Introduction (possible) : Les crises biologiques ont marqué l`histoire

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Sujet 2B : Crise permienne
Doc1 : graphique exprimant l’évolution du nombre de genres de faune marine de l’ère Iaire au
début du secondaire. On peut ainsi remarquer une chute considérable de la faune marine au passage
du permien vers le Trias, vers250 Ma.
Elle passe de plus de 1000 genres à environ 200 pour réaugmenter à 600 genres au début
secondaire. On nous signale aussi une évolution similaire pour la vie en milieu terrestre.
On confirme les nombreuses extinctions du document de référence et caractérisant ainsi la limite
permien-trias comme une crise biologique majeure.
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Doc2a : C’est une carte de la Russie où sont tracées les limites d’extension de coulées de basalte et
pyroclastiques datant de 250 Ma. Elles s’étalent sur environ 1000 km de long et 700 km de large.
On observe aussi les limites des affleurements intrusifs correspondant qui sont encore bien
supérieurs. L’ensemble occupant plus de la moitié de la plate-forme Sibérienne et environ le 1/3 de
la superficie de la Russie !
La cause de la crise permienne exposée dans le document de référence pourrait donc correspondre à
l’activité volcanique de ces Trapps de Sibérie car leur mise en place est contemporaine de celle-ci.
Doc2b :graphique présentant l’évolution du niveau de la mer à partir de 2 reconstructions (Hallam
et Exxon) depuis 500 Millions d’ans. Le niveau « zéro » devant correspondre au niveau de
référence, actuel, on observe une baisse considérable du niveau au cours du permien avec une
accélération à la limite P-trias, de plus de 200 m.
La baisse du niveau marin doit avoir pour conséquence une émersion des fonds se trouvant
au-dessus de -200m de profondeur. Supprimant ainsi toutes les espèces aquatiques rattachées à ces
fonds. Ce document complète celui de référence, en apportant une autre cause possible que
volcanique à la crise biologique du permien.
Doc3 :graphique présentant l’importance en quantité du d’isorenieratane à la fin du permien et au
cours du trias. Son importance augmente considérablement peu avant la fin du permien ( de proche
de 0 µg/g de MOtotale, elle atteint 6 µg/g) avant de chuter au passage vers le trias.
Or on nous précise que l’isorenieratane est un pigment photosynthétique caractéristique
d’organismes vivant dans des eaux à la fois pauvre en dioxygène et riche en sulfure d’hydrogène.
On peut ainsi confirmer cet autre aspect du document référent, cause directe de l’asphyxie des
milieux océaniques.
Démarche d’exploitation de documents : Raisonnement cohérent répondant au sujet/Vocabulaire
rigoureux, scientifique/Conclusion :bilan résumant les déductions des docs et complétant le doc référent
Organisation du devoir (introduction, parties identifiées, bilan) Forme (Présentation, Français)
Introduction (possible) :
Les crises biologiques ont marqué l’histoire de la Terre car elles ont modifié brutalement et de façon globale la
vie sur la planète. Elles sont couplées à des événements géologiques majeurs et suivant leur importance,
découpent cette histoire en Eres (I aire, II aire..), en périodes (Jurassique, Crétacé..), …La limite entre le
Primaire et le Secondaire, plus précisément entre le Permien et le Trias (-250 Ma) correspond à la crise la plus
importante de cette histoire. Le document de référence retrace, de la cause à l’enchaînement des
conséquences, une succession d’événements possibles liés à cette crise. Dans une première partie,
l’exploitation des documents 1 et 2b va nous permettre de valider une partie de ces événements. L’étude du
document 2b dans la seconde partie complètera ce schéma.
Conclusion (possible):
L’importance des disparitions marines et terrestres confirme le caractère planétaire de la crise permienne.
Comme le propose le document de référence, c’est une activité volcanique intense correspondant
probablement à la mise en place des Trapps de Sibérie qui en serait la cause. Toutefois, comme dans la plupart
des crises de cette importance, c’est la combinaison de plusieurs événements qui provoquerait une extinction
de masse ! En effet, on peut aussi identifier une baisse importante du niveau marin durant cette période. Ainsi,
plusieurs causes pourraient intervenir de façon graduelle sur une longue période de temps, accroissant à
chaque fois l’intensité de la crise ; le volcanisme pouvant alors correspondre au dépassement d’un effet de
seuil, conduisant à une extinction de masse. Mais d’autres causes peuvent être évoquées comme un impact
météoritique !?
Remarques à la suite de la correction des copies :
- Bien cerner le sujet : ce n’est pas la crise permienne en elle-même ! Mais l’objectif est une confirmation
et un complément du document référent ! Il faut donc commencer par identifier l’apport de chaque
document pour répondre à cet objectif ! Et répondre à cet objectif dans la conclusion !
- Une présentation préalable des documents avant leur analyse permet d’éviter certaines erreurs de lecture
ou oublis.Par exemple, le document 1 décrit l’évolution du nombre de genres et pas d’espèces ; le document
2b propose 2 scénarii des fluctuations marines depuis 542 Ma (donc une lecture des abscisses de la droite
vers la gauche) ; les deux concluent certes à un niveau marin abaissé à la fin du Permien mais pas à la même
vitesse ! Et attention à l’échelle des temps ! La limite Permienne est autour de250 Ma (pas entre 2540 à 240
ou 230 Ma : une crise est un événement bref à l’échelle géologique, mais cela ne correspond tout de même
pas à plusieurs dizaines de Ma !)
Insuf
note
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