A 19 LA PRESSE MONTRÉAL MARDI 20 NOVEMBRE 2007 llllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll SUITE DE LA UNE Une facture de 100 millions INFIRMIÈRES suite de la page A1 Les écarts de salaires entre les employées du public et du privé sont en effet considérables. Une infirmière qui gagne entre 18 et 27 $ de l’heure au public peut gagner entre 35 et 55 $ au privé. « Le gouvernement gaspille notre argent en engageant de plus en plus de personnel du secteur privé », critique M me Bélanger. La présidente de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec, Lina Bonamie, croit elle aussi que le gouvernement gère mal ses finances. « En plus des infirmières, les hôpitaux ont recours à d’autres professionnels de la santé qui travaillent pour des agences privées, comme des pré- posés aux bénéficiaires. Le gouvernement paie des compagnies privées au lieu d’investir dans son propre réseau public. C’est déplorable », commente-t-elle. Selon M me Bonamie, les principales victimes de la présence accrue d’infirmières privées dans le réseau public sont les patients. « Une infirmière d’agence qui a rrive da ns u n hôpital, c ’est comme une nouvelle employée. Elle ne sait pas où est le matériel ni comment fonctionne l’établissement. Elle est moins efficace et c’est les patients qui en souffrent », dit-elle. M me Bélanger explique pour sa part que si les hôpitaux se tournent plus souvent vers les infirmières privées, c’est qu’ils « veulent se donner une marge de manœuvre en donnant des contrats temporaires plutôt qu’en créant des postes permanents ». « Le problème, c’est qu’en faisant ça, plusieurs employées du public sont poussés vers le privé, soutient-elle. Au lieu d’endurer des horaires irréguliers en attendant d’avoir leur poste permanent, plusieurs se tou rnent vers le privé. » Les statistiques donnent raison à M me Bélanger. Au cours des 10 dernières années, le nombre d’infirmières travaillant dans le secteur privé a doublé, selon l’OIIQ, « C’est apeurant comme situation », note M me Bélanger. Même si le gouver nement engage de plus en plus d’infir- mières d’agences privées, ces employées restent minoritaires dans le réseau public. Selon les données obtenues par La Presse, seulement 2,95 % de l’ensemble des heures travaillées par les infirmières du réseau public cette année l’ont été par des employées privées. Il s’agit d’une mince augmentation par rapport à 2006, où la proportion était de 2,39 %. « C’est une faible hausse, mais tout de même. Il faut faire quelque chose pour que ça cesse », martèle M me Bélanger. Mission ANTARCTIQUE Découvrez le récit intimiste d’une incroyable épopée humaine lllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll M A R T I N C R OT E AU La schizophrénie est associée à des désordres inflammatoires, affirment des chercheurs montréalais, confirmant du coup une hypothèse répandue dans le milieu médical. Après avoir compilé et analysé les données de 62 recherches sur le sujet, l’équipe du pharmacologue Édouard Kouassi, de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont, a pu étudier les caractéristiques de près de 3000 schizophrènes. Au terme d’une année d’étude, on a conclu que les personnes atteintes de cette maladie mentale présentent un taux anormalement élevé de cytokine. Il s’agit d’une substance chimique qui stimule les cellules immunitaires. « Ces cytokines sont élevées dans le sang des patients schizophrènes, ce qui signifie qu’il y a un processus inflammatoire en cours », a résumé le Dr Kouassi. Cette découverte permettra aux scientifiques de mieux comprendre cette maladie complexe, dont les causes demeurent inconnues. Elle pourrait également ouvrir la porte à de nouvelles formes de traitement. « Ça nous permet, d’une part, de comprend re qu’il y a u n dérèglement des méca nismes immunitaires et inf lammatoires, a expliqué le Dr Kouassi. Et, à terme, ça nous permettra de mieux traiter. » La schizophrénie affecte 75 000 personnes au Québec. Ses symptômes va rient d’u n patient à l’autre, mais on l’associe généralement à des troubles cognitifs, des hallucinations, des délires et de l’anxiété. Les résultats de l’étude, réalisée conjointement avec des chercheurs de l’hôpital Louis-H ippolyteLaFontaine, sont publiés dans la livraison mensuelle de la revue Biological Psychiatry. 3522258A Des chercheurs montréalais percent l’un des mystères de la schizophrénie Offert en librairie et sur librairie.cyberpresse.ca URGENCE : cyclone au Bangladesh Des milliers de morts et des millions de vies en jeu. C’est une scène de dévastation totale. Des villages entiers ont été détruits. Des millions de personnes sans-abri ont désespérément besoin d’aide. Dans le sud du Bangladesh, de terribles souffrances ont résulté du passage du cyclone Sidr, qui a frappé la côte avec des vents de 240 km/h et une onde de marée de cinq mètres. Un des travailleurs de l’aide a qualifié la région de « vallée de la mort ». Au moins 3 000 corps ont été retrouvés et les représentants craignent que le bilan final dépasse les 10 000 morts. Jusqu’à trois millions de personnes sont sans-abri et ont désespérément besoin d’une aide immédiate sans laquelle des centaines d’autres personnes mourront de faim, d’exposition et de maladies. Nous aiderez-vous à fournir immédiatement des vivres, de l’eau potable, des fournitures médicales et des abris de même que les ressources nécessaires au redressement et au rétablissement à long terme ? Vision Mondiale est sur place. Vision Mondiale travaille au Bangladesh depuis plus de 25 ans et planifie d’y rester encore bien des années. Les équipes de secours offrent leur assistance, redonnant espoir aux habitants de cette région dévastée. Les besoins sont toutefois immenses et urgents et devront être comblés durant plusieurs mois à venir. N’hésitez pas ! Vous pouvez sauver et protéger des vies aujourd’hui même ! Votre don généreux de 100 $, de 200 $ ou plus aidera à fournir des vivres d’urgence, des fournitures médicales et des abris, de même que les outils nécessaires pour rebâtir des vies. Il n’y a pas une seconde à perdre.Veuillez répondre immédiatement. URGENCE : prière d’expédier sans délai mon don pour aider des enfants et familles du Bangladesh à rebâtir leur vie. Vision Mondiale est un organisme humanitaire 100 $ 200 $ 500 $ ________ $ pour aider le plus possible. et les communautés à combattre la pauvreté et l’injustice.Vision Mondiale aide toute personne Nom _________________________________________________________________ sans égard à la religion, à la race, au caractère Adresse _______________________________________________ App. ___________ chrétien de secours, de développement et de défense des droits aidant les enfants, les familles ethnique ou au sexe. 3523563A Voici mon don pour aider à offrir des vivres d’urgence, des abris et un soutien à long terme : � � � � Ville ___________________________ Province _______ Code Postal ___________ Téléphone _______________________ Courriel _____________________________ Je veux utiliser ma carte : � VISA � MasterCard � AMEX NO DE CARTE DATE D ’ EXPIRATION SIGNATURE 3679396/92155 Veuillez envoyer un chèque payable à : 1134, rue Sainte-Catherine Ouest, bureau 510, Montréal, Québec H3B 5K2 Vous pouvez faire un don en direct à VisionMondiale.ca Appelez au 1 800 363-5021 ou contribuez en ligne à VisionMondiale.ca