Adventices germant toute l`année

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ACTA
ANNUELLES
GERMINATION TOUTE L’ANNÉE
GRAB HN
GRAB HN
ACTA
GRAB HN
GRAB HN
GRAB HN
ITAB
ITAB
ELLES
U
N
AN
TION
A
N
I
GERM ANNÉE
E L’
T
U
O
T
GÉRANIUMS
GERANIUM SPP.
Famille d
es
Géraniac
ées
 RÉPARTITION, FRÉQUENCE ET DENSITÉ EN FRANCE
 TYPES DE SOL PRIVILÉGIÉ
ACTA
Les géraniums sont présents dans toute la France et assez fréquents. Les plateaux de Bourgogne, la région Centre, les Charentes sont des régions où ils sont
rencontrés le plus souvent.
Géranium disséqué : plantule
Les géraniums peuvent se rencontrer dans pratiquement tous les types de sols
mais ils sont très présents dans les sols argilo-calcaires. Si le géranium disséqué
préfère les sols profonds et frais, les autres types sont présents indifféremment
dans les sols basiques (rendzines, sables …).
 BIOLOGIE
Plantes annuelles. Les graines de plus de 2 ans sont les plus viables.
O
S
N
D
J
F
M
A
M
J
J
A
ACTA
Périodes de levée
S
Géranium disséqué
Géranium mou : plantule
Chénopode blanc
Géranium mou
)
Arroche étalée
Source : CA77, d'après HGCA (2009)
Période de levée
préférentielle
Profondeur de
germination
Mode de levée
Période de
grenaison
Nombre de
semences produites
par plante
Durée de vie de la
plupart des graines
Août - septembre
voire printemps
< 1 cm
Groupée
Juillet à octobre
Moyenne
1 à 4 ans
 NUISIBILITÉ
Nuisibilité primaire
Nuisibilité directe
Nuisibilité indirecte
Détail nuisibilité
indirecte
Moyenne (1)
Faible
-
Nuisibilité
secondaire
Faible (2)
CA37
Nuisibilité primaire : occasionnée l'année de la récolte - Nuisibilité secondaire : occasionnée pour les années à venir
Nuisibilité directe : occasionnée sur le rendement
(1) nuisibilité plus importante en situation de forte disponibilité en azote
(2) nuisibilité forte en non-labour
Sol tapissé de géranium
 CULTURES CONCERNÉES
Toutes cultures et particulièrement le colza
Aoû
t 20
12

26
 DIFFÉRENTES ESPÈCES RENCONTRÉES
Géranium disséqué
(Geranium dissectum)
Géranium à tiges grêles
(Geranium pusillum)
Feuilles
Découpures dépassant le milieu du limbe
et atteignant presque le pétiole
Pétioles
Poils obliques dirigés vers le sol et non
appliqués sur le pétiole
Poils très courts, mous et peu denses
Nombreux poils longs, mous, laineux et
nombreux poils courts
Fleurs
Petites et roses à pourpres
Petites et rose violacé
Rose à pourpres
Découpures atteignant environ le milieu du limbe, mais le dépassant rarement
ACTA
ACTA
ACTA

Géranium mou
(Geranium molle)
CONSEILS POUR MAÎTRISER LE GÉRANIUM
on
Rotati
►
Limiter la culture du colza
rbage
Déshe
nique
méca
ure
r-cult
e
t
n
i
En
►
Compte tenu de la germination du géranium exclusivement superficielle, le labour
reste le meilleur moyen de lutte mécanique.
Le géranium est en effet favorisé par le nonlabour.
►
►
La herse étrille et la houe rotative
sont de bons moyens de lutte avant la levée
des cultures (céréales ou colza), ou juste
après à condition que les géraniums soient
au stade cotylédons, car ils développent
ensuite une racine puissante.
Le binage est possible sur les cultures
comme le colza ou les céréales semées en
inter-rang large.
27
ELLES
U
N
AN
TION
A
N
I
GERM ANNÉE
E L’
T
U
O
T
MATRICAIRES ET ANTHÉMIS
MATRICARIA / ANTHEMIS
Famille d
es
Astéracé
es
 RÉPARTITION, FRÉQUENCE ET DENSITÉ EN FRANCE
GRAB HN
Les matricaires sont communes partout en France. Elles font partie des adventices les plus fréquentes et se trouvent souvent en densités élevées. Les anthémis sont observées de façon plus localisée. Les densités peuvent être également
élevées.
Matricaire camomille : floraison
 TYPES DE SOL PRIVILÉGIÉ
Sols différents selon les espèces : cf. tableau.
 BIOLOGIE
Périodes de levée
Plantes annuelles
O
N
D
J
F
M
A
M
J
GRAB HN
On note de fortes différences de densités interannuelles des matricaires probablement liées aux conditions pédo-climatiques : les sols battus favorisent leur
levée, une bonne situation azotée favorise leur croissance.
Matricaire inodore : floraison
J
A
S
Matricaire camomille
Matricaire inodore
Source : CA77, d'après Roberts (1982)
N
D
GRAB HN
O
CA77,
JSource
F :M
A d'après
M JRoberts
J (1982)
A S
Anthémis des champs
Anthémis cotule
Anthémis cotule : floraison
Source : CA77, d'après HGCA (2009)
)
Anthémis cotule : même période de germination que l'anthémis
Période de levée
Profondeur de
Période de
Mode de levée
préférentielle
germination
grenaison
Toute l’année
2 cm maximum
Nombre de
semences produites
par plante
Durée de vie de la
plupart des graines
Elevé
3 à 4 ans
Juin à novembre
 NUISIBILITÉ
Nuisibilité primaire
Nuisibilité indirecte
Moyenne (1)
Moyenne
Nuisibilité
secondaire
Moyenne
Matricaire inodore : rosette
 CULTURES CONCERNÉES
Toutes cultures
GRAB HN
t 20
12
Nuisibilité primaire : occasionnée l'année de la récolte - Nuisibilité secondaire : occasionnée pour les années à venir
Nuisibilité directe : occasionnée sur le rendement
(1) nuisibilité plus importante en situation de forte disponibilité en azote
Aoû
Matricaire camomille : rosette
GRAB HN
Nuisibilité directe
Détail nuisibilité
indirecte
Humidité à la récolte, odeur à la
farine de blé
GRAB HN
La nuisibilité indirecte de l’anthémis cotule est particulièrement forte en culture
courtes qui se récoltent en juillet (pois, lentille, lin) à cause de son odeur désagréable.
28
Anthémis cotule : en boutons
 DIFFÉRENTES ESPÈCES RENCONTRÉES
On observe surtout 2 espèces différentes de matricaires : la matricaire camomille
(Matricaria recutita) et la matricaire inodore (Matricaria perforata). On trouve principalement 2 espèces d’anthémis : l’anthémis cotule (Anthemis cotula) et l’anthémis des
champs (Anthemis arvensis) (cf. tableau et photos).
Matricaire camomille
Matricaire inodore
Anthémis cotule
Anthémis des champs
Odeur
Aromatique par ses fleurs et
feuilles écrasées
Presque inodore, un peu
désagréable
Odeur désagréable au froissement des fleurs et des
feuilles
Odeur discrète et agréable
au froissement des fleurs
Feuilles
Très fines
Moins fines, nombreux
segments
Moins fines, présence d’un
mucron
Nombreux segments assez
larges, présence de poils et
de mucrons
Fleurs
Réceptacle étroit et creux
Réceptacle conique et plein /
Paillette linéaire très étroite à
partie jaune moins bombée
la base des fleurs centrales
que celle de la camomille /
tubuleuses jaunes
fleurit plus tard
Types de sols
privilégiés
Mésophile (besoins en eau
moyens), souvent sur sols
battants, calcifuge
Nombreux types de sols,
préfère terres acides,
fraîches et assez argileuses
Mésophile (besoins en eau
moyens), tous types de sols
Paillette membraneuse lancéolée à la base des fleurs
centrales tubuleuses jaunes
Sols légers, silico-argileux ou
siliceux, secs et acides
ACTA
GRAB HN
GRAB HN
GRAB HN

CONSEILS POUR MAÎTRISER LES MATRICAIRES ET ANTHÉMIS
GRAB HN
on
Rotati
►
►
Privilégier la culture de céréales étouffantes
(comme le seigle, triticale, avoine) plutôt que
le blé
Les matricaires semblent très sensibles à la
concurrence de la culture : elles présentent
souvent des plantes peu développées quand
la densité de la culture est élevée.
ure
r-cult
e
t
n
i
En
►
►
Les faux-semis sont très efficaces vu la
faible profondeur de germination des
graines.
La structure du lit de semence ne doit pas
être trop fine sur les terres limoneuses
battantes, ni le semis réalisé dans des conditions trop humides.
rbage
Déshe
nique
méca
Faire des passages de herse étrille
et houe rotative très précoces puis des passages de bineuse (au-delà de 3-4 feuilles la
herse étrille est inefficace)
►
28
MOURON DES CHAMPS
ET STELLAIRE INTERMÉDIAIRE
ANAGALIS ARVENSIS / STELLARIA MEDIA
ELLES
U
N
AN
TION
A
N
I
GERM ANNÉE
E L’
T
U
O
T
 RÉPARTITION, FRÉQUENCE ET DENSITÉ EN FRANCE
Mouron d
es ois
stellaire in eaux =
termédiaire :
Caryophy
llacées
Mouron d
es cha
mouron ro mps =
uge :
Primulac
ées
Ces espèces sont très communes partout en France et très fréquentes. Le mouron des champs est souvent présent en faible densité alors que la stellaire peut
se développer en fortes densités en gazon au ras du sol.
 TYPES DE SOL PRIVILÉGIÉ
Tous types de sol. La stellaire est nitrophile.
GRAB HN
 BIOLOGIE
Plantes annuelles. La stellaire peut germer toute l’année alors que le mouron
des champs germe préférentiellement au printemps et en été.
des champs
Stellaire intermédiaire : floraison
Périodes de levée
O
N
D
J
F
M
A
M
J
J
A
S
Renouée des oiseaux
)
GRAB HN
Stellaire intermédiaire
Mouron des champs
S
Source : CA77, d'après Roberts (1982)
Mouron
des champs : floraison
Renouée
liseron
Nombre de
Durée de vie de
semences
la plupart des
produites par
graines
plante
Période de
levée
préférentielle
Profondeur de
germination
Mode de levée
Période de
grenaison
Mouron des oiseaux
(stellaire intermédiaire)
Février à
novembre
3 à 4 cm
Groupé
Toute l’année
Moyen
> 5 ans
Mouron des champs
(mouron rouge)
Avril à juillet
3 cm
Groupé
Printemps
Moyen
> 10 ans
 NUISIBILITÉ
Elle est faible car les mourons se développent généralement peu, sauf en cas de
situation fortement azotée pour la stellaire, et ils restent souvent au ras du sol.
Nuisibilité primaire
Nuisibilité
indirecte
Détail nuisibilité
indirecte
Mouron des oiseaux
(stellaire intermédiaire)
Faible (1)
Faible
-
Faible
Mouron des champs
(mouron rouge)
Faible
Faible
-
Faible
GRAB HN
Nuisibilité
secondaire
Nuisibilité directe
Stellaire intermédiaire : plantule
Nuisibilité primaire : occasionnée l'année de la récolte - Nuisibilité secondaire : occasionnée pour les années à venir
Nuisibilité directe : occasionnée sur le rendement
(1) nuisibilité plus importante en situation de forte disponibilité en azote
t 20
Aoû

Toutes les cultures

La stellaire peut être ponctuellement nuisible pour les jeunes
semis de prairies.
ACTA
12
 CULTURES CONCERNÉES
Mouron des champs : plantule
30
 DIFFÉRENTES ESPÈCES RENCONTRÉES
Ces 2 espèces sont de familles différentes mais souvent confondues.
Mouron des champs
(= Mouron rouge)
Couleur de
la plantule
Vert clair
Vert sombre
Tige
Tige ronde présentant une ligne de poils
blancs
Tige carrée glabre
Feuilles
Opposées
Opposées, ponctuées de noir sur la face inférieure
Fleurs
Petites, blanches
Un peu plus grandes, rouges (rarement bleues)
Mouron femelle : floraison
CREAB MP
GRAB HN
ACTA
GRAB HN
CONSEILS POUR MAÎTRISER LA STELLAIRE ET LE MOURON DES CHAMPS
GRAB HN

Arvalis
Mouron des oiseaux
(= Stellaire intermédiaire)
ACTA
Notons qu’il existe aussi le mouron femelle (Anagallis foemina), plus fréquent dans la
région méditerranéenne, très proche morphologiquement du mouron des champs,
dont les fleurs sont toujours bleues. (cf. tableau et photos)
ure
r-cult
e
t
n
i
En
Faire des déstockages (déchaumages en
fin d’été) pour la stellaire
Faux-semis
►
►
rbage
Déshe
nique
méca
►
Désherber si possible de façon
précoce par herse étrille, houe rotative, puis
par bineuse. Néanmoins, les mourons peuvent être arrachés grâce à ces outils même
quand ils sont bien développés
n de
Gestio
e
l’azot
GRAB HN
Stellaire intermédiaire en 1ère année de prairie temporaire
►
La stellaire étant nitrophile, limiter ou stopper les apports d’effluents azotés
31
MOUTARDE DES CHAMPS (SANVE),
RAVENELLE ET RAPISTRE
ELLES
U
N
AN
TION
A
N
I
GERM ANNÉE
E L’
T
U
O
T
SINAPIS ARVENSIS, RAPHANUS RAPHANISTRUM
RAPISTRUM RUGOSUM
Famille d
es
brassicac
ées
(Crucifère
s)
 RÉPARTITION, FRÉQUENCE ET DENSITÉ EN FRANCE
GRAB HN
La moutarde des champs et la ravenelle sont présentes partout en France. Le
rapistre rugueux est une espèce subméditerranéenne, principalement présente
dans le sud de la France. Ces espèces sont fréquentes et peuvent atteindre des
densités importantes.
 TYPES DE SOL PRIVILÉGIÉ
Moutarde des champs : plantule
Différents selon espèces (Cf. tableau page ci-contre).
GRAB HN
Il semble qu’il y ait un lien entre la faible disponibilité en phosphore et la présence de moutarde ou de rapistre, leur propriété acidifiante leur permettant de
mieux extraire le phosphore (Ducerf, 2003). Certains agriculteurs évitent tout
retournement de sol sur argilo-calcaire superficiel car cela engendre des levées
importantes de moutarde (le calcaire bloquant la disponibilité en phosphore). La
ravenelle au contraire se rencontre dans les sols acides et limoneux, dès que le
pH descend en dessous de 6.
 BIOLOGIE
Ravenelle : plantule
Plantes annuelles. La caractéristique de ces crucifères est d’avoir un zéro de végétation inférieur à celui du blé. De ce fait, ces adventices installées à l’automne
prennent systématiquement le pas sur les cultures.
O
N
D
J
F
M
A
M
J
J
A
S
ACTA
La moutarde est plus sensible au gel que la ravenelle. Cela explique pourquoi,
après un hiver froid, la ravenelle reste dans les cultures d’hiver mais pas la moutarde, qui elle, est plus fréquente dans lesSource
cultures
de printemps.
: CA77, d'après Roberts (1982)
Périodes de levée
Rapistre rugueux : plantule
Moutarde des champs
Ravenelle
Source : CA77, d'après Roberts (1982)
Rapistre rugueux : germination toute l'année
Période de levée
préférentielle
Profondeur de germination
Mode de levée
Période de
grenaison
Nombre de
semences produites
par plante
Durée de vie de la
plupart des graines
Toute l’année
avec pic printanier
et automnal
La plupart
< 2 cm
et jusqu’à
5-7 cm
Groupé
Juillet à
novembre
Moyen
6 à 8 ans
 NUISIBILITÉ
t 20
Aoû
Nuisibilité directe
Nuisibilité indirecte
Forte
Moyenne
Détail nuisibilité
indirecte
Graines
indésirables dans
les récoltes
Nuisibilité
secondaire
Moyenne
Nuisibilité primaire : occasionnée l'année de la récolte - Nuisibilité secondaire : occasionnée pour les années à venir
Nuisibilité directe : occasionnée sur le rendement
GRAB HN
12
Nuisibilité primaire
Moutarde des champs : floraison
32
 CULTURES CONCERNÉES
Toutes cultures

La moutarde des champs envahit plutôt les cultures de printemps dans le nord de la
France (cultures d’hiver non envahies après un hiver froid).

La féverole (hiver et printemps) et le pois sont des cultures particulièrement envahies par ces adventices.
GRAB HN

Ravenelle : floraison
 DIFFÉRENTES ESPÈCES RENCONTRÉES
La moutarde des champs ou sanve (Sinapis arvensis), la ravenelle (Raphanus raphanistrum) et le rapistre rugueux (Rapistrum rugosum) sont 3 espèces de morphologies
assez proches. (Cf. tableau)

Rapistre rugueux : maturité
Moutarde des champs ou Sanve
Ravenelle
Rapistre rugueux
Cotylédons
Moyens
Grands
Moyens, plus allongés
Premières
feuilles
Peu divisées
Rapidement divisées
Peu divisées
Feuilles suivantes
Divisées avec segment terminal largement prédominant, segments latéraux
peu nombreux
Fortement divisées, grand nombre de
segments latéraux tout au long de la
feuille
Fortement divisées, segment terminal
de très grande taille, segments latéraux assez peu nombreux
Fleurs
Jaunes vif
Siliques (fruit)
Discrètement bosselées
Préférence de sol
Tous types de sol, mais préférence
pour sols argilo-calcaires. Plante mésophile (besoins en eau moyens)
Jaunes pâles ou blanches, veinées de
violet, tube rougeâtre à la base
Très rétrécies à maturité entre les
graines (en forme de chapelet)
Plante calcifuge, préfère sols siliceux,
argilo-siliceux ou limoneux, frais et à
tendance acide
Petites, jaunes pâles
Poilues, formées de 2 bosses dont la
supérieure est arrondie
Sols argilo-calcaires ou calcaires, filtrants
CONSEILS POUR MAÎTRISER MOUTARDES DES CHAMPS, RAVENELLES ET RAPISTRES
►
►
En cultures d'hiver, privilégier le
triticale (effet hauteur), l'orge d’hiver (effet
port), les associations céréales-protéagineux.
Eviter le blé dur.
Limiter les cultures de printemps et privilégier plutôt les cultures d'été avec faux-semis
et binages-sarclages soignés, pour diminuer
le stock de graines.
ure
r-cult
e
t
n
i
En
►
►
►
GRAB HN
on
Rotati
rbage
Déshe
nique
méca
►
Faux-semis et désherbages en pré-levée efficaces, associés à un semis décalé
Eviter les préparations de sol trop fines en
limons fragiles (à l’automne comme au printemps)
Eviter de labourer dans les sols calcaires
Un engrais vert de moutarde pourrait limiter
la densité de moutardes des champs
(sanves) dans la culture suivante
►
►
►
►
La herse étrille n’est efficace qu’à un
stade très jeune de ces adventices. Pour
les cultures d’hiver, passer en pré-levée ou
plus tard, mais si possible avant l’hiver.
La houe rotative est à privilégier en limons
fragiles.
Seule la bineuse est efficace plus tard au
printemps car les plantules sont déjà bien
enracinées. Bien biner et sarcler les cultures d’été.
On peut parfois écimer ces adventices
quand elles dépassent nettement de cultures basses comme les pois.
33
VÉRONIQUES
VERONICA SPP.
ELLES
U
N
AN
TION
A
N
I
GERM ANNÉE
E L’
T
U
O
T
Famille d
e
Scrofular s
iacées
 RÉPARTITION, FRÉQUENCE ET DENSITÉ EN FRANCE
 TYPES DE SOL PRIVILÉGIÉ
GRAB HN
Les véroniques sont communes à l’ensemble de la France, très fréquentes et
souvent abondantes. Néanmoins, en agriculture biologique, on les rencontre
fréquemment mais rarement en densité élevée.
Véronique à feuilles de lierre :
plantule
Tous types de sol. Plantes mésophiles (besoins en eau moyens).
 BIOLOGIE
Plantes annuelles. La véronique de Perse peut germer toute l’année alors que la
véronique à feuilles de lierre germe préférentiellement en automne et en hiver.
GRAB HN
Périodes de levée
O
N
D
J
F
M
A
M
J
J
A
S
Véronique de Perse (à gauche) et
véronique à feuilles de lierre (à
droite) : plantule
Véronique à feuilles de lierre
Véronique de Perse
Source : CA77, d'après Roberts (1982)
Période de levée
préférentielle
Profondeur de
germination
Mode de levée
Période de
grenaison
Nombre de
semences produites par plante
Durée de vie de
la plupart des
graines
Véronique à
feuilles de lierre
Automne-hiver
< 12 cm
Echelonné
Avril-mai
Faible
> 5 ans
Véronique de
Perse
Toute l'année
< 5 cm
Groupé
Toute l'année
Moyen
6 à 8 ans
 NUISIBILITÉ
Nuisibilité primaire
Nuisibilité directe
Nuisibilité indirecte
Détail nuisibilité
indirecte
Faible
Faible
-
Nuisibilité
secondaire
Faible
GRAB HN
Elle est faible car les véroniques se développent généralement peu et restent au
ras du sol.
Véronique à feuilles de lierre :
plantule développée
Nuisibilité primaire : occasionnée l'année de la récolte - Nuisibilité secondaire : occasionnée pour les années à venir
Nuisibilité directe : occasionnée sur le rendement
 CULTURES CONCERNÉES

Véronique à feuilles de lierre : principalement les cultures d’hiver
t 20
Aoû
Véronique de Perse : toutes les cultures d’hiver et de printemps
GRAB HN
12

Véronique de Perse : floraison
34
 NE PAS CONFONDRE AVEC :
GRAB HN
Le gaillet gratteron, dont les cotylédons sont de morphologie proche, mais échancrés au sommet.
Gaillet gratteron : plantule
 DIFFÉRENTES ESPÈCES RENCONTRÉES
On trouve principalement deux espèces : la véronique à feuilles de lierre (Veronica hederifolia) et la véronique de Perse (Veronica persica) (cf. tableau et photos)
Véronique à feuilles de lierre
Véronique de Perse
Couleur de la plantule
Vert foncé
Vert clair
Cotylédons
Grands, charnus, ovales, long pétiole (ressemble aux
cotylédons du gaillet)
Petits, forme triangulaire aux angles arrondis
Première paire de feuilles
Entière ou 3 lobes
5 ou 7 dents
Feuilles suivantes
3 ou 5 lobes, ressemblent à des feuilles de lierre
7-9 dents
Fleurs
Petites et peu visibles, bleues pâle
Assez grandes (1cm de diamètre), bleues
GRAB HN
GRAB HN

CONSEILS POUR MAÎTRISER LA VÉRONIQUE
GRAB HN
on
Rotati
►
►
Limiter les céréales d’hiver
Privilégier les cultures d’été
rbage
Déshe
nique
méca
►
Désherber si possible de façon précoce par
herse étrille, houe rotative puis avec la bineuse. Néanmoins, les véroniques peuvent
être arrachées grâce à ces outils même
quand elles sont bien développées.
35
VESCES
VICIA SPP.
ELLES
U
N
AN
TION
A
N
I
GERM ANNÉE
E L’
T
U
O
T
Famille d
es
Fabacées
(légumin
euses,
papiliona
cées)
 RÉPARTITION, FRÉQUENCE ET DENSITÉ EN FRANCE
Les vesces sont communes partout en France. Elles sont assez fréquentes et
peuvent se trouver en densité importante localement.
GRAB HN
 TYPES DE SOL PRIVILÉGIÉ
Tous types de sol pour la vesce cultivée. Sols neutres à acides et à texture limoneuse, argilo-siliceuse ou siliceuse pour la vesce hérissée
Vesce cultivée : plantule
 BIOLOGIE
Plantes annuelles
Périodes de levée
N
D
J
F
M
A
M
J
J
A
S
GRAB HN
O
Vesce cultivée
Vesce hérissée
Vesce hérissée : plantule
Source : CA77, d'après HGCA (2009) et Roberts (1982)
Période de levée
préférentielle
Profondeur de
germination
Mode de levée
Période de
grenaison
Nombre de
semences produites
Durée de vie de la
plupart des graines
Toute l’année
< 5 cm
Echelonné
Août à novembre
Moyen
> 5 ans
 NUISIBILITÉ
Les vesces ont des tiges très ramifiées qui peuvent recouvrir la culture.
Nuisibilité primaire
Nuisibilité directe
Nuisibilité indirecte
Moyenne
Forte
Détail nuisibilité
indirecte
Verse, humidité,
gêne à la récolte,
graines difficiles à
trier
Nuisibilité
secondaire
GRAB HN
La vesce cultivée a des graines de la même densité que les céréales et les lentilles. Elle est donc difficile à trier. Une trieuse spécifique est nécessaire. La vesce
hérissée a des graines plus petites. Elle est donc plus facile à trier.
Vesce hérissée (petites feuilles) et
vesce cultivée (grosses feuilles)
Moyenne
 CULTURES CONCERNÉES
Vesce cultivée : gousse
Principalement les céréales d’hiver : blé, triticale, associations céréales-protéagineux…
Mais aussi en moindre mesure les cultures sarclées et la féverole
Aoû
t 20

GRAB HN
12

GRAB HN
Nuisibilité primaire : occasionnée l'année de la récolte - Nuisibilité secondaire : occasionnée pour les années à venir
Nuisibilité directe : occasionnée sur le rendement
Vesce hérissée : gousse
36
 DIFFÉRENTES ESPÈCES RENCONTRÉES
On rencontre principalement deux espèces: la vesce cultivée (vicia sativa) (qui est en
réalité la forme sauvage de la vesce cultivée) et la vesce hérissée (vicia hirsuta). Les
feuilles adultes sont composées d’un grand nombre de folioles, dont la taille varie selon
les espèces (cf. tableau et photos)
Vesce cultivée
Vesce hérissée
1 paire de folioles
2 paires de folioles
Vert sombre
Vert un peu bleuté
Taille des folioles
Grandes (> 10 mm de longueur)
Petites (< 10 mm de longueur)
Fleurs
Violettes, groupées par 2
Très petites, blanc bleuâtre, groupées par
3à8
Toutes premières
feuilles
Couleur de la
plantule
GRAB HN
GRAB HN

CONSEILS POUR MAÎTRISER LA VESCE
GRAB HN
on
Rotati
►
►
Limiter les céréales d’hiver
Privilégier les cultures d’été bien binées
lture
er-cu
t
n
i
n
E
►
►
Faire des déstockages (déchaumages en fin
d’été) et des faux-semis.
Autre
►
rbage
Déshe
nique
méca
Utiliser des semences indemnes de vesce
(triage délicat : cf. paragraphe nuisibilité)
►
►
Désherber par houe rotative, herse
étrille puis bineuse. Mais le désherbage
mécanique ne permet pas toujours d’agir
au bon moment pour détruire les vesces,
les levées étant échelonnées.
Le binage est a priori plus efficace, même
s’il suffit de peu de pieds sur le rang pour
envahir la culture (nombreuses ramifications). Remarquons que dans le cas de semences de ferme contaminées, les vesces
sont semées sur le rang, donc cela rend le
binage inefficace.
On peut en dernier recours passer la herse
étrille à la montaison pour arracher les
vesces à la céréale, avec le risque de coucher la culture.
37
FOLLES AVOINES
AVENA SPP.
ELLES
U
N
AN
TION
A
N
I
GERM ANNÉE
E L’
T
U
O
T
Famille d
es
Poacées
(Graminé
es)
 RÉPARTITION, FRÉQUENCE ET DENSITÉ EN FRANCE
Il existe 2 espèces principales de folles avoines. L’avoine folle (Avena Fatua) est
présente partout en France, alors que l’avoine stérile ludovicienne (Avena sterilis subsp. ludoviciana) est subméditerranéenne, surtout présente dans le sud de
la France et en particulier dans le grand sud-ouest mais aussi localement au
nord de la France. Ces espèces sont assez fréquentes, souvent en faible densité.
Néanmoins certaines parcelles atteignent de fortes densités.
GRAB HN
 TYPES DE SOL PRIVILÉGIÉ
Plantes mésophiles (besoins en eau moyens). Préfèrent les sols argilo-calcaires
ou calcaires mais fréquentes aussi sur sols limono-argileux ou limoneux, neutres
à acides..
Folle avoine : floraison
 BIOLOGIE
Plantes annuelles. Les 2 espèces se distinguent par leur période de germination.
L’avoine stérile peut germer jusqu’à 15 cm en semence jeune et jusqu’à 30 cm
en semence âgée. L’hiver froid stimule les levées.
O
N
D
J
F
M
A
M
J
J
A
Datura stramoine
S
Avoine folle
GRAB HN
Source : CA77, d'après Roberts (1982)
Périodes de levée
Folle avoine : plantule
Avoine stérile
ludovicienne
Digitaire sanguine
Source : CA77, d'après Roberts (1982)
Période de levée
préférentielle
Profondeur de
germination
Mode de levée
Période de
grenaison
Nombre de
semences produites par plante
Durée de vie de
la plupart des
graines
Avoine folle
Fin hiver - printemps
15-20 cm
Echelonné
Juillet à août
Faible
> 5 ans
Avoine stérile
Automne à miprintemps
Jusqu'à 30 cm
Echelonné
Juillet à août
Faible
> 5 ans
 NUISIBILITÉ
Nuisibilité primaire
Nuisibilité indirecte
Forte
Forte
Verse, gêne à la
récolte, impuretés
Nuisibilité
secondaire
ACTA
Nuisibilité directe
Détail nuisibilité
indirecte
Folle avoine : plantule
Forte
ACTA
Aoû
t 20
12
Nuisibilité primaire : occasionnée l'année de la récolte - Nuisibilité secondaire : occasionnée pour les années à venir
Nuisibilité directe : occasionnée sur le rendement
Folle avoine : détail ligule
38
Nervure
bien visible
 CULTURES CONCERNÉES :

Céréales d’hiver : blé, épeautre, orge d’hiver…

Cultures de printemps : lin, féverole, orge…
Longs cils
Grande ligule
blanche dentée
 CARACTÉRISTIQUES PRINCIPALES DE RECONNAISSANCE
Pas d’oreillette
Préfoliaison enroulée. Grande ligule blanchâtre, sans oreillettes. Feuilles larges, qui se
vrillent dans le sens inverse des aiguilles d’une montre (à l’opposé du sens habituel de
"vrillage" des autres graminées), souvent pliées au niveau de la nervure centrale. Bordure du limbe le plus souvent occupée par des cils visibles à contre-jour, à la base des
feuilles.
Folle avoine : détail ligule
(ACTA, 2011)
 DIFFÉRENTES ESPÈCES RENCONTRÉES
Les deux espèces citées se ressemblent beaucoup morphologiquement. La distinction
peut se faire par les caractéristiques des graines dans les épillets (lorsqu’elle est présente, la 3e graine est velue et aristée pour l’avoine folle). De plus, les graines de
l’avoine stérile tombent au sol groupées par 2, donnant des germinations géminées,
contrairement à l’avoine folle.
 NE PAS CONFONDRE AVEC :
L’avoine cultivée, qui au stade plantule ressemble beaucoup aux folles avoines, mais les
limbes sont plus larges, plus courts et plus dressés.
GRAB HN
Folle avoine :
gaine blanche sous le sol
GRAB HN
Folle avoine : montaison
GRAB HN
CA32
Folles avoines dans du blé.
L’avoine stérile, haute et élevée, a perdu ses graines 15 jours avant récolte....
mais au premier plan l'avoine folle est encore verte avec ses graines.
Folle avoine : épiaison
39

CONSEILS POUR MAÎTRISER LA FOLLE AVOINE
GRAB HN
on
Rotati
►
►
►
Privilégier les céréales denses ou hautes :
avoine, seigle, triticale, variétés de blé
hautes, associations type triticale/pois…
La mise en place de cultures d’été permet
de détruire les folles avoines lors des reprises printanières.
L’introduction d’une prairie temporaire ou
luzerne d’au moins 3 ans si possible permet de diminuer une grande partie du
stock de graines, à condition de faucher
avant la formation des graines.
rbage
Déshe
nique
méca
►
►
lture
er-cu
t
n
i
n
E
►
►
►
►
►
L’alternance 1 labour / 2-3 nonlabours permet de diminuer une grande
partie du stock de graines, à condition de
labourer profond, étant donnée la profondeur de germination possible des folles
avoines.
Déstocker jusqu’en fin d’hiver par plusieurs déchaumages superficiels après une
culture envahie
Les levées étalées diminuent l’efficacité
des faux-semis.
L'observation montre que si on travaille le
sol en conditions sèches, les folles avoines
lèvent. L’aération du sol (par charrue, décompacteur, cultivateur…) favorise leur
germination. En général, les folles avoines
sont moins présentes en non labour.
►
La profondeur de germination et donc
l’enracinement profond des folles avoines
pénalisent fortement l’efficacité des outils
de désherbage mécanique, en particulier
la herse étrille et la houe rotative qui ne
font que "brosser" l’adventice déjà vigoureuse et bien enracinée. En curatif, le binage est nécessaire.
De plus, les levées tardives (levées échelonnées des folles avoines) montrent un
développement rapide et peuvent échapper à la lutte mécanique précoce. Ceci nécessite des binages tardifs.
En dernier recours, une écimeuse peut
être passée pour empêcher la floraison et
la dispersion des graines de folle avoine.
Des passages manuels peuvent être réalisés à la floraison lorsque l’infestation est
modérée.
Autre
►
La maturité de l’avoine folle est proche de
celle du blé (plus avancée pour l’avoine stérile). Cela devrait permettre, pour l’avoine
folle, de récupérer les graines lors de la récolte ou du triage. Cependant, la densité de
la graine étant plus faible, il est fort probable qu’il en reste dans les menues pailles,
auquel cas il serait intéressant de pouvoir
les récupérer (récupérateur de menues
pailles).
40
RAY-GRASS
LOLIUM SPP.
ELLES
U
N
AN
TION
A
N
I
GERM ANNÉE
E L’
T
U
O
T
Famille d
es
Poacées
(Graminé
es)
 RÉPARTITION, FRÉQUENCE ET DENSITÉ EN FRANCE
GRAB HN
Les ray-grass sont présents dans les zones herbagères, où ils sont cultivés au
sein des prairies et deviennent des adventices dans les cultures annuelles. Le ray
-grass d’Italie (Lolium multiflorum) se rencontre dans toutes les régions de
France. Le ray-grass anglais (Lolium perenne) est surtout présent dans le nord
de la France dans les zones océaniques. L’ivraie raide (Lolium rigidum) est subméditerranéenne, présente dans le Sud de la France, on peut la trouver jusqu’en
Bourgogne et Franche-Comté. Ces espèces sont assez fréquentes, et leur densité
peut être très importante.
Ray-grass anglais : épiaison
 BIOLOGIE
Le ray-grass d’Italie est annuel à bi-annuel, le ray-grass anglais est pluriannuel, l’ivraie raide est annuelle. Mais toutes ces espèces se comportent comme des adventices annuelles dans les grandes cultures. Leur floraison et leur maturité sont proches de celles du blé.
Périodes de levée
O
N
D
J
F
M
A
M
J
J
A
S
ACTA
Ray-grass anglais
Ray-grass italien
Ray-grass d’Italie : épiaison
Source : CA77, d'après HGCA (2009)
Période
de levée
préférentielle
Profondeur de
germination
Mode de levée
Période de
grenaison
Nombre de
Durée de vie de
semences prola plupart des
duites par plante
graines
Ray-Grass anglais
Printemps-étéautomne
4-5 cm
Moyennement
échelonné
Juillet à
novembre
Moyen
3 à 4 ans
Ray-Grass d'Italie
Printempsautomne
< 5 cm
Groupé
Juillet à
novembre
Moyen
3 à 4 ans
 NUISIBILITÉ
Nuisibilité primaire
Nuisibilité directe
Nuisibilité indirecte
Détail nuisibilité
indirecte
Moyenne (1)
Moyenne
Verse
Nuisibilité
secondaire
Moyenne (2)
Nuisibilité primaire : occasionnée l'année de la récolte - Nuisibilité secondaire : occasionnée pour les années à venir
Nuisibilité directe : occasionnée sur le rendement
(1) nuisibilité plus importante en situation de forte disponibilité en azote
(2) Nuisibilité forte en non labour
12
t 20
Aoû

Céréales d’hiver et de printemps principalement

Associations d’hiver

Féverole de printemps

Luzernes pures
GRAB HN
 CULTURES CONCERNÉES
Ray-grass d’Italie dans une culture de féverole
42
Nervures
bien visibles
 CARACTÉRISTIQUES PRINCIPALES DE RECONNAISSANCE
Absence de pilosité, face inférieure des feuilles brillante, gaine souvent rougeâtre. Ligule courte (1 mm maximum). Présence d’oreillettes à partir du stade début tallage.
Ligule très
courte, peu
visible
Oreillettes
présentes
 NE PAS CONFONDRE AVEC :
Les fétuques élevées et des prés, qui ont une préfoliaison enroulée et des feuilles rugueuses au toucher sur les bords du limbe.
Ray-grass d’Italie : détail ligule
(ACTA 2011)
 DIFFÉRENTES ESPÈCES RENCONTRÉES
Ray-grass d’Italie
(Lolium multiflorum)
Ray-grass anglais
(Lolium perenne)
Ivraie raide
(Lolium rigidum)
Préfoliaison
Enroulée
Pliée
Pliée
Oreillettes
Visibles à partie de la 4e feuille
Visibles plus tardivement, au stade 1
ou 2 talles, et restent très courtes
Visibles plus tardivement, au stade 1
ou 2 talles, et restent très courtes
Feuilles
Assez larges
Assez étroites
Très étroites
Types de sol
privilégiés
Tous types de sols, nitrophile
Tous types de sols, mais assez humides
Milieux pauvres en éléments minéraux
nutritifs, peu à moyennement humides
ACTA

CONSEILS POUR MAÎTRISER LE RAY-GRASS
GRAB HN
on
Rotati
►
Prairie temporaire de 3 ou 4 ans (de préférence multi-espèces) avec fauches ou
broyages précoces avant que le ray-grass ne
monte en graines
rbage
Déshe
nique
méca
►
Bineuse plus efficace que la herse ou la houe
rotative
Autre
►
►
Eviter les apports d’engrais organiques azotés au printemps. En effet, les ray-grass sont
plus développés et dépassent largement la
culture en situation fortement azotée.
La maturité des ray-grass est proche de celle
du blé et devrait permettre de récupérer les
graines lors de la récolte ou du triage
e
cultur
r
e
t
n
En i
►
►
Faux-semis réguliers (technique efficace) en
particulier aux périodes de pic de levée
Labour (ray-grass favorisé par le non-labour
et le sol tassé)
43
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