul, et indépen- . joint quelquefois à ^_l£f d'autres, appositifs dont le sens même, et qui suivent la même déclinaison et les mêmes On est le de concordance. Ce sont règles : POUR LE. PLURIEL. POUR LE SINGULIER. Masculin. Masculin. Féminin.. :(&r Jx4>1 ■> Féminin. s ° j « -A "A - *_*«àjl Ls ' J jj|a-a^a.j| » +à J J »Lit& Si l'on réunit d'entre eux, sentés ici. on appositifs synonymes ou plusieurs placer suivant l'ordre où ils sont pré tous ces doit les Exemple : ' «£ <? j j * •> •>* S*J «_3of *-âjf jti^ssl ***•! *JS L'armée Quelquefois appositifs seul, Exemple : , mais i , sans qu'il ** «J"0 est venue. emploie un soit précédé de de Js" ces et derniers de £\. >« dt^sC l, J^jf j*oJt K>J^ Ô^ l Vx^-jf o* *UJ3Jf Uui^f entière rarement , on »-»/ ' toute j /jkç^f **i* r**_y» . yjf Lw^ô <i t^j^_*i (>y y ^J ^j mamelle, porté pen xjÂS — P/«r h Dieu que je fusse un enfant a la dant une année entière entre les bras de cette belle O au ne% charmant, que, chaque fois que je pleurerais elle me donnât quatre baisers! Ah ! s'il en àoit ainsi je passerois tout mon temps à pleurer! et , , On voit, dans ces vers, i.° avec un nom indéterminé (n.° »^=>f employé comme appositif 395), et sans être précédé de 23! SYNTAXE. LA DE employé aussi sans être précédé de Js*;* 3.0 I'appositif *-£l séparé de j*oJf avec lequel il est en apposition par le verbe J^ûf nom 307. Les grammairiens Arabes comprennent sous le de corroboratifs o*£=>y, quelques autres manières de s'exprimer dont je parlerai en traitant du pléonasme. $ ni de ££l 2.0 ; ££f , . XXI. CHAPITRE Concordance des Mois liés par des Particules Les 398. conjonctives. n'ont pas besoin de particules con les mots avec lesquels ils sont en appositifs jonctives pour se lier rapport d'apposition : car le rapport qui est entre ïes choses signifiées par un nom et par ses» appositifs est un rapport d'iden tité. II n'en est pas de même quand plusieurs sujets différens avec , attribut ont un appartiennent un conséquent un commun à un , même commun, ou que plusieurs attributs différens que divers antécédens enfin que divers conséquens sujet, ou ou sujets , , antécédens nairement par des tives. Exemples : Le ciel Dieu est bon ET ont divers qui existe alors conséquens s'indique ordiconjonctions ou d'autres particules conjonc même antécédent. L'union attributs ont juste; ou la ET Dieu entre ces a , terre sont créé l' nomme l'ouvrage de Dieu; ET la femme ; tout le ciel, dans les villes et les campagnes, nous rap pelle q l'idée d'une Providence divine ; NI là raison NI ta religion n'autorisent le crime; ce h** est pas Dieu MAIS l'homme, qui est dans la terre et , l'auteur du mal ; le bonheur est indiffèrent au le malheur, la vie OU la mort, tout vrai stoïcien* liés ainsi par des conjonctions doivent nécessaire concorder entre eux en cas, si ce sont des noms, et en Les ment ou mots P4 LA DE 2j2 modes, si des ce sont d'attribut, d'antécédent SYNTAXE. ou complément, plu lot une suite pendance qu'une véritable concordance cœlum et mare, et à mais l'accusatif, des règles oinnia qnœ in eis sunt, concordant avec cœlum, comme sont , sujet, ^est commune. de dé je dis, Deus si : de qualité leur de Leur concordance est donc et terram îa verbes, parce que n'est ce et mare cre ami point omn'ia que. terram, de complémens immé autant comme diats du verbe creavit. J'ai 309. ceci une comme dit que ïes déjà grammairiens de concordance sorte Arabes envisngent l'espèce qu'ils c'est : ( n.° 388 ). Ils comptent neuf particules .indéclinables, qui produisent cette concordance; ce sont j et, o et, ~*j puis j-â. et même (n.° 830, i."p.) pî ou bien ,J ou jJJ mais, *$non pas ^.O mais. L'usage de ces diverses particules peut donner lieu à plusieurs observations ; vmais je me contente de ce que j'en ai dit dans la première partie. 4oO. Je rappellerai seulement ici qu'if y a certains cas où quelques-unes de ces particules ne font plus fonction de simple conjonction; elles régissent alors le nom qui les suit tsoit.au génitif, comme <_£-! quand il signifie jusqu'à (n^b'jo /." p.), nomment ^iiJf ^S conjonctifs d'ordre , , , , , , et dans les formules de serment , soit à j signifiant avec (n.°883 i.rt p. ). 4,0 1 Plusieurs de ces particules l'accusatif , comme j , . cas <j une , - influence j -Jî et tifs d'ordre, verbe qui les (j^- et Cela a : particulière elles cessent leur influence suit au sur mode ont aussi le verbe qui alors d'être de grammaticale Subjonctif, si ce , dans certains les suit ; ce sont simples conjonc consiste à verbe est 'mettre le à l'aoriste. été suffisamment 4-02.. Dans les développé ci-devant (n.° 48 ). propositions conditionnelles exprimées au DE SYNTAXE. LA 233 moyen de la conjonction <j] si, ou de quelqu'un des mots renferment la valeur de cette conjonction, le verbe, s'il a doit être mis l'aoriste,, mode conditionnel. Il au qui est de en est même du verbe de la proposition affirmative hypothétique qui dépendance de la proposition conditionnelle^ et qui forme' le terme conséquent du rapport dont cette proposition conditionnelle est l'antécédent (n.°* 28 et 5 1 ). Si, dans la proposition conditionnelle, il survient un second ce verbe joint avec le premier par les conjonctions c_* ou» j est dans la , second verbe peut être mis à l'aoriste condirfbnnel , comme celui auquel il est joint par la conjonction ; on peut aussi ïe mettre au mode subjonctif, donnant alors à la conjonction e> s ou la valeur de j dire éutsa-f avec avec que , en sorte ^0^3 j^iu ^1 causerai avec moi, je si tu viens yf me que (n.° 48 ). On, peut donc si tu viens me toi, trouver, et que bien ou tu twuver, et si tu causes^ " i3Jc^\ ^0^.9 ^p ^f causes avec moi , je causerai toi".' Si, dans la proposition affirmative hypothétique qui forme ïe terme conséquent du rapport dont la proposition conditionnelle est l'antécédent, il survient après le verbe mis à l'aoriste condi tionnel un nouveau verbe joint au premier par l'une des conjonc , , tions o j, ou conditionnel , peut mettre ce une conjonctif d'ordre soit à l'indicatif, comme nouvelle proposition indépendante de la précé- oL~dVl d** » , subjonctif, de ^f en sorte ouau . tion dans t_? ou ^ second verbe soit à l'aoriste comme appartenant à dente on la valeur * en donnant à la conjonc- que. On peut donc dire , l'exemple suivant, 'o JJCL.Lt oy-tj JjÇàjf J U f^cvo" Jjt. >UJ ^ cjcyuj *^ C>4 J"?-*-?^''*v5^ Sl vol,s manifestez^cequi est dans vos cœurs, ou si vous le cache 7^, Dieu vous en fra rendre compte, et il pardonnera à qui il -voudra, et il livrera aux tourmtns qui il voudra; 234 mais ou DE peut aussi, on bien encore au lieu de jà*** Avec l'adverbe SYNTAXE. LA et jàJyjS et Liô^j cjôâ-j } conjonctif 1j , dire J»*î? etc-xÂ-ïuj, (a); et puis, il faudroit nécessaire employer l'indicatif ou le mode conditionnel cet adverbe conjonctif n'ayant jamais" la" valeur de la conjonction y] 403. Si l'on veut joindre par une conjonction le pronom sous-entendu qui sert de "sujet à un verbe avec un autre pronom ou ;tm nom l'usage le plus ordinaire est d'exprimer effective ment ïe pronom personnel après le verbe. Exemples : ment , . , , Ce que 'Quand VOUS ni vos savie^, (ni) pères. jst> *-Uâ.f jCLiuUf (J.) iX*~* JL^>j \Zjà fut arrivé à Kadésiyya, il eut besoin de vivres, cafjs Vf J,) *Jû» q+j Saad LUI et ceux vous ne qui étoient avec lui. Il arrive sur-tout cependant souvent que ce pronom reste sous-entendu, quand il y a quelque mot interposé entre le verbe et la pariticule conjonctive. 4o4t Si l'on veut joindre par d'une même plusieurs complémens nom dont le premier , il génitif, est convenable de *-rL)r Dieu soit vous d* i£î} particule conjonctive préposition ou d'un même une pronom affixe un répéter représentant l'antécédent. le Exemples : l»g^ /*-^=a^-^T»-\^f délivrera d'elle et DE toute ajfliction. j&jiiij l^J J(i' // dit à elle (a) Cet l'AIcoran Le se sens est exemple est partagent et toujours à-peu-près terre. , sur. 2, v. 2F/ ; et les lecteurs de trois manières de lire les deux derniers verbes. tiré de l'AIcoran entre ces À la le même. DE II y lesquels on // n , point Dieu aussi-bien Il n'y 235 poésie exemplesdispense de répéter l'antécédent.: se 'a Craigne^ vous des cependant a SYNTAXE. LA , lui cru en , sujet au et de (qu'au sujet) a (en) qui des en , dans mosquée Inviolable. la ave^ des discussions vous entre parens fa). proches que lui autre personne sur-tout (que) et cheval. son l&jfjkSuj l^j ^mi3 ^ CAL 0^9 r^J0^ t-ïJ-^, 'j'—' b^j' "^' Lorsqu'ils allument le feu de la guerre pour consumer leurs ennemis malheur à quiconque vient se chauffer à lui (c'est-à-dire, ace feu) et (à) sa flamme ardente! , CHAPITRE des Verbes Syntaxe particulière sujet 4o?. XXII. qui ont pour complément un attribut. et un (n.° 1 1 4) de diverses espèces complément un sujet et un auxquels attribut qui constituent une proposition complémentaire. Ceux d'entre ces verbes qui signifient croire juger penser imaginer, J'ai ailleurs déjà parlé de verbes on donne pour , (a) C'est *lâjVflj ici un fjLif ment du verbe il y a des lecteurs un sujet en est passage de l'AIcoran, d'autres lisent à l'accusatif qui , et lisent dont l'attribut est le au est sens sur. sous de même de vos parens. Beïdhawi , Plusieurs lecteurs y lisent comme nouveau un alors, respecte^ aussi nominatif (jlfja v. 1. 4, lia.» Vfj , vos *lâjVf2 regardant • -entendu préfère la ; en sorte parens. Enfin ce mot comme que le première leçon. complé sens est, il Zï6 et qu'on nomme, à SYNTAXE. LA DE cause de- cela, verbes de cœur, «_>AàJI ^jUifou Jlisf exigent quelques observations particulières. 4p6. Ces verbes peuvent pelrdre leur influence sur la pro position qui leur sert. de. complément", en deux circonstances. La première est lorsqu'on place le verbe entre le sujet et' l'attribut de la. proposition complémentaire ou après l'un et l'autre. Exemples : *ZJ& » , 0^*j,ojltl of la mort doit venir, yl—'^j.j UfôÇU L^ vous (le) save^; (sont) fous deux nos maîtres, disent-ils; uiïcMÎii juj Zéid, je crois (est) menteur. ils , On peut influence, dans l'un , et le verbe dant , et l'autre mettrele sujet et cas , conserver au verbe son l'attribut à l'accusatif les deux Cepen proposition son influence, de la après quand complémentaire, il vaut mieux le dépouiller de ce qui s'appelle *UJf 407. 1,-a seconde circonstance qui peut faire perdre à ces Verbes leur influence sUr la proposition complémentaire c'est lorsque, ïe^verbe étant placé avant la proposition complémen taire, il se trouve à la têre de cette proposition une particule affir mative, interrogative négative, ou autre, qui, par sa nature, doit occuper le commencement d'une proposition. Exemples : est termes . , , Ljif* iv^-f o-& je sais (que) certainement Zéid est menteur; /Y'^\ c*»l U o^ je pense (que) tu n'es qu'un infidèle; jj-£ fi*?' cSrîj' Cette sorte *>&. sais tu de construction si Zéid et d'un terme ou Amrou! s'appelle ^Ui laisser en suspens. peuvent avoir pour complément 4o8. .Ces cernes verbes une proposition composée d'un sujet sujet vient, et d'un verbe circonstanciel «de temps ou de , ou d'un lieu, le verbe 1 DE ou LA SYNTAXE. l'attribut étant sous-entendu. Cela taxe , si le Le change ne rien à leur syn sur le verbe , n'est que leur influence n'est que virtuelle ce circonstanciel. Exemple le séjour qu occupoient autrefois ceux qui t'inspire, je crois, de la tristesse. ou sur 237 terme mot ^_?j complémentaire dire ici *_jj termes de la A$S* (joUJ au est à l'accusatif, comme' : ^xcUaif^-jj \£\ ont quitté sujet leur demeure, de la le verbe Li nominatif, est , proposition complémentaire. Exemple certes , tu sais proposition On peut aussi le verbe entre les deux est parce que dont l'attribut Ici le verbe n'a dl-ç (que) ton trépas influence : i-Ls^Lc. oJii arrivera assurément. la proposition complé mentaire Aj*S* ô^'u à cause de l'interposition de l'adverbe J 4op. Lorsque les verbes qui ont pour complément un sujet et un attribut, et dont il vient d'être question, sont employés à la voix objective le nom qui servoit de sujet à la proposi tion complémentaire, devient le sujet grammatical du verbe, et le mot qui formoit l'attribut de la proposition complémen taire, demeure à l'accusatif f n.° 1 84 ) ; mais il faut alors envisager ce mot comme un terme circonstanciel déterminatif (n.° 116). : L'is Zéid est menteur, réputé Exemple i>jj ,jlaj Les et les noms d'action 4lO. adjectifs verbaux formés des verbes dont il est ici question exercent la même influence que ces verbes^et sont sujets aux mêmes exceptions. Ex. : %àlsvé f c\jj qU? o»Jsf Crois-tu (que) Zéid (est) raisonnable ! aucune sur . , , , v ' i» J'ai passé près r-«- ■> ■> s \ . ->\.' d'un homme dont le Je suis charmé que tu \J- ■*»»•• père (est) réputé philosophe. croies Zéid généreux. 238 DE SYNTAXE. LA XXIII. CHAPITRE Syntaxe particulière Le verbe 4.11. j^Y être, des Verbes- abstraits. et les Verbes autres ferment que la valeur <$u verbe abstrait unie à qui une ne ren circonstance à joindre qui, par conséquent, un sujet à un attribut exprimé indépendamment du verbe, exigent que le sujet soit au nominatif, et l'attribut à l'accusatif (n.os 86 et 88). 412. Si ces verbes sont employés comme verbes attributifs, de temps de ou durée, servent et ~ c'est-à-dire renfermant , d'influence que 413. traits , L'attribut 4l4* le , eux-mêmes sujet, qui l'attribut, ils n'exercent doit être mis à l'accusatif peut être considéré ,(n.°i27). ployé, le sur en comme terme au nominatif (n.° 87). ïes verbes abs après circonstanciel adverbial . L® d'action du verbe nom comme le verbe étant mis lui-même, q\s* est avec un très-souvent sujet et un em attribut, forme de complément d'un rapport d'annexion et l'attribut à l'accusatif. L'adjectif verbal l^y étant met aussi l'attribut qui le suit à l'accusatif. Exemples : k***^ &y>? 0^5 ^j* ^ijQ sujet au génitif, sous , Parce que , tu es osw \'3 #Utf Mahomet, qui encore que de la 4l5ou au fort Nous prétérit étoit et £#J que les son%foibles. l3fj Lyo ^jl^lff fc£ déjà prophète, terre et autres lors même qu'Adam n'étoit de l'eau. observé que le verbe &&, joint à l'aoriste d'un autre verbe, donne au premier de ces avons temps la valeur de l'imparfait (n.os 34$ et 340, //' p.) ,et au DE second la valeur du Le nom manière. SYNTAXE. LA plusqueparfait (n.oî 328 et 330, t." p.). ($ peut être employé de la même d'action du verbe Exemples : ^jJLff Ji U<34j Parce qu'il ^k'//j '&* Vavoit trouvée *îy\y. le chemin. sur Ujf ôyjAJ V °&y savoient pas qui de nous Ils* /Vw* 239 ne Jii t)* avoit fait cela (a). quelquefois que le verbe <jl^ est employé d'une manière pléonastique, et qu'il perd toute influence gram maticale en sorte que les mots qui semblent devoir former son sujet et son attribut ne forment plus qu'une proposition nomi nale. Cela n'a lieu qu'au prétérit, et le verbe peut se placer entre les deux termes de la proposition nominale, ou avant la toute entière. Exemples : proposition 4l6. II arrive , , * Mdise est- il donc prophète! un grammairiens Arabes envisagent dans le cas dont il s'agit le verbe prétérit ou à l'aoriste, comme l'attribut du verbe qç" et ils n'ont point imaginé de regarder cela comme des temps composés d'un, verbe auxi (a) mis Les , , au , liaire. Ainsi, si l'on dit eût dit *-ji. ^IkjUJf Jlo \«'la»j&> (jUâJUJf à-dire, étoit qo qb , le le sultan sens est a le même que si l'on été sortant auparavant, c'est- Jjtkjf \~û& JL* 8JC!j <^f qIt» le père JJJJf ft& js* f*j» &\ (jo sorti. Si l'on dit même que si l'on eût dit sens est ' mon de a le été désap part. Dans ces ( c'est-à-dire désapprouvoit) cette manière d'agir' d'un exemples, Xjî. et eljCj sont des propositions verbales composées verbe et d'un agent. ou pronom caché (n.° 148)» et ces propositions forment l'attribut du verbe ^M* et sont par conséquent virtuellement à l'accusatif prouvant , ma , JjtfJf çjj-uÀ/» olkLjf ; et . Le sujet du verbe dans la seconde, ^f . q£* est, dans la première proposition, 2-4o DE LA SYNTAXE. i^XitjôJb J?i» jà[^ o<-*Ui; '0«&** (j*Wf (jo o-« fif Quand je serai mort, voici ce qui arrivera : les hommes (seront divisés en) deux partis (à mon égard) ; l'un qui censurera, Vautre qui louera ce que je faisais (-pendant ma vie) (a), « ^ J, f - CHAPITRE Syntaxe particulière exprimer le XXIV. Adjectifs verbaux qui servent Comparatif et le Superlatif. des à adjectifs verbaux qui servent à exprimer le com paratif et le superlatif > et qui sont toujours ccrmme il a été dit ailleurs (nf" 62.6 //' p.) de la forme JJ*à\ étant sujets à quel par rapport tant à la ques règles de syntaxe particulières nous croyons nécessaire* d'en dépendance qu'à la concordance, traiter ici d'une manière spéciale (b). 4 1 8 Les adjectifs verbaux d'une signification comparative ou superlative peuvent être employés, ou en rapport d'annexion Les 417. , , , , . / ■■ (a)- Cette observation pourroit à la rigueur justifieivies deux exemples que j'ai rapportés ailleurs ( n.° 87, note) d'une construction vicieuse du verbe ^jéf avec un attribut au nominatif; je persiste cependant à croire que ce sont des fautes parce que l'usage pléonastique da. ce verbe usage dont il est ici question, est très-rare, et n'appartient guère qu'au sryle poétique. , , , , (b) J'ai envisagé ces adjectifs comme dérivés des adjectifs verbaux d'une signification positive.: les grammairiens Arabes les envisagent comme dérives immédiatement des verbes. Suivant les mêmes grammairiens, on ne peut point former d'adjectif verbal comparatif, i.° des racines qui ne sont point verbes; 2.0 des verbes, soit primitifs, soit dérivés, qui ont plus de trois lettres; 3.0 des verbes dont l'adjectif verbal est lui-même de la forme A^$ f comme 1*. f avetigle; 4.°de la voix objective; 5.0 des verbes qui n'ont point Une conjugaison com plète, comme ^jli // peut se faire que; 6° de ceux dont la signification n'est susceptible ni de plus ni de moins, comme (^{S» mourir. Quoique ces , avec DE avec un nom déterminatif, et sans article. . Etant 4i()' invariablement ou d'une manière absolue enfin hors de ou rapport d'annexion en tout , avec rapport d'annexion ils doivent demeurer singulier si leur complément est indéterminé. Ainsi il faut dire \*y.\ J{f^\ '& cest une femme excellente comme on dit JLa.j J^ïif j* c'est un homme excellent; JU.J llîtf V5 ce sont deux très-grands hommes. 420. Si le complément du rapport d'annexion est déterminé l'adjectif comparatif peut demeurer invariablement au singulier et au masculin de quelque genre et de quelque nombre que soit le nom ou le pronom auquel il se rapporte. Exemples : au masculin ^4l SYNTAXE. adjectif, ou un l'article LA et aU , , , , *UIff Elle est la Vous deux êtes les observations soient justes , elles ^}\ plus verbe; (JLc\ P^s point de .-^>f abrégeant davantage] adjectifs ne puissent m\Ç=>\ honorer, sot, s'ont j-j^f des hommes cependant sujettes à LJ voleur, quoique enclin à tirer leur j^3J(a\ j^ plus véridiques voleur ; de Ainsi l'on dit Jtiif plus. excellente des femmes. donner, qui a un véridiques. quelques exceptions. cette racine n'offre *jjÉ=»f plus disposé à honorer, plus grand besoin, quoique ces J^cf donner origine que des verbes dérivés abréger, ^-Lâ-f -quoique l'adjectif verbal positif , avoir besoin. On dit auss1 dérivé du verbe L.J* être *-j*f sot plus soit lui- plus occupé, ^cf plus enclin à s'occuper de quelque chose, adjectifs appartiennent nécessairement par leurs significations, à la quoique voix objective, Jjçi être occupé, '^c être appliqué à quelque chose. Au reste ces exceptions sont rares et l'on peut les regarder comme de§, licences ; il faut seulement observer que les verbes de la quatrième forme Jii ( donnent assez fréquemment naissance à des adjectifs verbaux comparatifs. même i."ybf ; JiUif ces , , U.' PARTIE. , Q 2^2 DE I-Âjjjf Tu les entre tous trouveras SYNTAXE. LA ëjA^f <J* (jt^' assurément les contre Elle sont tous On le lion, c'est celui qui l'a souvent. II peut aussi concorder en genre auquel il se rapporte. Exemples : Ils de la vie présente, r^>*"^ tx^Vl J* /j»UJf *^>f Le plus h-ardi d'entre les hommes le plus plus avides les hommes. *~î-±) vu ifU^' &-JO*du est la plus et en nombre avec le nom excellente des femmes. deux les deux plus excellens hommes de ce peuple. deux différentes manières de s'exprimer réunies dans l'exemple suivant : jJ,^£ j?* ICjjsifj £jf >£<Âtj f^-î^f ^ U'3lî.f iCXwiif *iUiff ijj ne faut-il pas que je vous apprenne quels sont ceux d'entre vous que j'aime le plus! ceux d'entre vous qui seront le plus près de moi par (les) places (qu^ils occuperont) au jour de la trouve ces résurrection 42 , ce sont ceux qui se distinguent par le meilleur caractère. Employé d'une manière absolue avec l'article déter minatif, Fadjectif verbal comparatif doit ^concorder en genre et en nombre avec le nom ou le pronom auquel il se rapporte. : Exemples (jYtXcVf \I& Ils sont les deux, hommes les plus justes. 1 . Elles Ils sont sont les les deux plus femmes excellens les plus petites. entre les hommes. DE » M3 SYNTAXE. LA .«0 UUif c£r i»I *^i=j JJûJl fjjîi ^»<3Jf *^f J*a» 7/ d ra?//tf /tf parole ( c'est-à-dire , /# puissance ) <& £■«/# ^h / on? /// incrédules , la plus basse, et la parole de Dieu a été la plus haute. On peut employer au pluriel .masculin la forme régulière £)^liif , ou la forme irrégulière Jet>f Au féminin , on peut de . même se servir du lier de la forme pluriel régulier t^JSSks , ou du pluriel irrégu J*3 42 2. Employé hors de tout rapport d'annexion, et sans article, l'adjectif verbal comparatif n'éprouve aucune variation de genre et de nombre ; il est invariablement du singulier mas culin ; il doit toujours être suivi de la préposition <j« qui gou verne le mot qui exprime le terme de comparaison avec infériorité Si quelquefois cette préposition et son relative *Xlé Jflî-^ ne sont point exprimés, c'est une ellipse. Exemples : régime . , • La sédition est A\JLL *àa Nous avons n'y a hommes, que au au cette maudite m Leurs maris ont i - royaume que lui. nuisible plus plante. W meurtre. .puJf ÉWaJ Ju«if »'^ Uj Ù* ^d monde de rien le (jâ.f i^i. de droit plus iÂ^vA^f oliuf // pire que , X Z J J~\ plus de^droit au tempérament des JJ à les reprendre, icf À»f Dieu Dans est deux derniers plus, savant. exemples il y a ellipse de ^ et de son complément. II faut suppléer, dans le premier, XÂi ^o que tout autre; et dans le second U* que nous ou ojÂl ^ que tout autre. ces , , LA DE 2^4 SYNTAXE. fréquente quand l'adjectif comparatif dans les exemples précédens -.elle fait fonction d'attribut ou quand il sert de terme, a rarement lieu quand il est qualificatif, circOnstancieL Exemple : x^î &\ fo^\ &,fj> le sens est g-fji 0l5Cdff^ & %J c&à Ô*f j*-'^ &*" è}s va-t-en, et retire-toi ellipse Cette est assez , , comme > lieu plus propre que celui-ci pour y faire la méridienne. en 423. Quand l'adjectif comparatif est employé rapport d'an dans un nexion, suivi de suivi de ou bien l'article avec déterminatif, il ne doit point être ^ ; et si quelquefois dans le second cas on le trouve ^» et d'un complément ce complément n'exprime pas , , , de comparaison. .424. L'adjectif de la forme Jiif employé en rapport dîannexion, ou avec l'article exprime le superlatif, et répond à l'ex pression françoise le plus, comme on le voit dans ces exemples : un terme , Dieu est LE PLUS miséricordieux de (tous) les miséricordieux, -S£=)l\ J» À»f Dieu ^ grand. d'un complément il n'exprime qu'un comparatif, répond simplement au mot françois plus. Exemple: <&* 3à~~°\ °^ Ahmed est PLUS véridique que toi. 426. Quand l'adjectif comparatif est en rapport d'annexion comme dans cet exemple avec un complément indéterminé ^'j J^iif j* le sens est le même -que si l'on disoit SL'j J-iit y* il est très-bon, en tant qu'un homme. Aussi le complément doit- i^l1). Suivi de est LE PLUS et , et ' , , , il être du même genre pronom qui eux deux sert sont sont deux de et sujet excellens, en du même nombre que le à la proposition. Ex. : nom ou le (jS^j jUil tf tant hommes excellens. que deux hommes; c'est-à-dire, et DE LA 2.^<y SYNTAXE. complément fait ici fonction de terme circonstanciel spéci 1 20) ; cela est si vrai qu'il faut le mettre à l'accusatif, si l'adjectif est déterminé par un autre complément en rapport d'annexion. Exemple : JLij <jA-Lff JLlif j_* il est le meilleur des hommes en tant qu'un homme. Cette façon de s'exprimer revient à celle qui a lieu avec les verbes de louange et de blâme (n.ot 304 et 305). 427. L'objet de comparaison et la préposition ^» à laquelle il sert de complément doivent être placés après l'adjectif compa ratif. L'inversion cependant doit avoir lieu quand la phrase est interrogative. Exemple : JSàj\ ôJjf &} Ô-* lequel d'entre eux sur" Ce ficatif ( n.° , , , , en passes-tu Dans une licence , Elle nous manger les a excellence! tout autre cas dit, fruits présenté quelque On est ne pressé des si l'on dans les comme a , Soye^ permet exemples les bienvenus, palmiers ; et non chose de meilleur saurait y trouver , se et que rien ne aucun défaut, en inversion suivans et elle contente encore les surpasse cette que si ce , c'est : nous a offert de cela , elle ces h nous fruits. n'est que leur trot paresse. 428. Le rapport qui est entre l'adjectif comparatif et l'objet comparé, peut être assimilé à celui qui est entre l'antécédent complément des rapports d'annexion : aussi ne doit-on interposer entre l'adjectif et l'objet de comparaison aucun terme étranger. On peut cependant y interposer des complémens circonstanciels qui modifient le sens de l'adjectif comparatif '«? (ii.° 216 ). Exemples : et le 246 DE Zéid est plus riche ^J^ 7« es 420. plus agréable À Nous avons SYNTAXE. LA Oi qu'Amrou. EN ARGENT c5^* cs^** cjk-jI mes yeux dit ailleurs , que (n.os 240 tout autre et 243 ) que les adjec tifs verbaux peuvent imiter la syntaxe du verbe , sur le sujet et sur les même influence que le verbe Cette influence verbaux de cela, les verbes sur dire ijA beau est le la même influence que sujet. ne Ha dont le père (n.° 267). en est ï'adjectif verbal *Js\ complémens. adjectifssuperlatif; et à cause ,^i. j£jj ojj^ j'ai passé près d'un homme La raison à beaucoup ïe comparatif et peuvent guère exercer le la doit pas dire sy f *1* (j*^-f cj^S? ojj^» j'ai passé d'un homme dont le père est plus beau que lui ; comme l'on peut Ainsi l'on près ne et exercer moins forte dans ïes est qui expriment ils que toi. ; *+î£ »jjf et l'on , qu'ici l'on car on ne exprimeroit ^Ljî. ^ji ojj-» > ce pourroit pas substituer le verbe pourroit pas dire ~[^4. J?jj çJfp ne un sens différent si l'on disoit qui signifieroit seulement^"*?/ /wr* père est beau comme lui. Pour rendre le même sens en employant le verbe il faudroit ajouter quelque chose qui exprimât l'idée de comparaison et de supériorité rela tive et dire par exemple *_1* /-^=*' *j^ o^ i]*Ji ojj^ Si donc on veut mettre au nominatif ïe nom qui forme ïe sujet de l'adjectif comparatif, il faut le placer avant l'adjectif com paratif, et dire *-J.« (j^s-} «jjf ô^-Ji ^îv* ^ ^a lettre, j'ai passé près d'un homme, son père, (est) plus beau que lui ; et alors tjjS sera au nominatif, non pas comme agent de l'adjectif verbal, mais comme sujet d'une proposition nominale ou inchoatif. près d'un homnie dont le , , , , •> , DE 43O. Il y le nom ratif, mis a cependant qui tel lui sert *{j SYNTAXJE. LA un de où, après l'adjectif compa cas sujet considéré est nominatif : c'est comme agent» la lorsque proposition qui et précédée d'une pro comparaison ïe mot fait fonction d'agent est qui position négative que tout-à-fait étranger au nom qualifié par l'adjectif comparatif, et exprime le terme comparé avec infériorité relative et enfin comme dans que la comparaison se compose de deux idées ces exemples : et comme au renferme ïa est affirmative , , , • •- - Je n'ai point - vu -> • "rfYT •'- ■ d'homme dans l'œil - '"** £\J duquel dans celui de Zéid. beau que 1 le ■* •?- 1- collyre soit plus * . K-Iisf (_ji jÂé (j ' lÂ/J Àuf fcjf oÂ.f AVjf y* U f>^aJ] // n'y a point de jours dans lesquels le jeûne soit plus agréable Dieu que dans le dixième jour du mois de dhou'thiddja (a). OJ.A a La raison pour laquelle cette manière de s'exprimer est per en ce cas, c'est qu'en substituant la préposition cil comme mise a ^ , effet, on on pourroit aussi substituer le verbe à l'adjectif verbal. En exprimeroit, quoique avec quelque légère différence , ces deux exemples la forme de la phrase est négative, je n"ai point proposition qui renferme la comparaison est affirmative, le collyre est plus beau dans son œil b"c. ; le mot qui fait fonction d'agent, le collyre, est étranger au nom qualifié homme, car on ne dit pointée» collyre ; le mot collyre est ici le terme comparé avec infériorité relative car c'est le collyre dans l'œil de tout autre homme qui est moins agréabfe que le collyre dans l'œil de Zéid : enfin cet objet comparé et qui est envisagé comme relativement inférieur n'est pas îbcomplexc H est complexe et formé de la réunion de deux idées ; ce n'est pas le collyre seul c'est le collyre dans l'œil d'un homme autre que Zeïd. Il seroit trop long de développer les raisons en vertu desquelles toutes ces conditions sont requises, pour que cette manière de s'exprimer puisse être (a) vu; Dans , la , , , admise. Q4 2.48 DE la même idée de l'on disoit aussi J7 O^ cî. point agréable n'y a comparaison et de ^i-*** $£^\ *-i^ cî o^- ^^"J ^^L) d'homme dans l'œil vu (a) , si duquel le *"• collyre soit que dans celui de Zéid. point de jours dans le jeûne soit aussi lesquels à Dieu que dans le dixième jour du mois de 43 I- relative supériorité : *H) Je n'ai SYNTAXE. LA agréable dhoulhïddja(b). Les adjectifs verbaux comparatifs ne prennent point de complément immédiat à l'accusatif, lors même qu'ils sont dérivés de verbes transitifs ; et s'il y a quelques exemples du contraire c'est l'effet d'une ellipse. Si l'adjectif verbal» comparatif dérive d'un verbe qui exprime Yamour ou la haine il se joint par la préposition J au complé, , si (aj La construction permise dans les exemples l'expression n'avoit pas la forme négative ainsi : çôj t£P *^f J^-Jf tJ, •-<•-• ù^tj cJS*1 cl l'œil duquel le ■> • *-** •' *ÀÂé l'on $4\) o^fj ^ <j<waJ -»-«*f i»f»Vf •J-' 5-^ 3 \JMA' J^-J f *■*»•) collyre donnés • - " A- seroit mauvaije, ne pourroit pas dire wris i' faudroit dire > ., o-Jh 7 . l 1 <" y» «8 homme dans plus agréable que dans celui de Zéid. On ne doit pas non plus, négative, dire i£\ * £* iV^-f ^»j o4|j ^ ^V w^i point vu un homme dont le père soit plus beau que cet homme lui-même parce qu'il manque une des ^conditions exigées le terme de comparaison ne se même avec est la forme , , composant pas ici de deux idées. Au reste, il y a diverses opinions sur cette matière parmi les grammairien! Arabeç. Voyelle Man. Ar. Man. Ar. de S. G. n.° de la Bibl. 465 , f. 1 30 imp. et n.° 1234, f.79 verso, et (b) On voit par cet exemple que l'adjectif verbal comparatif passif (n.° 417 note). Il peut aussi avoir le sens actif. sens , 80 recto f et le suiv. £>i.f a ici le qui indique l'objet complément qui indique ment par la préposition du verbe. Exemples : du verbe le sujet «. • * 6-aC Z* vra/ croyant ^ est -o * j * x - r J plus au * J que lui-même. (_SA.f j^>fj-If aimé de Dieu que plus j] , (J,^ Attl et , Le vrai croyant aime Dieu ■ 2-4? SYNTAXE. DE LA tout autre. S'il dérive d'un verbe transitif qui signifie science, connois sanee, il se joint à son complément objectif par la préposition o Exemple : !*£!£• ^L cjjcf Uf je sais mieux la vérité que vous. S'il dérive d'un verbe transitif qui signifie toute autre chose que cela il régit son complément objectif par la préposition J . . , Exemple 432. : °{SZL> Les intransitifs adjectifs se // cherche plus que vous la vérité. verbaux comparatifs dérivés de verbes i*JJ oJi»f conforment j* , à cet égard , aux verbes dont ils dérivent; c'est-à-dire qu'ils gouvernent leur complément par la que le verbe lui-même préposition t> *^r — i/ ^& ^jâ.fj /vf ,j? t>iufj/:_^f (jf^j-^ détaché du monde , /?/w plus éloigné du &tf 433* des ^es adjectifs (a) crime, se « o^jif j* et plus plus i >oôJf — : ci. t>*ji j* prompt à embrasser le bien, avide de louanges (a). règles que l'on vient de donner pour la syntaxe de la forme ^isf ? n'ont d'application que lorsque Cette observation admiratifs J;-*-!] exigeroit. Exemple s'applique également à la manière dont les verbes complémens objectifs. Exemple : comportent par rapport à leurs î^fj 3^ «3jcf l-»j J»«f ci] ***f ^ **l <j?S~^ S^*"^ ^* fcijÂtj /vf '^ txâof^jj^f (}\ *-é>itj ^»<yf ci ^-*3'j combien le vrai croyant aime Dieu et est aimé de lui! combien il connaît la vérité, il cherche la science, il est détaché du monde, il est prompt à embrasser le bien, il s'éloigne du mal, il est avide de louanges ! SYNTAXE. LA DE 250 adjectifs verbaux de cette forme sont employés avec une comparative ou superlative. II n'est pas rare qu'ils soient employés avec la vaïeur positive : en ce cas ils suivent les règles ordinaires de dépendance et de concordance.- Exemples: les valeur , J? |*£L«y!i Dieu connoit .'., -»,.? vie (après qui leur est qui mort) ; vos âmes. ' •■> ,j,jj j^j et c'est pour lui jL/Uî l^Çj UJ JlLtj j*f qui a solidement posé les les piliers sont forts et longs. Celui dont f£~>j dans j ci ~\At i•if'-' &&£ f tr^f cJ^VJ cJtvJi y> tire les créatures du néant, et qui les rend h. la f-cr* O?*' C'est lui ce ic f U une chose facile. JJj ïlîûJf deux , et estai» qui cJtjJf ô^ a élevé leur tente, 434* L'emploi des adjectifs comparatifs donne à une manière remarquer. On en voici a encore Il a elliptique déjà vu des plus exemples besoin de moi que • ce s'exprimer que nous ci -devant lieu devons faire (n.*43o)î eïl quelques-uns : Et il ressemble En de souvent jour- là , plus O Us étoient au .£ plus je n'ai besoin de lui, buffle qu'au O cheval. . voisins de l'incrédulité qu'ils ne l' étoient de la foi. fO Si ce n'est que les angoisses, les syncopes*? les ,,»rC*.$ serremens de DE cœur, sont LA SYNTAXE. Pans le premier de que je fcv-4 ces exemples n'ai besoin. Dans le second 'J> Cfr qu'il n'est semblable. II L'ellipse peut lieu de dire au dans la plus fréquens dans la rougeole que que la douleur de dos au contraire petite vérole qu'à la rougeole. et encore oJj (JS , est est *J* est en est X petite vérole, plus particulière Js? , 25 à la &k$=>-) j-; *4~£j {$* ou pour pour de même des autres. poussée plus loin. Par exemple *-*■* J^-^ *-& à, ly^ ^j <^'j ^* être , £ d'homme dans l'œil duquel le collyre soit plus qui est l'équivalent de agréable <£.j cfc* à *•***' I20, 4U'M nest agréable dans l'œil de Zéid, on pourroit dire aussi o^j <jtp \ytaue l'wl ^e Zeïd, et même ô*j ^ que Zeïd, manières de s'exprimer où l'ellipse est plus forte. ^V n'tfi /70/nf vu que dans celui de Zéid , ce CHAPITRE Syntaxe particulière des %. I." Numératifs 4^' être , en nom ou XXV. Numératifs. cardinaux. ^ES numératifs cardinaux de la arabe peuvent qui régissent ïe langue général considérés comme des noms l'adjectif qui exprime la chose nombrée. Les numé ratifs simples, depuis un jusqu'à dix, ïes numératifs composés indéclinables, depuis once jusqu'à dix-neuf et les numératifs d'unités qui entrent dans les numératifs composés, depuis vingt-un et au-dessus jusques à quatre-vingt-dix-neuf, ékc.ont la distinction , , du masculin et du féminin. Les numératifs de dixaines - . , . vingt jusques à quatre-vingt-dix, cent est un nom sont féminin , <jjf mille des , pluriels est un nom , depuis * f masculins: «jU masculin. DE 252 Nous avons LA SYNTAXE. à considérer , par rappdrt à ratifs cardinaux, les de la règles la syntaxe des numé dépendance, celles de la et concordance. singulier et le nombre duel des noms et adjectifs dispensent d'exprimer les numératifs un et deux, 436. des Le nombre quand le nom de la chose nombrée est lui-même exprimé et qu'il n'y a que des unités : mais quand la chose nombrée n'est pas exprimée, on emploie o^»\ pour le masculin, et <jùa\ pour , , le féminin , en rapport d'annexion leur donnant pour com exprime la classe d'êtres à en , plément le nom ou le pronom qui laquelle appartient la chose dont il s'agit, et faisant concorder le numératif en genre avec ce nom. Exemples : Kyy^\ oâ\ l'un des hommes, =elisjJf (j3J*\ l'une desfemmes, Le complément d'annexion a ici la valeur de la préposition ,'y> : c'est comme si Ion disoit ^UJf '^e t\Â.f l'un d'entre les hommes *Ulff ^s^j^-f l'une d'entre les femmes. Si l'on emploie le nombre un sans complément, on , ix^-fj pour le masculin, et de ëjo-fj pour le féminin. Exemple \a^\} f^oJj fJU. sfjjjJf ôLV ensuite les vizirs vinrent se de sert : un. à un. emploie quelquefois quoique très-rarement ïe numératif qui est ^U-Jf pour le masculin, et (jliiîj poUr le féminin, avec le nom de la chose nombrée au duel ce ; qui est une sorte de pléonasme. Alors le numératif se place comme adjectif après On , , deux , le nom cas. Si le de la chose nombrée , et concorde avec lui en genre et en Exemple: (jjjuf c^UJj cyjjï j'ai passé près de deux hommes. nom de la chose nombrée n'est pas exprimé on fait concor , numératif en genre avec ce nom sous-entendu. On trouve aussi quelquefois le numératif y Uoj deux en rapport d'annexion der ce avec ^s£â le nom de la chose nombrée mis au singulier, corarne. Ulïî deux 437* grains de sénevé ; mais c'est une licence. Depuis trois jusqu'à dix, les numératifs peuvent être „ J* DE employés comme ils concordent adjectifs en SYNTAXE. LA genre ou et 253 comme noms. en cas avec ie Comme nom adjectifs, de la chose Exemple : J^- c^Ujj ^Xi ^yJ *J ^'il avoit trois fis et cinq files. Comme noms, ils précèdent le nom de la chose nombrée qu'ils régissent sous forme d'un rapport d'annexion ; le numératif perd son tanwin 9 le nom qui lui sert de complé ment se met au génitif pluriel. H faut observer de ne point employer alors ïes pluriels réguliers et de donner la préférence aux formes de pluriels irréguliers destinées à caractériser un petit nombre (n.° 702, //' p.). Cette dernière règle n'est pas d'une rigoureuse observation. Il faut aussi faire concorder le numératif nombrée. , , , en genre avec le nom de la chose nombrée. Ex. hommes, <^Si ô«» 438. aux six *j2Îj trois files. depuis un jusqu'à dix se conforment dépendance pour leurs rapports avec les discours, c'est-à-dire, pour l'usage des cas. ordinaires de règles parties du On dira donc : J-j i-jujf <>sU. *Juj // m'est venu quatre envoyés ojj* j'ai passé auprès *Jâf ij\yjj y^i\ 439* JU.^> Tous les numératifs autres Jlâj : Si, après iSïjle JiU // vécut numératif, ; de six hommes ; cinq mois et trois jours. exprime, non pas la chose nombrée, mais un nom destiné à signifier l'espèce entière, comme J^ô oiseau, t^& brebis, ou un nom collectif, comme IL*j famille, s°fi bande de chameaux, il est plus régulier d'ex le entre ïe numératif et la chose nombrée par la primer rapport préposition ^. Exemples : J£]\ ^-0 «Jjl quatre d'entre les oiseaux, i**pf &» «uLï neuf de la famille. II y a, en ce cas, ellipse du nom qui devoit exprimer la chose nombrée ; car c'est comme on 254 LA DE SYNTAXE. si l'on eût dit, jlwf ^5 jj^» **t>» quatre oiseaux d'entre les oiseaux h*jïï (jî o"^ **^2 neufpersonnes de la famille, On exprime cependant quelquefois cette idée par un simple rapport d'annexion. Exemples : , "° Il y avoit dans la ville Il n'est dû d'aumône pour ce d'une bande de chameaux. point (individus) d'une neuf (hommes) qui est famille (a). au-dessous de cinq expressions d'une manière plau sible il faut supposer que le nom générique ou collectif est ici pour le nom individuel : .Lij famille, pour JoJ homme; et ^3 bande de chameaux, pour Jl£- chameau. 44o. On trouve quelquefois après les numératifs dont il s'agit ïe nom de la chose nombrée mis à l'accusatif, sous forme Pour rendre raison de ces , , , de circonstanciel, comme Ijfjj'f 1k?-, terme cinq habits : c'est une licence ou une au lieu de <_>y f *^, irrégularité. nom qui sert de Quoique complément aux numératifs dont il est ici question doive être mis au pluriel, il faut en excepter le mot *jL cent, qui se met au singu lier lorsqu'il sert de complément aux numératifs d'unités comme 44 ! le • nom de la chose nombrée , , , je le dirai tout-à^l'heure. Les numératifs 442-(n.° 743 , composés, depuis onje jusqu'à dix-neuf, //' p> ) ; les numératifs de dixaines , depuis vingt jusqu'à (n.° 744', 1" P>) > et les numératifs composés quatre-vingt-dix de dixaines et d'unités, depuis vingt -un jusqu'à quatre-vingt- dix-neuf (n.° 745 (a) Cet , i.Tt p.)y régissent exemple est pris de l'AIcoran, sur. tous 2j , v. le 4p. nom de la. chose , DE LA SYNTAXE. 255 singulier et à l'accusatif, sous forme de complément déterminatif (n.° 102). Les noms de dixaines qui ont la forme des pluriels masculins réguliers, comme î^jj^-t vingt, n'éprouvent aucun changement dans ce rapport (a). Excepté les numératifs nombrée au de dixaines , qui n'admettent point les deux genres Exemples tous' les autres genre avec le nom de la chose nombrée. U^s j^é Sa. f onje étoiles ; <L*j ôj*-*jj quatrebrebis. doivent concorder : , en pHL vingt-dix-neuf quelquefois, après ces numératifs, ïe nom de la chose nombrée mis au pluriel comme dans cet exemple emprunté de l'AIcoran : UsUlf spâé. "Jjij f j^Uiîaij nous les avons divisés en dou^e tribus, C'est une irrégularité que l'on peut jus tifier par une ellipse en supposant que l'auteur a voulu dire J^Uif '(Ji t—SA *p^ *&*& f^*& nous les avons divisés en douje portions, qui sont autant de tribus. II est d'autant plus naturel d'admettre cette analyse que LJL» tribu étant du masculin si LLjlf étoit le régime propre du numératif, celui-ci auroit dû être du masculin tandis qu'il est ici du féminin. 444' Le nom de la chose nombrée étant mis au singulier après les numératifs dont il s'agit ici si on lui joint une épithète on peut la faire concorder en nombre grammaticalement ou logi quement avec le nom auquel elle se rapporte. Ainsi l'on pourra dire L>~»Ij tjUji 6j J-% en observant la concordance gram 443 Cn • trouve , , , , , , , , > «jjfli P;Uji ô^jÂ& en observant logique vingt pièces d'or au coin de Naser. maticale, et , la concordance , 44$' Dans les numératifs formés de dixaines dessus de (a) vingt , il faut Il faut observer que, dans les numératifs depuis vingt-un jusques »c toujours placer les nomme ^^^t ou à j^y et d'unités, unités avant au- les composés de dixaines et d'unités quatre-vingt-dix-neuf, qui est au-dessus des dixaines ce excédant. Zf6 DE LA SYNTAXE. fixâmes. Exemples: UU <^Jwj *J\^> quatre-vingt-trois ans, fjUji é)j>içj o&f vingt- deux pièces d'or. 44&' Depuis on^e jusqu'à dix -neuf, les rmmératirs, étant indéclinables ne sont assujettis à aucune règle de dépendance. Depuis vingt jusques à quatre-vingt-dix-neuf, ils se conforment aux règles ordinaires pour leurs rapports avec les diverses parties du , discours. Exemples : Trente-quatre hommes, furent J'ai passé auprès r de tués. quarante-cinq femelles de chameau. ^»^ quatre-vingts effâ brebifj »/'## 4ÂTJ< ïpus ^es numératifs de dixaines, depuis vitigf. jusque* à quatre-vingt-dix d'annexion qui a îa chose nombrée Alors on peuvent devenir les antécédens cPun rapport , complément le nom du un pronom personnel qui pour , ou souç-entend le nom possesseur <$e le représente. de la chose nombrée ; ce qui ne peut avoir lieu que quand cette chose est déjà connue. s'exprimer les numératifs de dixaines^ perdent leur terminaison <j comme les pluriels masculins régu liers (n.° 738 1." p. ) et le nom qui leur sert de complément se met au génitif. Exemples : c\jJ ^>^Ç les- vingt (chevaux) de Dans cette manière de , , , Zeïd, (a) joints x2y^i On , tes trente trouve souvent (esclaves) (a). dans les écrivains des siècles inférieurs les affixet perde pour cela sa terminaison £j Cela a lieu dans les dates. Ainsi après avoir rapporté plusieurs faits avivés dans le mois de ramadhan ils diront A^ii\ (jlJ *JÇjj-iç jj l^f ^jj o*£ b vingt de ce mois mourut le schéikh Alohammed fis d'Omar. Jo au numératif ïySjXis. vingt, sans que . numératif ce , , Les DE Uli'f dowre admettent aussi , mairiens. Suivant d'autres cette sorte et d'annexion. Dans des gram ils deviennent déclinables. Le premier cas, ils demeurent indéclinables ce 257 composés indéclinables, excepté jié Uj'I Les numératifs ï'jii, SYNTAXE. LA , , suivant la plupart composés, prend les trois cas, et se met au nominatif, génitif ou à l'accusatif, selon les rapports dans lesquels il se trouve avec les autres parties du discours ; le second mot de leur composition jjii ou ojii se met au génitif comme complément du premier (a)-, et ie nom ou pronom des deux mots dont ils sont au les suit qui ïjîc Exemples ïSlf' (JjÂâ iLZj* ÙS ce sont ici tes ô± cas , comme régi par j^â ou : . lèy^s. même met au se prends 0jÂâ iulpr ,j«o Ljs. f tes donne Enfin d'autres quinze (chameaux) ; quinze (chameaux) ; (quelques-uns) de tes quinze (chameaux). laissent la première partie du numératif composé indéclinable, et donnent à la seconde partie les trois inflexions des cas : ils disent par exemple au nomi grammairiens , , natif jàé. *!&■ , au génitif j*àc iSZi- , et à l'accusatif j-ii *J^?- , comme si les deux mots n'en faisoient qu'un seul ; mais cette forme rejetée est du plus grand nombre , 448- Le numératif Lacent est un nom féminin (jUil*; ce centaines nin , cette sont composition point dtux cents. Les autres : il fait au duel numératifs de formés des numératifs d'unités du genre fémiquatre, &c, et du mot *->U cent. Dans o^j trois, vois ne On qui exprime mauvaise. comme £»jf , les numératifs d'unités que les grammairiens admettent plus loin d'autres exemples. perdent cette leur tanwin , manière de s'exprimer. en trouvera (a) poitrail La 1 et première partie la seconde, de j^ II.1 PARTIE. ces composés s'appelle xoJô partie antérieure, partie postérieure. R 258 -et DE S LA SYNTAXE. s * . le mot iLiU se met au j . génitif, - - *jL o^->' comme , ou , en un seul mot, iuli'vXj' fr-o/j" f«z£r. Ces deux mots forment un rap port d'annexion, de même que lUioij' trois femmes. On emploie ici les numératifs d'unités du genre féminin, parce que ibU cent, *jU qui est véritablement la chose nombrée, est o^XJ signifie littéralement froÂr centaines ou plus , ment encore , 7#z gulier c'est que *jU se , les numératifs d'unités le nom trouve pluriel exemples au , se comme sont en 44q« Après nombrée se met au sin qui exprime pluriel (à). régulièrement dans cette composition le mot iyU quelquefois qu'aVec la chose nombrée On littérale Jr/tf ^ centaines. La seule anomalie à observer ici ; tandis féminin: met os-^t au *^>^ ou s? ^* — tr0is cmts > ma*s ^es très-rares. les numératifs de centaines met au génitif singulier , sous , le nom de la chose la forme de com- j'ai dit sur la manière de former les numératifs de centaines, première partie ( n.° 747 ) je dois ajouter que les auteurs des deux commentaires sur VAlfiyya, contenus dans les Mss. Ar. n.° 1234 de la Bibl. imp. et n.° 465 de S. G., ne laissent aucun doute sur l'opinion que j'ai adoptée. Le premier de ces auteurs s'exprime ainsi qJo Sj liL>Lî»f3 iLJviUlf Cwf (a) A ce que dans la > : £_jLa^3 ... «-IKJf ,j» IjJûJCâ iuL Le V*jj?- qX Qf O^sÀjÇS. «iiÂj *aJ f it>*Jf isLîUà 2^*"j *t?4'v^-' j-^- *^ ô» o'f ^^j ^j**^ déterminatif"de trois tt des numératifs de la même série toujours collectif, il est qui exprime l'espèce, mis au génitif comme régi par la préposition de ; si c'est un nom autre que ceux-là, il est mis au génitif, comme complément du numératif: alors -ce doit être un pluriel rompu de petite pluralité .Le numératif a quelquefois pour complément un singulier ; ce qui a lieu quand le complément est le mot Man. Ar. de la Bibl. imp. n* 1 2 34 cent, comme dans trois cents, sept cents. f. 129 recto. Voyei aussi le Man. n.° 465 de S. G. f. 194 verso. « * » mis au génitif ^ si c'est autres un nom est ou un nom , » » . . » » » ' d'un rapport d'annexion, plément *5<? SYNTAXE. LA DE et le numératif de d'antécédent, perd son tanwin, et minaison fc>. Exemples : Jij IjL cent hommes qui lui au sert , cents ânes, oJs^ ibU J^?- r/wy centaine, duel sa ter J& WçjL deux chiens. ^«;j quelquefois employés avec le nom de la chose nombrée mis à l'accusatif singulier sous forme de complément déterminatif. Exemple : ûsJs UU <jooU c£jjf ^U 5J Les numératifs de centaines sont , ô*5 iUUlj ïjiltf et le sont jeunesse le Le numératif a vécu deux qUJ f (_»f mille est un nom Ç^.ùJ* ti-if sert à au , la joie une le nombre deux mille. liuf deux mille uiU%DÛif deux mille volumes jyji' 45 I Les autres numératifs de w///<? , . <jjf mot de dixaines zw///? pour et de il complément centaines, dans la Exemples li et se aux forment : il gou comme , J4j c^f : Le duel de tfz/7/e v/7/^j-. exprimer masculin génitif singulier d'annexion. d'un rapport .m///* hommes , le cents ans évanouis pour lui. C'est de la chose nombrée nom complément ratif l'homme (a). 450. verne de la plaisir cence ^«^ ce numé- Exemples villages. en : donnant numératifs d'unités, observant de le mettre au génitif des numératifs depuis pluriel quand il est dans celle trois jusqu'à dix; à l'accusatif singulier, quand des numératifs depuis on^e jusqu'à quatre-vingt-dix-neuf; enfin au génitif singulier, quand il est dans celle de tous ïes autres, de puis cent et au-dessus. Quant au nom de la chose nombrée, il est aïors le complément du mot<^ff mille, et par conséquent il est toujours au génitif singulier. Observez d'ailieurs que (_>Ji *»///* , est dépendance (a) Quelques grammairiens admettent aussi que le nom de la chose nom au pluriel après le numératif de centaines. Cela n'est fondé 411e sur un seul exemple fort équivoque de l'AIcoran. Voye^ ci-devant, 1 .re partie, brée peut être mis page 3 1 5 , note. R 2 2&0 complément de • SYNTAXE. et que les numératifs auxquels il sert concorder avec lui en doivent genre. Exemples : du genre masculin est LA DE , J^j c_i"^ «j^j trois mille hommes, iL-fc) U)f deux mille nuits. JXJ (JJî (3j>*^. vingt mille livres de poids, jUjS «jJf jié ÔJLf o«7* mille pièces d'or, ^jJtJJf ôjj^Làj iJ'^U' trente -trois mille pièces d'argent, jUj> «_>)î iyL» o^të" ïw/j «72? mille pièces d'or, millier de milliers) de ,Uoi <_^)f c^f tf« million (à la lettre, w/z ^?iffw */V, J^é- t>_JI j/>i U ci— M <-i*f qu'on le de la chose nombrée donnant le nombre ratifs. Exemples et le cas exprimer veut numératifs de différentes classes nom f'»^ millions de pièces d'argent , H <&«# millions de chameaux. Si le nombre 452. *-«-?' , de mettre peut les numératifs exigés de composé tous on après est se contenter , en lui par le dernier des numé : ^ ^jfj ^V***fj cJ^f *J*llj (jliyiJf o^j v^ff oî^ l'hégire et le déluge il y a trois mille neuf cent soixante- li5J. o**?-*} JE/tf/r , ans. quatorze «__^j 0^1 **j' Ï-^L)^' 'jj*W t^xiu ^é * Â"îf ' (j*Jj j£»Jî ' s' ?.. -,-»,.»- jEh/t? l'hégire quatre mille sept (_> l if O « — wïa et Adam, cent jJ^Ij çfcà'jjM (Ji^î»^ *_*£!• suivant le quarante-un Pentateuque e£J * ,01.1 Hébreu , il y a ans. j' i$=*\ (^ if—^[cJî^j ^^-JVf J^Uj' tJS^ — (u)£X& iJ^^J.\ jU|CÏ.f ^Ê UL (Ji^ fO'j ^^^J i *-**»< cWi> j li/zfr? /# confusion des langues et l'hégire, ily a, suivant l'opinion des historiens, trois mille trois cent quatre ans ; mais , suivant celle des astronomes, ilfaut ôterde ce nombre deux cent quarante-neufans. DE ~J*^ .H*/// *■£#/ Oï**^j o*^Jl *J^ /""^j c>N WV^ »7/7/e neuf cent trente-deux cavaliers. On peut aussi répéter ïe chaque classe de numératifs nombre et diatement. ïe exigés cas Exemples L'évaluation du deux millions militaires **^*j cent de la chose nombrée nom lui donnant en , par le numératif qui le chaque précède après fois le immé : de la province de Garbiyèh est de quarante-quatre mille quatre-vingts Aèces d'or revenu (a). jp+£* ^\ iuUULVj jUji c^î c?"^f *JsiLî l^iU3 L' évaluation du est 2.6 1 SYNTAXE. LA revenu *->jÂç c^*^^ *^j^ *Âip'j j.U»3 ibUl^j jUji (_}Jf ôj-^J de la de trois millions trois cent partie méridionale cinquante-cinq (de l'Egypte) mille huit cent huit d'or. pièces y a des mille de mille (c'est-à-dire, des des centaines de mille, des dixaines et des unités de 4j3* Lorsqu'il millions), mille , il mille , est de d'usage répéter les centaines de mille , de mille. ïe et mot mille les unités après jointes «ujfj ciJf ij.Uj^j ci^f c?^î LM^ ôy^} **t>li 0^^°j ^ Ôy^-'j ^ ?<?^ ^ millions Exemple : cinq cent quatre-vingt-quatre mille deux cent les mille de aux **li' f^ dixaines <4J i *i£ w* neuf soixante-quatre pièces d'or. 45 4' S'il y (a) des mille de millions Le dinar militaire avoit courante Le a : mot c'étoit en Egypte (ou milliards), des une valeur différente de la fictive. àJ^i fait ici fonction de pluriel (n.° 444). une monnoie centaines , pièce d'or 26'i SYNTAXE. LA DE des dixaines et des unités de millions les <>JI <JJ\ mots mille de mille les centaines de millions il faut de même million, après ou les unités et , , jointes les aux répéter milliards, dixaines de Exemple : (jJf ôj*^j *J"^jje>ff ^\ UjLj <jjf (jjf <^Jt millions. l^Ucji Mjstiûjj «J's^Ljj wUu^j U)f J3'3 oJUj ti-^vj oy*i"j milliard deux k« «-"*ï*j ci*f jy^ çj'j ti-fl cent soixante- treize millions quatre cent soixante- cinq mille cinq cent quatre-vingt-treize d'or, plus un demi, un tiers. et un huitième. Nous 4$ 5- avons dit plus peuvent être employés comme autres numératifs. exemples: t^u*£j *âlj wU 77 tira haut que les numératifs simples adjectifs; il en est de. même des, fj^î^ ^k^?» 'i{Jû£ [£ i| ^j*' <2l «^îff ÔJÂj . le terre a pièces filet , et il étoit de plein cent cinquante-trois gros poissons. forment huit mille cavaliers parmi lesquels sont compris cinq cent soixante-quatorze tant caschefs qu'intendans établis dans les provinces. Zwj mamloucs , La concordance de genre de la chose nombrée demande 4$6> nom entre les numératifs quelques et le observations par ticulières. Lorsque genre avec ie nom du genre dont car si ce dit que le numératif doit concorder en de la chose nombrée cela doit s'entendre nous avons nom est il doit être mis , est au singulier masculin en le au c^Uw* de la chose nombrée ; singulier et féminin au pluriel, numératifs masculins.. ù$$ trois bains, quoique o^—*^ concordance Ainsi l'on doit dire nom avec des DE soit un féminin pluriel masculin. Cette ^e 457* règle nom n'est voyois sept $«, 6 "lit Vous ensemencerez il viendra sept est singulier généralement admise. genre avec ce nom. -entendu Exemples , le i mangeoient sept (vaches) maigres. .fl, iJ.: • •- sous ("x, , - ,o,,J,e, de coutume pendant sept années, ensuite (années) fâcheuses. II faut cordance, en comme Parmi eux, il y 458. cependant pas vaches grasses que •, son *L_I?- de la chose nombrée étant numératif doit concorder Je parce que , 2^3 SYNTAXE. LA on a ,.? 'x, en a qui observer, égard en tantôt .*' i' «i° marchent à quatre second lieu au genre du , (pattes): que, dans cette con que l'on emploie , nom genre de la chose désignée par ce nom; c'est-à-dire, que la concordance est tantôt grammaticale et tantôt logique. 4^0. Si la chose nombrée est exprimée par un nom, il faut tantôt au égard au genre grammatical de ce nom. Ainsi, si l'on emploie le nom ^j^éè personne, qui est masculin, on dira au mas culin jAîcf &Ji trois personnes quoique l'on entende parler de trois femmes ; et de même, si l'on emploie le nom fa* personne, qui est féminin, on dira au féminin &f.\ £>"&$ trois personnes quoiqu'on entende parler de trois hommes. Mais si à ce nom qui par lui-même est d'un genre différent de celui de la chose qu'on veut désigner on ajoute quelque autre désignation plus précise qui détermine plus spéciale ment l'objet dont il s'agit il faut alors préférer la concordance logique et n'avoir point égard au genre du nom exprimé, comme dans ces exemples : avoir , > , , , , R4 2.64 DE SYNTAXE. LA jeunes filles dont les attraits commencent autre déjà nubile, m'ont servi de bouclier je redoutais l'attaque. 7)w".r personnes, deux à se développer, et une contre les ennemis dont jjîiif l^L)Us> ^ CV/fô fri^w <& A'VVtfi' rien de commun avec Dans ïe premier d'un pluriel nom de divisée est ces j-^ û* £$jj «î>jfj (jjJajf en dix Ij^oJJ branches; mais tu n'as dix branches. exemples ces masculin, est en le , mot concordance ^Jà quoique avec , &)3 , numé ratif féminin , parce que les mots qUcV et j*磻 qui suivent, et qui sont des épithètes particulières aux femmes, détruisent l'équivoque sens du mot J>j£ personnes Dans le second, en parce que le mot ici dans le sens J-^ qui de ou sens le sens culin , nom d'un on a quoique trois J^su hommes, l'équivalent 46 1 , au ame n de même , masculin à nom égard fait accorder, avec suit *X#Js tribu, 4oO. Quelquefois d'un de ^^kjf, pluriel concordance pareillement ïe et , déterminent ce mot à un féminin. , sans une nom , fait voir que q£S est employé du genre féminin. qui qu'aucun autre mot détermine est qui exige le genre féminin qui exige ïe genre mas numératif avec lequel on le idée , idée une pour le genre du genre grammatical. Ainsi, féminin , on peut dire jJuf «xL» plutôt qu'au sens soit JLij masculin, est numératif féminin j-aé nom féminin à ayant le o-I»j, un nom égard qu'au sens du motJUj, qui est ici homme. Si la chose nombrée n'est pas exprimée par un nom mais par un adjectif, ou un mot qui, adjectif dans son origine, ne désigne la chose que par inie qualité il ne faut point avoir égard au genre du mot exprimé, et il faut au contraire faire • , , concorder le numératif avec le genre du nom sous-entendu que DE épithète rappelle à l'esprit. Ainsi pression <L&j dont le singulier est iijj cette , également d'un homme personne d'une et carrée , stature 265 SYNTAXE. LA , on féminin mot d'une femme le emploie l'ex qui se dit qui signifie une si l'on , joindra , et à un numératif mas culin, quand on aura en vue des hommes, et à un numératif féminin, quand on parlera de femmes. C'est ainsi qu'on lit dans l'AIcoran, UJl£>f jJïé di ïS^U *^L [y> : le numératif _>*é est féminin, quoique ^j£i soit du masculin, parce que £jl£of n'est réellement ici qu'une épithète du nom c^llli. sous-entendu; au quiconque fait aura une celle bonne chose, recevra dix (bonnes choses) équivalentes faite. qu'il le numératif n'est point suivi du nom de la 4o2. Lorsque chose nombrée mais qu'il est en rapport, par la préposition le nom avec [p» de, qui exprime la classe d'êtres à laquelle appartient la chose nombrée il faut observer la concordance grammaticale entre le genre du nom et celui du numératif. Ainsi a aura , , l'on dira aà) f |j* *iujf trois d'entre les brebis , en mettant le numé masculin, parce que *Àé brebis, nom d'espèce, est du masculin; au contraire, on dira Jalff ^o^ trois d 'entre les oies en mettant le numératif au féminin, parce que le nom d'espèce ratif au , iû oie est du féminin. La même chose auroit lieu après le quand même ajoutëroit épithète qui caractérisât d'espèce de la chose nombrée. Ainsi l'on diroit oljf k^\ [$* *-£cï nom le genre trois d'entre les et j^=»i Ci$J au Cette jojJI en conservant *£Û" o^tV trois d'entre les oies, mâles, au masculin , en conservant féminin. règle le numératif le position jj* dire brebis, femelles, q* , une on iyJt j* , est fondée nom comme sur ce même dans les que l'on doit suppléer après sert de complément à la pré qui exemples donnés -Uèl ju^lî trois brebis d'entre les où l'on pourroit brebis, kjlJ o^J , 266 4M DE LA SYNTAXE. e*0 .kJf I}.* trois oies d'entre les oies. Par la même raison JjUïif [j* o>^' dire trois d'entre les on devra !>UjVf ,j« iu'X' trois d'entre les familles; parce que le sens est JuUiff 'q* J^Uai o)U /w/j tribus d'entre les tribus, et J?UjVf j-o iufcjf iu^ trois familles. tribus, et d'entre les familles. l'épithète qui caractérise le genre étoit placée entre le numé ratif et le nom d'espèce le numératif concorderoit avec le genre. désigné par cette épithète. On diroit donc £iff j- oljf o&', Si , CAP trois femelles IfC d'entre les brebis,. k'dl -» j j o-tjj-^^ ,- , *J'^U /ro/r mâles, d'entre les oies. 463 . au Si le masculin de la chose nombrée nom £}lâ. état, comme ou peut indifféremment féminin. on au les deux genres, le numératif a mettre 4&4' Si le nom qui sert de complément au numératif. est un nom propre, on n'a égard, pour la concordance, qu'au sexe des indivi dus indiqués par ce nom , et non à la forme grammaticale du norn. Ainsi l'on doit dire oUiMf ju-Mj les trois Talhas , o&y>f gj\ les quatre Zeïnabs. Au surplus , ceci ne peut souffrir aucune diffi culté , puisque les noms propres d'hommes sont toujours du genre les propres de femmes toujours du genre fémi nin , lors même que les premiers ont une terminaison féminine , comme ilÀSî Talha, et les seconds une terminaison masculine, masculin, et o^îj comme noms 'Léinab, 46î Quand . les numératifs sont employés comme nombres abstraits , ainsi que dans cet exemple , trois est la moitié de six, ils ont toujours la forme masculine. II faut donc dire ï-L ^J-L» îM . 466. On peut comprendre choses de différens genres, cents ce le même numératif des quand dit j'ai quatre j'ai quatre cents tant poules que coqs. Dans les numératifs, depuis six jusqu'à dix, se conforment. poules cas, sous et coqs, ou comme on . DE en au genre qui les suit immédiatement nom huit sont genres sont composés égard placés. Pour les êtres avec On dira donc le sans raison , on , , ou les suivans, il -, OU^j J'ai quinze »r.i -',,., *9Ci Exemples «5Uj J4> (jvjj J'ai quinze J'ai quinze tant tant Exemples : et femelles. (JÔ+C femelles et sans suit pas immédiatement le du féminin. (£<£*: " ïa chose nombrée étant des êtres ne *■«*?• (Sô^z ,." 8_yic (j*?- chameaux «X?* (jo^, fera concorder le numératif en — r?, toujours et *jjU-j foy^ j«£é fiwîj *-?.J^- j-£& 9uj "&(? j.Z jû^r* quinze chameaux mâles J'ai l'exprime onze le suit immédiatement. qui nom L- Si, comme , à l'ordre dans j'ai quinze serviteurs et servantes j'ai quinze servantes et Serviteurs. genre exprimer le masculin pour les êtres raisonnables , lequel les noms de différens toujours employer avoir #^i à& i)> chaque espèce séparément. Si ïes numératifs sans dit donc , serviteurs. Au-dessous de six , il faut servantes et ïe nombre de faut ; on oJif CjXJi J, j'ai huit serviteurs et servantes, o4^'j ii'Jj j'ai 267 SYNTAXE. LA mâles. raison numératif, , le nom celui-ci qui sera : U v-iili. /wif- cSiWua chameaux mâles que chameaux femelles. chameaux femelles que chameaux mâles. 46j. Les numératifs peuvent être déterminés par l'article Jf Cette détermination peut avoir lieu, 1 .° quand les numératifs sont . employés d'une manière abstraite ; exemple : «JclJf ci**-», *J^f le (nombre) trois est la moitié du (nombre) six; 2.* Quand le nom de ïa chose nombrée est sous-entendu, soit 268 été qu'il a déjà pléer ; exemples : parce Ce est qu'on appelle dans c'est-à-dire, exprimé la force de état stationnaire , un de trente Thomas, l'un des douze , , soit parce l'âge, ans [jSir> qu'il ce sont est facile à sup les années où l'homme la trentaine entre à quarante svi fif Èsu> Pj-judS SYNTAXE. LA DE et la quarantaine, ; i j£jc (j-) n'étoit pas ô f i\a-f avec eux l^jjj quand Jésus vint; çû^ û?*-^ £-4j^ Les soixante-dix (disciples) 3 .° Quand le numératif de la chose nombrée , ce iL^^f ^ta.jjf les mis est nom revinrent avec joie ; adjectif après le nom déterminé ; exemples : comme étant cinq hommes, jAii\ l^Ui» numératif précède la chose ses dix familles; nombrée et que 4-.° Quand le et l'autre, ne formant qu'une seule partie du discours, , l'un doivent être déterminés. 468. jusqu'à Dans dix , on seulement. ce Exemple ^^JiUif jUoJfj de leur marmite, siperont dernier cas, mon avec doit donner ï'article fj-f-r^ et ces : ïes numératifs au nom depuis trois de ïa chose nombrée jli'Vf ovXj ^^Jf t>«JÇ»j jpdliff j-ajj J* ^m^ les trois pierres qui formoient les soutiens lieux inhabités, me rendront le salut et dis» aveuglement l On peut aussi donner l'article au numératif, quoique cette forme soit moins usitée. Exemple : jL_I«^»uJI j^lo wCJJl les sept préceptes fondamentaux de la loi. Quelques grammairiens per mettent et de donner l'article de dire oyVf au numératif et à la chose nombrée, i.-£&\ les cinq habits. Avec les numératifs depuis onze jusqu'à dix -neuf, on donne DE l'article deux aux composés (a) , ou mots indéclinables dont seulement ->~tt^? **%.„,. \ £ji j^iJÏ 3ÂVf ) j M ,*_ - ^-^^flo VU X oj^wiJf .«e^ > les onze les UcÂJVr J et prend s'il y a l'article. des unités et douze femelles de les trois : chameaux. , chacun des numératifs et de mille numératif (b). cents numé au «-JUUt /^j soixante-dix- Exemple: ^Uf y^ipJfj j.oJf L_jl_fiOU' j[^S sont Exemples donne l'article on des dixaines ou au numératifs pièces d'argent; sept chameaux. Avec les numératifs de centaines l'article à la chose nombrée ces des deux. premier au Avec les numératifs de dixaines , ratif; 269 SYNTAXE. LA pièces , donne on Exemples : d'or; X3Jf cjifl û$o é^S*s U qu'as-tufait des trois mille pièces d'argent! i*ji ff u-jlif les deux (J Jâ ji ff «jJVf à* <.> 46o. Si, en ce cas, c* cent mille pièces d'argent ; million de pièces d'or. après ïe nom de la chose nombrée , il sur adjectif, il doit être déterminé (n.° 36 1) ; ex. : (j^*Âlif ^U^Jf UT^S les soixante -dix petites bondes; et je pense qu'il doit toujours concorder en cas avec celui des deux mots, je veux dire du numératif ou du nom de la chose nombrée, qui a l'article. Nous avons déjà parlé de ce qui concerne la con cordance de nombre ( n.° 444) Quant à ïa concordance de genre il faut suivre les règles vient un ■ , (n) (b) C'est l'opinion des grammairiens de Coufa, et de Hariri. Hariri n'admet que la première de ces manières de s'exprimer. Ebn-Farhât reconnoît l'une et l'autre. (Mss. Ar. de la Bibl. imp. n.° 1495 A f. 119 recto.) , DE 27O SYNTAXE. LA ordinaires de la concordance des adjectifs les articles , , &c. , sieurs des exemples précédens. (_JsJUalf JjJf Aj'ïmf Col #Uif l'homme curer qu'il en noms comme on a encore un : l^^jo Vj^«f *J'^J Vf monde recherche trois choses ce que par le moyen de quatre recherche ce sont ifc. autres qu'il ne plu o^L> jj( oiiaJ W<jJf peut trois aux quant : verbes, les pu l'observer dans En voici ÏÂjJL les avec se pro (choses) , 470 Dans les dates d'années , il est d'usage d'employer les numératifs cardinaux en rapport d'annexion avec ïe nom *JU . année , qui sert d'antécédent à rapport. Ce ce nom est alors déter miné par les numératifs qui lui servent de complément : en con séquence , il n'a point d'article. Les numératifs doivent concor der en genre ïes unités posant la , avec le mot L&, qui est féminin. On place d'abord puis les dixaines les centaines et le mille en inter conjonction j et entre.chaque numératif. Exemples: , "u- ■■ %\ -V-- , • - - " J- * - Ensuite commença l'année r - -*- ijpiï. (•^é q^I jjf (jjj JùUfUj ïjJLs. ôX> ïfjJ* J»_ £jz Vannée S'il sfagissoit Sij mourut Abou'lhasan Ali. de dater des années d'un règne ou de la vie d'un il faudroit employer les numératifs ordinaux. Exemple : ^U«Jci tjj^Vf ^ i^iUUf j&Uf J^ f« la sixième année du de règne Mélic-alaschraf Schaban. homme , csUlif cAL» 4r/ I • Je dois ajouter ici les anciens écrivains Arabes une observation indiquoient Les Arabes datent des nuits , et non les sur la manière dont jours des mois. jours, parce que pas des leur usage civil est de commencer la durée des après le coucher du soïeil. vingt -quatre heures Ainsi, pour dater du commencement du mois de redjeb, DE on dit *£f Lg»4-J [j» oÂj *)*J ou t_sÂj y_© On dit ensuite étant passée Pour le 3/ sous , , suivans JUi (nuits) une nuit , jusqu'au 6\e , Pour le 7.° , Pour le 8.e , Pour le (?.e , 0JÏî.£_JoJ o.c , yjU. oj-&- Tyr^ji &■ o. — jU. £^4-*J ^jiî. qLT^J ^ jour n'est que le qu'en conséquence Ainsi l'on dit «J six 0 Pour le onzième quatre le numératif met au (nuits) étant passées; étant passées ; ij*^- cinq (nuits) — £)jl^ l'on pluriel. Qn continue ainsi pour onzième inclusivement. On dit donc : Pour le > et , féminin au $.c, oj (nuits) étant (nuits) ^w/7 (nuits) étant passées j (nuits) les suivans étant , sous-entendu le verbe se passées ; étant passées ; n.euf (nuits) îsJ *//> nom passées; sept — et étant observe ïa même on est met au passées. *iJ au singulier singulier , féminin. : Pour le n.*, ôiî. Pour le i2.e Pour le . (nuits) étant passées* trois Pour le ce ë^—à deux nuits étant passées ; 4«c forme , si lieu de au , Pour le 1 On peut redjeb. premier jour ô—Jlà. *^J (jsXiÂJJ -entend le verbe les et J#£î, oj-^à- o^J féminin , Pour le dit aussi on $- pour le UUî. et jours 2 et , redjeb : du &c. ; Pour le 2.0 On première la nouvelle lune de a 2 employer J^o 271 nuit de j - *' " encore la JjV , SYNTAXE. LA , fjjjî fj JÂjV onze (nuits) ôî». v&é t$£&\ douje (nuits) 13.', ôlî. ;«jJîfi ô^Ul treize (nuits) Pour le i4«e > ôd* étant passées ; étant passées étant ; passées ; *)-*£■ ç^jX quatorze (nuits) étant passées. SYNTAXE. LA DE 2*J2 quinzième jour se nomme le milieu du mois et l'on dit oôj ^ fj^aj) f Jj!_, ou t,>â.j <J-«^a J^ ou encore oÂj ci^jcif j *w »i///V« /& ra^V£ ; cela vaut beaucoup mieux que de dire de s**j (j^ôi^sj^i J**^ ^w'n^ (nuits) étant passées redjeb, ou de redjeb. Cette oij ^o J^iu éjié JZ& quinze (nuits) restant dernière formule est celle que l'on emploie pour les jours suivans. Le , , On dit donc ' : £_jfi quatorze (nuits) restant; y-^ ô^ûj treize (nuits) restant; Pour ïe i6.e jour, ô Pour le , ô Pour le i8.e , «I>—^ «lié *JM^'V douze Pour le io.e , Pour le 17.° ÂiC c>—âûj e «sjJîé c5Ô^.V ft-si , ^ Pour le 2i.c , ôs—^ Pour le 22.e , '<# Pour le 2 3 .e , £& Pour le 24-c , éfc Pour le 2 5 .e , os Pour le 20V , &-, Pour le 27/ , jv Pour le 28/ , U Pour le 2Q.C , c> 20. ^HJ -«jâ© vr-*^*-l qLiIJ »j aj H ^ 30.° (nuits) çj ; sj *-«J sept (nuits) f^-jjV il faut dire (nuits) cmq quatre o^*î /ro/j" âaj Oi^M! ^h* ÂHj iL_«-UU une cj restant; (nuits) cfe*^. - restant; restant ; restant; restant ; (nuits) (nuits) (nuits) nuit . restant; huit ^six^ (nuits) <k restant; restant; **l neuf (nuits) fs - Pour le (nuits) <m^ <^/*' (nuits) restant; restant; restant; restant. % oâj ^ ids) jàV /*z dernière nuit de redjeb. On peut dire aussi s>^jj !>**!> c'est-à-dire, la nuit dans laquelle la lune est cachée ne paroit point ; au lieu de jfj—, on dit aussi jjj-^et jj-^ Enfin, pour le dernier jour du mois, la nuit étant passée, , DE LA 271 SYNTAXE. passé.e on se sert de ces formules : v4j IWy -&\ l* dernier jour de redjeb; vé-j À^l et s-^j ^— **V & l* fn ^e ndjeb (a). II est facile d'appliquer cette manière de dater aux mois qui n'ont que vingt-neuf jours. On dira alors pour le seizième jour, et ainsi des ^iu îjlé ô^f treize (nuits) restant du mois de. , . . , autres. S. II. Numératifs ordinaux. 4-72. et Les numératifs ordinaux ils doivent concorder port à et en l'usage de avec les de sont noms l'article, aussi-bien qu'ils qualifient, par rap qu'en genre, en npmbre cas. Les numératifs ordinaux de dixaines et de véritables adjectifs, , et ceux de centaines mille, étant les mêmes que les numératifs cardinaux, s'emploient pour les deux genres. déterminés par 473. Lorsque les numératifs ordinaux sont l'article ils ne peuvent point être en rapport d'annexion : lors être en rappprt d'annexion qu'ils n'ont point d'article, ils peuvent : avec un nom ouluii pronom ajfrxe. Exemples , wL-UJl «Ul <£ Hakem'biamr-allah naquit la a nuit du jeudi JjVf 23 de rebi 1." t la neuvième heure. Il fut salué khalife mois de ramadhmt Le 23 dudit (a) Voytr,\* (mois), après il l'heure <de midi du mardi *$.' du fut fait Man. Ar. delà Bibl. II.' PARTIE. imp. une proclamation au Caire, n.° 1234, f. 132 recto. S 2y4 DE SYNTAXE. LA j£^f (ji jiâ Ensuite le sultan s'avança Ez^z» plaça 'cette place lé j." (jour) de dhou'lkada; la place le u.e (jour) de dhoulhiddja. II y 4j4- a et vers où les numératifs ordinaux autre cas un camp devant se rendit a lui son sont employés rapport d'annexion : c'est lorsqu'on leur donne pour complément le numératif cardinal dont ils sont formés, comme dans cet exemple, ($xj\ t>U oof tu es le second de deux; ce qui en seulement signifie s'exprimer, on , tu es doit l'un des deux. Dans mettre en rapport' d'annexion , Ainsi l'on doit dire ojîé et cette manière de nécessairement les deux numératifs il faut les faire concorder j^U en genre. l'un de dix, _>£* ïli;U l'une de dix, 475 On peut employer dans la même acception les numé ratifs cardinaux depuis onze jusqu'à dix -neuf; ce qui se fait de • deux façons genres : on observant toujours la concordance des dira donc jiié ^J'K>__i£ ^L-j l'un de douze, et , mais en oj^ié '(j-*H ëj-^é £uL> l'une de douze, les quatre mots dont les deux numératifs sont composés demeurant indéclinables; ou bien j*£é ^jJ'f ^lï l'un j-îi *5Xi oJIj l'un de douze, sjii '^pj'f iÇoLi' l'une de douze, treize v^ ôij' *-iJL> Fune de treize') de , supprimant le second mot du numératif ordinal déclinant le premier, et laissant ïe numératif cardinal indéclinable. On peut encore exprimer le même sens en supprimant tout -à -fait le second terme qui est le numératif cardinal, et conservant le , numératif ordinal seul 'jîi& cSJu 4j6. dans une y> il est un sous sa forme indéclinable. Exemple : treizième, c'est-à-dire, un de treize. Les numératifs ordinaux peuvent encore être employés autre sorte de rapport avec le numératif cardinal immé diatement inférieur à celui dont ils dérivent, comme on ïe voit DE LA SYNTAXE. 2J $ c'est- le troisième de deux, exemple : (jUj'f cJU j* //• est se à à-dire joint deux pour faire trois, pour compléter le nombre de trois. En ce sens, les numératifs ordinaux depuis trois jus qu'à neuf (a) sont véritablement des adjectifs verbaux actifs ou noms d'agent dérivés de verbes qui signifient élever à tel ou tel nombre comme é>JU élever de deux au nombre de trois, jj dans cet il , *_- , nombre de quatre. Aussi ces numératifs ordinaux peuvent -ils régir le numératif cardinal qui leur sert de complé ment , à la manière des verbes , en le mettant à l'accusatif, ou à élever de trois au rapport d'annexion en le mettant au observant néanmoins que si ces adjectifs verbaux ont la manière des génitif; en la valeur du noms passé , en ils , ne peuvent la seconde manière. II faut de genre entre encore régir le complément que de observer ici la concordance les deux numératifs. On peut donc dire l£$o £>tj j* bien *j'X' ou gfj j* quatre le nombre de trois ; Û3Îj *»j'Ij l£.p\i bien elle élève h quatre le nombre de trois. a il élève c$$3 **jfj J^ employer la même forme avec ïes numératifs otdinauX composés, de ônqe à dix-neuf en déclinant le numératif d'unité qui entre dans leur composition et laissant le numératif de dixaine indéclinable. On dira donc ji* J3\ ji* oJIj j* il porte a treize le nombre de douze */■*» \P*>1 °j-** **I^* l£ elle 477' On peut , , porte à treize le nombre de 478. d'autres dixaines -i , si ce a n'est lieu avec qu'alors les numératifs on (a) Quelques grammairiens admettent aussi composés retranche du numératif __————— — ' 1 douze (b). La même forme cette forme pour le numératif deux. (b) Les rejettent de Coufa et un grand nombre de forme pour les numératifs de onjt à dix-neuf. grammairiens cette ceux S2 de Basra ZJ$ DE ordinal le mot <jj>-^?j bien de ou LA qui exprime SYNTAXE. la dixaine. Exemple : tii$Li %\j 'À vingt-quatre le nombre y. il porte à jj>%3 '£$*> gîj vingt-trois. 4jQ> On des exemples de verbes quadrilitères formés des depuis vingt, jusqu'à quatre-vingt-dix ôjii porter au nombre de vingt, ^J. porter au nombre de a numératifs de dixaines comme , , soixante-dix. Ces verbes à des adjectifs ji£ comme neuf. 48o. , si on les admet , donnent naissance verbaux **^J* qu'on peut employer dans le même sens, {^y*** j*> il porte à vingt le nombre de dix^ De même qu'on dit ôïî porter deux au nombre de trois, jj^> porter quatre au nombre de. cinq, on dit aussi, sous Ja forme Jiif, avec une signification neutre, c£i\ devenir trois de deux que l'on étoit, J&l devenir cinq de quatre que l'on étoit, jusqu'à dix. ne parlerai point ici des de quantités qui ont quelque ainsi et des autres 48 poids et 1 ratifs , . Je , ni de la manière dont plémens; j'en ai donné les ces CHAPITRE mesures avec joignent à (n.os 101 ailleurs , de les numé leurs et, com 102). XXVI. de l'Article 482. QUOIQUE j'aie parlé de rapport noms se règles Syntaxe particulière noms déterminatif. ailleurs ( n.os 770 et suiv. /." p. ) des divers usages de l'article déterminatif, j'ajouterai encore ici quelques observations à ce sujet. On emploie quelquefois l'article déterminatif, 1° pour remplacer un complément d'un rapport d'annexion «Jf t^i£l\ l^Ao} . Exemple : Jfj oy^ à Jïitïïj^j)} cJJ^Q tu m'as troublé par DE SYNTAXE. LA ^77 éloignement et dans le trouble (que cela m'a causé) la raison Ji*Jf la raison est ici pour (JÀb ma raison. ton , s'est évanouie. , 2.0 Par antonomase iÂJUU Ainsi l'on . ditoUOf /* livre, pour <>Uf le prophète, pour Mahomet. /Wr indiquer une qualité dominante l'AIcoran; 3.0 SJuâJf JJU lieu de , en sorte nom que : propre cette qualité c?est donc devient une sorte dans un une personne sobriquet et tient d'antonomase. Ex. : rébarbatif, t^lûsâjf le rieur. pléonastique 'tSufj; et dans ce cas, il est c'est-à-dire qujsn ne peut pas l'omettre ou inséparable &jé comme dans l'adjectif conjonctif (joJl qui; ou susceptible d'être omis ïijV jlc comme dans le mot composé JJjVf cy& des truffes, au lieu duquel on peut dire, sans article, jjjf <^>Uj. 483. L'article déterminatif, considéré sous ïe point de vue des règles de dépendance donne lieu aux observations sui jiUsJf le 4-° D'une manière , , , , vantes : 1 .° Lorsqu'il d'annexion , se trouve dans le second il détermine l'antécédent doit , article. Cette terme qui , en d'un rapport conséquence , point prendre règle exceptions et suiv., 26*9 et 106 et été 2^.6 suiv., déjà exposées (n.os 270). 2.0 II fait éprouver quelques changemens à la déclinaison des noms, ainsi que je l'ai dit ailleurs (n.° 737 et suiv. //'/?,). ne cet et ses ont 484* Quant à la concordance, la seule chose à observer, c'est que l'adjectif qui se rapporte à un nom déterminé soit , par l'article , par l'article (n.° 361 ). soit autrement , doit être lui-même déterminé S} 278 LA DE SYNTAXE." XXVII. CHAPITRE Syntaxe particulière de l'Adjectif conjonctif, conjonctifs et interrogatifs. et des Noms conjonctif <j Ù \ qui, lequel, et les noms conjonctifs ^ celui qui, \S'ce que, l$\ '*->}' quoi, qui servent aussi à interroger donnent lieu à quelques règles particulières de concordance et de dépendance. 4-86. L'adjectif conjonctif (jôJ\ se conforme, pour ce qui est de la concordance en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte aux règles ordinaires de la concordance des adjectifs (n.os 368 et suiv.) : il ne peut, comme nous l'avons déjà observé, servir à qualifier qu'un nom déterminé soit par l'article soit autrement, parce qu'il est lui-même déterminé de sa nature, renfermant toujours l'article déterminatif jf (a). II concorde également avec le verbe ou l'attribut auquel il sert de sujet dans la proposition conjonctive *JU / conformément aux règles exposées précédemment concernant la concordance du verbe avec le sujet qui ïe précède ( n.°* 3051 3 1 1 ) et celte du sujet avec l'attribut (n.os 350- 355). L'adjectif conjonctif n'a point de cas si ce n'est au duel ; à ce nombre, il suit les règles ordinaires de dépendance. 487. L'adjectif conjonctif dans plusieurs langues,, a deux fonctions à remplir dans le discours (b) : il sert d'abord, à 48^ L'ADJECTIF - , , , , , - , , , (a) Cet article est ici selon indispensable Ifi (n.°482). , (b) Voyej^, sur grammaire générale , la nature z.c de les grammairiens l'adjectif édition, p. 105 et et suiv. sur Arabes son , usage, explétif o^\\ mes , «t Principes d* DE LA SYNTAXE. 2J? exprimer ïa relation qui est entre une proposition conjonctive et nom qui est qualifié par cette proposition ; et à raison de cela, il doit être placé au commencement de la proposition conjonc tive : il remplit en second lieu la fonction de sujet ou de complément dans la proposition conjonctive elle-même ; et par le , raison cette duel il , , prend les divers cas. n'en ait pas En arabe même , il a des nombres, Lorsque quoiqu'il en même fait mortuus est,, rex temps ïa qui qui je et de du verbe mortuus celle est. fonction de conjonctif, sujet Si je dis homo cujus filius œgrotat miles quem occidi, les conjonc tifs cujus et quem outre l'idée conjonctive qu'ils expriment indiquent encore l'un le complément du nom filius l'autre ;|e complément du verbe occidi. II en est de même des con jonctifs qui, duquel, que, dans ces expressions françoises, le roi QUI est mort, l'homme DUQUEL le fils est malade, te soldat QUE cas au dis en , latin aux autres , , , , , j'ai tué. 488. Chez les Arabes, l'adjectif conjonctif n'admettant point, quelques exceptions près la variation des cas et ne pouvant ni être déplacé du commencement de la proposition conjonc tive ni être dans la dépendance d'un antécédent qui est réel lement placé après lui, toutes les fois' que le conjonctif doit, dans la proposition conjonctive exprimer le complément d'un verbe d'un nom ou d'une préposition on supplée au défaut d'indication de cette dépendance dans l'adjecrif conjonctif, par un pronom personnel que l'on donne pour complément au verbe, au nom ou à la préposition. Ce pronom concorde en genre et en nombre suivant les règles ordinaires avec le nom auquel se rapporte l'adjectif conjonctif. Si l'attribut de la proposition conjonctive n'est point un verbe mais un adjectif, un nom ou un pronom et que le nom auquel se rapporte l'adjectif conjonctif en soit le sujet logique,. à , , , , , , , , , , S4 , 2$ô ce D"E LA SYNTAXE, nprtî doit è*tré aussi représenté par Exemples* Lé voleur LEQUEL fils a un pronom Jjersormef (a). : fils mon a tué LUI, c'est-k-dire , que mûri tué. Le médecin LEQUEL le fils de LUI dont le fils est chez est chez moi, c'est-à-dire, moi. Lé marchand lequel cette c'est-k-diré , chez lequel Le schéikk LEQUEL se jeune fille se trouve chez trouve cette jeûne fille. malade , c'est-à-dire, LUI est qui LUîi malade. personnel se nomme ojU retournant parce qu'il l'adjectif conjonctif. reporte IIarrivé néanmoins fréquemment que Pan supprime 480f. ce prô'rïorrî personnel. Lorsqu'il est destiné à r-éjyrésenter le sujet on peut le sup primer, pourvu qtté la proposition conjonctive soit d'une certaine longueur. Exemples : Ce pronom , éur se , ' '■ j ai « * ~"° ty* (JJ Jjtë ^jjJL lîf U je né suis pas un homme té dise du mal. qui (a) Si l'attribut est exprime par un verbe il n'y a point lieu à cela, parce que la terminaison mèrrie du verbe qui èoncorde en genre et en nombre avec l'adjectif conjonctif, fait la fonction, du pronom personnel- Ainsi, dans , ' Fdfetf rvjjJ» nel qui (1? dis à concorde disent les Arabes; avec ceux le qui ont cru , la terminaison conjonctif AjjJf JA^. lit f ,. et se <JÎ jjUJf ^Àé-iJf , F» est reporte le pronom person sur lui, ou, comme DE C'est lui qui LA Dieu dans le ciel est 281 SYNTAXE. Dieu et C'est la même chose que si l'on eût dit Jf LôsJf j y» ^jjJf conformément à la , sur* la terre. ^Sli '£ ijùlU et règle. très-courte, on ne doit pas proposition conjonctive faire l'ellipse du pronom personnel. Il y en a cependant des exemples, mais ils sont rares. En voici un : (f&L*. *^ o^L? J** [f> «Jû. U ^wé quiconque recherche la louange ne prononce point, des Si la est , auroit dû dire *jJL y> li Si l'attribut étoit sous-entendu et paroles 400. sottes ; on . exprimé seulement par un terme circonstanciel, on ne pourroit point faire l'ellipse du pronom personnel. On ne pourroit pas dire jfoJf j «jtXJf o^fj il faut nécessairement dire jfoJf j/y> (jôJ\ oôfj j'ai vu celui qui > LUI dans la maison , c'est-à-dire , celui qui 4e) l Lorsque ïe pronom personnel • ie complément objectif verbal, et souvent , par d'un verbe conséquent sur-tout dans le UuuJùî doit être à est est dans la maison. destiné à représenter transitif, ou d'un adjectif l'accusatif, on le retranche premier cas. J&Jï-i (£éJi\ JCil Les richesses que nos âmes désirent. fjjàj J<Wùf (Adjï tsdJt ùf)}^ La subsistance que Dieu t'accorde, On auroit dû dire *>&£ et isCJy , est une mais on du pronom grâce. a fait l'ellipse personnel. 4o2. Lorsque le pronom personnel forme le complément d'un rapport d'annexion ou d'une préposition et est par con séquent au génitff ] on peut quelquefois en faire l'ellipse. Cette ellipse a lieu quand l'antécédent du rapport d'annexion , 282 DE LA SYNTAXE. adjectif verbal exprimant ïa exemples : est un ces ô_"jf j&U' Fais u)U> o>^» Je quand Ici ne fais ma j»U' Elle ce que tu valeur du verbe de main peut saisir est pour f~?li> , comme dans ^tyfjaj'f juges a propos de faire. <j(pf c^lfJjSL» Js*£ ô^Ajf aucun cas , fif (jï'ki js*é ^ richesses J*"**-*} les je épargne point, cherchois. je 'l'objet que mes et et ne UJU? pour «XilU . pareillement lieu pour le pronom personnel servant de complément à une préposition et même pour la préposi tion quand ïe conjonctif est lui-même régi par la. même pré position. Exemple : Q^éX^ V—* (jà-^^ t~0>* j'ai passé près de l'homme près duquel a passé Soléiman. On voit qu'il y a ellipse a , , de *j après j^ . préposition, étant la même, n'exprimoit pas le même ne faudroit point se permettre cette ellipse. Ainsi il ne seroit pas convenable de dire éj^ê-j <jô—^ ci, cyiN-ij» mais il faudroit dire sans ellipse *-ô ^Âi.^ iS^ j^c^ô^j je me suis abstenu de ce que tu as recherché. Si en pareil cas l'ellipse a lieu quelque fois, c'est une licence. 493 L'adjectif conjonctif ,jàS\ renferme quelquefois la valeur, d'un antécédent et signifie celui qui celui que ce qui ce que. Exemple : <_fc£lUf «Jj4»J (S^j .d~*Jà. y> *** cyô^ijf <joif ce que je méprisais m'a sauvé, et ce en quoi je mettois mon espérance m'a perdu. Cela a lieu sur- tout dans une sorte de construction pardans laquelle l'adjectif conjonctif ^oJf ou ticulière plutôt toute ïa proposition conjonctive devient ïe sujet, et le nom ou le pronom qui est le véritable sujet qualifié par cette pro position devient l'attribut , comme lorsque l'on dit celui que j'ai Si la sens , il , , . , , , , , , , DE battu Zéid Zéid est , ou celui LA qui été battu par moi, 283 SYNTAXE. battu Zéid, c'est moi, a battu Zéid. On au lieu de bien qu'en s'exprimant sous cette forme on a pour but de donner plus d'énergie à son expression de réveiller davantage l'attention de ceux qui écoutent, ou de confirmer ce qu'on avoit déjà dit, et de dissiper les doutes qui pouvoient rester dans l'esprit des auditeurs. C'est ainsi qu'au lieu de dire en françois Dieu a créé le monde je suis venu hier, on s'exprime d'une manière plus affirmative et plus énergique en disant : c'est Dieu qui a créé a ou j'ai sent , , , , , , le monde , c'est moi En arabe la chose sur dans , qui cette laquelle hier , c'est hier que je suis venu. manière de s'exprimer, ïa personne ou suis venu tombe l'affirmation , et qui devient l'attribut grammatical ^..Âî. quoique dans ïa réalité elle soit le sujet logique, se nomme <j jJL *!* Jâ^JI la chose dont on énonce une qualité par le moyen de l'adjectif conjonctif et la formule ellemême s'appelle <jô){j $]ji JjijUîLVf énoncer une qualité d'une chose par le moyen de l'adjectif conjonctif. L'adjectif conjonctifdoit être alors placé au commencement de la proposition et le nom qualifié par cet adjectif doit être mis à la fin. Le surplus de la proposition conjonctive se place entre les deux et doit renfermer suivant ce qui a été dit un pro nom personnel qui représente la chose ou ïa personne dont on affirme la qualité. Ce pronom personnel doit concorder en genre et en nombre avec le conjonctif, et être au même cas où l'on , , , , auroit mis le exprimé On nom de la chose de la manière la concorder , , en nombre ou de la personne plus simple. et en Enfin le avec genre ïe , si l'on se fût conjonctif doit nom qu'il qualifie. mieux ceci par un exemple. Supposons qu'au les deux poètes ont envoyé une lettre aux vi-rirs fambo comprendra lieu de dire , poetœ miserunt epistolam ad v'ï7iros ] on veuille employer la for mule énergique dont il s'agit ; on variera l'expression selon que , 2%4 DE LA SYNTAXE. l'on voudra faire tomber la valeur les deux poètes, ou sur Pans le ïes de l'affirmation énergique sur yiz}rs ou sur la lettre. On dira, qui ont envoyé une lettre aux vizirs, , premier poètes (jfj^Làlf lull, *\jjj\ ^ oîûJJf ; Dans le second cas : ceux à qui les deux poètes ont fait par venir une lettre, ce sont les vizirs >[}jy f *J^j of>eLîJf &>& ^.^f ; Dans ïe troisième cas : ce que les deux poètes ont envoyé aux fU> %^'fj^ ^fj^UJf tgîA? JjJf vizirs, est une lettre Dans le premier exemple, le conjonctif est au duel masculin, parce qu'il se rapporte au nom yfjcuJf les deux poètes ; et le pro- ce sont cas : ceux les deux * . nom renfermé dans le verbe UAJ e%t aussi qu'il concorde avec le conjonctif qÎoJUJ au duel ^es masculin^parce (deux) qui. Ce pro quoique non exprimé, est virtuellement au nominatif, puisqu'il est l'agent du verbe UÛ ; et effectivement si l'on se fût exprimé simplement en disant les deux poètes ont apporté une lettre aux vizirs !ô\J»j *\j'j^\ ^fjçuuf UÏJ, le mot les deux poètes nom, , " auroit été au r* - nominatif Dans le second culin, , -"O comme exemple , met -; le C sujet. conjonctif qu'il se rapporte aux vizirs affixe l& concorde en genre et parce est au »J33y' pluriel mas ', le pronom nombre avec ie personnel conjonctif; et il est à l'accusatif, comme, dans l'expression simple, le mot les vizirs qu'il représente seroit à l'accusatif »\j)J\ Enfin dans ïe troisième exemple h? conjonctif est au sin gulier féminin, parce qu'il se rapporte à une lettre *Jllj; le pronom personnel affixe U concorde en genre et en nombre avec ïe conjonctif; et il est à l'accusatif, comme, dans l'expresn sion simple, le mot une lettre qu'il représente seroit effectivement à l'accusatif, *JL^ Observez néanmoins que si le nom auquel se rapporte le conjonctif est un pluriel irrégulier le conjonctif et le pronom en , , , . , . DE LA 285 SYNTAXE. pemint être mis au singulier féminin ( n.° 368). Si le mot sur lequel on fait tomber l'affirmation éner personnel 4p4« gique , n'étoit , dans ciel de temps il faudroit ou l'expression simple qu'un terme , de lieu mis à l'accusatif dans la formule sous circonstan forme adverbiale , énergique l'exprimer sous forme Ainsi au lieu de dire de complément avec ïa préposition j le du L-àiU-\ £—î oto j'ai jeûné jour vendredi, il faudroit dire *£^f fjj juJo-iU <jix-lf celui LEQUEL j'ai jeûné DANS LUI est le jour du vendredi. 4*)*)' ^» c*ans ï'exPressi°n «impie, c'étoit un terme cir constanciel de motif, d'intention mis pareillement à l'accusatif il faudroit dans la formule énergique sous forme adverbiale l'exprimer sous forme de complément avec la préposition J. , , . , , , , Au lieu de dire csUs iS&j o«Xa. je il faudroit dire cîLs iZlj , suis *_J ola. venu c$<> ff — (par) l'envie de te CE QUE je suis voir , venu (c'est-à-dire, ce pourquoi je suis venu) est l'envie de te voir (a). Cet exemplefait voir que quand le nom n'exprime pas un féminin réel le conjonctif et le pronom qui précèdent ce nom auquel ils se rapportent peuvent être mis au masculin ; la raison POUR LUI , , , que le véritable antécédent est ici le sous-entendu. en est 4o6. dans la II y encore une proposition simple (a) La raison on a de cela , substitue les pronoms dit aux un , nom *^ilf la chose, observation essentielle à faire. Si que l'on convertit commentateur noms, il faut de en cette , formule VAlfiwa c'«*t que, quand l'expression à sa forme , ramener primitive, parce que les pronoms n'ont pas la même force que qu'on ne peut pas leur donner toute la signification qu'on peut donner au nom ; c'est-à-dire qu'en employant les noms on peut se permettre des ellipses de prépositions, qui ne peuvent avoir lieu quand on emploie les pronoms. (Mss. Ar. de S. G. n.° 465, f. 19a recto.) naturelle et les , noms et , 286 DE conjonctive énergique il , SYNTAXE. LA n'y si la l'attribut, c'est-à-dire, point de verbe qui lie le sujet à proposition simple est nominale, a ' ooj Zéid (est) ton père , IjIs jj^ Amrou il faut nécessairement employer ïe conjonctif <joJ\ , comme djjf (est) debout, et exprimer le pronom personnel qui se rapporte au conjonctif. Dans ces propositions, le sujet ou l'attribut peuvent devenir proposition conjonctive énergique. Si l'on veut faire tomber l'affirmation énergique sur l'attribut on dira celui qui est son père, c'est Zéid; celui qui se tient debout c'est Amrou uô) <jj>\ 'J> <_ejjf et jjé f?ls y> (jôJ\ : mais si l'on veut ïa faire l'attribut d'une , , , ' tomber sur le sujet, on dira, celui qui est Zéid c'est ton père; celui , qui est Amrou, se fient debout <djs\ Sjj j* cJ^' et */U" jf& y> ^ jjf , exemples, y> est le pronom qui se rapporte au conjonctif tijJf et qui représente le nom sous-entendu J^jJf l'homme : ce nom est le véritable antécédent auquel le conjonc Dans ces , tif se rapporte. 497* Si la proposition simple que l'on convertit en une for conjonctive énergique, est composée d'un verbe et d'un agent, c'est-à-dire, est une proposition verbale, on peutemployer, pour conjonctif, l'adjectif ^ix—ff ou l'article déterminatif Jf fai sant fonction de conjonctif (n.° 703 //' p.). Dans ces le sujet du verbe ou son complément propositions peuvent devenir l'attribut d'une proposition conjonctive éner-1 gique; il faut seulement pour employer le conjonctif Jf que l'on puisse substituer au verbe un adjectif verbal actif ou passif. Ainsi, au n'eu de J-^)\ àof Jj Dieu garantit l'homme brave, on peut dire wf JLkJI jjjjf celui qui garantit l'homme brave, c'est Dieu, mule , , , et\JJa^f«»f *$^\ On pourroit, nom. dans , celui que Dieu cette dernière garantit, formule, c'est l'homme brave. faire l'ellipse du pro DE LA 287 SYNTAXE. Remarquez encore que si dans cette fonnuïe prove nant d'une proposition verbale, le conjonctif Jf se rapporte à la même personne que le pronom personnel il ne faut pas expri le pronom se rapporte à autre mer le pronom. Sï, au contraire chose il faut l'exprimer. Supposons que l'expression simple soit, j'ai apporté une lettre de la part des deux Zéids aux Alusulmans <if ^jJôJJJf ^» &JX? «JU> ^J^i\ on en pourra former ces quatre formules conjonc 4^8. , , , , , tives énergiques : Celui qui Musulmans Les deux aux a , apporté une lettre de la part des deux Zéids de la part desquelles j'ai sont les deux Zéids. (personnes) Musulmans , ce Qi(>jjJf ILfL)j çj^U^tf ^f t^L Ceux auxquels j'ai et sont aux c'est moi. apporté une lettre de Uf apporté une lettre >I^Ltf la part des deux Zéids, les Musulmans. M^«lif «ju»j "fCJ] ^osi}jf [j; «f >L*-U La chose que j'ai apportée de la part des deux Zéids mans, est une lettre. ïiUj ^IXX\ J,\ ^t>Jjif [y* Uf aux Musul Igàillif premier exemple on n'a pas dit 'J> ^Uf ; mais on supprimé le pronom parce qu'il se rapporte au même sujet que le conjonctif. La raison en est que si l'on eût employé le verbe au lieu de l'adjectif verbal et (jôîf au lieu de Jf, le pronom auroit été dans la première formule sous-entendu, ou, comme disent les Dans le , a , , Arabes renfermé dans le verbe , que dans les trois autres il auroit été distinct du verbe. On eût dit dans cette supposition : , et ^88 DE Dans le i .?r ex. SYNTAXE. ^Ui ^jJf £ lieu de au fcif £ \&*Ï>Û ^\'J\ L_&. d^If ^«pf kJJJ LU Dans ïe z.e ex. Dans ïe 3.e ex. p Dans le 4-' ex. U Dans LA îfc £iUJ l jjf l'exemple précédent, le conjonctif g£|f j l'adjectif représentent un verbe à la première personne; on observe* roit les mêmes règles s'ils représentoient un verbe à la troisième si l'on vouloit changer cette proposition personne. Ainsi ***J^ C*y° t>jj 7-éid a frappé sa servante en une proposition conjonctive énergique il faudroit dire y> IJo^U. cjJjUlJJ <*JC Zéid, celui qui a frappé sa servante, c'est lui c'est-à-dire, celui qui nom et verbal , , , , , frappé servante c'est Zéid, si l'on vouloit faire tomber l'affir énergique sur lé sujet du verbe CSf* ; si, au contraire, on vouloit faire tomber cette affirmation sur le complément du verbe qui est la servante, il faudroit dire ~J> l^jUJf jjj a celle c'est sa Zéid, servante, qu'il frappée c'est-à-dire, joJ^U celle que Zéid a frappée c'est sa servante (a). Dans la première forme on ne djt pas y> iojU. y, ojllJf cuj ; mais on supprime le pronom personnel qui devroit se reporter a sa , mation , , , sur le conjonctif, porteraient parce que ce pronom et le conjonctif se rap à la même personne. (a) II faut se souvenir que la proposition £jo»Lâ. <Vv^ ^rfj cst une proposition composée ou à deuxfaets { n.p 1 48 ) et que relativement à l'inver sion dont il s'agit ici on ne considère que les deux mot? *jçï jU. ùj^r , , , qui forment une proposition verbale, dont Je sujet est Je pronom '£ il, caché dans la forme du ve*be CSf*> Aussi, malgré l'invergiojj énergique dont il le mot reste s'agit, toujours à sa place, comme inchoatif pfjix» d'une &Jj proposition composée, dont la proposition conjonctive 'J, iïSXsi <^)jLlff quoique renfermant elle-même un sujet et un attribut, ne forme cependant • , que l'attribuç. Dans DE Dans la deuxième forme, exprime ïe pronom y> qui se conjonctif Jf qui est pour jJI on rapporte à Zeïd, parce que le se rapporte à ïa servante. Je n'entrerai ^8p SYNTAXE. LA , , plus grands détails sur cette ma tière, ni sur les circonstances qui permettent ou interdisent l'usage de ces formules conjonctives énergiques. Ce que j'en ai dit suffit pour en faire bien concevoir l'analyse. 4oO. Les noms conjonctifs ^* celui qui, celui que, et U ce qui en ce ce qu'ils ren que, diffèrent de l'adjectif conjonctif <jô)\ point dans de , , ferment toujours la valeur d'un antécédent, celui, chose, et celle du conjonctif qui ou que. ce, l'homme, la n'emploie proprement le conjonctif ^ qu'en parlant des êtres raisonnables, et le conjonctif U, qu'en parlant des êtres sans raison. Quelquefois cependant [y» s'applique à des êtres sans raison, par une sorte de trope qui les assimile à des êtres raisonnables ou parce qu'on comprend sous une même expres fOO. On , , sion des êtres raisonnables des êtres et sans conjonctif U s'applique parfois Exemples: ïe motif, nables. Ceux qui sont dans le ciel (j* (j^C- q-o À\*j £Àiu ^jd, (jjïtf. Z)/ik a formé tous ÂÀ^ #U q* les animaux de l'eau qui marchent sur leur ventre ; d'autres qui et d'autres qui vont a quatre pattes. jiyJ f Jf_ Ce qui JO I nables , est dans le ciel Uj ofjojf J^ et ce qui à des êtres raison la terre, adorent Dieu. et sur qa raison. Parle même U : JÙ 1 3 il y JET ji—Jlà. en a AMI parmi eux marchent à deux pieds, tvsû À» est sur la terre, adore Dieu. employer U en parlant des êtres raison lorsque l'on veut indiquer une certaine classe de ces êtres . On peut aussi //.' PARTIE. T , DE 2pO distinguée des autres SYNTAXE. LA par considération relative à la une à la qualité J5J& *UIif [$* 'JCi tl>l£ U quantité. Exemple fj^pû* ce bon semblera de vous que femmes, une &Ujj ô^Jj épousez couple, ou trois, ou quatre. ?02. Les noms conjonctif^ [^ et Lô ne sont susceptibles ou : d'aucune variation de genre masculins et singulier?. , de nombre , ni de cas ; ils sont cependant avoir égard pour leur concordance avec les autres parties du discours au genre et au nombre du nom qu'ils représentent. C'est alors une concordance logique. Mais la concordance grammaticale est la plus usitée.Voici des exemples On peut , , de Fune de l'autre et : Parmi eux, il y Celles d'entre son vous en (ô femmes) qui Il y en a , J rt parmi . • „ Dis-moi O loup, tu es ne point me porté a tromper, lui. soumettent à Dieu et à J'ai donné ailleurs le nom JO3. nous perfidie ; t'obéissent. J[Ji» étoit nous serons *Je ta mère. néanmoins , si ensemble comme tu me promets deux hommes amis. sont avec la quelle , qui eux cîUf «Ix-Jlr^Ô qui se en prophète. Teï. de croient qui a conjonctif U II faut avons exemple d'une concordance logique (n.° 332). appliquer aux noms conjonctifs [^ et U ce que de la signification et de l'emploi de l'adjectif un dit , DE SYNTAXE. LA 2p I conjonctif ^^ et de la nécessité de placer dans la proposi tion conjonctive un pronom personnel qui rappelle ïa valeur du conjonctif ( n.os 488 et suiv.) ainsi que des exceptions aux , , quelles cette règle Les ^o4la est mots sujette. ^î et conjonction (jf si. Je ne répéterai point U expriment souvent l'équivalent de j'ai dit ailleurs de l'influence de ly> et de U sur les verbes quand ces deux noms expriment la valeur d'une condition ( n.° 51). ÇOJ. Les mots [f» et U" servent encore à interroger (n.° 704, t.re p.) ; et dans ce cas ils peuvent aussi observer, avec ïes verbes auxquels ils servent de sujet, la concordance logique ou la concordance grammaticale (n.° 502). ici ce que , J'ai dit ailleurs que ^i devient quelquefois déclinable les nombres , les genres et les cas (n.°</f)6, i.rt p.) 506. et prend tous , : cela n'a lieu que dans une seule circonstance ; c'est lorsqu'une per sonne ayant fait , dans ie discours , mention de quelqu'un , non pas par son indéterminé gnée par , on ce nom et propre , mais en veut s'informer employant un /nom appellatif quelle est la personne dési Alors on emploie le mot ^i, c'estappellatif. lui donnant le même genre, le même le même cas que la personne qui parle a donné au à-dire, qui nombre nom est-ce! en appellatif dont elle s'est servie. Ainsi si quelqu'un dit f)Lj <>sU. un homme est venu me trou ver, on lui demandera jU quel est cet homme! S'il dit "&Lj oJfô j'ai tué un homme, on lui demandera Ui quel homme! nom - , Pour faire usage de cette forme, il faut ne rien ajouter de plus après le mot ^ : car si l'on disoit , quel homme as-tu tué! ou [y* ne devroit plus être décliné, et il faudroit dire simplement ôJfâ' ^ et &* ^» ly> On trouve cependant quelquefois ^i décliné de la sorte, quel homme, Monsieur! - T2 DE 2^2 le SYNTAXE. des circonstances qui déterminent régulière», ment l'usage de cette forme. Exemple : 'Kif £)jU oJis j^U Çi'f U^fë \£f oJl* ^4\ tyU* ils se sont approchés de mon feu hospitalier. Je leur ai dit: Qui êtes-vous! Nous sommes les génies, m'ont-ils répondu. Que les génies leur ai-je dit, soient aveuglés et plongés sans ' LA concours , dans les ténèbres. %OJ. Quelques Arabes nommé un homme par son j 'ai passé près de Ze'id, on Ifi indéclinable est que lui t>ÔJ çfcslÂ. ; Ze'id mais est venu me manière de s'exprimer quel est ce Zéid! En ce cas lui demande on donne donné celui que l'on a une lorsque la personne qui parle ayant nom propre , ayant dit , par exemple, semblable à celle-ci , assez admettent trouver, au nom Zéid le même Selon , cas qu'il dit, interroge. bien lo^J oj|3 j'eii vu Zéid, a ou ùîji ^jj* ïai pa^é près de Ze'id; on lui dira en finoj} q* ou fuûj o* ou enfin oôj ^ quel est ce terrogeant Zéid (a) ! L'usage le plus général cependant parmi les Arabes, en ce ou enfin , (a) II faut observer que l'on ne doit point dans tous ces cas faire entendre voyelle nasale, parce qu'il y a pause {^-31 (n.os 71 et 696, i.re p.). Quelques grammairiens Arabes poussent plus loin l'usage de cette conformité entre la question et le nom qui a donné lieu à cette question conformité qu'on désigne par le mot jylSG. ; et ils permettent de dire joj *»Xb ^ quel page , , la , , de Zeïd! «Jufl f^F {$* quel Amrou et son fils! \*f£\ jJj lîlè \j» quel page ^Jj o^\ q* quel Zeïd, fils d'Amrou ! interro dit personne, qui geant jôj f ^ ^>^ J'a* ^ Ie Paëe ^e %éid, fils, fl£j t^J f^s o4ji> j'ai frappe i-Ajfj f^P oJ.fj/^' Amrou le page de Zeïd et Amrou, ^Jf ^ jjijj OjJ* /<"' passé près de Zéid, fils de Zeîd et (quel) Amrou '. *j^ une a en , et son vu d'Amrou. Voyej\z Man. Ar. de S.C n.° 465, fol. 199 et a 00. DE cas , est de dire j^j [f* attribut d'une comme J08. gatif et Jjf, avec COO. II nom au proposition nominale dont \y» aussi 2pJ nominatif, est le sujet. intesro*. comme ïa valeur conditionnelle , ainsi que [y et U décline régulièrement avec toute la variété des . se des genres l'on décline ^i ( n.° et des cas, dans les mêmes circonstances où 506 ) dit seule différence, qu'il plus après ls\. Si donc avec cette , n'est pas nécessaire de rien demander toujours o^ mettant , conjonctif, s'emploie nombres, quelqu'un SYNTAXE. LA ajouter ^ *^£ j'ai vtt de deux hommes , (jre-^ ^ OS^t quels deux hommes, 's ? mon on peut lui ami! ' ?IO. Hors ce cas, indifféremment pour on Jjf n'a ni ni duel, ïes nombres tous j^jjli Je Amène-moi quiconque ceux qui s'emploie pour ïes deux genres .; «JJf Exemples : . uf Jûxaf me se sont !j\à ôJU' ^L ^Sja\ il pluriel; et peut cependant dire pour ïe féminin, tuerai < ou fera la guerre. révoltés toi contre moi, oJli' £>Ij Jt-JjÂi Apprends-moi quelle (femme) a dit cela. s* d>\ du nombre des qui supposent toujours l'emploie fréquemment sans complément est sous-entendu (n.°202). ainsi 12. Ce mot, que les autres conjonctifs, exige après £ lui un pronom personnel (n.°488), dont néanmoins on fait fréquemment l'ellipse. Exemples : 5' '• est rapport d'annexion ; complément, c'est que ïe un et si noms on s J ««jf^Ê jjjLj t£yCh Amène-moi celui (d'entre eux) qui est plus excellent. — T ? 2C)4 DE SYNTAXE* LA ,*x l2*x ,,', Ji ju2>jJ Prends pour toi celui . J Gl ciU j^à- (d'entre eux) que tu voudras. p^. II y a une circonstance où le nom l$\ devient toutà-fait indéclinable : c'est lorsqu'il est en rapport d'annexion' complément exprimé et non sous-entendu et qu'il est suivi d'une proposition nominale ( n.° 1 44 ) dont ïe sujet est le pronom personnel qui se rapporte à (j\, mais sous-entendu. avec un , > La raison en est twCc Ensuite auront devient le sujet de la proposition. Ex. : jjH^yf J* ôJïf'^f ii^J^^ ô*J^ f retirerons de chacune de nous été les jjf que plus ces obstinés dans leur révolte ceux troupes qui le Dieu misé contre ricordieux. jS •£ j Ut - Si est le tu rencontres plus Vous droit les - enfans . .. ils <Jfc J^lsf'^jf j* & ô*a) U « bj de Malec , salue celui d'entre savez point qui plus prochain à de profiter vos de pères vos ou de vos eut , - JLâif <jf Je et enfans aura un biens. exprimé le pronom personnel ou complément de ijf, il auroit fallu décliner ce oJsï jS&°jkJ J^î J*'(&J<j* et 4î>^ j**(&îU ou fait ellipse du nom, et dire bien oà\ uf - c^jSf Uf. de construction peut être assimilée à celle qui lieu quelquefois dans l'emploi du verbe penser , et qu'on Cette a qui excellent. ne Si l'on eux sorte ^t' dire laisser suspens ( n.° 407 )• appelle &&>' ; qui Quelques grammairiens déclinent ls\ dans toutes les circonsveut ce en tances. 514. 51 et *j1 , étan* joints à ï'affixe U , s'emploient aussi DE comme On dit LA SYNTAXE. 2^5 destinées à caractériser le vocatif particules donc l^f et U&jf (n.° 136). / . pour exprimer des autres choses distinguer quelque de même nature; c'est ce que les grammairiens Arabes appellent iLkxkf indication Spéciale. En voici des exemples ; C I 5 . On sert se chose de aussi de spécial qu'on deux ces mots veut Ï^UjriJîf Uî>f fît O mon Dieu J , pardonne-nous, spéciale! à ..-.Vf \-A »- >-1-*<&• lài J*â* l»yuf iVbi/j agissons ainsi qui nous , sommes une troupe •»•«• ^ nous autres. ji}lf l£Î tji-jiîl fcl J'agis ainsi, moi en particulier. qui suit L^.f et que l'on nomme lJ>yLàîJ\ indiqué spécialement, doit être mis à l'accusatif. S'il est suivi d'un adjectif ou d'un appositif, celui-ci doit être mis au nominatif, commer attribut d'un sujet sous entendu qui est 'J> (n.° 151). J 1 6. On peut exprimer la même idée en supprimant L^» f pourvu que le nom sur lequel tombe la désignation spéciale, soit déterminé par l'article Jf, ou par un complément déter miné lui-même par cet article. Exemples : Le nom , , Nous autres, Arabes, nous les sommes plus hospitaliers d'entre les hommes. Nous autres, société des droits à nos prophètes , nous ne laissons pas héritiers. T4 nos 2$6 DE LA SYNTAXE. n'a lieu qu'après un pro soit pluriel, et on nom de la première personne soit singulier peut la considérer. comme une sorte de vocatif ou compellatif. On s'en sert quelquefois après un pronom de ïa seconde w>f S* c'est de personne, comme dans cet exemple : Jw^iif jaj les toi, de Dieu (veux-je dire), que nous espérons bienfaits. Si l'on considéroit Dieu comme vocatif, il auroit fallu direlwf (n.° 1 32). Cette manière de s'exprimer guère , Le J 17. il mot Jf sert aussi à exprimer l'admiration, toujours pour complément un nom indéterminé. S'il est précédé d'un nom indéterminé il le qualifie et alors a , suit les de à la ma règles qu'il dance des adjectifs avec ïes noms. Exemple : J-a.3 c$î c^j^ tfc^ tu m'as amené un homme; quel homme! S'il est précédé d'un nom déterminé, il se met à l'accusatif; comme terme circonstanciel. Exemple : J^Lj (j\ o^j cpU. Zéid est venu me trouver; quel homme (c'est que Zéid) ! La raison de cette dernière règle c'est que le mot Jf étant du nombre des mots qui restent indéterminés, lors même qu'ils sont en rapport d'annexion avec un complément (n.° 205), ne peut jamais être en concordance avec un nom détermine. 518. Le nom sur lequel tombe ïe sentiment d'admiration exprimé par Jf peut être sous-entendu, ou compris virtuellement nière des adjectifs , c'est-à-dire concor- , , , , dans un verbe. Alors Jf se met au même cas où l'on auroit du SlCj Jf J^Cxi! exprimé. Ex. : ils, furent vexés ; de quelle vexation! Jf est à l'accusatif, parce StXlj Jf HjIxj \y^*j\ ils furent que l'expression pleine seroit mettre ce nom, s'il eût été « * vexés d'une vexation; quelle — vexation! DE LA SYNTAXE. CHAPITRE zp7 XXVIII. des Pronoms. Syntaxe plus d'une fois occasion de mettre sous les yeux les principales règles de syntaxe qui concernent les pro soit en indiquant l'usage des pronoms isolés qui repré noms sentent le nominatif (n.° 802, //' p.) des pronoms afïîxes (n.os 8o4 et 806, //' p.) et des pronoms isolés qui représentent l'accusatif ( n.° 813, //' p.) ; soit en traitant de l'usage des pro noms affixes avec les particules indéclinables (n.os 894 et suiv.), et des pronoms servant de complément aux adjectifs verbaux (n.os 156, 157 et 158). J'ajouterai encore ici quelques obser vations qui auront pour principal objet d'indiquer ïes circons tances où l'on doit emplqyer, au lieu des affixes, les pronoms isolés qui représentent l'accusatif. ^20. Mais auparavant je dois remarquer qu'en général, toutes les fois que l'on veut donner de l'énergie à un pronom exprimé sous la forme d'affixe en ïe répétant ce qui appartient au genre d'appositif nommé corroboratif o^=>p ( n.° 391), on doit faire usage des pronoms isolés qui représentent le nomtT natif; cela a lieu également soit que le pronom affixe repré sente ïe génitif ou l'accusatif (a). Exemples : ^IO. J'ai déjà eu , , , , , , (a) Ebn-Malec donne J — ce précepte .«J'f rfjfo J$**-* <>-%=> fj-éi^f OJ Tout pronom isolé (Mss. très-positivement nominatif Ar. de la Bibl. imp. dans , fol. 22 Alfiyya : i5ù$\ £7-^^ y—t'^-y doit, servir à corroborer n.° 1291 son verso.) tout pronom affixe. 2p8 DE VU cAk tëJjj Si tu yois me SYNTAXE. LA moi, moins , JJ>'f- Uf ^ Q que toi favorisé en richesses et en enfans. Qu'est-ce qui A qui Tu empêchés, vous a est-ce ce livre! a l'enverras, lui <£j vous nous et ses Uf Car je suis, moi, , deux, de cela! nous autres. partisans. $\0 ton seigneur. çfcCnt l3ÎJL<fe)f Malheur h moi, moi , pauvre misérable (a) ! personnels isolés qui représentent le no minatif, ne sont employés avec les verbes que pour corroborer l'expression. Exemple : l "j\ ola» o^a. <jf si tu viens, je vien^21. Les pronoms — drai , moi. Ils doivent concorder nombre et en Le verbe être en personne ^ au pluriel, et avoir pour de diverses personnes, plusieurs pronoms singuliers l'ai dit ailleurs (n.° 335). du ïe verbe en genre. cependant peut <2 2. II y avec sujet je comme où le verbe doit être à la troisième personne quoique le sujet soit un pronom de ïa première a un cas singulier, (a) Cet exemple est tiré de la seconde des après lui Golius ont écrit {j<XLltf ; mais concorder avec l' affixe du mot A , . fables de Lokman. c'est une faute : Erpénius, ce mot et doit DE SYNTAXE. LA de la deuxième personne , soit du nombre : c'est lorsque le pronom qui ou 2pp singulier exprime , le treint par la est une particule L>f, qui, comme on l'a particule de restriction. Exemples : // C'est moi qui fournis de leurs droits; il 'puissions sujet autre est res dit ailleurs (a), * r s'est levé que moi. f ne tjLjf Uf *M«oJ qs. çjfj^ seur soit d'un U" \j _;UXff j»l^f o4fJlf à leur subsistance , n'y a repousser les attaques que moi faites ou et qui mes U suis le défen semblables qui h leur honneur. l'usage des pronoms isolés com 523. posés de Uf et des affixes qui représentent l'accusatif. La règle générale est que l'on ne doit jamais avoir recours à ces pronoms isolés quand on peut employer les affixes ; et si l'on prend quelquefois une licence contraire à cette règle, ce n'est qu'en poésie pour ïa mesure. ^24. Les causes qui autorisent l'emploi des pronoms isolés au lieu des affixes sont comme je l'ai dèjh dit ( n.° 813, / p.), 1° l'inversion qui place le pronom qui doit servir de complément avant son antécédent; 2.0 l'ellipse de l'antécé dent; 3.0 la rencontre de deux pronoms qui servent tous deux de complémens à un même antécédent. Ce dernier cas exige quelques déveïoppemens. 525" Pour l'intelligence de ce que nous avons à dire ici il Je viens maintenant à , , , , " , faut d'abord savoir que les pronoms des différentes personnes observent entre eux une sorte de gradation ou de rang , qui les approche plus grammairiens (a) Voyer, moins de la personne qui Arabes expriment par le mot ou les Additions à la première partie. parle ; ce que les JiaiU plus spécial. DE 3OO LA SYNTAXE. Le pronom de la première personne a ïa préférence sur tous ïes autres , et ïe pronom de la seconde personne a la préférence! sur celui de la troisième. J 26. De là il résulte que pour que l'on , sieurs pronoms affixes à un même verbe, d'action , ou adjectif verbal ( les seuls mots complémens ) , il faut que puisse attacher à même ou un plu nom susceptibles de deux pronoms puissent être disposés sui ces leurs rangs respectifs. II faut aussi que les deux pronoms soient pas de la même personne. Cependant, s'ils sont tous deux de la troisième personne , pourvu qu'ils diffèrent entre eux vant ne de nombre affixes à un de genre , on peut les seul antécédent. ou joindre tous deux comme règles, on ne peut pas dire ci^ulîcf je t'ai donné a lui, jXl^à^sl je t'ai fait me prendre; il faut dire cîllJf «jc^lîcf et Juf d£âJà\, en employant les pronoms isolés, On ne peut pas dire non plus cslCjuxk j'ai cru que tu étois toi-même, J-sxiaÂià tu as cru que j'étois moi, Utgslk j'ai cru JÇjf jsi&kquelle étoit elle ; iï faudra dire <JQ<Aj5& les avec isolés. Ul^rigioLU pronoms Mais on pourra dire, en joignant deux affixes à un même antécédent, l^oJLC demande-moi la, 'ACxÂJicf je te les ai donnés, »j*Joûiu,f je vous l'ai fait boire "^Jé$*&\ je les leur ai fait manger, UU*^u,f je la leur ai fait boire à eux deux. La même chose doit s'observer avec les adjectifs verbaux (n.° 249) et avec les noms d'action. Exemples: En conséquence de ces - , ■* .* , J'ai vu Prince, de qui avec plaisir que daigne le ciel tu lui as fait un don. écarter toute malédiction, ne conçois DE le désir de point ce que tu posséder t'en empares Avec les de J iy. complément, , ne LA SYNTAXE. cette beauté seroit-ce pas : car une 301 des obstacles à mettre chose impossible! adjectifs verbaux, ïe pronom affixe qui leur sert ou le premier des affixes, lorsqu'il y en a deux, peut être considéré comme génitif, accusatif ou comme (n.°248). 528. Avec les quand il y génitif, soit d'un verbe en noms d'action, Paffixe deux, doit toujours a ou le premier affixe, être considéré comme qu'il exprime le sujet du verbe ou le complément transitif, ou le premier complément d'un verbe dou , blement transitif. ^20. Lorsqu'il y a deux pronoms affixes pour complément adjectif verbal ou d'un même nom d'action le second d'un même doit , toujours être considéré Dans les comme un où l'on peut accusatif. ïes deux pronoms affixes à un même antécédent, on peut aussi employer, au lieu du second affixe, les pronoms isolés composés du mot Lil Avec C30,. cas joindre . les verbes, il plus élégant d'employer est les deux affixes; avec adjectifs verbaux et les noms d'action il vaut mieux détacher complément. ^31. Quand les pronoms servent d'attribut au verbe ^ être et aux autres verbes qui ont comme lui la signification du verbe abstrait, et qui sont- sujets aux mêmes règles de syn taxe, iïs sont nécessairement mis à l'accusatif (n.° 86). Dans ce cas, l'on doit employer, de préférence, les affixes. Exemples : les , le second «JvàX-9 Pour ce qui est du (VjJuJaJ! juste, Uf c'est moi qui le suis. * Si c'est lui, pas lui, tu ne tu n'auras point l'avantage gagneras rien à le tuer. sur lui; et si ce n'est DE 302 C'est ainsi que l'on dit SYNTAXE. LA J^Ul ou ^JJ ce n'est pas moi (n.° 897, emploie quelquefois dans ce cas en poésie ïes pro au lieu des affixes ; mais c'est noms isolés composés de LS f une licence qu'il ne faut pas imiter dans la prose, si ce n'est quand le verbe négatif J*3 est Pris dans le sens de excepté. Exemple: dLifJJJ à,p\ ils sont venus me trouver excepté toi. On , , , , tàiy ôyO. Qn peut dire dans le même sens, dernier cas, on fait usage des affixes , c'est fjZJ *fjXl)f cepté *yÏJ v^i if lorsque une ^- Si, licence. les hommes s'en sont dans ce Exemple ; allés, ex moi. La même chose doit s'observer avec Vf, sinon du nombre de ,, excepté. qui ont pour 532. Lorsqu'un verbe, de deux est suivi 1 1 4) complément un sujet et un attribut ( n.° dont l'un fait de fonction sujet et l'autre d'attribut, pronoms on peut joindre les deux complémens à l'antécédent sous forme de pronoms affixes ou en détacher celui qui fait fonction d'attri ceux , , étois lui, «ul csUÇ*^» j'ai que tu êtois cela. II n'est fias besoin d'observer que, but. On peut donc dire tS^L^. ou cru que tu dont pour joindre les deux pronoms à l'antécédent , dans le cas il s'agit, il faut que les conditions exigées ci-dessus (n.° 526) se ou ' rencontrent. occasion, que ïe pronom, troisième personne singulier masculin s'emploie souvent ^33de la dans le ïï fam remarquer, à de cela, cette représentant non pas un nom, mais une proposition toute entière, ou un adjectif servant d'attri but. Exemples : sens et comme Ne mangez pas leur bien très-grave. avec le vôtre, car cela est une faute DE LA SYNTAXE. .7* n'étois pas sage, On 346 et et vous déjà vu divers exemples 531). a de des Syntaxe m'avez cette CHAPITRE 303 cru tel. signification (n.°5 34 J » XXIX. Propositions qui font fonction de Termes circonstanciels d'état. 534* En traitant de j'ai parlé des termes qui forment des j*r*-t expressions adverbiales et qui exigent l'emploi de l'accusatif (n.os 1 1 1 et suiv.). II est inutile de revenir sur cet objet. Mais je dois observer ici que la valeur d'un terme circons tanciel d'état peut être exprimée par une proposition soit ver bale soit nominale de même que l'on peut employer au lieu d'un adjectif, une proposition que j'ai nommée, à cause de cela, adjective ou qualificative (n.° 362). On peut appeler celle dont il s'agit ici, proposition circonstancielle d'état; ce que les grammairiens Arabes expriment par la dénomination de 4!^- *& J35* ^es propositions de ce genre peuvent être verbales ou nominales et n'ont rien de particulier dans leur syntaxe si ce circonstanciels d'état l'emploi des cas, de situation ou , , , , , • , , n'est par rapport à la manière dont on indique leur connexion le nom de la chose ou de la personne dont elles déter avec minent la situation. 536. Cette connexion s'indique la proposition nombre tancielle avec , ou circonstancielle le , ou qui lequel tombe cette proposition circons conjonction j ou par ces deux caractères , et nom sur par la par un pronom placé dans concorde en genre et en , 3o4 DE LA SYNTAXE. circonstancielle réunis. Souvent , quand bale devant le verbe l'adverbe ôà , ajoute on la proposition . est ver Quelquefois manquent, le pronom étant , cependant, signes : Exemple f\û^ JaÀs ji> ojj* j'ai passé près de froment, tous ces sous-* entendu. un boisseau pour oJaàs un boisseau pièce d'argent. une pièce d'argent: J^ de lui, c'est-à-dire, dont boisseau, un ici pour est boisseau valoit un une 357. Quoique l'on puisse en général indiquer la connexion de la proposition circonstancielle d'état avec le nom de la per , , de la chose dont elle détermine la situation sonne ou par , un pronom seulement , ou par la seule conjonction j , ou par ces deux signes réunis , il y a cependant certains cas où l'usage de l'un de ces moyens lue nécessité. J3 8. Quand affirmative exclusivement à proposition , circonstancielle d'état circonstanciel que par le pronom conjonction j . Exemples Zéid *,. «Jt\J est. venu, Dans le jonction ^4°« . verbale, ,., est venu en sans riant. •"i--îî°,,i'J ^/vj UJU4I iUU premier exemple, est On diroit, Si la seulement, i* - •'• - JJ-P ftS* des chevaux de main étant conduits devant lui. Si le verbe j est : ïe pronom est verbe osUâJ ; dans le second, c'est f affixe du 539* d'une abso est , que le verbe est à l'aoriste sans être précédé de elle ne doit être liée avec la proposition dont elle , est un terme Amrou tout autre et l'adverbe âS la ïa , précédé en ce cas de , Ôi csUsû , on renfermé dans le mot doit JjJ mettre o£j et ooU^f . la 3 lia* con Jàj. proposition circonstancielle d'état étant verbale, et DE et le verbe suivi de diquer jf au ou prétérit n* ce , bien, il faut la connexion. /ft/r v«w/£ /w/;» verbe se h est de Vf sinon , ou du pronom pour in : ty fr" y[ i)jtj d'envoyé de 305 précédé contenter Exemples h^Sè^i. // SYNTAXE. LA oz l* "jfeé'Vi Dieu dont ils ne se moquassent. îLi y 5vâ> *^lé -pÀJ" Vj Vjki jf jlâ. {^-^*J JiA^t c)^* Secours qu'il ait agi injustement ou justement envers toi, et ne sois point avare à son égard, soit qu'il ait usé envers toi de générosité ou d'une avare parcimonie. ami , soit ton 54 Ik Si la proposition circonstancielle est une proposition nominale, emploie ordinairement la conjonction J avec ou sans le pronom; quelquefois on se contente du pronom. Si cependant cette proposition ne faisoit que la fonction d* corroboratif, c'est-à-dire, si elle n'exprimoit que l'équivalent de la proposition même à laquelle elle sert de terme circonstanciel, il faudroit se contenter du pronom pour indiquer la connexion. Exemple ; *J %L* Y jâd y> cela est la vérité, en quoi il n'y a point on d'erreur. ^42. On seroit peut-être tions circonstancielles d*état tenté de confondre avec les proposi propositions qualificatives ces (n.° 362 ) ; mais, pour les distinguer, il suffit de faire attention que les propositions qualificatives sont toujours indéterminées ? et ne peuvent qualifier que des noms indéterminés, au lieu que les propositions circonstancielles d'état, quoiqu'indéterminées , sont <i3»ô en oôj riant, o4> Ainsi l'on dit rapport avec des noms déterminés. *^* , comme l'on dit lio^U» d45 «U- *Léid étant déterminé circonstanciel oî&J jectif eUU> étoit ou L£kU> indéterminé employé /// PARTIE. comme nom comme est venu et le e$ terme propre , ; tandis que , si l'ad- qualificatif , il faudroit dire , V 306 DE l'article, ciU-LDl ; v.erbe, il faudroit dire, avec S&S lscJI , en L.A SYNTAXE. que, si l'on vouloit lui substituer le sous forme de proposition conjonctive, et exprimant l'adjectif conjonctif. XXX. CHAPITRE Syntaxe 543' des Particules indéclinables, LES détails dans mière lesquels je traitant des diverses suis entré, soit dans îa pre sortes de particules indé partie, (chap. VII du liv.II), soit dans cette seconde partie, quand j'ai exposé ce qui concerne l'usage des temps et des modes, •et l'emploi des cas, particulièrement celui du génitif (Iiv. III, chap. V, §. h) et quant! j'ai traité (liv. III, chap. X) des noms qui ne sont jamais employés hors d'un rapport d'annexion (n.os 2o4 et suiv.), me dispensent de m'étendre ici sur l'in fluence grammaticale de ces particules. Je me contenterai donc de présenter quelques développemëns qui n'ont pas pu trouver place dans les endroits cités. en clinables , $. I.cr 1 4:4' Syntaxe Les verbes que Prépositions. des j'ai appelés intransitifs, et même les verbes neutres, peuvent être relatifs ; et alors ils s'unissent aux complémens avec lesquels ils sont en rapport, par des prépo qui deviennent les exposans 175), et qui modifient souvent sitions et tante fa de ces d'une manière du verbe. signification fréquemment, cependant, qu'après ;**'îl arrive sitif de (n.°5 1 66* très-impor rapports sa d'exposant supprime rapport qui est nature on au la un préposition qui entre le verbe verbe intran devroit servir et son complet DE inent , et on met le 545* l'accusatif , à complément verbe étoit transitif de , comme si le sa nature. Quan(ï Ie verbe intransitif proposition 3°7 SYNTAXEé LA soit verbale , soit a nominale, complément une commençant par la con* pour //' p.), on peut toujours Jonction yf supprimer la préposition qui devroit lier le verbe intransitif à son complément. Ainsi Ton peut bien dire cstf > JiiJ ô^j^^'f au lieu de oslli Jiiu qT Jl-c j-aJu'L // 77e put pas faire cela; &y csDf o^* au lieu deuis cfljf^ o4^ 7V m'étonne que tu ou qÎ que (n.° 880, ^é sois menteur ; je m'étonne qu'il se Cette ne doit règle jamais est *■>&. ^f o^£ révolte contre lieu de au moi (a). sujette cependant omettre la ^.j^T q! ^-« «y^ "J^ à une exception il préposition quand On en et , l'on peut résul ne peut pas dire par exemple amphibologie. (21) i J*iu Jjl o4«j pour cA)i J*àj (^I j ^Jijje désire que tu fasses cela; car s'il y avoit ellipse de la préposition on pourroit ter une , , , , / | ^ (a) Les grammairiens Arabes censé être à l'accusatif mettent en question si question , dans cç cas , le verbe n'est pas aussi frivole Cette génitif. paroît au premier abord ; car on trouve quelquefois un nom formant jin nouveau complément, qui est joint par une conjonction avec la proposition complémentaire, et par conséquent ce nom doit concorder en cas avec le cas que la proposition complémentaire représente. Voici un vers qui offre un exemple de cela, et où le nom est mis au génitif: est qu'elle ou au le ,-s Je n'ai point. rendu visite à J -„- Leila,(à cause) que je l'aime, % ni - . (à cause) de quelque dette que j'aie à réclamer d'elle. préposition sous-entendue est ^.é Je pense que le poëte auroit pu dire également Uui Dans le premier cas, il y a ellipse totale delà préposition, son complément demeurant au génitif, comme on en verra bientôt un exemple (n.° 547); dans le second, il y a substitution du cas adverbial (n.° 83) à une préposition et au cas comp^4r^^altai3nB(n.<,. 66)., ccquixi'cst point une ellipse. •La . ■ Va 3û3 DE supposer que ïe sens STNTAXE, LA seroit <îUi Jiïi £>l ^ o^*3 je n'ai pas envie fasses cela: c4&- Lorsque les verbes intransitifs ©ni simplement pour complément un nom, on peut aussi supprimer l'exposant du rapport-, c'est-à-dire la préposition et mettre le complément à l'accusatif, comme si le verbe étoic transitif. Mais ,à cet égarai, H y a des verbes avec lesquels cette liberté de changer le com plément médiat*en un complément immédiat ne souffre aucune restriction ; il y en a d'autres à -l'égard desquels l'on «e peut en 4iser qu'en, poésie, dans le cas de nécessité. Ce que nous disons ici des verbes intransitifs, par rapporta leur complément, s'applique également aux verbes transitifs, par rapport à ceux de leurs complémens qui ne sont pas immé diats. Exemples : que tu , , «jjx-i pour *J ç^jk^i •Je lui ai rendu iissJ pour Jle lui ai donné t*Lî)f o4^3 *J un grâces* oôsâi bon avis* *pJ1 <J[ o^^a allé en Syrie. pour Je suis *jCï *^J3j ««oUu» IcNjj o-ç pour *jVo «j o>jj *J»Uua> o^jl o^ ,/W mesuré à Ze'id son blé, et je lui ai pesé son argent. » <j *ii=>lj ô^£ a-rLI JÂjJf .^(jaH v^i o*)l »/'#/ ^tf// serment de manger toujours les baies de l'Irak, . ^j^Jf *jjiut les qui cependant est mon habitation). (où ce sont vers fc_*U£)f consomment ces £jyi3\ if^. Comme Je renard court baies dans le UT dans le chemin. et villogt DE LA Dans tes deux derniers des grains, et &>jâ.l\ SYNTAXE* u>â. exemples, jj^JiJf pour est $0$ pour Z>â </dWj /* chemin J Ji. (a). au sujet Ce sont des licences poétiques (n.° i 10, note-). quelquefois, mais très-rarement, qu'en sup ^47primant k préposition l'on conserve cependant son complé ment au génitif; c'est alors une véritable ellipse. Exemple : «jL>Yf t3-£=>yU s>^<^jj^f jcUa9 j_yi ^t^fl Jf <J-<£ )>J quand on demande quelle est entre les hommes une méchante race les M arrive , , , doigts des mains s'étendent d'eux-mêmes pour montrer celle de Cola'ib-. *+Jf est pour o** Jf . i. II. Syntaxe des Expressions ELLIPTIQUES APPELÉES NOMS adverbiales VERBES. DE j4& J'^i parlé, dans la première partie, des expressions ellip de verbes, parce que , sous une forme elles, reaferment réellement la valeur d'un verbe. tiques appelées adverbiale Tels sont , les noms mots o^--*i> - yUi <jt*>- - Puisque . ces mots équivalent à des verbes, ils peuvent avoir un sujet et des com plémens; il ne s'agit donc que dhppliquer à ces expressions ellip tiques les règles ordinaires de la syntaxe des verbes, et des noms qui leur servent de* sujet et de complémens c'est-à-dire', de-mettre le sujet au nominatif etrles complémens à l'accusatif. On peut en voir des exemples dans la première partie (n.° 874.). , i. III. Observations «^ai 549- eu Conditionnelles (a) C'est £jJLjtf droite. ainsi pour Voyez souvent exprimées qu'on AJU.!*_tl sur la occasion de par la le commentaire \j-~o J? s-ur sttr-. je leur VAlfyya, parier des t, v- 16, ou par cîLUljrf.'Al'ôjJjtf V ' teitdrai des emlmchts doits man. - propositions conjonction- Ifj si, lis- dans PAIcoraT*. <3jo Conjonction <J de S. G. ru? 4/65 ,.foL.<îd ta et voie .67. DE £16 quelqu'un des mots LA SYNTAXE. qui renferment la valeur de cette' conjonction, d'observer que ces propositions sont toujours les antécédens d'un rapport dont le terme conséquent est une proposition affir et mative hypothétique sur rapport (a); et j'ai développé l'influence de ce propositions (n.° 51). J'ai aussi les verbes des deux observé que la conjonction <_j se met souvent à la tête de la proposition affirmative hypothétique, et sert à distinguer les (n.° 881, //' p., et n.° 5 i,2,'p). Cet usage de la conjonction ô est assujetti à certaines règles que je dois développer ici. 55O. Observons d'abord que des deux propositions corré latives dont il s'agit la première est toujours une proposition vestale (n.0 i44)> ïa seconde est tantôt verbale, tantôt nomi nale [ibid.) Pour* savoir si l'on doit mettre la conjonction o au corn» ou si l'on doit mencement de cette seconde proposition l'omettre il faut avoir égard aux conditions suivantes. Ç I On omet la conjonction ci lorsque la seconde propo y sition est une proposition verbale si le verbe est au prétérit, que ce soit un verbe susceptible d'une conjugaison parfaite, et qu'il ne soit point précédé de l'adverbe ôi' Exemples : deux propositions corrélatives , , , . , , ; JU Si ^_4^ càJS dJUî i£ je fais cela, je perdrai mon bien. (a) Pour obvier à tout mal-entendu j'observe que dans un rapport de ce l'anté genre, dans celui-ci, par exemple, si vous faites le bien vous sere^ heureux cédent logique est vous sere^ heureux; le second terme du rapport est la propo , , , plutôt vous fertile bien, et la conjonction si est l'exposant: général par-tout où j'ai parlé de ces propositions corrélatives eu n'ai çgard qu'à leur disposition grammaticale et j'ai appelé antécédent la je proposition qui renferme la condition et conséquent celle qui exprime une affir mation hypothétique. sition vous mais ici , faites et , en ou , , , , 5 * Quiconque SYNTAXE» LA DE \j# cache iXt son J I f iSS> i*+ o-m secret, parvient à But* son ^52. On l'omet pareillement quand le verbe est à l'aoriste, pourvu qu'il ne soit point précédé des adverbes J^. Cfy» et autres semblables (n.° 848 //' p.) si la proposition est affir si la proposition est négative que la négation mative ; et soit exprimée par les adverbes négatifs Sf ou "Jl Exemple : 'Sj-?\fi, 1CLIU |j.^pj £)) s'îls vous vainquent ils vous lapideront. 553* Dans tous ces cas néanmoins on met quelquefois la conjonction ci au commencement de la seconde pi ©position; - , , , , . , , et alors si le verbe , indicatif. Exemples est cette sa robe femme Ceux qui a (la à l'aoriste , il doit être mis mode au : i^OiN-aS Si , JUS ^ robe de 0x3 Joseph) *-*e-v«? (J© est Q^ fendue ,; par devant - , alors dit vrai. auront fait te mal , leurs visages seront précipités dans le feu. Quiconque croira mage ni perte. en son Seigneur, celui-là ne craindra ni dom \v Je pense que , dans ces circonstances , il faut supposer une ellipse. Ainsi, devant le prétérit, on peut supposer i'ellipse de l'adverbe ÔJs ; et effectivement l'usage de la conjonction ci » en ce passé de cas , ou n'est autorisé que quand le prétérit a le sens du peut du moins être ramené à ce sens par une sorte , prosopopée. Dans le premier exemple, le verbe ^àS* a une signification V4 passée nace de Dieu On article 'fëy+j second, le verbe ^14» exprimant dans le ; SYNTAXE. LA DE 312 cette menace est , assimilée à une chose une me passée (a). d'un pronom ou d'un l'ellipse démonstratif qui rendroit la proposition nominale. Ainsi c4^* sera ici pour 'f*j*-j c4* ^Xjk et de même peut aussi supposer » c>lûi s^U 554- sera Si, c^UÉ^Jé* (b). pour contraire, la seconde proposition au sition nominale si c'est une , demande , un vœu commandement , un , J$ verbe défectif , comme des adverbes ^ <j£<" Iw» [J proposition - ^ - , &c. verbale ou , propo» qui exprime une dont le verbe soit ou un &c. soit des - est une verbe un précédé soit négatifs U adverbes placer la conjonc tion ci au commencement de cette proposition. H en est de même dans les propositions circonstancielles (n.° 1 4-5 ) qui ne dans le fait que des propositions nominales dans les sont quelles il y a une ellipse. Exemples : ou , dans tous ces cas il faut nécessairement , , , ^i==>L&L». Si qui vous LjU êtes dans le doute vous avons ç>AÂjf au (j'pSs <jf Q* <-x?j sujet de la résurrection i c'est nous créés. Si vous aime^ DieuK suive^-mol. (a) Cette sorte de figure est très-fréquente dans l'AIcoran lorsqu'il est question des peines de l'enfer ou des récompenses du paradis. Voye^ le conv memaire d'Aschmouni sur XAlfiyya, (M$s. Ar. de la Bibl. imp. n.° 1234» , fol, lit (bj verso). On peut affirmative tionnel relie j'ai encore JUjiJÎ *fjÂ. » et que la proposition indépendante résolu ailleurs cette qu'il y a, ellipse totale de 1% proposition devoit former le second terme du rapport condi supposer hypothétique qui proposition qui de ce rapport difficulté (ri.° 51 )% commence • •■* par ^j est une nou- - cjU*<û¥f fXâ . C'est ainsi que. DE CkxL Si vois bien moins a frère qui un déjà a ij^a^Sâ j)aàj\ *£-*\ O^i J/ Quiconque vous demandes pardon pour eux, Dieu /u ce ne o^ richesses me donne avant et en quelque lui. <£* mois , d'entre verra en volé Uf <)>»' Jsï seigneur mon , S'il vole, il que toi partagé il pourra bien arriver que chose de meilleur que ton jardin. enfans VU csU. [y» \££ iàë'}?. Sj JSs foLjjj tu me 3l3 SYNTAXE. LA qu'il leur le jeûne. pardonnera pas. f>.\ I^a 'JZJ!i\J» O *j&)y o^j Si vous tourne^ le *5Ï tu Jï le verbe dos , dis cela, est je tu joint à ne vous es cette ai point demandé de salaire. du nombre des incrédules. particule (cela) , est contraire a la règle primitive. Dans est ce dernier exemple, Jû^f ci^ ci* ^^ » il y ams* a 4ue ellipse de êtfi, et le sens Ie l'a* exprimé dans la tra duction. quelques exemples où la conjonction ci est omise contre la règle précédente ; mais ce sont des licences. la proposition est nominale on peut substituer })). Quand l'adverse f if signifiant voici (n.° 276) à la conjonction ci Ex£)Jjii£ *J*Til A^f cImÔJ1 U ï ZI'éC^aj y s'il leur survient quel On trouve , , , , que adversité à désespèrent. cause du mal qu'ils ont fait auparavant, • alors ils se j 14 Ç Ç sur ti DE 6* 1-A syntaxe; Si Ton fait attention à tout les circonstances dans devant la lesquelles proposition qui forme que nous venons de dire doit placer la conjonction ce on le second terme des rapports conditionnels , et sur celles dans lesquelles on ne doit pas en faire usage, on en comprendra facilement la raison. L'influence des rapports conditionnels sur cette seconde pro position est de mettre le verbe à l'aoriste conditionnel , ou au du futur. Toutes les fois que cet effet ne peut pas avoir lieu , soit parce qu'il n'y a point de verbe dans cette pro position , soit parce que le verbe employé n'a point d'aoriste, prétérit avec soit parce le sens qu'il est sous l'influence immédiate de antécédent soit parce qu'il doit , être pris dans quelque un sens autre passé, soit souhait, on qu'il exprimé un ordre une défense conjonction ci pour suppléer à ce signe du rap port conditionnel et indiquer la dépendance qui est entre les deux propositions corrélatives. On doit donc employer la conjonction ci quand la propo sition est nominale, parce qu'il n'y a point de verbe, ou que le verbe y est sous l'influence immédiate de son sujet placé' avant lui; dans les propositions circonstancielles, parce qu'il n'y a point de verbe; dans les propositions impératives parce que le verbe n'est ni au prétérit ni à l'aoriste, ou que, s'il est à ce dernier temps, il est régi à l'aoriste conditionnel par la particule J.T et non par l'effet du rapport conditionnel ; dans les propositions où le verbe est précédé de oS parce que cet adverbe le enfin parce a recours , , un à la , , , détermine au sens point exprimé, passé, ie verbe dans celles où il aussi dans celles où, îw n'étant cependant la signification passée; et a précédé des adverbes Ji ci**» et autres semblables, parce que ces adverbes n'admettent point après eux l'aoriste conditionnel ; enfin dans les propositions négatives et U les adverbes ^j, parce que ie premier exige exprimées par est - DE après lui le exige l'aoriste du mode prétérit avec 3 15 SYNTAXE. LA la et que le second signification passée subjonctif. Si la négation , est exprimée par les adverbes V et li , il est plus ordinaire de ne point faire usage de la conjonction , parce que l'on peut, après V mettre , que , avec ÏJ , non conditionnel s'exerce , pas , il est vrai sur le verbe rapport qui est mis à l'aoriste conditionnel par l'influence immédiate de cet adverbe négatif, mais sur l'adverbe lui-même , qui , de sa le verbe à l'aoriste conditionnel , l'influence du et , ne nature, nie que le port conditionnel Dans tionnel , tout autre ou au , exerce son négation une cas et , devient ici, par l'effet du rap du futur. le verbe étant mis à l'aoriste condi prétérit avec le sens futur, influence naturelle rapport par la conjonction ci $. IV. Syntaxe ET passé, AUTRES des , ïe rapport conditionnel il est inutile d'indiquer ce et . Particules d'exception MOTS SERVENT QUI AU M'ÈME USAGE. employés par les Arabes à exprimer une ex partièule7 composée de la conjonction ^f si, et de l'adverbe négatif V non; y*f.-ify„-<jjl et »\'f^, qui sont proprement des noms qui signifient différence; UU. Ù&. et foi excepté, mots considérés comme prépositions mais qui sont pri mitivement des verbes ; enfin lïy- V expression composée dont j'ai expliqué l'origine ailleurs {n.° 863 //' p.) et qui signifie <j în. ception, Les sont mots Vf sinon, - , , , , , sur-tout. %%o. «n L'exception *&^«J rapport «xceptée de ne peut avoir lieu deux quantités dont l'une l'autre. Quand je dis je n'ai vu entre , qu'il sans est y ait extraite aucun cheval, ou si $l6 DE LA SYNTAXE. j&ucépkale, j'affirme d'abord que je n'ai vu aucun être l'espèce entière des chevaux, et ensuite j'excepte ou je re tire de l'espèce entière le seul individu Bucéphale, parce que je l'ai vu, et que, par conséquent, ma première proposition ce n'est de seroit fausse par rapport à lui. La chose exceptée se nomme de laquelle «L» nomme on retire et sépare arabe en cette JX*l_iî et la masse l'exception se , chose par , <}JûLJf proposition générale . que l'on restreint par une JîO. exception peut être affirmative ou négative. Elle est affirmative dans cet exemple tous les arbres ont été gelés excepté les La , , , pommiers; négative excepté les fguiers. Si l'exception au renferme contraire, une dans arbre n'a été gelëk l'idée générale est exprimée négativement, une cet autre, aucun véritable affirmation négation, quand l'idée : elle générale renferme, est énoncée affirmativement. exprimer ïa chose exceptée,, sans exprimer l'idée générale de l'espèce de laquelle on excepte cette chose. Ainsi quand on dit, je n'ai vu que Louis il y a ellipse, et ie sens est, je n'ai vu aucun homme excepté Louis. J6 O. Le nom qui exprime îa chose exceptée se met en arabe tantôt au nominatif, tantôt à l'accusatif ou au génitif, suivant certaines règles que je vais exposer. Je commence par indiquer celles de ces règles que l'on doit suivre lorsqu'on faii usage de la particule d'exception Vf sinon. <y 6 1 L'idée générale de laquelle on fait l'exception étant exprpniée, si fa proposition est négative, on mettra le nom qui exprime la chose exceptée à l'accusatif, ou bien on le fera concorder avee le nom qui exprime l'idée générale ; cette dernière construction est même préférable : si la proposition est affirmative, ce même nom devra être mis à l'accusatif. Exemples de la proposition On peut , , , , . , DE 3 17 SYNTAXE. LA négative : îo^j ^' **»■' jsi/'Li ou jûj Vf personne ne m'a parlé, j/'rtcw Z«W; *-?jy*M V^^^iCJIu t^JLyf U ou ^.y^ /"' nai Point aP~ porté les livres excepté le Pentateuque. Exemple de la proposition affirmative : fô^3 Vf ^UJî à*^- l*s hommes sont venus me trouver, ex cepté Zéid. Si cependant on construisoit les propositions négatives de manière que l'idée particulière de la chose exceptée précédât l'idée générale le nom qui suit VJ devroit nécessairement être mis à l'accusatif. En ce cas il faudroit dire, jô.f Ijj) Vf>cj^i U, et non pas i>4j *\ et de même, çjsaJOIj **jjfi\ ¥' c>â^ ^* et non , , » > ^ pas Z rV *jj^Jf Vj ^, 562. Si l'idée générale de laquelle entendue le , auroit dû être mis le sition principale Vf fjiu«£ Le Vf nom nom ô^Jâl'l je dans ïe second VJ fait l'exception est sousmême au sous-entendu. Dans U // n'est oji* U/V t-iââ. on doit être mis ce cas où cas, la propo toujours négative. Exemples : est %—***■ Vj ^Aâ. j— stkk suit qui nom est n'ai n'ai passé qu'auprès frappé dans le génitif, au à moi que venu que Djafar; de Djafar; Djafar, premier exemple au dans ie troisième à et parce que dans le premier on sous-entend i>Âf tjL%L, et dans le troisième fj^f , nominatif, l'accusatif, dans le second . (a) 11 y a cependant des exemples du contraire quand la proposition est négative; mais Ebn-Malec dit positivement qu'il est préférable de mettre, en ce cas, le nom de la chose exceptée à l'accusatif: , hs » » Le il /■**■ ' ***" <^5 <?^ ** ^' <4 o^ V^ /**i de la chose exceptée étant mis le premier dans une proposition négative on ie trouve quelquefois à un autre cas qu'à l'accusatif; mais si l'occasion se présente préfère toujours l'accusatif. « nom , , , » JI 8 Si le ^63. cette tive au , qui précède ^J est un sujet, et celui qui suit attribut, la propositron, sous une forme néga mot particule exprimant un (à la véritable affirmation une oil^Vt li>Ââ. nominatif. Ex. menteur lettre, les deux , mots seront U Djafar n'est autre chose qu'un Djafarus nisi mendax); î^j»^\ t>f non Vf les incrédules l)J>j*& SYNTAXE. LA DE ne sont que maudits c'est-à-dire, , sont certainement maudits. S qui se 64. Si la chose sont comprises dans l'idée nécessairement à met n'est exceptée de la point générale ïe , nature dé celles suit Vf cjui nom l'accusatif, Ex. ULji VI o^\ ^îU. U qu'un cheval. comprendre parmi les propositions négatives ^65. celles qui le sont par le sens quoiqu'elles ne le soient pas par la forme; telles sont les propositions prohibitives et les proposi tions interrogatives qui expriment une négation, comme ; Quel-' il n'est à moi personne venu H faut , , qu'un entrera-t-il dans le Paradis excepté les vrais croyans! servent à former 5 66. Les noms %& A^L j^ et <s'y» qui des exceptions gouvernent le nom de la chose exceptée qui leur et ils se mettent euxsert de complément, au génitif ( n.° 66 ) , - - » , , mêmes, devroit dans toutes les mettre Vf la le particule oÔj jXè personne ïSfïù f ou . mieux nom circonstances, de la chose Ainsi l'on aux exceptée dira, &ïj f*? mêmes , cxÂf où l'on cas si l'on J^j^U employoit ou mieux parlé, excepté Zéid ; '_#?< u^luo^'^ 'ùfy} f J^- jen 'ai point apporté les livres, excepte le ne m'a Pentateuque; o>£ 3^c jLliJf ^ïU» les hommes sont venus me trou excepté Z"id; j**4- jJU à^ ^° M n'est venu me trouver que Djafar ; y**- fSj élfjf* (-• je n'ai passé qu'auprès de Djafar; ver, _j.ÂsCâ. J^c c-y^f p je n'ai frappé que Djafar; ^j-y 'j*?- personne n'est Les deux venu noms me trouver, «^ et excepté Ur" un ^ant ^ o^\ çi*^ ** cheval. ceux W* .ont *ei t*0** DE 3 Ip SYNTAXE; LA (n.° 731 //' p.), ce n'est que virtuellement qu'ils éprouvent l'application des règles que l'on vient de semblables cas , ' donner. Après les mots Lîlâ. $1. et lô* on met le nom de la chose exceptée au génitif ou à l'accusatif; on peut même le mettre au nominatif, comme qSj UU. f^jU ils sont morts excepté Zéid: %&J. - , , mais si l'on , mettre le 568. se sert iU. U de de la chose nom l'égard duquel cordance des appositifs. 560. Après Vf-J^è - entière, composée toute Vf n'a aucune que l'on influence 0J0, la conjonction yf met . Je n'ai beau il faut nécessairement aucune influence observe seulement les Cw il peut d'un sujet sous Exemples sur le nom règles de se trouver une et , et qui con proposition d'un attribut. Dans proposition sur cette à l'accusatif *^A plus on , à l'accusatif. exceptée La formule UiL, V n'a la suit, à fé^ U et ce cas après JÂé forme adverbiale, on , et ajoute : (j^wAl cVJJ Vf 1)0* L> Oj>° vu d'aucune personne, que Zéid ne m'ait paru passé auprès qu'elle. x-'a* Vf oJ*.\ (JS&a U jamais adressé la parole, *— Personne m'a ne que je n'aie conçu pour lui du respect. Quelquefois la , conjonction j tion. vous Exemple : dans cette sorte entre Vf et Q^-^'ivJ^ la de construction proposition qui Vf "^i^é S ne , on interpose i'excep- renferme moure^ pas, sans que soyez devenus Alusulmans. t)IVJ q( J^c et y, ôSxJ si ce n'est que, doivent souvent iULIlj jJâi ^* ^it uf rendre par mais. Exemple ^fp & ç)J o^û, Jo & £jJ*^ù\j je suis (disoit Mahomet) celui qui prononce le 570. se - : o~> DE 320 LA SYNTAXE. mieux la lettre dhad ; mais je suis de la famille de Koréîsch, et j'ai été allaité parmi les enfans de Saad. C'est comme s'il eût dit , mais cela n'est pas surprenant, car je suis de la famille de Koréîsch &c. j>7 I II peut arriver que l'on répète plusieurs fois ; et alors , VJ . il faut considérer si tiné à donner de cette répétition l'énergie si elle forme au n'est discours qu'un pléonasme sans former une des nouvelle exception. Dans ïa pre suit la seconde particule d'ex nouvelle exception supposition le nom qui ception se met au même cas que le précédent sans que la répé tition de la particule ait aucune influence soit qu'il y ait ou qu'il n'y ait pas de conjonction devant la seconde particule. Exemples: , ou mière une , , , l^U^y j£ù\ £jJL£ Vlj &jlgjj La succession des siècles est-elle la suit ! jour qui son «JUJ Vf ^-sbôJF autre (est-elle autre chose) chose J* qu'une nuit et le que le lever du soleil et puis coucher! frère que Zéid. Dans la seconde supposition quand la répétition de la par ticule Vf forme autant de nouvelles exceptions, il faut encore faire une distinction. Si l'idée générale est sous-entendue, il faut mettre le nom qui exprime la première chose exceptée au cas qui lui convient, suivant la règle donnée précédemment (n.° 566), et mettre à l'accusatif les noms qui expriment les autres excep tions. Exemple: \oX£ ^[fo**!, V^j.**^- VJ il* U // ne s'est levé (personne) sinon Djafar, sinon Sa'id sinon Mohammed. Si l'idée générale est exprimée, et que la proposition soit affir mative il faut mettre à l'accusatif tous les mots qui expriment les exceptions. Exemple : Fj& V[l.> VH54) ^' î»^' J*5' tout le monde fut tué excepté Ze'id excepté Omar excepté Amrou. Si l'idée générale est exprimée, que la proposition soit négative, // n'est venu me trouver que ton , , , , , , , , et , DE et cru'ii y ait inversion , LA on SYNTAXE. mettra aussi tous 3 ïes noms VrUt U /'/ Exemple o^f ^ VJ ô^f VJ \yJLL excepté Djafar, excepté Ahmed, excepté Omar, : 2 I à l'accusatif. s'est sauvé, ne aucune personne. pas d'inversion , on mettra l'un des noms au même cas où l'on mettroit le nom qui suit Vf , s'il n'y avoit qu'une seule S'il n'y a exception , et tous les autres à l'accusatif. E-taiV} fj-^Vf Il ne Exemples ^\IC\J£>;'\ : ' s'est sauvé personne, sinon Zéid, sinon Amrou, sinon Djafar. On diroit ^ également \yJ !>~£ "^V^i> ^ ^—^' fti'|» • L^U V î ÏJà\ \Jô. p Ils n'ont pas tenu parole sinon Amraa, sinon Ali (a). J 72 Pour exprimer l'exception on emploie quelquefois le verbe négatif J^J ou ^j£j V Dans ce cas le nom de ïa chose exceptée se met à l'accusatif. Exemple : f jJj Qj&- [P^ ou foûij i^S. ils ont été tués excepté (à la lettre, ce n'est pas ) Zéid. et le sens est II y a alors ellipse du sujet du verbe Vj \jkà , . , . , ° , , fôûj^-â*! qj£j Us ont été tués , mais aucun d'eux n'est Zéid. précédemment (n.° 531) que, dans le cas dont il s'agit si la chose exceptée est exprimée par un pro et nom on doit employer les pronoms isolés composés de GJ 573. Nous avons vu , , , non les affixes. De même est exprimé après Vf, quand par un pronom , le il nom ne de la chose exceptée faut pas faire usage des (a) Dans cet exemple, l'idée générale n'est pas sous-entendue, comme on pourrait le croire; elle est comprise dans le verbe, et, suivant les grammairiens Arabes, c'est le waw de LcJ qui fait la fonction de pronom j**** (n-° 814» i.»p.). II.' PARTIE. X DE 322 affixes : LA SYNTAXE. si l'on trouve tilVf pour <iiÇj] Vf i. V. Syntaxe quelques exemples excepté toi, ce sont des du contraire licences , comme poétiques. Particule suppositive de la et négative VJÎ. particule suppositive et négative V£f si ce n'étoit, n'a aucune influence grammaticale sur le sujet de la proposition qui la suit. Cette proposition devroit être composée d'un sujet et d'un attribut, mais le plus souyent l'attribut est sous-entendu : il est même de règle de le sous-entendre toutes les fois qu'il peut facilement être deviné (a). Ainsi l'on dit cfbjjJ Sîj XI sinon Zéid, je te visiterois; c'est-à-dire, >y>y» o^'j Vif si Zéidn'existoit pas ou «_)U «>j; Vp si Zéid n'y étoit un obstacle. Exemples: <f7 4' La , fjffjVI oo>-*»jJ j**u'Àî«j (j*^' j*^ f^i *^y Si Dieu n'avait pas opposé les hommes les terre auroit été dévastée. uns aux autres , la %£*. £jyi "iwf £)[j ^-^"JJ *jfe^* ^ J-**-* XP JV (ils f£ «V«r <fo' la bonté de Dieu pour eux et sa miséricorde exterminés) ; mais Dieu est indulgent et sage. auroient été 575' Quoique fe particule VJi n'ait aucune sujet , ni sur l'attribut de la proposition quand influence , ni sur le il est exprimé (b) . (a) Hariri, dans son commentaire sur le Molhat alirab dit, sans restriction, qu'après Vif on ne doit pas exprimer l'attribut ; mais les exemples que je donne et l'autorité des commentateurs de XAlfiyya prouvent que cette ellipse ne doit avoir lieu que quand elle ne nuit pas à la clarté du discours. (b) Hariri, parlant des différentes particules qui peuvent être placées avant , , , sujet et un attribut, les divise, par rapport à leur influence grammaticale la proposition qui les suit en quatre classes. La quatrième classe comprend celles qui n'ont aucune influence grammaticale sur le sujet ni sur l'attribut, et parmi celles-ci il compte Vif {Molhat alirab man, de M. Marcel, f. 47). un sur , , DE si le cependant emploie les , Si ce sujet LA de SYNTAXE. cette proposition pronoms affixes (n.° 899, //' n'étoit lui, le monde LJ^j tSy&t* 323 ne est un pronom p.). Exemples , on :. seroit pas sorti du néant. *}j c*-** c& JxLcJi fjJ\ ~<jf3 *iilii A0j ^l/Tofjîl & ôJZ-> ô^ c^'-^'i ISyQ.'j UVjJj l^UV particule \S), c'est celui ou on l'apptlle dominante : on la nomme ainsi quand elle s'ajoute aux particules CvLâ. et >J qui deviennent par-là susceptibles d'agir comme parti cules de compensation ; si ce n'étoit la particule L*, elles ne seroient point du nombre des particules qu'on appelle instrumens de con dition et de compensation (n.° 51). Avec le pronom de ïa première personne on dit Is^y* si ce Le la quatrième usage (de , n'étoit moi , et non <>Vp (a). grammairiens Arabes n'ont pas manqué de remarquer cettty syntaxe particulière de la particule Vif qui ne régit l'accusatif que quand le mot qui la suit est un pronom. Les uns ont regardé en ce cas cette particule comme une préposition ; c'est le sentiment de Seibwaïh suivi par Ebn-Farhât les autres, comme Ahfasch,.ont dit que la particule n'a aucune influence, et que le pronom Les (a) , : , affixe tient lieu du nominatif ; enfin d'autres, cette manière de s'exprimer et ont soutenu , l'usage des Arabes. Aschmouni contraire. fol. 131 Voyelles son Mobarred, n'étoit commentaire imp. n.° sur condamné ont point autorisée par VAlfiyj/a prouve le 1234, fol. 59 , recto, et 1295 A, je soupçonne que quand VlJ gouverne son complément à l'accusatif, négatif Y y «t considéré comme niant l'existence (n.° 93 ), Vif signifie alors i^-'J» f jui> Vl) si une telle chose n'existoit pas, ou que l'adverbe en sorte que *^$£Jf fo^> ÎJ**)ljl cette particule n'a si ce une lorsqu'au contraire négatif n'y est considéré Vil signifie alors ijU foi Vil n'étoit l'existence d'une telle chose; point d'influence, c'est que l'adverbe que comme niant l'attribut si dans qu'elle recto. Pour moi cest , Mss. Ar.de la Bibl. comme (n.° 96), en sorte que telle chose n'y mettait obstacle. Xz DE LA SYNTAXE; 3^4 ^76. Cependant trouve aussi ce on qui représente le nominatif. sonnel isolé si n'étoit ce en vous , nous cas le pronom per Ex. (j£»y> vlO'&fVlf aurions été vrais croyans. 577* .Quoique l'attribut de la proposition suppositive qui soit le plus ordinairement souscommence par la particule VJJ entendu, on peut cependant l'exprimer, quand l'ellipse ren droit le discours obscur. Exemple : [jL^icsU o—Â/^ui.. ^£ V^j si Omar n'eût pas été injuste envers moi, je me serois réfugié (sous f sa protection). 578. Le verbe de la proposition suppositive qui commence par la particule Vy quand il est exprimé doit être au prétérit ; et celui de la proposition affirmative hypothétique doit aussi être au prétérit comme on le voit dans l'exemple précédent : si cette dernière est négative on peut mettre le verbe au prétérit avec la négation Li ou k l'aoriste conditionnel avec la négation p On met ordinairement au commencement de la propo 57p. sition affirmative hypothétique l'adverbe J sur-tout quand elle exprime une affirmation. Quand elle exprime une négation, on met rarement cet adverbe ; j'en ai donné des exemples ailleurs (n.os 3 12. et suivans, 330 et 8A9, i.re p.). 5 80. On fait quelquefois ellipse de la proposition affirmative hypothétique; on en a vu un exemple un peu plus haut (n.° 574), , , , , , , CHAPITRE XXXI. De la Construction -proprement dite* <> 8 1 • La construction la (n.° ) , cours. C'est 1 truction; est et , comme disposition respective en ce sens l'objet que propre que je me je l'ai dit des diverses je prends propose dans ce précédemment parties du dis ici le mot cons chapitre, est de DE faire connoître minent cours de en LA SYNTAXE. 325 spécialement les principales règles qui déter cette disposition respective quoique dans le arabe en , dépendance j'aie eu , observations sur , , de la syntaxe exposant les règles de concordance et plus d'une fois occasion de faire des sujet. ce On peut considérer séparément, i.° la disposition respective du sujet, du verbe et de l'attribut; 2.0 celle du verbe ^82. complémens médiats ou immédiats ; 3 .° celle du nom et complémens ; 4«° celle de la proposition réduite à ses termes essentiels et des parties accessoires qui sont les termes circonstanciels ; 5 .° celle des prépositions relativement à leurs antécédens et à leurs complémens. j 83. Dans l'exposition des règles de la construction, je m'arrêterai seulement à ce qui est d'un usage commun et ordi naire ; je n'entrerai point dans la discussion minutieuse de toutes ïes inversions que l'on se permet dans le style poétique. et de ses de ses , , $. I.cr Construction du Sujet, du Verbe et de l1 Attribut. J 84« entendu Le : sujet de toute proposition est ou exprimé ou sousquand il est sous-entendu il est compris dans le verbe, , , dont ïes diverses inflexions genre il et est ou *»f fj£=> abstrait, indiquent de nombre , de quel quelle personne est ce sujet. Quant à l'attribut, exprimé sans aucun verbe qui le lie au sujet comme Dieu (est) libéral; ou lié avec le sujet par un verbe quel de , comme fS*u *»\ uj& Dieu sera témoin, lûf^f9iC^>f &-*f» 0J0 JU tant que je serai malade ; ou enfin compris dans ïe verbe ce qui a lieu avec tous les verbes attributifs, comme (j^[ JU le diable a dit, expression qui équi vous êtes devenus frères , , vaut a celle-ci X>të q^ il a été disant. 326 585. LA DE SYNTAXE. L'attribut peut aussi être sous-entendu seulement par Zéid dans la un terme circonstanciel, mosquée c'est-à-dire, o^uf , & indiqué et comme tvâûlf j v£^*H) Zéid est dans 0Ô3 la mosquée. f 86. Pour simplifier la considération de l'objet qui nous occupe je diviserai toutes ïes propositions' en propositions ver bales et en propositions nominales. J'appellerai verbales, celles qui renferment un verbe, soit attributif, soit abstrait, à un temps personnel; et nominales, celles où il ne s'en trouve aucun (a). Ç 87- Dans les propositions verbales on peut placer le sujet avant ou après le verbe : l'usage le plus ordinaire est de mettre ïe verbe avant ïe sujet ; mais il faut avoir égard aux circons , , tances suivantes. ^ 88. Si la proposition particules indécïinables £)£ car, <jf que, <jb comme si, ^Çf mais, J*J peut-être que ôif plût h Dieu que et que ïe nom sur lequel ces particules exercent leur influence (n.° 90) soit lui-même le sujet de la proposition, ce sujet doit être nécessairement placé avant I« verbe. Exemples : commence par les , , , s Mais la plupart d'entre eux j j8ç. Si ïe sujet vous est un mot pas. » *£-«w \$fjè=>i&S Peut-être que ne savent y fere^ réflexion. interrojgatif, comme ^i quel (a) Je ne prends pas ici ces dénominations , proposition verbale sition nominale, dans le sens que leur donnent les grammairiens Arabes pour eux comme je l'ai dit plus d'une fois , de proposition verbale, que . verbe est exprimé et précède son sujet. et : propo il n'y quand a le DE LA SYNTAXE. 327 ls\ lequel! U quelle chose! 'Jf combien! &¥ combien! ou bien un adjectif con jonctif ou un nom conjonctif, comme tcoyl celui qui, \yi quiconque U quelque chose qui, <jf lequel &c. ce sujet doit nécessairement précéder ïe verbe. La même chose a lieu quand homme! , , ces mots cessent d'une d'être interrogation, interrogatifs dans comme , mais renferment la valeur , cet exemple: lus» [^ ^jSl V je ne sais pas qui est-ce qui l'a tué. ÇÇO. Le sujet doit au contraire être placé après ïe verbe, si ïe verbe est précédé de la conjonction suppositive y si, de ïa conjonction conditionnelle lj\si, ou de l'un des mots qui comme renferment ïa valeur de cette conjonction ^f-c^i. par-tout où, &c. (n.° 343, J-re P-) ; de l'adverbe conjonctif Cl lorsque; des adverbes négatifs U-V ^f-*l et \.1Xnon, ne ; des , , , - interrogatifs J* f est-ce que! et interrogative ou conjonctive employée non adverbes complément composés ; comme et - ; de leurs des conjonctions q\ prépositions J des gouvernant le mode de toute comme expression sujet mais , et [j^> et j^. signifiant que, que, pour que, de l'ellipse subjonctif, de la conjonctio/i <yî (n.° 830, //' p.) ; des conjonctions ci j et jf prises dans un sens qui exige l'emploi du même mode (n.° 48) ; de la préposition J indiquant le commandement et régissant le mode conditionnel (n.° 5 1) ; de l'adverbe ^if en ce cas, cela étant régissant le subjonctif (n.° 48); de l'adverbe V une exprimant prohibition et régissant le mode conditionnel (n.° 5 1 ) ; de la conjonction £)f et du mot conjonctif U, donnant à l'aoriste et au prétérit la valeur du nom d'action (n.os 889 et //' des adverbes et oà 890 p. ) ; qui ciJ-« ci-- ïf y» modifient la valeur du prétérit ou de l'aoriste, &c. J 9 1 Cependant il y a plusieurs de ces particules avec les quelles on peut placer le sujet avant le verbe, de manière pour que, et en vertu - , , , , - - - , > . X4 328 DE LA SYNTAXE. toutefois que la particule ne soit point séparée du verbe par ïe sujet. Exemple : *j^Jjb»f cjS>L>\ ^f oJlj si Zéid m'honore, je si honore Zéid, moi, lettre, j'honorerai lui): (à (il) peut alors considérer ce sujet comme un mot placé hors l'honorerai On la de la proposition comme un nominatif absolu ; ce qui se rap proche de la manière dont les grammairiens Arabes analysent toutes ïes propositions où le sujet précède le verbe (n.Q i48). 5»Q2. Lorsqu'il survient ainsi au commencement d'une pro position un terme qui n'est pas le sujet du verbe soit que ce , , terme soit un nominatif absolu , soit que , fluence de la se trouvant sous l'in conjonction £jf particules qui pareille à celle de cette conjonction il soit mis à l'accusatif, le sujet de la proposition doit être placé après le verbe. Ainsi il faut dire îfi\ ôU 0Ô3 et if*\ t^U IjJj £>f le père une , ou des autres exercent influence de Zéid , mort, et est Si l'on J03. ïe sujet doit «JXàJf aUc non place <£>U le ej_>f et ooj complément encore en ce cas se mettre ôU «jjf fou) ô^ (a^ du verbe avant le après le verbe. verbe, Exemple : ^â. ULyij"A\>f fjâJ> Lju^i dirigé une partie d'entre eux et l'égarement a été prédestiné pour une autre partie. Dans les propositions nominales la place naturelle du 594 sujet en ne considérant que l'analogie des idées est avant Dieu a , . , , , ï'attribut : cependant la chose n'a pas donner pour règles générales , i.° Que l'on doit placer le fois que l'inversion (a) jetteroit L'auteur du commentaire cette construction sujet son père Zéid est mort, ; ce qu'on et de avant du louche dans \Alfiyya (Mss. , et ï'attribut, l'on peut toutes les l'expression ; de S. G. n.° 465, £32 recto) cependant le double incon amphibologique, puisque cela pourroit signifier, placer le pronom affixe avant le nom auquel il se sur oJj vfj\ oU- permet vénient de rendre la proposition rapporte toujours lieu évite ordinairement. Elle a DE 2* Qu'il faut, quand de la proposition naturel contraire, placer 3 2p l'attribut avant le sujet, inversion contribue à mieux déterminer le cette 3.0 Que, au SYNTAXE. LA dans sens ; tout autre cas, on est maître de suivre l'ordre l'ordre inverse. ou qui distingue le plus ordinairement le sujet de l'attri but c'est que le sujet est déterminé, et l'attribut indéterminé, comme fj£=> ^f Dieu (est) libéral: quelquefois, sans être rigou reusement déterminé, le sujet est cependant tiré du vague d'un nom indéterminé, ce que l'on nomme ^yJ^è particularisé (n.° 1 60, 595* Ce , note) , soit par croyant; soit par ce qui est épithète, une juste, comme ^y o-ûî serviteur vrai un complément comme cijj*< j»\ ordonner Ji^f une œuvre de piété, JU-_>N \y. A'jh> des un jj , gens généreux d'entre les hommes. Ç 06. Si miné , donc ïe l'inversion sujet est est déterminé, et l'attribut indéter- permise. Exemple : Uf "j^ér je (suis) un homme de la tribu de Témim. 597' mination Elle l'est aussi si le sujet a un commencement de déter l'attribut étant absolument indéterminé. Exemple : pfjXUf ^« j^j lJôlfi che^ nous (sont) des gens généreux d'entre tes hommes, c'est-à-dire, quelques hommes généreux. 598. l'autre , Si le ont d'être dit , un sujet et l'attribut commencement sont déterminés de détermination , , le si l'un comme il faut observer la construction naturelle alors que l'ordre des ou et il vient , parce qu'il de l'attribut. qui distingue sujet (est) notre seigneur, sans se per mettre d'inversion parce qu'il n'y a ici que l'ordre des mots qui indique que le sens est c'est Dieu qui est notre seigneur, et non pas c'est notre seigneur qui est Dieu. On devra dire de même, sans se permettre d'inversion eU* J*àif j^ J-îif un (homme) meilleur n'y a Ainsi il faudra dire mots \£>j "aaf Dieu , , , , DE 330 que moi LA SYNTAXE. meilleur que toi, chacun des deux de détermination imparfaite. (est) égal degré termes ayant un Mais , s'il y avoit dans l'expression même quelque chose faciliter ïa distinction du sujet et de l'attribut , fin version 590. qui pût seroit permise. Ex. cvetjVf Jl^f *Qf ^yJl^UjjUjUjf fyJ UyJ les enfans de nos fis sont nos enfans; mais pour nos files, leurs enfans sont les enfans d'hommes tout- à-fait étrangers pour nous. II y a ici dans ïe texte une inversion ; et si l'on n'y avoit point égard, on traduiroit, nos enfans sont les enfans de nos fis: mais le poète a pu se permettre cette amphibologie grammaticale, parce qu'il n'y a réellement point d'amphibologie logique (a), 60O. Dans l'exemple suivant l'inversion est nécessaire pour déterminer ïe sens: c^olc j&ji peut signifier une pièce d'argent (est) a moi, c'est-à-dire, j'ai une pièce d'argent, fjï étant le sujet, et <joIc l'attribut, par ellipse du mot Iftâ étant ; mais il peut aussi signifier une pièce d'argent qui est à moi «^ji étant un nom qualifié par la proposition qualificative <jt£&, au moyen de l'ellipse du verbe q^JCj est (n.° 362 ). Pour éviter l'amphibo logie, il faudra dire tfiji c5<>^ che^moi (est) une pièce d'argent. 6oi. Si le sujet étoit déterminé, ou du moins- qualifié, ce qui opère un commencement de détermination l'inversion ne seroit point nécessaire. Ainsi l'on pourroit dire (jôS* o^j , , , ou o-jj cSf^, Zéid (est) che^ moi; j\oJ\ J ^J^j^j ^iji fyLj un homme de la nation des Francs est à 602. II en seroit de même si la proposition ou interrogative (a) auroit , parce que cette discours. jftvî j. la maison. étoit négative proposition ne laisse je disois en latin salus hominis fuit crux Christi, il y amphibologie grammaticale sans qu'elle préjudiciât à la clarté du C'est ainsi que si une forme de ou , DE &*■! \ —• ou 33 I Ainsi l'on pourra dire indifféremment point d'amphibologie. jCU'^Lé JL5> ou llU *jj—£ff JL SYNTAXE. LA iXo *v»f Ji (est- il) *-Jj^f J un savant ^» -aucun homme vous! parmi ne (se trouve) dans le villave. o 603» Quelques autres circonstances exigent encore l'inver sion. 1 .° Elle doit avoir lieu renferme la valeur d'une es-*tu! c>jf loi U qu'est-ce que [y jj^f 2.0 II un ^ je est en ne , sais pas de même pronom affixe lorsque l'atfribut est interrogatif ou interrogation. Exemples : ojf ly> qui cela! tîlfU. ^fS comment (va) tasanter qui se qui tu quand il es. y a dans le sujet complexe rapporte à l'attribut. Exemples : "° " l§la.U>^fôJf j*, Dans la maison le maître d'elle. (est) fo«jj LjgAx« i)J&\ i^é. Pour les dattes leur égalité en beurre, c'est-à-dire valent un volume de beurre égal a leur volume. • Je te - ^- $ J les dattes s - faire honneur, car satisfait. te respecte, uniquement pour « , tu ne peux rien contre moi ; mais celle que l'œil aime , le Dans s jit sujet trois ces avant ïe étant exemples, sujet ; car ces déterminé, et on ne deux peut douter que l'attribut termes sont o^^jsXâ (et , ne le l'attribut indéterminé* 3 .° L'inversion a encore lieu quand le sujet par Llj f seulement, ou VI sinon. Exemples : C'est Zéid bien distincts non pas un est restreint L^rf autre) qui est po'éte. \jy°^ LA DE 33^ jJ Vf î—cLî u point d'autre poëte que Zéid.' o- Il Si , n'y contraire au , a SYNTAXE. on - vouloit restreindre le il faudroit mettre le attribut, 3—cU sujet avant sujet à un certain ï'attribut, et dire: Ze'id o^J ^l c'est poète, qu'est (et non pas peintre ou toute autre chose) ; j*Lâ V| o4) ^ Zéid (est) pas autre chose que poêle. On dira de même cj^VJ ÔJf 0] #/ n'es qu'un menteur. On peut cependant intervertir quelquefois cet ordre, quand , n on se sert premier C'est cas ce Vf pour exprimer la restriction de , Jclâ o4j ^i voit dans qu'on ^ > et dans le second ce vers : et , , dire , dans le o^} j^^' ^ **• < Jjiltf ci*J£ V| Jij *fuh Jl£. ^ilîf c3L VJ J* d3 ^ O par et moK ton secours! peut-on mettre son victoire appui sur sur eux quelque autrement autre que que toi! Si l'on y fait bien attention , on reconnoîtra que , dans l'une l'autre formule de restriction , il y a Une ellipse. Quand est Z)m/, peut-on espérer la on dit oûj V| JcLs au contraire , et ïe sens est 0^3 ^l 5-e^ oô»f U aucun U , il y ellipse du sujet , et homme n'est poète que Zéid. j.£^ Vj o4j ^ J_çU Vf ^^ o—j) ^ on dit a > il Y a ellipse Z«V «Vf* le sens Quand, de ï'attribut , aucune autre chose que poète. 604. un mot L'inversion ne peut pas avoir lieu , 1 .° quand le sujet est interrogatif ou renfermant ïa valeur d'une interrogation, <2ô3& {y qui (est-ce qui est) che% toi! <3ô$>£ ly c$p' ^ je ne sais pas qui est-ce qui est che^ toi; 2.0 Quand le sujet est précédé de l'adverbe afflrmatif J. comme Exemple : oik"ôoV certes tu es menteur. OÇ>5' Dans les propositions composées d'un sujet et d'un attribut liés par le verbe <jk% ou Par un autre verbe abstrait, DE LA SYNTAXE. 333 la place naturelle de l'attribut est après le verbe et son sujet. Ce pendant on peut toujours le placer entre le verbe et le sujet. Ex. 4^-j Si et fj* *!r" <y^Jfi*-j k* tr^N owL$â. oieP 'en es pas instruite, interroge les hommes sur le compte d'eux de nous ; car celui qui sait et celui qui ignore ne sont pas égaux. // tu n ff&'j(~>j~*i n'y a aucune j*r • «jfoJ On peut aussi oûj yf QU point lieu ovofî Lé douceur dans la vie, troublés par le souvenir de la 606. iùâ*À* mort et mettre Ze'id étoit savant, tant de la l'attribut et ^j^jJJ que i_w? ses V plaisirs sont décrépitude. avant le verbe, jj£ Jjj °l Qy^ et dire Amrou n'a généreux. Cette inversion ne peut point avoir 2\> U tant qu'il sera. Avec j4^ elle est d'un usage très- cessé d'être avec rare et même contesté. point non plus mettre ï'attribut avant ïe verbe, si ïe verbe est précédé soit des particules of ou U, donnant à l'aoriste ou au prétérit la valeur du nom d'action (n.°* 885; et 890 i.re p.) soit de quelqu'un des mots qui veulent être suivis immédiatement du verbe, et que nous avons indiqués en parlant de la construction du verbe et du sujet (n.° 590). Exemple : Uu^o ôj^->' o^ <Hj^ )e veux ûue tu S01S vrai croyant. 00 8. Si le verbe abstrait est précédé de la négation U on ne peut point placer l'attribut avant la négation ; mais on peut le mettre entre la négation et le verbe. Exemple: êUjo^i U ojj J fj Zéid ne cesse pas d'être ton ami. 609. Si la proposition est interrogative et a pour attribut un mot interrogatif, il faut nécessairement mettre l'attribut avant le verbe et son sujet. Exemples : c^J^U (^[y> qui est-ce qui a été ton aide! (Â^Vy* qJ^S U quelle sera ta réponse! ly et Li font 007. , On ne doit , , , ici fonction d'attribut. 334 DE 6 1 0. En général SYNTAXE. il faut , dit de l'inversion du LA sujet ici appliquer de ï'attribut et ce que nous avons (n.° 5p4)> s'interdire quand elle peut altérer le sens de la proposition ou la rendre amphibologique , et au contraire la regarder comme l'inversion nécessaire le quand reçoit plus sens en Ainsi il faudra dire inversion sans de clarté. lè^iy* ^y» îf& Moïse étoit parce que, le sujet et l'attribut étant déterminés , l'inflexion des cas étant insensible dans l'un et dans l'autre affranchi ton et , que leur disposition respective II faudra dire aussi l^~a.U> jfôJf j L&jsu» 1b nom il , n'y a la même chose maison son maître demeurera) précède pas le y t^sa-U. jfôJf j , , (c'est-à-dire avec nom faire l'inversion inversion, il auquel b U qui ïes distingue. U, ou, ce qui est que demeurera dans la maître de la maison le tant que , pour que le pronom affixe U ne se * tant rapporte. Si l'on ne vouloit pas l^s jtjjf o^A^» *b U tant que il faudroit dire , demeurera le maître de la maison dans elle. o^j VI fJ-cU qU» U // n'y avoit (a). point Si l'on dit jîoJf j Vf o^J ife^i cela signifie Zéid n'étoit point ailleurs qu'q. la maison; et au contraire, si l'on dit jfôJ f j o°^ o4j Vf le sens est il n'y avoit pas h la maison d'autre personne que On dira aussi inversion avec de poète, si ce n'est Zeïd , ZéiiLCes deux constructions 61 I . tout ce On conçoit nous , sans fa) C'est cette cité ailleurs: j'ai est employés comme p qu'il soit besoin d'en avertir , que , cesse d'avoir lieu quand ces verbes verbes attributifs. construction qu'on remarque dans un texte de l'AIcoran que Vf K»y> Çi\y>. ^\ji{n.° 87 note). fyÛ ^f Vf f^fU ^f fçjjà la même chose que mot doivent donc pas être confondues. venons de dire de la construction des verbes que abstraits avec leur attribut sont ne "ni- sous-entendu, Vf ; mais le véritable sujet du verbe est alors le DE LA SYNTAXE. 335 Observons, passant, que lorsque l'attribut du verbe verbal ^b" adjectif qui a lui-même un complément objec tif ou un complément circonstanciel on place assez souvent ce complément immédiatement après ïe verbe abstrait avant le sujet et l'attribut. Exemples : 012. en est un , , U-jU» ô^j ***^f U $, /y. [fe Zéid jeûnoit le vendredi; éfj îàj,-à>\ tAiJ '£*>\ — %»f oj>j éUUJs ton ôU frère Zeïd a désira ; te passé la nuit a manger tes vivres. Ce genre de construction est rare avec un complément objectif immédiat, comme dans le dernier exemple. 613. verbes \£> J'ai qui parlé ont ailleurs pour penser. Le sujet (n,os complément et nominale proposition , 1 1 4 un sujet ? 115, 1 et un 84 et 346) attribut , comme l'attribut forment réellement alors dont les deux termes peuvent , des une ainsi que dispositions respectives. Je ne répé ai dit terai pas ici ce que j'en précédemment. 61 4- Dans les propositions nominales qui entrent dans la composition du discours, comme termes circonstanciels, sous forme d'expressions adverbiales l'attribut doit être nécessaire cette disposition étant un des signes ment placé avant le sujet qui caractérisent ces sortes de propositions (n.° 122). le verbe , admettre diverses , , S. II. Construction mens 615. Les du Verbe OBJECTIFS MÉDIATS complémens objectifs et ET de ses Complé IMMÉDIATS. du verbe (a) doivent naturel- joins ici une observation que j'ai oublié de faire lorsque j'ai parlé complémens des verbes : c'est que ces complémens sont appelés en général jdLl$ et au pluriel ^a>Xîj par les grammairiens Arabes ; nom qui (a) Je des divers , » DE 33^ SYNTAXE. LA placés après le verbe et le sujet : cependant il arrive très-fréquemment que ïe complément objectif se met entre le lement être verbe 6 1 6. sion sujet, et son est En ou général permise même avant le verbe. peut établir pour règle que cette inver les fois qu'il n'en résulte aucune équi on , toutes voque dans le .-sens, et qu'au contraire il faut s'astreindre à l'ordre naturel quand l'inversion peut rendre le discours ambigu. d'inversion Exemples : C'est toi que adorons , nous cîlljfl iuu (jv.» O^aJ é$\j>\ c'est de toi que et nous réclamons h secours. OU jj-f \0-?j i-ij^ . renferme aussi divers Amrou termes a jj& frappé circonstanciels, CJ>i> IOtîJ Zeïd. comme le terme circonstanciel d'état et celui de spécification ^yy^Jf Le mot xJLlà signifiant proprement superflu, ce qui est au-delà du nécessaire, je pense que ce nom a été donné à ces parties accessoires de la proposition, parce qu'elles sont comme surabon dantes à la constitution de la proposition qui consiste essentiellement dans i'union d'un sujet et d'un attribut. Et en effet le complément complexe des verbes de cœur et autres du même genre (n.° 1 4) qui est formé réelle ^JL^f . le , , 1 , ment d'un Voyelles sujet dont le » » » d'un attribut, n'est commentaires de XAlfiyya sur point compris ce vers yU^ (jy? ^•CJO**- J*a-&- y 5» et sens est « qu'il doit être de dénomination. d'Ebn-Malec, ^'fri"h permis » sous cette O' J^f supprimer le *■***■* CJÔ^J complément objectif d'un verbe, pourvu que cela ne nuise point à la clarté du discours auquel cas on ne doit point le supprimer : par exemple , on ne peut pas le supprimer en , question qui a pour objet ce complément, comme si l'on qui avrçvous frappé ! On neîe peut pas non plus quand onresl'action du sujet à un certain complément, en disant : Je n'ai frappé que répondant vous à une demandoit v treint » Zeïd. » Voyelles Mss. Ar. de S. G. n.° 465 , fol. 6y verso, 96 verso , &c. DE Wy. ilké LA SYNTAXE. 3}J >U| (jl^li "AïjJj S'y» ôy^y> oJ^' Z)^j porc-épics accouroient en troupe autour de leurs tentes pour (recevoir la nourriture à) laquelle Atiyya les avoit accoutumés. Si interprète^ vous £6^ — y £(f>'j6" (A& Dieu peut 6 1 7* Si cette vision. *»f tout. l'action exprimée par le verbe est restreinte au com plément du verbe par les particules L^l seulement ou V^ sinon, le complément doit nécessairement être placé après le sujet. Si, au contraire, la restriction tombe sur le sujet, l'inversion est né cessaire. Exemples du premier cas : o^.j £Sy° Vf o«jJ éSy° Exemples i> U"f C'est Amrou que Zéid Lo Zeïd n'a frappé du deuxième ^3 ^ ^r>y° — ^3 VHj.^ C/y» frappé ; qu'Amrou. cas : ^ î C'est Zéid qui o— a U Ce n'est a frappé Amrou; aucun autre que Zeïd qui a frappé Amrou. On peut le sens n'en cependant avec Vf s'écarter de cette règle, parce que reçoit aucune ambiguïté. 6 1 8. Quand le complément est en rapport d'annexion avec un pronom affixe qui se rapporte au sujet l'inversion est per mise et d'un usage très commun. Exemple : o*£ %j <jU. Mohammed a craint son seigneur [reveritus est dominum suum Mohammedes ]'. , - 6 1 0. Quand le sujet nom affixe qui se est en rapporte /// PARTIE. au rapport d'annexion complément , le avec un complément Y pro doit 338 DE précéder ïe c'est licence. une sujet; si l'on et Exemples se permet une autre construction, : o'jfc^IcWî ^L * Lorsqu' Abraham SYNTAXE. LA fut éprouvé par suusj. son seigneur [quando tentavit Abrahamum dominus Zw actions enfans de et d'Aboul ses - récompensé de ses grandes Sinmar fut récompensé de ses Gaïlan l'ont bienfaits, comme travaux. 620. Lorsqu'un même verbe a deux complémens objectifs le premier de ces deux complémens, exprime, du moins le plus souvent, une personne ou une chose qui agit sur la personne ou la chose qui forme le second complément. Ceci a été développé précédemment (n.os 181 et 182). La construction indiquée , par l'ordre des idées est de mettre le complément qui exprime la personne ou la chose qui agit, avant celui qui exprime la personne ou la chose qui est l'objet de l'action. en ce cas 621. On doit observer sion rendroit le est restreint par L* ^ est un cette louche, sens ou pronom affixe. V£ , quand l'inver quand complément le quand premier complément construction, 2.0 3 .° Exemples 1 .° le second : foôj -oXtcf j'ai donné a Zeïd Amrou; l^Ji V^ fooj o^licf U je n'ai donné a Zeïd qu'une pièce d'argent; \\ i ix&s. f je lui ai donné une pièce d'or. fjl °£ fj 622. On doit inverse , ou et quand quand le second complément est un pronom affixe, premier un nom ; 3 .° quand le premier complément est en Vf; ie .° contraire faire usage de la construction le premier complément est restreint par 15 f au 1 2.0 DE rapport d'annexion second. Exemples : Iojj Vf 10^3 * UA—jIj pronom affixe avec un U C^ji K^asA 4*"^ SYNTAXE. LA je qui rapporte au n'ai point donné une pièce d'argent d'autre qu'a Zeïd; quant a la a Zéid; fj^ 339 se l'ai donnée pièce d'argent, je j\ô3\ o^l*f j'ai fait habiter a la maison par celui qui l'a bâtie. complément qui fût en rapport d'an pronom affixe qui se rapportât au premier on Si c'étoit le second nexion avec un pourroit user de donc aussi bien Zéid son l'inversion, ou suivre l'ordre naturel. On diroit *JU olLcf fô^J *JU ù+j o»1Lc[ ou j'ai donné a argent. Hors les 623. ment , ïes cas complémens indiqués, à on peut construire respective volonté. Ainsi l'on peut dire: ^ÔJ\^j J^sfj [ylyJ f ) je revêtirai de tissus du voir ; \ù>j fj [y lyï) f ^jy f ( viendront Yémen ceux qui vous V $>j\ Ls>3 o^cf / — ' " Io §. j , jj . , s > ^*ji o^i»cf ] j'ai donné Construction III. une du pièce d'argent Nom a Zeïd. de et ses Complémens. 624. observer par rapport a la construc forment les deux termes d'un rapport d'an La seule chose a tion des noms nexion c'est que l'on ne peut s'y permettre aucune inversion , ne doit interposer aucun terme étranger entre le consé et , qu'on quent et exposées qui l'antécédent. Cette ci-devant règle et ses exceptions (n.os 216, 236, 252). ont Y 2 déjà été }40 BE SYNTAXE. LA $. IV. Construction des Termes circonstanciels. 02.5. On peut en général appliquer aux différentes sortes de complémens des verbes dont nous avons parlé ailleurs (n.° 1 70), ce que nous venons de dire des complémens objectifs : leur place naturelle est après le verbe ïe sujet et les complémens objectifs ; ce qui n'empêche pas qu'on ne puisse intervertir quel quefois cet ordre, pourvu qu'il n'en résulte aucune équivoque. Ces divers complémens circonstanciels n'observent point non plus entre eux un ordre fixe et déterminé. 626. Nous nous contenterons de faire ici quelques observa tions sur la construction des termes circonstanciels qui indiquent la manière d'être l'état ^t^f et qui font, à l'égard de la per , , , , sonne ou , de la chose dont ils déterminent l'état, la fonction d'un lorsqu'on dit U%>fj j>£ sU. [à la lettre, venit Amrus equitantem ] c'est comme si l'on disoit &£=*\j J*j jfé ^ Amrou est venu et il étoit a cheval [venit Amrus et ipse equitans]. attribut : , , , 627. De même donc que, dans la construction sujet doit précéder l'attribut , de même aussi le nom la personne ou tancielle d'état tanciel. Mais la chose Jl sujet de est s^^3 cette l'attribut, l'objet qui exprime de la détermination circons- doit précéder ce terme précédemment (n.° 504) > le circons que l'on règle par rapport à la construction du et employer une construction inverse: nous avons vu peut s'écarter de et ^f — qui naturelle, ïa même inversion peut avoir lieu dans le Ainsi l'on peut dire également Zeïd est venu en se hâtant. lcj-li o^J *U. cas ou dont il ou) s'agit. UjuU si* II faut pour cela qu'il n'en puisse résulter aucune équivoque. Ainsi, si l'on veut dire Zeïd rencontra Omar qui étoit a cheval , il fau dra nécessairement dire l*U=? [3 j£ o^J $'> et l'on ne pourra pas DE 341 SYNTAXE. LA direJZé lÇ%»îj où) JjJ , parce que le terme circonstanciel paroîtroit alors déterminer l'état de Zeïd, et non celui d'Omar. 628. L'inversion ne peut pas avoir lieu, i.° quand le terme de Vf circonstanciel est tUU VI U Zéid n'est pas venu autrement le oûjïU. précédé de la personne nom terminée par le ou dans comme , exemple qu'a pied ; 2.0 quand cet , de ïa chose dont la situation circonstanciel est dé forme le complément d'un rapport d'annexion; exemple : *JU fj».f>$è. o*Us j'ai tué le page de Marie tandis qu'elle dormoit; 3.0 quand le nom de ïa terme , , personne terme ou de la chose dont la situation circonstanciel , est le déterminée par le d'une préposition. Ainsi l'on régime est doit pas dire oX&i «-JU. J& Ji ; il faut dire *-JU* oIàj O/nar a passé près de Hind , qui étoit assise (a). ne Dans le second constanciel L/U cas entre , on ne *>^U pourroit et j^Ji, peut rien interposer entre les deux nexion (n.° 216); on ne peut pas circonstanciel que , dans pas parce jJ& 3* placer le terme cir qu'en général on ne d'un rapport d'an plus mettre ïe terme termes non l'antécédent du rapport d'annexion , parce rapport d'annexion , le conséquent représente avant un proposition conjonctive et l'antécédent représente l'anté cédent d'une proposition conjonctive (b) et que dans ce dernier rapport, un terme accessoire de la proposition con jonctive ne peut pas être placé avant l'antécédent de cette pro position. 629 L'inversion est au contraire quelquefois d'une nécessité indispensable : par exemple, i.° quand le nom de la personne une , , , . ou de la chose dont la situation (a) En ce notamment (b) dernier cas 7 l'inversion est est déterminée par le terme permise par quelques grammairiens, et par Ebn-Malec. Le cheval de Zéid équivaut à cette expression , le cheval qui appartient à Zéid. 3^2. DE circonstanciel , se trouve même valeur exemple à venu ; pied personne rapport d'annexion qui fait précédé ou que Zeïd; 2.° autre avec un d'un IXsU ïU. U o^'j VJ : de Vf qui a la _>Âc /'/ n'est ou quand qui pronom autre mot se oo) ce nom est en rapporte à un nom partie du terme circonstanciel, <f±£ jt-> <j*. U%=lj «_jUs>f sur son SYNTAXE. LA ly o-Âf des compagnons de Mohammed un âne ( c'est-à-dire 63O. Le terme circonstanciel le même antécédent qui dont ïa situation est monté l'âne de Mohammed). sur , est venu *U. régit le est toujours logiquement régi par nom déterminée par de la personne ou de la chose ce même circonstan* terme "ciel. Ainsi, lorsque je dis ^=>Yj o.jj sU. Zéid est venu a. cheval, oJj est régi, agent, par le verbe sU. comme quement par le même verbe. Si je dis si tu étois , affixe Ce paraissant en est le régime sur de LÇ^=>[3 est ^gi l°gijo^Jf l^iLU <A& comme et , l'horizon la pleine lune le pronom jjls et Uilt est logiquement régi , , , par la même particule. I Lors donc que le 63 nom de la personne ou de la chose déterminée par le terme circonstanciel', se verbe ou à un adjectif verbal qui lui sert d'attribut, . dont la situation rapporte à on peut un est le mettre adjectif verbal. terme circonstanciel avant ce verbe *^* ^4^ Zéid Ainsi l'on peut dire ooj pied ; J^yb fo^-U. il prie prosterné ; lo oôj invoqué (Dieu) avec une pure dévotion; parce que a dire su. 632. l'attribut ojj et y> j+aa - o*±j iW^ Cette construction n'a lieu est exprimé gaison parfaite de cette espèce mêmes lettres , ou , , et et par un verbe ou cet est venu ^\jâ Zeïd l'on a pourroit . régulièrement que quand susceptible d'une conju adjectif verbal dérivé d'un verbe qui exprime lé même sens renferme les par peut un , , comme le verbe , admettre la différence LA DE des genres des nombres et (a) ; encore cela est-il restrictions. Nous n'entrerons point dans meneroient trop loin ^43 SYNTAXE. ces sujet à quelques détails, qui nous qui d'ailleurs dérivent pour la plus grande partie règles qui ont été données pour la construc tion du sujet du verbe et de l'attribut. Ainsi par exemple on ne peut pas dire jpîf U?^ certes je frai le pèlerinage nupieds ; mais il faut dire UsU. j^arY, parce que l'adverbe d'affir mation J veut être placé immédiatement avant ie verbe. On ne peut pas dire non plus ~J£ U^U ^f caillé tu dois faire le péleri, et , des , , , nage h pied; il faut jonction £)f ne peut situation mier par est verbe 63 3 • Les nomment "2" £jf lAsSé, parce que ïa con pas être séparée du verbe. Le nom dont la déterminée par le terme circonstanciel dans ïe pre- exemple, ce IX^U dire , : est Lif je , renfermé dans ïe verbe dans le second exemple, c'est ôof lfst\i et régi tu. circonstanciels que les grammairiens Arabes spécifcatifs (n.° 120), doivent toujours être termes y-b-à placés après le mot dont ils spécifient ou restreignent la signifi cation j^-lf Ainsi il faut dire UJé o^jj s-4-«->' Zeïd a été trempé de sueur; LTJû o^C CJ& Zeïd a consenti de son gré (à la lettre, a été satisfait quant à l'ame) ; <iU* l^â-j ly»^ jj& Amrou est cfLT^â. il te suffit pour cava plus beau de visage que toi; HjU lier; U»i jj'jVf ïj* plein la terre d'or. 6^4' Cependant, lorsque le mot dont la signification est restreinte par un terme circonstanciel spécificatif, est un verbe susceptible d'une conjugaison parfaite on peut quelquefois placer le terme circonstanciel avant le verbe ; ce qui ne doit v . « , fa) Ceci exclut les verbes admiratifs version peut Vqyei et cependant le Commentaire avoir lieu sur avec KAlfyya, et ces les adjectifs verbaux superlatifs. Lin- derniers dans certaines circonstances. Mss. Ar. de S. G. n.° 465 , fol. 90 suiv. Y4 versa 344 LA DE SYNTAXE. néanmoins être considéré que ne licence. comme une Exemples tandis qu'il Leïlaforcera-t-elle donc son amant à s'éloigner d'elle, seroit pas disposé a se séparer volontairement ! f^)\ ly ô-^ç jmaj (j^^Xî Pj^*J : J^ iMo-wj (jr^f peine ( à la lettre, quand je suis trop court du bras), on ne me voit point m' abaisser h d'humbles prières ; et de me trouver lorsque je suis dans la détresse, je ne désespère point un Quand y e suis dans la jour dans une situation heureuse. quelquefois, quand le mot restreint par le terme circonstanciel spécificatif n'est point un verbe d'une conjugaison parfaite comme dans ce vers : Cette licence 635. a même lieu , On une voit ne vérité C'est feu semblable à notre feu; c'est-là les familles descendues de Maad. de point ailleurs reconnue l^JbL qui de toutes est restreint par le Ainsi la construction devroit être qui lui ressemble S. V. en fait leurs À fjtf circonstanciel UU* y> * J on ne IjU . voit rien feu. Construction RELATIVEMENT À de terme des LEURS Prépositions ANTÉCÉDENS ET Conséquens. l'exposant d'un rapport qui existe entre deux termes un antécédent et un conséquent. La construc tion naturelle exige donc que la préposition soit placée après l'antécédent et avant le conséquent. Rien n'est plus commun néanmoins que l'inversion qui place la préposition et son complé 636. Toute préposition est , l'antécédent du rapport lieu nécessairement quand le non-seulement ment avant : sion nom a qui sert de cette inver complément DE à la LA SYNTAXE. 345 ûJfy '^auprès préposition interrogatif, as-tu passé f foi éj^fù>\ fj} '+& pour combien de pièces Cj>jJ\ d'argent as-tu acheté cet habit! ou un mot qui renferme la valeur d'une interrogation comme ôof oiJ Hs\ [y cJj^f ^ je ne sais de est un mot comme de qui , quel pays de cune tu es ; ces elle se rencontre encore très-souvent , dans le discours circonstances, les et sur-tout sans au dans le si communs, exemples qu'il est style poétique; inutile de s'y arrêter. Lors même qu'il n'y a point d'inversion on n'est point astreint à placer l'antécédent immédiatement avant la préposition. Il arrivé néanmoins fort souvent qu'une préposi tion et son complément sont placés immédiatement après le verbe qui leur sert d'antécédent et avant le sujet du même verbe. Lorsqu'un même antécédent sert de premier terme à plusieurs rapports l'ordre des diverses prépositions et de leurs complé mens est arbitraire, ou plutôt dépend en partie de l'harmonie, en partie de l'intérêt que celui qui parle attache aux différentes parties du discours. Mais ce qu'il faut consulter avant tout c'est la clarté de l'expression. 637 Quant au conséquent ou complément de la préposi tion il doit régulièrement suivre immédiatement la préposition qui le régit. On trouve cependant quelquefois le mot U explétif placé entre la préposition et son complément. Cela n'a lieu <°y et ly Avec les prépositions qu'avec les prépositions ôj et tJ le mot U> ne peut point être regardé tout- à- fait comme explétif, parce qu'il devient leur complément et forme de ces particules des adverbes conjonctifs. Cependant on trouve quelquefois <L>j et es) suivis de U explétif et conservant leur influence sur le nom qui leur sert de complément. 63 8. II nous resteroit encore beaucoup d'observations à faire et en sont , , , , . , c-> - . , , pour déterminer toutes les circonstances de la construction de ïa langue Arabe, par rapport tant aux parties constituantes de chaque 34^ DE LA SYNTAXE. proposition, qu'aux diverses sortes de propositions affirmatives, subjonctives impéra tives optatives conditionnelles suppositives conjonctives adverbiales ou incidentes qui peuvent être dans des rapports réciproques de dépendance les unes avec les autres : mais il est difficile de réduire à des règles positives l'or donnance respective de tous ces élémens du discours ; nous croyons d'ailleurs que ce que nous en avons dit est suffisant, et que le surplus s'apprendra mieux par la lecture et l'observation que par des préceptes. Pour compléter l'enseignement de la grammaire Arabe, il ne nous reste plus qu'à parler de deux figures grammaticales qui sont d'un usage fréquent l'ellipse et le pléonasme. , , , , , , , , CHAPITRE De 639» J 'A XXXII. l'Ellipse. occasion de remarquer diverses ellipses fréquent dans la langue Arabe. II en est I eu souvent d'un usage qui quelques-unes dont sont dois faire mention ici d'une manière je particulière. 64o. On -entend fréquemment ïe verbe qV*, ou son adjectif verbal *y>y formant l'attribut grammatical de la pro position ; et l'on exprime seulement quelque terme circonstan ciel qui fait partie de l'attribut complexe (n.° i45 )• Exemples : sous , Le sixième (appartiendra) * <2lfi La puissance de faire $ ne mère. trouve) point j ^fi. ëjôi» ^ cela sa a (se [* en moi. DE Certes, dans cette le sang mort dont • dire, n'y a le sans pas rocher, (se trouve) de verbe un vengeance. proposition nominale c'est-àexprimé (n.° i44) doit être le d'une sujet point est sous un qui ne restera 64 1 Lorsque où il vallée 347 SYNTAXE. LA , , les poètes l'omettent souvent. pronom de ïa troisième personne , femelle de C'est ainsi que Caab ben-Zoheïr, dit en parlant de la chameau qu'il j. décrit ,. : jT-o- i-*.- --'-» \*jî\'t*\ • ***' JJJù Aïy 1£fj U^» ^y, ^' ^j*' t-u* Elle est comme la pointe d'un glaive ; son frère est en même temps est aussi son son père : elle est d'une race noble; son oncle paternel oncle maternel; elle a la tête longue et le pas agile. Ne crains rien; Son nei est relevé ' " V 'i H (nous sommes) en bosse pour quiconque s'y connoît joues est une peau douce au , ; deux adversaires dans la forme preuve de toucher. une sa de ses (a). oreilles noblesse ; est , et sur ses dans premier exemple o3* tient neu de Oj» û£ '» ïe second, 0i^k tient lieu de oU-ii ^ ; dans le troisième, tïp est pourra" j*. On voit ensuite deux exemples de l'ellipse Dans le , de l'attribut. 642. Quelquefois on fait ellipse du sujet d'une proposition mot verbale parce qu'il se trouve dans ce quij>récède quelque qui peut l'indiquer. Exemple : ^^Is^Ji JiiiU *4& (fjh* >}. , (souviens-toi) de ce (a) Voyei l'AIcoran, qui sur. eut 38, v. lieu 23. lorsqu'on lui présenta le soir les 348 DE LA chevaux excellens dit 33 33 La SYNTAXE. j'ai détourné du souvenir de mon soleil) Le préférence cacha se sous-entendu verbe , qui ïa mention est de leurs terre donnée aux pieds, biens de Seigneur, jusqu'au les voiles (de la nuit). ce et qu'il monde m'a moment ou (le eacha , est 33 sous le soleil , jllwf mot la qui frappoient que ce : du verbe sujet ôj'p se indiquée .° par le genre du ellipse du féminin , comme le nom sous-entendu ; 2.0 par et cette : est est 1 , peu de mots auparavant, du soir, qui synonyme du coucher du soleil ou du moins de son déclin. On fait assez souvent, lorsque plusieurs noms doivent qui a faite, été , 643* être en rapport d'annexion, l'ellipse de l'antécédent, en ne con servant que ïe conséquent. Si trois noms sont en rapport d'an nexion , le premier avec ïe second , et le second avec le troisième, on supprime aussi Ils ont été imbus , dans leurs c'est-à-dire , de l'amour du tpÉ est donc pour c pris est-à-dire, pour une veau J.lsJ\ <1*a qu'ils « trace J^T^î Jf\ est donc comme pour du veau; avôient fait pour l'adorer. 3 o ,.'. de Id trace de du cheval de «r- (j^ «aAc l'envoyé; l'envoyé. À^f)\ j-jf est ici .~u>i>J JJ"S\ ^jisuJ (jàJo &-++£\ Jj0~ï -•-» •* Leurs yeux tournent comme celui des approches de la mort; c'est-à-dire, , . «"Vf» Oj-U cœurs £ -o.-. poignée (de terre) de la premiers. Exemples : . Jï(f ?.f t Je les deux quelquefois le tournement ,jà}\ <^f j/os*. qui perd ■> - connoissanee à cause des yeux de celui qui &c. ijà)^ DE 34^ SYNTAXE. LA \>4A\ Quelquefois l'antécédent étant sous-entendu demeure plément , le com mais il faut pour cela que l'anté génitif; exprimé précédemment avec un autre conséquent. J'en ai donné ailleurs des exemples ( n.os 2 1 4 et 2 1 5 ). J'ai donné aussi des exemples de l'ellipse du conséquent dans les rapports d'annexion (n.° 2 1 3 ). 645 ^n fa** très-ordinairement l'ellipse du nom de Dieu, lorsque l'on rapporte quelque passage de l'AIcoran ; et l'on fait pareillement l'ellipse du nom de Mahomet quand on cite quelque parole ou action de ce législateur. 64®- Si le mot dont on fait l'ellipse est le sujet d'un verbe au cédent ait été ' , , comme dans JU* il tion , qui dit, a dans le verbe ; mais on on se fait connoître si le sujet pronom renfermé formule de bénédic contente du ajoute ensuite une sous-entendu est Dieu ou Ma premier cas cette formule est (JiJJî qu'il soit exalté, ou bien Jâ.1 ji> qu'il soit glorifié et loué; dans ïe second cas, on emploie la formule 'ÀJLJ *JU*J«wof J^ que Dieu lui soit propice et lui accorde le salut ou une autre analogue à celle-ci, comme /iLj{3 V^*^ J~*jf **J* que les faveurs les plus précieuses et le salut le plus excellent reposent sur lui. o4j' Si le mot dont on fait l'ellipse est le complément d'un homet. Dans ïe , , rapport d'annexion , on lui substitue le pronom affixe » ; et la valeur de ce pronom est déterminée par la formule qui vient immédiatement après , comme dans le cas précédent. Exemples : J 3 fS ,» S J j iXljJùI j li iif 1C3 emploie ( l'adjectif verbal de ) la forme afdhal, sans intention d'indiquer une idée superlative ; de ce genre est cette parole de LUI, qu'il SOIT exalté! (c'est-à-dire, cette parole de Dieu ) Votre Seigneur sait bien ce qui est dans vos âmes. Souvent «• on 33 DE 350 0/z , trouve SALUT! 33 33 les deux que Dieu *_L>oClf C'est de Moïse 33 , ville. lui soit propice et lui accorde le (c'est-à-dire, il pas que je le plus! 33 vous dans «Ùc ^fy» ville que Dieu lequel puisse a 648. tout sont ceux d'entre ce vous Ne faut- que j'aime [yz (J,[*3 *fyo (>é UGf^ entendu parler, lorsqu'au sujet de reposer le salut! il dit : ce II entra dans la a dit au sujet d'Abraham. qI^, que pour cela l'attribut cesse d'être à l'accusatif. Cela lieu après ïes conjonctions t)f et ^ Exemples: a sur On fait assez fréquemment l'ellipse . promptitude a sois) pied. avec Donne une Mahomet) du verbe Va tu de 33 C'est pour cela que Dieu sans mot ce apprenne quels Jlkîj'XJf cette sur l\& JÀ»f J^ *}Js j o^y' ç&î-î «N*j manières de s'exprimer réunies dans ce mot de ^jj z£l^.li *J=>j^.\ Vf 'L»j lui SYNTAXE. LA , bonne «/W« quand , soit bien même (que tu sois) (ce seroit) monté Zeïd ou cheval ou (que Amrou; tu feras a œuvre. J „ «C J^'j J4^f ^£* ^° **y4Celui qui \£x* j}j c& y* y>c>5\ ly^.y commis l'injustice ne sera jamais a l'abri de la ven (ce seroit) un roi dont les armées seroient si geance quand nombreuses que les plaines et les montagnes ne pourroient les contenir. , a même Cjuîï Uj'fai uit ûi V *•** l>y£ C(p- 0-^ Toutes les branches de la tribu de Dhabba ont eu des sentimens DE de SYNTAXE. Les hommes y&J. f^s^ (jfj cav*^ Et l'homme si si (son (son sera tué avec suivant leurs du bien «~* I injuste Ô^K'A ôy.fé «jZllN récompensés seront sont) bonnes, (il leur arrivera) (H leur arrivera) du mal. : d'une (ceux qui étoient) coupables (ceux qui en étoient) les victimes. soit 3_£s' fji ôfj j££ fjy. tuer 35 moi , soit pitié pour violence, LA ; si (elles sont) ô] H u^ la même arme œuvres : ^ uy&> dont il si (elles mauvaises, *y^3 se sera servi pour été) une épée, une épée (lui donnera la mort); été) un poignard, un poignard (lui donnera la mort). arme a arme a point que plusieurs de ces exemples seroient susceptibles d'une analyse différente, dans laquelle on suppo serait une autre ellipse que celle du verbe y? Dans le dernier exemple, au lieu de IJ^ q\' ££j»à Uu*L y Je ne dissimulerai . j£à, roit on pourroit dire ïj-iâ-'i fj^i. <jfj encore dire fjjsiCi %££. y^ j£âj£± iy^ cj^3 offre des cevoir, . Uûli Chacune de ellipses différentes, Ullj IXU «3^ ôL ces comme » et y est On pour même manières de il . ££JL y s'exprimer aisé de s'en aper y ellipse du complément immédiat d'une préposition : mais ce genre d'ellipse est très-rare ; j'en ai donné un exemple ailleurs (n.° 826, i.re p.). 65 O. Après (X totalité et les autres mots qui doivent de leur nature être employés en rapport d'annexion, on fait souvent du l'ellipse complément, comme je l'ai déjà observé (n.° 202 ). 65 I. Il arrive assez souvent que deux propositions condi tionnelles étant en opposition l'une avec l'autre et devant avoir chacune pour complément (n.° 30) une proposition indicative ou 649 Quelquefois . on fait , DE 352 SYNTAXE. LA impérative, on supprime celle qui devroit servir de complé ment à la première proposition conditionnelle. L'opposition qui doit être entre ces deux propositions, suffit pour indiquer cette ellipse. Exemples : lsiîL .*> oy^j csULuj oa-wJI oj*°f VL <J*Jy jj* o-*^™ •* Si oo yl *. fais pénitence et si tu renonces à tes discours (je te pardon nerai), sinon je donnerai ordre à mes serviteurs de t'écorcher ; je remplirai ta peau de paille et je te ferai pendre à la porte de tu , , Zoweïla. £ S'il paye ce qu'il doit, appartient et ses et tout ce qui appartient sinon tu vendras tout ce qui lui : à gens, et d'Alexandrie (a). gens dans la ses forteresse ellipse a lieu , 652. (laisse-le) £ Une semblable tu l'enverras lui , après les mots qui ren ferment la valeur de la conjonction y^, ainsi que je l'ai dit ailleurs (n.° 343 1." p. et 5 1,2/ p.). Tel est *yi9 dans l'exemple suivant: aussi , (a) et dans les On des trouve l'Évangile auteurs Grecs 'Am' exemples de S. Luc n'en citerai je ; Ap<JZLV%Ç Ej M iiov Azfiù Voyei ce que j'ai des ellipse dans l'Exode (ch. xxxil, v. 32) 9). lis sont aussi très-communs dans qu'un seul tiré de l'Iliade (I, 135): cette xm, v. , fyi Aûtmxn « yt&iç /umyœQvjbui 'Arguo) Qv/UOV, 07TZàÇ kvIcLfyoV iÇO-f JbSaenv iyù H xxv cdAoç i\cùjuui\ ' H de (ch. m ■. , YATO, jx/n v\ , Aïcurloç, ia>v yt&Ç, ri 'OJbmioç ihCCV. dit à ce belles-lettres, p. py , sujet dans le tome XLIX des Mémoires de l'Académie note. U DE £j P LA SYNTAXE. 353 &*&* J-jii tgo jisJf fayétt <J>1 oJû'aJÎ ^ JjiVf j ji\j °y$ ^Jjf jlai ^tNÂil <£ (>^} fS'y^ VJj J* ^Aj le poison passe dans les 'veines dont le sang est fluide le congelé ; alors les canaux de la respiration animale sont '' iSy~£ o^>j * * , et obstrués , et le poison se répand dans tout le corps , comme l'huile: quiconque se dépêche en ce cas d'avoir recours aux remèdes (peut prévenir la mort) ; sinon l'on ne peut pas empêcher l'effet du poison. On fait aussi quelquefois, après une proposition suppositive exprimée par ^ l'ellipse de la proposition corrélative. Ex. , , Si imaginois un signe qui pût servir aux hommes a rectifier leur prononciation et a fixer les voyelles des inflexions grammaticales dans l'AIcoran (tu ferais une bonne chose) (a). tu , j&jykïà l5V au ^y ceux et qui ont où ils jour dos, ij j\JJ\ &£y>.j ^^c où ils ne ne (jyXL> été incrédules , V ($a. savaient (le fjjA» ly.ôJl JAj y i)jj^>. f Vj sort qui les attend) pourront écarter le feu de leur visage ni de leur trouveront aucun secours, (assurément ils se con vertiraient). Une 6jf3« ellipse d'un autre genre est celle par laquelle on supprime dans une proposition un verbe qui se trouve indiqué imparfaitement par un autre verbe exprimé dans la même pro position, c'est-à-dire que l'on donne à un même verbe deux com plémens dont un seul lui convient réellement, et dont l'autre ne lui convient qu'improprement et suppose un antécédent qui a plus ou moins d'analogie avec l'antécédent du rapport , , fa) tic la Cette forme Philologie d'expression sacrfe de est usitée en hébreu Glassius, par Dathe, //.' PARTIE. 1. et en grçc. Vqye^ l'édition 1, p. 522. Z LA DE 354 SYNTAXE. que l'antécédent exprimé suggère l'idée de l'antécédent sous-entendu à ceux qui entendent ou qui lisent^. précédent Cette ellipse ^cu* jiuj sorte en , fréquente est assez fj£it^3 Ensuite il • • • l'enfance ; puis que .et . Exemples: ^-j^ !>br^^ y î^9 <v^ ly^r y ^^ i*^j4 y sortir fait vous des vieillards. • arabe. en (du sein de vos dans mères) parveniez a l'âge fait que vous que atteigniez un terme fixé. vous , l'âge de devenie^ vous ojJ=>h\ y (i)Ua^Jf Vj £owf Uj JdtaH seul 7w /? et me l'a fait oublier, que je m'en souvinsse, «LAÀACj *£j[ P0^4 A»| QlTSljJ /ftz«.r w/z /ta* ^h'/7 semble que Dieu lui coupe le ne^ vwtff les yeux. Le est sens dans le , vous parveniez fj*&çf PÉCHÉ que je J*4 est ne renfermé 3 J ,3 premier exemple puis , implicitement Dans le troisième Uùf dans le ; et m'en souvinsse ijcî est renfermé dans second, oJ^=»if ^f <>*x*j. t-f£ ; dans et , cl>f3^f f Il empêcha baiser la (a) «J terre que et il a EM- Ainsi le verbe de même le verbe . exemple, ïe sens est, et qu'il lui CRÈVE le verbe lÏJû étant renfermé dans «^c ULàjJ Quelquefois le verbe dont on fait ^ellipse opposé à celui qui est exprimé. Exemples : les yeux IL fait ^.J 1CU2V fj^ij S£ UVJi \Jy& y ^jXf f '&J? '£* notre Seigneur les hommes de lui dire £0s£. directement est , et de ne pas devant lui. Cest ainsi que Moïse dit (Exod. ch. XX, v. 18) : Tout le peuple voyoit les les éclairs et le son de la trompette c'est-à-dire, et ENTENDOIT le son tonnerres et de la trompette , ; que S. Paul dit , ( / Cor. ch. III , v. z) : ydha vjuàç iin-nou, mi * DE SYNTAXE. LA 355 J*î^j jU^lf KJj^j ûjQ (jfj' J^f *yyj ly yj^\ \y+* Il fut défendu servissent , pour II faut ù)yô\ la JUJf montures devant lui avons Nous ne vous sac. t. (a) . I, p. vous un mot autre sur leurs LEUR ORDONNA de ta des ai donné à boire du terre lait, ai point donné à MANGER ne pas baiser se servir, montures pour , une voiles, des fait l'ellipse Exemple : on verbe. qu'ils le comprennent. lui (montagnes qui et non une est , nourriture solide , servent c'est-à-dire, nourriture solide {voy. Glassius, Philol. 630). yx.jux.7v sac. 1. , dm ^toSaf 1. p. 629 et Hanc &pco/ud.7fov qui empêchent Demipho esse se nescire dit aussi, par marier {voyei Glassius, Phormion Demipho ! scire , qui fuerit scire , ? qui fuerit! cognatam, . . . . et AIT se nescire , tenues ; cognatam ! esse esse parasite v. 3 ) : de s'abstenir , ejus patrem, qui se. j. ) Stilphonem ipsum quifuerit! (Phorm. act. Il, une Acrior, au hanc sibi cognatam negât c'est-à-dire, hanc Demipho negat Ne dire de même ). Térence fait Stilphonem ipsum fuerit! AIT etiam se se ORDONNENT de s'abstenir des viandes Nequt ejus patrem Nie Tint. ch. IV, (/ de , Negat Phanicm Virgile de : jèu>jS=>j lyJ& y fjj-ffj second, qu'un cœurs placé dans des viandes, c'est à-dire, Thilol. premier exemple C'est ainsi que S. Paul dit de certaines gens mhvoïlûiV qu'ils se , aussi l'idée du verbe dont mis avons (ipa)fjut, je et , d'ânes. dans le sens dans le et ; et des chevaux (a). Quelquefois je de mulets ainsi le suppléer renfermée dans et , monter et IL LEUR FUT ENJOINT de mulets Nous chrétiens de fjftj V £>f j^Jilj et IL *J terre aux semblable ellipse ( Ceorg. lib. I, v. yt) : pluvier rapidive potentin solis Borcet penetratile frigus adurat. , aut Z2 35^ DE SYNTAXE. de) pilotis solides, (de peur) quelle ne renversât les hommes comme en LA s'ébranlant. premier exemple, le sens est, des voiles^qui empêchent le comprennent, l'idée du verbe gS empêcher, faire obs Dans le qu'ils ne tacle, étant renfermée dans le nom second, il faut sous-entendre G^à. de peur que l'empêcher i mais cette idée de renfermée dans celle de pilotis des voiles. Dans le *!%=>f précaution , bien ou Lg*& pour contre une secousse est solides. On peut expliquer de même ce passage de l'AIcorarf, qui paroît , si l'on n'a point égard à ce qui précède , susceptible d'un double sens : fjO**t£ of _>è-Vf ^Jl^ À»L ôy^J \&-ô^ tiLjiulJ V qui croient en Dieu et au jour du jugement, ne U demanderont point la permission, qu'ils exposent pour la cause de k«jufj °$Djh la religion point la ceux leurs biens et leurs vies de demeurer permission ; c'est-à-dire, che^ ne demanderont eux, et NE REFUSERONT d'exposer &c. (a). point On fait de ïa préposition y après $JLï pris adverbialement et signifiant h plus forte raison (n.° 864, r." p.)> Pour entendre ce que je veux dire ici, il faut 6j4- Je souvent ellipse mot observer que, si le mot adverbial -Xl* , dans cette signification, est suivi d'un nom , on interpose entre l'adverbe et ïe nom prépositions y* ïes ou y» Exemples : . quelques gens de prendre les personnes qui lui sont les plus chères, et à bien plus forte raison ses richesses Une U le refusera pas. Si tu donnes ordre à , (a) Voyei sant que Alcor. sur. ç , v. aj.6. On peut aussi ^iU-wf signifie également expliquer ce passage, demander la permission et la en dispense. suppo- DE LA SYNTAXE. 357 *{*> y^ ^iiiif Le sang des enfans et des petits enfans est d'une nature trèshumide en comparaison de celui des jeunes gens et, à bien plus forte raison, en comparaison de celui des vieillards. , Si le poser mot entre Xé3 est l'adverbe conjonction y point a Ztf plupart le verbe ïa t)f d'entre rapporter, bien loin ou , doit de même inter on préposition y. «jj^ii U d'y ajouter quelque plus forte user a o3*^ n'ont pas même fait à l'orphelin, bien loin d'en o* ^Ûls eux , suivie de la : du bien de discrétion *!U* ôjJj ' et Exemples . N'approche^ pas usez suivi d'un verbe discrétion, f f$>jZ£=a\ connu ce chose que je viens de (a). de la préposition y. comme on le voit dans l'exemple suivant JjJL U Jf tjjJJLï V »j>sUj ô^ ^■*<l^ otioA-tlj qUïVLJ n'approche^ point de la forni cation en en formant le dessein ou faisant les actions qui en sont le prélude, bien loin de la commettre effectivement. 655. II y a un assez grand nombre de mots qui sont em Mais dans ce cas on souvent ellipse raison n'en : , * , , ployés adverbialement et que ïes Arabes nomment jUïVf tLU Tels sont y5& ô^>" <*^jj ^3* 4^J> &c- Toutes ces expressions renferment l'ellipse d'un verbe, comme quand nous disons vite! hardi! courage! à toi! &c. On peut revoir ce que . , - (a) Ce passage est " ~ ~ tiré du traité de Razi ou Rhajes , de variolis morbillis, et a imprimé ^LaJ pour «iLoi et o^jr-t p. 14; mais l'éditeur, M. Channing, un en traduisant imo plerique eorum contre-sens a ^ait au lieu de oJjJ et non noverunt quid per ista voluit , que distincte memoravi. . > , Z 3 DE 358 j'en ai dit ailleurs (n.os 762 semblable ellipse dans une SYNTAXE. LA et suiv. frère, ton frère ; car qui va ton celui combat au frère c'est -à , n'a qui 874, //' p> ). H y a ce vers : o] <3lk1 éllll '£ v y 'J tjL jS# ÂJ$\ d[ &? 7 on n.° et dire , HONORE - de point frère, est MÉNAGE ET comme un homme sans armes, ellipse pareille que l'on dit d û^jj malheur a moi! le mot Sjj doit être considéré comme le complément d'une proposition sous en tendue, par exemple : DlEU a DÉCRÉTÉ C'est par une - ENVOYÉ ou 656. négation malheur. un ellipse Bien plus remarquable est celïe de la serment seul, suivant les grammai rendant la proposition négative. Exemples : Une autre avec le serment, ïe riens Arabes , 3 j '.3 j .. i %. - Ils dirent de 33 : ce Joseph (a), La (a) négation n'est point exprimée dans le 8j), ce , serment , l'ellipse \os\. Ce vers Doreïd , Arab. p. o lai — *** est la d'Amri-afkaïs il ; ). Voici le texte Jy j^ [/"Ss ^yi f^J p**ff trouve se Agg. de la négation ne qu'il n'est pas négation. 11 compare « ~fj\ Jûf y~^- oJji-5 J'en jure par la droite de Dieu, je de l'édition de M. 2 1 9 — de la toutes les fois , : J'ai dit : ressouvenir mais Beïdhawi observe, texte ; que accompagné d'un signe précis d'affirmation emporte cette expression à celle d'un poëte qui a dit " te ?> passage de l'AIcoran (sur. 12, v. rend point le sens incertain parce que le sur T- \J\\'- ji=o-> V>*-> *M!9 [y^9 Par Dieu ! tu (ne) cesses (point) de i_>***j cesserai cité dans les Haitsma glose de (ne) (pas)de me tenir assis. gloses ( Poëmation Ibn Beïdhawi &IU fâj du » poëme d'Ebn- Doreidi cum scholih : •JJa>û3 J [jj VJ yàj" V jf y£ o^j'V^ j**^j v tyi fo^çU ffil à\ yi ^j <£à i : »/£ 3'f ,. .>£•'-.'■>" . cesserai d'endosser ne 3 59 SYNTAXE. LA DE *r-îS une .Ar. - ? de mailles , cotte - J\\A jusqu'à ce que je sois caché dans les entrailles du tombeau. Le à Jy'j\ équivaut mot Jfjl V parce que le poète avoit dit de la race de Yareb (a). , plus haut J'en jure par les princes 657. II y a beaucoup d'autres ellipses que l'on ne peut rap En voici une de ce genre : porter à aucune des règles générales. & ojoif cw|i J* £<&. IJl* //J «** présenté du lait mêlé deau, du lait mêlé d'eau, aveTjVous jamais vu le loup! c'est-à-dire, , dont la couleur, pelle ceux a demande a qui d'un blanc sale le voient l'idée du qui un est autre : Ave^-vous vu II faut donc sous-entendre ici dit en le voyant : et tirant le noir, rap que l'un d'eux sur loup et fait loup! , le *xJjJ ^JJ^i(du lait) tel, qu'on Ave^-vous vu le loup ! CHAPITRE XXXIII. Du Pléonasme. Ce que l'on entend par pléonasme est précisément le contraire de l'ellipse ; et au lieu que dans celle-ci il faut , 658. mots plénitude du sens, restituer un ou plusieurs il faut pouç qui ne sont point exprimés dans le pléonasme ainsi dire supprimer mentalement un ou plusieurs mots qui pour avoir la , , , n'ajoutent rien au sens , et dont le retranchement pas le discours moins intelligible. On pourroit remarquer, dans l'usage de la (a) Voyei l'édition v. 73 ; et du poëme d'Ebn-Doreïd celle de Scheidius , p. 6 du texte et a ne rendroit langue arabe, de M. Haitsma, p. 5 de la traduction, v. 64 69. Z4 et un aji, 3^0 DE l'on nombre de diverses grand assez bien saisi a SYNTAXE. LA sortes nous avons ce pléonasmes ; mais, si cette Syntaxe on de dit dans que n'aura pas besoin que nous rappelions ici où cette figure de grammaire a lieu. , toutes les circonstances Observons seulement que le plus souvent elle est des tinée à donner de l'énergie ou de la clarté au discours, et 650. pléonasme. Ainsi, dans cet exemple, ^jJLilS <jCU ^n.° 813, i.re p. ) quoique le pronom personnel qui sert de complément au verbe soit exprimé sous deux formes différentes d'où il résulte un pléonasme cette répétition n'est pas cependant sans effet ; et si l'on veut lui substituer dans notre langue un véritable équivalent, il faudra dire c'est moi que vous deve? craindre, et non pas, craigne^- moi. De même, dans cet exemple £Sy\'f*> Ûf, et dans tous les autres semblables, où le pronom y> paroît superflu ( n.° 156), on doit traduire c'est alors n'est pas ce un pur , , , , , moi qui rence le suis le de mot Seigneur, et non pas , je suis le deux traductions suffit pour faire sentir ajoute à l'expression. ces J> ïa diffé Seigneur; l'énergie que et 660. Je plus véritablement un pléonasme dans ïa répétition du pronom personnel au nominatif après le pro nom affixe comme dans ces phrases (n.° 520) : reconnois , ^ ci J*y î malheur Lèvif UX^_Ài U *-^ <XJ»>' ÛJ fj^à. "y> «sf o^cj que près (a) aure^ de Di.u , Cet moi , moi ! qu'est-ce qui -r/ tu me vous a vous a empêché, vous deux! vois, moi. »jO-i.' _>Âà. y,^ iXlJuV fjioJiJ' U les bonnes œuvres envoyées devant vous vous les trouvère? elles au , comme un exemple est bien , (a). tiré de l'AIcoran , sur. 73, v. 19. , DE 66 I Je . que l'on fait 361 SYNTAXE. sais si l'on doit considérer ne l'usage nasme LA quelquefois comme un vrai pléo du pronom affixe de la seconde personne , comme particule compellative (a) <_>lki£f (Sj=>( n.° 77 5 , i.re p.). Le pronom , dans cette circonstance , ne joue , rôle dans la proposition ; il n'est ni sujet, ni complément, compellatif (n.° 35 ) : c'est, si l'on veut, une sorte d'interjection destinée seulement à réveiller l'attention de celui à qui l'on parle et à l'intéresser à la chose dont on l'entretient ; enfin c'est un hors-d'œuvre de ïa proposition. aucun ni même , , Cet usage des pronoms affixes de la secondé personne a lieu ordinairement avec ïes articles démonstratifs (n.os 775 et suiv. /." p. ) ; et ils sont avec ces articles , quelque sorte tellement unis qu'on peut partie. les et pour ainsi dire regarder amalgamés faisant comme en en Mais il y a des cas infiniment plus rares , où le même usage des pronoms affixes a lieu avec d'autres mots. C'est ainsi que l'on dit «jLî U Le sens est ôûfjf et , foûj d^?fjf Zéid, dans as-tu vu quel état il est! absolument lé même que si l'on eût dit simplement aucune fonction dans ïa pro le pronom affixe S n'a position (b). (a) Je me suis servi de ce terme, faute d'en trouver un autre. Le mot particule compellative répond précisément aux termes arabes ^fôoJfcj\Â. ïfSUltf éjj^- (n-0 ment est , de et * 3° }î quant au mot ollîi^f Oj^ " veut ^'re littérale particule qui exprime la seconde personne ou là personne à laquelle le discours » , adressé. (b) Je tire cette observation et cet exemple du commentaire de Beïdhawj expliquer le mot IXjofjf dans ce verset, et au v. II observe se trouve qui 4.6. que le ^, dans ce mot, ne la de du faire fonction verbe, complément peut pas parce que cela supposeroit seroit d'avoir le verbe trois que susceptible ,çfj complémens, ce qui n'est sur l'AIcoran, pas; et sur. 6, v. }p ; et il s'en sert que d'ailleurs il auroit fallu dire pour L^=>j_6v4î[jÎ. Le sens est, suivant 3^2 DE LA SYNTAXE. expression analogue dont on fait quel françois dans le langage familier et qui n'a quefois usage d'autre effet que de donner au discours plus d'énergie de le rendre en quelque sorte démonstratif, et d'associer ceux qui entendent le récit d'un événement à cet événement même qui cependant leur est totalement étranger. En voici un exemple Je citer puis une en , , , , : Vous save-^, mes amis , que je passe ordinairement la soirée seul avec mon fils, dans mon cabinet: hier, pendant que nous étions seuls, voilà qu'il VOUS entre que nous Usions quelques vers d'Homère, subitement un homme mal vêtu et de mauvaise mine; il VOUS un et, sans dire mot, /assied auprès de nous. et prend siège, 662. Le mot employé fréquemment comme 1." p.). pléonastique et alors on le nomme -txlstj U (n.° 890, manière 66^. Le verbe ^ est quelquefois employé d'une U aussi est , sur ïes autres pléonastique, sans aucune influence grammaticale du temps mots qui composent la proposition, ni sur ïa valeur des verbes qui peuvent se rencontrer dans la même proposition. On en a déjà vu un exemple dans les formules des verbes lui, L£y>'oS- î] fÉiJÛS 'r^èJpy} P™el-vous (fut) aideront, quand vous les invoquerez ! Le verbe (n.°? 407 iCjçfrff 513 j, et est et les complémens la même chose que "àJljl , ^lii laissé en Vm suspens sous-entendus. H suit de là que sont et ici est ^cfj ditUX V0S que \&é, inséré dans la finale y, à la composition quW sorte d'interjection compellative tout-àfait étrangère et qui ne fait tout au plus que corroborer de la et proposition logique grammaticale /." p.). C'est ce ou rendre plus énergique le pronom afixe nominatif y (n.° 814 n'est , , • que Beïdhawi exprime ainsi olJ^VI y If'J-^ j, :Ow^U^J*H'-N V (Mss. • H Ar. de la Bibl. ' - g. <^=a^ imp. - V*^' n.° 260, f. 188 ' je est assurément la meilleure que l'on qu'elle satisfasse les bons esprits Cette analyse doute cependant éloigné de penser que , ce texte de l'AIcoran a puisse et l'on "* C»* <J *•£-'' faire de ne sera verso. ce ) passage: peut-être pas éprouvé quelque altération. admiratifs (n.* 503 , DE LA //' p.) ; 3^3 SYNTAXE. c'est ainsi que l'on dit "é>\ y^Ai y 'X& la science des anciens étoit très ~é\ signifient ô^U ne mairiens Arabes. II à un sens 664c- - exacte. ($£ U Les mots plus que "&\ Li, suivant les gram semble cependant que ^Indéterminé ici^f U pas passé. Les verbes d'une manière ^f yï*\ et pléonastique, sont comme quelquefois employés y? , dans les formules admiratives. 665* entre un l'attribut. Le verbe sujet yë est encore pléonastique quand il se trouve attribut et un , sans exercer aucune Exemple: ^^^1 y? faisoit ici fonction de phète! Si UL» l'accusatif: d'ailleurs le verbe à sition la du du Màise est influence -il donc verbe abstrait , on un sur pro* auroit dit eût donné à la propo qu'elle a la signification yë lieu passé signification présent (a). 666. On trouve aussi ïe verbe yti* placé entre une préposition au , complément circonstance où il ne peut être que pléonastique. Ex. osàuLJf fMix.il y? <j* ^Lj j£j g\ jô ïfjL* les plus illustres des enfans d'Abou Becr, montés sur des chameaux distingués par leur beauté et leur force, disputaient entre eux de la gloirr. y? n'influe pas plus ici sur le sens que Li explétif, placé entre une préposition et son complément (n.° 890, //' p.). C'est plus ordinairement au prétérit que le verbe y& est em ployé d'un* manière pléonastique. On trouve cependant aussi des exemples de ce pléonasme où ce verbe est à l'aoriste. 667- Un genre de pléonasme qu'il est essentiel de remarquer, c'est celui qui résulte de l'emploi d'un adverbe négatif après un verbe qui renferme déjà l'idée de ïa négation. Exemples: et son , - (a) Je crois que cet exemple est tiré de l'AIcoran. 364 lït SYNTAXE. LA DE ^i'Vf cslixi U o Qu'est-ce qui l'a empêché de dire, d'adorer Adam! NE POINT adorer Adam , c'est-à- js^aIS'ï y f^Us"Aiof3 '^(A*** L» Qu'est-ce qui t'a empêché de ne me POINT suivre ^c'est^ dire, de me suivre), quand tu as vu qu'ils s'étoient égarés (a)! . Cette négation pléonastique est omise ailleurs &»& U passage: <jo^j &3là>. U o^J' y pêché d'adorer ce que fai créé de ma main ! ce > 668. On trouve encore un , comme qu'est-ce qui t'a dans em pléonasme de l'adverbe négatif elliptiques dont j'ai parlé conditionnelles dans les propositions (n.° f5j i ) telles que celle-ci :\ S'il paye ce qu'il doit (laisse-le); sinon tu vendras ce qui lui appartient, &c. Dans ce cas , l'usage s'est introduit d'admettre dans la pre et même mière proposition une négation qui est superflue ailleurs , , contraire à la résolution de cité dans lieu de dire , ellipse.' Ainsi £à.i £)fj s'il paye, on dit ^ô-» 'J ojj cette au , l'exemple Quelque singulière que soit cette manière paye ai de s'exprimer j'en vu beaucoup d'exemples. Je vais en citer quelques-uns : comme s'il NE , POINT. , Vl^ SçJj y Ji^. <X oô.lj't ûl^LLtf l§jf me venges PAS de l'affront que j'ai reçwdeton iiL—Jf foj* ojJ-5 O roi, si tu NE (a) C'est ainsi qu'on lit dans l'Évangile selon S. Luc Le coq ne chantera point aujourd'hui, que tu ne nies trois fois que tu NE me cannois PAS ; itejx « t€M cLTtapvricy /u4 ùJiv.d/l /À ( ch. XXII v. 34) le sens est que tu ne nies trois fois que Celui qui nie que Jésus N'EST PAS le Christ, tu me cannois. S. Jean dit de même i àfvéjuuivoç 071 'Iyiovvç vk eçïf 0 %ÇWÇ, pour celui qui nie que Jésus est te Christ (/." épttre de S. Jean ch. II, v. 22); et cette manière de s*exprimer n'est point étrangère aux meilleurs écrivains comme l'a remarqué un grammairien Grec. Voyei la seconde édition de la traduction d'Hérodote par M. Larcher, t.lll, : : , : , , note 239 p. ipi ; Glassius , , Philol. sac. 1. 1 , p. 4? }• , DE LA 365 SYNTAXE. fis ; sinon j'avalerai ce poison. Le sens est : Si tu me venges de l'affront que j'ai ieçu de ton fils, (a la bonne heure); sinon &c. (a). yùu]\ y? (£-$] Hosa'in , jjkik y pacha o-àU de la Mecque des mains de Dhaher les nement » de la Syrie ; restitues PAS ces îsc* uu ^f sfjf^ y^JvèûyLa.j vint ensuite , , il voulut retirer et que Dhaher avoit pris du gouver il menaça donc Dhaher; et lui dit : Si tu NE cantons; sinon, a mon retour du pèlerinage il cantons ce , n'y pas de doute que je ne te fasse mourir. 33 Le restitues ces cantons , (a la bonne heure) ; sinon &c. a 33 ^jj^.i\j tsy vfj o*LLf[ Si le maître de la maison curées) exclusif du NE consent PAS droit mier le laisse consent a donner va. Le u (dont donner curement et s'en et a t_>jj» vidange sinon, le fermier le laisse et Si le sens est : s'en va tu ont besoin d'être que demande le fermier (du des latrines) ; sinon, le fer que demande le fermier ce Si jjÀitf i-ijyy. *i y* les latrines ce sens est : , maître (h de la maison la bonne heure) ; (b). Vfj VL libj-sj'l» y ^ ^j^w cJ"°^,5 ?^^ S^Lh^ f^r^ /£-*■?. «Jwâ.f ^ Ensuite il lui fit réponse en lui reprochant la dépopulation de- ses états lui ordonna de les faire refleurir, ajoutant que s'il NE les Le sens est, ajoutant que s'il rétablissait POINT, sinon sinon les rétablissait, (on lui pardonneroit ses fautes passées) ; sinon, un le traiterait de telle et telle manière (c). , et ... (a) Cet exemple Oriental Collections , est tiré de la tome cinquième des Mille et une Nuits. ( Voyez I.er, p. 248. ) L'exemple suivant est pris d'une Histoire manuscrite du (b) Voyei ma Chrestomathie Arabe, tome II, p. 464.. (c) Voye^ ma Chrestomathie Arabe, tome l.'r p. z^x , scheïkh Dhaher. / the $66 LA DE SYNTAXE. phrase offre un exemple de réticence ou figure qui appartient plutôt à la rhétorique qu'à la aposiopèse i La fin de cette , grammaire. 669. On peut des mots regarder comme sorte une de pléonasme <jU çeil, qu'ori ajoute par forme l'emploi jjJ d'appositifs aux pronoms personnels exprimés pu sous-entendus, et qui répondent ame et au latin 670. C'est encore mot I)? tout, universalité, ipse (n.° 392). pléonasme lorsqu'après le on ajoute quelque autre mot qui signifie véritable un , précisément la même chose, comme ^Z- ^irH £»î> &c. (n.os ^93 et suiv.) 6j I Ces deux sortes d'expressions pléonastiques font partie, de ce que les grammairiens Arabes comme je l'ai dit (n.° 39 1 ) nomment o^=»y corroboratif; et ils les distinguent particuliè rement sous la dénomination de l$y^> o*%=£> corroboratif dé sens ou logique, par opposition à une autre espèce de corroboratifs qu'ils appellent ^.kkJ o^%=>y corroboratif d'expression parce qu'elle consiste dans la répétition d'un ou de plusieurs mots. 672. Cette espèce de corroboratif, que l'on peut ranger des parmi les pléonasmes consiste dans la répétition expresse abso ont mêmes mots ou dans l'agrégation de deux mots qui lument le même sens. Exemples : - - . , , , , ^jjjf yy Qui est-ce qui est-ce, jugement ! Quand la terre es uy ^jji.i yy. u tiîfjM uj t'a , iLô l!=>3 J.jVf ois'i fil sera brisée et réduite en poussière « Tu dtjSf appris ce que c'est que le jour du jugement! une fois qui t'a appris ce que c'est que le jour du qui encore u r. * digne du bonheur, ... .,ïj* - méritant , en .^ (le bonheur). poussière, DE LA 3^7 SYNTAXE. ^T^T éy*M <3lî1 dUf jjfe '!$5\&\ d, 6$ mule! ils Où sont pour moi, OÙ est arrivés, ARRÊTE ILS SONT (a)! J'ai 673. le moyen de fuir avec ma ARRIVÉS, ceux qui te poursuivent. Arrête, EST que, si l'on veut répéter par personnel , il faut employer déjà observé (n.° 520) forme de pléonasme un pronom les pronoms personnels isolés qui représentent le nominatif soit un affixe. comme bf je, ÔjÏ tu quoique celui qui précède comme j^i J^f 674. Les adverbes affirmatifs ou négatifs de pléo forme J^.- ji oui, H non, peuvent se répéter par V non. On peut aussi employer nasme p jUJ oui oui; H non oui. deux adverbes affirmatifs différens comme ^ J*î oui, si l'on 67 5 Quant aux prépositions et aux conjonctions il faut aussi répéter leur complément ou du veut les répéter l'on moins lui substituer un pronom qui le représente. Ainsi , , - - , , , , , , . , , J*lâ. to^j o] ^3 oj car Zéid, carZéid est un insensé, on J*U. «I foûj oj car Zéid, car lui, c'est un insensé. peut dire bien On dira de même dans la maison, ou ^ j}&\ j Jo3\ j Zéid bien £>3 W tk j}^ à, est maison, dans elle. Voici M.0JU. l«*î > un *"'*?S ji dans la maison, Z«V/ est dans la genre de pléonasme: i/r demeureront dans la miséricorde de exemple de ce Dieu éternellement , dans elle. 676. Quand il ïes particules sont formées de ordinaire de les plusieurs par répéter sans répéter plus avoir lieu sans ré complément. Le pléonasme peut aussi deux particules différentes péter le complément en employant : quoique d'une même signification. Exemples ticules réunies , est leur , (a) Sur le mot fcîlyLOIff , voyez, ci-devant, n.° %t , 3^8 DE SYNTAXE. LA yy* of'^ôwÂ* i^Ucf y^j y&j uîJj y». En te sembloient que tu les voy ois , et qu'elles leurs cous eussent été liés par une courroie. sorte COMME SI if uj^j (jyçji y& j Le lendemain le moyen pour en 6jJ. trouve II matin elles , sans son : 678. de pléonasme, haut des airs, ou rare *ljS toô| > UJ S£ £ U &* ^^ de remèdes ni pour la maladie dont je suis, ni POUR POUR celle dont ils L'adverbe (ji^w>u le questionnèrent pas TO U CHANT , l'exemple suivant trouvera 12 ^ *ji^j v si qu'une simple particule se complément comme la préposition ^ extrêmement est on ne ne f? employé pour s'élever au avoit répétée l'est dans jamais au qu'il descendre (a). SUR <>iu>f comme négatif V et sans avoir affligés. quelquefois employé par forme sont est aucune influence sur le sens, dans Exemple : rûkf "£jj *^îJf ^?fp, p'f ^ls %-k& je NE jure POINT (c'est-à-dire je jure) par le lieu où se couchent les astres; car c'est-là un grand serment (b). les formules de serment. , Il faut observer que la (a) dans ce vers , et que <_j est «_>-%-».]=> ^Uiôjf *U^l-> _j<y*à> , m'interroge-^ Ail vous femmes préposition je suis SUJET un des médecin femmes (propre ici dans le (joli sens de la deux comme « , , exemple offre pléonasme des prépo répété pourvu qu'on em cet porte que le , sitions peut avoir lieu ploie , sachez que Ie connois les maladies des à les traiter ) et dans un passage de règle précédente qui sans que le complément prépositions différentes. application y, =eUJjlj <^ JUJ (jvi l'AIcoran; dont j'ai fait usage ci-devant (n.° 404). Ainsi une de soit , (b) Cet exemple est pris de l'AIcoran sur. j6 v. yj. On trouve deux exemples pareils sur. jf v. 1. Je doute cependant très -fort qu'on puisse admettre un pareil idiotisme. Peut-être devroit -on interpréter ces phrases et autres semblables par forme d'interrogation. , , , , 679. > DE 679. On peut LA SYNTAXE. 6ç y de pléo l'emploi préposition y» lorsqu'avec le nom qui lui sert de complément elle remplace ou un sujet qui devroit au être nominatif, ou un complément immédiat d'un verbe qui devroit être à l'accusatif. Exemples : considérer encore de la nasme comme une sorte , , , , // leur arrivoit ne seigneur, qu'ils point DE PRODIGE d'entre les prodiges de leur n'en détournassent leur attention. y)yyx\ *iy y <Jî\â o-ïîj *»f ow^j o^y* y personne qui puisse changer les paroles de Dieu ; et déjà il t'est venu ( c'est-à-dire , il t'a déjà été révélé ) DE L' HISTOIRE Il des ses n'y a envoyés (de Dieu, qui Il n'est point DE deux ailes, qui n'avons point oublié Dans jjliij tous ces BÊTE ne la terre, sur DE CHOSE exemples, l'histoire , contraire, s'y y, dans le livre «-5IÎ de chose remplacent aucune remplace aucune bien attention à le nous (des décrets éternels). of y de prodige, *U> j*S&j ^«our n'avons oublié) Si l'on fait *dP 0"^tri'^v-'f ni d'oiseau volant avec soient des nations semblables à vous; wfî y de bête ni d'oiseau, prodige, *L3 LJ*i t'ont précédé). bête y de l'histoire, sujets *jf les et aucun un oiseau. Au immédiat complément chose. l'analyse de ces formules , on verra qu'elles renferment en même temps du moins pour ïa plupart une ellipse et un pléonasme. Je dis qu'elles renferment une ellipse ce qui ne peut souffrir aucun doute ; car toute prépo sition n'étant que l'exposant du rapport qui existe entre un anté cédent et un conséquent ^n.° 821, //' p.) il est certain que, dans , , , , , U,' PARTIE. Aa DE 37O LA SYNTAXE. exemples, il y a ellipse d'un antécédent qui peut être r*y chose, ou iajû partie. Ainsi lorsqu'on lit dans le premier exemple ces , r-* <— *, ^ ne ^eur arriv0lt Pomt DE PRojVo <=>^ï Iùî *rfï £>*"&* DIGE &c. le sens est oUf y, *-j.Î {j^ '^ù'Ij' U il ne leur arrivoh point UNE PORTION DE PRODIGE, c'est-à-dire aucun prodige; à et le genre féminin du verbe c|jj' ne s'oppose point cette ana lyse grammaticale car c'est ici la concordance logique dont j'ai parlé ailleurs (n.° 3 3 2). Cette ellipse a lieu en françois quand on , , , dit : pour Je n'ai jamais des vu crimes d'HOMME sage de cette nature. qui . . n'eût .Des DE L'HORREUR voleurs m'ont attaqué (a). J'ajoute que dans ces formules il y a en même temps pléonasme; ce qui est vrai, puisqu'au lieu de of y de prodige [de prodigio] expression abrégée pour of y ^y une chose de , prodige [aliquid de prodigio] ou substituée à f jo*j une portion de prodige [aliquid prodigii] on auroit pu exprimer le même sens, en disant simplement *jf'&uL» U il ne leur arrivait (aucun) prodige [non veniebat ad eos prodigiumj. Je ne dissimule point cependant que cette manière de s'ex primer n'est pas toujours purement pléonastique qu'elle ajoute sur tout dans les propositions négatives souvent à l'énergie et et que quelquefois même elle ne renferme qu'une ellipse nullement un pléonasme. C'est ce qui a lieu dans le second des exemples que j'ai rapportés ^JL^lif^Uï y t-sUU. om :car, si l'on eût dit ySfJfX\ #Uj le sens auroit été, l'histoire des envoyés (précédens t'a été révélée) ; au lieu que l'auteur a voulu dire yX^yil *Ui y.* ,y ou, en d'autres termes, yXLjJ»\ *Li J*** une partie de l'histoire des envoyés (précédens t'a été révélée). *j , , , - , , , , , (a) Voyez mes Principes de Grammaire générale 2. c édition, p. 4.0, note. DE SYNTAXE. LA 37I 680. On peut aussi regarder comme pléonastique ^ Pus 'ge de la préposition o quand elle sert à exprimer l'attribut d'une proposition, ou qu'elle suit l'adverbe fy (n.os 824, 1." p. et , 77,2'P-) CHAPITRE XXXIV. Des Licences 081. Les poètes poétiques. fréquemment des licences qui s'éloignent des'règles ordinaires de la grammaire. Je ne parle point des licences qui consistent dans certaines constructions peu usitées dans des inversions contraires aux règles ordinaires des ellipses ou des pléonasmes ; j'en ai fait observer plusieurs à mesure que l'occasion s'en est présentée. Celles dont je veux parler ici n'affectent que la forme des mots ou les règles ordi se permettent , , , , naires de la dépendance et de la concordance. Les tiennent donc à la seconde de la partie pensé qu'il ne unes appar les autres grammaire à la troisième. J'ai seroit pas déplacé de réunir ici toutes celles qui sont d'un usage plus fréquent. 682. Les poètes substituent quelquefois un élif d'union à un élif de séparation, et réciproquement un élif de séparation à un élif d'union (n.° 1 27 /." p.). Exemple : , et , cJ-é bfj L/lâi \ji ]jû«âjf Lj\y qL Çà donc, va porter à Hatem Dhabai a pris la fuite. iijf avec un (a) Voyez^a. f. 1 53 ^///"d'union et ibl Vf Abou-Ali la nouvelle tient ici la place de Grammaire d'Ebn-Farhât, man. Ar. de la Bibl. qu'Owana ^Jbf . imp. n.° Aa 2 recto. 1 195 A , DE 372 LA Us font masculin 683* masculin. Exemples SYNTAXE. féminin, un nom et féminin un nom : LgJ&f Jîlt jt>y VJ Aucune nuée n'a versé ses IgsSj ôj'SJ eaux aucune terre , ïjj* Sj n'a produit ses herbes potagères. *• Lorsque Médine) , 3. j**° «_Jii^î <"° '"*> JU^L fljoUf . , c m • , , nom est parvenue (a '°% jy» , , dans le féminin; rapporte à se -S ."- \° J de la ville s'est abaissé humblement , ainsi que saisies d'un saint respect. premier exemple, JJi/f j»jf , . mur ■ Dans le féminin - la nouvelle de l'aventure de Zobe'ir le les montagnes porte à , 0***<bLj' wôjJf J*À <^f U jyj. nom verbe au masculin, se rap- seconrj, ojU>[^j verbe au , masculin. 684« point Us redoublent par un teschdid une lettre qui ne doit être doublée , et ils suppriment le teschdid d'une lettre qui doit être doublée. Exemples : y^jaH\ yûè.\ Zj^-l. y&> Un gros homme qui aime ceux qui ont une grosse taille. <Jt* o^ d* olÂy^Jf £^|j ci *=£f oJ^>J Ulc ex—l» J'di to/ Ilbaa, et Hind (a) Djamali et les fils de Sauhan, pour défendre la religion d'Ali. — - , On voit pour ^^ f 68 J icij«i?Vf et l^é pour j*s? Vf , et au contraire Ji^f et J£ . Ils suppriment une contraction et articulent avec sa voyelle qui devoit en se contractant perdre cette voyelle (n.° 300, z.n p.) : ainsi ils disent f^Jjî pour \fyb Ex. : . ïa , consonne , , . (a) Hind la classe des est ordinairement Tabis, nommé un nom Hind, fis de femme; d'Amrou. * ici il s'agit d'un homme de DE SYNTAXE. LA 373 ^ y\ [y* j»JyV ïyA t5j Jf^^o^J^oJ Jil*f ^4* Soye^plus réservés, censeurs sévères ; car je me suis fait une habi * tude de répandre 686. Us mes bienfaits suppriment les is//^ éclaire les ténèbres, prendroit pour la séparé du monde. voyelles nasales. qui sur illumine la cellule la baissent. en sorte nocturne seconde, disent qu'on la d'un moine déclinaison ïes première à la me Exemple : quand le jour a disparu ; lampe qui Us déclinent 687. même sur ceux noms fj^^lji qui appartiennent régulièrement j-ûlÎ3 (n.° 728 i.rt p.) : ils terminent aussi par un medda les noms qui se terminent par un élif'bref et par un élif bref ceux qui ont régulièrement un medda. 688. Us déclinent régulièrement ïes noms qui devroient perdre leur voyelle finale, parce qu'ils se terminent par un <j ( n,° 7 3 1 i.re p. ) Exemple : et pour , , . , ~y$ o»Um Que Dieu nage! elles 689. vf ont toujours quelque Ils grossissant) bonne laitière des 60O. un (car qui vivent retirées dans leur mé est nouveau irrégulier à demander. comme d'ordinaire les nouvelles arrivé à la femelle s'il étoit vont tou de chameau enfans de Zéid! Ils font devroit avoir ce qui chose de le verbe Ne t'a-t-il point appris en — maudisse les femmes conjuguent régulier. Exemple : jours e^j *iï àf^ dj\>—î ^ y^é?. J* quiescent à la fin d'un mot un fatha pour voyelle. Exemples : (j ou un j Aa 3 qui 37^ DE Vj *U ywf ô^ çjf abandonné leur pasteur, ont ^ àfi du côté de je fusse noble Dieu n'a pas voulu que celui de mon père. Elles SYNTAXE. LA Dans le lzDZX> 69 I voyelle Pour o^j ( n-°s l99 ajoutent après pour rendre le , saturation. On 73 quiescente. Exemple y // les a est un m - - lis donnent une > 7" Z7' usée. second, )• voyelle la lettre analogue à cette plus plein ; ce qu'on appelle ^Uij <j>y^ pour f^j-w* à la fin des mots , pour ïa rime. 692. l conséquence trouve en - tête et dans le yû>f ; pour et une son i^jfSJ^ jjiïlili tout est , Us . Je* premier exemple ywf est vieille comme une outre S ni de ma mère voyelle à dans les poètes ^j+J* - j»k-iU Cela a lieu sur . une lettre devroit être qui : *$&* *j frX&j détournant les épargnés dépôt qui lui appartient en *&*. , et (j^jf ^jj *^àaî? de dessus eux; leur glaives dont il leur a seulement prêté l'usage. suppriment le J du pronom 'J> et ïe J du pronom l£ : ils suppriment aussi la voyelle de i'affixe "0 et lui substituent un djt^ma. Exemples : 6() 3 • Us , 4> fji kSi\ jLj — Tandis 33 celui qu'il qui" a un vendait y?r iy ses jjts jii *x».j (jy& équipages, quelqu'un chameau doux à monter, d'une LçUf ^ji^y&t v j~â.s yy\ y // n'a point hérité aucun des avantages un patrimoine qui j * de a race i_ij o^j* gloire ; assurent aux vents dit: *&*** « Quel est choisie! oô? il n'est y 33 «j uj distingué pur la reconnaissance des hommes: car bienfaisantes) 69^. finale , ni et disent o-ff • et 69 j. , et 0 du et ^oJf pour y et Au lieu de dV. Exemple Je n'irai (ô femme), de pluriel £soJf même ofoîlt - la , adjectif, y.o$\ (n.0 838, i.r'p.) ils disent ^4=V, ce et . : le trouver, point du midi vent le la finale foïJf - le 375 amène les pluies (qui "{éphyr (qui rafraîchit et ranime). le [s de l'adjectif conjonctif <jô)\ comme comme Us retranchent du duel m à boire, il n'est ni SYNTAXE. LA DE si ton je ne le eau est mais donne-moi toi-même puis ; d'une nature généreuse. jîvà-jj", qui a lieu employés comme quand régulièrement compellatifs (n.° 138), et le pratiquent lorsque les noms ne sont pas pris en ce sens. Exemple : 696. Us imitent le retranchement nommé dans les noms ils , y«>£\\ p,f£\ itixi ju y c*->.y<3 *y — j sont *y° ci' iy&5 s^* &*^ Tarif ben-^ homme illustre par sa générosité que Certes c'est Malec : c'est à la lueur de ses feux hospitaliers que les un (voyageurs) rassemblent pour prendre leur repas, dans une nuit où ils la rigueur de la faim et du froid. se On voit ici JU y C*?.j& Pour <$" 0^ <-*0^ éprouvent • Les poètes- emploient aussi le mode subjonctif de l'ao riste après la conjonction ci , sans que cette conjonction soit 697. prise dans un sens J'abandonnerai dans l'Irak, (a) \jLyL\ et est là qui exige l'usage ma demeure aux de ce enfans mode de (n.° 48j. Ex. Témim; je m'en irai je goûterai le repos (a). pour '<cyj\ (n.° 691). On : pourroit supposer, quoi que A a 4 376 LA DE SYNTAXE. suppriment quelquefois la conjonction 0 lors séparation entre une proposition con qu'elle ditionnelle et la proposition corrélative ( n.os 549 et suiv.). Exemple : UJJCî^j «of olL'icd Jkiû y Quiconque fera le. bien, Dieu lui en témoignera sa gratitude. On auroit dû dire UjXLi amLj (a). 699. Us mettent quelquefois le verbe ou l'attribut au sin gulier, lorsque le sujet est un duel qui exprime deux choses inséparables l'une de l'autre, comme dans cet exemple: y&ù\ Ifëj les deux yeux fondent (à la lettre fond) en larmes. 700. Quelquefois, lorsque deux mots sont liés par une con jonction les poètes intervertissent l'ordre naturel et placent la conjonction et le mot qui la suit avant celui qui dans le sens précède la conjonction. Ex. /»^lUf À»f d^f^ csuU h la Us 698. , devroit former la , , , , , , lettre, sur toi , I 1JCX& A»f £^jl (Bs^uJ posent) sur toi ! que le salut le contraire de la Arrête-rtoi, Dhabaa ment où tu t'arrêteras La construction , avant ne soit sujet nom règle au ordinaire au y* ne soit point dire, n'attends pas l'instant le (re un nom qui est (n.° 155). Ex.: ; ce séparation; que lemo~ l'instant des adieux. régulière auroit été t^U* ^fy» f^y} l'instant des adieux lieu de yysLxj\ JUs ^ l'instant de la point verbe déterminé L£u^> U UfyJf cilL» c_9$Lô (Aj Vi le salut, la miséricorde de Dieu et Ils peuvent donner pour indéterminé , et pour attribut un 701. précisément Dieu, la miséricorde de et moment où tu csI-j V que t'arrêteras ; c'est-à- des ad'nux pour t 'arrêter auprès de moi. \, dise Hariri de qui ceci est tiré, que <__j signifieroit particule exigerait le subjonctif (n.° 48). , cas, cette (a) Cette seconde proposition qui forme la ici en sorte que; et, en ce proposition se nomme #f_jj^f <_!> U?» c'est-à-dire, réponse d'une phrase exprimant compensation. » m DE LA 377 SYNTAXE. 702. Ils emploient la forme du pluriel irrégulier 3*fy pour le pluriel masculin des adjectifs verbaux de la forme J^L^ quoique cette forme de pluriel ne convienne régulièrement qu'aux féminins de ces mêmes adjectifs verbaux ( n.° 700 ir p., page 267). de l'aoriste, 703. Enfin ils emploient le mode énergique même ils donnent et avoir ne devroit pas lieu", quand ce mode quelquefois la forme énergique au prétérit et à l'adjectif verbal, ainsi qu'à des verbes d'admiration. Exemples : , , ' i^£ 0^3 ôL <4ù>sJ» y\> Puisse ton bonheur être durable, (femme), malheureux que l'amour a rendu captif! \iy&\ xj c^sxâ si tu as. pitié d'un y o^ijf Ajf (J***îj sjUâJ* \')jj liJj___iJf J-f-âJ (^î«lf (son jeune amant) avec cette taille délicate cette chevelure crépue, ces habits d'étoffe rayée penses-tu que (le père de Faites venir les témoins (pour dresser l'acte cette amante) dise \ de leur mariage) ! 704- Plusieurs des licences poétiques indiquées dans ce cha pitre ont aussi lieu dans la prose rimée. Si elle amène , , : 33 «- 33 QUATRIÈME. LIVRE DE LA CONSIDÉRÉE DES SYNTAXE SUIVANT LE GRAMMAIRIENS ARABES CHAPITRE De la Proposition 705 ^ E qu'on appelle discours gation de deux mots au moins ' but et comme le sujet appartenant à est un nommé ibJ-f en ou , attribut SYSTÈME I.er général. phrase 13? , est une aggré- dont la réunion énonce sujet. Ce rapport , (a). ce entre un l'attri que l'on peut rendre par attribution. (a) J'ai suivi principalement, dans quatrième partie de ma Grammaire, lingua Arab'ca, ; mais je. l'ai beau coup abrégée, parce que le but que je me suis proposé n'est que d'offrir un moyen de parvenir à l'intelligence des grammairiens et des scoliastes Arabes et que d'ailleurs les détails dans lesquels je suis entré dans la troisième partie, me permettoient d'être plus court ici. Les dénominations techniques ne sont pas les mêmes chez tous les Grammai riens Arabes: en conséquence, on trouvera quelquefois ici des dénominations différentes de celles que j'ai indiquées dans les trois premières parties. J'ai laissé subsister exprès ces différences, afin de donner la connoissanee d'un plus grand nombre de termes techniques. U en est de même de l'analyse d'une proposition; la même proposition est souvent analysée de diverses manières par différens grammairiens quelquefois par le même grammairien. On trouvera ici des développemens d'analyse grammaticale que l'on a déjà celle de Martellotto, .intitulée , cette Institutiones , , DE Le LA l'attribut qui exprime mot SYNTAXE. est nommé 379 o>XU c'est-à-dire, , attribué. Celui dire , qui exprime le sujet se nomme ^J[ oSJ^> auquel on donne un attribut. celui , c'est-à- II n'est pas absolument nécessaire que le sujet et l'attribut soient exprimés par deux mots distincts : quand le 706. pronom , et l'attribut un verbe , le sujet se trouve réuni dans un seul mot avec l'attribut ; mais on considère alors sujet est un forment ïes personnes des verbes comme des distincts du verbe (n.° 8 14, //' p-)> Ainsi, dans oJLjî. , ïa ïes inflexions mots qui première partie du mot ~jj* forme l'attribut ; la deuxième partie, o forme le sujet. 707. Si la proposition forme un sens complet elle se nomme indifféremment 18? phrase ou *X£ proposition. Si la proposition est de nature à exiger, pour la plénitude du sens, une autre proposition on la nomme seulement aJÙ^ proposition. Ainsi HU. oôj Zéid (est) savant est en même temps Idfc* phrase, et *ii* proposition. Dans t£y° y>y° y quiconque me $ frappera je le frapperai il y a deux propositions *Sir et une seule phrase ISf , , , , , , , -„ j , , , . précédemment; je n'ai pu éviter ces répétitions : autrement cette quatrième partie eût manqué d'ensemble. Au surplus elle n'est point faite pour les commençans ; elle ne pourroit qu'embrouiller leurs idées. Elle est faite pour les personnes déjà avancées, et doit leur servir de préparation à la lecture des scoliastes. Il est fâcheux que tout ce qui a été imprimé de scolies jusqu'à présent du moins la plus grande partie, soit défiguré par des fautes innombrables. Telles sont celles qui accom vus , , pagnent le poëme de Caab ben-Zoheïr Lette, le poëme thologie de 5sjy«Jutf sentences Arabes la Moallaka d'Amri-alkaïs «jfJLft ^JLSÇjf A. Schultens. On fera mieux d'étudier l'AIcoran par Beïdhawi. et , donnés par et l'An d'Ebn-Doreïd de l'édition de Haitsma, de Zamakhschâri, quelques chapitres publiée par du Commentaire de 380 DE LA SYNTAXE. CHAPITRE IL De la Nature des diverses 708 Le discours Propositions. la phrase est simple ou composée : simple quand elle ne contient qu'une seule proposition ; com posée, quand elle en contient davantage. 700. La phrase simple est ou une proposition nominale . ou , juao»I *JL^ , ou une proposition verbale «-^5 ^w*- . La proposition nominale est celle dans laquelle l'attribut adjectif ou un nom soit que ce nom soit seul ou qu'il soit joint à un adjectif, ou qu'il ait un complément. Exemples : fUi ou) Zéid (est) savant; *tU JJl^j *o*j Zéid (est) un homme savant ; uhri\ *$& o*jJ Ze'id (est) le domestique de ton oJuLtf est ou un , , père ; c^f o4j Zéid (est) ton père. La proposition verbale est celle dont l'attribut est exprimé par un verbe. Exemple : ouj ôU Zéid est mort. 7 10. II y a deux autres sortes de propositions elliptiques qui semblent n'être ni nominales ni rapporter l'ellipse à l'une par un ou verbe à l'autre ou par verbales, mais que l'on peut espèce suivant que l'on supplée à , un nom. Câyô ï&r proposition circonstancielle , La première parce qu'elle pour attribut une circonstance de lieu sorte de tanciel que l'on nomme (Sj& vase. Ex. , est semble avoir terme So^f 0J3 che^ o^sUf j_ oj) Zéid toi ; nommée (est) dans la mosquée. ï*?J*j\ yf£ jU» c'est-à-dire, formée à proposition , circonstancielle. Dans celle-ci , nommée circons Zéid (est) La seconde est la manière de la l'attribut , au lieu d'être simplement, devient le' complément d'une préposition. Exemple : çj}JouJf y Uf je (suis) du nombre des véridiques. Si l'on suppose qu'il y a dans ces propositions ellipse d'un énoncé DE verbe , y? qu'il y comme l'on suppose étant, ou d'un nom, nominales elles , a 381 SYNTAXE. LA ellipse comme d'un nom verbal un, joju verbales. Si propositions des sont , ^jk" comme portion, une elles sont (a). phrase composée est 1 .° celle qui contient deux propositions qui dépendent tellement l'une de l'autre, que le sens de la première resteroit suspendu si l'on n'ajoutoit pas la seconde. Exemples : La 711. , j. j Quiconque me . s frappera je me , 33c. S'il • — ,, , .-, le frapperai. «î - le frapperois. frappoit, je i$>&? JLP çKj ^ fut de retour, il logea che^ moi. 2.0 Celle dans laquelle une des parties intégrantes de : position forme elle-même une proposition. Exemples Quand il 33? ,,- S 8»Jl o*° Zéid, (a) <* jJà Le son père est mort; terme vase; circonstanciel .r 0>3j c'est-à-dire , le père de Zéid est, mais il faut ici faire une la pro comme nous venons est mort. de le dire, nommé distinction. Si le verbe qui doit être sous- signification très-vague et qui entendu pour remplir l'ellipse, la préposition et de son complé réunion la soit suffisamment indiquée par je donné j, O^) ^ M dans la maison ment, comme dans l'exemple est un verbe d'une jp\ dans lequel il faut sous-entendre le verbe . yfp être, ou j^. se trouver, le terme exprimé ou si et dont l'idée le verbe sous-entendu est un verbe d'une signification plus précise cet exemple, dans comme n'est point renfermée dans ie terme circonstanciel circonstanciel se nomme j_ï*£ £,>£ verbe ; mais si le est , , &Jj\'j nomme ô& *6 tsJ cij-» . Zeifi est mon dans U chmin' Ie termC circonsUnciel &c 382 DE SYNTAXE. LA *~Ki) ifwA Zéid, On son fils nomme cette sition à deux 7 12. La 0»JJ beau; c'est-à-dire, le fils de Zéid est beau. est sorte de proposition os^yf ot3 ïXz- propo faces. verbale peut être ou énonciative «jjUlf ou conditionnelle *Xk>£ proposition <CLiUjf , productive première énonce un attribut comme appartenant au sujet; la seconde exprime un commandement une défense un souhait, une prière, &c. ; la troisième énonce l'attribut comme apparou , . La , sujet tanant au sous une certaine condition. CHAPITRE Des Parties qui les ïe adjectifs tanciels , parties sujet et l'attribut , les appositifs , essentielles d'une prennent différens noms , elles et noms *fÔJC{-if j — l'^f 3 e J à raison de la des dépendance auxquelles 7 14- A raison de ces différences, quatre proposition , les parties accessoires , telles que les complémens et les termes circons et , occupent dans la proposition de III. essentielles qu'accessoires des Propositions, Les différentes 713. sont tant , sont règles place qu'elles de concordance ou soumises. le sujet et l'attribut prennent différens : V inchoatif, l'énonciatif, •'f àtâJf le verbe, — JUtUff l'agent. De une ces quatre proposition. parties , il y en a toujours au moins deux dans DE 7 tifs , 1 Les parties accessoires du discours , telles que les J ïes complémens , les termes circonstanciels , sont . ïe comprises tingue six espèces : sous 3 oUÎi&LU dépendances; de nom — le patient ou la situation spécificatif jjjJiâJf le complément y&Ll\ la chose «—jlyjf les 716. toutes en dis circonstanciel d'état, terme ou le — l'on objet de l'action, jw^Jf • et adjec .& « Jji*-ltf y jd d'un 383 SYNTAXE. LA , mis exceptée au génitif, , appositifs. Chacune de ces parties de la proposition fera le sujet chapitre particulier. IV. CHAPITRE De 717. qui n'est L'inchoatif l'inchoatif. est un nom, ou l'équivalent d'un nom, d'aucun antécédent. C'est ordinai dans la dépendance proposition, rarement l'attribut; et, sauf tient la première place dans la l'inchoatif quelques exceptions proposition ce qui est indiqué par le nom même qu'iï porte. rement le sujet de la , , Exemple : 1JU oûj Zéid 718. Quelquefois (est) savant. l'inchoatif est Zéid est ici l'inchoatif. placé après l'attribut ou qui a lieu quand l'énonciatif doit être précédé d'une particule négative ou interrogative, et que l'attribut et l'in choatif, qui est le sujet, concordent en genre et en nombre. Exemples : i£j*fë ^ ^e^ nest Pas ^0llti O^J^ O^*}* énonciatif; ces ce deux hommes ne sont pas debout. 384 DE SYNTAXE. LA 7 I O. Lorsque l'attribut, précédé duel particule négative ou concorde pas en genre et en nombre avec le pluriel , le sujet ne peut plus être inchoatif, parce interrogative sujet d'une ne , ou alors étant la dépendance de l'attribut : c'est en ce cas l'attribut qui est l'inchoatif; et le sujet est considéré comme agent, ainsi qu'on le verra ci-après. Ex. qu'il est envisagé yàuyjl Yb U est-ce hommes ces que comme deux hommes ces sont ne sont sous pas debout; JLaJJfylj'f debout! 720. J'ai dit que l'inchoatif doit être véritable (ce qui comprend aussi les pronoms) \y° îwj ou l'équivalent d'un nom c'est-à-dire une manière de s'exprimer qui puisse se résoudre en un nom fjjj~* f*i Ainsi un verbe précédé d'une des conjonc , ou un , , , , , • tions nommées parce qu'elles donnent aux temps du d'action (n.oï'88o. et 890-, i.re p.), peut ùfo^oJ» , verbe la valeur du nom servir d'inchoatif. Exemple est bon pour vous ; : iCf c'est-à-dire, j*S. \j*yaî y que le jeûne l^JJf L'inchoatif ne doit être dans la y 21. antécédent. J—«U nom J'appelle antécédent ce est jeûnie^ vous bon pour dépendance que les Arabes vous. d'aucun nomment pluriel J*f^é ; ce qui revient aux mots gouverner tl régir, employés par nos grammairiens. Les Arabes distinguent , et au des antécédens exprimés ou grammaticaux JLlkàJ Jl»fe , et des anté- logiques *jyÂi Jufj* II n'est question ici premiers dans la dépendance desquels l'inchoatif ne cêdens sous-entendus que des sauroit jamais antécédent cédent , logique , est un interrogative nombre , il est dans la dépendance ïes Arabes considérant l'absence de comme un L'inchoatif doit l'inchoatif et en . trouver ; car se grammatical 722. ou attribut tout d'un anté véritable antécédent toujours précédé être logique. Quand particule négative ou au d'une nominatif. qu'il ne concorde pas avec le sujet en genre (n.° 7 1 o) il régit le sujet qui est alors considéré et , , comme comme agent , et il le 385 SYNTAXE. LA DE met au nominatif, exemples, Q^U^ffyU' U ces deux hommes jUJif V,Ut est-ce que ces hommes sont debout! les ne sont ' "° 3 & * Ta comme on dans vu pas debout ; ' -* V. CHAPITRE De ÏEnonciatif. ce soit un nom ou un adjec 723. L'ÉNONCIATIF, soit que tif remplit toujours la fonction d'attribut dans la proposition. , Exemples :.Î)U 0Ô3 un vieillard. Les Zéid mots (est) HU savant; savant et '& .$* mon mari (est) UJi vieillard, sont déterminé , l'énonciatif ici les énonciatifs. En général , l'inchoatif est un nom et adjectif indéterminé. Suivant quelques grammairiens l'énonciatif n'est régi, comme un nom ou un , l'inchoatif, que par l'absence de tout antécédent grammatical (n.° 72 1 ) ; suivant d'autres , il est régi par l'inchoatif, et ne peut l'être par aucun autre antécédent grammatical. 724. L'énonciatif doit toujours être régulièrement après l'inchoatif. Nous avons vu, ci-devant (n.° 718) au , nominatif; il un cas se place où l'énonciatif précède régulièrement l'inchoatif , sans que l'un et l'autre de ces deux termes changent pour cela de nature. II y a quelques d'inversions de ces deux termes ; mais plusieurs autres exemples grammairiens ne rendre raison , à les admettent pas analyse. (n.os 760 et une autre ques-uns dans la suite /// PARTIE. , et ont Nous suiv. en recours , pour en indiquerons quel ). Bb 386 DE SYNTAXE. LA CHAPITRE VI. Du Verbe. qu'il y ait à observer ici relativement au verbe c'est que les grammairiens comprennent sous ce nom par rapport aux règles de la syntaxe les adjectifs verbaux ou "noms d'agent et de patient et ceux qu'ils nomment J&Jf ol^û assimilés au verbe (n.° 62.1 i.re p.). Ainsi dans cette propo sition £^U ly o4j Zéid, son esclave (est) beau, pour l'esclave de Zéid (est) beau, o^J Zéid est l'inchoatif, et les deux autres mots forment une proposition verbale qui tient lieu d'énonciatif et qui est composée d'un verbe et d'un agent, ^ô. beau, adjec 72 < La seule chose . , , , , , , , tif verbal, étant considéré 726. Les verbes j£*Jï qui , première , primitives, lettre ajoutée LX^ est aux indiquée jjé il par quelque mots o^ j'ai su, ajoutée De n'y a aucune jjûl* oJ»é qui précède qualité signifiée ce nom nom exprime par le verbe. ou tu as su, ~^\ VII. l'Agent, 727. On appelle agent le : aux est le pronom est apparent, c'est o-ô le su, pronom est caché (n.° 8 i4, 1>l P-)> CHAPITRE le lettre avons su, a un pronom signification à la le pronom est jJS apparent. S'il lettres primitives , le pronom caché. Ainsi, dans les nous censés contenir leur agent et qui détermine leur seconde ou troisième personne. lettres dans toujours verbe. est Si la personne y&JL» sont comme un le auquel se rapporte le verbe sujet qui a pour attribut la DE LA 387 SYNTAXE. l'ad placé après le verbe, jectif verbal qui fait la fonction de verbe. Exemples : y* ôU Omar est mort; ifj\ <L>U Jj£ Omar, son père est mort, c'est-à-dire le père d'Omar^ est mort. Les mots f£ Omar, dans la première phrase et *j4f son père, dans la seconde sont les agens du verbe L'agent doit donc toujours être ou , , , ôl* est mort, 728. L'agent, expression équivalente une dit en que à de l'inchoatif. parlant plaisir ta lieu d'être au tu es sorti; ce un un nom vrai ^y> nom ôjy%\ Exemple ô*J£. y l'équivalent est , peut être comme on ■> : qui n»\ l'a déjà y&\ il m'afait de cîUjjà yZ£\ sortie m'a fait plaisir. n'est pas alors a son agent en lui-même. La agent, mais inchoatif, et le verbe en ce cas n'est plus simple ; elle est composée , ayant Si le verbe précédé est d'un nom , ce nom proposition pour attribut une proposition complète (n.°7i 1). <I^U "f? Ainsi Omar est mort, est la même chose que y> ôU jj> Omar, est mort lui; et cette proposition est absolument semblable à celle-ci, tL\ ôU verbe , o4; Zéid, et porte mort son est père ; Jf£ lui-même en son est inchoatif, ôU De même agent. , est dans Uf je, est J|-aiûi yj^» pronom séparé, qui inchoatif; le verbe est Iff* ; le %*& jJ£ pronom affixe est en même temps jjî apparent {n.° y 26), est l'agent du verbe. le aù'y> bf j'ai frappé, o , adjectifs verbaux. Toutes les fois que le nom ou pronom auquel ils se rapportent les suit on le nomme agent. Ainsi, dans ces exemples o^JJf yfé U 720. II en est de même des , , n'est pas debout sont pas debout; à-dire, est-ce est inchoatif, deux hommes, c'est-à-dire ces cfe-ji^ VJ^'t ces hommes que les mots La même chose a est-ce o^-j lieu dans qu'est sont et debout tl^> ces . debout deux hommes ces ne hommes! c'est- (n.° 719)! sont phrases ces le mot agens. : Bb 2 /U" 388 DE cs>j Zéid, le serviteur de lui le serviteur de Zéid frappe. £>yà> ïw^lc. dire , l^^U teur SYNTAXE. LA Jyû£\ y±j ^îU« de lui , c'est-à-dire , H (est)frappant , c'est-à- à moi Zéid, le bead le servi est venu dont le serviteur est beau. exemples, Iô^U le serviteur de lui, est agent par rapport à â>Jà> frappant et à y^\ le beau. 730. Tout ce que l'on dit ici de l'agent a aussi lieu par rapport au nom Ou au pronom qui sert de sujet au verbe passif, et que l'on nomme £Lli fi.'\ cS^Î Jy*-M l'objet d'une action Dans ces J _ »«C ,, 3,0 "«O l'agent n'est pas nommé: ce sujet est considéré comme agent, on le nomme JcUJf lui Vis remplaçant l'agent, quand il est dont et après ïe verbe ; s'il verbe porte en est avant lui-même ïe verbe , il devient son inchoatif, et le agent. CHAPITRE VIII. Du Patient. plutôt dCobjet de l'action Jjjtïlif sont compris cinq termes complémentaires ou circons tanciels qui peuvent trouver place dans la proposition (n.° 170). Je traduirai le mot Jj*à* par celui de complément pour simpli fier l'expression. 732. Le premier, nommé ^JUaLtf J^lallf complément absolu, 73 Sous le I- nom de patient, ou , , est le nom d'action du verbe , ajouté verbe d'une au verbe lui-même ou à un signification équivalente ; ce qui se fait dans plu sieurs vues: i .° o^%3uJJ pour donner de l'énergie, ex. ITJi o-J}-* j'ai frappé rudement ; 2° ifô—«jjf pour énumératïon, exemples, f..jyi> c^?3^ j'ai frappé un coup (j^>y> ^y° j'ai frappé deux coups ; c'est le nom d'unité (n.° 577); 3.0 çy& pour spécifier, exemple «J^a Zi'iy* j'ai frappé d'une certaine manière ; c'est le , , nom 389 DE LA SYNTAXE. 579 ) fo^oJî IjJ-Î> o4j^» j'ai frappé d'une spécificatif ( n.° ; et percussion forte. Le second nommé simplement Jy^àUf ou *j jy^ûll celui sur qui se passe l'action ou qui en est l'objet c'est le complé ment objectif des verbes. Exemples: louj oj>^ j'ai frappé Zéid ; 'y£ oôlj j'ai vu Omar. 7^4- Le troisième nommé ju^ Jfj*^lf ce dans quoi l'action est faite, indique ie temps ou le lieu dans lequel se fait l'action. Exemples : ^Uîf l^Jf ôU il est mort le deuxième jour ; elîlî. stâ. 73 3. est : Je .-O , il derrière toi. est venu 735* Le de l'action : quatrième ce sont l'es est tJ appelé noms Jy«iû£f d'action qui «J ou tXsS le servent à cet motif usage. Zeïd pour le ^-^?^ Î*H) ^Ay^ j'ai frappé corriger. *ii nommé celui avec cinquième, qui a été Jj*ï^f 736. faite l'action indique celui qui a coopéré à l'action avec l'agent; on le joint à l'agent par la conjonction J. Exemple : jkL^fl ^UxJUJf sli. le sultan est venu avec l'armée. Exemple: Le , , 737. Dans plément Jjialïf tous ces cas, le nom qui fait la fonction de com doit être mis à l'accusatif. CHAPITRE IX. Du Terme circonstanciel d'état* 3 738. Ce .*> qu'on appelle Jl^f état, est un nom destiné à expliquer une circonstance relative à l'état dans lequel se trouve l'agent ou le patient ou même quelque autre personne qui entre dans la proposition comme complément de l'une de ses parties , essentielles , et à modifier ainsi l'idée de cette personne. emploie régulièrement pour cela ïe nom d'agent ou adjec tif verbal. Exemples : LJL£=»fj ù—^j «U. Zéid est venu à cheval; lâj^ yyà\ o4^=>3 ïai monte l* cheval (qui étoit) sellé. On Bb 3 DE 3p0 730. Quelquefois porter^ également à SYNTAXE. LA le terme l'agent ou circonstanciel d'état peut se rapau patient. Ex. oLçls lô^j oJ>î j'ai frappé Zéid qui étoit assis ou pendant que j'étois assis. On peut cependant disposer les mots de manière à éviter cette amphi bologie (n.° 627). ^4-0 Le même . en rapporter terme circonstanciel étant mis même temps à ys*=,\~j foJJ3 jj£ [^ Amrou l'agent et rencontré Zéid, a duel peut se au patient. Exemple: au tous deux étant à cheval. 7'4 f H Peut aussi quelque terme circonstanciel quelque complément proposition. Exemple : ôJs'oXà' L^U jJJ^j'ai tué le chien d' Amrou tandis qu'il (Amrou) dormoit. ou • se rapporter à de la à 742. Le terme circonstanciel d'état est CHAPITRE Du Terme Comme 743* le terme terme X. circonstanciel d'état spécificatif sembloit dit du à l'accusatif. spécificatif. certaine manière d'être d'une chose de même le toujours spécifie précédemment -ZCS restreint à dans une une nommée , d'un partie Exemple : qui ^j(? ^V? ^ J\>J^ la rose est agréable par l'odeur et la couleur. Ici le terme spécificatif restreint la proposition elitière. y 44' Quelquefois ie terme spécificatif ne restreint qu'un nom applicable à une multitude de choses et devient alors un vrai complément logique. Cela a lieu après certains numératifs et après les noms de mesure de poids de quantité. Exemples : tout ce tout son entier. • , , , ^3 OjJ-^ vingt hommes; L***- J-kj une livre de pain'; 7 41) • Le terme spécificatif , Xy£^ Jf$? un boisseau d'orge; >5U3 li" combien d'hommes! est toujours mis à l'accusatif. DE LA SYNTAXE. CHAPITRE Du n4^' Le "y± qui parce est qu'il comme mot le Complément arabe jjj£ mis génitif et indique de complément à , , au i à 747' La jùJ\ <Jliltf une ou s'exprime par les jjj^j 3 à au un génitif, adjectif ■ de la maison. <"° qui reçoit une annexe. mis nommé visage; préposition j^I o_j* — ce au cas beau de première sorte de rapport se nomme îltf l'annexe ; et se nomme <Jl - l'antécédent mis un nom nom **y\ J^- de qui complément : Exemple jlôJf y o4»3* Ie SUIS sortl sert nom génitif. un nom .° un oj) f ^ l'esclave de Zéid, 2.0 Un XI. signifie sert 3pl La seconde *jU>J le annexion; conséquent , espèce de rapport préposition et son régime. 74$' Ces sortes de circonstances exprimées par une pré position et le nom qui lui sert de complément se nomment jj-jj^j j^c J^iiû complément objectif impropre, soit que l'action mots • une , w laquelle ils appartiennent soit exprimée par un verbe tran sitif ou qu'elle le soit par un verbe neutre. Dans cet exemple UuJIj foûj ^'y0 j'ai frappé Zeïd avec le bâton, fo^—{j Zeïd est un complément objectif proprement dit z.j^> JyÀ» du verbe i^y^ j'ai frappé; et L^kJL avec, le bâton, est un complément objectif impropre ^~>.j<* j^ H Jj-*~** du même verbe. Dans cet autre exemple, **#Jt y* ^^î. nous sommes sortis de l'église, UÂji. nous sommes sortis est un verbe intransitif; mais û1 a un complément objectif impropre c'est ï^Jl y de l'église. à . *j , Bb4 DE 392 LA SYNTAXE. CHAPITRE XII. ». De là Chose exceptée. appelle yl£*> chose exceptée, un terme circonstan ciel qui fait exception d'une partie sur une masse précédemment exprimée. Exemples Yo^'j ^ fyuf ù*^ ces gens sont venus me j4Q- excepté Zéid. trouver, On On lière des ailleurs (n.os 845 particules d'exception. trouvera suiv.) et 7^0. Sous le c'est-à-dire, qui donnant à cette nom se particu XIII. CHAPITRE Des la syntaxe Appositifs. ç-^y qui signifie mots , conforment, dénomination et un qui suivent, que je rends par appositifs en sens plus étendu que celui que lui ai assigné précédemment (n.° 34 ) on comprend quatre parties accessoires de la proposition : o^%>Uf f ou o*%»*j-tf ,le corroboratif, o-*Uf ou *JuLf f le qualificatif, Jo^Jf le mot mis en remplacement ou permutatif, et <jJâiJf le conjonctif (n.° 388). 751. Le corroboratif est ou ~<jpsâ c'est-à-dire, réel consis tant dans l'expression, quand on répète deux fois de suite une proposition toute entière ou quelqu'une de ses parties sorte d'expression énergique et confirmative qui n'a guère lieu que dans la conversation; ou «j^** logique consistant dans le sens, quand après avoir employé le nom d'une chose on ajoute l'un de ces mots (ja» y& qui répondent à notre mot même ou de je , , , , , , , , - même, f£ & versalité. - - UÏ( Jjf\ £$ Exemples : - - - £B=>1 ^î totalité, - uni DE LA 3 SYNTAXE. 3% $ Zeïd lui-même ,"3 Ces gens Ces deux hommes ., , Le 7<2. il s'emploie r^ sont tous venus vers sont qualificatif moi. est venu vers _.,* venus vers J'ai acheté la maison l'attribut de la }9$ r, est un proposition , moi, toute moi. tous les deux. entière. adjectif qui ne forme point ici qui sert à qualifier un nom ; mais de deux manières. il qualifie réellement le nom qui le exemples suivans fy^. ^JuJ à^=fprécède comme bel un bel homme est venu vers moi; Uui 2k.J ooîj j'ai vu homme ; et alors le nom est ^j^>y ou c^*^ qualifié, Dans le premier cas , dans les , : un Dans le second cas, l'adjectif est placé entre deux noms, et, rapporter à celui qui le précède il qualifie quoiqu'il véritablement celui qui le suit. Exemple : i^. f \y^>. £)Xj à^ dont le frère est beau. Alors le nom un homme est venu vers moi $ qui précède l'adjectif est nommé oj~=j* qualifié, et l'adjectif luimême s'appelle 44-«* ou C$4-* motivé par une cause étrangère et le nom qui suit l'adjectif est appelé 4*4-"' cause ; ou bien ïe pre mier nom est appelé IjpaJ Ljj^y qualifié quant à la forme de semble se , , Je , le second qualifié quant au sens. Dans l'un et dans l'autre cas, l'adjectif est J-â-fff 4-4: assimilé au verbe, et est censé contenir un agent pronominal. Ainsi quand on dit ,jiô. Jaj èî*W H m'est venu un bel homme, Ldo^ %!iU.J ovjtj j'ai vu un bel homme, c'est la même chose que si l'on eût dit l'expression , et Isy** ej^j* , 3^4 y> y^s» l)4-j QÀ4- LA DE il m'est SYNTAXE. venu un homme , beau lui , ÏàLj ouf3' y ICwi j'ai vu un homme beau lui ; ce qui est considéré comme l'équivalent de y> y^.4 li4-j ùs^4- H m'est venu un homme, est beau lui;'jo ,.yZL 2i=». j ojK j'ai vu un homme, est beau lui. 7^3 Le permu.tatif est de quatre sortes : i ,° Jklff y Jslff JôJ ^w tout pour le tout, quand, après avoir exprimé un être par son nom on ajoute encore un autre nom qui exprime de même cet être tout entier mais sous un autre point de vue. Exemples : , • , , îàj*\y# é±yL Omar Le de la peuple ton , frère est venu vers moi, "^L^^j'ikjfj.A.i *Xjpuf j>y c^£^ ville, les grands et les petits, sont venus vers moi, ! 2.° avoir en à (jCj\ y exprimé entier , on jjo*Â.Jf JôJ chose par une y ajoute en partie. Exemple une ment, sont venus vers 3.0 JLfUVf ^JJJ partie un pour le tout, nom un autre qui j£l*J l^Sjf £?^ : quand après qui signifie cette restreint ïa ces gens, chose signification une partie seule ou réciproque moi. du Ex. *.^y oj) ment. d'une contenu é^L» pour le contenant, Zeïd a été dérobé , (du moins) 4.° ixUit JôJ d'erreur quand après avoir dit un , , son mot habit. pour un reprend. Exemple : ^y i_d4 ^fy j'ai passé près (je veux dire) d'un cheval. Le conjonctif est de deux espèces: 1 .° ulÇÇjf ^é. J^4conjonctif explicatif quand après un nom moins connu on en ajoute un autre plus connu afin d'être mieux compris ou pour lever quelque amphibologie. Exemple : ojj tîlyJ à}^r ton frère Zeïd est venu vers moi. Le nom propre sert à distinguer Zéid des autres frères de celui à qui l'on parle*. Ceci diffère peu de la première sorte de permutatif. autre , on se d'un chien, , , , DE LA SYNTAXE. 395 2,0 c>j>^f L*&é conjonctifformé par une particule. Exemple jffj ojJ c)*^ // £f£ vf«« ^<?£ moi Zéid et Amrou. Des deux dernière /* parties du discours , •CHAPITRE Observations sur les et conjonction la première *Ué c!?^** par la <J^.k*i conjoint /^w^/ porte celui qui est conjoint. se nomme wflf jt/t* jointes : une , XIV. Chapitres précédens. quelqu'une des parties essentielles proposition est remplacée par une propo sition complète. On a déjà vu une proposition tenir la place de l'inchoatif dans l'exemple l£U j^ \y^Lj y il vous est bon de jeûner (n.° 720) et celle de l'agent dans celui-ci ô-â-jp- y (f*&l votre sortie m'a fait plaisir ( n.° 728 ). On peut mettre de même une proposition à la place du complément objectif. Exemple : 'JyL y oojf je veux que tu sortes, ce qui équivaut à <Aâ.jjà o«jjt je veux ta sortie. 7î6. Le plus ordinairement c'est l'énonciatif (n.° 723 ) ou qualificatif (n.°75 2) ou le terme circonstanciel d'état (n.°738) qui sont remplacés par des propositions; et dans tous ces cas, ïa proposition qui remplace ces termes doit contenir un pronom qui se rapporte à l'inchoatif si elle tient lieu d'énonciatif, au nom qualifié si elle tient lieu de qualificatif, ou au nom modifié si elle tient lieu de terme circonstanciel d'état. On comprendra mieux ceci par les exemples suivans : yli' ijj\ o.*j3 ou 8j-*Î A* ^j Zeïd son père est debout; ùSj est l'inchoatif; la proposition nominale Ai o,jI ou la proposition verbale ifjl fë remplacent l'énonciatif. 7< t ou . Il arrive souvent que accessoires d'une , , , , 396 yli' o^jf *îfLj à^ DE LA ou ojif SYNTAXE. *U* # ,«* venu vers moi dont le père est debout; ^Lj c^,1^ père est debout, c'est-à-dire les propositions Vja Sjjfet ©jif lU" tiennent un homme, son , et se rapportent -,Jf 1**1" ojjl wb de Zéid , ■* VtS" oyfj •-- ojjj ojj* son qualifié Jb.j au nom "' °u f tiennent lieu du qualificatif, . Jt- «--»•--.,. °ji'j fHJJ cajj-» ) ai passe auprès -* / debout; les propositions étant père 6^,1" lieu de terme <>jjf circonstanciel d'état, et , L/IS' le et nom auquel elles se rapportent est Zéid. 75 7* ^e pronom qui se trouve dans la proposition énonciative qualificative ou circonstancielle d'état et qui indique son rapport avec l'inchoatif, le nom qualifié ou modifié s'appelle modifié , , , , ouU retournant. CHAPITRE XV. De la Construction. 7^8. tion , Les différentes doivent observer parties qui entre elles constituent un ordre qui proposi assujetti à une est règles. Nous allons les exposer ici en suivant l'ordre dans lequel nous avons traité de ces différentes parties. 7Jp. L'inchoatif et l'énonciatif constituant une proposition, là première place appartient naturellement à l'inchoatif; cette règle cependant est sujette à quelques exceptions. 760. Quand l'énonciatif est simple ou est un terme cir certaines , constanciel de lieu , on peut le C placer avant OfC l'inchoatif. Ainsi 0-0 l'on peut dire également, qI^â. ^UuVf ou Jyi2i\ £jKIâ. f homme est un animal, yôJ) j o^.j ou o-j) jfôJf j Zeïd est à la maison. Dans ce cas l'inchoatif, quoique déplacé est toujours virtuel lement fjJOJti* la première partie de la proposition. Aussi, s'il doit y avoir dans l'énonciatif un pronom afïixe qui se rapporte , , DE à l'inchoatif, dans sa sition comme maison , le n'apporte du pronom rapporte. On peut (est) dans 397 SYNTAXE. cet exemple «jfî j o4} , Zéid (est) parties de la propo à cela , quoiqu'il soit de ïa des deux déplacement changement affixe d'être précédé aucun nature maison LA donc, si l'on veut, par le auquel nom dire, ojJ il dans ïj^'* à se sa Zeïd. l'énonciatif, quoique placé ïe premier est tou jours virtuellement la seconde partie de la proposition. Ainsi quoiqu'en plaçant l'inchoatif après l'énonciatif on puisse lui ad joindre un pronom affixe qui se rapporte à l'énonciatif, comme l#*U jîjJI j dans la maison est le propriétaire d'elle, on ne pourroit pas conserver la même forme d'expression en plaçant l'inchoatif avant l'énonciatif. On ne pourroit pas dire, j l'ee-^0 Au contraire , , , , jfojf le propriétaire d'elle (est) dans la maison; il faudroit dire, propriétaire de la maison (est) dans elle. 761. Dans les propositions interrogatives, l'inchoatif doit être placé après l'énonciatif. Exemples : ôM y qui (es) tu! foi U qu'est (~ ce que) cela! d'un 762. Dans une proposition composée d'un inchoatif et verbe pourvu que ïe verbe n'ait point d'autre agent que le on peut pronom compris dans le verbe lui-même y^A (n.° 728) il alors mais le verbe mettre ; après déplacer l'inchoatif et le véri cesse d'être inchoatif, et devient agent. Ce n'est donc pas [#j jtjjf o^^" Ie , , tablement ici Ainsi l'on peut et une inversion de l'inchoatif et de l'énonciatif. dire, û>y> o*j Zéid a frappé [Zéidus verberavit] ujL*\ <&J=*\ ô' ^3 si Zeïd m' honore, je l'honorerai [si , Zéidus eum], auquel cas cy) Zéid est inchoatif; ou bien, o4j ô>* a fraPPé Zeïd [verberavit Zéidus] Jsô^î ô] HjéJ 0Ô3 si m'honore Zeïd, je l'honorerai [si honoraverit me Zeïd devient agent. Zéidus, honorabo eum], et, dans ce cas, *£ honoraveritme, honorabo , 35)8 DE Dans CSy<> où) , le SYNTAXE. LA o-?j est 728) forme nom inchoatif, le verbe CSy> avec son proposition qui sert d'énon ôj-^ *M) est composée (n.°7ii), ^e verbe Dans o^>3 VJ^ oj*^ est verbe et le nom o~?3 agent : la proposition est simple et verbale ; il n'y a ni inchoatif, ni pronom caché (n.° ciatif: ainsi la proposition une , > énonciatif. Si le verbe a un agent apparent (n.° 728) , l'inchoatif ne peut exemples : ©jjf ôL-4 o-Jj Zéid, est mort son père c'est-à-dire, le père de Zéid est mort; fJjÂ=>\ if*\ (%y4- o^ °^3 Zéid si son père vient me voir, je l'hono rerai, c'est-à-dire, si le père de Zéid vient me voir je l'honorerai. 763 Lorsque l'attribut, précédé d'une particule négative ou interrogative, fait la fonction d'inchoatif comme on l'a dit pré cédemment (n.°7io) on ne peut pas déplacer ïes deux termes de la proposition : si on le faisoit, il faudroit faire concorder l'at et alors le sujet reprendrait la fonction tribut avec le sujet pas être déplacé , comme dans ces , , , . , , , d'inchoatif, et l'attribut celle d'énonciatif. Ainsi l'on pas dire, /U" y3KL'y\ U ces deux il faut nécessairement dire tribut négatif y Ui U , et , hommes M-iU-J^ ^/fi ne se U l'énonciatif étant le , ne tiennent pas peut debout; l'inchoatif étant l'at- sujet y$A.y f ; ou bien yUy o^U-jJf U, l'inchoatif étant le sujet ^«âUjJf et l'énonciatif l'attribut y^ejà ou plutôt efc<G à cause de in fluence de la négation U(n.° 96). j64> Par rapport au verbe et à l'agent c'est une règle générale que le verbe précède l'agent ; ce qui a lieu aussi pour ïe sujet du verbe passif qui se comporte comme l'agent du verbe actif. Si l'on déplace l'agent pour le mettre avant le verbe, il cesse d'être agent, et devient inchoatif (n.° y 6 2). j6$. Les cinq espèces de complémens ou termes circons tanciels compris sous le nom de tjyétût _(n.° 731) suivent réguil faut dire , , , , , DE LA lièrement le verbe SYNTAXE. ils 35>p II auquel complément. n'y a règles qui déterminent leur position respective : on point doit à cet égard se conformer à ce qu'exige la clarté et même l'harmonie en plaçant d'abord ceux qui sont plus courts et réservant pour les derniers ceux qui sont plus longs. Exemple : servent de de , , , , , *J Uolo fo^o-îi v_>^» **«j*f frappé, conjointement avec »y j^Vf Amrou lUf Zéid, , vendredi, d'une manière très-violente foôj [>^9 o«j>* de j'ai l'émir, le que cela lui servit de afin , ^f présence en correction. ^66. Cependant ment le patient objectif'proprement avant le verbe , Exemples , nommé dit du verbe et cette tournure *j Jjiàltf complé placé l'énergie à la phrase. transitif, donne de ou est souvent : y3yi\ C'est Dieu que nous <j<*iuù V o-vA/^âf adorons c^Sjfj , o-**j et non les idoles. c^luf appelons à notre aide. Quelquefois, en ce cas, on donne à ce complément une prépo sition et il devient le complément de ïa préposition ; mais alors il cesse d'être Jj*.iu complément objectif immédiat du verbe et devient jjj£ complément mis au génitif (n.°747). Exemple : Ûfj^'^.yiiï'j&siïl si vous interprète^ cette vision. La préposi tion sert à fortifier l'action du verbe sur son régime cette action étant affoiblie par le déplacement du régime. j6j. Le complément objectif du verbe.doit être placé néces sairement avant le verbe, quand c'est un mot interrogatif, comme 'y et U Exemples : cxU» y qui as-tu tué ! ôiià U qu'as-tu fait! Ces mots occupent encore la même place, quand ils sont simplement conjonctifs, ou en même temps conjonctifs et conditionnels. Exemples C'est toi que adorons , nous c'est toi que nous , , , . : 4oO DE SYNTAXE. LA ciu^u J&* JV sais pas w£ 5Î .. Instruis- moi Je ne d'eux qui plémens objectifs Je ne uj sais pas de ' Je frapperai II et de lieu , en nommés Par-tout o^ qui Le lièrement */j ou vous quand le i.rt p,). terme après nom le m toute de • , ° ?:. - personne que modifié tu frapperas. circonstanciels de temps ils sont conditionnels. Ex. : termes les trouvère^ , sortiras, combatte-^ contre modifie place régu proposition, déterminé (n.° 508 (n.° 738) se à la fin de la qu'il «JjiU, c'est-à-dire est et eux. sortirai. je circonstanciel d'état nom t'informes. l'ai écrit. je , tu aux com - nous tu Jj*iu quand Quand 77O. d'or j'ai reçues. f jjfi ^5j S f V de même des est préfères. qui j'ai passé. W^ ' C* que j'ai écrit 760. tu pièces sais pas près de Ju*j tîé à s'applique également verbes intransitifs. Exemples : 3^ ,/tf tué. disons ici nous des a S . • o » sais pas combien de Ce que 768. ,^So-»C v* serviteur ton qui 3 j y (jy>\ Exemple': U%>J3 o^Uf y «^fô^3 <^3 à^-4- , Zeïd et ses gens DE LA 401 SYNTAXE. la sont venus de mosquée che^ moi, à cheval. Quand le nom o]X~> indéterminé, on place ordinairement le modifi catif auparavant. Exemple : JJLij Cé=>Vj ^fU un homme est venu à moi, à cheval. Le principal motif de cette .construction est de distinguer le modificatif du qualificatif. gens modifié est Le modificatif étant toujours indéterminé, on ne peut pas le confondre avec le qualificatif, toutes les fois que le nom modifié est déterminé , et alors on le place toujours à la fin de la 7H I . proposition. rarement, même le Par la même mettre nom soit pas à peut, quoique cela arrive le modificatif à la fin de la proposition, quand modifié est cas ne on indéterminé le , pourvu que ce nom ne propre au modificatif; car la permet pas alors de prendre le modificatif l'accusatif, qui différence des raison, est cas adjectif qualificatif. Exemple : U»Us £Jiâ.^ «sfjj ^ '«> prièrent derrière lui en se tenant debout. quelques 772. Si le modificatif est un mot interrogatif ou condition nel il doit être placé avant le verbe. Exemples : o4) £^ <StJ==» comment est venu Zéid! Jiif Jkii- <jlë=> comme tu feras je ferai. pour un hommes , , , 773. Le terme spécificatif j^j ou spécifiant J^JJC doit tou- spécifié j*£ (n.° 743). Ex. UviU oj>% c£^ j'ai vingt esclaves. S'il spécifie une proposition entière, il se place à la fin de la proposition. Exemple : ITjJ Vjy\ CJ& la rose est agréable en couleur. Quelques'grainmairiens permettent dans ce cas de placer le spécificatif avant le verbe. 774. Le nom employé au génitif, comme complément d'un suit immédiatement la prépo autre nom ou d'une préposition de le nom il ou sert sition auquel complément. Les termes circonstanciels ou complémens indirects formés d'une prépo n'ont point de place marquée sition et de son complément dans la proposition. jours suivre le mot , , //.' PARTIE. .Ce *>E 4o2 LA SYNTAXE. exceptée <jJx^Ji\ suit toujours immé diatement la particule d'exception, et celle-ci suit ordinaire ment le nom qui exprime ïa masse de laquelle on excepte. Ex. Ijy "^ fj^' à^ ces gens sont venus a moi, excepté Zéid. Si la phrase est négative, on peut placer Ja particule d'exception et le nom de la chose exceptée avant celui qui exprime la masse de laquelle on excepte et même supprimer tout-à-fait celui-ci. o—^-f Ioj) ^J <J*l4- L» On dit donc : \ù*j ^l oô^f à^î* U oôj ^ à3^ ^ H nest vem personne vers moi, sinon Zéid. 776. L'appas i tif y&\ (n.° 750) suit toujours le nom avec le quel il est en apposition pj^wif : si cependant celui-ci avoit un com plément et un appositif, il faudroit placer d'abord le complément et ensuite I'appositif. Exemple :'SjJ)t\ oJj i^U tyJAj'aj rencontré775 Le . nom de la chose ? - - l'esclave de Zeïd , le noir, c'est-à-dire, l'esclave noir de Zeïd. CHAPITRE XVI. De la Concordance. 777- Les règles de la concordance concordance du verbe qualificatif avec le avec nom son qualifié , noms; 3.0 yjS. a trois et suiv. ) l'adjectif conjonctif ont lieu objets: des pronoms avec les antécédent. J^lsJ^ J**Jf la personne , le genre et le nombre. donné les règles de cette concordance : ; nous entre ferons donc seulement ici le verbe i.° La raison pour et son ïXMLa (n.os 308 observations quelques envisagent les discordances qui agent dans certains laquelle i.° ïa avec son avons la manière dont les Arabes sur et La concordance du verbe avec son agent objets Nous trois agent; 2.0 celle de l'adjectif ce qui renferme aussi la con cordance des articles démonstratifs celle de ont le verbe est au cas. singulier quand DE 4°3 SYNTAXE. LA agent qui le suit est au duel ou au pluriel c'est que les terrai* naisons des personnes des verbes étant des pronoms qui font son , fonction est d'agent exprimé ^*U> faire usage prpnoms deviennent inutiles ces , ; seroit ce une sorte de quand l'agent pléonasme que d'en en cecas. Quand le sujet du verbe précède le verbe il n'en est plus de même: le sujet est alors inchoatif, et non agent; le verba doit, en ce cas porter son agent en Itii-même, et cet agent 2.0 , , doit concorder av%c l'inchoatif. pluriels irréguliers masculins 3 .* Avec les indifféremment le verbe au genre masculin , on ou peut employer féminin. La r«û> pluriels sont considérés comme des noms col lectifs qui renferment l'ellipse du mot U\& collection : JJU.^ par exemple est l'équivalent de JU>f I <Ul> et l'on peut faire conson en est que ces , , , corder le verbe le genre de La concordance du 779. ojiLtfj avec c>*ÂJ^ iiSjUw cas, et la présence a ou nom Jti;, ou avec qualifié quatre objets : le celui de *&Uf le avec , qualificatif nombre, le genre, le l'absence de l'article. J'ai déjà dit ailleurs (n.°7$2) que l'adjectif est employé , en arabe, en deux manières différentes : tantôt' il se rapporte à un nom qu'il qualifie effectivement , et alors on l'appelle <^j*£U( ^Jli placé entrlMeux noms et quoiqu'il semble se rapporter à celui qui le précède il qualifie véri tablement celui qui le suit et on le nomme t^jLyi\i ^JJU.'Ût £)ta. (état) de la chose qui est accessoire h la chose qualifiée. J'ai exposé ailleurs (n.OÎ 3 58 et suiv.) ïes règles de la concor dance du nom avec l'adjectif dans l'un et dans l'autre cas, 780. La concordance de l'adjectif conjonctif avec son antécédent ÛJ\ i^y^ii^y*\ fcîjlii est la même que celle du nom et de état de la chose qualifiée ; tantôt il est , , , , Fadjectif cpialificatif, CC2 4o4 SYNTAXE. LA »E CHAPITRE Des 781. certaines Ce que nous distinguer espèce d'influence est cette influence exercée, par JjpU : Dépendance exercent complémens sur général, l'influence que est les autres, et qui de leurs antécédens* Cette ^ opération ;tle mot qui exerce J*U et celui sur lequel elle est nommée nomme se en appelons dépendance du discours parties les à sert de la Règles XVIL , je traduirai le premier par régissant, et le second régi. appelés régissans sont divisés en deux classes *lJaJïJ exprimés ou grammaticaux et *-jy.*U non expri més ou logiques. Les régissans grammaticaux sont subdivisés en «^?L3 fondés et *ÂcLsw fur l'analogie ou réguliers fondés sur l'usage. De ces deux subdivisions la première se partage encore en sept classes, 782. Tous les mots , , , , et la seconde 783 . tion de en treize classes. Le verbe , le nom Le verbe régissans. et particule peuvent faire la fonc la et le nom CHAPITRE De 7o4« Le verbe 78J. Les verbes l'Influence seul peuvent être XVIII. du Verhe, général (jJLkif J«ft.,,Jf régissans grammaticaux réguliers. en que deux cas, le 7o6. Tous les verbes est le premier que des noms. Ils ne et X , accusatif o-ôlff régissent nominatif J^y\ ne régis. régissent le des régissent . nominatif; les verbes actif* DE mettent tous au nominatif, agent. Cet agent le verbe : il est virtuellement, leur l'a déjà dit (n.° 727) suit toujours réellement, comme on , , ou ^*L£ ou apparent, lorsque c'est c'est , seul le verbe mot avec ou , ^li pronominal (a) lorsque un 4°5 SYNTAXE. LA ; et un celui-ci leur le sujet appelé d'agent, JeÛÎ ^ patient ou nom , ou pronom renfermé dans est , ou jj^ sensible, ou 2.' 72e, p.). jl&Ï caché (n.° 8i4, de même verbes Les passifs régissent 787. 1" p; et n.° un au nominatif l'objet de l'action, faisant la fonction U;/£li}f Jj£&\ ( n.° 730). II y en a de plusieurs espèces. L'un est particulier aux verbes transitifs ; on le nomme tt'JJ&XÏ ; c'est V objet ou le complément objectif du verbe actif, devenu le sujet du verbe passif ( n.° 1 78 ) : il est de même que l'agent, ou ^*lk' apparent, ou lyX* pronominal. Les autres sont communs à tous les verbes. Le premier est jJ^'lT^lVlT le complément absolu; c'est le nom d'action même du verbe. Exemple : ou.tv*i Jy» y>» une marche forte a été mar, chée (n.° i*7).' complément qui indique le lieu ou le temps de l'action. Exemples : j^ 3**ï un m0is a ^ marché, iuîà *)£of y*» trois milles ont été marchés^ (n.° 188). Le -troisième est ^lif^ «/Jyiit le complément objectif Le second est *<£ Cls*^ ^ dans la pensée, dans (a) Le mot \^£» signifie proprement ce qui est renfermé une autre langue, si je dis Petrus dans un exemple l'esprit. Ainsi, pour prendre le sujet m dormit, le sujet Petrus est apparent; mais si je dis dormis ou dormit, ou ille est renfermé dans la pensée. Je me sers du mot pronominal, pour simplifier l'expression ; mais il faut obser du verbe, que ver que si le pronom personnel étoit exprimé indépendamment Tondît, par exemple, Ll oii" dixi ego. l'agent seroit apparent. Cependant, en suivant système, des Arabes, la finale 0 àe c>X9 Cl seroit un appositif corroboratif à£py çiy rigoureusement l'agent pronominal , et le . CQ3 seroie $o6 DE improprement dit; c'est mile le arabe SYNTAXE. LA un sujet vague et latin dans indéterminé qui assi , expressions ventuni passif esf, dicitur, itur, &c. et qui fait "le m|me effet que notre sujet indéterminé on. Exemples : passif au ces , , Cad // a été sorji, c'est -à-dire J , on est sorti de la mosquée, i jUjji (JfjssXAf II a été besoin On s*est mis On a On. a 78 B. il y a sont en d'argent. colère 'passé près eu contre lui. de Zeïd. peur des volejirs. régissent pareillement l'accusatif; mais différentes espèces de régimes placés à l'accusatif; Les uns >U Tous les verhes communs à tous ïes verbes liers à certaines , ïes J»la. particu de verbes. espèces l'accusatif, qui régimes Les autres sont mis à ïes sont communs à tous ^Xkli) Jyùltf ou jlvXtf le complément absolu ou nom d'action; <*s tlj*£tf le complément qui indique le temps ou h lieu de l'action; JyXtt le complément qui indique ceux qui ont concouru à l'action,; *J jJJ*sl~-1\ le complément qui exprime le motif verbes, sdnt *** de l'action; jL^l le terme, circonstanciel d'état (n.° 170). » Ceux *ià qui sont particuliers à certains verbes sont "l}y&A le .«.jJLfl complément objectif proprement dit (n.* 84) particulier aux verbes transitifs ; J.~SJf le spécificatif (n.* 120) qui ne fcj , , , LA DE 4°7 SYNTAXE. convient qu'aux verbes dont l'action a besoin d'être restreinte ; o^-aÂlll _/^f l'énonciatif mis h l'accusatif', particulier aux verbes nommés on o^JLiif Jliif parlera Les verbes 780. i.re p.) : comme quelques dont autres triplement actifs intransitifs (n.° 224, simplement ou doublement sont ou ou transitifs. verbes transitifs __Les cœur, et à transitifs sont ou les verbes transitifs même ou w^j de dans la suite. ou comme in transitifs peuvent être employés passifs ; mais il faut observer que , les ou employés à la voix objective on ne doit jamais exprimer l'agent par forme de terme circonstanciel au moyen d'une préposition à laquelle l'agent serve de complément, comme on peut dire en latin et en françois : Nero occidit Briverbes arabes» étant , , tannicum, Néron Britannicus ; tua ou Britannicus occisus est a Nerone, Britannicus fut tué par Néron. 7OO. La plus grande partie des verbes transitifs outre leur complément objectif direct ont des conséquens ou complé mens indirects auxquels ils se joignent par l'intermédiaire d'une <i* ""G* ^c' ^es préposition comme cj J ô* t*' verbes intransitifs prennent toujours leurs complémens au moyen d'une préposition. Mais la connoissanee des prépositions qui conviennent à chaque verbe est plutôt du ressort du dic tionnaire que de celui de la grammaire (a). Tout cela ayant été expliqué ailleurs je ne m'y arrêterai pas. , , - - - ~ , , , emploient la dénomination de (n.° 22$, //'/'.), c'est-àqui transitifs oSÎJ> pour leurs des soit dire qui ont complémens immédiate qu'ils gouvernent complémens comme ou médiatement ment comme f tj^p JÛùà il a tue' Amrou j>_#j j* (a) Observez que les grammairiens tous les verbes relatifs passéprès plément , , , a sont , , il Arabes au d' Amrou. Dans le dernrtr moytn de telle ou telle cas , ils disent que le verbe passe à préposition j»aL <_jj-^ son com *-lj*** d>\9<S <>-**£ Cet • 4o8 SYNTAXE. LA DE 701. Les verbes simplement transitifs les verbes doublement plément à l'accusatif: sitifs gouvernent à l'accusatif. régissent pareillement leurs deux s'ils simplement sont s'ils sont devient sujet objectif: mens transitifs , , peut indifféremment et le second prendre triplement tran trois complémens à la voix objective, complément plus un de leurs complé mais on complément ; de ils n'ont doublement transitifs pour reste com et ou 702. Quand les verbes transitifs passent leur , sujet l'un ou l'autre des deux complémens, et l'on peut dire: l^}? o^J ck^ ou J«H> fj\ îk*i une pièce d'argent a été donnée à Zéid, ou Zeïd a été gratifié d'une pièce d'argent; *Ia» c>*?'j y^=> ou tow->3 **~-^ o^£=» Zeïd a été revêtu d'un habit, ou un habit a été mis sur Zeïd (a). le 793 Quand un verbe a deux complémens celui qui est se le doit suivre immédiatement verbe, plus essentiel, et qui , • "[Jj^f Jt\y&\\ Ie premier complément objectif, <|v£Jt JjiiCjI le second complément objectif. nomme 1» ^3* j* et l'autre "° CHAPITRE Du Nom XIX. d'agent. régissans grammaticaux réguliers est le nom d'agent Jclîlf tûj qui équivaut à-peu- près au participe actif des Lat,ins, et qu'il ne faut pas confondre avec l'agent ou sujet du verbe ^tUJf (n.° 727). 79 J. Le nom d'agent a les mêmes régimes que le ^jLL» ou yç)4:' Le second des , (a) J'ai suivi ici Martellotto j mais trictions (n.° ib'o). cette règle est sujette à beaucoup de res DE aoriste , c'est-à-dire mais avec que quand future , et qu'il a est non 4°9 SYNTAXE. les mêmes condition cette il LA régimes que le verbe , à ïa manière du verbe qu'il n'agit employé pour signifier une action présente ou quand on l'emploie pour exprimer une action passée. Le d'agent étant assimilé au verbe, gouverne deux régimes : l'un est l'agent qu'il met au nominatif, l'autre le patient qu'il met à l'accusatif. Exemple : \o^ jf o^f [>-> "i»«5U cS^U» txjj l'esclave de Zéid frappe maintenant ou frappera demain Amrou* IvàL agent, est au nominatif, et fj-£ patient à l'accusatif, comme étant tous deux régis par le nom d'agent ujU 707. Si l'on se servoit du nom d'agent pour exprimer une chose passée le nom d'agent devroit être suivi immédiatement du complément qui exprime l'objet de l'action et il ne seroit plus alors regardé comme nom d'agent mais comme un nom servant d'antécédent à un autre nom qui est avec lui en rapport d'annexion (n.°747). On diroit donc : <^f jfé ùj^> **>&i oJj 706. nom , , , . , , , l'esclave de Zeïd a battu hier Amrou. Pour que le nom d'agent régisse à la manière du verbe l'agent et le complément objectif, il ne suffit pas qu'il exprime une action présente ou future , il faut encore qu'il se rencontre 708. une des six conditions suivantes : précédé d'un inchoatifauquel il serve d'énonciatif Zis* <Lj^ *&) Zeïd son *fJjÇltf j* o^> ; exemple : ÎJLl5= esclave (est) frappant Amrou, c'est-à-dire, l'esclave de Zéidfrappe i.° Qu'il soit * — , Amrou; précédé d'un adjectifconjonctif Jy»yX\ j* o^* ; ex. ljL£ tjt'H» i^y^ c$oJf <^*^ est venu à moi celui que son esclave (est) frappant Amrou c'est-à-dire, celui dont l'esclave frappe 2° Ou . , Amrou, 3.0 est venu Ou à moi précédé ; d'un nom modifié par un terme circonstanciel 4lO DE LA SYNTAXE. auquel le nom d'agent serve de' modificatif <3> (^ ùJ$*^» Jlif ; exemple : fJJf tu* LjU oJjj ^yy j'ai passé près de Zeïd, frappant son serviteur Amrou c'est-à-dire tandis que son serviteur frappoit Amrou; 4.° Ou précédé d'un nom qualifié auquel il serve d'adjectifquali ficatif cij^-tî JS. oJ&> ; exemple : fJ-£' tue «4M J^3 $/*> est venu à moi un homme, son serviteur (est) frappant Amrou, c'està-dire, don t le serviteur frappe Amrou ; 5." Qu précédé d'une particule interrogative <jJt J— ojf** ^J^LûVf-; exemple : fJL«p îà&é. lij^>\ est-ce que ton serviteur (est) frappant Amrou! 6.° Ou enfin précédé d'une particule négative cJj^ d* **** Jlif ; exemple: fj-^F îèyk ojU» U #J enfans ne (sont) pas frap d'état et , , c pant Amrou. application si le nom d'agent n'étoit pas suivi d'un agmt apparent jtXk ; il auroit alors pour .agent Y agent pronominal ji^»", soit sensible jjî soit caché [yd&Z [n.°y%6). » Toutes ces règles auroient également leur , , , Quand les conditions susdites ne se influence verbale rencontrent s'il pas le , nom complément celui-ci se met au génitif, (n.°797). celui Ainsi l'on diroit: \sg £) t^J^ qui frappe Zéid, est fort; *y*>. ojj o^U^if "le père de celui qui frappe Zéid est beau; U tMJ Vj^ <yjf-* j'ai passé près de celui qui frappe Zéid ; ^U si ce n'est celui qui frappe <H> ^P° ^ 'd** m'est venu personne d'agent perd son comme ; et a un , il vient d'être dit , , Zéid; 0^3 £>J*° Ij ô toi qui frappes d'agent quand 790. Le nom requises pour exercer serve cette influence , son Zeïd! il a d'ailleu^ les conditions irifîuence à la manière du verbe, lorsqu'il est restreint par l'article Jf . con DE 4n SYNTAXE. LA XX. CHAPITRE Du Nom de Patient. 800. Le troisième des régissans grammaticaux naturels est participe passif, complément objec qu'il ne faut pas confondre avec le patient tif du verbe JJJkM (n.° 731). 80 1 Le nom de patient a le même régime qu'auroit l'aoriste du verbe passif auquel il appartient ; c'est-à-dire que sous Tes mêmes conditions requises pour que ïe nom d'agent exerce l'in fluence du verbe (n.os 79 5 et 798) le nom de patient à quelque cas qu'il soit gouverne au nominatif le complément objectifdu verbe qui lui tient lieu d'agent JtUJf lUu^lîJf Jyeûtf Ainsi l'on dit : ïe de nom patient Jj^JCtf fwf, qui équivaut au ou et . , , , , . J-f? Ç> 8*à.l Zeïd, son J'ai frère est J • 3 $ », OvJ^» i^Jj frère (est) frappé, c'est-à-dire, le frère de Zeïd est frappé. vu un homme (étant) frappé son frère c'est-à-dire, , dont le frappé. 3 j\ J 9 , J ij, e , . J'ai passé près d'un homme (étant) frappe dire, dont le frère est frappé. frère, c'est-à- dans le chapitre son • II faut appliquer ici tout ce qui a précédent à l'égard du nom d'agent. été dit, , 802. Les verbes intransitifs n'ont point de complément ob jectif immédiat et par conséquent ils n'ont pas de complément objectifproprement dit %y> Jjiiû quand ils sont employés à la voix passive : mais leur influence s'exerce virtuellement sur leur complément objectif improprement dit +y> ^Xè Jyuu. Ainsi, dans , , , «j , *j 4 SYNTAXE. LA DE 12 *lJ} ^-Àj^ltl oJi£l\ la mosquée dans laquelle on entre, ïa* ^jJiâJf c*U^ /<* maison de laquelle on sort, &i* QyjijtLif ^uff les hommes contre lesquels on s'est mis en colère, les prépositions phrases ces , complémens sont considérées comme complément objectif ou patient, ce qu'on exprime en ces termes: AJÛé préposition avec son complément qui est au génitif i cette préposition et son complément sont virtuellement au nominatif (ou représentent par leur fonction dans la proposition, un nom mis au nominatif), parce qu'ils forment un complément objectifimproprement dit servant de sujet au nom de patient (a). 803. II y a deux autres manières d'indiquer le rapport du nom de patient avec son complément objectif: c'est, i.° de le mettre avec ce complément en- rapport d'annexion is\2o\t le com J,\ - y* ^-é - avec leurs , , plément objectif étant oSâ tjjj-â* J—^j âs^ c'est-à-dire dont alors au Urn'est serviteur génitif (n.° 747) venu un ; exemple: homme frappé du serviteur, frappé ; 2.0 De faire du complément objectif un terme circonstanciel spécificatif j^é (n.° 743 ) en disant: fo4* MjJ^-° tfe $*^ il m'est venu un homme frappé quant a un serviteur; ce qui signifie également, dont un serviteur est frappé. Dans cette dernière manière de s'exprimer le vrai patient grammatical ou sujet du verbe passifest \e pronom caché j^X» y*u (n.°786), qui est renfermé dans le nom de patient. C'est , un. est , , comme si l'on disoit: fjsLâ 8b4(a) II en est Voici le texte de de 'J> tSjj^-» Dij £*^ même, quand, après le cette analyse Voye-r, Marteil. Inst. ling. Ar. p. 45 : • nom de patient, il DE 4*3 SYNTAXE. LA la la chose laquelle qui exprime on dit quand Jyii J^J-j é^fj^j 'bipassé d'un homme tué ; cela équivaut à y> JJ&» d^'jt diijj* (j'a0 auprès tué (est) lui, ou qui étoit tué, d'un homme, passé près n'y a aucun nom tombe l'action , nersonne ou comme , CHAPITRE De sur XXI. assimilé l'Adjectif Verbe. au 80?. Le quatrième des régissans grammaticaux réguliers est c'est ordinairement Vadjectif assimilé au verbe *^Li\ *a^S\ l'adjectif dérivé des verbes intransitifs qui n'ont ni complément direct ni complément indirect. Cet adjectif n'a proprement qu'un régime ; c'est l'agent qu'il met au nominatif. Quelquefois il a : complément à l'accusatif; mais c'est cificatif JfyXit (n.° 743). Ainsi l'on dit: un autre 1£a.j // m'est venu c'est-à-dire , un *-««jU homme, beau (est) dont le serviteur U^i Il m'est qui est y»a> y*-j t£ venu un est son beau de u)*** u^J un complément spé *»» serviteur quant au visage, visage. Qf^* homme, beau (est lui) de visage c'est-à-dire, , beau de visage. Dans ce dernier exemple l'agent est compris dans l'adjectif. 806. Ces adjectifs peuvent encore régir leur spécrjjcatif en le mettant comme complément d'un rapport d'annexion au génitif. Dans ce cas l'adjectif ne peut jamais avoir un agent apparent j*Uj il a seulement un agent pronominal y^u, L'ad jectif et son complément peuvent aussi être tous deux indéter^ , , , . , minés o>CJ. ou déterminés *i>*i. 4l4 *-â.j y**. J^-j à^ il m'est venu un homme *Â.^\ y^k\ J»-jJf c3/^*- il m'est venu l'homme On peut donc dire beau de SYNTAXE. LA DE : visage ou le beau de visage, c'est-à-dire qui est beau de visage. 807. A cette classe de mots appartiennent les adjectifs super, , , JU4JÙJI Jisf ; mais ïatifs nommés plusieurs la syntaxe de ces adjectifs exige observations. 808. superlatifs comme des adjectifs assi peuvent jamais régir un agent apparent superlatifs au nominatif,x et l'on ne peut pas dife: vy>.\ 3y? y y**>\ ^j oJÎj j'ai vu un homme dont le frère est plus beau qu' Amrou; 2l=Lj oôfj *ys»\ j»wf y*2»\ j'ai vu un homme dont le frère est lé plus beau de tous les hommes (n.° 429)809. Si l'on vouloit se servir de cette manière de s'expri il faudroit mettre l'adjectif -superlatif au nominatif, en le mer regardant comme un énonciatif placé aVant son inchoatif, et dire: milés : Il n'en est les pas des ne , Cetçe phrase verbe ôâij mis à (a) ^ doit qui renferme l'accusatif, Voici le s'analyser texte comme arabe de J- u^' JJJ^ u^^i en ^^ ^ (a) : même temps son complément objectif /*&**■' p. agent; SiLj (nom) du verbe; JyX\ analyse; cette r<y/rç Martell. /««/V. //'»£■. A<2^. Hiversion, ainsi *j V^*- J^y* *twu Ao^i* 455. On pourroit dire aussi, tj-waJ ojâj (n.° 429), *-Jy f^j** sans aucune DE mis 4r5 SYNTAXE. LA nominatif, comme énonciatifplacé par inversion avant son inchoatif; y préposition ; ^ff- complément régi au génitif par la préposition; la préposition et son complément forment une dépen dance de Q-Isif ; le nom ji>\ est au nominatif, comme inchoatifplacé par inversion après son énonciatif; le pronom est virtuellement au génitif, parce qu'il est en rapport d'annexion avec l'inchoatif, il se rapporte au nom jLj ; l'inchoatif avec son énonciatif forme une proposition nominale qui représente un accusatif, parce qu'elle qua lifie le nom ^UJ 8 1 0. L'adjectif superlatif doit toujours être employé de l'une au o . des trois manières suivantes i .° D'une manière absolue : avec l'article ; exemple : JuîiVt juj Zéid l'excellent ; 2.° Ou d'une manière relative ment au sans article, génitif ^exemple ^U/t J*aJf o^'j : ayant un complé- Zeïd le plus excellent des hommes ; 3.0 Ou comme dans l'exemple précédent, mais ayant pour conséquent la préposition y avec un complément ; exemple : j>£ ûrîD"^ <*£> Zeïd (est) plus excellent qu Amrou. Dans les deux premiers cas il est superlatif; dans le troisième, , il comparatif. premier cas, s'il est employé comme appositif quali ficatif o«*î et non comme énonciatif yS. il s'accorde en genre, en nombre et en cas avec le nom qu'il qualifie. est Dans le , , , Dans le deuxième du cas il , masculin J*àf singulier nom qu'il qualifie lorsqu'il lificatif. , , Dans le troisième mière ou cas la deuxième 8ll. Suivant ce , on sorte qui conserve et est invariablement la forme s'accorde qu'en cas avec le employé comme appositif qua ne peut suivre indifféremment la pre de concordance. vient d'être dit , il semble qu'il y ait 4l6 DE LA SYNTAXE. 3f .*-* irrégularité dans ces phrases si usitées, j^=>f *wf Dieu est le plus grand iêf âôf Dieu est le plus savant, et qu'on devroit dire avec l'article, j^Vf'inf et icVf «if : mais il y a ici une ellipse; et c'est comme si l'on disoit, s'Ji; jf y yj==>\ JÀ»f /)/«/ «•/ /?/#.r ^raW ^w tawtar choses. une , CHAPITRE XXII. Du Nom d'action. 8l2. Le cinquième des régissans grammaticaux réguliers est fo**^ (n.° 528, i.rt p.). II n'est pas ici question du nom d'action lorsqu'il est em ployé conjointement avec son verbe et nommé ^JLU^ £jjiïu complément absolu, circonstance où il est de toute nécessité à l'accusatif; on en a parlé ailleurs (n.° 1 87 ) : il ne s'agit, en ce moment que du nom d'action employé indépendamment de et pouvant comme tout autre nom son verbe être placé au nominatif, au génitif ou à l'accusatif. Le nom d'action équivaut alors au verbe lui-même précédé des conjonctions y ou U et peut se comporter à la manière du nom, en mettant son conséquent au génitif, comme second ternit d'un rapport d'annexion *XJf oLi^ (n.° 747 )> ou a k manière du le nom d'action , , , , , , verbe , et avoir ïes mêmes l'agent J^Uff au régimes que lui c'est-à-dire gouverner nominatif et le complément objectif fijyxll , , à l'accusatif. Ces deux sortes d'influence peuvent aussi avoir lieu concurremment. comprendre ceci il faut d'abord observer que l'on peut employer le nom d'action de trois façons : 1 .° avec les voyelles nasales yy*> ; 2.0 comme antécédent d'un rapport d'annexion oLî-o ; 3.0 comme déterminé par l'article *^UL <_>>*-» 813. Pour mieux , . DE 8 4' Étant employé 1 tion et précède le avec 4*7 SYNTAXE. les voyelles i'influence du verbe. II conserve toute natif, LA nasales ; ïe met complément objectif à l'accusatif, suive le complément. Exemples : ou nom l'agent au soit que d'ac nomi l'agent W? Je serai surpris que Zeïd frappe Amrou. o>jj \j-f \*y<> o-jIj J'ai Je suis vu Zéid frapper Amrou. surpris que Zéid frappe son frère. appartient à un verbe intransitif, il n'y a point de complément objectif, mais la construction précédente peut encore avoir lieu. Exemple : oûj r-^3 &?'"" ^ départ de Zeïd m'a fait de la peine, Cependant, dans ce cas, le nom d'action est plus ordinairement en rapport d'annexion avec son sujet. Le étant employé comme antécédent nom d'action 8lÇ. d'un rapport d'annexion e>Lî* conserve encore quelquefois une partie de l'influence du verbe. II y a alors cinq manières de le Si le nom d'action , construire 1 : .° Avec l'agent Exemple Jaill : au génitif et le complément à l'accusatif. c$r££t j'ai été charmé que le, bourreau iX£f <_>p> ait frappé le voleur. 2.0 Avec le complément objectif au génitif et l'agent au nominatif. Exemple : i>&£f Jlîff tSy* yûs\ j'ai été charmé que le voleur ait été frappé par le bourreau. 3. Avec l'agent au génitif, sans exprimer le complément objectif. Exemple : i^f c->>«î» é^\j'ai été charmé que le bour reau ait frappé. ° 11.' PARTIE. Dd 4I8 LA DE SYNTAXE. objectif au génitif, sans exprimer <Sy* J^f j'ai été charmé que le voleur 4..° Avec le complément Pagent. Exemple : ^pf ait été frappé. 5 .° Avec le lieu d'agent , complément objectif au nominatif, donnant et comme tenant d'action la vaïeur d'un au nom nom passif. Exemple tSUÇff &)Ù d«. oÂju*/'tfi pris beaucoup de peine pour que ce livre fût achevé. Dans ce dernier exemple en employant le verbe au lieu du nom d'action on diroit à la voix objective, tl>U%Jf Zèu y ^ (n.° 226 note). 816. Le1 nom d'action, employé avec l'article déterminatif, d'action ou infinitif : , , presque rien de l'influence du verbe. Aussi il est très-rare que , dans ce cas , il gouverne ses régimes a la manière du verbe. On peut dire cependant, !JLJ£ o-JJ c_>^-ff js££t j'ai ne conserve été charmé que Zeïd ait frappé Amrou. CHAPITRE Du XXIII. Rapport d'annexion. qui est rapport d'annexion avec complément '817* Le oLXtf jcwVf est le sixième des régissans grammaticaux réguliers. un en nom , 818. Tout dire, qui aussi un nom qui a un complément annexé c>^>»> c'est-à- sert d'antécédent à un rapport dont le nom , régit le nom qui lui est annexé conséquent *^l t>bî-If est au génitif (n.° 747)* Cette annexion est ou ïQy** logique et 4*^ réelle, ou C&sù grammaticale (a) et 'Cj^a. y? fictive. 8 ip. La première répond au sens de l'une de ces trois pré positions : (a) au sens. Le mot Je arabe me sers ^àsu signifie relatif des mots grammatical aux mots , et par logique, opposition pour à ^yâjireladf simplifier l'expression* DE J indiquant i.° viteur de Zeïd ce faite possession qui équivaut exemple : , équivaut qui ce à Zeïd; 2.0 partient) est ; la à y indiquant *«Ï3 J,\f à jUâi & 4l9 SYNTAXE. LA une u>^ exemple : oJCj *3te le ser jûjJ *$>& un serviteur (qui ap , la matière dont une chose d'argent [crater argenti] coupe (faite) d'argent [crater ex coupe une , argento); 3.0 j indiquant la circonstance de temps ou de lieu de l'antécédent ciLîltf (j^Jô ; exemple : *^J( *y> le jeûne d'aujour d'hui, ce qui équivaut à »yi\ jVy* un jeûne fait dans le jour présent. 820. Le second genre d'annexion le a lieu, 1 ."quand on annexe qui exprime le complément objectif c'est-à-dire, l'objet sur lequel tombe l'action. Exemple: SKÎ m>^* Ie frappant de Zeïd, c'est-à-dire celui qui frappe Zeïd (a). Cette annexion n'est cependant considérée comme fictive que quand le nom d'agent est employé pour signifier une action présente ou future : si on l'emploie pour signifier une action passée elle est réelle. La raison en est qu'en ce cas le nom d'agent perd tout-à-fait suivant les grammairiens Arabrs la nature du verbe. Cela a lieu, 2. "quand on annexe à un adjec tif assimilé *#L£* *iu> son agent ou à un superlatif l'objet de comparaison comme dans ces exemples *JLy\ y* beau de visage (j»uff y»*>\ le plus beau des hommes; 3. "quand on annexe à un nom de patient un complément objectif remplissant la place d'agent JçlàJf â(JU*£U *-j tJj**«- Exemple: o^iff ùfyà* frappé de l'esclave, c'est-à-dire, dont l'esclave est frappé. 821. Dans l'annexion logique ou réelle, l'antécédent perd au nom d'agent nom du verbe, , , , , , , , , , fa) C'est à-peu-près ainsi que Cicéron a dit, suijuris ac diguitatis retinens ; Tacite, avitx vobilitatis, etiam inter angustias fortune retinens. , Dd2 et 420 DE nasale , LA SYNTAXE. les terminaisons q du duel et <j du riel masculin régulier , et il ne peut jamais avoir l'article. sa voyelle et 822. Dans l'annexion grammaticale il , en est de même, n'est que l'antécédent peut avoir ou n'avoir point suivant que les règles de la concordance l'exigent. ce plu si l'article, II faut seulement observer que si , l'antécédent étant au le conséquent est un nom propre , l'antécédent ne , 823. singulier prend jamais l'article. Ainsi l'on peut dire , jôj f^-J^Li et oJj fjjjLLff ceux- qui frappent Zeïd ; mais on doit dire jjJ ^J^ et non 0^3 oj^f celui qui frappe Zeïd. Au duel et au pluriel, on peut conserver avec plément l'article les finales pronom afïixe est un ô , si le com (n.° 24$). CHAPITRE Du Nom q ou XXIV. parfait. 824. Le nom parfait ilï ci\ est le septième des régissans grammaticaux réguliers. C'est l'opposé du nom qui régit un complément en rapport d'an nexion cjUi-o nexion jtij ; car c'est un nom qui, étant en rapport d'an logique complément, n'est point cependant grammaticale. Le complément du nom parfait se nomme jXjc terme spécificatif (n.° 744). Le nom parfait (n.° 102) conserve sa voyelle nasale, 82^. et ses terminaisons au et duel q ô au pluriel masculin régulier', et pïace son conséquent à l'accusatif. On 826. compte parmi les noms parfaits les nomsde mesure et de poids, comme £jJ{; livre, j£s boisseau, et ïes numératifs de dixaines depuis ôjj^ vingt jusqu'à ûf^i quatre-vingt-dix. un nom 827. Quelquefois qui n'est pas parfait de sa nature en avec un annexion , , , » DE le devient par son 42* SYNTAXE. LA annexion à un pronom : car , il ïe génitif un second conséquent comme terme spécificatif. Exemple : UsO iy* c'est-à-dire, autant d'or qu'il en peut contenir. mettre au , CHAPITRE Des Particules pouvant sa plus l'accusatif plénitude d'or, XXV. qui exigent 828. La première classe sur l'usage JiÂcUw ilkîf jj»\'y ne met à le Génitif. des régissans grammaticaux fondés les particules qui régissent leur complément au génitif; on en compte dix -sept qui sont y de, Jf vers, Jj-â. jusqu'à, j dans, co avec, par, dans, , H à, Je lj>j sur, ce sont quelquefois, ô et j par, dans les formules de serment, 'y. de, <$ comme, o** et <&» depuis, UL^-^U. et foi (n.° 567 ) excepté. 820. Ces particules sont nommées f4\ c>j>* particules qui J, lUUff cJjj^f particules exigent le génitif et ïj\S£\ pyLl\ p>)t\ un nom seul et le mettent au génitif. qui régissent CHAPITRE Des Particules qui XXVI. Re'gimes, l'un l'autre à l'Accusatif. ont deux au Nominatif, sur; particules ticules aux la verbes, et *l*^f J? idJS}\ entière. Elles <_>jj^kf exercent par leur proposition qui régissent sur une proposition nominale (n.°70o) toute entière, mettent l'mchoatrf à l'accusatif, et l'énonciatif au nominatif. Dd3 influence et assimilées 42Z DE A raison de l'influence d'inchoatif qualité LA SYNTAXE. qu'elles le exercent sur qui l'inchoatif qui le caractérise perd appelle particules ^fÔJuVf "L^y particules qui détruisent la qualité d'inchoatif, comme on le verra ailleurs. 83 f Ççs particules sont au nombre de six : ce sont, £)J car, y que, yf comme si, yÇi mais, ô>If plût a Dieu, JUf peut-être. 832. On nomme aussi ces particules L^'f^aJ 3 Ô^ Inna et ses sœurs ; l'inchoatif est appelé leur nom lg«^f et l'énonciatif leur énonciatif UJ^. 83 3 Avec ces particules l'inchoatif doit toujours précéder l'énonciatif, à moins que celui-ci ne soit un terme circonstanciel de sa et cas , on ces encore • , . • , temps et de lieu o^j jf y& cJJJ» (n.° 710). Ainsi l'on peut dire: jfixJf ci, u^ f&l je sais que Zeïd est h la maison. 8 3 4- Les quatre premières de ces particules peuvent perdre '«H) leur teschdid allégées, au et leur fatha final , lieu que dans le et alors premier on cas qu'elles sont *Iàî5 elles sont «!£& appe dit santies. Sous leur d'un nom : première sous vies d'un verbe d'un nom toute la seconde ou elles forme , elles ne d'un , ne peuvent être suivies que elles peuvent être également sui ; mais alors , si elles sont suivies nom ïe mettent' plus à l'accusatif, elles perdent Exemple: ê^à-f^^p y\f oSj vi3 y (^ j'ai Zeïd s'en est allé, et qu'Omar est ton frère. , et influence. appris que ^35* P°ur distinguer qJ provenant de £>j car, de ÔJ conjonction qui signifie si on met quelquefois la particule j devant l'énonciatif. Exemple : ^.J3 00j £>J car Zeïd est généreux. Pour 83 6. distinguer yf provenant de y de y conjonction donne au verbe la signification subjonctive et qu'on qui on nomme *>*«-• mettre ïes le devant verbe *3j peut particules ôSf si le verbe est au passé tSy» ou y, s'il est à l'aoriste et V , , , » , , DE la 423 SYNTAXE. LA négative. Exemple : <£.\ ^js- o& y o> Vé j_>^ Uy^JL_Lâ.jj V £)fj CjjJj cJj^ o'j /^ appris que Zeïd est sorti et que certainement il nous rendra visite et qu'Amrou n'entrera si proposition est , , pas che% nous. CHAPITRE Des Particules 837* sur rfune négatives U et V non. ^A troisième classe des l'usage 838. XXVII. renferme les deux Ces deux influent sur l'inchoatifet l'énonciatif particules nominale régissans grammaticaux fondés particules négatives U et V non. elles le premier au nomi dit qu'elles sont natif, cas, équivalentes du verbe N'ÊTRE PAS y^J c^i. (a). Après U au lieu de mettre l'énonciatif à l'accusatif, on peut l'exprimer par ïa préposition <_> avec le génitif (n.° 824, 1."'p.). 83p. Ces deux particules perdent leur influence, quand l'énonciatif est précédé de Vf sinon, ou placé avant l'inchoatif. Ainsi l'on dit J*U Vf oûj U Zeïd n'est qu'un ignorant, oôj J*lo» ^* Zeïd n'est pas ignorant. 84o. La négation V perd son influence quand l'inchoatif est un nom déterminé *3jjU La négation U perd son influence quand elle est suivie de ïa particule y explétive (n.° 855 i.re p.). ^ n'est : J*U» Z<?'/<a? un Exemple i\jJ (jf pas ignorant. V aussi ! La être 84 employée non comme négation peut niant une qualité du sujet yïJ ^j^ mais comme niant l'existence proposition et : mettent le second à l'accusatif. Dans ce on , . , • , , {a) Les Arabes tous cette , je l'ai dit ailleurs (n.° 96 aote), n'admettent particules négatives U et V. comme influence des , Dd4 pas 424 DE SYNTAXE. LA général jJ^f gti et quelquefois- d'un seul indi vidu ; alors elle met le nom qui la suit à l'accusatif, ce nom perd sa voyelle nasale et est regardé comme indéclinable jjsX* : mais i ." pour cela il faut que le nom soit indéterminé ëj—Çj ; 2.0 qu'il ne soit point l'antécédent d'un rapport d'annexion ou l'antécédent d'un rapport dont le conséquent soit régi par une préposition ; car dans ces deux cas le nom est censé décli d'une chose en , , , , , , nable aucun , serviteur de médecin n'est .meilleur que Si le vous nom natif. II ïa , à l'accusatif. Ainsi l'on dira: et se met particule Il Joie csliU , f^Xa. V personne che^ nous. suit V qui en est V n'est che^nous bjJLc <_>#J£ «sMb H déterminé ïsj** est de même si le , nom ne , il se met au nomi suit pas immédiatement . S'il y a deux négations de suite , et que ïa première soit suivie immédiatement d'un nom indéterminé , on peut mettre les deux nominatif, noms au sans tanwin natif et , mettre ou ou les mettre tous l'un des deux indifféremment l'autre à l'accusatif sans tanmn CHAPITRE Des Particules 842. qui deux à l'accusatif mettent au nomi (n.° q4). XXVIII. le Nom à l'Accusatif. Les particules qui forment la quatrième classe des régissans grammaticaux fondés sur l'usage sont nommées ïZJXSl *yJ>\ iwVf j *LUff <Jj>^f particules qui ne régissent qu'un nom, et le mettent à l'accusatif. 843* Ces particules sont au nombre de sept ; ce sont j#w, , , Vf sinon, lî 844cation de La ^ - Ijf - Uâ> particule J avec; - <jf et f ô! n'a d'influence que mais, pour qu'elle quand elle a la signifi exerce, cette influence, il DE faut qu'elle soit 425 SYNTAXE. LA précédée d'un verbe, ou d'un qui mot contienne la valeur d'un verbe. 84j« La Vf sinon , particule n'a d'influence que excepté, sous certaines conditions. Pour entendre ce observer que la chose objet, il faut exceptée jJilllf se divise'en conjointe j^» à dire nous avons que sur cet disjointe gfsù* On l'appelle conjointe, quand ïa chose exceptée et celle dont sont de ïa même nature comme se fait l'exception îS* JLixJLtf dans cet exemple :je n'ai point vu d'UOMME, si ce n'est Omar. L'exception conjointe est encore de deux sortes : ou la chose et . , , exceptée précède celle dont fjjLlf Ji^jLLf Jt-fccw^tf la suit et , oô^lif fait l'exception , et alors elle se exception conjointe antérieure; ou elle chose de laquelle on excepte est exprimée nomme alors , si la affirmativement se l'exception y*Ci\ j~^ù) jJ&Llf exception conjointe postérieure placée après une proposition Joû affirmative; , on nomme si la chose de laquelle on excepte 1 est exprimée néea- tivement, exception jiàui j±y±\ J*?^»-Jf tj-Â^ii exception conjointe postérieure placée après une proposition négative. L'exception est disjointe quand la chose de laquelle on ex comme dans cet cepte est différente de ïa chose exceptée exemple : je n 'ai jamais voyagé sur MER si ce n 'est sur le Gange ; ce qui veut dire, mais j'ai voyagé sur le Gange. 846. Si l'exception est conjointe antérieure, comme ^ïU lî cvâ.f \ùj>j Vf [non accessit ad me, nisi Zéidus, ullus] il ne m'est on nomme om , , , , venu, si ce n'est Zeïd cée une après ad , aucune personne ; ou proposition affirmative, me homines nisi ZeïdusJ [venerunt ver, excepté Zéid ; ou disjointe, m'est venu chose exceptée , , personne, si est ce n'est comme une conjointe postérieure pla comme les gens ULJ3 jument ; le loj) Vf *yjf i>/U. sont venus me trou Vf oÂf nom ^/U. U /'/ qui exprime nécessairement mis à l'accusatif. ne la ^26 DE Si 847- l'exception est conjointe postérieure placée après proposition négative, le nom qui exprime la chose excep une tée SYNTAXE. LA à l'accusatif se met ou mieux nominatif, au oJïU» U comme coj Vf oJ*.\ ou fa.jj Vf /•/ ne m'est venu personne si ce n'est Zeïd. 848* Si dans la proposition il y a ellipse du mot qui devroit exprimer la chose de laquelle on fait l'exception *£* ytiLdl ce que l'on appelle pjÀ*, c'est-à-dire, vide, le mot qui exprime la chose exceptée se met au cas qu'exige le verbe précédent. Ex. : , , oJj II n'est venu me trouver Vf u ^sl». que Zeïd accessit ad [non YoSj Vf o-jIj Je n'ai vu que Zeïd [non t^3J3 Vf qu'auprès de Zeïd [non Si la particule d'exception 849* énonciatif, un celui -ci se nisi Zéidus], *• vidi nisi Zéidum], Oj)J^> ^ Je n'ai passé et me transivi nisi secus Zéidum], se trouve entre un met au nominatif. inchoatif Exemple: ojJ U Zéid n'est rien que menteur. 850. H y a d'autres formules d'exception dont l'influence oit" Vf est différente. Ainsi fàé U n'est pas, est ce le nom très-naturel, \'ô& sitifs ou mettent , et yiï et y? et «SUL U excepté de la chose au génitif, signifie tjji^j.V f* exceptée à l'accusatif; ce qui comme ^Xè yy. z\y, mettent - - , d'un rapport d'an des noms. Les mots UiU.- second terme - 851. et 2te. étant proprement des verbes tran des verbes abstraits qui régissent l'attribut nexion, parce que ces mots sont foi. $a LçU V le mettent indifféremment - J«y et énonciatif à l'accusatif. Au contraire nom , II faut observer par rapport proprement différence, qu'on le , à a«x jÂc qui , met au trois cas. est un nom et même cas auquel DE se mettroit le la particule Sf nom de la chose iX»l // n'est venu me trouver, Les gens venu <>Âf ol}j J^jè // wVrJ 3*..\\ I . sont venus me trouver , personne www **• me aucune personne. - excepté Zeïd. /*^ trouver, si tX*U« personne * $ •- me w excepté Zeïd, »»T - si l'on faisoit usage de : Juj _jac ç£*^ •- Il n'est exceptée, Ainsi l'on dit . 427 SYNTAXE. LA ce n est une mieux ou trouver, si jument, os*J J^ ce n'est Zéid, cinq autres particules de cette classe sont des par ticules compellatives et servent toutes à appeler. 853. Si le nom qui les suit est l'antécédent d'un rapport d'an nexion ci L^-«, ou d'un autre rapport équivalent à un rapport d'annexion <j\£l\ &jUJ on le met à l'accusatif. Ainsi l'on dira : Les 852. , , *»f ô^é ô Abd-allah u (c'est-à-dire, tjôj ô-4, Ltt* U ô (toi qui es) ILo. U 6 toi dont le «4»J iU*)L 8 ?4« I" est la au U 6 liLsj en est indéterminé. parole à un nominatif déterminé En effet ticules Dieu) ! meilleur que Zeïd! visage (toi qui es) serviteur de bon &e même si ^e est beau! envers tes nom serviteurs ! de la ehose appelée <j5U1U Exemple : ^Uj ^' ^ homme ! Mais si l'on adressoit homme sans présent, voyelle le nasale , mot JUj comme homme se si c'étoit mettroit un nom simple. , le nom compellatives déterminé , se met simple ijiu *Jj*ï9 après les par au nominatif sans voyelle nasale ; 428 il considéré alors est L> iJJ LA DE 0 85 5* comme y^y\ U 0 Zéid! Si ïe indéclinable y*J». Ainsi l'on dit: l'homme! déterminé simple nom SYNTAXE. nominatif est suivi d'un adjectif, à l'accusatif. On peut l'adjectif peut dire : eM>kM <>4j U" ou <_îj>Lff csij ^ 0 Z^iV l'illustre! 8^6. SUe nom simple déterminé est suivi d'un appositif qui soit en rapport d'annexion avec un complément cet appositif sera nécessairement à l'accusatif. Exemple : ev»*if ô^'*"' ^.j ^ se mettre au ou . , 0 Zeïd, le maître de la maison ! 8^7. Mais si cet appositif est faire la distinction suivante deux noms nion et met au propres nominatif jf£ y cnjJ Lf ou pas leur élif d'union au entre ou à simple, Quand le un ixt\ sont entre mots nom ou les mots y\ et ïxt\ ne : homme fils mon frère! de Zeïd! 3 &) G*^ J^J ^ ^ ou ces ô Zéid fils de 0^3 '^yj^j. U" ° 85 B. et il faut propres, et alors ces mots conservent le nom qui les précède .est nécessairement (j") y\ £'j U o» ,.uf jûj] fille, perdent leur élif d'u qui les précède se l'accusatif; exemple: jj-ë'y o^j U nominatif. Ainsi l'on dit S mots ou noms et , les ô Zéid fils d' Amrou ! deux sont alors et , ou à l'accusatif r et le mettent se : ^fils, nom nom homme fils de la chose servant de mon appelée d'antécédent à frère! est un nom un propre rapport d'an particule compellative le nom de la chose appelée restant au nominatif ou à l'accusatif, suivant les règles précédentes. Exemples : <^jj Joseph! ofywJ^j-^* nexion , on peut retrancher la , créateur des deux ! 8^9» Enfin lettres, qu'il , ne si- le nom propre de plus de trois l'antécédent d'un rapport, et ne est mrnom forme point DE soit point précédé LA 42<? SYNTAXE. de la particule compellative on peut en retrancher ïa dernière lettre ; ce qui s'appelle ^îU-tf &è-j-> aphérèse du compellatif. Ainsi l'on peut dire jU. U L«Û.f U lié* i? pour ojlâ. U u Harith! *Uif U o Asma! q'-Ig* U o Othman! , - CHAPITRE Des Particules qui 860. mettent - XXIX. le Verbe au mode subjonctif cinquième classe des régissans grammaticaux fon dés sur l'usage contient les particules qui mettent l'aoriste du verbe a l'accusatif, c'est-à-dire, au subjonctif j, *J-«UJf Cjfj^ juw»IàJ1 J*àJÏ Ces particules sont y que y non, & afin que y if eh bien J^. en sorte que, J pour que, j\ à moins que, J et La , , . , en sorte c> J'ai que, exposé l'influence de et les composés ailleurs , en de détail q! et de J. ( n.os 48 et suiv. ) l'usage , et particules. 86l. particule y est nommée *Jj3^» équivalente au nom d'action parce que réunie au verbe qui la suit elle équivaut ces La , effectivement Cette , , au nom particule est d'action. toujours précédée renferme l'idée de science , connoissanee , n'a aucune ticule influence y allégée, sur iUiJfi le verbe ifjf vouloir, jôà pouvoir, j-Sf cule y ïe verbe au , comme ce verbe "J* savoir, elle n'est alors que la par- (n.° 834). Si le verbe renferme l'idée de met et d'un verbe. Si pouvoir ou commander > tfù vouloir, défendre , comme la parti subjonctif. Si ie verbe renferme l'idée de penser, s'imaginer, avec doute, comme y* "et û*^â. , on peut mettre le verbe au subjonctif où à l'indicatif. 430 DE SYNTAXE. LA particule <>» n'a d'influence que parce qu'elle supla particule y pose l'ellipse de 863 La particule J suppose pareillement l'ellipse de j ; on et par cette raison l'appelle £ *V le LA M de (la particule) 862. La . . , , CAÏ. particule 'J n'a d'influence sur le verbe que parce qu'elle équivaut à y j] : aussi dit-on qu'elle est J| J^ c'està-dire exprimant le sens de la particule ILA. 865. Les particules j et ci n'ont d'influence qu'autant que les actions exprimées par le verbe précédent et le verbe sui vant sont simultanées ; condition qui se nomme *Â*l^f Outre cela il faut pour que la particule J influe sur le verbe qui la suit que le verbe qui précède exprime ou un comman- 864* La , , . , , , dément y>\ , ou une rogation A^d,) défense j<j désir , ou une négation g* , ou une inter- offre j»3* (n.° 48). requise pour que la particule Cs mette le verbe au subjonctif: celle-ci diffère de la particule en ce qu'elle indique d'une manière plus précise que l'action j exprimée par le premier verbe est la cause de celle que le second indique. , ou un La même condition est y? , ou une aussi , CHAPITRE Des Particules qui mettent ou 866. sur le Verbe . Ces contient les particules nommé djezm régissans grammaticaux particules gui nommé DJEZM ou mode conditionnel 867 au cas mode conditionnel. La sixième classe des l'usage XXX. sont au mettent le verbe fondés au cas **)l^t J*àJ f g «L«UJf ù$jd\ nombre de cinq; ce sont 'J . non, DE lit ne tives. De ces la condition sur les verbes des deux verbes se nomme , i} SYNTAXE. J exprimant l'impératif, pas encore, dernière influe LA celui de , LyJ\ JJ^3 V ne, I y si : cette deux propositions corréla la proposition qui renferme et verbe de la condition; celui de l'autre proposition se nomme .L^lff *fjâ. compensation de la con dition : car la proposition conditionnelle est nommée L^l con dition, et la proposition affirmative hypothétique qui lui est cor rélative, »fj rétribution ou compensation (n.° 51). La réunion des deux propositions forme une phrase conditionnelle *S^J^ «Iti 868. Les deux verbes peuvent être mis à l'aoriste condition . nel ils peuvent aussi être ; premier ou peut être mis à l'aoriste du mode mode conditionnel 869 La tous deux mis prétérit indicatif pyj^ au , fjfé e>Ll* conjonction et au prétérit ; enfin le alors le second p>w* ou , se met à l'aoriste du . conditionnelle y quoique expri lorsque sitions corrélatives la première est impérative ou prohibitive ou interrogative ou optative ou exprime une offre ; en un mot toutes les fois qu'il y a entre deux propositions une cor rélation qui équivaut à une condition. Exemples : mée , . exerce influence son sur l'aoriste , non de deux propo , , , , , , C-sUjissf <jwjf Viens che^ *.^f moi , Jàjlj ys=â h Ne sois pas incrédule , tu entreras céljjf Où est ta maison! je t'honorerai, cslio (dis- le yy\ paradis. y\ moi) je vu j, dans le , t'irai rendre visite, ds^j Plût à Dieu que j'aie de l'argent! je le dépenserai. 432 î_>*-a~>' \j*à Si C'est comme ainsi du et tu ne SYNTAXE. LA DE JJ-^J1 Vf descends pas, si l'on disoit : si tu t'en tu viens Dès Noms 870. La qui rusage moi, je t'honorerai; che^ XXXI. le Verbe mettent septième classe des mode conditionnel. au fondés régissans grammaticaux s, t.^r.A #lïwf noms im ï«>j&* . . „ bien. reste. CHAPITRE sur trouveras , , . contient certains mots nommes parfaits. 871 fluence parce . Ces noms, sur au nombre de les deux verbes qui les suivent qu'ils renferment le sens de cette quiconque, U quelque temps que, yj chose que, Ciuf ou l^i autant de fais que <^\ , J^ de Les noms que la particule y si, particule; ce sont, y y , - ou U £Â U M - en quelque Uyo. par-tout où, XXXII. signification vague. signification vague *JL» ÀjH\ forment régissans grammaticaux fondés sur l'usage. d'une la huitième classe des 873* On appelle vagues les numératifs cardinaux , depuis quatre-vingt-dix-neuf (n.° 1 00) et les noms qui servent jusqu'à indiquer le on^e la même in quelque quelque manière que ( n.° 5 1 ). Des Noms d'une 87 2« exercent lieu que, en CHAPITRE à neuf, noms , nombre mais^ déterminer précisément aucun nombre, "Jf et ^k ou °yfr combien, \ài? tant (n.° 101). Ces derniers sont aussi appelés iïiL\jj=> expressions substituées. , sans ' 874 LA DE 874* leur est sert Ces de 875* 1 et pour 2.0 Le l'accusatif, mettent à ils parfaite, spécificatif _££ et sont terme li mot sert à des le , singulier, interroger, comme combien avejj vous de et savons 3.0 dans régime en conservant eux- parfaits (n.° 8^4), noms nom de la chose d'or! ou son et gouverne son nom régime à exemple : t^oJut \yL$ point interroga génitif singulier ou pluriel. lé* cet pièces régime au CèùXa JU-j ls <Ju*i il gouverne Ainsi l'on dit en leur (n.* 744). l'accusatif tif, mettent alors des antécédens d'un rapport d'an dont le complément est le nom de la chose bien ils le mêmes leur forme ont qui régime sont 818) ; ou ce . .° Tous les autres numératifs cardinaux nombrée brée singulier o>%^ ici quelques observations. ; et et au indéterminé lï convient de faire nexion (n.° qui de la chose nombrée nom à l'accusatif , un nom génitif, au le noms mettent régime toujours 433 SYNTAXE. bien il n'est U ou bien JJ.j 1s nous ne pas combien d'hommes il y a che^ vous. Le mot \'àJ=» , qui tient lieu d'un nombre quelconque sans déterminer aucun, numération , met le à l'accusatif ou nom au de la chose qui est l'objet nominatif. On dit donc de la cScûc *J bien f$>jï \ôS ijc^ A je lui dois tant de pièces d'ar gent. On peut analyser ainsi la première de ces propositions : proposition circonstancielle (n.° 710) dans laquelle «J faitfonction ^*j* Ioj ou d'énonciatif; \è>A=> est l'inchoatif transposé après l'énonciatif; ^è'j\ est le terme spécificatif de \'ù.±=> ; enfin c5o^* est un terme circonstan ciel de Heu, dépendant de l'adjectif verbal yy qui est sous-entendu dans l'énonciatif: car *i tient lieu de «J yy ou *J Jf U. L'ana lyse de la seconde proposition est la même à cela près que fj* y fait k fonction d'appositif mis en remplacement Jôj ^Ai . , (n.°75o). //.' PARTIE. E e 434 SYNTAXE. LA DE XXXIIL CHAPITRE Des Noms qui équivalent Verbes. aux »*.-?, ~> Les 876. noms qui équivalent aux verbes i.re p.) forment la neuvième classe des fondés ceptibles ù^.jj Je régissans grammaticaux On compte neuf mots de cette espèce qui sont sus d'avoir un régime. Les six premiers le mettent à l'accu satif ; les trois - (n.° 874, l'usage. sur 877. s JUiVf AJcwf *Âj - autres tiUi* me contente le l* et mots sont, J^£* <l>li** O^" o**>*« que j'en ai dit ailleurs ^n.01 762, 875, //». cîljj^ - - de renvoyer à 833,84i, 874 nominatif. Ces mettent au ~ ~ - - ce CHAPITRE XXXIV. Des Verbes abstraits. 878. l'usage verbes qui est sur , Ces verbes ne On les matin, sont , aussi un verbes comme JI3 U toute - les autres y? être, 3^ devenir, '^>\ la nuit, csUjf U défectueux et Jl» être y? U pendant ne , parce verbes. et ses sœurs. être dans le milieu de la matinée, ôl? être pendant n'être pas t attribut L^f^fJ qb* Cana Ces verbes sont, jè\ iUijli£jU>f nommés contiennent pas nomme 879* formée du renfermant le de temps. constance qu'ils régissans grammaticaux fondés verbe abstrait y? être, et des autres même sens y joignent quelque cir La dixième classe des c^f tout être le être au jour, pas cesser, être au soir, ^ encore. 4j 5 080. Le sujet de ces verbes se nomme yl^^f nom du verbe ÊTRE, et leur attribut l^y^ énonciatifdu verbe ÊTRE. Le premier DE régi est nominatif, au 88l. On peut et même avant verbe et le second à l'accusatif. mettre le verbe celui ci ; SYNTAXE. LA l'énonciatif mais on ne ou attribut peut pas le avant ïe sujet mettre avant U de la le quand précédé particule négative 882. Les verbes y? et 'Jjo peuvent être employés comme verbes attributifs renfermant l'attribut existant, c'est-à-dire, signifiant exister: on les nomme alors *tî' fjliâ verbes parfaits; ils suivent , leur agent est en ce cas au la syntaxe des autres verbes , loin plus , on dans la formule admirative dont insère ïe verbe yfr après purement explétif o^Vj (n.° 663). 884* Quelquefois aussi Q^se trouve placé verbe U on par mais alors ce ; est position comme parti. et mettent nominatif. 883. Quelquefois, lera , . nominale d'un inchoatif composée y&* jûj yf un événement cas, le verbe (^ n'a nominale qui le suit , et il Dans ce (a et été, c'est aucune devant une pro d'un énonciatif, que) Zéid influence sur (est) la pro est censé avoir pour position agent l'agent pronominal caché dans ïe verbe qui alors a la même signification que le mot qU un événement. Le verbe y? est donc alors un verbe parfait et ïa proposition est une propo sition composée qui a pour énonciatif une proposition nominale. On dit alors que le verbe est yJJ\ j*+*> t..** y£j> c'est-à-dire, renfermant un pronom qui exprime un événement. Je reviendrai sur ce sujet dans un des chapitres suivans. 88 J. Quand le verbe y^J est employé pour nier l'attribut on sans détermination d'aucune circonstance de temps passé peut, au lieu de mettre l'attribut à l'accusatif, le mettre au génitif avec la préposition <_> On dit fort bien J*li o4} û~$ Zéid n'est pas ignorant. , , , , . Ee 2 43^ DE SYNTAXE. LA XXXV. CHAPITRE Des Verbes d'approximation. 886. La onzième classe des régissans grammaticaux fondés - sur e-^ os- l'usage formée par les verbes d'approximation ijjlkllf ^fUif On appelle ainsi certains verbes , au nombre de sept, qui in est l'existence diquent plus ou moins prochaine du sujet , avec son attribut. Ces verbes sont, 887* est peu telle ou fallu yi éUy éJ/" que, - - il peut arriver que, ï\f il s'en 00. f - JiL jjii?' se mettre faire a - telle chose. Le premier est employé a exprimer l'approximation de la réunion du sujet a l'attribut, comme une chose que l'on espère jjjJ pyy si[Âj y&\ c'est-à-dire qu'il exprime ïa prochaine exécution , , d'une chose que l'on espère. employé a exprimer simplement la prochaine exécution d'une chose ^oj-a-». y&\ y'o\ py^y Les autres sont destinés a exprimer la prochaine exécution d'une chose a laquelle on se met *Zg foJLf J^f j jj *&j*y» Le second est . . 888. IkaJ, Ces verbes n'influent réellement que seul sur un influent virtuellement position mais qui nom mis verbale , qui nom qu'ils fjjj^aj' ne sur et mettent au l'attribut grammaticalement nominatif; mais ils exprimé par une pro peut être mise réellement à l'accusatif, occupe ^Us-. Le verbes l^câf , et la est censée y être mise par la place qu'elle au nominatif se ces nomme le nom de proposition qui sert d'attribut, leur énonciatif UJia. C'est ainsi que l'on dit £j^£ y ^3 c5** il peut bien arriver que Zéid sortira, Le verbe y& se construit aussi avec la particule conjonctive y . , suivie d'un verbe à l'aoriste Exemple : l'agent de l'agent de ce verbe. bien arriver que Zéid sorte; et il peut o^'j '~Ji. y que Zeïd sorte, est considérée alors toute la proposition, comme subjonctif, et 'Jfî. y y& o^j 437 SYNTAXE. LA DE du verbe y* , car c'et de l'équivalent o^} £jJ* la sortie de Zeïd. On peut dire sortira. Dans y^ t cette J*yi. et , dernière construction, c^j mot qui renferme sert d'énonciatif à minal, 889. suivent Le verbe il*" cette y* il peut I^X c^j encore y* et un , faire que Zeïd le nom du verbe verbe et est les est se et son agent prono censé mis à l'accusatif. verbes autres d'approximation dernière construction. ik* 890. Quelquefois le verbe se construit aussi avec la par y que, placée soit immédiatement après iK', soit après le nom. Exemple : J^&ÏÏ ù>yks y 5 k" ou 4>>j y (j^f-f ^W peu s'en fallut que le soleil ne se couchât. 801. Le verbe <îUjf prend aussi quelquefois la conjonction y Zéid a été près de sortir, après le nom. Exemple : ^é (jf oï.j (ÀÂj\ ticule XXXVI. CHAPITRE Des Verbes de 892. dés sur La douzième classe des est l'usage formée des iDfl /odf^lil qui , la au de blâme. régissans grammaticaux fon verbes de louange et de blâme nombre de quatre. Ce sont, pour sont au 'J<j et f^ ; de personnes ni de nombres font et et sU. pour le blâme, jZ* Ces verbes n'ont aucune variation de modes, de temps louange, 893. louange féminin ô*ju - **>^ - ; *£j J^ - o*l« et *U , néanmoins . Ee 3 , , DE premier ou nominatif: appellatif déterminé, et le second est un pronom. Le premier exprime la qualité l'on blâme et le second la personne qui est un propre qu'on loue ou que Vobjet de la louange dernier , ou du blâme * JJf y ^-IsIL -jj-^Jgjf censé être l'inchoatif . transposé ayant composée du verbe et proposition agent. Exemple : oSà* ïîjlil «p^> c'est une belle femme nom est de son aue Hind. , verbale pour énonciatif une On peut dire également o^t *ïy>\ mis à l'accusatif est considéré comme un noms au est un nom nom Ce_ SYNTAXE. Ces trois verbes gouvernent deux 894* le LA cxjo; mais alors le spécificatif, et nom l'agent est pronominal. agent On peut dire aussi Ja-jJf j**i le bel homme ! sans nom la est son l'objet de la louange personne qui ce qui forme alors une proposition verbale. exprimer par du blâme, et quatrième verbe \'&[*- est absolument invariable. composé de Ç*s, et de f i ; et la manière ïa plus naturelle d'analyser les propositions où il entre, est de regarder li comme l'agent du verbe mis au nominatif. Ainsi dans cette phrase ou> fo^â. que Zéid est beau! l'inchoa tif est oâj ; il est transposé : la proposition verbale fjJ^ com Le 89^. Ce verbe est , , , , posée II d'un verbe en et d'un agent , fait la fonction d'énonciatif. de même dans celle ci est - bel homme. , $&■} fo^a- Zeïd est $4>j est à l'accusatif o~>j L'analyse est la même et comme complément spécificatif. Si l'on dit i>Jj y±y\ ft> on analysera encore de même la proposition et l'on dira que JLiJ/f est au nominatif comme ad jectif, ou comme appositif mis en remplacement de fi (n.° 750). 896. Le verbe sU» s'emploie souvent comme verbe transitif un , , , régulier. DE CHAPITRE Des Verbes jur Verbes de appelés l'usage une , action intellectuelle fondés croire, miers une indiquent , comme savoir, penser, connoître. "i& savoir, <34-j trouver, ^\j juger voir, JU. s'imaginer, ILj croire. Les trois pre sont y± penser, ô^ , science certaine connoissanee mêlée de doute ces deux régissans grammaticaux formée de sept verbes nommés verbes de cœur parce que l'attribut que ces verbes renferment, Ces verbes 898. cœur. est ç>yjUfjU>f exprime XXXVII. La treizième classe des 897. 439 SYNTAXE. LA : , ; les trois suivans , le dernier tient le milieu une entre classes. tJ^'j 'Q>m\ Jl*sf verbes de doute et de certitude, et j4^jj ^îo^Xliî J* *-4»J^ ô-*)y régissans 899. Ces verbes sont aussi nommés qui influent sur l'inchoatif et l'énonciatif. OOO. Ils ont trois régimes : le premier est l'agent qu'ils mettent au nominatif; le deuxième est lîjVf tlj*^lM premier <>UJf Jjiàltf second complément nommé com- plément objectif, et le troisième objectif: ces deux derniers sont mis à. l'accusatif. 90 1 Les deux derniers régimes forment véritablement une proposition nominale composée d'un inchoatif et d'un énonciatif: , . mais comme il est discours de n'être pas ici les ou noms de la nature régies par de ces aucun deux parties antécédent , d'inchoatif et d'énonciatif. On constitutives du on ne nomme premier complément objectif oJuk oU j fy nom d'un verbe de la classe de *£ , et ^ , l'inchoatif c'est-à-dire , l'énonciatif ou second plément objectif, v^JJii oÇ j j—*» énonciatif çlctsse de leur donne com- d'un verbe de la . Ee4 44o 002. De ces verbes toujours employés être employés, agent deux , seulement leurs trois à la manière des seul et un avec SYNTAXE. LA DE régimes autres o*^=> ; verbes complément objectif. sont remarquables par 003. Ces verbes les et JU. autres peuvent transitifs, deux sont avec un propriétés par- la liberté nommée *UJVf jYy. défaire ia'ôUJf %\jJ\ Ce mot signifie JUuàVf à* yji iJjj*^ JLtLÎI JJUj UlÎJ l^J^jiiJj' faire cesser toute dépendance entre ces verbes et leurs deux complémens objectifs, tant grammaticalement que ticulières. La première est 0 . logiquement. Cela se fait en mettant nominatif , du verbe mais deviennent réellement , en sorte qu'ils ne composée d'un inchoatif et d'un sont ïes deux plus complémens au affectés par l'influence une proposition nominale énonciatif, le verbe, de son côté, proposition verbale qui est isolée. Le verbe doit alors être placé après la proposition nominale, ou, comme par parenthèse, entre l'inchoatif et l'énonciatif. Ainsi, on au lieu de dire 5UU. fjJj csÀ-Lk j'ai cru Zéid ignorant peut dire (^Sk J*U- i£j Zeïd (est) ignorant, j'ai cru, ou o^jJi oôj formant avec son agent une , JjèU. Zéid, j'ai cru, (est) ignorant. 904. La seconde propriété particulière à ces verbes est nommée (y&> suspension : ce mot signifie iuJjiîlif «i'îijjf Jl£| ^JS V IkiJ l&JjâsC»j JUiVf »tx* yj faire cesser toute dépendance entre ces verbes et leurs deux complémens objectifs, grammaticale ment, mais non logiquement; c'est-à-dire que les deux complémens cessent d'être sous l'influence du verbe quant à l'expression, et sont mis au nominatif, mais que leur dépendance logique est conservée. Cela i.° a lieu en trois manières Quand, après le verbe, : on place la particule J nommée DE *V *fJ^oVf l'inchoatif', lam attache a f-Jr** *HJ^ o^é je (le) sais, certes, 2.° Quand il y a J*U- oij U o^éyV (le) comme 3.0 Quand après , 44* SYNTAXE. LA comme Zeïd le verbe après le verbe une exemple: cet généreux ; particule négative sais, Zeïd n' est pas il , est dans ignorant ; qui sert à trouve un mot se , interroger ; exemples : Jjlf Sais-tu, est-ce \\ Zeïd qui Sais-tu OO ^ • H y a 906. vous dans la maison, d'eux est ou Amrou l venu! d'autres verbes cœur : tels sont JJ**^ rencontrer, , qui opèrent le même Jââ. mettre Sy> laisser, , envoyer, ys» nommer, Les verbes de cœur , en passant à la forme avoir trois /'/ est qui beaucoup effet que les verbes de y*, former, JjJ changer, &c. jfûJf j <>3j\ C^Ô Jâj f o—- ^ peuvent , complémens objectifs. Exemple: *.%»o. lè=Jl>f ,*Cjjj fera voir que QOJ. Quand à la voix ces (vos) œuvres verbes , objective l'agent plément prend ïa place d'agent, et le troisième demeurent au nominatif le second mauvaises. étant à cette même forme n'est , (étoient) plus exprimé et se met au : le , passent premier com nominatif; le second ïa forme de complémens et à l'accusatif. Exemple : i^Ai/À-JLff J^lUf f^jj on fera voir aux hommes (que) leurs œuvres (sont) mauvaises. 908. On peut aussi supprimer entièrement le premier com plément devenu agent du verbe à la voix objective et mettre sous , , complément le troisième demeurant à l'accusatif. leurs œuvres seront devenu le Exemple : montrées mauvaises. du verbe, *-****. "àfl^f c5j-» sujet 44* SYNTAXE. LA E>E CHAPITRE Des XXXVIII. Régissans logiques. Les régissans logiques *ïy** JJ^y sont au nombre de deux. Ceux-ci ne sont à proprement parler que l'absence de tout terme antécédent capable d'exercer quelque influence sur ïe mot qui est envisagé comme régime JjJU Aussi ces antécédens logiques sont- ils nommés o^j^é et ïy4- dépouillement ou ilkJdJÎ J*f^*Jf qS îj4- dépouillement ou absence de tout régissant grammatical. 9IO. Cette absence des régissans grammaticaux a lieu par 909. , , . , au rapport nom et par rapport au verbe ; ce forme deux qui régissans logiques. O I I Par rapport . au nom , c'est l'absence de tout antécédent qui exiger oit que le nom fût mis au génitif jjfé ou a Vaccusatifc^f^ ; ce qui peut s'exprimer ainsi : jl^tj o**>Lf f ^ jJ^sj! Le nom . alors est nominatif pyy ## Par rapport 912. au . verbe , c'est l'absence de tout antécédent qui le verbe fût mis mode subjonctif ojIà* ou au mode conditionnel »jf£ ; ce qui peut s'exprimer ainsi : u^îl f y ij^ff fj^b -^e verDe est alors nécessairement au mode indicatif ^yy exigeroit que au , . • II point de dis s'agit ici que de l'aoriste , le prétérit n'ayant tinction de modes. Si donc on dit quelquefois que le mis ne au mode subjonctif t->^u^ c'est seulement ÔUô position , et non a ULiJ , ou au raison de la place en réalité. prétérit est mode conditionnel qu'il ^fé , occupe dans la pra* DE LA XXXIX. CHAPITRE De la 443 SYNTAXE. de la forme exclamatîve Syntaxe ou admiratîve des Verbes. 913. matif ou quand verbe, comme je l'ai dit^ailïeurs devient exclaadmiratif, et est nommé o**xJf J** verbe d'admiration Le , il 0 , est construit de l'une de ces deux S manières, *JJt?f U °J*3f Ces deux formules sont analysées différemment par les grammairiens Arabes. 9 1 4- Dans ïa première on peut regarder U comme inchoa tif, et Jiif comme une proposition verbale composée du verbe et de son agent et ayant pour complément objectif le pro nom affixe On peut aussi supposer qu'il y a ellipse que ; fc.I*if l Ainsi est l'inchoatif, et que l'énonciatif est *y foJj y^-ï U Zéid est très -beau signifieroit à la lettre, ce qui a et iu . , , 0 . , . — , rendu Zéid beau, c'est une certaine chose. Peut-être vaudroit-iï mieux supposer pour nominatif sous-entendu À»f Dieu. pic. Dans ïa seconde, on peut supposer que le verbe est à l'impératif, qu'il renferme son agent, et forme avec lui une pro tient ïa place d'un complément à position verbale et que l'accusatif. Suivant d'autres, le verbe est censé être au prétérit, «-» , et le sens de «j ô^*f Pour ^caractériser est cette y*L fi 3^ il est dernière formule , devenu doué de beauté. on dit que la proposi tion y passe de la forme ÉNONCIATIVE h la forme PRODUCTIVE #tîj-V4- (J,] jUi.Vf iU^o y.* fcJji-^; c'est-à-dire qu'au lieu d'employer le mode indicatif, destiné à exprimer une affirma tion ,. *j*~? on se d'exprimer sert une du mode volonté impératif, (n.° 712), dont l'usage propre est 444 LA DE SYNTAXE. CHAPITRE XL. Observations quelques sur usages des Pronoms. , emploie souvent les pronoms personnels d'une manière pléonastique dont l'objet est de séparer l'inchoatif de l'énonciatif (n.° 1 56) ou de donner de l'énergie à l'expression (n.os 650 et 660). Exemples : 916. On , , Zéid (est) le fils y Dieu de ton oncle iî^lf y âwf celui dont l'assistance (est) Je suis la vérité, plutôt, ou c'est <moi ^UZif^udlfT^îl C'est toi qui es Dans le paternel. le sultan est implorée. qui suis la vérité. Â\ auquel on obéit. premier cas le pronom personnel n'est plus considéré par les grammairiens Arabes comme un pronom mais comme une particule, et on l'appelle J^Jjf cJ>* particule de séparation. En effet il sert alors à séparer l'inchoatif de l'énon ciatif, et à empêcher qu'on ne regarde ces deux parties de la proposition comme si elles n'en formoient qu'une seule et que la seconde fît seulement à l'égard de la première la fonction d'adjectif qualificatif ou d'appositif. C'est ainsi que dans les deux premiers exemples le pronom empêche qu'on ne traduise de la sorte : Dieu dont l'assistance est implorée ; Zeïd le fils de ton Dans ie dernier cas, le second pronom est un oncle paternel'. appositif corroboratif o^y ^jIj (n.° 5 20). 917. , , , , , , , , .... . . . DE LA 445 SYNTAXE. Le pronom n'est alors dans étant en dépendance, quelque sorte étranger à la constitution de la proposition ; ce qui s'exprime en arabe par ces mots : ofj-^Vf y *J Jl£ * il n'a aucune place dans le rapport grammatical des mots qui constituent la proposition. Ceci sera expliqué dans un des chapitres suivans. 918. Le pronom personnel de la troisième personne soit isolé, soit affixe, s'emploie aussi, par une sorte de pléonasme, d'une manière vague, et qui ne donneroit aucun sens, s'il n'étoit expliqué par une proposition suivante. C'est ainsi, à-peu-près que nous employons le pronom de la troisième personne, en françois, comme sujet vague et indéterminé, quand nous disons, IL y a des IL est des hommes qui. (a). gens qui Dans ce cas, le pronom est appelé par les grammairiens Arabes qUJ! _>#-» pronom qui exprime un fait, une aventure (b) ; et la proposition qui le suit est nommée ^ulf j***â-f ëjlju ïX£ proposition qui interprète ce pronom. 919. Le pronom employé de cette manière peut être ou le pronom personnel isolé représentant le nominatif (n.°8o3, 0 i.re p.) j il, ou le pronom affixe représentant l'accusatif (n.°8o4, r.re p.) lui, ou le pronom affixe représentant le nomi natif, et compris dans les personnes des verbes (n.° 8 1 4, 1" p-)> Le second cas n'a lieu qu'avec la conjonction y ou les verbes de cœur (n.° 897). Le troisième cas n'a lieu que quand on emploie le verbe ^ par forme de pléonasme devant une proposition nominale sans qu'il exerce aucune influence ni sur l'inchoa tif, ni sur l'énonciatif de cette proposition (n.° 884). Alors le aucune , , . . ., . . — 0 , (a) Voye^mcs. Principes de grammaire générale (b) Voye^h f-97- Grammaire d'Ebn-Farhic , man. , 2.e édition, p. 224. Ar. de la Bibl. imp. n.° 1295 A, 446 SYNTAXE. LA DE 0U)f y&à> est caché dans j.rt p.). Exemples de ces différens cas : & $»' pronom nommé i, menteur, " ** J •7'tf/ que Mahomet J ' est menteur. l' *— envoyé est présent. marchand. qu'Amrou * J 3 un JjamJ iX*-^ /LAÀiJ Mahomet (est) envoyé de Dieu, on j'ai cela , cr« $C J »f il étoit ou cela est, ou est *ji y$ marchand étoit, Cela, Amrou 3 - '-£. y un yf (n.° 8 14, -f\A iNJjjib c'est-à-dire , cela est, que Zéid //, Zeïd (est) présent; Cela, le verbe cru cela, de Dieu. * iSr '■ * — J ' ' (S"T* t) \? (est) prophète ou cela a été que Moïse étoit prophète (n.os é±\6 et 665 ). 9 20. Pour analyser ces propositions à la manière des gram mairiens Arabes il faut dire dans le premier exemple que 3~* est un inchoatif, qui a pour énonciatif la proposition nominale _j^U. oôj toute entière ; dans le deuxième et le troisième II a été, Moïse , , , , que est 0 le nom de la est, pour le deuxième et, pour le troisième je exemple, la proposition , quatrième exemple que son énonciatif la proposition verbale fS£ y$* , conjonction £>] , que 0 est le , et nominale c->î© nom du verbe de jf£ cœur ; dans c>^> , proposition nominale À» f J^j <>*■£> enfin dans le cinquième exemple que c'est une proposition verbale composée dont le verbe est && que le nom du verbe q^* ou son sujet est le pronom personnel caché dans ïa troisième per et sonne du verbe que l'énonciatif est la proposition nominale et que son énonciatif est , la , , , <>i ^y toute entière. DE LA 44f SYNTAXE. CHAPITRE XLI. Des Mots app-elés abrogatifs. Les grammairiens Arabes appellent "L^y c'est-àdire expressions qui abrogent, les particules ou les verbes qui se placent devant un inchoatif et un énonciatif, et en changent ou la forme grammaticale, ou le sens (a). Tels sont : i.° le verbe abstrait y? et ceux qui lui sont assimilés (n.os 878 et suiv.) ; 2.0 Les verbes ik* il s'en est peu fallu que, y* il arrivera peut-être que et autres semblables (n.os 887 et suiv.) ; 3.0 Les adverbes négatifs U et V (n.os 837 et suiv.); 4.° La conjonction y (b) et celles qui lui sont assimilées (n.os 830 et suiv.) ; $.° L'adverbe négatif "tf, quand il nie l'existence (n.° 84i); 6° Les verbes de cœur y& et autres (n.° 807 et suiv.). Je ne reviendrai point sur l'influence grammaticale de tous 921. , , , . , , Cela yj£]j sfôoXif J iôo J-^lpJI (jJw I LkÀj LJ^j^-aLàJj Le changement dans la forme grammaticale ^JijJuJl y?*s$\ lieu, par exemple, quand mot qui devroit être nomi natif le sujet après met à l'accusatif, l'attribut après 7.M1 £«f le changement dans le ^JJuif jvyvsûf f lieu quand temps de verbe (a) ainsi s'exprime . en arabe : . un a se au comme sens de valeur, , , > • ou a un affirmation n'énonce change qu'une proposition qui énonçoit plus qu'une possibilité comme cela arrive avec les verbes yé. et afc", ou que celle qui énonçoit un jugement affirmatif n'exprime plus qu'une opinion dou teuse effet que produit ie verbe JJà ou une , , , (b) à . J'ai cause déjà dit ailleurs (n.° 830) qu'on appelle de leur influence sur l'inchoatif. ces particules *\ô^ Vf «^«fji 44% ces DE mots ; elle LA SYNTAXE. été suffisamment a expliquée, mention ici que pour faire connoître tendent par le mot t^y et je n'en ai fait que les Arabes ce en . CHAPITRE XLII. et des Des Adverbes de temps et de lieu suivies de leur complément. , Prépositions 0,22. Tout adverbe de temps ou de lieu <j>J^-k , et toute expression composée d'une préposition et de son complément • . jjj^SjjU., dépendent nécessairement toujours un verbe ou un Ce terme adverbial mot qui d'un antécédent qui es.t renferme la valeur du verbe. dans la dépendance s'appelle yétu dépendant et son antécédent se nomme y**Ll\ le mot qui a un terme adverbial dans sa dépendance. 023'. L'antécédent dont il s'agit ici est souvent le verbe être, exister, se trouver, y? Ju«. JiuIJ et alors il est sousentendu le plus ordinairement. qui est , *j , - - , 024. H doit même nécessairement être ïes fois que l'adverbe font fonction dans la maison ou la préposition d'énonciatif y*. de comme , sous- en tendu avec , toutes complément oôj Zeïd (est) sori jfôjf j ojj* (j<£^ j'ai passé auprès de celui qui (se trouve) cke^ toi; de qualificatif *-ju> comme o4^Jf J| c^joc yj^Xi cl>jj* j'ai passé près d'un chrétien (qui est) che£ toi dans l'appartement. Dans tous ces exemples l'antécédent dans la dépendance duquel est le terme adverbial y#3*-l\ antécédent qui est le mot ytf étant, ou J~»U. se trouvant doit nécessairement demeurer ; proposition conjonctive «-JL5. , comme <3ùjj~ , , u , , sous-entendu. Les DE LA 44j? SYNTAXE. Les les ne, là particules ôj quelquefois, VjJ si. prépositions employées d'une manière pléonastique (n.° 670) n'ont point d'antécédent (a). . comme, et . , CHAPITRE XLIII. Observations générales l'Analyse grammaticale. sur Uanalyse grammaticale , nommée par les Arabes c-jfj* f , et dont j'ai donné quelques exemples dans cette quatrième partie £2^. de la Grammaire , que joue pour objet principal de rendre raison du rôle dans le discours chacune des parties complexes ou in complexes a dont il se compose le verbe , les divers ; d'indiquer le sujet l'attribut , , même temps , de rendre laquelle les mots se pré complémens grammaticale sous sentent et sur-tout du cas auquel se trouvent les noms et du mode employé pour les verbes. Quoique j'en aie donné plusieurs exemples je vais encore en présenter ici quelques-uns en choisissant des propositions dont l'analyse ne présente aucune ; et raison de la forme , en , , , , difficulté. Exemples d'analyse. L> Zéid — a & o*?.j frappé <~>j~° Amrou. La raison de cela est par rapport à «~J <Iue c'est moins une prépo >j qu'un nom mis à l'accusatif par forme elliptique ; et par rapport à oïl que les grammairiens regardent ce mot comme un nom indéclinable (n.° 82,6, i.re p.). Quant à la particule Vif, quandelle régit un affixe, j'ai dit ailleurs ce que je pense de cette expression (n.° 575 ), Ff /// PARTIE. ^ sition , » , 45° ETE Cfyc verbe SYNTAXE. LA prétérit: a.i) agent, mis au nominatif; ce cas est caractérisé par le dhamma qui termine effectivement et d'une manière sensible ce mot : fJJ£ patient (ou complément objectif du verbe) ; il est mis a l'accusatif, et ce cas est caractérisé par le fatha qui termine au d'une manière sensible. ce mot "•--'- sm Mousa frappe son serviteur jusqu'à J - '.- J J7 ' tant qu'il meure. *a_5j *iûL*j i»3 [3 o^ujf ^y o^yki pj-jy py*** jâ* oj^j * f, ï.ir.3^$, *-*-. ?.-,.--, S J., J{ ,r tSjiïAa f^o i*3j A_« Acj Pj9J'°JSt'j tJJ"^? J*^ (S°j* ?>*"' cl »_>*vlj JtfcA* . foio* jpU. j " V.* ' « . $ J « * ^JtWUJf i f .3 ^3j jjiii'iwf »'* $l $-»",$ jJ \- . «jV |-J$.. * . J , $ - . JjjaJf Uj^U ^« £î.* jjyi ji • - $ 3 - -1 JT'ttî' - , " -> ,j>, »- o-, " I»:*-'* ,,- J . " . -» - ^4 JJJ*^ ^-o-i j-?jw J ^ô^J •'j-m-- Uj £)fj J* - * - «jJOJii' — l'aoriste, mis - .*,f - * *->>***? v#-fo | l^?.^ & 41 nominatif (c'est-à-dire, ûh wo^ indicatif) jww qu'il l'influence d'aucun antécédent qui exige l'accusatif ou le cas nommé djezm (c'est-à-dire, le sub jonctif ou le mode conditionnel) ; le signe de l'indicatifest un dhamma qui termine effectivement ce mot : y>y agent de ùjls mis au nominatif; ce cas est caractérisépar un dhamrrîa placé virtuellement surl'élif, mais qui n'est pas sensible, à cause de l'impossibilité (de mettre ici un, dhamma) attendu que ce nom se termine par un élif bref; il conserve, en conséquence i la même forme à l'accusatif et au génitif: &ÂÀ renferme l'antécédent et le conséquent d'un rapport , <z n'est au sous , , , . DE d'annexion ; il est à LA 45 SYNTAXE. l'accusatif, comme complément objectifdu l verbe L>j*ô* et ce cas est caractérisé par le fatha qui termine ce mot pro affixe qui est virtuellement au génitifpar l'effet de l'annexion 0 particule qui indique le terme d'une action et régit l'accusatif ( c'est-à-dire le subjonctif) <i>fû. verbe a l'aoriste et a l'accusatif (c'est-à-dire au subjonctif) ; il est mis a ce mode, comme étant sous l'influence de la particule y qui est nécessairement sous -entendue après Js* ; ce mode est caractérisé par le fatha qui termine ce mot l'agent du verbe é^fJt- est caché dans ce verbe, sans qu'il soit permis ici de l'exprimer ; il équivaut a '£ la particule y, et ce qui la suit, a le même sens qu'un nom d'action qui seroit au génitif; cela équivaut a kSy J) : , o : nom , , : , , , : : . Mon page JlO Lo (Je tjOJ* *■*-« **-9j (jlii mXà ^jJLff jju. j ^.Iâ ïUii ùi'Jjiii ï-é^yj. j f Os!* est «-«JUij présent. «BltXXjaU wy^\ ^ULuif gj9>» U^» *IOw*X» ,£»£. û-r? g* *^ i)j>j ^Lîy^ JJL4. my£ j y<^» >*h» *uifj ^yis (jj\ &d\ ïyjTy *jjXiii\. *j=s,'y>. j,yj -^b nominatifpar lafonction qu'ilfait d'inchoa tif ; ce cas est caractérisé par un dhamma qui est placé virtuellement sur la lettre qui précède le ya mais qu'on ne peut pas rendre sensible, le mettre est occupée par la motion pa%ce que la place où l'on devroit fj^ inchoatifmis , au , le analogue: fSl antécédent d'un rapport d'annexion; ya au génitif, comme complément pronom affixe qui est virtuellement , est un d'un rapport d'annexion ; le mot jjU conserve la même forme à et au génitif. Par la motion analogue , j'entends le l'accusatif kesra du mim , motion qui est analogue au ya. ^U. énonciatif de , Ff 2 4$2 DE l'inchoatif\g$& ; il est le dhamma qui termine au SYNTAXE. LA nominatif, et ce cas est caractérisé par ce mot. II faut observer que les différentes parties intégrantes entrent dans une proposition , sont souvent remplacées par 926. qui expressions complexes qui ne peuvent pas être mises au qui conviendroit à la partie intégrante représentée par cette expression : c'est ce que l'on comprendra mieux par quelques exemples. l^y'^o U> JiUj Z»\ yZi Dieu n'a pas les yeux fermés sur ce que vous faites. Le verbe yZJ doit avoir deux régimes : 1 ,° son sujet, qu'il gouverne au nominatif; 2.°son attribut ou énonciatif, qu'il gouverne à l'accusatif. Ici le sujet à»f est bien au nomi des cas natif; mais , lieu de dire SMl au , en mettant l'énonciatif à l'ac employé ïa préposition c_> avec un complément au génitif. Cette expression complexe JiUj représente donc l'ex pression incomplexe ùtèlè. Pour l'analyser, il faut dire que la préposition et son régime sont à l'accusatif ,% eu égard a la place qu'ils remplissent, comme formant l'énonciatif de yZJ ; ce qui cusatif, on a Jilî Jii. l^iL ^k *jyUù> j/jiJ\} j^f Au contraire, dans cette proposition, j^Vf j £_}ta ^ U jjCJuif ^f V| g^sXÎJk.ykj jjIU VJJ // n'est point de bête sur la s'exprime terre ainsi ni d'oiseau volant , semblables à et le : nom vous avec ses (n.° 670) ; juta, au génitif, qui deux ailes , qui ne soient des nations il faudra dire que la préposition y lui sert de complément, représentent plutôt le nom de la particule négative U qui imite yf et qu'en conséquence cette expression com plexe par la place qu'elle occupe dans la proposition est au nominatif; ce qu'on exprime ainsi : jM^fj *ô^}j 0*3 ->j>Hj 3^ Ç^* Ot l'inchoatif, ou la syntaxe du verbe , , , DE J'ai expliqué mot 1 Lii'U ci -devant 4") SYNTAXE. LA (n.c 878), ce 3 que l'on entend par le . 927* ^e Pas seufement des expressions complexes et d'un conséquent , qui remplacent ne sont formées d'un antécédent des parties intégrantes d'une proposition : ce sont souvent des propositions tout entières complexes ou incomplexes. 028. Quand une proposition complexe ou incomplexe re présente une partie intégrante de la proposition on dit qu'elle occupe une place dans l'analyse o[j*Vf y Ju£ UJ jCLV j* Dans le cas contraire on dit qu'elle n'occupe aucune place dans l'analyse ofj^Vf yj^ l$f y*} Nous allons donner quelques exemples de l'un et de l'autre , . , . cas. Exemples des propositions qui occupent une place l'analyse, parce qu'elles représentent une partie intégrante proposition. dans de la d3 o dfj. -^Uof Js* tout homme mourra. proposition verbale ojX, son composée du verbe agent caché, représente lenon: elle de ciatif l'inchoatif oUijJs" occupe donc une place dans l'analyse et elle est virtuellement au nominatif. La de et , ICU jXà, lettre, que \y»yaJ y il vous je uni e^ bon pour vous que vous jeunie^ (à la bon pour vous). La proposition que vous est est jeûnie^ a place dans l'analyse et est virtuellement au nominatif, parce qu'elle représente l'inchoatif lC*U-> votre jeûne. , *AAa.jfj *Aj(Njf ^ji Qyù. \yJs>.j leurs mains leurs ils revinrent La en marchant sur proposition verbale î^yù- &c. représente le terme circonstanciel d'état JU : elle est donc, par la place qu'elle occupe dans l'analyse virtuellement à l'accusatif. Ffj et sur pieds. , , 454 SYNTAXE. LA DE ûyÔég IxJyÇsL \y*y*' p qÎ tous. La si vous ne croye^ point, proposition composée ôyCX^i proposition corrélative que l'on /<z condition, ouVj^ff *[>*■ compensation et comme telle , elle vàt£ est tionnel nomme de vouspêrireç JXX»*^ représente la .UpJf ofjâ» réponse de la condition (n.° 867) ; *-*j>=£ virtuellement au mode condi (bu cas nommé djezm) par la place qu'elle occupe dans l'analyse. Toute proposition qui sert d'interprétation à un pronom nommé pronom d'événement et formant un sujet vague (n.° 918), occupe une place dans l'analyse ; car elle forme l'énonciatif d'une proposition à laquelle ce pronom sert d'inchoatif. Exemple : jjj^ff liyb voilà le vizir ; ce qu'il faut analyser ainsi: j^ "J> , mjfj Jj£ (j ys\„i£\j «sltjJi-S^f ïXlffj O-Î^ JrtjP^J *fjjC*_* fij (jlîfl 'i'f^su» y^ ^uJf /^*-« j-J^ l>*-jf d* c'est-à-dire, y» pronom d' événement ; fi inchoatif, j-^Jf £f£ Jwz énonciatif : la proposition composée de cet inchoatif et de son énonciatif est virtuellement, par la place quelle occupe dans l'analyse au nominatif, parce qu'elle sert d'énonciatifau pronom d'événement ; elle explique le sens V > , renfermé vaguement dans ce pronom. Exemples des propositions qui n'occupent l'analyse, parce qu'elles ne représententpas de la proposition. o^j stÂ. Zeïd est venu. céiZ o^jS Mahomet ûjà-f ôU jjip Ces place dans une partie intégrante aucune le propositions (est) frère , ne malade. a*Amrou est mort. dépendant.d'aueune autre , n'ont point DE de dans place d'aucune *JJU» l'analyse ; LA SYNTAXE. car elles ne 455 parties intégrantes sont proposition (a). yjcûj\ iUJJ qu'elle dormoit le soleil qui se levoit. La proposition incidente jU>j*J tandis qu'elle dormoit, n'a point de place dans l'analyse, parce qu'elle est inter j^j ZflAj j'ai tandis vu, £ - , ° - , posée entre rapport le verbe et son complément, et n'est liée par aucun le verbe. II n'en seroit pas de même si l'on disoit avec iujU yj&}\ (jJ}éL Lifjt^jfJ j'ai soleil qui se couchait; la proposition assis, auroit place dans l'anaïyse seroit satif, parce qu'elle fiant le pronom de la verbe oûfj j'ai un , terme première et ^j-JUL ufj j'étois assis, le tandis que j'étois seroit virtuellement à l'accu circonstanciel d' état personne o Jl^ modi renfermé dans le vu. If uiU ô^=» t£Î è>U, tandis que vu, y si tu eusses été ici, mon frère ne seroit proposition mon frère ne seroit pas mort <$•) ^u. 11 n'a point de place dans l'analyse parce que la conjonction JJ n'est point du nombre de celles qui exercent une influence sur les verbes des deux propositions corrélatives liées par l'idée d'une condition et qui en conséquence exigent l'emploi du mode conditionnel. II en est de même de V^J si. .ne, et de lif quand, toutes les fois que cette dernière particule n'exprime pas le sens de la conjonction £>f si. Les propositions conjonctives *_U> jointes à leur antécédent pas mort. La , , , , . , (a) lysée ; et tif a Cela pas que chacune de ces phrases ne puisse être ana ne soit une proposition verbale composée d'un verbe n'empêche première que la d'un agent; la seconde, une proposition nominale composée d'un inchoa une et d'un énonciatif ; enfin la troisième proposition composée qui , pour inchoatif qui est mff virtuellement . au et pour énonciatif la proposition verbale »yà.f nominatif. Ff4 ov* 4$6 jyy DE , soit par un LA adjectif, SYNTAXE. comme (jôJ\i lequel, soit par une Us ainsi que, n'occupent point expression adverbiale, de dans place plus l'analyse. Au surplus mon intention n'est point d'indiquer ici tous les cas où les propositions occupent une place dans l'analyse, ni tous ceux où elles n'y occupent aucune place ; ce qui peut même quelquefois être sujet à contestation : j'ai voulu seulement faire connoître ce que ïes grammairiens et les scoliastes en tendent par ces expressions techniques. comme non , FIN. ADDITIONS ET CORRECTIONS POUR LA SECONDE PARTIE De LA N.° J'ai dit que aucune règle néanmoins il quent, et l'usage certaine est des ^4- page 35 > de l'aoriste (n.° 54), cas où l'usage d'autres où il est nëne '9- n'étoit assujetti à énergique et ARABE. GRAMMAIRE cela de vrai est mode ce en général; est très-fré très-rare. emploie fréquemment l'une ou l'autre forme de l'aoriste énergique, lorsqu'on exprime un ordre une défense, un désir ; lorsqu'on excite à faire quelque chose, ou qu'on interroge. On en fait également un usage ordinaire après la conjonc tion U>f si, composée de y et de U explétif. Exemple : yî L» On , IXjm JLj envoyés II (JC3Sj\3 Lof laf ô choisis d'entre en est de même enfant d'Adam! s'il vous vient des vous. après une formule de serment , pourvu que l'aoriste soit pris dans le sens futur, que la proposition soit affirmative , que le complément du verbe ne soit pas placé entre la formule de serment et le verbe , et enfin précédé de l'un des adverbes y appelés particules de futur (n.° 848 //' p.). ne soit pas - que l'aoriste , {Sy et autres , Toutes au mode ces conditions énergique avec se trouvant réunies , on l'adverbe d'affirmation met J Exemples : . (JVA^M ÊLi^y&i cA-JjjftX9 J'en jure par ta puissance, je le verbe les séduirai tous. 45§ ïT^. ADDITIONS 3 ^' » ^ p^ ïT «• « - - .* ,. Â_Jj*oV« p&Mi* AÀ-Li»Vj Lôjj._À^o Lv^âj CiO'-jC a»f ^yà. 0.>*»<yj Certes je ) *vjujV| /&-LH°V» , ^^^ . - QO^V jlj» q.IM ^x!Â^jT je prendrai une certaine portion d'entre tes serviteurs, et je leur inspirerai de (criminels) désirs ; je leur les séduirai ; donnerai des ordres, certes , ront en sorte couperont les oreilles des bestiaux; qu'ils leur donnerai des ordres , je (en et y obéissant) ils défigure les créatures de Dieu. ,.^ .j-, «.?;, tfc»-*N &3j>j&3j .\if , à q_* ij?J^' Seigneur, puisque tu m'as trompé leurs yeux (le péché) sur la terre , , Ces deux derniers tr-w-4; .3 s . ci & ijHlj* -.-*.*» ., J^^' ^- . je ferai paroitre agréable certes je les tromperai. certes et exemples auxquels je pourrais , beaucoup d'autres, font m Vj voir que la formule de en joindre serment peut être sous-entendue. Si quelqu'une des conditions exigées manque employer le mode énergique de l'aoriste ; on se de l'adverbe affîrmatif J Exemples : , doit pas contente alors on ne . J Certes , Certes , Il y ton vous cJ. C~° - - serez^ rassemblés devant Dieu. Seigneur te fera d'autres - un don, en sorte que où l'on peut tu sois satisfait. employer le mode éner gique de l'aoriste quoique ce ne soit pas l'usage ordinaire. Ces cas sont : 1 .° après le mot U explétif ou servant à géné raliser un nom appellatif (n.° 890, 1" p.) excepté cependant dans le mot L'ij ; 2.0 Après l'adverbe négatif If ; 3.0 Ap'às l'adverbe négatif V; a cas , , 459 CORRECTIONS. ET 4-° Dans les propositions conditionnelles où l'on emploie, pour exprimer la condition , soit toute autre conjonction que Uf , soit un mot renfermant la valeur de ïa conjonction y si (n.°3i8,//</7.;n.° 5 , , 2.< p.) ; affirmatives 5 .° Dans les hypothétiques qui sont propositions et dans la dépendance des propositions conditionnelles que l'on nomme J^Âft J*\yL compensation de la condition (n.° 51). Enfin outre tous les cas dont nous venons de parler et où ïes l'on ne fait que rarement usage de l'aoriste énergique ce mode dans les circons encore quelquefois poètes emploient tances mêmes où rien n'en autorise l'usage ; ce qui ne doit être , , , , considéré que comme des licences. II est bon d'observer aussi que , comme on peut subs tituer au q de la seconde forme énergique la voyelle nasale f p.) et dire ^»aj> au lieu de y~Uàj il résulte de là que quand ces mots finissent une phrase et sont suivis d'une pause on supprime la voyelle nasale et l'on dit -XJu n.' 71, /.■>)• ( N.° 87. Page yo, note. (n.° 306 , //' , , , Dans lif cette expression _>^L' ^5 que les Arabes «if le pronom affixe <k> , mot qUJÎ j^-î» ; et la manière dont ils analysent ces façons de s'exprimer prouve qu'il faut dire jsAj au nominatif, et non fja.li à l'accusatif. Voye^, dans les n.os p 1 8 et p 19. cette seconde partie est ce nomment , , N.° 87. Page ji , note. exemples que je rapporte dans cette note où le sujet du verbe ytf semble être, contre la règle mis à l'accusatif, se trouvent analysés ailleurs d'une manière plus satisfaisante. Voye* le n.° 6 1 o de cette seconde partie. Les , , 46*0 ADDITIONS N.° 13 y Page 78, ligne g. dit <>j L" petit enfant, au lieu de ^ Dans "][>-> il y a suppres comme U2I& U ou *<$& pour «Ole U sion du (j qui caractérise l'affixe de la première personne , sui C'est ainsi qu'on mon , . vant 1>-j ce au qui été dit ailleurs a JjJ * lieu de comme (n.° 809, tlsj //' lieu de au 1/42. Page 80, ligne N.° p.) £j , et l'on écrit . ip. exprimé par les grammairiensJ* !jfoJf iLkUf y> *0ΣUf /* *//> mots ( à la lettre une énonciation) qui offre un Ce que je dis ici est ainsi Arabes : */A& ojXllif yéll y* C0z//\r est une sens, et réunion de après laquelle , on N:° peut bien se IC)6. Page taire. 110, note. Les expressions que j'ai fait observer dans cette note pour justifiées si le terme que j'ai considéré comme le conséquent du rapport d'annexion étoit envisagé comme un appositif de l'espèce nommée Jj^ (n.° 388) et concordoit, en conséquence en cas, avec le mot que j'ai regardé comme l'antééédent, en sorte que l'on dît au nominatif, par exemple, u>Âi£\ ^LLlff et à l'accusatif ô^ f <jUîlJf Je ne pense pas que cela soit ainsi mais je n'ai point de preuve du contraire. , roient être , , , • , , N.° Je pense qu'il faut lire fait, cJifj—If *jU=j; mots qui est en sont croupe IpCL Page <j,$\yl\ on en sent 112, note *JU>f , (b). et non , comme facïleinent la raison. Des deux réunis par le genre d'union nommé sur croupe derrière lui, l'autre et est cJ^|>» je l'ai , et l'autre le a conséquemment i^ïYj* . ci^!>», l'un précédent en ET N.° f. ioy 2o4« Page le commentaire Voye^ 4^£ CORRECTIONS. sur ligne y. 117, l'Alfiyya, man. de S. G. n.° 4^5 > recto. N.° 205. Tâge 118, Cette espèce de syntaxe dans ligne laquelle 13. un nom prend une proposition entière pour son complément, et perd, en consé quence , son tanwin comme servant d'antécédent à un rapport , grammairiens Arabes que pour ïes noms qui indiquent le temps ou les portions du temps d'une manière vague et indéterminée. J'ai pourtant observé quelques exemples en petit nombre d'une semblable syntaxe dans les quels l'antécédent n'est point un nom qui signifie le temps. C'est ainsi qu'on lit dans ma Chrestomathie Arabe, r. 1 p. 11 d'annexion , n'a lieu , suivant ïes , , , , , , comme l'ai fait observer je *iùf y^LÂ. de même l'intention feignant qu'il étoit 1. , 1, p. 41 j qu'il s'abouchât N.° enfin i o^é <->£>>** N.° Voyez^ f. ioy : avec votre mort naturelle; On 144, ligne cjjj^ -o^j <j**j> dans cjjj.**»-» tx_Jj l'Alfiyya, 10. ou l'esclave de Zéid sur est J.I.*Jf frappé. 17 et 18. man. de S. G. n.° 30O. Page 178, ligne , avant- dernière. Par rapport à la manière dont les verbes admiratifs à leurs complémens objectifs , c'est-à-dire , aux mots rivent 4<£$ recto. N.° roient jl^iif trouve ministre susdit. 282. Page ify, lignes le commentaire , II; p. 37 , ôt-« *.^f jjâ=>ùJL] fZU&s» £• jjA? ôf cJ*J\ o^.j t. décédé de 241. Page On peut donc dire ou , , ibid. joignent qui formele complément médiat ou immédiat du verbe duquel dé les formules admiratives, voye^ ce que j'ai dit au n.°432 se , 46z ADDITIONS. p. 24.9, note. à Si l'on trouve n'est pas formules complément complément objectif, mais un après ces un l'accusatif, complément spécificatif ou un terme circonstanciel, comme dans cet exemple (n.° 297) *JUw l£> Vs£=>f dont le sens littéral est, elle seroit très- ex ce IIente en fait d'amitié. ce un , , , N.° 33p. Page 198, ligne 20. c. Pour Jl^J f j plus d'exactitude par contestation , sur j'aurois dû le droit de traduire les mots 3 &jL_Q régir. Page 346 ligne 13. , §. VI. Construction des Noms avec les Adjectifs et les Articles démonstratifs. 638 adjectifs bis. Lorsque forment les noms sont en seule concordance de la avec des partie proposi l'attribut, sujet, complément quelconque, on doit placer les adjectifs après les noms avec lesquels ils con cordent. Si le nom a un complément l'adjectif se place après le complément. Ex. ^xâ o&"" un vieux livre; A-k^f À»f ouè» le respectable livre de Dieu. Au contraire les articles démonstratifs se placent avant ïes noms avec lesquels ils forment une même partie du discours. : Exemples 4>UCJf fj«* ce livre; ïjÛJ\ tAtecct arbre ; o^f cîlfS £Jy£\ cette maison ruinée. Cependant les articles démonstratifs se placent souvent après le nom avec lequel il est en concordance. Exemples : f ji> ICljUé» ce livre qui vous appartient; \à& tij-4^ j dans ce mois où nous sommes; dfiiu-J* j dans sa noce dont il vient d'être parlé. tion , , et soit le ou avec eux une ou un , , FIN DES ADDITIONS ET CORRECTIONS. TABLE Des Mots ALPHABÉTIQUE techniques de la * grammaire Arabe contenus dans la seconde Partie. c\Jj\ Page 45 (note). j^jjjokf 127 (note). Slllî 164. «s if}* J f ci ^fj-i f et 51- «ULaIÎT îif i<56 432- 81. 108, 295. jjaàJ 299. (jlP'ofjà.f 3<*4- k^ua fi\jai>\ fcjjUa.f 382. •eLé^Àf fj U35-* «-i Lit 460. (note). *UjJCwf 315. jLi'Làx*f * JçUff j*l| II, f ^)f j«»lf 88 w fj ' • * ' ' 1 » -, • , 141. Jj*îlif f ' 79. #/</. (note) cjfj-âj 449. . 422. oJaii uy <i 84. fûJ*^ *wf JUif 173. <#JCJf^ esllff "JUif 57- yl? ^J *UiVf j*-*.! 439* JÏÏrcjUÎÎ23<J. ojiïJf :tlt**î "9- 4J9. 439- j».0wflj ~£CÎf tlUjf 43T- us /Wy 4^4 TABLE pjULLtf ^JUif JUsf iLÂ-di" DES MOTS 43^- *73» TECHNIQUES SfôJUJf 96' t^-^*^ 236. LifU ^JUiT 434- z36» 44°- lè-dlT S^î° 447 (»ote). mm. Aî/f 32,236, 440, lsy**^-iï j^-*^^ Um^' 396- à.fj y J*GJf iuiyu 98 («ou). c*fà\yj\ çM^=>f Ï91- 422. JuvjLÂiî 38a. J-*-* ^7» 96« J.5J J-'^Jf J **;• JCàsV f tfoô «JLff 48 ^»W= 394. (jUlif ^* JJj 276. ^jUi '98- ^jfjj- 207, 383. i&J&tt <JJ^ J* -_jb 47 f«<*fA 4oa- y*- JjJ JL5>^j 3^ ^' lojJiii\ *fjâ» 32» çjb' 433- oJ=y> iJJÀ *jL' 405 (note). 94- 43' IhÊ <^ 4«^ *^£ 8' piifj o^llff ^ ¥y£ ibid. *ÏJM> «^ 3°3-' ^4 /#</. <iiyT of i £kJdlf Jjtjiîf g*' 113 ■ *-U* 81, 379. 442. cjifjj' 38o« (note). tplLLtf ivàjj" i^Jvff ibid. 79» *^J^ «X^ ^i^*? 38°- ' «i? 8 3 («ote 82, «-^ 81 , 380. 380. otjijffj* fpâ ly *Ii DE LA 4^5 ARABE. GRAMMAIRE *)j^f C^/j* $ j#*ûUr J^TjL_Lu}fc>^r il-»Ûf 453- if : I ^ *..* ' t «Jl^A-^iJ » - * 3 tj—^sut — \\M',f 3.i,j\f '..3 L>- « jj-f 3 JuV^Ij *#iCif c?jj*i c^tjdï ^jH^ 445- * 419. 4*f« l86- ' **„ •& « *fj-^f ofj^ 376 W AxJVf 44°. jfjâ» UJCLX ^»U. \$&U* Jlâ. 76. 406. ^82.^ <L)y*xl\ j^f 64. L?j*y*U ^4*^-*' Jl* 403' Ljj*yl\ Jlar /&*£ t>^ J-^" cjUi^t c>^ û^J~^- 36l« #/</. 422. O^jjj t-il/ <j iibu_if ci>^» 7^« *fjjjf cij-â. et 361 fwort'/ f^J^ k i iéo. ,. jwjcl-cto 4°4« '!i^i ofjâ. cJ>» 3°J^* <i>* 87 f»o«;. ^JlçUJf ij__îitf.>vf j,i_i.,uff c>^f sjl^f 421' &y& ^iîfwvfj ULùTci^f jiif^u fcU*l J? *A*UJI ~ - I->T l'-îf 3*f cijj-il • •jV-^l JiiJl J «— 3 -T l-ïf «J-oWf , 421. ■» •'■'Vf Ojj-^l 586. 32. *^?J,,i jÔJÏo J 164. j^jjj <^l^û ju^slUf 4243-,Af 439* *^[) a77- «-■*•-. . >*» 84. >* cjl>* 94* J\»j\f 4°7« 382. 3.$7 - 34«. (note). S.t'J*? *..£*«>* iÙJUo 142. "!•- 3 cJT cijO^S ciy-'j-* . $"- *Xf 278. 430. //.' PARTIE. . *-*•? '5* (»*"/• Gg 466 TABLE 0VrfàJf jm~o 445, J^fiJ f DES MOTS dji y#s. 87. >^« TECHNIQUES Jl^îxl^ ^ O^J-iî LJj& 96- ^$1 ci yXLlll cijii ibid. Jrjî-tt ci 3*3 cij& 5".. - 5 ^ • yg ztf 88 » ci 24. ci ^ 24- 335 f»^. o4â*M £!■** 395. l»}ijf Jii 225. 17<î- 431. ^UdT j^JfT 404. 87- 1^404. ^5^435. LVj^ JUUifiU;^ 388. 384. *ît>~JvAjf J JS *Xifi /-4^!j439*4^f cMï* *-*y** 3 ô-^y 384- 384» 441»- J *fl£ *^?l*9 f& 4°4« 81, 379. «4*^ .juôjV 42. 277. ' *,.oo **WÏ #*£ t^lLàs ibid. «Xii 224. #"£ '#"*• c^11 ci (note). ci-^é 25. c^Tj *léiD ci 422* ('«'«A <->j>*f ci^» i^ç '°5 JlU yuyf ci^ gj^/Jf ibid. *lcÔJf ci '5- c£aJ J-0^ 24. '"'-» - (/r^«»* CijiJ» '^ t)Uj ^f qIC' cjj^ J^l» JsàU 38 1 f»**/ e 277. „ 277- tîvùbJf jj^ili j^è 186. J ^îV43P. j*} p. DE LA llfi ,kj 442- fciijâ »yzj\ jjj I^°» (_>-*-«*<• (^_jçw 386. 277. U 362. CLjfj 422. cJj-^J-i' 42« K-3&J 4^7 ARABE. GRAMMAIRE ^JÛLif 316,383. jtiUs» U 53. -jji-tf jL-oJLll tfâ/. Jj-S -r.îr* *J2ULjoJu U 41* y^ jjJb »fjJUvO ïîù** #&/. 82. tS» 224, 402. '«jôâsî^llf 176,383. 448» L* t£*-"M <>*? (,jÔ.j_lf $7. o^illf JU*«« U J^j-^ 0*^-^ (^xJLJL\ Jj&Llf fcU.f «AkX» 422. *lé js'fjLj#32. jS*L* £><obJf cO^-^ . «22 l8^» ^»o/^. 79* '^ ibid. **$ i64- énotf)- j4^ jô+*+ ]^ jjJai ,29* /&</. ' 331. ^«yt» 1*£ >^#JÎ a83« 110. J»j-2âJÎ - . - c5j<Va-« 139. Xjô 44»« jja-^ c*^î £ - jj**^ 316,425. ^»-*llf »95- «JjJL-i- 384. eJ>y£& £$*** i*7" ^f£ ^Li. 331. ^y>î pj^« 43 '■ ibid. L^ÂxJu..tf 8r. tXÀnîw* £j\ ojJLa J if ^0 ol*-^ltl cA*A*a—tf 383. $ J.*tX qX—A^VO 386. ibid. CijjJfi J-'^-M (Jj&âJil JkAJ ol»^-if 4*5* Gg2 /^/</« 46% TABLE fin c>i^ 108. ^X> DES 435- 387. 402. Jj «^f^ J^-w^lf *JuQii — 4°3» o^ff *iuLki tf# ixlVf jjjf ^f^^uf ^ j_£. o^Li4'0' o^ 409. Jp^f J^ 0^1* JXif ci^i J^ JUs^f c«> pj 'j ^^ÎJ^CM ibid. Jçûf iU;"pii]f ;yktf 405. Jj«iu au JeUffj Jiiff liuU^ o^Ufj 388. JJf Jjiiu ibid. 0~*JLm j^àjk 94» £UU 4oJ (note). J^Cj^lji TECHNIQUES 4**** y^j\ y^> K-*é$yjàZ fuH MOTS 409. **^ 4'°. cJ^ ddiâJi ibid. 96. /#</. ^y*jyi xj'J^î; 39i. qU' J^Jti* 96. 4.y> JL*Ju 94. -^ *A ,&. mj. «^ *Jy*ï 96. £J l)^L ibid. fc3 iiu^ii.- 96. ^ Ot î)j&* ibid. j£j $7,9$. <>ï.3 OjuJW 109 y*-* p^4 oi*«4'tf. *^/~y i>j cjSQiir 76. 95- 95* 343- *5^; 427. oj^' 395. ij^r 80. «^Ac «JLjLa* 425. cij-k** wdT. <*^, y^yi\ (j^ £->** 61 42^ 4L ylîllf <w,j. ^ 243. e «<* *lijVf 443. 416. JJÛr^ 122 ^w;. DE "J&J ljy°y LA oilif 393- (Jf** i^Jyoy ibid. y*£\ y^\ py°y jVÂ-j Ai^f j-iôJ frf+* 0^»j./t 228 (note), JcUjf qS. <y->UJf 224. (J^-' t^-J 436. ij~aA ARABE. GRAMMAIRE 392. 99. '^' Ibid. 56'424« JU. J^J ibid. *\i>>&v f «-^fy «^«fyjf £j*^ Oj 29. 9^- jfj 46- 4*1- 4&9 ERRATA DE LA SECONDE PARTIE. Malgré l'extrême attention que l'on a apportée à la correction de cet ouvrage, il s'y est glissé plusieurs fautes, que l'on a cru devoir indiquer ici : elles sont, pour la plupart, de très-peu d'importance, et elfes auroient cer tainement échappé à l'œil des lecteurs ; mais l'Auteur n'a pas voulu qu'elles pussent arrêter les commençans. Pag. Lisez Lîgw 24- dern. 27. "3- 33- 17- 34- 3- 35- 8. 37- 13. 47. dern. O-JJ ôij A-iJ [3 "jM^ X — a,_*J^f £—^Mt • • 50. 19. 56. 3- 60. 3- : C O -Jj-a» « * rO (2LU * - 61. i4- 63. ai. 65- 1. 66. 6. 67. »7. 7i- *5- cfr* 72. "J- LiL^i Exemples : Autre exemple : c*- fil fit * 1 - Pag. Lig. finale 75- *3- 78. 21. 91. 16. S-*J Jbid. 26. lu 210. 28. 113. 26. ^-^!i 119. 23. 1 121. lî- 126. 15. 129. 19. J35- 1. »37- 3- 140. 20. 154. *3- .» Cyfj •** J 3 ci* /«O 4&UI — i .3 t^* t)l^*"' * Ze/rf don* le père est t\ ûd , son dire, 152. 1. 169. 23. 177. »3- 182. 12. Ibid. 21. 185. 23. 187. 17 et 190. dern. 193. '3- d 3- 0ji-^- \jù$\ père est tué , c'est-à- le père de Zéid est Â-Jl _J<> * YoÙ ï Là. £-»Lp* fe_*ljjf jl£Lj3Û la. V*^J O— *-?j oïl» -Jiï UJ^J t)il-»J tué. 472 Lisez Pag. Lig. 205. 20. éu-£»U» 206. 6. <^ 209. 5- fondamenta 216. 7- 'Lui 217. 6. Jj—** 223. 28. jdXlj'lg-of 227. 1. O-Jlj o— di dit Ibid. 25. 231. 1. 232. 14. 243. 7- Ji=> ni de * £j£I 22. a7i. dern. 272. 4. 274. 9- 281. 4- U^Jf 291. 30. ciM 293. 8. de rien Ibid. 14. 3^1 29. ni de ^p-f J—ij 258. 334- "Jjèi JIj cW 14. 301. • *'JJJ ** 257. 9- -f y 4- 2. fondamentale ^ 251. 297. : Uf *_àLÎLi # : o— ->J o~H (n.°* 894 ne et suiv.) *UJf ciî » — de ne J rien wl (n.os 894 et suiv., //'/r.) seroit -ce pas ' *i Vf .s 339- Pag. Lisez Lig. • * : * f<>-4j 339- 12. 357- 21. #Lûut »L_îcwl 375- 10. femme homme 379- 30. A. Schultens. H. A. Schultens. 388. 6. 390. 2. IL_cU* Ibid. 20. MA 392. 22. Ibid. 25. 410. 26. 418. 23. 421. 1. *~>y-*~ rJL*ii # i/1 L-'xlr- - Ol/" - - . Uif cjjL-» ÔjL-9 iL-Â'o' *.'o à un pronom , à un a. compléme ' 422. 7- 425. 18. 427. 3« 429. 1. Ibid. 10. t-tfj-*!; li_xltf * /// PARTIE. - i> =wlt — précédé jLÂ^UJf privé iL-^Ujf Hh IMPRIME Par les soins de J. J. impériale, Marcel, Directeur Membre de la Légion de l'Imprimerie d'honneur. Suite du Catalogue fonds et fils. Tableau des maladies de Lommius le corps humain, trad. de De Bure père des livres du en , Description ou françois des maladies qui attaquent par le Mascrier. Paris, iypz, in-iz, broché. 2 fr. 50 c. chronologiques de l'histoire universelle sacrée et profane depuis la création du monde jusqu'à l'an 1775, par Lenglet du Fresnoy; nouvelle édition, corrigée et augmentée par Barbeau de la Bruyère. Paris 1778', Tablettes , , gros vol. tn-8." ,br Traité de l'Orateur de Cicéron, trad. 2 duction , des avec notes , 1 en françois, par i'abbé Colin le texte vis-à-vis de la 4.c édition. Paris ; , 180 / 3 fr. tra in- 12 , , broché. 3 fr. Variétés morales tirées du Spectateur et autres livres Anglois de traduites ce l'abbé Blanchet. Paris, 1784, 2 vol. in-12 br.. .5 fr. genre, par Voyage en Sibérie, fait par ordre du Roi en 1761 par i'abbé Chappe-dAuteroche. Paris, 1768. 3 vol. in-j..' très-grand papier avec po fgares en tailleet amusantes, , , , dessinées par le Prince et très-bien gravées , représentant les usage* mœurs des habitons, et les vues de ce pays, avec un Atlas de U Russie et de la Sibérie , douce , , fr. qui fait le quatrième volume ; en feuilles, Voyage pittoresque de la Grèce, par M. de Choiseul-Gouffier. Paris, i8op tome II, carton 60 fr. première partie tu fol. allant, fg. br. Vues en Egypte d'après les dessins originaux en la possession de Sir Robert Ainslie, pris durant son ambassade à Constantinopie, par Louis Mayer. Londres, 1802, in-fol. maximo papier vélin, avec 48 planches supérieurement 1 00 , en , , , peintes. Flora Danica, auct. GEder et Mart. Vahl. Haunice, cicule 23 cum 1 j8o figuris 8 voi. in-fol. fig. , Idem opus , Cet ouvrage 1766 et an», sequent, fas , cum est figuris depictis. d'une très-belle exécution. Sexti Julii Frontini Strategematicon libri très Strategiçon liber sione J. Valart. Lutetiœ, 1763 in-12 papier de Hollande , , , unus, ex recerj- 3 fr. Lysise Opéra omnia, gr. et iat. cum versione nova et notis, edente Athanasio Auger. Paris, Didot, 1783 2 vol. in-<f.° ch. mag. papier d'Annonay en feuilles 72 fr. Isocratis Opéra omnia, gr. et iat. cum versione nova et notis, edente eodem. Paris Didot, s7 82, 3 vol. in-fS ch. mag. papier d'Annonay en feuilles. 108 fr. , , , , Antboiogia Grseca, Idem opus Idem opus , Hugone Grotlo, édita ab Hieinrj..0 versibus Latinis reddita ab rpnymo de Bosch. Ultrajecti in-*}..0 ch. mag. , ?7Pf , 4 vol. in-fol. ch. mag. Apoilonii Sophiste? Lexicon Homericum, , Villoison. Lut. Par. 1773 2 vol. in'4..0 Idem opus 2 vol. in-fol. ch. mag, id. , gr. en et Iat. éd. J. B. dAnsse de Casp. ,."..' gU, feuilles Idem opus , 2 vol. Sophoclis Tragcediae ch. in-fol. , gr. et max. Iat. .12 «... , id. cum scholiis veteribus ac novis fr. 24 fr. 36 fr. edente , Capperonnier. Paris, 178 1 2 vol. in-*f.° en feuilles 24 fr. Musaeus, de Herone et Leandro, gr. et gall. ex versione D. Dutheii. Parisiis, 2 fr. 178^., in-12 avec une jolie figure P. Virgilii Maronis- Opéra, cum notis Chr. Got. Heynii. Londini 179], fvol. grand in-8." papier vélin 84 fr. Lbngi Pastoraiium de Daphnide et Chloe libri quatuor, gr. et Iat, ex recensione et cum notis J. B. C. dAnsse de Villoison. Parisiis, Didot, 1778 2 tom. en J. , , , , 1 vol. in-8." ...'. 1 j Fr. Opéra omnia, edente Ludov. Dutens. Geneva, 1768, 6 vol. in-4,0 fig. en feuilles. 42 fr. De Re diplomaticâ libri sex, operâ Joan. Mabillon. Lut. Paris. 170p. in-fol. fig. L&rorum de Re diplomaticâ supplementum, auct. Joan. Mabillon. Lut. Parisior. 1704 in-fol^ avec beaucoup de planches. Le supplément se vend séparément 24 fr. Anecdota Grseca, è regiâ Parisiens! et è Venetâ Sancti-Marci bibiiothecis deprompta, edente J. B. C. dAnsse de Villoison, Venetiis, 17b'/ 2 vol. in-f.* Idem opus 2 vol. in-fol. ch. mag. God. Guill. Leibnitii T f , , Opère 3el signor abate avec fig, br. ....'... Les mêmes, in-8.° Les mêmes , 12 vol. Pietro Metastasio. In Parigi, 1780 , 12 vol. gr. in^S,* 90 fr. * fin. in-j..' pap. pap. Cette édition est 240 fr. j de Hollande les papiers. superbe îlDeeamerone di Giovanni Boccaceio. In Londra in-8.' papier de Hollande, sur tous avec cent (Parigi), 17S7 figures dessinées par Gravelot, br. , S vol. gr. .... .40 f. Très -belle édition. Il medesimo Decamerone. Londra Cette édition même que de Grayelot de l'édition in-8." est la ce , 178P, 3 tom. en lie de la collection , 6vol. in-12, fig. br. à laquelle on a joint ... les 24 fr. figure»