Conjugaison du passé simple
Commençons par quelques verbes
Pour chacun des verbes suivants, il suffira de changer la première lettre.
Boire Devoir Avoir Être Pouvoir Savoir
Je bus Je dus J'eus Je fus Je pus Je sus
Tu bus Tu dus Tu eus Tu fus Tu pus Tu sus
Il but Il dut Il eut il fut il put il sut
Nous bûmes Nous dûmes Nous eûmes Nous fûmes Nous pûmes Nous sûmes
Vous bûtes Vous dûtes Vous eûtes Vous fûtes Vous pûtes Vous sûtes
Ils burent Ils durent Ils eurent Ils furent Ils purent Ils surent
Nous venons de faire les auxiliaires être et avoir ainsi que quelques verbes du troisième
groupe. Bien sûr, il y en a d'autres, comme le verbe pronominal se taire :
Se taire
Je me tus
Tu te tus
Il se tut
Nous nous tûmes
Vous vous tûtes
Ils se turent
Les verbes du premier groupe
Prenons deux exemples de verbes se terminant par er.
Puer Émerger
Je puai J'émergeai
Tu puas Tu émergeas
Il pua Il émergea
Nous puâmes Nous émergeâmes
Vous puâtes Vous émergeâtes
Ils puèrent Ils émergèrent
On remarquera la nécessi de rajouter (ici en vert) un e entre la lettre g du radical et la
terminaison.
Les verbes du deuxième groupe
On prendra deux verbes se terminant évidemment par ir.
Surgir Jaillir
Je surgis Je jaillis
Tu surgis Tu jaillis
Il surgit Il jaillit
Nous surgîmes Nous jaillîmes
Vous surgîtes Vous jaillîtes
Ils surgirent Ils jaillirent
Les verbes du troisième groupe
On dira tout simplement que ce sont tous ceux qui ne se terminent pas par er (sauf le
verbe aller). Certains d'entre eux se terminent en ir (tous les verbes du deuxième groupe se
terminent en ir, mais tous les verbes en ir n'appartiennent pas au deuxième groupe).
Il reste alors les verbes se terminant en oir ou dre.
Vouloir Voir Venir Prendre
Je voulus Je vis Je vins Je pris
Tu voulus Tu vis Tu vins Tu pris
Il voulut Il vit Il vint il prit
Nous voulûmes Nous
vîmes Nous vînmes Nous
prîmes
Vous voulûtes Vous
vîtes Vous vîntes Vous
prîtes
Ils voulurent Ils
virent Ils vinrent Ils prirent
“La petite
poule rousse”
Tous les verbes au passé simple
sont faux. Conjuguez-les
correctement.
Un jour, la petite poule rousse sorta de chez elle pour aller en ville. Elle
metta la clé dans sa poche. Hélas la poche était percée et la clé tombit
par terre. La petite poule ne s’en aperceva pas et poursuiva son chemin.
Tandis qu’elle s’éloignait, maître Renard apparaissa . Depuis longtemps, il avait
envie de croquer la poulette. Quand il voya la clé perdue, il la ramassit et
coura ouvrir la porte de la maisonnette. Il entrit chez la poule. Ensuite, il
refermit la porte et lancit la clé dehors par la fenêtre pour que la petite
poule ne se méfie de rien. Puis il attenda .
Bientôt la petite poule rousse revena de la ville avec son panier rempli de
provisions. Elle metta la main dans sa poche pour prendre sa clé, mais ne la
trouvit pas. « Tiens, se disa-t-elle, je l’ai perdue. » Et elle la
cherchit sur le sol. « Ah ! La voilà ! ».
La petite poule rousse se dirigit vers sa maisonnette, enfoncit la clé
dans la serrure, et ouvra la porte. Mais à peine était-elle entrée que le méchant
renard bondissa sur elle ! Ah ! Quelle peur ! La petite poule rousse batta
des ailes et s’envolit sur le haut de l’armoire. « Tu ne m’attraperas pas, maudit
renard ! »
Le renard grimacit et se metta à ricaner. Il sorta un
grand sac de sa poche et le déposit au pied de l’armoire. Puis il
commencit à tourner autour du sac de plus en plus vite. Il tournit ,
tournit , tournit ; la petite poule rousse le suiva des yeux, et
soudain, elle senta que sa tête tournait elle aussi. La poulette devena si
étourdie qu’elle tombit droit dans le sac ! Le renard refermit le sac
aussitôt !
- Ah ! Ah ! ria-t-il . Je la tiens la poule !
Et il parta vite fait vers son terrier, en portant le sac sur son dos. Mais la route était
longue et le soleil brillait : Renard se senta assoiffé. Il faisa halte au bord
d’une rivière. Il boiva un bon coup. Puis il se couchit dans l’herbe pour
faire la sieste et il s’endorma .
Alors la poulette attrapit ses ciseaux dans la poche de son tablier. Cric ! Crac !
Elle coupit le fond du sac et elle en sorta .
- Vite ! Une grosse pierre pour me remplacer !
Et vite, vite, la petite poule recousa le sac. Et elle prena la fuite. Quand
Renard s’éveillit , il voya que le sac était toujours là. Il le caressait. Il
disa , d’un air satisfait :
- Comme elle est grosse, la poule ! Nous ferons un bon déjeuner en famille !
Il jetit le sac sur son dos et se remetta en marche. Il arrivit
chez lui à la nuit tombante. La renarde et les renardeaux lui faisèrent fête.
- Que rapportes-tu ?
- La poule rousse !
La famille dansit de joie. La renarde remplissa une grande marmite
d’eau bouillante. Renard attrapit le sac par le fond pour jeter la poule rousse dans
l’eau. Plouf ! La grosse pierre tombit . Elle éclaboussit le méchant
renard ! Il poussit de grands cris car il était ébouillanté ! C’est bien fait.
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