Herbe de la Pampa

publicité
Herbe de la Pampa
Description
Noms scientifiques : Cortaderia selloana (Schultes &
Schultes fil.) Ascherson & Graebner
Famille : Poaceae (graminées)
Herbe pérenne qui pousse en bosquet dense pouvant
atteindre 4 mètres de haut et 2 mètres de large. Les
feuilles sont persistantes et très coupantes. Les fleurs
appelées panicules, forment des plumeaux blancs
d’environ 40 cm sur les tiges de 2 à 5 m.
Statut régional : Invasive potentielle
Origine et répartition en France
Plante originaire de l’Amérique du Sud (Chili, Brésil,
Argentine), elle est cultivée et vendue en Europe comme
plante ornementale. Son introduction en France date de
la fin des années 70. Elle est essentiellement présente
dans le milieu naturel sur nos côtes.
Herbe de la pampa
(Conservatoire botanique de Brest)
Biologie
Elle se caractérise par une forte production de biomasse et de graines permettant ainsi une
rapide propagation. Chaque plante peut produire des milliers de graines fertiles et peut être
dispersées dans un rayon de 25 km par le vent. La floraison survient en fin d’été. Une plante
a une durée de vie en moyenne de 10 à 15 ans. Elle possède aussi une grande capacité à
s’adapter aux conditions extrêmes. L’ensemble de ces paramètres expliquent les difficultés à
contrôler son expansion.
Ecologie
Sa capacité d’adaptation lui permet de colonisé dans de nombreux milieux : espaces
remaniés (digues, talus, friches, berges, pelouse), zones humides (marais, roselières), et en
milieux sableux comme les dunes.
Nuisances causées
Par sa grande compétitivité, son installation entraîne un changement de structure et de
composition des milieux envahis prenant la place d’essences locales.
De plus, par exemple, ses feuilles s’enflamment facilement augmenter du coup le risque
d’incendie
A l’heure actuelle, un plan national de lutte est rédigé par le Conservatoire Botanique de
Corse suite à une demande du Ministère de l’Ecologie, du Développement durable, du
Transport et du Logement.
Moyens de lutte
Les méthodes utilisées pour l’heure n’apportent pas de 100% de réussite. C’est souvent la
combinaison de plusieurs techniques qui permettent d’envisager l’éradication.
-Pâturage de bovins pour stopper le développement des jeunes plants
-Arrachage mécanique au tractopelle, à la débrousailleuse mais attention à la
perturbation du sol
Coupe des tiges florales avant dissémination des graines
-Bâchage des souches résiduelles (qui ne peuvent ainsi plus capter la
lumière).
Extrait du site planete.manche.fr/katuvu
Téléchargement