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2. Introduction
Le tameshiwari est une facette des arts martiaux qui permet de mesurer
ou d’évaluer la force de frappe qu’un karatéka développe au cours de sa
carrière. Cette discipline requiert une grande maîtrise technique sans
laquelle l’athlète atteint rapidement une certaine limite dans sa capacité de
frappe et augmente énormément ses risques de blessure durant la
pratique de l’activité.
Bien que le cassage comporte plusieurs épreuves, nous nous limiterons à
une seule d’entre elle pour tenter d’expliquer simplement, avec quelques
principes physiques, ce qui se passe lors de l’action. Le cassage par
shuto sera celui traité mais les mêmes principes s’appliqueront aux autres
épreuves (hiji, shotei, kakato et autres).
Nous ne nous attarderons pas à la matière qui est cassée car celle-ci
entraîne quelques variables dues à leur état physique (flexibilité, dureté,
densité, friabilité, etc.). Également, nous ne nous attarderons pas à
l’aspect psychologique de l’activité car il est clair que pour viser de
grandes performances, l’athlète doit être mentalement prêt, ce qui joue un
rôle considérable dans l’atteinte des objectifs d’une personne.
Pour expliquer ce qui se passe durant une épreuve de cassage, nous
nous servirons des règles de la mécanique classique de Newton. Les
notions de masse, d’énergie, de force, d’accélération, de vitesse, de
déplacement, de distance, de vecteur et de plusieurs autres concepts
serviront à expliquer simplement ce qui se passe dans chaque
composante du mouvement.
3. L’action et la réaction
Dans sa troisième loi du mouvement, Newton nous explique que :
‘’À toute action correspond toujours une réaction égale et opposée’’. Cela
signifie que les forces mutuelles qu’exercent deux corps l’un sur l’autre
sont toujours égales en grandeur mais orientées en sens contraire.
Pratiquement parlant, cette loi, appliquée à une épreuve de cassage, nous
dit que pour réussir notre cassage, nous devons déployer plus de force
sur la planche que cette dernière ne le peut, en sens opposé, sur notre
côté de main. Donc, si on a tenté un cassage et que nous avons échoué,
c’est qu’au moment de l’impact, la planche a exercé sur notre côté de
main une force égale à celle que nous avons déployé pour tenter de
casser celle-ci.
Un exemple concret pour illustrer ce principe serait le suivant :