REGARD SUR LES PLACEMENTS MONDIAUX
Comité des stratégies de placement RBC
NOUVEL AN 2015
COMITÉ DES STRATÉGIES DE PLACEMENT RBC
Le Comité des stratégies de placement RBC est composé de professionnels du placement des
échelons supérieurs provenant des diverses unités de RBC Gestion mondiale d’actifs. Le Comité
reçoit régulièrement des données sur les marchés économiques et des capitaux provenant de
sources internes et externes. Les conseillers régionaux (Amérique du Nord, Europe, Extrême-Orient),
le Sous-comité pour les titres mondiaux à revenu xe et devises et les chefs des différents secteurs
des titres mondiaux (services nanciers et soins de la santé, biens de consommation non essentiels
et de base, industries et services publics, énergie et matières, télécommunications et technologies)
formulent d’importantes recommandations. À partir de ces recommandations, le Comité des
stratégies de placement RBC établit des prévisions de placement globales détaillées pour l’année
qui suit.
Les prévisions du Comité comprennent une évaluation des conditions monétaires et budgétaires
globales, de la croissance économique et du taux d’ination prévus ainsi que de l’évolution prévue
des taux d’intérêts, des principales devises, des bénéces des sociétés et du cours des actions.
L’ensemble de ces prévisions permet au Comité des stratégies de placement RBC de formuler des
recommandations particulières qui sont utilisées pour gérer les portefeuilles.
Ces recommandations comprennent :
la répartition recommandée d’espèces, de titres à revenu xe et d’actions dans le portefeuille ;
le niveau de risque global recommandé des portefeuilles de titres à revenu xe et d’actions ;
la structure d’échéance optimale pour les placements à revenu xe ;
la répartition suggérée par secteurs et zones géographiques au sein des portefeuilles d’actions ;
le niveau d’exposition aux principales devises qu’il est préférable d’avoir.
Les résultats des délibérations du Comité sont publiés dans Regard sur les placements mondiaux.
SOMMAIRE 3
Regard sur les placements mondiaux
Sarah Riopelle, CFA – V.-p. et première gestionnaire de portefeuille, RBC Gestion mondiale d’actifs Inc.
Daniel E. Chornous, CFA – Chef des placements, RBC Gestion mondiale d’actifs Inc.
PRÉVISIONS ÉCONOMIQUES ET DES MARCHÉS FINANCIERS 8
Comité des stratégies de placement RBC
RÉPARTITION DE L’ACTIF RECOMMANDÉE 9
Comité des stratégies de placement RBC
RENDEMENT DES MARCHÉS FINANCIERS 10
Milos Vukovic, MBA, CFA – V.-p. et chef, Politique de placement, RBC Gestion mondiale d’actifs Inc.
REGARD SUR LES PLACEMENTS MONDIAUX 11
Des marchés en mouvement
Eric Lascelles – Économiste en chef, RBC Gestion mondiale d’actifs Inc.
Daniel E. Chornous, CFA – Chef des placements, RBC Gestion mondiale d’actifs Inc.
John Richards, CFA – Analyste, Actions mondiales, RBC Gestion mondiale d’actifs Inc.
MARCHÉS MONDIAUX DES TITRES À REVENU FIXE 43
Soo Boo Cheah, MBA, CFA – Premier gestionnaire de portefeuille, RBC Global Asset Management (UK) Limited
Suzanne Gaynor – V.-p. et première gestionnaire de portefeuille, RBC Gestion mondiale d’actifs Inc.
MARCHÉS DES CHANGES 49
Dagmara Fijalkowski, MBA, CFA – Chef, Titres mondiaux à revenu fixe et devises (Toronto et Londres),
RBC Gestion mondiale d’actifs Inc.
PERSPECTIVES RÉGIONALES
États-Unis 60
Raymond Mawhinney – Premier v.-p. et premier gestionnaire de portefeuille,
RBC Gestion mondiale d’actifs Inc.
Brad Willock, CFA – V.-p. et premier gestionnaire de portefeuille, RBC Gestion mondiale d’actifs Inc.
Canada 63
Stuart Kedwell, CFA – Premier v.-p. et premier gestionnaire de portefeuille,
RBC Gestion mondiale d’actifs Inc.
Europe 66
Dominic Wallington – Chef des placements, RBC Global Asset Management (UK) Limited
Asie 69
Mayur Nallamala – Chef et premier gestionnaire de portefeuille, RBC Investment Management (Asia) Limited
Marchés émergents 72
Richard Farrell – Analyste, RBC Global Asset Management (UK) Limited
COMITÉ DES STRATÉGIES DE PLACEMENT RBC 74
TABLE DES MATIÈRES
Sarah Riopelle, CFA
V.-p. et première gestionnaire de portefeuille
RBC Gestion mondiale d’actifs Inc.
Daniel E. Chornous, CFA
Chef des placements
RBC Gestion mondiale d’actifs Inc.
SOMMAIRE
Chute des prix du pétrole
La chute des prix du pétrole est
notable, compte tenu de l’ampleur
du mouvement observé au cours des
dernières semaines. Nous prévoyions
depuis longtemps que les prix du
pétrole redescendraient sous la barre
des 100 $ à cause du ralentissement
de la croissance dans les pays
émergents, conjugué à l’essor de
l’offre découlant d’une décennie de
prix élevés. Après avoir fortement
baissé, le pétrole coûte actuellement
environ 60 $ le baril. À long terme,
nous croyons toujours qu’un prix
d’environ 80 $ le baril représente une
cible logique, compte tenu des coûts
des grands producteurs.
Élan économique contrasté
La croissance inégale de l’économie a
été l’un des traits marquants de 2014.
Certains pays du monde ont connu
une belle progression (États-Unis et
Royaume-Uni), tandis que d’autres
ont obtenu des résultats décevants
(pays européens et Japon). Nous nous
attendons à ce que la croissance soit
un peu plus généralisée en 2015,
même si les perspectives varieront
toujours d’un pays à lautre. Les
économies avancées les plus fortes
semblent capables de maintenir
leur récent rythme de croissance,
tandis que les plus faibles devraient
améliorer le leur.
La croissance économique des
marchés émergents a ralenti de
manière importante au cours des
dernières années. Cette tendance
s’explique par le fait que les
possibilités de gains defcacité pour
les sociétés se raréent et que la
croissance du crédit ralentit dans les
marchés émergents. Nous pensons
que la période de décélération de la
croissance dans les pays émergents
tire à sa n, car ceux-ci nécient
de la baisse des prix du pétrole,
du recul des taux d’intérêt et de la
dépréciation des devises, ainsi que de
l’amélioration de la croissance dans
les pays développés.
Nous sommes toujours dans la phase
d’expansion du cycle économique,
laquelle devrait à notre avis se
poursuivre. Le cycle actuel s’est
amorcé il y a cinq ans et la phase
d’expansion dure habituellement
de sept à dix ans. Soulignons par
ailleurs que cette phase a tendance
à se prolonger après les récessions
particulièrement profondes et les
reprises initialement hésitantes,
comme ce fut le cas cette fois-ci.
L’ination demeure faible
L’ination demeure très faible dans
plusieurs régions du monde en raison
d’une combinaison de facteurs :
croissance anémique, pressions
légères sur les salaires et recul des
prix des marchandises. Comme
nous pensons que la faiblesse de
l’ination persistera au cours de la
prochaine année, nous avons abaissé
nos prévisions à cet égard. Cela dit,
nous sommes toujours davis qu’une
tendance ascendante devrait se
dessiner au cours de la prochaine
année si les prix du trole se xent à
un niveau qui le permet.
La vigueur du billet vert
devrait se maintenir
Le marché haussier du dollar
américain se raffermit, celui-ci ayant
effectué depuis juillet la moitié de sa
remontée de 20 % par rapport à son
creux d’il y a trois ans. Le billet vert
a augmenté par rapport à lensemble
des monnaies des pays du G10 et à
la quasi-totalité de celles des pays
émergents. Une telle constance illustre
la force de la tendance. Nous ne
voyons aucun signe de retournement
de ce marché haussier et pensons
que les corrections des divers taux
Les marchés boursiers des pays développés ont connu un trimestre marqué par la volatilité en raison des
préoccupations des investisseurs à l’égard des effets de l’intensication apparente des risques géopolitiques, ainsi
que d’une salve de données économiques médiocres. Le recul a été plutôt bref (quelques semaines seulement) et
limité, car les données économiques ne se sont pas révélées aussi inquiétantes qu’au premier abord. Et bien qu’il
y ait indéniablement de nombreux risques géopolitiques dans le monde en ce moment, la situation globale ne se
détériore pas. En fait, nous sommes d’avis quelle s’améliore légèrement.
2 I REGARD SUR LES PLACEMENTS MONDIAUX COMITÉ DES STRATÉGIES DE PLACEMENT RBC
Nouvel An
2015
SOMMAIRE • Sarah Riopelle, CFA • Daniel E. Chornous, CFA
de change offrent des occasions de
négociation. Nos prévisions s’appuient
principalement sur la divergence
entre les politiques monétaires et
les mouvements de fonds favorables
au dollar, qui s’effectuent en grande
partie au détriment de l’euro et du
yen. Le ralentissement de la croissance
mondiale et l’offre abondante de
marchandises pèseront sur le dollar
canadien et les autres monnaies liées
aux ressources.
Divergence entre les politiques
monétaires
Les politiques monétaires demeurent
inhabituellement diversiées d’un
pays à l’autre. La Réserve fédérale
et la Banque d’Angleterre devraient
durcir leur politique en 2015, tandis
que la Banque du Japon et la Banque
centrale européenne mettent en œuvre
de nouvelles mesures de relance. Nous
ne prévoyons pas de rapprochement
entre les politiques à court terme.
Certains pays cherchent à empêcher
une surchauffe de l’économie,
tandis que d’autres s’efforcent de
stabiliser l’économie et de dynamiser
la croissance. Nous continuons de
croire que la Fed sera la première
banque centrale à hausser les taux,
probablement au cours de l’été 2015.
Les taux obligataires sont plus
susceptibles de monter que de
descendre
Les taux d’intérêt sont inhabituellement
bas à l’échelle du globe. Au cours
des prochaines années, les taux
obligataires ont donc de meilleures
chances d’augmenter que de diminuer
dans un contexte d’enracinement d’une
croissance mondiale durable. Notre
prévision voulant que la croissance et
l’ination progressent en 2015 et que
la Fed commence à relever ses taux
nous conforte dans l’idée que les taux
obligataires augmenteront pendant la
période considérée. Cette augmentation
devrait cependant être graduelle, car
une ascension rapide des taux d’intérêt
pourrait affaiblir le marché du logement
et la croissance en général. Si les taux
obligataires augmentent comme prévu,
les pertes de valeur des obligations
d’État feront plus qu’annuler les
revenus d’intérêts, de sorte que les
investisseurs en titres à revenu xe
réaliseront des rendements totaux
négatifs. Compte tenu des risques
du marché des obligations d’État, les
obligations de sociétés demeurent une
solution de rechange intéressante.
Accroissement de la volatilité
et baisse des rendements des
actions en vue
Les actions mondiales ont continué
de progresser en 2014. Malgré les
rendements élevés, les valorisations
ne sont pas encore excessives sur la
plupart des grands marchés selon
les données historiques. Comme les
cours s’approchent néanmoins de leur
pleine valeur, les rendements moyens
diminuent et la volatilité s’accroît. Par
conséquent, nous faisons preuve
d’une grande prudence à l’égard des
actions à de tels niveaux de valorisation
et cherchons toujours des occasions de
gérer tactiquement la répartition d’actif.
Il est probable que l’élan insufé
par l’expansion des multiples sera
dorénavant beaucoup moins important.
L’évolution des marchés boursiers
dépendra donc davantage de la
croissance des bénéces des sociétés.
Comme la reprise de l’économie
mondiale est de plus en plus
autonome, nous pensons que
les hausses des bénéces des sociétés
permettront au marché haussier de
se maintenir. De nombreux analystes
sonnent l’alarme au sujet des marges
bénéciaires, mais notre analyse
indique que les marges devraient
demeurer à leurs valeurs actuelles ou
près de celles-ci, ce qui élimine un
risque important de baisse
des bénéces.
Préférence pour les actions
plutôt que pour les obligations
Nous favorisons toujours les actions
plutôt que les obligations. Le scénario
à long terme de montée des taux
obligataires tient toujours et exercera
des pressions à la baisse sur les
rendements des investisseurs en titres
à revenu xe, tandis que la stabilité de
la croissance, les politiques monétaires
expansionnistes, la faiblesse de
l’ination, le niveau raisonnable
des valorisations et la progression
des bénéces des sociétés créent
un contexte favorable aux marchés
boursiers. Même si les actions sont
bien placées pour surpasser les
obligations, tant les marchés boursiers
qu’obligataires devraient produire
des rendements totaux inférieurs à la
normale. Nous avons proté du recul
boursier en octobre pour accroître la
pondération des actions de deux points
de pourcentage au moyen de fonds
provenant du volet des obligations.
Pour un portefeuille mondial équilibré,
nous recommandons maintenant la
répartition de l’actif suivante : 61 % en
actions (position neutre stratégique :
55 %), 38 % en titres à revenu xe
(position neutre stratégique : 40 %) et
le reste en liquidités.
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