III) Usage en pharmacopée
Le nom commun donné à la grande chélidoine, à savoir « Herbe aux verrues » lui a été attribué
en raison de sa plus célèbre application pharmacologique. En effet on prête à la sève jaune
s’écoulant d’une tige fraichement coupée la propriété de sécher les cors et les verrues, entrainant
leur disparition à plus ou moins long terme, de même qu’on lui attribue une capacité. Mais même si
on lui prête de nombreuses propriétés curatives, Chelidonium Majus peut également être la source
de nombreux symptômes dans le cas d’une ingestion de la sève ou de certaines parties de la plante,
tel les feuilles fraiches, qui peuvent être la cause de graves troubles. Sa récolte requiert de prendre
certaines précautions, tel que le port de gants.
Ses propriétés curatives (et symptomatiques) sont liées à sa composition chimique faite de divers
alcaloïdes, tels que la chelidonine, la berbérine, la saponine, la sanguisorbine, la chélérythrine…
On attribue à la chélidoine, différentes propriétés médicinales et applications en pharmacopée.
On la considère comme étant antispasmodique, sédative (liés aux douleurs digestives), bactéricide,
et ayant une activité importante sur la circulation sanguine avec pour conséquence la dilatation des
vaisseaux et ainsi la hausse de la tension artérielle. Elle entre dans la composition de nombreux
médicaments. (Exemple de « Hepar compositum » ci-dessous)
On l’utilise en médecine générale sous forme de crème pour lutter contre les problèmes cutanés, et
d’autres applications sont à l’étude.