100$ permettaient d`acheter un lingot d`Or de 100g

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Frappe US en Syrie: le prix
de
l’or
en
hausse,
les
réserves
russes
d’or
augmentent dans le contexte
d’incertitude
Le prix de l’or continue d’augmenter dans le contexte des
frappes de missiles américains sur une base aérienne en Syrie,
ainsi que des données controversées du marché du travail aux
États-Unis, selon la statistique boursière.
A 17h00, heure de Paris, le prix des contrats à terme sur or
pour livraison en juin en bourse spécialisée dans l’énergie et
les métaux du New York Mercantile Exchange (NYMEX) a augmenté
de 15,4 dollars, soit 1,23% jusqu’à 1268,8 dollars par once
troy. Tandis que le prix des contrats à terme sur argent pour
livraison en mai a gagné 0,76 % jusqu’à 18,38 dollars par
once.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, 59 missiles américains
Tomahawk ont été tirés depuis des destroyers de l’US Navy dans
l’est de la Méditerranée, touchant plusieurs cibles sur la
base aérienne de Shayrat, dans la région d’Homs (ouest de la
Syrie).
Les experts estiment que ces actions du Pentagone contribuent
à l’accroissement de l’incertitude, encourageant des acteurs
du marché mondial à investir dans les actifs « sûrs », dont
l’un est traditionnellement l’or.
Une autre force motrice du prix de l’or est une statistique du
marché du travail controversé des États-Unis.
Des spéculateurs ont accueilli négativement le ralentissement
des taux de croissance du nombre d’emplois et des salaires,
car ces indicateurs reflètent une situation économique
détériorée, ce qui mène à son tour à l’affaiblissement du
dollar. Alors qu’un dollar faible favorise l’augmentation des
prix de l’or, qui est vendu en dollars.
Dans le contexte de ces nouvelles sur la hausse des prix de
l’or et de l’argent, en 2016, la Russie, selon le rapport
officiel de l’agence de Gestion des ressources minières publié
le vendredi 7 avril, a augmenté ses réserves d’or de 1 255
tonnes.
« L’augmentation des réserves de cuivre est de 492 800 tonnes.
L’augmentation des réserves d’argent a dépassé sa production
de plus de deux fois, le nickel et l’or de plus de trois fois
», lit-on dans le document.
sputnik
1971:
100$
permettaient
d’acheter un lingot d’Or de
100g
–
2016:
ces
100$
permettent d’acheter 3g de ce
même lingot
Alors que l’or marque une pause dans sa route vers les
sommets, il est intéressant de regarder un peu en arrière et
de comprendre pourquoi l’or s’est apprécié de façon
si spectaculaire au cours des 100 dernières années et pourquoi
cela va continuer.
La plupart des gens ne savent pas ce qu’est l’argent. S’ils
ont 100 dollars ou 100 euros, ils croient que cela représente
une valeur réelle ainsi que la durabilité. Peu de gens
réalisent que leur monnaie qu’ils appellent « argent » n’a en
réalité rien à voir avec la vraie monnaie. Toutes les monnaies
papier sont éphémères et retournent à leur valeur intrinsèque
de zéro. Les gouvernements irresponsables s’accrochent au
pouvoir en imprimant ou en empruntant des quantités infinies
de monnaie fiduciaire, dans l’espoir d’apaiser les gens et
d’acheter des votes. La monnaie papier, comme son nom
l’indique, ne sera jamais de l’argent réel. Elle est délivrée
par décret et ne repose sur rien d’autre que de la dette et du
passif.
Le pouvoir corrompt et l’argent corrompt.
C’est une combinaison fatale qui détruit non seulement les
personnes, mais aussi les nations. Malheureusement, nous avons
atteint une période de l’histoire où les quantités illimitées
de monnaie fiduciaire qui ont été créées détruiront également
les continents.
L’hyperinflation type Zimbabwe frappera
la plupart des devises
L’exemple ci-dessous nous permettra de comprendre ce que
l’argent est, et n’est pas.
La plupart des habitants du Zimbabwe ont cru que le dollar
zimbabwéen était de l’argent et qu’il récompensait un travail
et ou une production.
Mais lorsque les irresponsables du régime ont commencé à
manquer d’idées et d’astuces pour dissimuler leur incompétence
dans la gestion de l’économie, ils ont dû imprimer des
quantités infinies de monnaie jusqu’à ce que le billet de 100
milliards de dollars zimbabwéen ne vale plus rien. L’inflation
au Zimbabwe a augmenté de façon exponentielle. En 2008,
l’inflation
annuelle
était
estimée
à
89,700,000,000,000,000,000,000%.
Le Zimbabwe est le parfait exemple d’un pays qui était
prospère à l’origine mais qui a été complètement détruit par
une mauvaise gestion. Le pays a un secteur agricole très
performant, détenu principalement par des Britanniques depuis
l’époque de la Rhodésie du Sud. Il dispose également de
ressources minérales considérables. Mais cette richesse a été
progressivement détruite lorsque le Zimbabwe a acquis son
indépendance. Au cours de ce tragique déclin, des terres et
domaines privés ont été expropriés et des entreprises ont été
nationalisées.
Le Zimbabwe démontre parfaitement comment détruire une monnaie
en tuant l’entreprise privée et en la remplaçant par
l’ingérence et le contrôle du gouvernement. Il existe de
nombreux autres exemples à travers l’histoire. La division de
l’Allemagne après la seconde guerre mondiale illustre comment
l’économie d’un pays peut être détruite à cause
des politiques désastreuses – l’Allemagne de l’Ouest, une
économie prospère et de libre marché était opposée
à l’Allemagne de l’Est, une économie communiste pauvre et
centralisée.
Le déclin du dollar américain a été beaucoup plus rapide que
ne le pensent la plupart des gens. En 1971, un billet de 100
dollars américain permettait d’acheter un lingot d’or de 100
grammes (environ 3 onces). Aujourd’hui, avec 100 dollars, vous
pouvez acheter un petit bout ou 3% de ce même lingot de 100
grammes.
Mais le dollar américain n’est pas le seul à se déprécier. Les
principales devises comme l’euro, le yen, la livre sont
engagées dans une course vers le bas, ainsi que toutes les
autres devises.
L’Or est la monnaie par excellence et la
seule qui survivra
Le graphique ci-dessous prouve que l’or est la vraie monnaie
et que son pouvoir d’achat reste stable (ligne horizontale à
100 $). L’or ne monte pas. Il exerce la fonction que
différentes monnaies devraient tenir. L’or est une valeur
stable, et ce depuis des milliers d’années. Il y a 2000 ans,
une once d’or achetait un beau costume, et c’est toujours le
cas aujourd’hui. C’est exactement le rôle qu’une monnaie
devrait exercer. Elle devrait maintenir sa valeur au fil
du temps. Mais si nous regardons le graphique ci-dessous, nous
voyons que les monnaies ont perdu entre 97 et 99% de leur
valeur face à l’or au cours des 100 dernières années.
Comme le montre le graphique ci-dessus, il ne reste plus que 1
à 3 % au dollar, à l’euro, au yen et à la livre pour atteindre
zéro. Cette chute finale est garantie et ce n’est plus qu’une
question de temps. Alors que la dette grandit de
façon exponentielle depuis 2006, nous pourrions assister
à cette destruction finale des monnaies dans les 5 à 7
prochaines années. Et si la dette n’engendre pas cet
effondrement, les contreparties face aux 1.500.000 milliards
de produits dérivés feront défaut.
Ce
qui
était
censée
être
une
monnaie
et
une réserve de valeur s’est transformée en une promesse sans
valeur qui ne pourrait même plus être utilisée lors de
transactions. Au stade final de l’hyperinflation,
zimbabwéens voulaient des dollars américains ou de l’or.
les
La destruction monétaire est la norme
historique
Il est fascinant de voir que la destruction monétaire est la
norme historique et qu’aucune monnaie papier n’a jamais
survécu. Il semble donc peu probable que l’on connaisse un
jour un système avec une monnaie saine. Il y a eu des périodes
où c’était le cas, mais ces moments n’ont pas duré longtemps.
Le pouvoir a un tel effet nocif sur les politiques que l’envie
d’imprimer et de dépenser de l’argent semble irrésistible.
La solution la plus simple serait de se débarrasser de toutes
les banques centrales car elles sont la raison principale pour
laquelle les monnaies se déprécient et finissent par avoir
moins de valeur que le bout de papier sur lequel elles sont
imprimées. Les banques centrales remplissent deux fonctions
principales : elles manipulent artificiellement les taux
d’intérêt et elles impriment de la monnaie. En manipulant les
taux d’intérêt, elles détruisent les lois naturelles de
l’offre et de la demande. Si la demande pour l’argent est
forte, les taux d’intérêt dans un marché libre vont monter
pour freiner la demande de monnaie. De plus, des taux
d’intérêts supérieurs compensent correctement les déposants
pour les risques supplémentaires qu’ils prennent.
Manipulation financière sans précédent
Ce qui se passe aujourd’hui est l’opposé d’un marché libre. La
dette mondiale a été multipliée par plus de dix en 25 ans et
les taux d’intérêt sont nuls voire négatifs. Nous assistons
à une répression financière ou manipulation sans précédent.
Elle détruit complètement le libre marché et sème les graines
d’une apocalypse financière. A chaque fois que les lois
naturelles de l’offre et la demande ont été perturbés, cela a
toujours engendré de graves conséquences.
Une chose est sûre. Le système financier actuel ne survivra
pas parce qu’il repose sur des principes qui ne sont pas
durables. Dans un tel système, il n’y a pas de monnaie saine.
L’or est la seule vraie monnaie, et il continuera à refléter
la mauvaise gestion de l’économie mondiale ainsi que la
dépréciation des monnaies jusqu’à ce qu’elles finissent par ne
plus rien valoir.
Source: goldbroker
Train d’or nazi
En Pologne, des chasseurs de trésors ont repris leurs
fouilles pour découvrir le légendaire « train d’or », qui
aurait été dissimulé par les nazis à la fin de la Seconde
Guerre mondiale.
Les fouilles dans un tunnel de chemin de fer à Valbritch,
dans le sud-ouest du pays, devraient durer plusieurs jours.
Le train comprendrait, selon les rumeurs, 300 tonnes d’or, de
bijoux et d’œuvres d’art, pillés par les nazis et enterrés
dans cette région vers la fin de la guerre.
Les chasseurs, qui ont négocié une part de 10% avec le
gouvernement polonais, commencent des tests de radar à
pénétration de sol (RPS).
Ken Loach vainqueur de la
palme d’or à Cannes qui ose
dire tout haut ce que tout le
monde pense tout bas et face
aux riches !
Un palmarès plein de surprises a conclu le 69ème Festival de
Cannes ce dimanche soir, et c’est le vétéran du cinéma
britannique Ken Loach qui décroche la deuxième Palme d’Or de
sa carrière alors qu’il s’apprête à fêter ses 80 ans.
C’est une Palme d’Or éminemment politique cette année. Dans
son film « I, Daniel Blake« , à travers le combat que mène un
menuisier chômeur face aux services sociaux britanniques, Ken
Loach, militant d’extrême gauche, dénonce les excès du
néolibéralisme. Sur le plan cinématographique, « I, Daniel
Blake » n’est pas un grand Loach, mais, visiblement, son
message a ému le jury.
En recevant son prix, Ken Loach s’est lancé dans un discours
engagé: «Le cinéma fait vivre l’imagination mais nous
présente le monde dans lequel nous vivons. Ce monde se trouve
dans une situation dangereuse. Il est guidé par des idées
néo-libérales qui risquent de nous mener à la catastrophe.
Elles ont traîné dans la misère des millions de personnes de
la Grèce au Portugal.» Et il a rappelé pour lui le rôle que
le septième art occupe: «Le cinéma a une tradition de
protestation, j’espère qu’elle va continuer. Nous approchons
une période de désespoir, qui amène l’extrême droite. Il faut
ramener l’espoir! Un autre monde est possible.»
Ken Loach vainqueur de la palme d’or à Cannes qui ose dire
tout haut ce que tout le monde pense tout bas et face aux
riches concernant cette austérité qui a anéantit des millions
de personnes.
Aramco:
poule
Américains
d’or
des
Les Saoud ne lésinent pas dans les moyens les plus perfides
pour faire prévaloir leurs intérêts.
Leur moyen favori n’en demeure pas moins la distribution de
pots-de-vin aux Etats et organisations, voire à des hommes
politiques et des hommes de médias, et dont le montant peut
atteindre parfois des centaines de millions de dollars. Comme
ce fut le cas du Premier ministre malaisien Najib Razzak qui a
perçu en 2013 une pacotille de 681 millions de dollars sous
forme de dons.
Certaines de ces affaires de pots-de-vin ont été divulguées
par WikiLeaks, sous forme de documents émanant du ministère
saoudien des AE et rendues publiques en juin 2015.
Généralement, en échange de ces dons, le récepteur se doit de
redorer l’image du royaume wahhabite dans les deux mondes
arabe et islamique.
Ces procédés semblent être de mise aux Etats-Unis aussi, où
l’Arabie saoudite est vivement soupçonnée d’avoir acheté des
candidats à la présidentielle américaine.
En Avril 2015, le candidat républicain avaient accusé la
candidate démocrate Hillary Clinton d’avoir empoché des
millions de dollars de l’Arabie !
La président américain actuel Barak Obama n’a pas non plus
manqué de s’attaquer à l’Arabie, en la décrivant comme « une
vache laitière qui donne de l’or et des dollars à la demande
des Américains lesquels ne manqueront pas de l’abattre lorsque
son lait séchera ».
A l’heure actuelle, l’hégémonie des Saoud est fortement
imprégnée au pays de l’oncle Sam. Grâce aux pétrodollars et au
pétrole qui leur ont servi de s’introduire dans des milieux
hautement sensibles à Washington à l’instar du Congrès et du
Parlement.
Or, l’un de ses atouts le plus puissant est sans aucun doute
la compagnie pétrolière Aramco.
S’inscrivant dans le prolongement de la politique inaugurée
par le fondateur du 3ème Etat saoudien le roi Abdel Aziz,
lorsqu’il avait accordé à une compagnie pétrolière américaine
la concession d’explorer à elle seule le pétrole saoudien pour
une durée de 60 ans, ce dernier s’est avéré être la véritable
poule d’or
des Américains.
Même lorsqu’il a été nationalisé via Aramco, dans sa totalité
à partir des années 80, l’influence américaine au sein de son
conseil d’administration ne s’est pas estompée pour autant.
Et pour preuve : entre 1991 et 2003, l’or noir saoudien était
vendu aux Américains à des prix nettement inférieurs à ceux
accordés au marché asiatique. Alors que tout le monde pensait
que l’Arabie vendait son pétrole à un prix unique. Durant
cette période, les économies qui ont découlé des réductions
ont été estimées à plus de 8 milliards et demi de dollars. La
réduction atteignant parfois l’ordre de 30% par rapport aux
prix mondiaux.
Cette baisse n’est pas accordée à l’aveuglette. Ce sont
surtout certaines compagnies de raffinage qui l’obtiennent.
Pas n’importe lesquelles et selon des critères biens définies,
qui ont longtemps été ignorées du grand public, voire des
milieux académiques.
Ce n’est qu’en 2012, qu’une chercheuse universitaire s’est
penchée sur cette question. Elle a découvert les normes à
travers lesquelles ces réductions dans le prix des
hydrocarbures étaient accordées aux USA par les Saoudiens, et
la nature des décisions politiques qui étaient convoitées.
Dans sa thèse d’études, Jennifer Bek découvre que les
compagnies de raffinage qui profitaient le plus de ces remises
du prix de pétrole consenties par Aramco étaient celles qui
offraient des contributions aux membres de la Commission des
forces armées du parlement américain et de la Commission des
relations extérieures du Sénat américain. Et pour cause,
toutes deux jouissent de prérogatives que les autres n’ont
pas. Entre autre celles d’accepter ou de refuser l’exportation
des technologies militaires et de superviser les exportations
de sociétés d’armes américaines. De nombreuses fois, des
transactions militaires ont été admises à l’Arabie saoudite,
en dépit des réticences sérieuses du Congrès.
Or, ces velléités saoudiennes avaient été détectées dès la
nationalisation totale d’Aramco, en 1980, par le responsable
de l’équipe de planification des politiques et le président du
département de l’énergie internationale et des affaires
sécuritaires du Golfe au département d’Etat américain pour les
AE entre 1973 et 1980, Théodore Morin.
Mais les responsables américains ne lui ont pas prêté
l’oreille. Ou alors, voulaient-ils que cela se passe
réellement pour profiter des rentrées pétrolières saoudiennes
en échange de quelques privilèges médiocres qu’ils accordent à
l’Arabie au Moyen-Orient.
300 tonnes d’or à la poubelle
Faute de recyclage, trois cents tonnes de métal précieux ont
été jetées à la déchèterie
Les spécialistes de l’Onu ont calculé qu’en 2014, les déchets
de l’homme, notamment dans les déchèteries d’équipements
électriques et électroniques à travers le monde, contenaient
près de 300 tonnes d’or qui n’avaient pas été extraites. Ce
qui représente environ 10% de la production mondiale de ce
métal précieux activement acheté ces derniers temps par les
banques centrales de plusieurs pays.
L’an dernier, les hommes ont jeté près de 41,8 millions de
tonnes d’équipements électriques et électroniques selon les
estimations des experts de l’Université de l’Onu. D’après
eux, ces déchets pourraient remplir 1,15 million de camions,
qui formeraient une file de 23 000 km. La valeur des déchets
pouvant être recyclés et réutilisés, ainsi que des matériaux
pouvant être extraits des déchets, s’élève à 52 milliards de
dollars. Malgré tout, moins de 1/6 de l’ensemble des déchets
électroniques (e-déchets) a été recyclé.
Tous ces déchets jetés contenaient près de 300 tonnes d’or,
sur une production mondiale de 3 100 tonnes en 2014. Ce qui
signifie que l’équivalent de 10% de la production mondiale de
ce métal précieux s’est retrouvé à la déchèterie. Et ce
sachant qu’en 2014 les banques centrales ont organisé une
véritable chasse à l’or, pensant visiblement qu’il valait
mieux garder leurs réserves en or plutôt qu’en devises
instables.
Au total, les banques centrales de plusieurs pays ont acheté
461 tonnes d’or à travers le monde en 2014, dont presque un
tiers (152 tonnes) par la Banque de Russie. Il s’avère donc
que nos banquiers auraient pu retrouver deux fois plus d’or
dans les déchèteries qu’ils en ont acheté sur les marchés
mondiaux.
L’or est extrait, par exemple, des circuits imprimés
d’ordinateur. En particulier grâce à l’eau régale — un
mélange d’acide chlorhydrique et d’acide nitrique concentrés
dans une proportion de 3 volumes d’acide chlorhydrique pour 1
d’acide nitrique. Néanmoins, les technologies efficaces
d’extraction d’or et d’autres métaux précieux ou rares des
composants informatiques et électroniques sont relativement
coûteuses, ce qui empêche leur application plus active à
l’échelle mondiale.
De plus, selon les experts de l’Onu, les déchets jetés en
2014 contiennent 2,2 millions de tonnes de matériaux
contenant du plomb, du mercure, du cadmium et du chrome.
Environ 60% de tous les e-déchets sont des réfrigérateurs,
des machines à laver et d’autres produits ménagers. Une
grande part de ces déchets est également constituée de
téléphones portables, calculatrices, ordinateurs et
d’imprimantes.
A la surprise des experts de l’Onu, ce sont les pays à haut
niveau de responsabilité environnementale qui apportent la
plus grande « contribution » à la production des « edéchets » par habitant. En 2014 la Norvège en comptait 28,4
kg par habitant, la Suisse 26,3, l’Islande 26,1, le Danemark
24 et le Royaume-Uni 23,5. Les indices les plus bas sont
enregistrés en Afrique avec 1,7 kg par habitant (l’ensemble
du continent a produit 1,9 million de tonnes de déchets).
Globalement, les plus grands « pollueurs » sont les USA et la
Chine (32% de l’ensemble des e-déchets), suivis par le Japon,
l’Allemagne et l’Inde. Les experts de l’Onu prédisent que les
quantités d’e-déchets de l’humanité augmenteront d’année en
année pour atteindre 50 millions de tonnes.
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