Des milliers de morts et des millions de vies en jeu.
C’est une scène de dévastation totale.Des villages entiersont été détruits. Des
millions de personnes sans-abriont désespérément besoin d’aide.Dans le sud du
Bangladesh, de terribles souffrances ont résulté du passage du cyclone Sidr,qui a
frappé la côte avec des vents de 240 km/h et une onde de marée de cinq mètres.
Un des travailleursdel’aide aqualifié la région de «vallée de la mort».
Au moins 3000 corps ont été retrouvés et les représentants craignent que le bilan
final dépasse les 10 000 morts. Jusqu’à trois millions de personnes sont sans-abriet
ont désespérément besoin d’une aide immédiate sans laquelle des centaines
d’autres personnes mourront de faim, d’exposition et de maladies.
Nous aiderez-vous àfournir immédiatement des vivres, de l’eau potable,des
fournitures médicales et des abris de même que les ressources nécessaires au
redressement et au rétablissement àlong terme ?
Vision Mondiale est sur place.
Vision Mondiale travaille au Bangladesh depuis plus de 25 ans et planifie d’y rester
encore bien des années. Les équipes de secoursoffrent leur assistance, redonnant
espoir aux habitants de cette région dévastée.Les besoins sont toutefois immenses
et urgents et devront être comblés durant plusieursmois àvenir.
N’hésitez pas !Vous pouvez sauver et protéger des vies
aujourd’hui même !
Votre don généreux de 100 $, de 200 $ouplus aideraàfournir des vivres
d’urgence,des fournitures médicales et des abris, de même que les outils
nécessaires pour rebâtir des vies. Il n’y apas une seconde àperdre.Veuillez
répondre immédiatement.
URGENCE :cyclone au Bangladesh
Vision Mondiale est un organisme humanitaire
chrétien de secours, de développement et de
défense des droits aidant les enfants, les familles
et les communautés àcombattre la pauvreté et
l’injustice.Vision Mondiale aide toute personne
sans égard àlareligion, àlarace,aucaractère
ethnique ou au sexe.
Appelez au 1800 363-5021 ou contribuez en ligne àVisionMondiale.ca
URGENCE :prièred’expédier sans délai mon don pour aider des enfants et familles du Bangladesh àrebâtir leur vie.
Voici mon don pour aider àoffrir des vivres d’urgence,des abris et un soutien àlong terme :
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�200 $
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SUITEDE LA UNE
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MARTIN CROTEAU
La schizophrénieest associée àdes
désordresinflammatoires, affir-
ment deschercheursmontréalais,
confirmant du coup unehypothèse
répandue dans le milieu médical.
Aprèsavoircompiléet analysé
lesdonnéesde 62 recherches sur
le sujet, l’équipe du pharmaco-
logueÉdouardKouassi,de l’hô-
pitalMaisonneuve-Rosemont,a
pu étudierlescaractéristiquesde
près de 3000 schizophrènes.
Au termed’uneannéed’étude,
on aconcluque lespersonnes
atteintesde cettemaladiementale
présentent un taux anormalement
élevéde cytokine.Il s’agit d’une
substancechimiquequi stimule
lescellules immunitaires.
«Ces cytokinessont élevées
dans le sang despatientsschi-
zophrènes, ce quisignifie qu’il y
aun processus inflammatoire en
cours», a résumé le DrKouassi.
Cettedécouverte permettra aux
scientifiquesdemieux comprendre
cettemaladie complexe,dont les
causes demeurentinconnues.Elle
pourrait égalementouvrirlaporte à
de nouvellesformesdetraitement.
«Çanouspermet, d’unepart,
de comprendre qu’ilyaun
dérèglementdes mécanismes
immunitaires et inflammatoi-
res, aexpliqué le DrKouassi.Et,
àterme,çanouspermettra de
mieux traiter. »
La schizophrénieaffecte75 000
personnes au Québec.Sessymp-
tômesvarient d’un patientà
l’autre, mais on l’associegénéra-
lement àdes troubles cognitifs,
deshallucinations,desdélireset
de l’anxiété.
Lesrésultatsde l’étude,réalisée
conjointement avec deschercheurs
de l’hôpitalLouis-Hippolyte-
LaFontaine,sont publiésdans la
livraisonmensuelle de la revue
Biological Psychiatry .
Des chercheurs montréalais
percentl’undes mystères
delaschizophrénie
Lesécarts de salaires entreles
employées du public et du privé
sont en effetconsidérables.Une
infirmière quigagne entre18 et
27$del’heure au public peut
gagner entre35 et 55$au privé.
«Legouvernement gaspillenotre
argent en engageant de plus en
plus de personnel du secteur
privé»,critique Mme Bélanger.
La présidente de la Fédération
interprofessionnelle de la santé
du Québec,LinaBonamie,croit
elle aussique le gouvernement
gère malsesfinances.«Enplus
desinfirmières, leshôpitaux ont
recours à d’autres professionnels
de la santéquitravaillent pour des
agences privées, commedespré-
posésaux bénéficiaires.Le gou-
vernementpaiedes compagnies
privéesaulieud’investirdans
sonpropre réseau public.C’est
déplorable », commente-t-elle.
SelonM
me Bonamie, lesprin-
cipalesvictimesdelaprésence
accrue d’infirmièresprivéesdans
le réseau public sont lespatients.
«Une infirmière d’agencequi
arrive dans un hôpital, c’est
commeune nouvelle employée.
Elle ne sait pasoù estle matériel
ni comment fonctionne l’établis-
sement.Elleest moinsefficace
et c’estlespatients qui en souf-
frent»,dit-elle.
Mme Bélanger explique pour
sa part quesiles hôpitaux se
tournent plus souventversles
infirmièresprivées,c’est qu’ils
«veulent se donner unemarge
de manœuvre en donnantdes
contrats temporaires plutôt qu’en
créant despostespermanents».
«Leproblème,c’estqu’enfaisant
ça,plusieursemployées du public
sont poussésversleprivé,sou-
tient-elle. Au lieu d’endurer des
horairesirréguliers en attendant
d’avoirleurposte permanent,
plusieurssetournentversle
privé.»Les statistiques donnent
raison à Mme Bélanger. Au cours
des10 dernièresannées,le nom-
bred’infirmièrestravaillantdans
le secteurprivé adoublé, selon
l’OIIQ,«C’estapeurant comme
situation»,note Mme Bélanger.
Mêmesilegouvernement
engagedeplusenplusd’infir-
mières d’agences privées, ces
employées restentminoritaires
dans le réseau public.Selon les
donnéesobtenues parLa Presse,
seulement2,95% de l’ensemble
desheurestravailléespar les
infirmièresdu réseau public cette
annéel’ont étépardesemployées
privées. Il s’agit d’unemince
augmentation parrapport à2006,
où la proportion étaitde 2,39%.
«C’est unefaiblehausse, mais
tout de même.Il fautfairequel-
quechose pour queçacesse»,
martèleMme Bélanger.
Une facture de100 millions
INFIRMIÈRES
suitedelapage A1
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LA PRESSEMONTRÉALMARDI 20 NOVEMBRE 2007 A19