La biologie cellulaire UE 2 UE 2.1. • Science qui étudie les structures et les fonctions cellulaires. NOTIONS DE BIOLOGIE CELLULAIRE • Il existe des liens étroits entre les structures et les fonctions de la cellule DUMITRESCU Simona 2014 - 2015 Institut de Formation Interhospitalier Théodore Simon– Tous droits réservés 2014/2015 Anton van Leeuwenhoek • Années 1600 • Inventé des microscopes de puissance 400 X • Créé un nouveau monde observable • Examiné des eaux d’étang et de pluie, la poussière • Déterminé l’existence de bactéries • Observé des animalcules Contributions des premiers scientifiques sur le développement de la théorie cellulaire Robert Hooke • 1665 • Observé des minces tranches de liège • Décrit de petites chambres vides, ou « cellules » • N’a pas observé d’organites (limites) • Découvert les cellules des plantes • Publications : Micrographia Félix Dujardin • 1835 • Conclu que beaucoup d’organismes n’étaient composées d’une seule cellule Theodore Schwann • 1838 • Rapporté que les cellules sont présentes dans le tissu animal 1 Matthias Schleiden • A observé des milles de plantes et a trouvé que les cellules se retrouvent dans tous les tissus végétal • Avec Schwann, ont suggéré que tous les organismes sont composés de cellules Rudolph Virchow • 1858 • Observé la division cellulaire • Conclu donc que les cellules ne peuvent provenir d’autres cellules • Conclu ceci quelques années avant l’expérience de Pasteur Fondation de la théorie cellulaire L’histoire évolutive de la cellule animale 1) la cellule est l’unité fondamentale d’organisation pour tout organisme Les premières cellules apparues étaient des cellules procaryotes • Elles ne possèdent pas de véritable noyau; l’ADN bien que placé au centre ne possède pas d’enveloppe • A ce jour il existe deux catégories de procaryotes: – Les eubactéries (les bactéries) – Les archéobactéries: Les cellules eucaryotes qui possèdent un vrai noyau sont les constituants du corps humain – Elles ont évolué à partir d’archéobactéries 2) tout organisme se compose de cellules 3) les nouvelles cellules sont produites de cellules qui existent déjà 2 Acaryote (virus) I. LA CELLULE • Un seul type d’acide nucléique – ADN ou – ARN • Ne font pas partie des êtres vivants • Pas de métabolisme propre • Se développe dans une cellule hôte en intégrant le génome viral dans celui de la hôte • Déterminent soit la – La mort de la cellule hôte soit – La transformation (cancer col utérus) La cellule Un compartiment visible à l’aide du microscope électronique. • Le corps humain contient au moins 1014 cellules et plus de 200 types différents. • Toutes les cellules partagent les mêmes caractéristiques structurales. Un compartiment visible à l’aide du microscope électronique. Structure cellule humaine • Dimension de l’ordre de 10⁻⁸ cm3 • Elle est principalement constituée: – d’oxygène, d’hydrogène, de carbone et d’azote, • Elle comprend : – – – – 60 à 70% d’eau, 20% de protéines 4% d’acides nucléiques. 6% partagés entre: • La cellule dispose d’une structure interne fort complexe, marquée par le cloisonnement important de ses sous structures. • Pour faciliter l’étude on peut diviser la cellule en trois parties principales: – La membrane plasmique. – Le cytoplasme. – Le noyau. • les acides gras (lipides), • les hydrates de carbone (polysaccharides) et autre 3 1. LA MEMBRANE PLASMIQUE La cellule est entourée par une membrane appelée membrane cellulaire ou plasmique 1.1.Structure Deux espaces intérieur et extérieur L’intérieur est constitué par le cytosol La membrane plasmique est la frontière qui délimite le compartiment intracellulaire du milieu extracellulaire La membrane a une structure très hétérogène et elle est fluide (ses molécules se déplacent constamment). La membrane plasmique est composée: • D’une double couche 50% faite de lipides (phospholipides, cholestérol et glycolipides) • Des diverses protéines (50%), flottant comme des îlots parmi les lipides • Du cell coat • Des projections de surface 1.2.Les phospholipides •Elles sont «amphiphiles» •Cette propriété provoque la formation spontanée de doubles couches en solution aqueuse. 4 1.2.Les protéines de membrane • P. intrinsèques transmembranaires fortement liées – Protéines de transport • Les canaux protéiques • Les protéines porteuses • P. extrinsèques périphériques faiblement liées avec des fonctions: – Enzymes – Adhésion – Forme cellulaire Rôle cell-coat • Protection mécanique et chimique de la cellule • Reconnaissance cellulaire – Certaines chaines glucidiques sont à l’origine de la constitution du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH ou HLA); permet au système immunitaire de différencier le « soi » de « non-soi » (microbes, cellules cancéreuses) • Adhésion cellule-cellule – spermatozoïde-ovocyte – formation du caillot – circulation des lymphocytes – réponses inflammatoires 1.5.Fonctions de la membrane plasmique A. Enveloppe de toutes les cellules. B. Adhésion C. Antigénicité de surface : moi/non-moi D. Communication intercellulaire E. Transports membranaires 1.3. Cell-coat (=glycocalyx) • En contact avec le milieux extracellulaire, des nombreuses chaines glucidiques forment un sorte de feutrage externe appelé cell-coat • Les chaînes glucidiques peuvent être liées aux – lipides glycolipides – protéines glycoprotéines 1.4.Projections de surface • Structures qui s’étendent à partir de la membrane plasmique – Villosités: courtes extensions de la membrane qui augment sa surface d’absorption – Cils: courtes projections émises par la cellule qui déplacent les liquides – Flagelles: longues extensions de la membrane qui déplacent la cellule A. Enveloppe de toutes les cellules. • Elle délimite le cytoplasme, qui est luimême constitué par un liquide, le cytosol, dans lequel baignent les organites. 5 B. Adhésion • L’adhérence cellulaire est indispensable pour la formation de tissus, organes et systèmes • Elle est assurée par: – La matrice extracellulaire – Des molécules d’adhérence au sein des membranes plasmiques. Jonctions intercellulaires • Les jonctions intercellulaires sont des régions différenciées de la membrane plasmique responsable de l’adhérence intercellulaire • Parmi elles on distingue: – Les jonctions serrées, – Les desmosomes, – Les jonctions communicantes (jonctions gap). Les desmosomes • Des zones d’ancrage par des de fibres résistantes (kératine) reliées aux filaments intermédiaires du cytosquelette. • Ces jonctions d’ancrage servent à former des tissus résistant à la compression ou à l’étirement. • Ex: peau, myocarde, utérus Les jonctions serrées • Les membranes cellulaires sont très serrées et liées ensemble par des protéines particulières (comme un « scotch double face »), ce qui empêche le liquide extracellulaire de passer entre les cellules. • Ex: endothélium, entérocytes et hépatocytes. Les jonctions communicantes de type gap • Canaux qui relient le cytoplasme de cellules voisines. • Ces jonctions sont constituées de protéines spéciales (connexines) qui délimitent un canal par où peuvent passer des ions et de petites molécules. • Permettent une coopérativité métabolique intercellulaire et le transfert d’informations • Ex: myomètre utérin avant l'accouchement. 6 Pathologie : • Invasion bactérienne • Maladies auto-immunes : auto AC contre les molécules d’adhésion des jonctions épidermiques : lupus, pemphigus • Cancérologie : perte des molécules d’adhésion des cellules cancéreuses : migration des cellules ⇒métastases Les Antigènes d'histocompatibilité • Certaines glucides du cell-coat sont considérées comme des marqueurs cellulaires car elles dessinent à la surface des cellules des motifs dits "antigéniques" caractéristiques de chaque individu • Pour chaque individu, ses antigènes lui sont génétiquement attribués et le motif en est unique. • Dans l'organisme, ces antigènes membranaires sont sous la surveillance du « système immunitaire » qui peut – Différencier le « soi » de « non-soi » – Déclencher un processus de défense conte l'inconnu porteur des antigènes différents D.Communication intercellulaire C.L’antigénicité de surface : moi/nonmoi Exemples • Les antigènes A et B – Ils ne se retrouvent que sur les globules rouges et tous les humains sont du groupe A, B, AB ou O selon que les antigènes sont présents ou absents. • Les marqueurs tumoraux – Ag carcinoembryonnaire : ACE marqueurs de la prolifération tumorale (Colorectal, Sein , Bronchopulmonaire) – CA 125 (ovarien) Organisation de la communication • Aucune cellule d’un organisme pluricellulaire ne peut vivre isolée. Elle a besoin de communiquer avec d’autres cellules. 7 Organisation de la communication Si les cellules sont proches, • Le signal passe par des structures responsables de la reconnaissance et de l’adhérence cellulaire (cell-coat). • La communication peut être: Si les cellules sont plus ou moins éloignées • Les signaux entre les cellules sont des « molécules informatives ». • Une molécule informative apelée ligand est une molécule libérée par une cellule A et qui interagit spécifiquement avec une structure appelée récepteur sur la membrane d’une autre cellule B. – Intercellulaire ou – Cellule/matrice extracellulaire La communication suit toujours les mêmes étapes : Les différents types de signalisation des molécules informatives • Émission : synthèse et libération du ligand, • Transport du ligand, • Réception : formation d’une liaison entre le ligand et un récepteur, • Détection du signal, • Transduction (= transmission) du message • Réaction : – Modification du métabolisme cellulaire, – Formation de facteurs de transcription • Régulation : dégradation du ligand Les propriétés des récepteurs Les récepteurs • Un récepteur peut être défini comme une structure moléculaire (protéine, souvent une glycoprotéine) qui interagit spécifiquement avec un ligand (messager): hormone, facteur de croissance, cytokine, médicament • Cette interaction crée une modification du récepteur qui conduit à une ouverture d’un canal ou à une cascade de réactions enzymatiques, par exemple. • Ainsi une action cellulaire est déclenchée. C’est la « transduction du signal ». • La spécificité des récepteurs • Les cellules diffèrent par le type de récepteurs qu'elles portent. • Un nombre restreint de types cellulaires (voir un seul) possède ainsi les récepteurs requis pour se lier à un messager chimique donné, ce qui explique la spécificité des interactions entre messager et récepteur. 8 • La saturation : il existe une limite maximale à la capacité de réponse car il y a un nombre fini de récepteurs disponibles qui deviennent saturés à un certain moment. • La compétition est la capacité de différents messagers de structure semblable d'entrer en compétition pour se lier au même récepteur. • On a 2 types de molécules compétitrices vis à vis des messagers chimiques : – Les agonistes –En se fixant sur les récepteurs, ils entrainent les mêmes effets que le messager chimique endogène (ligand) – Les antagonistes –En se fixant sur les récepteurs, ils bloquent ou diminuent les effets que le messager chimique endogène aurait pu produire. Types de transport membranaire • Transport des petites molécules (gaz, ions, micromolécules) E. Les échanges transmembranaires de la cellule Transport des petites molécules (gaz, ions, micromolécules et eau) – Transport passif: • • • • Diffusion Diffusion facilité Osmose Filtration – Transport actif • Transport des macromolécules – Endocytose et exocytose – Phagocytose Transport passif • Le transport passif est un transport qui se fait sans nécessiter d'énergie de la part de la cellule grâce à la diffusion. • Il en existe 3 types : la diffusion (simple ou facilitée), l'osmose et la filtration. La diffusion simple • Les molécules hydrophobes (non polaires) traversent la membrane par diffusion simple; • Elles peuvent se tailler un chemin entre les phospholipides, car elles sont solubles dans les lipides (liposolubles) • L'oxygène, le gaz carbonique, les vitamines A, D, E et K (liposolubles) et l'alcool utilisent ce mode de transport. Il s'agit d'un mécanisme non spécifique relativement lent. 9 Mécanisme de la diffusion • Un soluté diffuse de la zone la plus concentrée vers la moins concentrée (il suit le gradient de concentration) jusqu’à l’atteinte de l’équilibre (égalisation des concentrations). • Ce mécanisme ne demande pas d’énergie, se fait spontanément. Les protéines de transport Les canaux protéiques forment des pores aqueux qui traversent la membrane. Lorsque ces canaux sont ouverts, des ions inorganiques de petite taille peuvent passer. Les protéines porteuses (transporteurs) se lient à un soluté spécifique et subissent un changement de conformation pour faire passer le soluté d’un côté l’autre de la membrane Transport par diffusion facilitée • Elle utilise de protéines agissant à titre de canaux ou de transporteurs. • Elle se fait dans le sens du gradient de concentration. • Elle ne demande pas d’énergie. • Elle est saturable • Le glucose, les acides aminés et les ions traversent les membranes par ce type de transport. • Chaque transporteur et chaque canal sont spécifiques et ne peuvent faire traverser qu’une molécule ou un ion précis: • Le transporteur de glucose ne transporte que du glucose • Le canal K ne laisse passer que du K • Certains canaux sont ouverts en permanence, d’autre s’ouvrent ou se ferment seulement en présence d’un stimulus particulier Le passage de l’eau Mécanisme • L’eau qui est polaire et peu compatible avec les lipides, a besoin d’aide pour traverser la membrane plasmique • Des canaux spécifiques nommés aquaporines agiront pour elle comme des tunnels lui permettant de se faufiler à travers la membrane , évitant le contact direct avec les phopholipides • Le déplacement de l’eau se fait par osmose. • L’osmose désigne le phénomène de diffusion de molécules de solvant (l'eau dans les solutions aqueuses) à travers une membrane semi-perméable qui sépare deux liquides de concentrations en solutés différentes. 10 Filtration • C'est un mécanisme passif puisque l'énergie ne provient pas de la cellule, mais bien de la pression hydrostatique. • La filtration du plasma sanguin a lieu dans les glomérules du rein. Le sang y arrive du cœur avec une pression hydrostatique importante. • Les capillaires au niveau du glomérule sont semiperméables et laissent sortir plusieurs molécules tout en conservant les cellules sanguines et les grosses molécules. Mécanisme du transport actif • Se fait par une protéine transmembranaire. • Nécessite de l’énergie • La protéine porteuse doit être reliée directement à une source d’énergie comme l’hydrolyse de l’ATP. • Se fait contre un gradient de concentration. Transport actif • Il est parfois nécessaire pour la cellule de disposer d’un système capable de transporter les substances dans le sens inverse du gradient électrochimique. • Ce système doit, pour fonctionner être alimenté en énergie. Celle-ci assure les changements des conformations spatiales des protéines assurant le transport. • Le transport actif peut être simple ou couplé. • Lorsqu'il est simple, une seule molécule à la fois passe à travers le transporteur (uniport). • S'il est couplé, différentes molécules peuvent passer à la fois soit dans le même sens (symport) ou dans des sens opposés (antiport). La pompe à sodium-potassium qui maintient la différence de potentiel des neurones est un exemple de transport antiport. • La pompe Na+/K+/ATPase Transport des macromolécules La concentration extracellulaire des ions sodium est supérieure à la concentration du sodium intracellulaire; Les ions de Na devraient donc entrer dans la cellule. - Le sodium entre mais il est expulsé vers l’extérieur par la pompe qui fonctionne grâce à l’énergie fournie par l’hydrolyse de l’ATP. - Pour les ions potassium c’est l’inverse, c’est-à-dire qu’il est refoulé vers l’intérieur de la cellule. http://highered.mcgraw-hill.com/olc/dl/120068/bio03.swf 11 Endocytose • L’endocytose est le processus qui permet l’incorporation des grosses molécules. Certaines de ces molécules sont des sources d’éléments nutritionnels. • Une partie de la membrane entoure complètement une particule ou une grosse molécule et la fait pénétrer de l’extérieur vers l’intérieur en formant une vésicule. • Selon le type de matériel absorbé, on distingue deux processus : – la pinocytose (liquides), – la phagocytose (solides) La pinocytose • La pinocytose est une variante de l’endocytose. • Dans la pinocytose, la cellule absorbe des gouttelettes de liquide extracellulaire, et les redirige sous forme de minuscules vésicules , vers les lysosomes en vue de leur assimilation. • Comme tous les solutés dissous dans les gouttelettes sont englobés sans discrimination, la pinocytose ne constitue pas une forme de transport spécifique La phagocytose • La phagocytose ne s’effectue que dans les cellules spécialisées telles les macrophages et les granulocytes • Durant la phagocytose, des particules de grande dimension comme les microorganismes et les débris cellulaires sont ingérés et forment de vésicules d’endocytose de grande taille appelées phagosomes. • Les phagosomes fusionnent avec les lysosomes en formant des phagolysosomes ; • Les microorganismes et les débris cellulaires sont digérés et le matériel indigeste forme « les corps résiduels » L’exocytose • La majorité des cellules libèrent également des macromolécules à l’extérieur par exocytose. • Les molécules libérées par exocytose peuvent : - S’intégrer dans la membrane plasmique - Faire partie des structures sous extra membranaires - Etre libérées (sécrétés) dans le liquide extra cellulaire et servir de signaux aux autres cellules 12 L’exocytose Formé par: • Le cytosol • Le cytosquelette • Les organites 2.LE CYTOPLASME Cellule eucaryote 2.1.Le cytosol • Constitué en moyenne à 85 % d’eau, • Quatre fois plus visqueux que l’eau. • Solution neutre dont le pH est de 7. 13 • C’est dans ce milieu aqueux que la plupart des activités cellulaires (le métabolisme) ont lieu. – synthèse et stockage sucres & lipides – synthèse protéines • En plus des organites, on y trouve différents solutés dissous tels que : - des molécules sous formes simples, - des molécules sous formes complexes (macromolécules), - des ions inorganiques, - des gaz dissous (oxygène et dioxyde de carbone). 2.3.Organites intra-cellulaires • Les organites sont les sous-unités fonctionnelles de la cellule. • La plupart d'entre eux sont entourés d'une ou de deux membranes afin de créer des sous-compartiments à l'intérieur de la cellule. D'autres sont libres dans le cytoplasme. • TYPES – Le réticulum endoplasmique – L’appareil de Golgi – Les ribosomes – Les mitochondries – Les lysosomes – Les centrioles • Chaque type est un compartiment fonctionnel où se déroulent des processus spécifiques • Le nombre et la nature des organites varient d’un type de cellule à l’autre selon les fonctions accomplies. Fonctions RE 2.2.Cytosquelette • Ce réseau fibreux, de nature protéique, constitue à la fois un squelette et une musculature. • Il sert à maintenir la forme de la cellule • Il intervient : – Dans les mouvements internes et les déplacements, – Dans la division cellulaire. 2.3.1.Le réticulum endoplasmique • Il est attaché à la membrane extérieure du noyau dont il prolonge l'enveloppe nucléaire. • C’est un réseau de saccules et canalicules composant 2 compartiments : – le réticulum endoplasmique rugueux RER (présence de ribosomes sur la face externe) – le réticulum endoplasmique lisse, • Les compartiments communiquent entre eux ainsi qu’avec l’espace inter-membranaire du noyau. Le réticulum endoplasmique • Les deux types assurent la: – Circulation de molécules dans la cellule • Le RER: – Synthèse et stockage des protéines – Synthèse de glycoprotéines, phospholipides et de cholestérol qui sont enfermés dans des vésicules pour être transportés vers l’appareil Golgi • Le REL: – Synthèse des lipides – Stockage de calcium – Détoxification de la cellule – Sa fonction varie selon le type de cellule • Adipocyte: production de triglycérides • Cellule testiculaire: sécrétion d’une hormone stéroïdienne: la testostérone 14 2.3.2.Les ribosomes. Le ribosome • Ce sont des petites formations: – organisées en deux sous unités de volume différent. – constitués de protéines et d’ARNr (Acide ribonucléique ribosomal) . • Ils sont assemblées dans le nucléole, puis passent dans le cytoplasme. Fonctions ribosomes • Synthèse des protéines à partir des aminoacides • Les ribosomes libres servent à fabriquer les protéines solubles qui demeureront dans le cytosol tandis que ceux attachés au réticulum endoplasmique fabriquent les protéines destinées aux membranes, aux vésicules ou qui seront exportées à l'extérieur de la cellule. • 2.3.3.L’appareil de Golgi • L’appareil de Golgi est un empilement de sacs membraneux aplatis. • La fonction principale de l’appareil de Golgi est de modifier, de trier et de concentrer et emballer les protéines synthétisées par les ribosomes. • Les vésicules produites seront: – Soit sécrétées en dehors de la cellule – Soit transformées dans des lysosomes – Soit intégrées dans la membrane plasmique L’appareil de Golgi Réticulum endoplasmique et complexe golgien (1) Noyau (2) Pore nucléaire (3) Réticulum endoplasmique rugueux (4) Réticulum endoplasmique lisse (5) Ribosome (6) Protéines transportées (7) Vésicule golgienne (8) Complexe golgien (9) Face cis du complexe golgien (10) Face trans du complexe golgien (11) Citerne du complexe golgien (Wikipedia) 15 Les lysosomes 2.3.4.Les lysosomes Appareil de Golgi • Sont des vésicules contenant des lysozymes, enzymes d’hydrolyse – Ces enzymes sont des molécules d’origine protéique capables de séparer par réaction chimique d’hydrolyse une macromolécule en éléments plus simples. • Elles interviennent dans: – La digestion cellulaire – La destruction des envahisseur cellulaires – L’élimination des organites cellulaires endommagées. Lysosome Enzymes Exemples de pathologies du lysososme • L’accumulation de débris non digestibles transforme le lysosome en corps résiduel. • Lorsqu’une cellule subit des lésions où qu’elle est privée d’oxygène, la membrane qui délimite les lysosomes va se rompre ce qui engendre la destruction de la cellule, on parle d’autolyse cellulaire. • Pneumoconiose : les particules minérales (charbon) sont phagocytées par les macrophages alvéolaires mais ils altèrent la membrane des lysosomes dont le contenu se déverse dans le cytoplasme, d’où mort des macrophages. • Déficit en enzymes lysosomiales : les molécules non digérées peuvent s’accumuler et provoquer des maladies de Les peroxysomes 2.3.5.Le centrosome • Les peroxysomes sont des sacs membraneux qui s'occupent de la détoxification grâce à leurs enzymes oxydases et catalases. • Elles s'attaquent aux radicaux libres, à l'alcool et au formaldéhyde. Elles oxydent également certains acides gras. – surcharge telles que la maladie de Tay-Sachs (accumulation de gangliosides de la membrane neuronale dans les neurones, retard psychomoteur, mental, décès à 5 ans) • Le centrosome est le centre organisateur des microtubules. • Il est composé d'une paire de centrioles, perpendiculaire l'une à l'autre. • Fonction: de diriger tels des « aimants » le sens de la division cellulaire. 16 2.3.6.La mitochondrie • Les mitochondries sont des organites en forme de bâtonnets possédant deux membranes. • La membrane interne forme des replis appelés « crêtes », qui s’imbriquent dans une substance appelée « matrice ». • A l’intérieur de la mitochondrie on trouve un peu d’ADN, des ribosomes mitochondriaux et divers enzymes. Fonction • Assure la respiration cellulaire : convertisseur d’énergie chimique par phosphorylation oxydative et formation d’ATP. • Stockage du calcium, • Participation à diverses synthèses (acides gras, urée, stéroïdes). Le catabolisme énergétique et les mitochondries La respiration cellulaire Exemples de pathologies des mitochondries • Cytopathies mitochondriales : leur gravité dépend du nombre de mitochondries atteintes dans chaque cellule, elles entranent une faiblesse musculaire ou des maladies dégénératives du système nerveux central Définition • Le catabolisme énergétique appelé aussi respiration cellulaire fait référence à des réactions biochimiques conduisant à la dégradation de nutriments afin d’obtenir des molécules d’ATP 17 Obtention d’ATP • Tous les nutriments peuvent servir à la fabrication d’ATP • Celui qui est utilisé en premier c’est le glucose. • La dégradation de glucose démarre dans le cytosol . La réaction de dégradation du glucose porte le nom de glycolyse et produit du pyruvate • A la fin de toutes ces réactions cellulaires d’oxydoréduction le pyruvate est complètement dégradé et génère – 38 molécules d’ATP qui ont emmagasiné dans les liaisons entre les ions phosphate, l’énergie libérée à la suite des réactions – CO₂ et eau • Le système ADP/ATP pouvant capter puis restituer de l’énergie est dit transporteur d’énergie. • L’ensemble des réactions énergétiques ont lieu dans les mitochondries Le cycle de Krebs • Le pyruvate pénètre dans les mitochondries • Au seine de celles-ci, l’équipement enzymatique permet la transformation du pyruvate. Celui-ci subi une chaine de réactions (cycle de Krebs) . Cycle de l’ATP • L'ATP (adénosine triphosphate) peut se transformer en ADP (adénosine-diphosphate) avec libération d’énergie et inversement , suivant la réaction: L’utilisation de l’énergie fournie par l’ATP • L’absorption et l’excrétion cellulaire: endocytose, transport actif • Le travail mécanique: contraction fibres musculaires • La synthèse de nouveaux produits (ex: protéines) 18 Mentions légales L'ensemble de ce document relève des législations française et internationale sur le droit d'auteur et la propriété intellectuelle. Tous les droits de reproduction de tout ou partie sont réservés pour les textes ainsi que pour l'ensemble des documents iconographiques, photographiques, vidéos et sonores. Ce document est interdit à la vente ou à la location. Sa diffusion, duplication, mise à disposition du public (sous quelque forme ou support que ce soit), mise en réseau, partielles ou totales, sont strictement réservées à l’Institut de Formation Interhospitalier Théodore Simon. 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