DISCOURS SUR LE RAPPORT « VERS UNE OPTIMISATION DE LA PRISE EN CHARGE
DES CANCERS DU SEIN EN EUROPE », VENDREDI, LE 3 OCTOBRE, APCE, STRASBOURG,
France
Madame la Présidente,
Distingués collègues,
Le rapport que nous débattons aujourd’hui, certainement, ne pourra pas apporter des soulagements aux
femmes qui souffrent d’un cancer du sein. Mais le sujet du rapport lui-même, ainsi que le projet de
résolution, disséminés dans nos parlements, auprès de nos gouvernements, corroborés à des mesures
concrètes menés par les hôpitaux spécialisés, certainement, vont prévenir et feront guérir des femmes,
épouses et mères des enfants.
La République de Moldavie est un pays qui est profondément atteint par cette maladie, le cancer du sein en
2012 a causé la mort de 486 femmes, la morbidité de cette maladie se situant sur la deuxième place parmi
les tumeurs malignes. Le nombre des femmes enregistrés comme souffrante du cancer du sein s’élève à
environ 10 000, c’est dans les conditions quand on peut supposer que plusieurs femmes peuvent déjà etre
atteintes par la maladie, mais elles ne le savent pas encore. Le cancer du sein est traitable en 90% des cas
dans les pays de l’UE, pour comparer, en République de Moldavie ce chiffre est beaucoup moindre –
seulement 30 % des cas. La cause généralisée c’est le diagnostic tardif de la maladie, ou le diagnostic
incorrect, soit le traitement incorrect, compte tenu des possibilité modestes de la médecine moldave.
Le mois d’octobre est déclaré en République de Moldavie le mois de lutte contre le cancer du sein, l’Hôpital
Oncologique ensemble avec l’Association des Oncologues de Moldavie déploient une campagne de
sensibilisation sociale « Fais un contrôle, quand tu souffres, moi, je souffre aussi ». Des équipes mobiles des
médecins, dotées d’équipements nécessaires, se déplacent périodiquement dans les campagnes pour
consulter gratuitement les femmes rurales, qui sont débordées de travail et accordent moins d’importances
aux souffrances physiques. Car, il faut noter, qu’en République de Moldavie le cancer du sein affecte surtout
les femmes rurales. C’est aussi le résultat des effets nocifs des pesticides qui étaient utilisés en quantités
exorbitantes à l’époque soviétique, la RM étant un pays agricole à des étendues surfaces qui étaient
soumises aux traitements chimiques exagérés. En plus, l’explosion de Tchernobyl de 1986 a accentués la
morbidité du cancer de tout genre, y compris du cancer du sein. Le cancer en République de Moldavie a
rajeuni, des enfants sont atteints à un âge très précoce de cette maladie, comme suite à un environnement
malsain.
La prise en charge complète par l’état des soins des femmes malades du cancer du sein est une nécessité
impérieuse, des efforts supplémentaires dans le domaine des politiques de la santé sont nécessaires.
Je voudrai partager avec vous, distingués membres de l’Assemblée, une joie immense qui est liée à une
découverte salutaire, réalisée par un savant chimiste, professeur moldave – Aurelian Gulea - qui après 20
ans de recherches dans des labos autochtones, mais aussi ceux du Canada a découvert la molécule anti-
cancer, suite à des expériences effectuées avec des cellules vivantes. D’ici en trois ans le médicament
fabriqué en base de cette molécule pourra arriver dans les pharmacies. Cette découverte pourra sans doute
apporter un soulagement non seulement aux femmes malades du cancer du sein, mais aussi aux autres
souffrants de cette maladie atroce, qui voilà fait le métier d’une guerre à travers déjà des siècles.
Je vais appuyer le projet de résolution sans aucune réserve.
Merci de votre attention !