microsatellites. Les paramètres principaux de l’étude étaient le taux de survie sans progression
lié à l’immunité, tel qu’évalué à 20 semaines, et le taux de réponse objective; les paramètres
secondaires comprenaient la survie globale, la survie sans progression (selon les critères
RECIST 1.1) et le taux de maîtrise de la maladie. Les données présentées au congrès annuel
de l’ASCO 2015 étaient fondées sur une analyse réalisée en date du 8 mai 2015.
Dans le groupe de patients atteints d’un cancer colorectal associé à une déficience du
système de réparation des mésappariements, le taux de réponse objective était de 62 % et le
taux de maîtrise de la maladie, de 92 %. Aucune réponse n’a été observée dans le groupe de
patients atteints d’un cancer colorectal et présentant des tumeurs associées à une fonction de
réparation des mésappariements efficace; le taux de maîtrise de la maladie était de 16 %. Dans
le groupe de patients atteints d’autres types de cancer associés à une déficience du système de
réparation des mésappariements, le taux de réponse objective était de 60 % et le taux de
maîtrise de la maladie, de 70 %. La survie sans progression et la survie globale médianes n’ont
pas été atteintes dans le groupe de patients atteints d’un cancer colorectal associé à une
déficience du système de réparation des mésappariements. En revanche, la survie sans
progression était de 2,3 mois et la survie globale, de 7,6 mois dans le groupe de patients
atteints d’un cancer colorectal associé à une fonction de réparation des mésappariements
efficace. La durée médiane du suivi était de 5,9 mois (0,9 à 16,6) pour l’ensemble des patients;
de 8,3 mois (2,2 à 16,6) dans le groupe de patients atteints d’un cancer colorectal associé à
une déficience du système de réparation des mésappariements; de 4,9 mois (0,9 à 15,6) dans
le groupe de patients atteints d’un cancer colorectal associé à une fonction de réparation des
mésappariements efficace; et de 7,1 mois (2,4 à 16,4) chez les patients atteints d’autres types
de cancer associés à une déficience de ce système de réparation. Au moment de l’analyse,
parmi les patients ayant répondu au traitement, une évolution de la maladie n’a pu être
observée chez aucun des patients atteints d’un cancer colorectal associé à une déficience du
système de réparation des mésappariements et chez un des patients atteints d’autres types de
cancer associés à une déficience de ce système.
Les effets indésirables liés au traitement durant l’étude étaient généralement conformes
aux données sur l’innocuité déjà rapportées pour le pembrolizumab (n = 41). Les effets
indésirables liés au traitement les plus fréquents (survenant chez au moins 10 % des patients)
incluaient les éruptions cutanées/le prurit (17 %), la pancréatite (15 %) et la
thyroïdite/l’hypothyroïdie (10 %). Les effets indésirables de grades 3 et 4 associés au traitement
sont survenus chez 2 % (n = 1) des patients.