portrait chinois Dirigeant du 21è siecle_Walk the talk_paule Boffa

PORTRAIT CHINOIS DU « LEADER DU 21ÈME SIÈCLE » –SOURCE WALK THE TALK- UNE AUTRE FAÇON D’ÊTRE DIRIGEANT (CHERCHE-MIDI)
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PORTRAIT CHINOIS
DU LEADER DU 21ÈME SIÈCLE
PAULE BOFFA-COMBY,
Auteure de WALK THE TALK
et Associée-Fondatrice de PEMA-Partenaire

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Leader du 21ème siècle :
… 100% engagé
Qui s’engagerait aux côtés d’un dirigeant qui ne croirait pas à 100% à ce qu’il dit, ne démontrerait pas son engagement au quotidien, ne
s’impliquerait pas sur le terrain, ne s’appliquerait pas à lui-même ce qu’il prône pour l’entreprise et ses collaborateurs, ne serait pas
à 100% dans ce qu’il fait ?
Pour être en mesure de mener les troupes, le dirigeant a la lourde tâche de démontrer lui-même la cohérence de son engagement,
l’importance de son rôle et son aptitude à le mener, sa volonté à faire avancer l’entreprise. Un engagement de tous les instants, sur
tous les fronts ; une lourde responsabilité… mais aussi une source de motivation…
Stéphane Richard - PDG de France Telecom-Orange
« On est dirigeant à 100% ou on ne l’est pas. Il faut être sur
tellement de fronts en même temps que si l’on veut être à
peu près digne de la confiance, des espoirs et des attentes
que l’on peut susciter, il faut être engagé, être à 100% dans
ce que l’on fait. »

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Leader du 21ème siècle :
… une Ancre
Comme l’ancre permet aux matelots de dormir sur leur deux oreilles, y compris quand la mer est agitée, parce qu’ils savent que le navire
est solidement arrimé, et qu’ils retrouveront leurs repères le lendemain pour continuer leur route ; le dirigeant est une ancre qui,
constante et stable malgré les bouleversements de l’environnement et le bouillonnement des attentes, libère les énergies et permet à
chacun d’être à son poste, de faire son quart, de remplir sereinement sa mission en démontrant au quotidien les principes d’actions et de
management attendus de lui et en réalisant ses objectifs
Xavier Huillard - PDG de Vinci
« Quand on est dirigeant, nos actes, nos paroles, nos
comportements sont épiés en permanence. On ne peut donc
avoir aucune réelle influence sans cohérence entre nos dires et
nos actes. Mon principe est simple « Etre comme j’aimerais que
les gens soient ! ». C’est cela la valeur de l’exemple.
Si le matin j’arrive, content d’être là, que je dis bonjour à chacune des personnes à l’accueil, que j’avance
dans les couloirs avec le sourire, voire en sifflotant, que je viens avec cette lueur dans les yeux qui transmet
l’enthousiasme. Cela se diffuse ; les gens vont avoir tendance à faire de même. Cela a non seulement un
effet positif sur les autres, mais également un effet positif sur soi, parce qu’on se sent alors obligé, même
lorsqu’on se trouve devant un challenge, ou que l’on a un peu moins envie de se lever un matin, de venir
avec de la lumière dans les yeux, de siffloter en venant travailler, de transmettre cet enthousiasme que l’on
recherche chez les autres. Penser à la valeur de l’exemple est d’une grande aide pour balayer ses soucis et
passer la porte du bureau le sourire aux lèvres, serein, heureux. Cela change tout, le sourire...
»

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Leader du 21ème siècle :
… un Catalyseur
Trois hommes sont occupés à la " même chose ". Pourtant, lorsqu'on les interroge, le premier répond : " je creuse un trou ", le second :
" je gagne ma vie ", le troisième : " je construis une cathédrale "...
Face à la masse d’informations et de sollicitations, face aux paradoxes et à la complexité de l’environnement, les parties prenantes de
l’entreprise ont, plus que jamais, besoin de repères et de sens pour se mobiliser, avancer et rendre possible un projet… plutôt que de
s’enfermer dans un certain attentisme, voire un certain immobilisme.
Etre dirigeant, au XXIè siècle, c’est accepté de jouer un rôle de catalyseur, pour emmener chacun au-delà des seuls intérêts particuliers,
vers quelque chose qui en ‘vaille la peine’, quelque chose qui mobilise, quelque chose ‘de plus grand que soi’
Que chacun puisse ainsi se sentir bâtisseur de cathédrale, quel que soit son rôle dans la construction !
Clara Gaymard - PDG Europe de General Electric
« Un bon leader, c’est quelqu’un qui personnifie et
transmet un projet ou une ambition qui va au-delà de son
seul intérêt ou de ses seuls enjeux ; quelqu’un qui
mobilise sur quelque chose qui le dépasse, quelque
chose de plus grand que soi. »

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Leader du 21ème siècle :
… un Développeur de talents
Sans son équipe, sans ses collaborateurs, le dirigeant serait un naufragé dans une île déserte. Mais s’il n’y prend garde, s’il ne sait pas
s’entourer des bonnes personnes, les développer et les faire ‘grandir’, il se trouvera lui-même limité dans sa capacité d’agir. Car avoir des
équipes ne garantit pas, per se, qu’elles donnent le meilleur d’elles-mêmes. Pour ce faire, il faut que chacun se sente reconnu, accepté,
développé et valorisé… Un rôle primordial pour le moteur numéro 1 de l’entreprise et un état d’esprit à imprimer dans toute
l’organisation en relais de son propre comportement…
Parce que l’humain représente son premier capital, sans lequel rien n’est possible, le dirigeant du XXIè siècle lui accorde une attention
toute particulière et s’assure que le développement de l’entreprise contribue aussi au développement des collaborateurs.
Jean-Pascal Tricoire – Président du directoire de Schneider Electric
« Etre dirigeant c’est d’abord et avant tout mener des
communautés humaines, c’est là que tout se passe. En
conséquence, c’est développer les collaborateurs et les
conduire vers le succès.
Je pense que les collaborateurs de Schneider Electric qui vivent dans le vrai monde, global, compétitif,
technologique, multilingue, multiculturels, sont plus compétitifs et employables que beaucoup d’autres.
L’entreprise leur donne un label, un diplôme, des compétences, valorisables à l’intérieur ou à l’extérieur de
l’entreprise. Si l’entreprise se développe, nos collaborateurs doivent se développer conjointement. Se
développer, mais ensemble.
»